« Police en service » sur les ondes de Télé-Québec, épisode du jeudi le 14 janvier 2021
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Police en service ce jeudi 14 janvier 2021 à 20 h sur les ondes de Télé-Québec
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Contenu de l’épisode
Johanie Ouellet a toujours travaillé en patrouille. Depuis quelques mois, afin de progresser dans sa carrière, elle est passée sergente affectée à la patrouille, un poste qui lui permet d’avoir plus de responsabilités tout en restant sur le terrain. Responsable de l’équipe de patrouilleurs, elle veille à ce que les interventions se déroulent bien.
Ce jour-là, les équipes sont emmenées à répondre à différents appels, dont la disparition d’une dame souffrant de la maladie d’Alzheimer. Le temps presse et plusieurs équipes sont mises à contribution pour la retrouver. « Plus vite on se déploie, plus vite elle va être retrouvée », espère Johanie Ouellet. La lieutenante Julie Marcotte est responsable du volet santé mentale, une initiative du SPVQ visant à former et à conseiller les patrouilleurs qui interviennent dans des situations psychosociales. « Trois quarts de nos interventions ont un lien avec la santé mentale », estime la lieutenante.
En plus de répondre aux patrouilleurs afin de les guider dans leur approche et dans les aspects légaux de leurs interventions, elle réunit chaque semaine une équipe qui rassemble des travailleurs et intervenants d’un organisme en milieu communautaire. Ils discutent ensemble des dossiers d’itinérance, de santé mentale et de toxicomanie, afin de concerter leurs actions.
Comme policiers affectés à la patrouille et diffuseurs en santé mentale, Pierre-Olivier Grenier et son partenaire, Raphaël Paquet, répondent entre autres aux appels concernant les ordonnances psychiatriques. « On est les hommes à tout faire du réseau social. Quand on ne sait plus qui gère ça, on envoie ça à la police », explique l’agent Grenier. Retrouver un homme qui a manqué un rendez-vous pour une injection en psychiatrie, calmer un couple en crise, inspecter le campement présumé d’un itinérant, la gamme de leurs interventions est vaste. « La détresse humaine, ça fait partie de notre travail. C’est un travail qui peut avoir un impact majeur dans la vie des gens, qui peut les aider. On est vraiment en relation d’aide et non juste en répression », ajoute-t-il.
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