L’ONF à Toronto : Deux documentaires au festival Rendezvous with Madness 2024
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Catégorie(s) : Actualités — Cinéma — documentaire — Festival
WaaPaKe (Tomorrow), de Jules Arita Koostachin, et A Man Imagined, de Brian M. Cassidy et Melanie Shatzky, au festival Rendezvous with Madness
De touchants documentaires de l’ONF se penchent sur le traumatisme, la guérison et la santé mentale
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Deux percutants documentaires primés de l’Office national du film du Canada seront présentés à Toronto à l’occasion du festival Rendezvous with Madness 2024, qui se tiendra du 25 octobre au 3 novembre.
À l’affiche lors de la soirée d’ouverture du festival, le film de la cinéaste vancouvéroise d’adoption Jules Arita Koostachin WaaPaKe (Tomorrow) défait, par la vérité, la liberté et la force, les nœuds du silence qui ont tant fait souffrir les survivantes et survivants des pensionnats.
En première ontarienne, le festival proposera la fable documentaire immersive des cinéastes montréalais Brian M. Cassidy et Melanie Shatzky A Man Imagined, un portrait intime et hallucinatoire d’un homme atteint de schizophrénie qui subsiste au milieu des détritus et de la décrépitude urbaine.
Les films
WaaPaKe (Tomorrow) / WaaPaKe (Demain), Jules Arita Koostachin (80 min)
PROJECTION : le vendredi 25 octobre 2024, à 18 h 30 | Auditorium Arrell Family Foundation du CAMH (1025, rue Queen Ouest, 2e étage)Production : Teri Snelgrove (ONF)Production exécutive : Shirley Vercruysse (ONF)
Dossier de presse : espacemedia.onf.ca/epk/waapake
- Au fil des générations, la souffrance des survivantes et survivants des pensionnats a irradié et entraîné des conséquences sur les familles et les communautés autochtones. Le documentaire éminemment personnel de Jules Arita Koostachin (Ph. D.) dépasse le traumatisme intergénérationnel : il nous invite à défaire les nœuds du silence et à évoluer ensemble vers la liberté et la force collectives.
- Sacré meilleur film de la Colombie-Britannique au Festival international du film de Vancouver et lauréat du prix APTN au Festival international Présence autochtone de Montréal.
- Jules Arita Koostachin, Ph. D. (Attawapiskat) est une cinéaste primée et une universitaire. Mère de quatre garçons, elle est aussi militante communautaire, autrice et artiste de scène. Son expérience en travail communautaire l’amène à orienter ses films vers des thèmes liés à la justice sociale, ainsi qu’à la bravoure, à la guérison, aux relations et à l’humour. Elle honore ses grands-parents qui l’ont élevée et s’exprimaient en cri, ainsi que sa mère, survivante et combattante des pensionnats. Jules Koostachin est titulaire d’un doctorat de l’Institute for Gender, Race, Sexuality and Social Justice de l’Université de la Colombie-Britannique, et sa recherche a porté sur les pratiques documentaires autochtones.
A Man Imagined (Un homme imaginé), Brian M. Cassidy et Melanie Shatzky (62 min) PROJECTION : le dimanche 27 octobre 2024, à 17 h | Auditorium Arrell Family Foundation du CAMH (1025, rue Queen Ouest, 2e étage) EN LIGNE : diffusion en continu en Ontario du 4 au 11 novembre à workmanarts.com/rendezvous-
- Réalisée en étroite collaboration avec Lloyd, 67 ans, cette fable documentaire immersive suit le parcours en dents de scie d’un homme qui survit dans la rue depuis des décennies, résistant à des hivers rigoureux et des étés torrides, alors qu’il vend des rebuts aux automobilistes, dort dans des décharges et s’abandonne à des rêveries quasi psychédéliques. Lorsque Lloyd révèle un détail surprenant de son passé, les cinéastes tentent de l’aider à reconstituer une histoire qui s’étale en fragments — le casse-tête abstrait d’une enfance douloureuse qui semble contenir un mystère indicible en son cœur.
- Lauréat du prix Directors’ Choice au Festival du film de Tallahassee 2024.
- Brian M. Cassidy et Melanie Shatzky ont reçu de nombreux prix pour leur travail et ont été boursiers de MacDowell, de Yaddo et de l’IFP. Leur premier long métrage, Francine, avec Melissa Leo, lauréate d’un Oscar, a été décrit comme « brut, intime et réalisé avec une acuité pénétrante » par The Hollywood Reporter et a figuré parmi les choix de la critique du New York Times. À propos de leur documentaire The Patron Saints, POV Magazine a déclaré qu’il s’agissait de « l’un des documentaires canadiens les plus puissants de ces dernières années ».
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