RAPPEL – Bernard Émond tourne « Une femme respectable »
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Catégorie(s) : Actualités — Cinéma — en production
« Une femme respectable » de Bernard Émond en tournage
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L’ACPAV est heureuse d’annoncer la production du prochain film de Bernard Émond. Le tournage a débuté le 22 février 2022 à Trois-Rivières (3 jours) et se poursuit à Montréal jusqu’au 2 avril. Il y aura par la suite une journée de tournage en juin à Montréal. Scénarisé d’après une nouvelle de Luigi Pirandello (Pena di vivere cosi – Toute la vie, le cœur en peine) et réalisé par Bernard Émond, le film met en vedette Hélène Florent et Martin Dubreuil dans les rôles principaux aux côtés de Paul Savoie, Brigitte Lafleur et Normand Canac-Marquis.
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Synopsis
Trois-Rivières, années trente. Une femme séparée de son mari depuis onze ans le reprend chez elle à la mort de sa concubine. Il amène avec lui les trois fillettes qu’il a eues de sa deuxième union.[/box]
« Le récit de Pirandello est extraordinaire, en ce qu’il nous fait pénétrer loin dans le monde intérieur de ses personnages, dans un dévoilement troublant de leur intimité et de leurs contradictions. Rien n’est simple, nous dit Pirandello : un sentiment peut en cacher un autre et nous nous leurrons souvent sur la vraie nature de nos désirs. Il n’y a peut-être pas de vérité nous dit-il, mais il y a une réalité : c’est la « douleur de vivre ainsi » qui est, autant que la recherche du bonheur, la toile de fond de nos existences. » Bernard Émond.
Bernard Émond est né à Montréal en 1951. Après des études en anthropologie et un mémoire de maîtrise sur le cinéma ethnographique, il travaille pendant les années ‘80 dans le Grand Nord canadien comme formateur à la télévision inuite. Son travail documentaire des années ’90 comprend cinq films, dont Ceux qui ont le pas léger meurent sans laisser de traces (1992), prix du meilleur documentaire de l’Association québécoise des critiques de cinéma (AQCC). Il vient à la fiction avec La femme qui boit (2001) puis 20 h 17 rue Darling (2003), tous deux sélectionnés à la Semaine internationale de la critique du festival de Cannes. Puis il entreprend une trilogie sur les vertus théologales. Ce seront La neuvaine (2005), Contre toute espérance (2007) et La donation (2009). Ces films sont primés dans plusieurs festivals internationaux et leurs acteurs reçoivent de nombreuses récompenses, au pays et à l’étranger. La neuvaine et La donation ont été désignés meilleurs longs métrages québécois pour 2005 et 2007 par L’AQCC, qui a aussi nommé La neuvaine meilleur film québécois de la décennie 2000. En 2012, il réalise Tout ce que tu possèdes, en 2014, Le journal d’un vieil homme sélectionné à la Semaine de la critique (première édition de 2015) du festival de Berlin et, en 2018, Pour vivre ici où il retrouve Élise Guilbault dans le rôle principal. Bernard Émond est aussi l’auteur du scénario de Ce qu’il faut pour vivre (Benoît Pilon, 2008).
Une femme respectable est produit par Bernadette Payeur. La direction de la photo est assurée par Nicolas Cannicionni et la direction artistique par Caroline Alder. La conception des costumes est de Sophie Lefebvre et Annie Jean fera le montage. Maison 4 : 3 distribuera le film au Canada. Produit par Bernadette Payeur avec la participation financière de Téléfilm et de la SODEC, les programmes de crédit d’impôt fédéral et provincial, le fonds Harold Greenberg et la collaboration de Radio-Canada et Super Écran et le soutien de difuze.
À propos de l’ACPAV
Depuis sa fondation en 1971, l’ACPAV (Association coopérative de productions audio-visuelles) se consacre au développement et à la production de films d’auteur et manifeste un intérêt particulier pour les œuvres qui suscitent une réflexion. Si l’ACPAV a su conserver contre vents et marées le goût du cinéma nouveau et différent, elle le doit à l’acharnement des auteur.e.s-réalisatreurs.trices, mais aussi, en grande partie à celui des producteurs et de la productrice maison, Marc Daigle, Bernadette Payeur, René Gueissaz, plus récemment Robert Lacerte et François Bonneau fidèles aux valeurs qui l’ont toujours guidée. Ils en profitent pour remercier les cinéastes trop nombreux pour être tous nommés ici, qui ont fait de l’ACPAV ce qu’elle est aujourd’hui. Cette année de célébrations leur est dédiée. Actuellement les projets d’une douzaine de scénaristes et réalisateurs.trices de toutes générations sont en chantier pour la prochaine « décennie acpavienne ».
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