L’Office national du film du Canada rend hommage à Werner Nold, monteur à l’ONF de 1961 à 1997 qui est décédé le 29 février 2024 dernier
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« Werner Nold était un des artisans les plus remarquables de l’ONF, et nous sommes très attristés par son décès. En plus de 35 ans de travail créatif, de 1961 à 1997, il a donné au montage ses lettres de noblesse dans le cinéma québécois. Il a monté plus d’une centaine de films, dont plusieurs comptent parmi les plus marquants de notre cinématographie. Il a ainsi participé au formidable essor du cinéma francophone à l’ONF, ouvrant la voie à des œuvres originales et inventives, sans oublier son apport important comme enseignant auprès de la relève et comme membre actif de la communauté cinématographique. » – Suzanne Guèvremont, commissaire du gouvernement à la cinématographie et présidente de l’ONF.
Le montage à l’honneur
Art de l’obscurité, le montage est le premier regard porté sur le matériel filmique. Le monteur est l’ordonnateur d’une partition dont il doit respecter la vérité, pour donner à voir une histoire cohérente et fluide, sans jamais trahir les intentions premières du scénariste et du réalisateur.
Humble, Werner Nold s’exprimait ainsi sur son travail : « J’ai toujours prétendu que ce n’est pas le monteur qui donne le rythme proprement dit au film. Son rôle est de trouver le rythme qui a été donné par le cinéaste au moment de la prise de vue » (propos tirés d’une notice biographique de l’ONF).
À l’ONF, Werner Nold monte plus d’une centaine de films, dont plusieurs comptent parmi les plus marquants de la cinématographie québécoise. Il travaille notamment aux côtés de Claude Jutra, Denys Arcand, Gilles Carle, Pierre Perrault, Jacques Godbout ou Michel Brault. Auprès d’eux, il participe au formidable essor du Programme français de l’ONF, ouvrant la voie à un cinéma original et inventif. Tous reconnaissent l’importance de l’art du montage, art dans lequel Werner Nold excelle.
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