« Le mont Fuji vu d’un train en marche » de Pierre Hébert à la Cinémathèque québécoise les 11, 15 et 16 mai 2021

Vidéographe a le plaisir d’annoncer la sortie du nouveau film de Pierre Hébert, figure majeure de l’animation canadienne, à la Cinémathèque québécoise les 11, 15 et 16 mai 2021

Le documentaire d’animation Le mont Fuji vu d’un train en marche naît des voyages du réalisateur au Japon. Porté par un regard contemplatif, le film s’interroge : Que voit-on du Japon quand le mont Fuji est invisible, perdu dans les nuages? Autour de cette absence paradoxale se rencontrent animation par gravure sur pellicule, culture japonaise (calligraphie, langue, et danse), et épisodes marquants de l’histoire récente du pays (bombe atomique et accident nucléaire de Fukushima).

Autre primeur, les projections seront précédées du court métrage Autoportrait entre Prague et Vienne que Pierre Hébert a réalisé pour l’occasion.

De plus, la Cinémathèque québécoise présentera une rétrospective de la série Lieux et monuments de Pierre Hébert dont Le mont Fuji vu d’un train en marche est le 11e chapitre, du 11 au 14 mai, ainsi qu’une exposition de dessins tirés du film.

Bande-annonce [+]
Rétrospective Pierre Hébert – Cinémathèque québécoise [+]

La réalisation de ce film-somme durant la pandémie et une maladie grave a été d’une grande importance pour le cinéaste :

«  C’était une question de survie que de (…) découvrir ce qu’il pouvait advenir de mon art dans ces conditions. Ce travail fut ma planche de salut, c’est ce qui m’a maintenu dans une optique positive. C’était aussi une question de fidélité à toute une vie de création, que de trouver encore de l’importance et de la nécessité à travailler à une œuvre alors que la possibilité même de la montrer semblait compromise. » –  Pierre Hébert

En résulte une invitation au voyage et à la création poétique et libre d’un cinéaste au sommet de son art.

Biographie de Pierre Hébert

Pierre Hébert, récipiendaire du prix Albert-Tessier pour le cinéma en 2004, poursuit depuis bientôt soixante ans une carrière de cinéaste, de performeur et d’artiste visuel. De 1965 à 1999, il travaille à l’Office national du film du Canada qu’il quitte pour devenir réalisateur et artiste indépendant. De 1965 à 1971, il réalise des films expérimentaux explorant les phénomènes de perception (Op hop, Opus 3, Autour de la perception). Par la suite, ses films expérimentaux témoignent de préoccupations sociales (Entre chiens et loup, Souvenirs de guerre). À partir des années 1980, tous ses films seront associés à des performances multidisciplinaires. En 1986, il invente une forme inusitée de spectacle (animation improvisée en gravant sur la pellicule en direct) qu’il présente dans de nombreux pays. À partir de 2001, avec le musicien américain Bob Ostertag, ce travail se renouvelle, grâce à l’usage de l’informatique (Living Cinema) et le rayonnement international de son travail s’amplifie. Dès 2005, l’idée du projet Lieux et monuments commence à germer et occupe peu à peu le centre de son travail (John Cage-Halberstadt, Le film de Bazin)www.pierrehebert.com

DIFFUSION ET DISCUSSION
11, 15 et 16 mai 2021
à la Cinémathèque québécoise

Pierre Hébert sera présent pour une discussion avec les spectateur.rice.s.

Événement Facebook[+]

Fondé en 1971, Vidéographe est un centre d’artistes voué à la recherche et à la diffusion de l’image en mouvement. Nos activités comprennent : la programmation, la distribution, la publication, la formation et des résidences pour les artistes, chercheurs et commissaires.

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