TECHNOCompétences, profil de l’industrie du jeu vidéo 2016

Voici les conclusions du rapport dévoilé ce matin par TECHNOCompétences sur l’industrie du jeu vidéo au Québec

Pour télécharger le rapport complet rendez-vous sur :https://www.technocompetences.qc.ca

CONCLUSION DU RAPPORT

Les 10 000 emplois qu’elles génèrent en font un leader mondial. Comme toutes industries liées à la technologie de l’information et des communications, elle doit composer avec des cycles d’innovation extrêmement rapprochée et une compétition féroce. Tirée par de solides locomotives comme Ubisoft, Warner, Ludia, Eidos et Gameloft, l’industrie vit une phase de transformation importante. Le maintien des grands studios existants et l’arrivée de nouveaux couplés à l’essor d’un écosystème d’entreprises locales pourraient permettre dans un horizon de 5 à 10 ans de consolider le travail entrepris par les studios pionniers de la fin des années 90.

Les compétences techniques et leur habileté en gestion procurent à la main-d’œuvre expérimentée une situation fort enviable. Ce type de candidat vaut de l’or pour les studios qu’ils soient grands, petits, naissants ou matures. Le talent brut en programmation en passant par le design ou l’animation reste un élément d’importance. Ainsi, notre capacité à trouver, encadrer et développer ce talent permettra à l’industrie de continuer à s’épanouir. Le caractère mondial de l’industrie doit également pousser à la fois les entreprises et les instances gouvernementales à faire de la province un pôle attractif en matière d’attraction de talents. Un solde migratoire positif est essentiel au soutien de la croissance des entreprises et à la qualité des productions québécoises.

Qualité et pertinence des programmes d’études et capacité d’innovation

Finalement, la qualité et la pertinence de nos programmes d’études (à tous les niveaux) et notre capacité d’innovation dans les domaines liés à la recherche fondamentale (en intelligence artificielle, réalité virtuelle et dans les processus cognitifs des utilisateurs par exemple) sont essentielles au maintien d’un écosystème des compétences et de la connaissance forte et développée. L’industrie doit donc continuer en concertation avec l’ensemble des acteurs de développement (maisons d’enseignement, développements économiques, encadrement et développement de la main-d’œuvre) le travail accompli depuis 15 ans.