Synthèse – L’IA peut-elle entraîner une perte de créativité ?
-
Catégorie(s) : Actualités — effets spéciaux — Industries créatives — medias numériques
L’infolettre qui s’adresse aux professionnel·les et étudiant·es en art numérique et aux conseiller·ères en orientation
–
Lisez cet article sur LinkedIn pour rejoindre la discussion Lire sur LinkedIn
Si l’intelligence artificielle est sur toutes les lèvres, de nombreuses questions quant à son utilisation restent en suspens. C’est le cas dans l’industrie créative, où l’IA s’avère un atout non négligeable, mais soulève également un certain nombre de préoccupations.
C’est lors d’un panel intitulé Les Futurs des métiers en création à l’ère de l’IA, organisé par E-AI en collaboration avec SYNTHÈSE, que trois professionnel·les de la création numérique, Martine Bertrand (DNEG), Eric Bellefeuille (Studio Krafton Montréal) et Robin Tremblay (École NAD-UQAC), ont été invités pour discuter de la manière dont l’IA s’intègre et influence leurs vies professionnelles.
Quant au risque de perdre sa créativité aux dépens de l’intelligence artificielle, les panélistes sont d’avis que chaque créateur·trice possède une singularité en termes de personnalité et de culture, ce qui fait que son œuvre est unique et reflète des expériences et des perspectives distinctes.
Dans ce contexte, l’IA devient un outil d’aide à la création. Toutefois, l’utilisation de l’IA demande de conserver un bon jugement, car celle-ci peut donner lieu à des « hallucinations », c’est-à-dire des résultats faux ou trompeurs présentés comme des faits certains.
De plus, l’entraînement d’un réseau neuronal se fait par régression à la moyenne, ce qui entraîne une plus grande probabilité de retomber sur des concepts déjà générés, et une diminution de la variété du contenu créé.
Un article rédigé par Marie-Ève Morissette…
***