Nombreuses productions québécoises à la 42e édition du FCIAT 2023

Nombreuses productions québécoises à la 42e édition du Festival du cinéma en Abitibi-Témiscamingue

La programmation complète du 42e Festival du cinéma en Abitibi-Témiscamingue est maintenant connue (cliquez sur l’affiche pour accéder au site du festival) . Cette année, ce sont une centaine d’œuvres cinématographiques qu’on retrouve au programme, dont 63 courts et moyens métrages, 19 longs métrages, ainsi que deux séries courtes, en provenance de 21 pays. Toujours en quête de primeurs, le Festival présente son programme principal, incluant Espace court, avec pas moins de 27 films primés et un total de 41 premières : 13 mondiales, 8 nord-américaines, 10 canadiennes et 10 québécoises.

Nos trois mousquetaires vous attendent pour une 42e année flamboyante

 

Des productions québécoises à l’honneur pour cette 42e édition

Le Festival du cinéma en Abitibi-Témiscamingue a toujours réservé une place de choix aux productions québécoises. Et cette année ne fait pas exception, même si cela relève de l’exploit. Parce qu’on peut imaginer qu’en cette période de l’année, coincé entre le TIFF, le FNC et CINEMANIA, sans oublier les nombreuses sorties de films québécois des dernières semaines, la moisson se fait plus difficile. N’empêche, le public de cette 42e édition aura droit à une importante première mondiale avec la projection lors de sa soirée de clôture, du film sûrement très attendu de Lyne Charlebois, Dis-moi pourquoi ces choses sont si belles, avec Alexandre Goyette, Mylène Mackay, Rachel Graton, Francis Ducharme, Sylvie Moreau, Marianne Farley, Vincent Graton. Produit par Max Films et distribué par Les Films Opale, le film ne prendra l’affiche qu’à l’été 2024, possiblement en juillet. C’est donc toute une première, et pour en savoir plus on vous renvoie à notre Bulletin d’hier.

Mais ce n’est pas tout. Pour vous en convaincre, voici un rapide survol des productions québécoises au programme.

 

 

En préouverture du Festival, des projections spéciales avec CHIP CHIP : CHOPIN PAR DESJARDINS et RICHELIEU de Pier-Philippe Chevigny

 

En préouverture du Festival, les cinéphiles pourront voir lors d’une projection gratuite au Théâtre du Cuivre le dernier film de Richard Desjardins Chip chip, en partie tourné dans…. le Théâtre du cuivre. Par la suite, le festival présentera —toujours en projection gratuite— le long métrage Richelieu en présence de l’actrice Ariane Castellanos, suivi d’une discussion en collaboration avec l’organisme La Mosaïque, l’association interculturelle d’accueil et d’intégration des personnes immigrantes de l’Abitibi-Témiscamingue. Ce film s’est mérité, entre autres prix, le Bayard de la meilleure première œuvre au Festival international du Film francophone de Namur.

 

 

Des longs métrages québécois au programme

 

 

OURSE BLEUE
de Claude Hamel
en première mondiale

 

Ourse bleue est un documentaire hommage sur l’artiste métisse Virginia Pésémapeo Bordeleau réalisé, produit et distribué par Claude Hamel, Andrée Lévesque-Sioui, Louis-Karl Picard-Sioui et Christine Sioui Wawanoloath. Originaire de Lebel-sur-Quévillon en Abitibi-Témiscamingue, Virginia a reçu le prestigieux Prix à la création artistique du Conseil des arts et des lettres du Québec en 2006. Ébahie et émerveillée par les talents d’autrice, de peintre, de sculptrice et de conteuse que Virginia Pésémapéo Bordeleau déploie, Claude Hamel décide alors de lui consacrer un documentaire pour illustrer la poésie de cette artiste québécoise métisse, crie par sa mère. Ourse bleue, mi-vierge, mi-ourse sensuelle symbolise les deux cultures que Virginia porte et explore. Par l’écrit en exprimant la beauté du monde et sa violence, et par la beauté fulgurante de ses toiles, transcendant à la fois douleur et mal de vivre, que d’éclatante joie de vivre. Arpentant la dualité qui nous habite toutes et tous, Virginia, la petite fille du pont, nous transporte dans de multiples allers-retours d’une rive à l’autre, nous marchons à ses côtés la tête nimbée de lumière, le cœur lourd s’allégeant à chaque pas vers l’acceptation de ce qui est, de ce qui nous a façonnés. Virginia c’est le Québec, l’essence même de cette réconciliation avec nous-mêmes, avec ce métissage qui est en lui-même synonyme de territoire. C’est un film qui traite de la beauté. De la beauté d’une vie artistique assumée.

 

SOLEILS ATIKAMEKW
de Chloé Leriche

Chloé Leriche agit en tant que formatrice cinéaste afin d’encourager les jeunes des Premières Nations à s’exprimer par le biais de films documentaires. Le film sera présenté dimanche 29 octobre en soirée en compagnie de Chloé Leriche, Oshim Ottawa et Wikwasa Newashish-Petiquay. Le 26 juin 1977, une camionnette transportant sept personnes échoue dans la rivière du Milieu au nord de Saint-Michel-des-Saints. Deux Québécois s’en tirent, mais cinq jeunes de la communauté de Manawan perdent la vie. Produit en collaboration avec le Conseil des Atikamekw de Manawan, Soleils Atikamekw est librement inspiré des rêves, impressions et souvenirs des proches des victimes de cette tragédie.

 

LES RAYONS GAMMA
d’Henry Bernadet
en première nord-américaine

Nous avons la chance de présenter en première nord-américaine le long métrage, Les Rayons gamma réalisé par Henry Bernadet, co-produit par Vuk Stojanovic et La Coop vidéo de Montréal. Ce film est distribué par Les Films Opale. Les Rayons gamma est une comédie dramatique tournée avec des jeunes du quartier St-Michel, à Montréal. Le premier long métrage d’Henry Bernadet réalisé en coproduction avec Myriam Verreault en 2008 (À l’ouest de Pluton) a été sélectionné dans plus de 80 festivals à travers le monde et est considéré par la critique et les cinéphiles comme une œuvre marquante du cinéma canadien indépendant. Vous comprendrez que nous sommes très excités de vous présenter son deuxième long métrage en sa présence ainsi que trois jeunes comédiens du film!

 

FESTIN BORÉAL
de Robert Morin

Atteint d’une flèche, un orignal échappe à ses poursuivants pour aller mourir loin en forêt et s’offrir en festin aux guêpes, mouches et coléoptères d’abord, puis corneilles, pygargues, vautours, et enfin tous les mammifères carnivores de la forêt boréale. Le Festin boréal est l’occasion de jeux, de rituels et de conflits entre espèces et entre rivaux de mêmes familles. Au printemps, il ne restera plus rien du géant hormis la silhouette de son corps tracée dans la mousse, engraissée de son sang et devenue plus brillante, que viendra fouler un autre orignal, tranquille et fier. Robert Morin est un réalisateur, scénariste, acteur et directeur de photographie québécois qui fonde la Coop Vidéo en 1977. Robert Morin marque les esprits en 1992 avec son film policier Requiem pour un beau sans-cœur. Il a pu compter sur le talent de comédiens engagés, comme Gildor Roy et Brigitte Paquette, un des films les plus célébrés de sa filmographie. En 2009, Robert Morin reçoit le Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle dans la catégorie arts visuels et arts médiatiques pour l’ensemble de son œuvre.

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