ONF – Rotterdam 2024 : UN HOMME IMAGINÉ (A MAN IMAGINED), des réalisateurs montréalais Brian M. Cassidy et Melanie Shatzky en sélection
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Catégorie(s) : Actualités — Cinéma — documentaire — Festival
Une première mondiale innovante de l’ONF au Festival international du film de Rotterdam 2024
La déconcertante « fable documentaire » des réalisateurs montréalais Brian M. Cassidy et Melanie Shatzky, Un homme imaginé, révèle la réalité crue d’un marginal.
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Présentée en première mondiale au Festival international du film de Rotterdam, l’audacieuse nouvelle production de l’Office national du film du Canada (ONF) Un homme imaginé (A Man Imagined) capte le quotidien amer d’un homme habituellement ignoré et souvent craint, dans une « fable documentaire » réalisée par le tandem anticonformiste que forment Brian M. Cassidy et Melanie Shatzky.
Un homme imaginé sera présenté dans le cadre du programme des courts et moyens métrages du festival, lequel se tiendra du vendredi 26 au lundi 29 janvier, à Rotterdam. La première se déroulera en présence des cinéastes.
Un homme imaginé est produit par Rohan Fernando, qui en a également assuré la production exécutive avec Annette Clarke.
À propos du film
Un homme imaginé (A Man Imagined), Brian M. Cassidy et Melanie Shatzky (62 min)
Repoussant les limites du cinéma de non-fiction, Un homme imaginé brosse un portrait intime et hallucinatoire d’un homme atteint de schizophrénie qui subsiste au milieu des détritus et de la décrépitude urbaine. Réalisée en étroite collaboration avec Lloyd, 67 ans, cette fable documentaire immersive suit le parcours en dents de scie d’un homme qui survit dans la rue depuis des décennies, résistant à des hivers rigoureux et des étés torrides, alors qu’il vend des rebuts aux automobilistes, dort dans des décharges et s’abandonne à des rêveries quasi psychédéliques.
Lorsque Lloyd révèle un détail surprenant de son passé, les cinéastes tentent de l’aider à reconstituer une histoire qui s’étale en fragments — le casse-tête abstrait d’une enfance douloureuse qui semble contenir un mystère indicible en son cœur.
Grâce à une caméra subjective et lyrique et à une conception sonore expressionniste, le dernier film des cinéastes Brian M. Cassidy et Melanie Shatzky trouve une puissance poétique et une transcendance dans l’esprit tourmenté de son protagoniste, livrant une méditation poignante sur la vie en marge de la société.
À propos des cinéastes
Les artistes Brian M. Cassidy et Melanie Shatzky travaillent en collaboration à des œuvres qui se situent au croisement du documentaire et du cinéma narratif. Leurs films ont été présentés aux festivals du film de Sundance, de Berlin, de Toronto, de Locarno et de Rotterdam, au Museum of Modern Art, à la National Gallery of Art, au Musée de la civilisation, à l’Institute of Contemporary Arts de Londres, au Museum of the Moving Image, au Musée d’art moderne de Rio de Janeiro et au Lincoln Center.
Leurs créations leur ont valu de nombreux prix. En 2012, ils ont été en nomination pour le prix Gotham de la percée en réalisation. Leur premier long métrage, Francine, avec Melissa Leo, lauréate d’un Oscar, a été décrit comme « brut, intime et réalisé avec une acuité pénétrante » par The Hollywood Reporter et a été un choix de la critique du New York Times. Leur documentaire The Patron Saints a été qualifié de « l’un des documentaires canadiens les plus puissants de ces dernières années » par POV Magazine.
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