On soulignera 50 ans de l’ONF en Acadie au FICFA 2024

Publié le 30 octobre, 2024

Catégorie(s) : Actualités — Festival

L’ONF au FICFA 2024 : Trécarré de Natalie Robichaud en ouverture et Ninan Auassat : Nous, les enfants de Kim O’Bomsawin en compétition

On soulignera aussi les 50 ans de production cinématographique de l’ONF en Acadie

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L’Office national du film du Canada est de retour au Festival international du cinéma francophone en Acadie (FICFA) avec deux documentaires. Trécarré : à la source du son de la Baie Sainte-Marie, de la cinéaste acadienne Natalie Robichaud, sera présenté en ouverture du festival et en première mondiale. Pour sa part, Ninan Auassat : Nous, les enfants, de la réalisatrice abénakise Kim O’Bomsawin, sera projeté en compétition et en première atlantique. La soirée d’ouverture sera également l’occasion de célébrer les 50 ans de production cinématographique en français de l’ONF en Acadie et l’apport du regretté cinéaste Léonard Forest, un des grands bâtisseurs de la production de langue française. Le 38^e FICFA se tiendra du 19 au 24 novembre 2024 dans le grand Moncton.

Citation

« Depuis 50 ans, l’ONF est un témoin privilégié de la créativité et de l’originalité de la cinématographie acadienne. Comme le montre bien le film Trécarré de Natalie Robichaud, le patrimoine culturel acadien est une source d’inspiration puissante pour les jeunes générations, qui continuent d’en affirmer la vitalité et la pertinence. Cette œuvre est tout indiquée pour l’ouverture du FICFA et donne l’occasion à l’ONF de réitérer son engagement à accompagner les cinéastes et les partenaires de production dans la création d’œuvres originales. Bon festival ! » — Nathalie Cloutier, productrice exécutive de l’Unité documentaire francophone, ONF

Soirée d’ouverture

Trécarré : à la source du son de la Baie Sainte-Marie de Natalie Robichaud (30 min) – PREMIÈRE MONDIALE

Produit à l’ONF (Moncton) par Christine Aubé

À la Baie Sainte-Marie, en Nouvelle-Écosse, la culture musicale est inscrite dans l’ADN de la communauté acadienne. Regorgeant de talents plus vibrants les uns que les autres, la scène locale réinvente les traditions et fait résonner ses rythmes bien au-delà de ses frontières. Aussi riche en parler régional qu’en accords électrisants, Trécarré nous fait découvrir la magie d’une musique qui, en plus de s’écouter, se partage, se danse et se vit.

La première mondiale du film se tiendra lors de la soirée d’ouverture, le mardi 19 novembre à 19 h au théâtre l’Escaouette de Moncton, en présence de la réalisatrice.

Natalie Robichaud est originaire de Saulnierville en Nouvelle-Écosse. Elle est directrice générale de la Société acadienne de Clare depuis 2017. Dans ses fonctions, elle dirige de nombreux projets culturels, veille à la préservation du patrimoine acadien et est toujours en quête de sources de vitalité et d’inspiration dans sa communauté. En 2023, Natalie a figuré au Palmarès des personnalités influentes de la francophonie canadienne de Francopresse. Trécarré est son premier film professionnel.

Les 50 ans de production cinématographique en français de l’ONF en Acadie

La soirée d’ouverture soulignera également ce jalon important dans la cinématographie acadienne et franco-canadienne, en présence de Suzanne Guèvremont, commissaire du gouvernement à la cinématographie et présidente de l’ONF, et de Nathalie Cloutier, productrice exécutive de l’Unité documentaire francophone.

En effet, c’est en 1974 que l’ONF mettait en œuvre les toutes premières productions cinématographiques francophones en Acadie. C’est en grande partie grâce aux efforts inlassables du grand cinéaste acadien de l’ONF Léonard Forest, auquel le FICFA rendra également hommage pour l’occasion, que cette unité de production a vu le jour.

Compétition long métrage documentaire

Ninan Auassat : Nous, les enfants de Kim O’Bomsawin (93 min) – PREMIÈRE ATLANTIQUE

Produit à l’ONF par Mélanie Brière, Nathalie Cloutier et Colette Loumède

Ninan Auassat : Nous, les enfants célèbre la force et la vitalité de la jeunesse autochtone. Cette œuvre captivante, dont le tournage s’est déroulé sur plus de six ans, suit les parcours de trois groupes de jeunes de nations différentes (Atikamekw, Eeyou-Cri et Innu). Tourné « à hauteur d’enfant », sans la parole des adultes et des « experts de la jeunesse », le film s’avère un puissant appel à l’action, à l’heure où une nouvelle génération réclame le droit à la reconnaissance et à l’épanouissement.

Le film, qui a reçu le prix Tides du meilleur documentaire canadien au Festival international du film de Vancouver, sera projeté en première atlantique le mercredi 20 novembre à 15 h au théâtre l’Escaouette, en présence de la réalisatrice.
Kim O’Bomsawin, documentariste et sociologue abénakise primée, est motivée par le désir de faire connaître l’univers des Premiers Peuples. Parmi ses réalisations récentes, citons le long métrage documentaire Je m’appelle humain, récompensé aux prix Gémeaux en 2020, et la série Laissez-nous raconter (Telling Our Story), présentée au Festival international du film de Toronto dans le cadre du programme Primetime en 2023.

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