LE HUITIÈME ÉTAGE, JOURS DE RÉVOLTE, un film de Pedro Ruiz, au Festival de cinéma de la ville de Québec 2024

LE HUITIÈME ÉTAGE, JOURS DE RÉVOLTE, un film de Pedro Ruiz, au FCVQ 2024

Voici l’œuvre la plus récente du cinéaste Pedro Ruiz, Le huitième étage, jours de révolte. Une sorte de périple poétique fiévreux où l’ex-felquiste Jacques Lanctôt revisite le lieu de son exil cubain.

Une production de Faits Divers Média en collaboration avec Québecor Contenu.

–

Nous serons présents aux FCVQ 2024

Mercredi 11 septembre 2024 | 19h30
Université Laval (projection suivie d’un Q&A avec le réalisateur)

Samedi 14 septembre 2024 | 13h00
Diamant – Salle Hydro-Québec / Grande Italienne (projection suivie d’un Q&A en présence de Martin Dubreuil, Jérôme Minière, Arantza Maldonado et Pedro Ruiz)

LE HUITIÈME ÉTAGE, JOURS DE RÉVOLTE

Un film de Pedro Ruiz

Périple poétique sur les traces d’un homme qui revient sur son exil à Cuba.

Un voyage entre réalité et démesure par un ancien membre du Front de libération du Québec, FLQ. Un récit qui prend la forme d’un retour dans la chambre du huitième étage de l’hôtel National, où il a passé une partie de ses années d’exil, de 1970 à 1974. Biopic en quelque sorte du séjour mémorable d’un militant en retraite forcée, sur une île des Caraïbes, dans un château enchanté où il ne pouvait vivre que dans un délire ardent.

« J’ai vécu dans ce «château enchanté», selon l’expression de l’écrivain cubain Alejo Carpentier, près de mes quatre années d’exil à Cuba. Nous habitions au huitième étage, «el octavo piso», comme on le répétait maintes fois par jour à la préposée de l’ascenseur, une demi-suite avec un petit balcon qui donnait sur la mer… » JACQUES LANCTÔT

Histoire d’une rencontre

J’ai rencontré Jacques pour une première fois en 2005, lors du lancement d’un recueil de poèmes, Moi et une vieille négresse voluptueuse, de l’écrivain cubain Pedro Juan Gutiérrez, à Montréal. Lanctôt était son éditeur, et moi, j’étais le réalisateur d’un film sur l’auteur cubain en visite à Montréal : Animal tropical à Montréal, 2007. À cette occasion, Lanctôt m’a accordé quelques entrevues. De manière informelle, nous avons parlé des personnes qu’il avait rencontrées pendant son exil, de l’écrivain argentin Julio Cortázar, de l’essayiste uruguayen Eduardo Galeano, du cinéaste chilien Miguel Littin, des guérilleros de différents pays de l’Amérique latine…

Pendant la production de mon film sur Dany Laferrière, La dérive douce d’un enfant de Petit-Goâve, 2009, j’ai de nouveau rencontré Lanctôt, cette fois dans les jardins de l’Hôtel Nacional à La Havane. Je lui ai proposé de recueillir ses anecdotes et le récit de ce qu’il a vécu pendant son exil. C’est à la suite de ces entretiens qu’il a écrit le livre Les plages de l’exil, paru en 2010, tel qu’attesté gentiment par lui-même dans un texte de Daniel Lemay paru dans La Presse, le 3 octobre 2014.

Le huitième étage oscille entre le réel et l’excessif, où le prétexte d’une équipe de tournage fait parler l’homme dans son voyage vers lui-même.

***