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ONF – En juin 2023, onf.ca célèbre le Mois national de l’histoire autochtone dans le cadre d’une programmation virtuelle des plus diversifiées

Publié le 30 mai, 2023
Publié le 30 mai, 2023

En juin 2023, onf.ca célèbre le Mois national de l’histoire autochtone dans le cadre d’une programmation virtuelle des plus diversifiées  

Au mois de juin, l’Office national du film soulignera de belle façon le Mois national de l’histoire autochtone dans le cadre d’une riche programmation offerte sur onf.ca qui célébrera la diversité du Canada ainsi que des événements importants.
L’ONF présentera les premières en ligne de deux longs métrages documentaires tournés dans le Nord, soit Au fil de l’eau de Fritz Mueller le 12 juin et Chasseuse de son de Tanya Tagaq et Chelsea McMullan le 16 juin. Sur onf.ca, trois chaînes mettront en lumière des œuvres autochtones. L’une d’elles sera consacrée aux films du collectif Wapikoni qui, fondé en 2003 avec l’appui de l’ONF, travaille avec les cinéastes autochtones francophones à l’échelle du Québec.
À l’occasion du Mois de la fierté, onf.ca proposera une sélection de films qui examinent la pluralité des réalités et des expériences des personnes 2ELGBTQI+ au Canada et ailleurs.
Le 15 juin, sous la rubrique « Perspective du conservateur », le conservateur de l’ONF Marc St-Pierre reviendra sur l’œuvre du légendaire réalisateur québécois Gilles Carle.
Enfin, pour souligner la Journée mondiale des réfugiés le 20 juin, onf.ca regroupera des films qui braquent les projecteurs sur les combats menés par celles et ceux qui se voient contraints de quitter leur pays.

Au total, onf.ca comprend maintenant plus de 6000 titres en ligne, ainsi qu’une collection de plus de 100 œuvres interactives.

Dès le 1er juin | Chaînes du Mois national de l’histoire autochtone

En ce 20e anniversaire de la fondation du Wapikoni, la chaîne Wapikoni Mobile verra le jour sur onf.ca pour rendre hommage à l’engagement qu’avait pris le collectif : sensibiliser et informer le public au sujet des arts, des droits et des cultures autochtones. Parmi les 15 films de la collection que propose la chaîne, le long métrage de Mathieu Vachon Wapikoni – Escale à Kitcisakik accompagne le célèbre studio ambulant qui s’arrête dans les communautés autochtones afin d’enseigner les techniques de production aux jeunes créatrices et créateurs autochtones.
Deux autres chaînes autochtones seront également mises en lumière :

  • La transmission des savoirs autochtones est consacrée aux traditions, aux pratiques et aux savoirs transmis de génération en génération depuis des temps immémoriaux. Cette collection de 17 films comprend trois œuvres de la légendaire réalisatrice Alanis Obomsawin, ainsi que le court métrage primé de Jennie Williams La nuit du Nalujuk, qui nous invite à examiner de près une réjouissante — et parfois terrifiante — tradition du Nunatsiavut.
  • Cinéma d’animation autochtone propose une sélection de 25 courts métrages d’animation qu’ont réalisés à l’ONF des cinéastes inuit, métis et des Premières Nations. On y trouve notamment cinq films signés Diane Obomsawin, dont J’aime les filles, gagnant d’un prix Écrans canadiens.

Dès le 1er juin | Mois de la fierté

L’ONF met à l’honneur une vaste gamme de récits sur l’identité, la famille, la communauté et le quotidien. Composée de 31 films, l’imposante chaîne 2ELGBTQI+ comprend des classiques tels Quand l’amour est gai de Laurent Gagliardi, Franchir la ligne, un regard que pose Paul Émile d’Entremont sur les athlètes gais et lesbiennes, ou le court documentaire de Sheona McDonald Vers la lumière, qui nous présente une mère et son enfant cherchant à s’y retrouver dans les méandres de l’identité de genre.

Dès le 12 juin | Première en ligne

  • Au fil de l’eau de Fritz Mueller accompagne deux artisans de canots traditionnels du Yukon, l’artiste francophone Halin de Repentigny et le sculpteur alaskien de la Nation tlingit Wayne Price, absorbés dans la pratique de leur art.
  • À compter du 22 juin, on trouvera également sur onf.ca un mot du réalisateur Fritz Mueller à propos du film.

Le 15 juin | Les documentaires de Gilles Carle | Lire ONF

Le conservateur Marc St-Pierre se penchera sur le corpus documentaire de cet illustre cinéaste québécois disparu en 2009. De Dimanche d’Amérique (1961), sur l’immigration italienne au Québec, au long métrage Le diable d’Amérique (1991), sur la présence persistante du diable dans l’imaginaire populaire, Carle fut un brillant chroniqueur de l’expérience humaine.

Dès le 15 juin | Première en ligne

  • Réalisé par Tanya Tagaq et Chelsea McMullan (Mes Prairies, mes amours, sélectionné à Sundance), Chasseuse de son entremêle les images d’un concert à d’impressionnantes séquences filmées sur le terrain, au Nunavut. Les paysages, les récits et les chants s’harmonisent à la douleur, à la colère et au triomphe qu’exprime sous diverses formes l’interprète de chant guttural et figure d’avant-garde inuk Tanya Tagaq, l’une des interprètes les plus innovatrices de notre époque.

Le 20 juin | Journée mondiale des réfugiés

L’ONF soulignera la Journée mondiale des réfugiés en diffusant 23 œuvres documentaires ou d’animation percutantes sur le vécu de celles et ceux qui ont dû quitter leur pays en raison de la discrimination, de la persécution ou de la violence, puis s’adapter à un nouveau chez-soi. Au nombre des titres proposés, on trouvera des œuvres récemment primées, dont La parfaite histoire de Michelle Shephard, qui suit pendant une décennie la relation qu’entretiennent une journaliste canadienne et un jeune réfugié somalien, et Je pleure dans ma tête (Les traumas par les mots), un nouveau documentaire d’Hélène Magny sur l’intégration des enfants réfugiés ayant vécu des violences indicibles.

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