Les cinéastes racontent, lancement de la série de rencontres dès le 7 février
Publié le 5 février, 2018
Publié le 5 février, 2018
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Catégorie(s) : Actualités — Cinéma — Conférence — documentaire — Événements
Les cinéastes racontent, une incursion inédite dans l’univers de certains des plus grands documentaristes actuels qui collaborent avec l’ONF
En collaboration avec la Cinémathèque québécoise
Lancement de la série de quatre rencontres dès le 7 février 2018
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L’Office national du film du Canada (ONF), en collaboration avec la Cinémathèque québécoise, lance dès le mercredi 7 février Les cinéastes racontent, un cycle de quatre rencontres gratuites donnant accès au processus créatif de certains des plus grands réalisateurs qui collaborent avec le Studio documentaire de l’ONF.
Cette série est conçue et animée par Colette Loumède, productrice exécutive à l’ONF ayant produit une cinquantaine de films qui ont marqué le monde du documentaire au Canada. Les cinéastes racontent sera inauguré par un échange assurément original avec la cinéaste Céline Baril (24 Davids) le 7 février. Les prochains invités seront Luc Bourdon (La part du diable), le 7 mars, et Jean-François Caissy (Premières armes) et Pascale Ferland (Pauline Julien, intime et politique) à l’automne 2018. Toutes les rencontres se tiendront à la Cinémathèque québécoise. Le public pourra ainsi découvrir le regard unique de ces conteurs du réel et leur travail percutant et essentiel sur la forme documentaire.
« Ce cycle permet un véritable échange avec le public. J’ai le bonheur de collaborer avec des cinéastes passionnés, qui ont un rapport au monde sensible et personnel ainsi qu’un point de vue d’auteur sur des enjeux aussi intimes que collectifs. J’ai également le privilège d’avoir leur confiance et de les accompagner pour qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes et réalisent le film qu’ils ne pourraient pas faire ailleurs qu’à l’ONF. Les cinéastes racontent est ainsi riche en anecdotes personnelles et artistiques, marqué par cette complicité et ce lien privilégié, et plonge le public au cœur des processus de création qui mènent à raconter le réel. » — Colette Loumède, productrice exécutive au Studio documentaire de l’ONF.
Le documentaire à l’ONF
Depuis des décennies, l’ONF soutient les documentaristes dans leur aspiration à interpréter le réel, de Pierre Perrault à Anne Claire Poirier, de Richard Desjardins à Paule Baillargeon, de Jean-Claude Labrecque à Alanis Obomsawin. Son influence dépasse les frontières du Canada, notamment avec le cinéma direct. Producteur public, l’ONF rend possible ce qu’on ne pourrait faire ailleurs, et continue d’expérimenter et d’innover, à la recherche de nouveaux territoires et de nouvelles grammaires, collaborant avec des talents uniques pour mener ces recherches encore plus loin et utilisant les outils des nouvelles technologies. Les cinéastes invités ont pu vivre cette immense liberté de créer et marquer de leur regard d’auteur l’art du documentaire d’ici, joignant la pertinence des enjeux sociaux, les rencontres véritables avec les protagonistes et une forme cinématographique forte et toujours d’actualité.
À propos du cycle de rencontres Les cinéastes racontent
Lieu :
Cinémathèque québécoise
335, boul. De Maisonneuve Est, Montréal
Gratuit
Céline Baril, mercredi 7 février 2018, 17 h
Artiste polyvalente, Céline Baril est diplômée en arts visuels. Elle explore d’abord la sculpture, la photographie et la vidéo avant de se destiner au cinéma. Depuis près de 30 ans, elle réalise des films avec une signature toujours aussi affirmée, comme les documentaires La fourmi et le volcan (prix Québec-Alberta), 538 fois la vie, La théorie du tout, Room Tone et le tout nouveau 24 Davids, qui a fait l’ouverture des Rencontres internationales du documentaire de Montréal en 2017.
Luc Bourdon, mercredi 7 mars 2018, 17 h
Luc Bourdon est l’une des figures importantes de l’art vidéographique au Canada. Pendant plus de 25 ans, il a signé une cinquantaine d’œuvres de multiples genres — documentaires, fictions, expérimentations — faisant une place prépondérante à l’histoire et à la mémoire. Ces notions se retrouvent ainsi au cœur des deux longs métrages qu’il a réalisés à l’ONF, La mémoire des anges (2008), qui continue de faire parler de lui, et La part du diable (2017), qui vient de remporter le Prix du meilleur moyen ou long métrage documentaire au Festival international du cinéma francophone en Acadie.
Jean-François Caissy, automne 2018
Originaire de la Gaspésie, Jean-François Caissy est un artiste indépendant, proche du cinéma et des arts visuels. Il se fait connaître en 2005 avec le documentaire La saison des amours. Suit en 2009 La belle visite, qui lui procure la reconnaissance internationale à Berlin et dans plusieurs autres festivals. En 2014, le cinéaste signe La marche à suivre (ONF), qui est à l’honneur à la 64e Berlinale et connaît un succès autant critique que public. Premières armes (ONF, 2018) lui vaut une troisième sélection à Berlin.
Pascale Ferland, automne 2018
Après des études en arts visuels, lors desquelles elle réalise plusieurs vidéos d’art primées, Pascale Ferland signe en 2003 un premier long métrage documentaire, L’immortalité en fin de compte. Suivent L’arbre aux branches coupées (2005) et Adagio pour un gars de bicycle (2008), sélectionné en clôture des Rendez-vous du cinéma québécois. En 2007, elle reçoit le prix Victor-Martyn-Lynch-Staunton pour la qualité exceptionnelle de ses réalisations. Elle tourne en 2012 son premier long métrage de fiction, Ressac. Elle travaille actuellement au documentaire Pauline Julien, intime et politique (ONF).
Conception et animation : Colette Loumède
[box bg= »# » color= »# » border= »# » radius= »0″]Colette Loumède dirige actuellement le Studio documentaire du Programme français de l’Office national du film. Avant d’entrer à l’ONF il y a 15 ans, elle a travaillé dans le secteur privé puis à la SODEC, et a fondé en 2007 le programme documentaire de l’Institut national de l’image et du son (INIS), en plus de le diriger pendant trois ans. Figure marquante du documentaire au Canada, elle a produit ou coproduit une cinquantaine de films, dont la plupart ont remporté de prestigieuses récompenses et ont été projetés dans les grands festivals nationaux et internationaux. Sa recherche constante de talents, qu’ils soient de la relève ou bien établis, a donné lieu à des documentaires de création qui explorent différents styles d’approches narratives, allant du film d’enquête géopolitique au récit d’expériences personnelles complexes. [/box]
Colette Loumède a travaillé avec certains des plus grands cinéastes du Québec : Jacques Godbout (Les héritiers du mouton noir), André Melançon (Printemps fragiles), Serge Giguère (À force de rêves, Le mystère Macpherson), Richard Desjardins et Robert Monderie (Trou Story, Le peuple invisible), Patricio Henríquez (Sous la cagoule, un voyage au bout de la torture ; Ouïghours, prisonniers de l’absurde), Luc Bourdon (La mémoire des anges, La part du diable), Paule Baillargeon (Trente tableaux), Carole Laganière (Absences), Claude Demers (D’où je viens), Jean-Claude Labrecque (Sur les traces de Maria Chapdelaine), Jean-François Caissy (La marche à suivre, Premières armes) et Céline Baril (24 Davids).