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Prix Écrans canadiens 2018, les productions du Québec font bonne figure

Publié le 16 janvier, 2018
Publié le 16 janvier, 2018

Prix Écrans canadiens 2018 (Canadian Screen Awards), les productions du Québec font bonne figure

Onze des quinze productions les plus nommées en cinéma sont québécoises, cinq séries télévisées dramatiques produites au Québec reçoivent au moins une mise en nominations, trois des cinq productions en expérience immersive sont d’ici 

L’Académie canadienne du cinéma et de la télévision a dévoilé ce matin les finalistes aux prix Écrans canadiens 2018 au Centre Phi.

 Mario Cecchini, le président de l’Académie au Québec, a procédé à la lecture des artistes et artisans se retrouvant en nomination au concours en compagnie d’Emmanuelle Héroux, vice-présidente Cinéma de l’organisation, et de Patrice Lachance, directrice générale de l’Académie. « Les prix Écrans canadiens sont un véhicule incomparable pour faire valoir le savoir-faire qui nous distingue et le dynamisme qui caractérise la production d’ici », a affirmé Mario Cecchini. « Par nos remises de prix, nous sommes fiers de faire la promotion de l’expertise et de la créativité des artistes et artisans, de reconnaître le talent des professionnels de l’écran, et de faire rayonner notre production partout. »
 

Le Québec rayonne aux prix Écrans canadiens 2018

 Cette année, 189 professionnels du Québec sont nommés au moins une fois, soit 80dans les catégories en Télévision et en Médias numériques, et 109 dans les catégories en Cinéma. On retrouve ainsi minimalement un finaliste du Québec dans 29 productions en Télévision et en Médias numériques anglophones. En tout, 25 films dont au moins un artiste ou artisan québécois se retrouve en nomination sont en lice, dont 12 longs métrages de fiction et quatre longs métrages documentaires.
 
On compte 565 productions inscrites en Télévision et en Médias numériques pour l’édition 2018, et 133 films soumis en Cinéma. Rappelons que 132 catégories sont ouvertes au concours : 97 permettront de récompenser les artistes et artisans de la Télévision, 24 ceux du Cinéma, et 11 ceux des Médias numériques. Pour découvrir tous les finalistes, rendez-vous au academie.ca/prixecranscanadiens.
 

Catégories en Cinéma

 Quatre longs métrages québécois sont en nomination pour le meilleur film, soit Ava(Kiarash Anvari, Sadaf Foroughi), C’est le cœur qui meurt en dernier (Richard Lalonde), La petite fille qui aimait trop les allumettes (Marcel Giroux), et Les Affamés (Stéphanie Morissette). Ceux-ci concourront aux côtés de The Breadwinner, Maudie et Never Steady, Never Still.
 
Hochelaga, Terre des Âmes se retrouve au sommet du palmarès des nominations avec ses huit mentions. Le long métrage pourrait repartir avec la statuette de la direction artistique (François Séguin), des images (Nicolas Bolduc), des costumes (Mario Davignon), des maquillages (Kathryn Casault), de la musique originale (Terry Riley, Gyan Riley), du son d’ensemble (Claude La Haye, Bernard Gariépy Strobl), du montage sonore (Claude Beaugrand), et des effets visuels (Alain Lachance, Yann Jouannic, Hugo Léveillé, Nadège Bozetti, Antonin Messier-Turcotte, Thibault Deloof, Francis Bernard). Ava obtient autant de nominations, pour sa part en meilleur film, en direction artistique (Siamak Karinejad), en images (Sina Kermanizadeh), en réalisation et scénario (Sadaf Foroughi), en montage (Kiarash Anvari), et en interprétation féminine dans un premier rôle et dans un rôle de soutien (Mahour Jabbari, Bahar Nouhian). Le film Never Steady, Never Still obtient aussi huit nominations.
 
Deux longs métrages reçoivent sept mises en nominations. En plus de concourir dans la catégorie du meilleur film, La petite fille qui aimait trop les allumettes se retrouve en direction artistique (Marjorie Rhéaume), en images (Nicolas Canniccioni), en effets visuels (Marc Hall, Jonathan Cyr, Emmanuel Bazin, Clément Natiez, Emmanuelle Gill), en adaptation (Simon Lavoie) et en interprétation masculine et féminine dans un premier rôle (Antoine L’Écuyer, Marine Johnson). Le film Maudie est cité dans autant de catégories.
 
Avec six nominations, C’est le cœur qui meurt en dernier se retrouve dans les catégories de réalisation (Alexis Durand-Brault), de montage (Louis-Philippe Rathé), d’adaptation et d’interprétation masculine dans un premier rôle (Gabriel Sabourin), et d’interprétation féminine dans un premier rôle (Denise Filiatrault), en plus d’être en compétition pour le meilleur film. Les rois mongols obtient autant de nominations, pour sa part dans les catégories de direction artistique (Guillaume Couture), de costumes (Brigitte Desroches), de musique originale (Viviane Audet, Robin-Joël Cool, Alexis Martin), de son d’ensemble (Pierre Bertrand, Stéphane Bergeron, Shaun-Nicholas Gallagher, Maxime Potvin), d’adaptation (Nicole Bélanger) et d’interprétation féminine dans un rôle de soutien (Clare Coulter). All You Can Eat Buddha se retrouve quant à lui dans les catégories de costumes (Gabrielle Tougas-Fréchette), de réalisation (Ian Lagarde), de maquillages (Bruno Gatien), de son d’ensemble et de montage sonore (Sylvain Bellemare), et d’interprétation masculine dans un rôle de soutien (Sylvio Arriola). Le long métrage The Breadwinner est aussi nommé six fois.
 
Les films québécois Les Affamés et Boost se retrouvent cinq fois en nomination, respectivement en meilleur film, réalisation (Robin Aubert), maquillages (Érik Gosselin, Marie-France Guy), musique originale (Pierre-Philippe Côté) et interprétation féminine dans un rôle de soutien (Brigitte Poupart), et chanson originale (Joey Sherrett, Chris Gordon, Nathaniel Huskinson), son d’ensemble (Philippe Attié), interprétation masculine dans un premier rôle (Nabil Rajo) et interprétation masculine et féminine dans un rôle de soutien (Jahmil French, Oluniké Adeliyi). Nous sommes les autres retient l’attention dans quatre catégories, soit en images (Mathieu Laverdière), en costumes (Julie Bécotte), en effets visuels (Jonathan Piché Delorme, Fabienne Mouillac, Alain Lachance, Caroline Guagliardo, Alexandre Tremblay, Thibault Deloof, Benoit Gagnon), et en interprétation masculine dans un premier rôle (Émile Proulx-Cloutier).
 

Catégories en Télévision et Médias numériques

 La série Anne (Northwood Entertainment) obtient 13 nominations aux prix Écrans canadiens, suivie de Cardinal (JCardinal Productions Inc.) et Kim’s Convenience(Thunderbird Entertainment) qui sont toutes deux nommées 12 fois au concours. Avec 11 nominations suivent Alias Grace (Halfire Entertainment) et Schitt’s Creek (Not A Real Company Productions, Inc.). Letterkenny (New Metric Media Inc.) et Mary Kills People(Cameron Pictures) reçoivent neuf nominations chacune, alors que CBC News: The National (CBC News), Cloudy with a Chance of Meatballs (DHX Media), W5 (CTV News W5), et CBC News: the fifth estate (CBC News) sont huit fois nommées. The Amazing Race Canada (Insight Production Company Ltd.) apparaît dans sept catégories, et la version anglophone de la série 19-2 (Sphère Média Plus) arrive ex æquo avec Baroness von Sketch Schow (Frantic Films), Orphan Black (Boat Rocker Media) et Top Chef Canada (Insight Production Company Ltd.) avec six nominations.
 
Plusieurs artistes du Québec se démarquent en Télévision. Parmi les finalistes, on retrouve entre autres Caroline Dhavernas pour son rôle dans Mary Kills People, Suzanne Clément pour Versailles, Maxim Roy pour Bad Blood, Karine Vanasse et Podz pour Cardinal, Tracey Deer pour Mohawk GirlsBenz Antoine pour 19-2, Jacob Tierney pour Letterkenny, et Hamza Haq pour This Life. The Disappearance (Productions Casablanca Inc.) se retrouve dans la catégorie Best Limited Series or Program, pour laquelle Geneviève Simard et Normand Daneau sont nommés pour leurs textes. La production The Kennedys: After Camelot (Muse Entertainment) se retrouve dans trois catégories. Du côté de 19-2 (Sphere Media Plus), finaliste en Best Drama Series, le travail des artistes Annie Ilkow, Edwina Voda, Erik Gosselin et Ronald Plante est salué par une nomination. 
 
En Médias numériques, la catégorie d’expérience immersive permet à plusieurs professionnels du Québec d’obtenir une mise en nomination. Félix Lajeunesse, François Blouin Jean-Pascal Beaudoin et Paul Raphaël se distinguent pour Through the Masks of Luzia. On retrouve dans cette même catégorie Miyubi et les producteurs de Felix & Paul Studios, et Theodore Ushev et Marc Bertrand pour la production Blind Vayhsa – VR.
 

Le cinéma, la télévision et les médias numériques célébrés du 5 au 11 mars 2018

La Semaine du Canada à l’écran permettra un rassemblement sans pareil de l’industrie télévisuelle, cinématographique et numérique. Quatre remises de prix célébreront l’excellence. Le premier, le Gala honorant l’excellence des productions autres qu’en fiction, se tiendra le 6 mars. Il sera suivi le 7 mars du Gala honorant l’excellence des productions en fiction. Le Gala honorant l’excellence des productions numériques et immersives, de retour pour une deuxième année, sera présenté le 8 mars. Le gala des prix Écrans canadiens 2018 sera diffusé en direct à CBC le dimanche 11 mars dès 20 h depuis le Sony Centre for the Performing Arts à Toronto. D’autres activités et rencontres professionnelles s’ajouteront également aux célébrations de la Semaine du Canada à l’écran. Les finalistes du Québec seront également conviés à leur remise de certificats le 20 février prochain à l’occasion d’un cocktail tenu en leur honneur.
 
Pour tout savoir de l’édition 2018 des prix Écrans canadiens, rendez-vous au academie.ca/prixecranscanadiens.
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