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Nouveautés de la semaine du 22 janvier 2021 sur TËNK le cinéma documentaire en ligne

Publié le 22 janvier, 2021
Publié le 22 janvier, 2021

À voir sur Tënk de la semaine du 22 janvier 2021

La plateforme Tënk présente des films à découvrir à la maison

Tënk est heureux de dévoiler les documentaires à venir sur sa plateforme en ligne. Disponibles pendant 8 semaines, les films proposés feront voyager dans le monde et dans le temps avant de nous ramener au Québec avec un indispensable fragment d’œuvres de Michel Brault.

DANS L’UNIVERS DES ARTISTES

Dès le 22 janvier, Tënk propose en exclusivité Once Aurora de Benjamin Langeland et Stian Servoss, vu à CPH:DOX et IDFA 2019. Le film s’intéresse à une autrice-compositrice-interprète norvégienne inspirée par Kate Bush et Björk, découverte à l’âge de 16 ans. Après avoir quitté l’école et fait le tour du monde avec son album, elle se demande, à 21 ans, si c’est la vie qu’elle souhaite mener. 

Également le 22 janvier, La toile blanche d’Edward Hopper de Jean-Pierre Devillers plonge le spectateur dans le monde de cet artiste peintre incontournable du XXe siècle, qui a inspiré de nombreux cinéastes. Dépeignant la vie quotidienne de la classe moyenne, ses œuvres évoquent aujourd’hui la nostalgie d’une Amérique triomphante des années 1950.

LA RÉSILIENCE HUMAINE

Ce coeur qui bat, long métrage documentaire maintes fois primé de Philippe Lesage (dès le 22 janvier), s’intéresse à la faune humaine bouillante des hôpitaux alors qu’il plante en toute simplicité sa caméra en plein cœur de l’un des plus vieux hôpitaux d’Amérique, l’Hôtel-Dieu de Montréal.

RENDEZ-VOUS AVEC L’AILLEURS

Sans soleil, film-essai et chef-d’oeuvre de Chris Marker (dès le 22 janvier), suit les traces d’un caméraman entre le Japon et l’Afrique, tout en s’interrogeant sur la représentation du monde dont il est en permanence l’artisan, et le rôle de la mémoire qu’il contribue à forger.

Deux courts métrages nous transportent dans des contrées éloignées au sein du continent américain. Vu à la Berlinale 2017, La jungle te connaît mieux que toi-même (dès le 22 janvier) de Juanita Rodriguez Onzaga se déroule entre Bogota et la jungle colombienne, alors que la cinéaste et son frère tentent de percer des secrets de famille suite au mystérieux meurtre de leur père. 

Co-réalisé par quatre étudiants québécois et haïtiens dans le cadre d’un programme d’échange et programmé par le Festival Massimadi, Mambo (dès le 29 janvier) de Nathan Kneeshaw-Smargiassi, Clémence Vandycke, Freud Drouillard et Wilnie Saint-Jean fait le portrait de Fanise, une prêtresse vaudou, qui nous éclaire sur les secrets de cette religion qui prône l’inclusivité.

DES FILMS POUR S’ÉVADER

Prix du Meilleur court métrage au festival Clermont-Ferrand 2020, le court métrage Quebramar de la cinéaste Cris Lyra (dès le 29 janvier) suit un groupe de jeunes lesbiennes de São Paulo partant en voyage sur la côte. Grâce à la musique et à l’amitié, ce voyage devient pour elles un espace sûr, un refuge physique et émotionnel pour leurs corps et sentiments. 

Également lauréat à Clermont-Ferrand du Prix spécial du jury et du Prix de la presse Télérama en 2009, Lila de Broadcast Club nous fait traverser une journée sous le soleil d’août au Camping-club des Lilas à Pyla-sur-Mer, avec comme toile de fond la musique hypnotique du groupe de post-rock Limousine. Entre clip musical et documentaire impressionniste sur une journée d’été, le film offre une évasion planante.

DES FILMS POUR RÉFLÉCHIR

Deux films qui sonnent l’alarme sans demi-mesure sont présentés dès le 29 janvier sur Tënk. Trou Story de Richard Desjardins et Robert Monderie dénonce sans détour l’exploitation des ressources minières de l’Abitibi au détriment de l’environnement et de la santé des travailleurs, mettant l’industrie minière canadienne au banc des accusés, alors que In Order Not to be Here de Deborah Stratman démontre le caractère autodestructeur des exigences de sécurité absolue en offrant une perspective terrorisante de la technologie de surveillance.

FRAGMENT MICHEL BRAULT

Figure marquante du cinéma québécois des 50 dernières années, Michel Brault s’est aussi imposé à l’international comme l’un des maîtres du cinéma direct. Un fragment de ses œuvres sera disponible dès le 5 février, dans lequel le spectateur pourra revisiter les années 60 à travers les yeux du cinéaste grâce à quatre films. 

On retrouvera le documentaire Les enfants de Néant, qui nous transporte en Bretagne pour suivre le difficile passage à la modernité d’un paysan forcé de délaisser la terre pour aller travailler à l’usine. Tënk s’aventure vers la fiction, mettant de l’avant trois œuvres majeures de Brault, qui tirent leur énergie de la liberté du documentaire et font la part belle à l’improvisation. Geneviève et Le temps perdu mettent en scène l’adolescence et ses émois en hiver et en été, au carnaval de Québec puis sur les rives du lac Ouareau. De son côté, Entre la mer et l’eau douce s’inspire de la vie du chansonnier et interprète principal du film, Claude Gauthier, en suivant le parcours d’un artiste qui quitte sa région natale, la Côte-Nord, pour tenter de percer comme chanteur en ville. 

À PROPOS DE TËNK

Tënk a été créée à Lussas, en France, dans ce qu’on surnomme affectueusement Le Village documentaire. Depuis sa création, c’est plus de 1 000 oeuvres qui ont été diffusées en Europe francophone à des milliers d’abonné.e.s. En février, une équipe d’ici a lancé la version québécoise de la plateforme, avec la complicité d’une quinzaine de professionnel.le.s du milieu documentaire au Québec.

Parce que changer le monde est une tâche bien démesurée, Tënk se donne la mission plus modeste de renouveler les regards que l’on porte sur le monde par le biais de la diffusion d’oeuvres fortes et singulières. Tënk, c’est un festival de films… à l’année longue!

Pour découvrir Tënk : www.tenk.ca

Page Facebook : facebook.com/tenk.ca

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