Nous, un sur six, un regard nouveau sur l’industrie de l’infertilité au Québec
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NOUS, UN SUR SIX, un regard nouveau sur l’industrie de l’infertilité au Québec sur TV5 mardi 9 mai à 21 h.
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Pour un couple sur six, donner naissance relève de la science. TV5 diffusera Nous, un sur six le mardi 9 mai à 21 h. Produit par Pix3 Films, le documentaire livre de puissants témoignages d’experts et de couples confrontés aux difficultés du processus de la procréation artificielle.
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L’auteure, Geneviève Guilmette était à la veille d’accoucher de son deuxième enfant in vitro, quand elle a décidé de suivre des couples pendant huit mois et de faire un parallèle avec sa propre expérience et celle de son mari. Du choc de l’annonce de la maladie aux trop nombreux traitements, puis à l’impact sur leurs vies, elle expose à coeur ouvert la réalité quotidienne de deux jeunes couples soudés qui mènent une bataille contre l’infertilité.
«Je ne veux pas raconter mon histoire, mais il le faut. C’est une histoire que je préférerais taire, car la conception d’un enfant appartient à l’intimité d’un couple. Ce ne fut pas notre cas. La tête remplie d’espoir, la jeune trentaine, nous ne pouvions nous imaginer qu’un geste aussi simple que de se reproduire pouvait devenir un véritable calvaire ,» explique l’auteure.
Quand le verdict tombe et que le rêve se brise, commence alors un long chemin de croix où faire le deuil n’est pas une option. Examens, ponctions, piqûres, spermogramme… Sans compter l’attente entre les traitements, les échecs et les incompréhensions de l’entourage qui pèsent lourd sur la sérénité d’un couple. Les familles, les amis, les collègues et la société, tous subissent les conséquences de cette maladie qui, lorsque vaincue, mène à la vie.
LES EXPERTS
Patricia Monnier | Professeure agrégée, Département d’obstétrique et gynécologie, Division d’endocrinologie de la reproduction et infertilité, Faculté de médecine, Université McGill. Sa recherche porte sur l’impact de l’environnement sur la santé reproductive. Les modulateurs endocriniens furent identifiés parmi plusieurs contaminants chimiques pouvant jouer un rôle sur la santé reproductive des adultes.
Vardit Ravitsky | Professeure agrégée aux programmes de bioéthiques, département de médecine sociale et préventive de l’École de santé publique de l’Université de Montréal (ÉSPUM). Ses intérêts de recherche concernent les enjeux bioéthiques de la procréation médicalement assistée et de la génétique, particulièrement les influences culturelles sur le développement des politiques de santé autour des dilemmes bioéthiques.
Marie Ève Hiyama | Infirmière spécialisée en fertilité ayant elle-même donné naissance à la suite d’un traitement de fécondation in vitro.
LES COUPLES
Anic et Jason | Anic a 28 ans et son conjoint 39 ans. Ils travaillent quotidiennement avec des enfants et fonder une famille est leur plus grand souhait. Anic est entraîneuse de gymnastique et Jason monteur de ligne le jour et entraîneur de hockey le soir. Depuis trois ans maintenant, ils tentent d’avoir un enfant. Après sept inséminations et une fausse-couche, ils entament les procédures FIV. Une amie a lancé pour eux une campagne de sociofinancement pour amasser les fonds nécessaires.
Véronique et Vincent | Elle a 22 ans et lui 24. Vincent travaille sur la ferme familiale. Il a neuf frères et sœurs. Véronique et Vincent s’imaginent déjà les parents d’une grande famille. Après 18 mois de tests qui n’aboutissent pas, Véronique se décide à aller en clinique de fertilité. Ils sont au tout début de l’aventure et essaient de comprendre ce monde médicalisé.
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