SODEC – Histoires sans paroles – Harmonium symphonique : la captation d’un concert à grand déploiement pour les salles de cinéma

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La Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) salue la sortie d’Histoires sans paroles – Harmonium symphonique – Le Film, qui prendra l’affiche dès le 11 avril dans les salles de cinéma du Québec et du Nouveau-Brunswick. L’appui financier de la SODEC pour cette production s’inscrit dans le cadre d’un appel de projets de captations de spectacles.

Transcender l’écran : mode d’emploi

Tourné à la Place des Arts de Montréal, le film de 118 minutes produit par Nicolas Lemieux de GSI Musique est une réalisation de Benoit Giguère, qui n’en est pas à sa première captation audiovisuelle (Cirque du Soleil, Francofolies de Montréal, Festival de jazz de Montréal, Osheaga). Grâce aux prises de vues captées au cœur même de l’Orchestre symphonique de Montréal, les spectateurs deviennent des témoins privilégiés des échanges entre la charismatique cheffe d’orchestre Dina Gilbert et les musiciens, le Chœur des jeunes de Laval ainsi que les solistes invités Luce Dufault, Kim Richardson et le guitariste Sylvain Quesnel.

« Le défi de cette captation a été de raconter une histoire en trouvant le juste équilibre entre plusieurs éléments majeurs : l’énergie magnifiée de Dina [Gilbert], les arrangements de Simon [Leclerc], l’histoire de Marcella [Grimaux], tout en gardant en avant-plan l’œuvre de Serge [Fiori] » se rappelle Benoit Giguère.

Pour réaliser ce tour de force, le réalisateur a orchestré une gymnastique hors du commun en planifiant deux captations pour lesquelles les plantations, différentes l’une de l’autre, comprenaient chacune 11 caméras. Afin de bien rendre l’émotion des comédiens parfois haut perchés, une représentation sans public a aussi été tournée, permettant du même coup l’utilisation sécuritaire d’un drone dans la salle de spectacle vide. C’est donc grâce à un total de 29 angles de caméra et d’un équipement privilégiant la glisse que le spectateur se trouve baigné dans une atmosphère vaporeuse et aérienne, tout en ayant l’impression de tourner autour de l’orchestre.

Afin d’accentuer l’immersion des cinéphiles, les captations ont été réalisées en 7.1 Dolby Atmos, une technologie audio permettant aux salles équipées comme telles de proposer des flux audios qui entourent les spectateurs. Pour capter la profondeur de l’orchestre, la prise de son s’est faite à partir du lutrin de la cheffe et chaque musicien avait un micro, permettant leur mise en valeur lors de solos. L’apport d’un bruiteur en postproduction vient également amplifier l’expérience sonore.

La captation de spectacles : un médium qui voyage

« En soutenant des projets de captation de spectacle québécois d’envergure, la SODEC souhaite diversifier l’offre de produits culturels dans les salles de cinéma et les salles de spectacle. La production d’une captation de spectacle québécois de type événementiel permet au spectacle d’art vivant québécois de rejoindre davantage de publics dans toutes les régions du Québec et ailleurs dans le monde », indique Louise Lantagne, présidente-directrice générale de la SODEC.

Les spectacles Histoires sans paroles – Harmonium symphonique ont rejoint plus de 70 000 spectateurs. L’album, coréalisé par Serge Fiori et Simon Leclerc, s’est vendu à plus de 150 000 exemplaires et s’est mérité un Félix au gala de l’ADISQ en 2021 pour l’Album de l’année – Réinterprétation.

Histoires sans paroles – Harmonium symphonique – Le Film

Réalisation : Benoit Giguère
Production : Nicolas Lemieux, GSI Musique
Arrangements : Simon Leclerc
Mise en scène : Marcella Grimaux (Noisy Head Studio)
Sous la direction de : Dina Gilbert
Avec : Orchestre symphonique de Montréal, Luce Dufault, Kim Richardson, le Chœur des jeunes de Laval et le guitariste Sylvain Quesnel.
À l’affiche dès le 11 avril dans les cinémas du Québec et du Nouveau-Brunswick.
www.harmoniumsymphonique.com

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