Ouverture de la 37e édition | Au temps où les Arabes dansaient de Jawad Rhalib

« Au temps où les arabes dansaient» de Jawad Rhalib fera l’ouverture de la 37e édition du Festival International du Film sur l’Art le 19 mars 2019 à 19 h 30, au Monument-National.

Également présenté en avant-première au Musée national des beaux-arts du Québec, le 18 mars à 19 h.

Le Festival International du Film sur l’Art (FIFA) annoncent que le film Au temps où les Arabes dansaient (When Arabs Danced), du réalisateur Jawad Rhalib, ouvrira en grand sa 37e édition, qui se déroulera du 20 au 31 mars prochain à Montréal et du 19 au 24 mars à Québec.

Récompensé du prix du meilleur documentaire « Grand Angle » et du Prix du public au festival Visions du Réel à Nyon en Suisse, et du Prix du film sur l’art à la dernière édition du Brussels Art Film Festival, cette percutante production belge sera présentée à Montréal, le mardi 19 mars à 19 h 30 au Monument-National et fera l’objet d’une avant-première la veille, soit le 18 mars à Québec, au Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ), à 19 h.

Les cérémonies de préouverture et d’ouverture auront lieu en présence du réalisateur.

« Je n’ai pas hésité un seul instant à répondre favorablement à l’invitation du FIFA. », a déclaré Jawad Rhalib. « Être choisi pour la préouverture et l’ouverture de la 37e édition à Québec et à Montréal est un honneur pour moi et pour toute l’équipe. Il s’agit d’une grande chance pour notre film et pour les artistes que les mouvements intégristes de tous bords veulent faire taire. Prendre part au plus grand festival au monde de films sur l’art est une occasion pour partager notre message d’espoir et de tolérance. Que L’ART rayonne dans le monde! Que L’ART triomphe sur l’obscurantisme! », insiste-t-il.

En prenant pour exemple la polémique que l’adaptation sur scène du roman controversé Soumission de Michel Houellebecq a pu susciter un peu partout dans le monde, Au temps où les Arabes dansaient pose un regard éclairé sur le combat que doivent mener les artistes tous sexes confondus dans des sociétés aux prises avec le fondamentalisme religieux. À travers une incursion dans la culture arabo-musulmane, qui a toujours été riche en littérature, cinéma, danse et musique, notamment entre les années 1950 et 1970 et en Égypte, sous la présidence de Nasser, le film est une profonde réflexion sur l’avenir complexe des sociétés occidentales multiculturelles, connaissant désormais les affres du rigorisme religieux et de la résurgence de tabous.

En brossant le portrait d’artistes désireux de défier le conservatisme des théocraties et de l’influence salafiste dans plusieurs sociétés musulmanes, le réalisateur Jawad Rhalib dénonce, avec un humour subtil, la montée de l’intégrisme, ici et ailleurs, qui essaie de censurer la voix de la raison et de créateurs non résignés. En s’appuyant sur ses propres souvenirs d’enfance et des films d’archives retraçant les prodigieuses années de la danse orientale et des témoignages de figures artistiques actuelles, le réalisateur offre un vibrant plaidoyer pour la liberté.

Biographie du réalisateur

Auteur et cinéaste belgo-marocain, Jawad Rhalib oriente son travail sur les questions liées au réalisme social. Il écrit et réalise des courts, moyens et longs métrages de fiction et des longs métrages documentaires. Parmi ses films, on peut citer El Ejido, la loi du profit, Les Damnés de la Mer et Le Chant des tortues (longs métrages documentaires), 7, rue de la Folie et INSOUMISE (longs métrages de fiction).

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