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RIDM 2024 : Des films et événements à ne pas manquer lors de cette 2e semaine

Publié le 26 novembre, 2024
Publié le 26 novembre, 2024

RIDM 2024 : la grande fête du documentaire se poursuit!

Des films et événements à ne pas manquer lors de cette 2e semaine

Les Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) arrivent à mi-chemin de leur 27e édition avec plusieurs films présentés devant des salles combles, notamment Le Plein potentiel de Annie St-Pierre, Simon & Marianne de Martin Fournier et Pier-Luc Latulippe, et Parmi les montagnes et les ruisseaux de Jean-François Lesage. Hier, trois séances ont affiché complet, soit les premières de Koutkekout de Joseph Hillel, Interceptés de Oksana Karpovych et Union de Stephen Maing et Brett Story, démontrant un engouement bien présent pour le cinéma documentaire. Une deuxième projection de ces œuvres aura lieu cette semaine, alors que le festival se poursuit jusqu’au 1er décembre avec de nouveaux films à découvrir.

Les RIDM ont la chance d’accueillir la réalisatrice, scénariste et monteuse Iva Radivojević pour la rétrospective Paysages imaginaires de la dislocation. Son travail est mis à l’honneur avec la projection de son plus récent film, When the Phone Rang, présenté cette année au Festival de Locarno, des longs métrages Evaporating Borders et Aleph, ainsi que des courts métrages Between Colors Of I, Following Crickets, Gaāda { togetherness }, Nattō, Notes from the Border et Quietly I Walk The Wrong Way. Le festival présentera également All That Passes By Through a Window That Doesn’t Open réalisé par Martin DiCicco, coécrit et monté par Iva Radivojević, pour aborder son travail remarquable de monteuse. À l’occasion de cette rétrospective, une discussion aura lieu le vendredi 29 novembre à la Salle Norman McLaren de la Cinémathèque québécoise, où la cinéaste développera sur sa conception du cinéma lors d’un entretien avec Jason Fox, éditeur et fondateur de World Records (entrée libre).

JOUR 7 – Mardi 26 novembre

Les festivalières et festivaliers sont invité·e·s à assister à plusieurs premières, en présence des cinéastes. Projeté en première mondiale, Archéologie de la lumière de Sylvain L’Espérance met en valeur les paysages d’une Minganie qui n’existent que par les possibilités du cinéma, et LARRY (iel) de Catherine Legault, présenté en première québécoise, suit l’artiste trans non binaire Laurence Philomène dans la préparation de son livre rétrospectif Puberty, au sein duquel iel affirme sans pudeur son corps comme son quotidien.

Du côté de l’international, la cinéaste Paula Ďurinová présentera Lapilli en première nord-américaine, une œuvre qui propose une exploration du deuil à travers des paysages rocheux, tandis que Macu Machín accompagnera son film The Undergrowth qui traite de l’héritage familial, projeté en première canadienne aux RIDM.

Les courts métrages Quebrante de Janaina Wagner, The Song of the Years to Come de Alexander Cabeza Trigg et Avancer masqué de Laurence Olivier seront également présentés au public. À noter que Laurence Olivier a également programmé Documentaires d’épouvante dans le cadre de Doc-à-doc, présenté par Télé-Québec, et participera à une discussion avec le cinéaste Simon Plouffe (Forêts) le 1er décembre.

Finalement, No Other Land du collectif palestinien et israélien composé de Basel Adra, Yuval Abraham, Hamdan Ballal et Rachel Szor s’impose comme un incontournable du festival, alors qu’il illustre les profondes divisions et les pertes humaines causées par les campagnes de démolition menées en Cisjordanie.

JOUR 8 – Mercredi 27 novembre

Le format court sera à l’honneur de cette huitième journée de festival avec un programme de quatre courts et moyens métrages qui réunit Traces de Chantal Partamian, Both, Instrument & Sound de Sharlene Bamboat, Razeh-del de Maryam Tafakory et Loveboard de Felipe Casanova, en présence des artistes des films.

Deux œuvres internationales seront présentées en première au public des RIDM. Explorant de façon personnelle la mémoire, la résilience et le passage du temps par le biais de ses parents, le cinéaste Harald Hutter présentera son documentaire Up the River with Acid, accompagné de sa mère Francine Prevost Hutter. La projection de ce film qui marque les cycles de la vie sera donc suivie d’une discussion entre le réalisateur et la protagoniste. À travers les rencontres avec une détective, des géologues, un peintre de l’île volcanique de Fogo au Cap-Vert et des tailleurs de pierre palestiniens, Apple Cider Vinegar de Sofie Benoot ausculte un territoire vaste et déploie une réflexion complexe et ludique sur ces minéraux capables de révéler le passé de la planète, et d’en transformer son présent.

Avec l’aide de la documentariste Jenny Cartwright, Sound Desert de Diego Véliz sera présenté lors d’une séance d’écoute au Cinéma Moderne. Déjà largement récompensée, cette œuvre de field recording interroge ce territoire frontalier où se rejoignent le Chili, la Bolivie et le Pérou. L’œuvre sonore, vidéographique et performative expérimentale Nous sommes au cinéma de Julie Faubert sera également présentée au Cinéma Moderne. Proposée comme une extension de la réflexion proposée par cette performance, la table ronde Expérimenter l’espace entre réalité et fiction : travail politique de la perception se tiendra le 30 novembre.

JOUR 9 – Jeudi 28 novembre

Cette journée sera marquée par le très attendu Billy de Lawrence Coté-Collins, qui présente une âme tourmentée par la schizophrénie, cherchant la lucidité à la suite d’un acte irréparable. La séance, en présence de la cinéaste, sera suivie du lancement du livre Billy à vie : une plongée en schizophrénie (Éditions La Mèche) dans le café-bar de la Cinémathèque québécoise.

Également à l’horaire, le film expérimental Eastern Anthems de Jean-Jacques Martinod et Matthew Wolkow, suivie de la soirée Eastern Anthems : Performance musicale et projection live avec MOAB, David Rothenberg et Broods XIII & XIX.

Les longs métrages Something Old, Something New, Something Borrowed de Hernán Rosselli et We are Inside de Farah Kassem seront aussi à voir lors de cette neuvième journée. De même que les courts métrages Sous le soleil exactement de Noa Blanche Beschorner, Miren Felder de Malen Otaño, Comme une spirale de Lamia Chraibi, Après le silence de Matilde-Luna Perotti et Adieu Ugarit de Mohamad Awad et Samy Benammar, un riche programme projeté en présence des cinéastes.

Le jeudi représente également une nouvelle opportunité pour le public d’assister à une séance d’écoute au Cinéma Moderne. Cette fois, c’est l’œuvre sonore An Emotional Encyclopedia of War de Anna Kravets qui sera présentée.

JOUR 10 – Vendredi 29 novembre

En route vers la dernière fin de semaine, les RIDM accueilleront la première mondiale de Circo de Lamia Chraibi, un film qui dresse le portrait d’un jeune artiste brésilien de cirque qui, après avoir été expulsé par sa mère adoptive, est contraint d’affronter ses traumatismes d’enfance à travers une quête d’identité riche et réparatrice. Pour sa part, Amusement Park de Ricardo Alves Jr., présenté en première nord-américaine, répond au climat conservateur de la société brésilienne par un cri d’émancipation et une ode sensuelle, dans une fiction où un parc d’attractions devient le terrain de jeu d’une liberté débridée.

Deux films seront projetés en première canadienne en présence de réalisatrices en visite au festival pour échanger avec le public montréalais. Alexandra Gulea accompagnera Maia – Portrait with Hands qui raconte l’histoire de sa famille et plus largement de son peuple, les Aroumains, à travers divers procédés et diverses techniques créant un effet de collage éclectique, et Alexis Kyle Mitchell présentera The Treasury of Human Inheritance qui utilise une approche poétique pour explorer l’expérience de vivre avec une maladie génétique avec, tout en s’interrogeant sur le legs familial et sur la mortalité.

JOUR 11 – Samedi 30 novembre

Cette journée sera marquée par la projection spéciale Fragments d’une œuvre : les films de Jeannine Gagné, coprésentée par Tënk. Lors de cet événement, le public aura l’occasion de discuter avec la cinéaste Jeannine Gagné et de redécouvrir deux de ses œuvres en 16 mm, soit Sans faire d’histoire et L’insoumise.

Les festivalières et festivaliers pourront également voir les courts et moyens métrages Archipelago of Earthen Bones — To Bunya de Malena Szlam, Break no.1 & Break no.2 de Lei Lei, Dans ma tête de Irina Tempea, Crushed Between Ocean and Sky de Ella Morton et Songs of Love and Hate de Saurav Ghimire, ou encore découvrir le long métrage Abiding Nowhere de Tsai Ming-liang, maître du cinéma méditatif.

La cérémonie de remise de prix se tiendra le 30 novembre à 17 h à la Salle Norman-McLaren de la Cinémathèque québécoise, où 13 prix seront décernés aux films gagnants de la sélection 2024.

La clôture du festival se fera sur une note d’humanité, soulignant l’importance du rôle des nouvelles générations dans l’avenir des communautés autochtones avec la projection en première québécoise du documentaire Ninan Auassat : Nous, les enfants de la réalisatrice Kim O’Bomsawin, présente pour l’occasion. La projection du film de clôture sera précédée du court métrage Voltige réalisé par Luiza Cocora dans le cadre de la résidence Regard sur Montréal 2024 du Conseil des arts de Montréal, ainsi que du Concert de l’artiste huronne wendat Eadsé, présenté en collaboration avec l’Office national du film du Canada (ONF).

JOUR 12 – Dimanche 1er décembre

Pour terminer cette 27e édition en beauté, le Carrousel international du film de Rimouski propose une sélection de courts métrages d’animation drôles, tendres et étonnants sur le thème On lâche pas la patate!, qui réjouira toutes les générations. Cette projection pour la famille sera suivie d’un atelier développé par des étudiant·e·s du programme d’animation cinématographique de l’Université Concordia.

L’œuvre collaborative Inconditionnelles du collectif Art Entr’Elles, qui nous plonge dans les récits de sept femmes ayant connu la prison, sera présentée à la Salle Norman-McLaren, suivie d’une discussion sur la cocréation avec des participantes du collectif.

À la même salle, le balado Hantées de l’équipe de Transistor Média, dont la troisième saison vient de sortir sur Radio-Canada OHdio, prendra vie le temps d’une performance en direct qui sera suivie d’une discussion avec l’animateur Julien Morissette du populaire documenteur. Fantômes, esprits frappeurs et présences étranges, le public est invité à découvrir les histoires paranormales en Outaouais lors de la dernière journée du festival.

La 27e édition des RIDM se déroule jusqu’au 1er décembre

à la Cinémathèque québécoise, au Cinéplex Odéon Quartier Latin, au Cinéma du Musée, au Cinéma du Parc, au Cinéma Moderne, à l’Office national du film du Canada, à BAnQ et au Théâtre Outremont.

Pour tout savoir sur la programmation 2024 et acheter des billets : ridm.ca

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