L’ONF annonce un réinvestissement en production et dans des initiatives innovantes qui serviront la création, la distribution et l’engagement des auditoires

L’ONF annonce un réinvestissement en production et dans des initiatives innovantes qui serviront la création, la distribution et l’engagement des auditoires

LOffice national du film du Canada(ONF) annonce la fermeture de ses studios interactifs de Vancouver et de Montréal. Cette décision permet de réinvestir environ 3,5 millions de dollars au sein de l’ONF, soit 1,5 million supplémentaire en production de documentaires et de films d’animation et 2 millions dans des initiatives innovantes destinées à améliorer nos méthodes de production et de distribution et à accroître l’engagement des auditoires.

« Partout au pays, les œuvres immersives et interactives font dorénavant partie du programme de nombreuses et talentueuses entreprises de création, souligne Suzanne Guèvremont, la commissaire de l’ONF. En 2009, nous étions des pionniers en la matière ; aujourd’hui, force est de constater qu’il nous faudrait minimalement doubler le budget actuel des studios pour poursuivre pleinement ce mandat. Ainsi, nous faisons le choix de réinvestir en production et en innovation pour explorer de nouvelles initiatives qui serviront tant la production et la distribution que l’engagement des auditoires. C’est l’innovation au service des histoires canadiennes, de l’idée à l’écran. »

Ces nouvelles initiatives feront l’objet d’une planification à très court terme et serviront tout le pays. Elles seront codirigées par Louis-Richard Tremblay et Rob McLaughlin, sous le leadership de Richard Cormier, l’actuel directeur général, Production, création, distribution et marketing et chef de la programmation de l’ONF.

L’INNOVATION DANS LA PRODUCTION, LA DISTRIBUTION ET L’ENGAGEMENT 

« Nous continuerons bien évidemment d’offrir un environnement propice à la création et à l’exploration pour tous les artistes et les cinéastes qui collaborent avec l’ONF, précise Richard Cormier. Parallèlement, nous travaillerons à propulser l’innovation dans tous les secteurs de l’organisation de manière transversale. C’est crucial si nous voulons demeurer à l’avant-garde de l’évolution de l’industrie. Nous nous connecterons aux besoins de tous les secteurs de l’ONF pour essayer de nouvelles choses, nous adapter et, finalement, tirer profit des idées prometteuses à mesure qu’elles surgissent. »

 « Alors que le secteur audiovisuel canadien est en réflexion et que le gouvernement entreprend des conversations sur sa modernisation, l’innovation n’est pas un choix mais une nécessité, poursuit la commissaire de l’ONF. Un investissement supplémentaire important en production documentaire et en animation est également demandé depuis de nombreuses années par nos différents partenaires de partout au pays. »

Cette décision implique cependant la perte de 14 postes à temps plein, mais aussi la création à terme d’une demi-douzaine de nouveaux emplois.

« Je tiens à remercier les artistes, les entreprises et plus particulièrement le personnel des studios interactifs de Montréal et de Vancouver qui ont collaboré de près ou de loin, depuis peu ou depuis toujours, à l’évolution et à la réussite de ces studios, poursuit Mme Guèvremont. Ils et elles ont fait le succès de ces 15 années vouées à l’exploration et à la création d’un genre qui a révolutionné la manière de raconter. Ce savoir-faire demeure et fait partie de notre histoire. »

LES STUDIOS INTERACTIFS DE L’ONF : MISSION ACCOMPLIE 

Créés en 2009, les studios interactifs ont vu le jour sous la gouverne du commissaire Tom Perlmutter. Sous la direction générale de Cindy Witten et de Monique Simard, ils étaient à l’époque dirigés par les producteurs exécutifs Rob McLaughlin et Hugues Sweeney. Ces deux studios ont agi comme incubateur d’un nouveau genre, celui des œuvres immersives et interactives. Pionnier en la matière, l’ONF aura produit plus de 200 œuvres innovatrices et collaboré avec plus de 500 artistes, de même qu’avec de nombreuses entreprises nationales et internationales du secteur de la production indépendante.

Aujourd’hui, le secteur privé a pris la relève et produit nombre d’œuvres d’envergure. L’ONF, pour sa part, a rempli sa mission.

Fidèle à sa tradition, l’ONF amorce un nouveau chapitre en matière d’innovation en mettant en œuvre les changements nécessaires pour demeurer un précurseur et ainsi mieux servir encore les Canadiens et Canadiennes ainsi que l’industrie audiovisuelle du pays.

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