Une tournée de courts métrages autochtones qui relie Nutashkuan à Pakua Shipi en motoneige

Une tournée de courts métrages autochtones qui relie Nutashkuan à Pakua Shipi en motoneige

La tournée pancanadienne de projections de courts métrages autochtones Wapikoni, le cinéma qui roule troque sa roulotte de diffusion pour des motoneiges et amorce une série de projections spéciales sur la Basse Côte-Nord afin de partager des courts métrages autochtones avec un public ayant trop rarement la chance d’avoir des projections cinématographiques dans ces villages.

La musicienne innue Kathia Rock, le cinéaste inuk Kevin Tikivik, le guide innu de la pourvoirie Nabisipi, Mario Courtois, et le chef de la distribution du Wapikoni, Christian Morissette, joindront Nutashkuan à Pakua Shipi en empruntant la Route blanche, qui relie les villages en hiver seulement, dans l’un des territoires les plus inaccessibles du Québec. Cette tournée, aux allures d’expédition, se fera du 19 au 25 février. Sept projections gratuites seront présentées dans les villages et les communautés qui jouxtent la route blanche.

Voici l’horaire

  • Kegaska : mardi 20 février à 11 h à l’École Kegaska (ouvert aux élèves et parents);
  • Unamen Shipu : mardi 20 février à 19 h, à l’école Olamen (ouvert à tous);
  • Harrington Harbour : mercredi 21 février à 14 h à l’École Harrington Harbour (ouvert aux élèves et parents);
  • Chevery : mercredi 21 février à 19 h à l’école Netagamiou School (ouvert à tous);
  • La Tabatière : jeudi 22 février à 19 h à l’école Mecatina School (ouvert à tous);
  • Pakua Shipi : vendredi 23 février à 17 h à la Maison Aianishkat (ouvert à tous);
  • Tête-à-la-Baleine : samedi 24 février de 18 h à 21 h, dans la salle communautaire (ouvert à tous).

 

Le Wapikoni profite maintenant de la Route blanche, cette pistes enneigée qui relie en hiver ces communautés et ces villages isolés de la Basse-Côte-Nord, dispersés sur près de 400 km, et dont la liaison se fait normalement par bateau d’avril en janvier pour palier à l’absence de route.

 

« On invite la population à découvrir le talent de jeunes cinéastes autochtones lors de projections festives auxquelles tout le monde est chaleureusement convié » a souligné Christian Morissette, Chef de la distribution du Wapikoni.

Wapikoni : Le cinéma qui roule fera, entre autres, un arrêt lors d’un événement rassembleur : Maniteu Makushan, qui signifie « festin d’invités », auquel les habitants de Pakua Shipi invitent leurs voisins de St-Augustin à fêter l’amitié autochtone-allochtone.

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À propos de la Tournée Wapikoni : le cinéma qui roule

La tournée Wapikoni : le cinéma qui roule s’inscrit dans le cadre du « Wapikoni d’un océan à l’autre : la réconciliation par les arts médiatiques », un projet sous le patronage de la Commission canadienne pour l’UNESCO, soutenu par le gouvernement du Canada. Près de 130 communautés autochtones, 60 villes et 41 écoles du pays ont pu découvrir en 2017 des voix contemporaines et des talents exceptionnels issus des communautés autochtones, grâce à une sélection de courts métrages aux récits hors du commun.

À propos du Wapikoni mobile

Le Wapikoni est un studio ambulant de formation et de création audiovisuelle et musicale dédié aux jeunes autochtones. Depuis 2004, des milliers de participants du Wapikoni issus de 25 nations au Canada et à l’étranger ont participé à la réalisation de 1000 courts métrages traduits en plusieurs langues et récipiendaires de près de 160 prix et mentions dans des festivals nationaux et internationaux. Le Wapikoni est un partenaire officiel de l’UNESCO.

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