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SUNDANCE / WAPIKONI : Deux adolescentes inuits tournent un premier film qui fera sa première mondiale à Sundance.

Publié le 17 janvier, 2019
Publié le 17 janvier, 2019

Le court-métrage autochtone « Katatjatuuk Kangirsumi » (Chants de gorge à Kangirsuk) aura sa première mondiale au Festival de SUNDANCE 2019

Une production du Wapikoni

Produit par le Wapikoni, le court-métrage autochtone provenant du Nunavik, Katatjatuuk Kangirsumi (Chants de gorge à Kangirsuk), aura sa première mondiale au festival de films Sundance. Cette première réalisation conjointe de Eva Kaukai et Manon Chamberland fait partie de la sélection officielle des courts-métrages de l’édition 2019 du prestigieux festival.

 

Synopsis

L’œuvre de Kaukai et de Chamberland démontre que l’art du chant de gorge est encore bien présent dans leur communauté nordique. Leurs voix envoûtantes accompagnent des paysages arctiques captés au fil des saisons. La chanson se déploie au rythme de magnifiques plans aériens captés par drone dont le pouls devient celui du chant de ces femmes enracinées dans leur culture et territoire.

 

« Dans notre culture, le chant de gorge imite le chant des animaux et les sons de la nature. C’est un jeu traditionnel où deux femmes tentent de se faire mutuellement rire », indique la coréalisatrice et protagoniste Eva Kaukai.

« Les chants de gorge sont depuis longtemps une forme d’expression pour notre peuple et permettent aux femmes d’exprimer leur stress, leur faim, leur solitude ou leur joie. Il était assez courant d’entendre une femme qui allait prendre part à un mariage arrangé en chantant », ajoute la coréalisatrice et protagoniste Manon Chamberland.

Bande-annonce officielle :

Eva Kaukai (18 ans) est née à Kuujjuaq au Nunavik et Manon Chamberland (17 ans), à Montréal, au Québec. Elles vivent toutes les deux dans la communauté inuite de Payne Bay. Grâce à un atelier offert par le Wapikoni à Kangirsuk, elles explorent le son et l’image pour exprimer leur réalité, culture et attachement au territoire par le biais du chant de gorge. Kaukai souhaite mettre en lumière le lien qui existe entre les humains, les animaux et le territoire. Ces thématiques se retrouvent également dans le travail de Chamberland qui rajoute que ces liens se traduisent également par la langue, l’identité et la culture. Chant de gorge à Kangirsuk, leur première réalisation cinématographique aura sa première mondiale au prestigieux festival Sundance (2019).

« Le festival Sundance est une incroyable vitrine pour les voix autochtones de la nouvelle génération dont font partie Eva Kukai et Manon Chamberland et contribue à la diffusion de traditions ancestrales portées par ces cinéastes inuit », note la productrice Manon Barbeau, cofondatrice du Wapikoni.

4 PROJECTIONS/ PROGRAMME 2 DE COURTS-MÉTRAGES

Jeudi 24 janvier @ 18 h 30
Cinéma Redstone 1, 6030 North Market St, Park City, Utah
En présence des réalisatrices et de l’équipe du Wapikoni

Samedi 26 janvier @ 21 h
Park Avenue Theatre, 1800 Park Ave, Park City, Utah
En présence des réalisatrices et de l’équipe du Wapikoni

Dimanche 27 janvier @ 15 h
Cinéma du Broadway Centre 6, 111 E Broadway, Salt Lake City, Utah
En présence des réalisatrices et de l’équipe du Wapikoni

Jeudi 31 janvier @ 18 h
Park Avenue Theatre. 1800 Park Ave, Park City, Utah

Productrice: Manon Barbeau. Chants de gorge à Kangirsuk est distribué par le Wapikoni. Avec Eva Kaukai et Manon Chamberland qui coréalisent le court-métrage en collaboration avec l’équipe du Wapikoni. Caméra : Saviluk Thomassie, Emilie Baillargeon et Clark Ferguson. Opérateur de drone : Johnny Nassak. Enregistrement sonore et intervention : Simon Thériault. Musique originale d’Eva Kaukai et Manon Chamberland. Cinéastes-mentors : Clark Ferguson, Émilie Baillargeon et Virginia Fernandez. Assistante à la réalisation : Olivia Lya Thomassie.

Au sujet du Wapikoni

Fondé par le Conseil de la Nation Atikamekw, le Conseil des jeunes des Premières nations du Québec et du Labrador et la cinéaste Manon Barbeau, le Wapikoni est un studio ambulant de formation et de création audiovisuelle et musicale dédié aux jeunes autochtones. Depuis 2004, des milliers de participants du Wapikoni issus de 28 nations au Canada et à l’étranger ont participé à la réalisation de plus de 1150 courts métrages traduits en plusieurs langues et récipiendaires de près de 170 prix et mentions dans des festivals nationaux et internationaux. En septembre dernier, le Wapikoni recevait la médaille hommage du 50e anniversaire du ministère des Relations internationales et de la Francophonie (MRIF). Depuis 2017, le Wapikoni est un partenaire officiel de l’UNESCO.

 

Pour en savoir davantage au sujet de Chants de gorge à Kangirsuk et de la filmographie produite par le Wapikoni mobile, visitez www.wapikoni.ca.

 

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