Téléfilm Canada finance la production de douze longs métrages de langue française
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Téléfilm Canada finance la production de douze longs métrages de langue française dont la moitié sont réalisés ou scénarisés par des femmes
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Téléfilm Canada accorde son financement à douze longs métrages de langue française pour un montant total de 16 millions de dollars. Du film d’action au film plus intimiste, en passant par une comédie à caractère social, les projets sélectionnés sont d’une grande variété de genres et de thèmes.
« Les cinéphiles seront comblés, car il y a des films pour tous les goûts et pour tous les publics. À Téléfilm, nous sommes également très heureux de constater que la moitié des projets choisis sont réalisés ou scénarisés par des femmes, reflétant ainsi la diversité des talents canadiens », a déclaré Christa Dickenson, directrice générale, Téléfilm Canada.
Les films sélectionnés sont :
Bootlegger
Réalisation et scénarisation : Caroline Monnet
Production : Catherine Chagnon
Mani, une jeune avocate revient dans sa communauté autochtone isolée dans le nord du Québec. Déterminée à la libérer des lois paternalistes et désuètes qui la gouvernent, Mani propose un référendum pour renverser la prohibition de l’alcool dans la réserve. Cela bouleverse le confort de Laura, une femme caucasienne, qui s’adonne au trafic illégal d’alcool. Les deux femmes font chacune à leur manière l’expérience vertigineuse de la prise en charge de leurs destins respectifs.
Crépuscule pour un tueur
Réalisation : Raymond Saint-Jean
Scénarisation : Martin Girard
Production : Paul Cadieux
En 1979, un tueur à gages redoutable, Donald Lavoie travaille sous les ordres de Claude Dubois, le boss de la pègre du Sud-Ouest de Montréal. L’assassin prend sous son aile la jeune recrue Serge Rivard, un bouillant petit malfrat qui ne tarde pas à le compromettre dans un double meurtre. Grâce aux avocats du clan Dubois, Donald échappe à la justice, mais ce n’est que partie remise pour le sergent-détective Patrick Burns qui cherche à convaincre Lavoie de devenir délateur. Pour tester la dévotion de son tueur, Dubois lui demande d’éliminer un proche de son entourage. Lorsqu’il désobéit à cet ordre, Donald s’associe avec d’autres criminels pour planifier un vol de banque afin de financer son exil vers le Sud. Traqué par le clan Dubois d’un côté et par les enquêteurs de Burns de l’autre, Donald se retrouve pris dans un étau qui se resserre.
Guide de la famille parfaite
Réalisation : Ricardo Trogi
Scénarisation : Louis Morissette
Production : Louis Morissette
Le Guide de la famille parfaite raconte avec humour l’histoire d’un père et de son adolescente de 16 ans, en pleine crise identitaire, à une époque où on carbure à grande vitesse dans toutes les sphères de nos vies. C’est à travers leurs aventures et apprentissages que s’exposera la difficulté d’élever des enfants dans une société d’ultra performance, alors que des parents voulant donner le meilleur à leurs enfants, finissent par les étouffer.
L’Île-aux-Paons
Réalisation et scénarisation : Julien Knafo
Production : Barbara Shrier
Au début de l’hiver, un club de golf donne le contrat à une Multinationale de modifier génétiquement son gazon afin de rester ouvert à l’année. L’eau de l’Île-aux-Paons devient contaminée par un fertilisant qui a l’avantage de faire fondre la neige mais transforme ses habitants en mutants. Ces derniers cherchent à répandre la pelouse parfaite à l’infini pendant que leurs corps se décomposent en gazon. Sous ses yeux, André, 13 ans, voit éclore l’épidémie foudroyante qui fait de lui un orphelin. Horrifié, il doit lutter pour sa survie et celle de sa sœur, d’un an, quand il rencontre Dan, gardien de sécurité et piètre survivaliste. Réfugié dans une épicerie fine, il protège sa fille de 18 ans, qui est infectée. Il reste convaincu de l’éminence d’un antidote. Pendant ce temps, la Multinationale cherche à éliminer toute trace de son implication. Devant l’urgence, André et Dan se lanceront dans l’enquête avec leurs protégées respectives, qui les mènera au chalet du Club de Golf. Le quatuor devra se mesurer aux hommes de main de la Multinationale, mais cela ne se passera pas sans avoir perdu quelques plumes au passage…
Maria Chapdelaine
Réalisation et scénarisation : Sébastien Pilote
Production : Pierre Even
1910. Autour de la rivière Péribonka au nord du Lac-Saint-Jean. Maria Chapdelaine, convoitée et vaillante jeune fille, vit avec sa famille sur une terre de colonisation où la vie est dure. Son père les a amenés là, au grand regret de la mère. Maria rencontre un coureur des bois, François Paradis, qui lui promet de revenir au printemps pour l’épouser. Mais François Paradis meurt perdu dans la tempête alors qu’il tente de venir la visiter à Noël. Au printemps suivant, Maria reçoit deux demandes en mariage. Elle doit choisir entre Lorenzo Surprenant, qui lui offre une vie facile dans une ville américaine, et Eutrope Gagnon, un cultivateur comme son père, qui a pris un lot de colonisation, voisin de celui des Chapdelaine. Maria hésite, et est tentée par la vie aux États-Unis, mais arrive la mort soudaine de sa mère. Elle choisit de rester et accepte de marier leur voisin Eutrope Gagnon.
Gallant: Confessions d’un tueur à gages
Réalisation : Luc Picard
Scénarisation : Sylvain Guy
Production : Christian Larouche
« Gallant » relate la vie de Gérald Gallant, l’un des tueurs à gages les plus prolifiques de notre époque. Gallant est responsable de 28 meurtres ainsi que d’une quinzaine d’attentats, pour la plupart visant des hauts gradés du crime organisé. Voici le récit du cheminement intérieur de ce tueur hors du commun via son ultime confession livrée à Dieu lui-même.
Mon cirque à moi
Réalisation : Miryam Bouchard
Scénarisation : Martin Forget
Production : Antonello Cozzolino
Laura est une enfant de la balle qui partage la vie de bohème de son père, Bill, qui est clown. Or, la nouvelle prof de Laura, Sophie, remarque son potentiel, la prend sous son aile et l’encourage même à poursuivre son secondaire dans un collège privé. Pour cette famille où le père quasi anarchiste considère que l’école de la vie est la seule qui vaut la peine d’être fréquentée, ce sera un véritable choc des valeurs.
Nadia, butterfly
Réalisation et scénarisation : Pascal Plante
Production : Dominique Dussault
Nadia, 22 ans, nage pour le Canada aux Jeux olympiques. Cette compétition prestigieuse représente l’aboutissement de sa vie de sacrifices. Pourtant, par peur de rester piégée dans le monde hermétique et éphémère du sport de haut niveau, Nadia a pris la décision controversée de se retirer après les Jeux. Plus qu’une dernière course et c’est la fin. Enfin… pas tout à fait, car Nadia compte accumuler un maximum de souvenirs de son passage aux JO. Accompagnée de sa partenaire d’entraînement Marie-Pierre, Nadia dérape au rythme des excès cachés du Village olympique, dans lequel sexe, alcool et drogues sont chose commune. Cet étourdissement transitoire ne peut toutefois pas occulter la réelle quête intérieure de Nadia; cette recherche de son identité profonde en dehors du monde de la natation.
Les oiseaux ivres
Réalisation : Ivan Grbovic
Scénarisation : Sara Mishara
Production : Kim McCraw
Willy & Marlena. Elle est la copine d’un chef de cartel au Mexique, lui est amoureux de la femme du patron. Craignant le pire, les amants prendront la fuite chacun de leur côté pour mieux survivre. Willy suspecte que Marlena se cache à Montréal, et dans l’espoir de la retrouver, il se rend au Québec comme travailleur saisonnier à la Ferme Vinet. Alors que des liens d’amitié se tissent entre les travailleurs étrangers sur la ferme, un fossé se creuse entre les membres de la famille Vinet. Willy, sans le savoir, éveillera le désir chez Julie, la propriétaire, et la situation ne sera pas sans conséquence pour le groupe – Willy est bientôt accusé d’un crime qu’il n’a pas commis. Les oiseaux ivres pose un regard sur les relations complexes entre exploitants et exploités.
S’ajoutent à cette liste, des films dont la production ou la postproduction sont déjà entamées et dont le financement n’avait pas encore été annoncé.
Les voici :
La déesse des mouches à feu
Réalisation : Anaïs Barbeau-Lavalette
Scénarisation : Catherine Léger
Production : Luc Vandal (Coop Vidéo de Montréal)
Chicoutimi, années 90. Les parents de Catherine, trop occupés à rater leur divorce, ne la voient pas vieillir. Catherine explore intensément, sans chercher à devenir adulte : elle ne voudrait surtout pas ressembler à sa mère. Elle préfère le grunge, la mess et les campes dans le bois. À travers une époque, on nous raconte l’adolescence risquée mais peut-être essentielle de Catherine.
Souterrain
Réalisation et scénarisation : Sophie Dupuis
Production : Étienne Hansez
Maxime, Valdorien dans la jeune vingtaine, travaille dans une mine loin de la ville. 14 jours à la mine, 14 jours de congé à la maison. Ses moments à Val-d’Or sont partagés entre sa blonde avec qui il essaye patiemment de faire un enfant et son ami d’enfance, Julien, resté handicapé suite à un accident de voiture qu’il a causé un an auparavant. Depuis, la culpabilité le ronge et Maxime veut se racheter, mais il est freiné par Mario, le père de Julien qui travaille aussi à la mine et qui lui en veut toujours. Le soir où Maxime apprend que sa blonde n’est toujours pas enceinte, une explosion retentit sous terre. Nouvellement diplômé du sauvetage minier, Maxime descend cette nuit-là, dans l’antre de la mine avec la ferme intention de ramener chacun de ses collègues vivants… À travers l’incursion dans le quotidien de ces travailleurs, Souterrain met de l’avant le contraste entre la dureté des décors souterrains et la grande humanité des hommes qui y travaillent.
Merci pour tout
Réalisation : Louise Archambault
Scénarisation : Isabelle Langlois
Production : André Dupuis
Les sœurs Marianne et Christine Cyr sont en froid depuis un an quand elles apprennent le décès de leur père, un abonné aux affaires croches. Comédie et roadmovie, Merci pour tout raconte leur périple vers les Iles de la Madeleine où elles vont répandre ses cendres et fuient leurs problèmes personnels… sans réaliser qu’elles les transportent avec elles, au propre comme au figuré.
À propos de Téléfilm Canada
Téléfilm est vouée à la réussite de l’industrie audiovisuelle canadienne sur les plans culturel, commercial et industriel. Par l’entremise de différents programmes de financement et de promotion, Téléfilm appuie des entreprises dynamiques et des créateurs de talent ici et à l’international. De plus, Téléfilm formule des recommandations auprès du ministère du Patrimoine canadien concernant la certification des coproductions audiovisuelles régies par des traités, et elle administre les programmes du Fonds des médias du Canada. Lancé en 2013, le Fonds des talents accepte des dons privés qui servent principalement à soutenir les talents émergents. Visitez telefilm.ca et suivez-nous sur Twitter et Facebook.