Un samedi chargé pour les Fantastiques week-ends du Cinéma québécois

Un samedi chargé pour les Fantastiques week-ends du Cinéma québécois

Réunis sous le thème l’art et l’humain, les courts-métrages, présentés lors de la deuxième projection de samedi dernier, ont beaucoup divergé les uns des autres.

Si certains d’entre eux étaient littéralement des oeuvres d’art comme Welcome de Laura Stewart, film dans lequel le décor et les personnages semblent tous fait à la main. Une animation de 3 minutes qui a dû demander beaucoup de travail.

D’autres ont mis en relation les humains et l’art, comme dans le touchant Trois pages de Roger Gariépy. Le personnage principal apprend qu’il ne lui reste que quelques mois à vivre. Il décide de garder son secret et de prendre sa revanche sur une blessure ancienne. L’homme qui est comptable aurait toujours voulu être pianiste, il passera donc les derniers mois de son existence à apprendre une pièce en particulier. Martin Drainville livre une performance très émouvante dans ce court de 15 minutes.

Mentionnons aussi le documentaire sur les punks de Genève. Dans Le Blues du Punk, Juliette Guérin laisse la place à trois squatteurs de la ville suisse raconter leur quotidien et les choses qui ont changé depuis le temps qu’ils vivent de cette manière. Ainsi que le film expérimental Filtrate de Mishka Kornai qui n’a laissé personne indifférent et qui a fait voir le métro de Montréal sous un autre jour.

Sans oublier, le très drôle Tous les grands réalisateurs jouent dans leurs films de François Labrecque et Meute de Florence Lafond où le public a pu suivre une adolescente qui aide sa mère à prendre soin de sa soeur trisomique.

Un article de Raphaëlle Ritchot 

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