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ONF – Films gratuits, émerveillement garanti !

Publié le 15 mai, 2025
Publié le 15 mai, 2025

Films gratuits, émerveillement garanti !

Des petits bijoux de la collection de l’ONF

En famille ou entre amis, venez voir des petits bijoux récents de la collection de l’ONF sur grand écran à Montréal. Tous les jeudis, des projections publiques gratuites se tiendront à la salle Alanis-Obomsawin de l’ONF, au cœur du Quartier des spectacles. Réservez vos places ci-dessous – on vous attend !

Toutes les projections ont lieu à 19 h. Ouverture des portes à 18 h 30.

Accessible aux personnes à mobilité réduite.

9 janvier 2025 – 31 juillet 2025 | 19 h
Salle Alanis-Obomsawin, ONF
1500, rue Balmoral, Montréal, Québec, H3A 0H3

Jeudi 15 mai – Seguridad

Pour réserver vos places, cliquez ici

Tamara Segura, 2024
Durée: 76 minutes
Version espagnole sous-titrée en anglais

Tamara Segura, utilisée malgré elle par la propagande de la Révolution cubaine, revient sur son île natale pour affronter l’ombre laissée par son père alcoolique. Seguridad dévoile les secrets d’une famille et d’un pays marqués par l’Histoire.

Le documentaire sera précédé du court métrage Une chanson pour Cuba (Tamara Segura, 2014, 7 min)

Jeudi 22 mai – Incandescence

Pour réserver vos places, cliquez ici

Nova Ami & Velcrow Ripper, 2024
104 minutes
Version anglaise avec sous-titres français

Chaque été, les feux de forêt font rage avec une intensité croissante à travers le monde, obscurcissant le ciel et réduisant des communautés entières en cendres. Incandescence, un puissant documentaire des cinéastes primés Nova Ami et Velcrow Ripper (Metamorphosis), entremêle des images immersives et des témoignages profondément personnels d’Aînés et Aînées autochtones, de premiers intervenants et intervenantes et de personnes évacuées dans la vallée de l’Okanagan, en Colombie-Britannique. Alors que les changements climatiques s’intensifient et que les mesures de suppression montrent leurs limites, le film explore les pratiques traditionnelles autochtones de gestion du feu : des brûlages contrôlés qui régénèrent la terre et favorisent la résilience. S’inspirant des cycles naturels de destruction, de renouveau et de renaissance, Incandescence propose une vision transformatrice du feu, vu non pas comme un ennemi, mais comme une force ancienne, essentielle à la vie. Grâce à une cinématographie saisissante et à une narration intimiste, le film trace un chemin d’espoir à travers la fumée, entre mise en garde et voie d’avenir.

Le documentaire sera précédé du court métrage Autos Portraits (Claude Cloutier, 2015, 5 min)

Jeudi 29 mai – Fils

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Justin Simms, 2024
70 minutes
Version anglaise avec sous-titres français

Avec en toile de fond les cinq premières années de vie de son fils, passé de bébé gazouillant à véritable petite tornade, le cinéaste Justin Simms s’interroge sur la masculinité moderne du point de vue de la paternité, en posant une question de plus en plus pressante : comment apprendre à nos garçons à devenir de meilleurs hommes ?

Le documentaire sera précédé du court métrage Harvey (Janice Nadeau, 2023, 9 min)

Jeudi 5 juin – Pauline Julien, intime et politique

Pour réserver vos places, cliquez ici

Pascale Ferland, 2018
77 minutes
Version originale française, sous-titres anglais

Suivant un minutieux choix d’extraits d’entrevues, de spectacles et de photos, puisés à même un colossal et riche fonds d’archives, Pauline Julien, intime et politique nous entraîne dans le sillage de cette femme résolument libre et engagée, figure emblématique de la chanson et d’une époque charnière de l’histoire du Québec.

*Avertissement : sujet sensible (suicide)

Le documentaire sera précédé du court métrage Édith Butler – Fille du vent et d’Acadie (Monique LeBlanc, 2009, 6 min)

Jeudi 12 juin – Ninan Auassat : Nous, les enfants

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Kim O’Bomsawin, 2024
91 minutes
Version originale française, anglaise, innu-aimun et atikamekw, sous-titres français

Ninan Auassat : Nous, les enfants est un cri du cœur à une époque où la jeunesse autochtone revendique sa place et son avenir. Avec sa signature cinématographique intime et saisissante, Kim O’Bomsawin nous plonge dans l’univers vivant de jeunes Atikamekw, Eeyou-Cris et Innus, filmés sur plus de six ans. Leurs témoignages bruts et sincères nous font entrer dans leurs rêves, leurs questionnements et leurs espoirs, alors qu’ils franchissent les grandes étapes de l’enfance vers l’âge adulte. Sans la voix des adultes ni d’experts pour interpréter leur réalité, le film leur donne toute la place, révélant une génération portée par une authenticité bouleversante. Dans un geste cinématographique audacieux, le documentaire fait entendre une jeunesse qui refuse d’être ignorée et transforme son parcours en un appel à l’action.

Le documentaire sera précédé du court métrage Chaque enfant (Eugene Fedorenko, 1979, 6 min)

Jeudi 19 juin – Face-à-face

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Chris Auchter, 2024
94 minutes
Version originale anglaise, sous-titres français

En 1985, à Haida Gwaii, un groupe d’Autochtones se dressent contre l’occupation coloniale et exigent l’arrêt des coupes à blanc qui ravagent leur territoire. Quarante ans plus tard, à l’aide de plus d’une centaine d’heures d’archives inédites, le réalisateur haïda Christopher Auchter ressuscite cet épisode méconnu de la résistance autochtone, qui a jeté les bases des revendications territoriales contemporaines. Saisissant avec acuité les moments de tension comme de douceur,Face-à-face raconte comment la Nation Haïda a pris position pour l’avenir.

Le documentaire sera précédé du court métrage La plume et le fusil (Ossie Michelin, 2024, 23 minutes)

Jeudi 26 juin – En marche: l’amour et la résistance queers

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Noam Gonick, 2025
96 minutes
Version originale anglaise, sous-titres français

En marche : l’amour et la résistance queers retrace les moments décisifs qui ont mené à l’émergence du mouvement 2ELGBTQIA+ au Canada, et rend hommage aux militantes et militants dont les actes de résistance nous ont valu nos droits actuels. À l’aide d’images d’archives rarement vues et de témoignages, le film entraîne le public en première ligne du combat. Des descentes de police jusqu’aux premiers spectacles de drag queens, et des communautés qui s’organisent jusqu’à la Chambre des communes, l’histoire complexe de la diversité canadienne se dessine sous nos yeux. Le récit de ces jalons déterminants illustre la puissance de l’action collective, mais nous rappelle également que des droits acquis de haute lutte peuvent aisément nous être retirés. C’est dire qu’il s’agit là d’un documentaire essentiel pour l’ensemble des Canadiennes et Canadiens. Sans compromis, audacieux, exaspérant, porteur d’espoir, En marche : l’amour et la résistance queers raconte un chapitre capital de l’histoire queer.

La première Québécoise est présentée en collaboration avec Fierté Montréal et image+nation et sera suivie d’une session d’échange avec des intervenant.es du film.

Le documentaire sera précédé du court métrage J’aime les filles (Diane Obomsawin, 2016, 8 minutes)

Jeudi 3 juillet – Cohabiter

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Halima Elkhatabi, 2024
75 minutes
Version originale française, sous-titres anglais

Au fil de saynètes captivantes, de jeunes gens en quête d’une colocation recherchent la perle rare avec qui partager leur espace et leurs valeurs. Portrait complexe et attachant d’une génération habituée à sortir toutes les cartes de son identité, Cohabiter dessine une mosaïque de cultures et d’idées, où se croisent dans un mouvement constant les notions de communauté, d’individualisme et de droit au logement.

Le documentaire sera précédé du court métrage Chroniques du Centre-Sud (Richard Suicide, 2021, 4 minutes)

Jeudi 10 juillet – Une mère à part

Pour réserver vos places: à venir

Laurie Townshend, 2024
89 minutes
Version originale anglaise, sous-titres français

Comment élever un enfant quand on a soi-même grandi sans sa mère ? Connue pour la série de spoken word Def Poetry Jam et son solo acclamé MotherStruck!, la poète et militante LGBTQ+ jamaïco-américaine Staceyann Chin entreprend un périple bouleversant à la recherche de la femme qui a disparu de sa vie. De Brooklyn à Kingston en passant par Montréal et Cologne, elle affronte les blessures du passé, traque des vérités insaisissables et adopte, ultimement, la posture radicale du pardon. Avec sa fille à ses côtés, elle redéfinit la notion de chez-soi et le sens même de la maternité. Une mère à part est un puissant témoignage de résilience sur la réconciliation et le courage de briser le cycle de l’abandon.

Le documentaire sera précédé du court métrage Bêtes de famille (Alexandra Lemay, 2018, 6 min)

Jeudi 17 juillet – Un homme imaginé

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Brian M. Cassidy et Melanie Shatzky, 2024
61 minutes
Version originale anglaise, sous-titres français

À 67 ans, Lloyd offre à Brian Cassidy et Melanie Shatzky un aperçu de sa vie en marge de la société. Entre réalité et poésie, le film dévoile sa douceur et sa solitude existentielle marquée par un passé troublé.

Le documentaire sera précédé du court métrage Street Health Stories (Katerina Cizek, 2007, 9 min)

Jeudi 24 juillet – Les histoires qu’on raconte

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Sarah Polley, 2012
108 minutes
Version originale anglaise, sous-titres français

Dans ce long métrage documentaire, la scénariste et réalisatrice sélectionnée aux Oscars, Sarah Polley, découvre que la vérité est bien subjective. Jouant les détectives, Polley explore les secrets d’une famille de conteurs. Sur un ton mi-sérieux, elle interroge une série de personnages plus ou moins dignes de foi, obtenant des réponses étonnamment candides, mais combien contradictoires aux mêmes questions. Pendant que chacun relate sa version de la légende familiale, les souvenirs récents se muent en retours nostalgiques ou en questions qui demeurent sans réponse quant à la mère disparue. Film éminemment personnel, Les histoires qu’on raconte brosse un portrait tendre, drôle et émouvant de la grande famille humaine.

Le documentaire sera précédé du court métrage Les récits de Sarah (Ann Marie Fleming, 2013, 4 min)

Jeudi 31 juillet – KOROMOUSSO : Grande Soeur

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Habibata Ouarme & Jim Donovan, 2023
76 minutes
Version originale française, sous-titres anglais

Avec sincérité, humour et courage, un groupe de Canadiennes d’origine africaine brisent les tabous culturels sur la sexualité féminine et revendiquent le droit de se réapproprier leurs corps. Mêlant son parcours personnel aux récits intimes de plusieurs de ses amies aussi lumineuses qu’attachantes, la coréalisatrice explore le phénomène de l’excision et le chemin vers la guérison individuelle et collective, en Afrique comme au Canada.

Le documentaire sera précédé du court métrage Étreintes (Justine Vuylsteker, 2018, 5 min)

PROJECTIONS PASSÉES

Jeudi 8 mai – Avant qu’il ne soit trop tard…

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Tiffany Hsiung, 2016
Durée: 104 minutes
Version sous-titrée en français

Avant qu’il ne soit trop tard… suit la trajectoire personnelle de trois « femmes de réconfort » qui figuraient parmi les quelque 200 000 adolescentes et jeunes adultes que l’armée japonaise impériale a enlevées et forcées à l’esclavage sexuel durant la Deuxième Guerre mondiale. Plus de soixante-dix ans après leur emprisonnement dans ces prétendus « centres de délassement », les trois aïeules à la santé chancelante – grand-mère Gil en Corée du Sud, grand-mère Cao en Chine et grand-mère Adela aux Philippines – en sont au crépuscule de leur vie. Murées depuis des décennies dans le silence et la honte de leur passé, elles savent qu’il ne leur reste que peu de temps pour témoigner des faits réels et faire en sorte que cette horrible page d’histoire marque les mémoires. Qu’elles cherchent à obtenir des excuses officielles du gouvernement japonais, ou à rassembler le courage nécessaire pour finalement partager leur secret avec leurs proches, c’est leur détermination qui pousse ces femmes à saisir cette dernière occasion de mener les générations futures sur la voie de la réconciliation, de la guérison et de la justice.

Cette œuvre traite d’un sujet controversé. Pour public averti.

Le documentaire sera précédé du court métrage Le chapeau (Michèle Cournoyer, 1999, 6 minutes)

Jeudi 27 mars – Trous de cul, une théorie

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John Walker, 2019
Durée: 81 minutes
En version originale anglaise avec sous-titres français

Avec le déferlement de hargne dans les médias sociaux, la montée de l’autoritarisme et le narcissisme endémique qui menacent de faire chavirer la civilisation telle qu’on la connaît, Trous de cul, une théorie, un documentaire divertissant et éminemment pertinent du réputé réalisateur John Walker, arrive à point nommé.

Inspiré du livre éponyme de Aaron James, qui figure au palmarès des succès de librairie du New York Times, Trous de cul, une théorie enquête sur le terreau de la « culture du trou du cul » et repère des signes de civilité dans un univers par ailleurs grossier et méchant.

S’aventurant dans des fiefs masculins, Walker visite les clubs d’étudiants de l’Ivy League, la présomptueuse principauté de la Silicon Valley et les marchés baissiers de la finance internationale. Pourquoi certains milieux sont-ils si propices à l’épanouissement des trous du cul ? Qu’est-ce qui explique l’attrait pervers que ces derniers exercent ? Et, surtout, comment se fait-il que nous continuions à les élire ?

Le film s’accompagne d’un commentaire vivant livré par des personnalités comme l’acteur John Cleese, l’ancienne policière canadienne Sherry Lee Benson-Podolchuk et le militant LGBTQ italien Vladimir Luxuria, célèbre pour avoir croisé le fer avec Silvio Berlusconi, l’archétype du démagogue-peloteur du 21e siècle.

En présence du réalisateur – un Q&A en anglais seulement aura lieu après la projection.

Jeudi 20 mars – Zéro tolérance

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Michka Saäl, 2004
Durée: 75 minutes
En version originale française avec sous-titres anglais

Ce long métrage documentaire s’attaque au phénomène du profilage racial. À travers divers témoignages, la cinéaste d’origine tunisienne se penche sur les relations tendues entre policiers et groupes minoritaires à Montréal.

Lorsqu’une politique de tolérance zéro à l’égard de la criminalité masque une intolérance à l’égard des jeunes gens de couleur, l’équilibre délicat entre l’ordre et la liberté individuelle est rompu. Mélange de cinéma vérité et de témoignages, ce film percutant élargira votre esprit et changera votre façon de penser.

Une table ronde, organisée par la Semaine d’actions contre le racisme et pour l’égalité des chances (SACR), suivra la projection.

Jeudi 13 mars – Posthumains

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Dominique Leclerc, 2025
Durée: 88 minutes
En version originale française

Après des années à dépendre d’outils médicaux pour sa survie, la réalisatrice Dominique Leclerc se tourne vers les technologies émergentes en quête de solutions alternatives.

Au contact de cyborgs, de biohackers et de transhumanistes qui cherchent à déjouer la maladie, le vieillissement, et même la mort, grâce aux nouvelles technologies, elle oscille entre espoir et appréhension.

Et si notre « augmentation » corporelle et cognitive était pilotée par les géants du numérique ? Posthumains aborde des enjeux de société éthiques et politiques urgents.

L’atmosphère artistique et avant-gardiste qui s’en dégage est magnifiée par la trame sonore envoûtante composée par Frannie Holder.

Cette œuvre s’inscrit dans la démarche multidisciplinaire de l’autrice, qui a porté ces thèmes avec nuance et sensibilité au théâtre, notamment dans les pièces à succès Post Humains et i/O.

Jeudi 6 mars – 50e anniversaire de la fondation du Studio D

*Événement spécial débutant à 18 h 30, en anglais seulement. Ouverture des portes à 18 h.

Si cette planète vous tient à coeur (If you Love This Planet), Terre Nash, 1982
Durée : 25 minutes

Le 7ème film de l’ONF gagnant d’un Oscar®
Ce court métrage documentaire est un compte-rendu filmé d’une conférence donnée en 1982 par la Dr Helen Caldicott, critique en matière de questions nucléaires et présidente de Physicians for Social Responsability aux États-Unis. Ce film donne un sérieux avertissement sur la menace des armes nucléaires et il est plus actuel que jamais alors que se multiplient les armes de destruction massive et les cellules terroristes.

Just-A-Minute (Part 2), Terre Nash, Margaret Pettigrew, Moira Simpson, Mary Aitkin, 1976
Durée : 6 minutes

Just-A-Minute était un programme de formation organisé par le Studio D de l’Office national du film en collaboration avec le Programme des femmes du Secrétariat d’État. Ce programme a donné aux femmes canadiennes l’occasion de s’exprimer par le biais d’un clip d’une minute. Par le biais de l’humour, de la caricature ou de l’animation, les clips mettent en lumière certains des problèmes ou attitudes rencontrés par les femmes à la maison et au travail. Divertissants à regarder, les films ne masquent pas la pertinence de leur contenu.

Les deux films font partie d’un bref exposé intitulé « The Legacy of Studio D for Feminist Media Arts Activism in Canada » que présenteront la professeure Rebecca Sullivan et le professeur John Brosz, de l’Université de Calgary.

Jeudi 27 février – Courts métrages oscarisés de l’ONF

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Voisins, Norman Mclaren, 1952
Durée: 8 minutes
Sans paroles

L’histoire de deux voisins vivant dans l’amitié et le respect jusqu’à ce qu’une fleur pousse à la ligne mitoyenne de leurs propriétés. S’ensuit une querelle qui mènera les deux voisins au tombeau.

Chaque enfant, Eugene Fedorenko, 1979
Durée : 6 minutes
Sans paroles

Ce court métrage d’animation d’Eugene Fedorenko raconte l’histoire d’un enfant rejeté et recueilli par deux clochards. Ce film a été réalisé pour commémorer la déclaration de l’UNICEF sur les droits de l’Enfant. Il illustre le principe suivant : «L’enfant a droit, dès sa naissance, à un nom et à une nationalité. » Un court métrage sans parole avec la participation des Mimes électriques au bruitage.

Flamenco à 5 h 15, Cynthia Scott, 1984
Durée : 29 minutes
Version doublée en français

Ce film nous fait assister à une leçon de flamenco donnée par Susana et Antonio Robledo, professeurs venus d’Espagne. Entrecoupé d’anecdotes sur les origines du flamenco et sur la vie et la carrière de Susana et Antonio Robledo, Flamenco à 5 h 15, nous permet non seulement d’apprécier la maîtrise des danseurs de l’École nationale de ballet, mais nous offre surtout l’occasion de voir à l’oeuvre le couple Robledo, pour qui le flamenco est devenu un art de vivre.

L’anniversaire de Bob, Alison Snowden et David Fine, 1984
Durée : 12 minutes
Version doublée en français

Court métrage d’animation sur les remises en question existentielles d’un homme au bord de la crise de la quarantaine. Bob est dentiste. Le jour de ses 40 ans, tout lui paraît soudain moins rose : ses patients l’importunent, ses amis l’ennuient, son futur l’inquiète. Quel sens donner à sa vie? Durant ce temps, sa femme lui prépare une fête-surprise. Mais qui de Bob, de Martine ou des invités sera le plus surpris? Une cascade de rires qui guérit de tous les maux de l’âme!

Ryan, Chris Landreth, 2004
Durée : 14 minutes
Version originale anglaise sous-titrée en français

Ce film s’inspire de la vie de Ryan Larkin, un animateur canadien qui, il y a trente ans, a réalisé à l’Office national du film certaines des œuvres d’animation les plus marquantes de son époque. Ryan fait entendre la voix de ce dernier et celles de gens qui l’ont connu par l’entremise d’étranges personnages en 3D, tordus, brisés et désarticulés… des personnages dont les allures bizarres, humoristiques ou simplement troublantes reflètent l’univers psycho-réaliste de Chris Landreth.

Le poète danois, Torill Kove, 2006
Durée: 15 minutes
Version doublée en français

Peut-on retracer la chaîne d’événements qui a mené à notre naissance? Notre existence n’est-elle qu’une coïncidence? Les détails ont-ils de l’importance? La narratrice réfléchit à ces questions en suivant Kasper, un poète en panne d’inspiration en vacances en Norvège pour rencontrer Sigrid Undset, une célèbre écrivaine. Dans sa quête d’inspiration, Kasper découvre que le mauvais temps, un chien enragé, des planches de grange glissantes, un facteur négligent, des chèvres affamées et d’autres éléments apparemment indépendants pourraient après tout exercer une grande influence sur le fil de la vie.

Jeudi 6 février – Vivre et laisser vivre: la voix de Jackie Shane

Michael Mabbott et Lucah Rosenberg-Lee, 2024
Durée : 99 minutes
En version originale anglaise avec sous-titres français.

À une époque où l’on réduisait au silence les artistes queers de couleur, la chanteuse de soul trans Jackie Shane sut trouver sa voix et faire résonner son talent brut et authentique. Après des décennies d’oubli, cette icône méconnue retrouve tout son éclat dans ce remarquable portrait qui la classe au panthéon des plus grandes interprètes de soul du 20e siècle.

Le documentaire sera précédé du court métrage Oscar (Marie-Josée St-Pierre, 2016, 12 minutes)

Avant les projections, à 18h, se tiendra une table-ronde intitulée « Lutter par les arts : démarches d’artistes noir.es et queer ». Organisée par l’Espace de la diversité, cette causerie en français portera sur les parcours et luttes des artistes noir.es et queer d’hier et d’aujourd’hui.

Jeudi 30 janvier – Les Rose

Félix Rose, 2020
Durée : 127 minutes
En version originale française avec sous-titres anglais.

En octobre 1970, des membres du Front de libération du Québec enlèvent le ministre Pierre Laporte, déclenchant une crise sans précédent au Québec. Cinquante ans plus tard, Félix Rose tente de comprendre ce qui a pu mener son père et son oncle à commettre de tels actes.

Le documentaire sera précédé du court métrage Hommage à Michel Brault (Alexandre Chartrand, 2014, 10 minutes)

Jeudi 23 janvier – Dans l’ombre du Star Wars Kid

Mathieu Fournier, 2022
Durée : 79 minutes
En version originale française avec sous-titres anglais.

Dans ce documentaire portant sur le premier phénomène viral de l’ère numérique, Ghyslain Raza, le « Star Wars Kid », sort du silence pour la première fois afin de réfléchir à son histoire.
Ce faisant, il explore aussi la nôtre : celle d’internautes qui doivent, eux aussi, apprivoiser leur ombre numérique.

Le documentaire sera précédé du court métrage Initiation à la technologie (Hart Snider, 2018, 8 minutes)

Jeudi 16 janvier – Théâtre de la vie

Peter Svatek, 2016
Durée : 93 minutes
En version originale anglaise avec sous-titres français.

À l’occasion de l’Exposition universelle de Milan 2015, le célèbre chef Massimo Bottura a proposé à 60 de ses confrères de réputation internationale de se joindre à lui pour transformer des aliments détournés des poubelles en délicieux repas nutritifs pour les habitants les plus affamés de l’Italie : réfugiés, anciens toxicomanes, ex-travailleuses du sexe et une foule d’autres personnes n’ayant nulle part d’autre où aller. Festin visuel en soi, Théâtre de la vie donne un visage humain à un puissant message de justice sociale tout en sensibilisant aux énormes conséquences environnementales du gaspillage alimentaire.

Le documentaire sera précédé du court métrage Soupe du jour (Lynn Smith, 2013, 3 minutes)

Jeudi 9 janvier – Je pleure dans ma tête

Hélène Magny, 2022
Durée : 75 minutes
En version originale française avec sous-titres anglais.

Ce documentaire percutant explore les séquelles psychologiques de la guerre et souligne l’importance de les comprendre pour réussir l’intégration scolaire des enfants réfugiés au Québec.

Comment réussir l’intégration scolaire des enfants réfugiés au Québec, en tenant compte des violences indicibles qu’ils ont vécues ? En suivant une psychologue spécialisée dans les traumatismes de guerre, Je pleure dans ma tête rend hommage à l’admirable résilience et aux stratégies de survie de ces « petits adultes » que les bombes et les camps n’ont pas totalement brisés, à une époque où il est crucial de sensibiliser les sociétés occidentales aux enjeux liés à la migration et aux droits des enfants.

Le documentaire sera précédé du court métrage Boat People (Kjell Boersma et Thao Lam, 2023, 9 minutes)

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