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Le Festival international du film de Toronto présentera cinq films québécois du 9 au 18 septembre 2021

Cinq films québécois (deux longs métrages et trois courts métrages de fiction) figurent dans la sélection officielle du Toronto International Film Festival (TIFF)

Le TIFF se déroulera en présentiel et en ligne du 9 au 18 septembre prochain.

Hommages et présentations spéciales 

Le TIFF rendra également hommage aux réalisateurs Alanis Obomsawin et Denis Villeneuve, qui recevront respectivement le prix Jeff-Skoll (Jeff Skoll Award in Impact Media) et le prix Ebert (Ebert Director Award).

Le TIFF présentera le film Dune de Denis Villeneuve, ainsi qu’une rétrospective des œuvres d’Alanis Obomsawin célébrant sa carrière, dont le nouveau court métrage documentaire Honour to Senator Murray Sinclair, présenté en première mondiale.

Mentionnons également la présentation spéciale du film The Power of the Dog, dont Roger Frappier est l’un des producteurs.

 

Les films québécois ou de réalisateurs québécois faisant partie de la programmation cette année sont :

Longs métrages (fiction)

Les oiseaux ivres
Première mondiale
Section Platform
Scénario : Ivan Grbovic et Sara Mishara
Réalisation : Ivan Grbovic
Production : micro_scope
Distributeur canadien : Les Films Opale
Agent de vente : WaZabi Films
Soutien financier de la SODEC

Maria Chapdelaine
Première mondiale
Section Contemporary World Cinema
Scénario : Sébastien Pilote / Adaptation du roman de Louis Hémon
Réalisation : Sébastien Pilote
Production : Item 7 & Multipix
Distributeur canadien : MK2 Mile End
Agent de vente : WaZabi Films
Soutien financier de la SODEC

Courts métrages (fiction)

Fanmi
Première nord-américaine
Section Short Cuts
Scénario : Carmine Pierre-Dufour
Réalisation : Sandrine Brodeur-Desrosiers et Carmine Pierre-Dufour
Production : Les Films By-Pass
Distributeur canadien et agent de vente : h264

Lolos
Première nord-américaine
Section Short Cuts
Scénario et réalisation : Marie Valade
Production : Les Films de l’Autre
Distributeur canadien et agent de vente : La Distributrice de films
Soutien financier de la SODEC

Ousmane
Première mondiale
Section Short Cuts
Scénario et réalisation : Jorge Camarotti
Production : Les Productions Goodneighbours
Distributeur canadien : Spira

 

À propos de la SODEC
La SODEC a pour mandat de promouvoir et de soutenir le développement des entreprises culturelles au Québec et à l’étranger dans les secteurs du cinéma et de la production télévisuelle, du livre, des métiers d’art, du marché de l’art ainsi que de la musique et des variétés. La SODEC a également le mandat de protéger et de mettre en valeur un parc immobilier patrimonial de 32 immeubles, reflet de l’identité québécoise.

 

Ouverture du Festival Courts d’un soir et programme du Jour 1 des Rendez-Vous Pros

Festival Courts d’un soir, JOUR 1, programme du mercredi 1er septembre 2021


C’est aujourd’hui la grande ouverture du Festival Courts d’un soir 2021! Ne manquez pas nos premiers Rendez-Vous Pros et notre grande soirée d’ouverture avec la projection, en Compétition Officielle de la série courte MATRIMOINE, de Ariel Saint-Louis Lamoureux.

PROGRAMME :

09:00 · RENDEZ-VOUS PROS · ATELIER DE SCÉNARISATION · JOUR 1
Complet

Collège O’Sullivan · Métro Peel

10:30 · RENDEZ-VOUS PROS · DISTRIBUER UNE SÉRIE-COURTE
En présence de : Marco Frascarelli (Babel Films) et Patrick Bilodeau (Ugo Media)
Billetterie : https://app.beavertix.com/fr/billetterie/achat-de-billet/1920/6654/WEB/NVC
Cinémathèque Québécoise · Métro Berri-UQAM

15:00 · RENDEZ-VOUS PROS · ADAPTATION DU LIVRE À L’ÉCRAN – ROMAN, THÉÂTRE, BD
En présence de : Eric Piccoli, Samuel Cantin, Jean-françois Leblanc, Sarah Berthiaume
Billetterie : https://app.beavertix.com/fr/billetterie/achat-de-billet/1920/6654/WEB/RTM
Cinémathèque Québécoise · Métro Berri-UQAM

17:00 · 5@7 · COCKTAIL D’OUVERTURE · LANCEMENT MATRIMOINE
Billetterie : https://app.beavertix.com/fr/billetterie/achat-de-billet/1920/6654/WEB/NGR
Quartier général en plein air · Bistro Unis TV · Place de la Paix · Métro Saint-Laurent

19:00 · CÉRÉMONIE D’OUVERTURE · COMPÉTITION OFFICIELLE · SÉRIE COURTE D’OUVERTURE · MATRIMOINE
Projection de la Série Courte MATRIMOINE, de Ariel Saint-Louis Lamoureux, précédée du court-métrage étudiant DORS-TU, de Nadia-Louis Desmarchais.
Billetterie : https://app.beavertix.com/fr/billetterie/achat-de-billet/1920/6654/WEB/NGR
Quartier général en plein air · Bistro Unis TV · Place de la Paix · Métro Saint-Laurent

Nous vous recommandons de réserver des billets pour vous garantir une place lors des événements.
La présentation d’un passeport vaccinal ET d’une pièce d’identité valide est obligatoire pour l’accès aux sites du Festival.

Bon Festival!

Festival Courts d’un soir
Festival international du Court-métrage de Montréal
contact@courtsdunsoir.com

 

L’ESTIVAL du Nouveau Cinéma, 4 soirées de projections du 2 au 5 septembre 2021

L’ESTIVAL DU NOUVEAU CINÉMA

4 SOIRÉES DE PROJECTION SUR L’ESPLANADE TRANQUILLE DU QUARTIER DES SPECTACLES

 DU 2 AU 5 SEPTEMBRE 2021

Montréal, le 30 août 2021 – Pour lancer les festivités de son 50e anniversaire, le Festival du nouveau cinéma est heureux d’inviter les festivaliers à 4 soirées de projections en plein air sur l’esplanade Tranquille du Quartier des spectacles du 2 au 5 septembre, dans le cadre de l’Estival du nouveau cinéma. Gratuit et sur réservation, cet évènement rassembleur permettra au public de découvrir 3 longs métrages et un programme de courts métrages, tous issus de la sélection initiale 2020 du festival.

Ces 4 soirées seront accompagnées par des surprises et des animations (danse, musique, services de restauration et bar…).

 

Voici la programmation:

 

2 septembre 

L’Estival débutera avec un programme de courts métrages de réalisatrices québécoises dont le travail s’est illustré au cours de la dernière décennie: STAR (Emilie Mannering), BROTHERHOOD (Meryam Joobeur), MON BOY (Sarah Pellerin), CHEF DE MEUTE (Chloé Robichaud), QUELQU’UN D’EXTRAORDINAIRE (Monia Chokri). Les réalisatrices seront présentes pour l’occasion. Mentionnons également que ce programme sera précédé d’INCARNAT Piano – Film réalisé par Charles Grenier et Philippe Cyr, un court métrage musical dont la présentation sera assurée par Ariane Moffatt et les réalisateurs.

 

3 septembre 

Le public est invité à (re)découvrir le long métrage ALCOOTEST (ANOTHER ROUND) de Thomas Vinterberg mettant en vedette Mads Mikkelsen, récipiendaire de l’Oscar du meilleur film étranger en 2021. Mentionnons que plusieurs surprises ainsi qu’un spectacle de danse viendront agrémenter la soirée.

 

4 septembre

Les spectateurs pourront voir en avant-première le long métrage SIN LA HABANA du montréalais Kaveh Nabatian. Tourné à Cuba, le film a reçu le Prix de la diffusion Québecor de la Compétition Nationale lors de la 49e édition du FNC. Dans le cadre de cette soirée, les sonorités cubaines du DJ Rhythm Hues (Parker Mah) du collectif montréalais Tumbao et du groupe Chacon viendront animer l’esplanade Tranquille à la suite de la projection. Plus d’informations sur les musiciens, ici.

 

SIN LA HABANA est produit par Voyelles Films et distribué au Canada par Maison 4 :3. Le film prendra l’affiche à travers la Province le 10 septembre prochain.

 

5 septembre

Pour clôturer l’événement, les spectateurs auront droit à une projection toute spéciale de la comédie loufoque MANDIBULES de Quentin Dupieux, grand habitué du FNC. Présenté à la Mostra de Venise en 2020, le film met en vedette David Marsais et Grégoire Ludig, duo d’humoristes français s’étant fait connaitre par le biais de capsules web (le Palmashow) Adèle Exarchopoulos (La vie d’Adèle), ainsi que le chanteur Roméo Elvis, pour la première fois au grand écran. Gageons que la soirée réservera son lot de surprises au public présent.

 

MANDIBULES est distribué au Canada par Axia Films.

 

Rappelons que la 50e édition du Festival du nouveau cinéma aura lieu en salle à Montréal et en ligne, accessible partout au Canada, du 6 au 17 octobre 2021. La programmation complète sera dévoilée le 28 septembre.

 

 

 

Le Festival Courts d’un soir 2021 dévoile son Jury et les prix de son édition 2021 !

Le Festival Courts d’un soir dévoile son Jury et les prix de son édition 2021 

 

Nous sommes très heureux de dévoiler le Jury et les prix de l’édition 2021. Du 1er au 6 septembre, le Festival Courts d’un soir propose des compétitions nationales et internationales de courts-métrages, de clips musicaux et de séries courtes.

 

Toutes les compétitions sont présentées gratuitement au cœur du Quartier des Spectacles, au Bistro Unis TV (Place de la Paix) du 1er au 6 septembre. Pour l’occasion, les montréalais sont invités à venir profiter des derniers jours de l’été dans ce lieu spécialement aménagé pour l’occasion avec un écran géant LED, des transats Unis TV et un bar composé de produits québécois provenant de 4 Origines, Les Subversifs, la Cidrerie du Minot et Café Castello.

Rosalie Forget ⓒ Valentin Verrier
Marc-Olivier Blackburn ⓒ Valentin Verrier

Cette année, 5 jurys délibèrent pour remettre 12 prix. Ça représente plus de 30 000$ en argent et en services.

 

JURY COURT-MÉTRAGE

La scénariste et réalisatrice Maude Bouchard (Miette, 2021), la programmatrice Julie Bernier, du Carrousel International du Film de Rimouski et le réalisateur Jonathan Beaulieu-Cyr (Mag Dog Labine, 2019) vont remettre 4 prix aux différents lauréats de notre compétition de courts-métrages.

 

LE SABLIER  D’OR

2 000$ en argent remis par Desjardins

 

GRAND PRIX FICTION

10 000$ en location d’équipement chez SPIRA

 

GRAND PRIX DOCUMENTAIRE

2 000$ en argent remis par Planète+

 

PRIX ANIMATION

5 000$ en post-production à l’ACIC-ONF.

 

JURY EXPÉRIMENTAL

La remise du prix expérimental sera entre les mains de Doriane Biot, responsable des expositions à la cinémathèque québécoise et de Samy Benammar, artiste et critique de film pour les revues Hors-Champs, Panorama-cinéma et 24 Images.

 

PRIX EXPÉRIMENTAL

500$ en argent

 

JURY SÉRIE COURTE

Le GRAND PRIX SÉRIE COURTE sera remis à l’une des 5 séries québécoises en compétition par la réalisatrice Eva Kabuya (Amours d’occasion, 2020), Patrick Bilodeau, producteur chez Ugo Media (Les Fleuristes, 2020 ; Claire et les vieux, 2020) et Camille Martinez, Directrice du festival World XR Forum, en Suisse et diplômée d’une maîtrise portant sur les séries télés.

 

GRAND PRIX SÉRIE COURTE

3 000$ en argent remis par le Fonds Bell

 

Les séries en compétition sont aussi éligibles au PRIX DU PUBLIC. Les festivaliers sont invités à voter pour leur série préférée. La série Lauréat remporte 500$ en argent remis parUNIS TV.

 

 

JURY FÊTE DU CLIP

La réalisatrice Cassandre Émanuel, plusieurs fois récompensée à la Fête du Clip et Ryan Strauss des Label Étiquette, Studio Le Nid et Birdhouse Publishing devront remettre les 2 prix de La Fête du Clip de Montréal #4.

 

MEILLEUR CLIP

1 500$ en location remis par SLA Location

 

MEILLEUR ARTISTE

1 000$ en publicité offert par CHOQ.ca

 

PRIX DU PUBLIC

500$ en location chez ROYAL PHOTO

 

JURY ÉTUDIANT

Bravo aux deux étudiants qui ont été sélectionnés cette année pour faire partie du Jury Étudiant : Hugo Jacques et Sara-Claudia Ligondé

 

PRIX COUP DE COEUR DU JURY ÉTUDIANT

2 000$ en location chez SLA Location

 

PRIX CINÉASTES EN HERBE

500$ en argent

1 000$ de location chez Royal Photo

 

Le Festival Courts d’un soir tient à remercier tous ses partenaires pros pour leur contribution.

Le Festival Courts d’un soir tient à remercier tous ses partenaires pour leur contribution. Présenté par Desjardins et propulsé par Unis TV, le festival est soutenu par Téléfilm Canada, le Conseil des arts de Montréal, le Fonds Bell, le Fonds indépendant de production et l’Association des réalisateurs et des réalisatrices du Québec.

 

Merci à Saint-Estrie qui a produit une série limitée de casquettes faits à la main au Québec. Elles seront disponibles sur le site du festival.

 

Rosalie Forget, Stéphanie Demers-Hébert, Marc-Olivier Blackburn ⓒ Valentin Verrier

À propos du Festival Courts d’un soir

Le Festival Courts d’un soir, Festival International du court-métrage de Montréal s’est rendu indispensable sur la scène culturelle montréalaise en proposant une variété de contenus courts autrement difficile d’accès sur grand-écran comme le court-métrage, le clip musical et la série courte. Le festival se démarque par son dynamisme, mais aussi par le soutien qu’il offre aux jeunes professionnels avec ses Rendez-Vous Pros.

La mission du festival est de démocratiser le format court auprès du public montréalais et de fédérer l’industrie du court.

 

 

Le Festival Courts d’un soir propose à nouveaux ses Rendez-Vous Pros du 1er au 3 septembre 2021

Le Festival Courts d’un soir est très fier de proposer à nouveaux ses Rendez-Vous Pros qui s’adressent aux jeunes professionnels du milieu du cinéma

Notre directeur de la programmation, Quentin Castellano, propose des Rendez-Vous Pros axés sur deux thématiques claires : la scénarisation et la production. Grâce à des ateliers de scénarisation, des leçons d’écriture, des tables rondes et une activité de maillage, nos Rendez-vous Pros permettent d’offrir un accompagnement complet aux jeunes professionnels. 

Toutes les activités sont gratuites. Les places étant limitées, nous vous invitons fortement à réserver votre place. 

AU PROGRAMME : 

1 septembre – 10h30 : Distribuer une série courte, présenté par le Fond indépendant de production : Avec Marco Frascarelli de Babel Films et Patrick Bilodeau d’Ugo Media 

Animé par Valentin Verrier
Billetterie : https://app.eventnroll.com/…/achat-de…/1920/6654/WEB/NVC 

1 septembre – 15:00 : Adaptation du livre vers l’écran – Roman, Théâtre, BD : Avec Éric Piccoli, Samuel Cantin, Jean-François Leblanc et Sarah Berthiaume 

Animé par Catherine Legaré-Pelletier
Billetterie : https://app.eventnroll.com/…/achat-de…/1920/6654/WEB/RTM 

2 septembre – 10h30 : Comment financer une série courte? Tour des fonds disponibles : Avec le Fonds Bell, Créateurs en séries et le Fond des médias du Canada 

Animé par Valentin Verrier
Billetterie : https://app.eventnroll.com/…/achat-de…/1920/6654/WEB/DEL 

2 septembre – 14h : Le rôle du conseiller·e à la scénarisation, présenté par le Fonds Bell : Avec Judith Brès, Nicolas Krief et Camille Trudel 

Animé par Jason Todd
Billetterie : https://app.eventnroll.com/…/achat-de…/1920/6654/WEB/FYV 

2 septembre – 16h : L’importance de la recherche dans le cinéma documentaire : Avec Eric Piccoli et Pier-Philippe Chevigny 

Animé par Jason Todd
Billetterie : https://app.eventnroll.com/…/achat-de…/1920/6654/WEB/QQA 

2 septembre – 17h : 5@7 de L’INIS pour les Producteurs·trices émergent·e·s 

Billetterie : https://app.eventnroll.com/…/achat-de…/1920/6654/WEB/TVE

Activité de maillage

Le 3 septembre dès 13h au Bistro Unis TV, nous recevrons les scénaristes et les producteurs inscrits à l’activité de maillage, organisé en collaboration avec Les Autres Histoires et grâce au soutien de la SODEC Il est toujours possible de s’inscrire ici : https://linktr.ee/courtsdunsoir 

Ateliers de scénarisation collaboratifs

Du 1er au 3 septembre, les candidats sélectionnés pourront participer aux ateliers de scénarisation organisés en collaboration avec Les Autres Histoires. 

Le Festival Courts d’un soir tient à remercier tous ses partenaires pros pour leur contribution. Les Rendez-Vous Pros sont présentés par l’ARRQ. Nous remercions tous nos partenaires qui rendent ces Rendez-Vous possibles SODEC, Fonds Bell, FIP, L’INIS, Les Autres Histoires, La Cinémathèque québécoise 

À propos du Festival Courts d’un soir 

Le Festival Courts d’un soir, Festival International du court-métrage de Montréal s’est rendu indispensable sur la scène culturelle montréalaise en proposant une variété de contenus courts autrement difficile d’accès sur grand-écran comme le court-métrage, le clip musical et la série courte. Le festival se démarque par son dynamisme, mais aussi par le soutien qu’il offre aux jeunes professionnels avec ses Rendez-Vous Pros. 

La mission du festival est de démocratiser le format court auprès du public montréalais et de fédérer l’industrie du court. 

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Projection de courts-métrages

Produit par le Festival Filministes, en collaboration avec le Festival Accès Asie, assistez à la projection de 5 courts-métrages en extérieur, sur trois lieux différents à trois dates possibles

Projection de courts-métrages Asiatitude

En réaction à la montée du racisme anti-asiatique depuis le début de la pandémie, le Festival Filministes souhaite créer un événement rassembleur qui célèbre la pluralité, la beauté et la richesse du patrimoine asiatique. Cinq courts métrages seront présentés dans trois quartiers montréalais et seront suivis d’une discussion avec Kim Sanh-Châu, André-Anne Côté, Ange Guo, Laëticia Vu.

Service d’interprétation LSQ sur place – Projection sous-titrée français
En raison des mesures sanitaires, vous devez réserver gratuitement votre billet

𝐓𝐑𝐎𝐈𝐒 𝐃𝐀𝐓𝐄𝐒 𝐃𝐈𝐒𝐏𝐎𝐍𝐈𝐁𝐋𝐄𝐒
Jeudi 2 septembre à 19h30 (remis au lendemain en cas de pluie) au 𝐓𝐡𝐞́𝐚̂𝐭𝐫𝐞 𝐀𝐮𝐱 𝐄́𝐜𝐮𝐫𝐢𝐞𝐬
Billets : https://lepointdevente.com/billets/asiatitude1

Mercredi 8 septembre à 19h30 à la 𝐏𝐥𝐚𝐜𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐮𝐡𝐚𝐢𝐭𝐬
Billets : https://lepointdevente.com/billets/asiatitude2

Jeudi 16 septembre à 19h30 (remis au lendemain en cas de pluie) au 𝐁𝐚̂𝐭𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭 𝟕
Billets: https://lepointdevente.com/billets/asiatitude3

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Le Festival Courts d’un soir du 1er au 6 septembre 2021 au cœur du Quartier des spectacles

Le Festival Courts d’un soir invite le public montréalais à découvrir gratuitement le meilleur du format court du 1er au 6 septembre 2021, au cœur du Quartier des spectacles

C’est avec grand plaisir que le Festival Courts d’un soir vous donne rendez-vous au Bistro UNIS TV, situé sur la Place de la Paix. Venez profiter des derniers jours de l’été dans un décor coloré et une ambiance festive, en découvrant gratuitement nos compétitions de courts-métrages, de clips musicaux et de séries courtes.

En plus d’une variété d’activités, un bar composé de produits locaux sera à disposition sur le site. Vous y retrouverez notamment des produits des marques Oshlag, Les Subversifs, Café Castelo, etc.

Cette année, le festival propose une programmation parfaitement paritaire qui valorise les talents nationaux et internationaux du format court. Le festival s’ouvre avec la série Matrimoine, réalisée par Ariel St-Louis Lamoureux qui sera présentée au festival pour la première fois devant public sur grand écran, en présence de l’équipe ! La série sera précédée du court-métrage Dors-tu? de Nadia-Louis Desmarchais.

Parmi les événements les plus attendus du festival, on retrouve la présentation de la série Décoloniser l’histoire en présence des membres de l’équipe. C’est l’occasion de venir discuter des enjeux abordés dans la série.

Dans la section court-métrage, on retient les premières montréalaises des courts-métrages Free Fall d’Emmanuel Tenenbaum (récipiendaire du Grand Prix 2021 du Festival REGARD et tout juste récipiendaire du First Prize for Best Director au Flicker’s Rhode Island Film Festival) et The Criminals de Serhat Karaaslan (première mondiale au Festival Sundance 2021). Les courts-métrages québécois Les Grandes Claques (première mondiale au Festival Sundance 2021) d’Annie St-Pierre et la première montréalaise de Joe Buffalo (présenté aux festivals SXSW et Tribeca) d’Amar Chebib seront aussi présentés au festival.

La série Dounia de Marya Zarif sera présentée en première canadienne aux familles montréalaises le samedi 4 septembre en après-midi. La série sera suivie du programme Courts sur pattes, qui propose une programmation de courts-métrages pour les tous petits, programmé en collaboration avec le Consulat général de France au Québec et L’institut Français.

La Fête du Clip de Montréal revient encore cette année pour une soirée festive où 19 clips musicaux québécois seront projetés en présence des réalisateurs·trices et des artistes. Parmi les clips présentés, on retrouve des clips des artistes Dany Picard, Marie Gold, MIRO, etc.

 

Le 6 septembre, les montréalais sont invités à venir défier le réalisateur Pascal Plante dans un tournoi de Super Smash Bros 64 sur notre écran géant en plein air. Cinéaste accompli (Nadia Butterfly, Les Faux Tatouages), Pascal est aussi passionné de rétro gaming et se classe dans les tops 10 mondiaux pour certaines courses de Super Mario Kart.

 

« Nous sommes très heureux de vous présenter des films d’un peu partout, du Canada à l’Afghanistan. Des films qui portent un regard juste sur ce que le monde a parfois à offrir de pire (Free Fall, The Criminals), mais qui parviennent aussi à dessiner des notes d’espoir (A Summer Place, Joe Buffalo). Les séries courtes, plus fortes que jamais, quant à elles nous permettent de repenser notre passé (Décoloniser l’Histoire, Matrimoine), ou de comprendre notre présent (Je voudrai qu’on m’efface). »Quentin Castellano, Directeur de la programmation

“ Après une année et demie d’incertitudes, une édition 2020 revirée en ligne, et de nombreux rebondissements, nous sommes plus que fiers du chemin et du travail accompli pour nous permettre de retrouver nos festivaliers en présentiel. Cette édition exceptionnellement 100% en plein air marque donc le grand retour du Festival, mais aussi la résilience et la capacité d’adaptation de toute l’équipe pour valoriser le format court auprès des montréalais.”Valentin Verrier, Directeur général

 

Le Festival Courts d’un soir tient à remercier tous ses partenaires pour leur contribution. Présenté par Desjardins et propulsé par Unis TV, le festival est soutenu par Téléfilm Canada, la SODEC, le Conseil des arts de Montréal, le Fonds Bell, le Fonds indépendant de production et l’Association des réalisateurs et des réalisatrices du Québec.

À propos du Festival Courts d’un soir

Le Festival Courts d’un soir, Festival International du court-métrage de Montréal s’est rendu indispensable sur la scène culturelle montréalaise en proposant une variété de contenus courts autrement difficile d’accès sur grand-écran comme le court-métrage, le clip musical et la série courte. Le festival se démarque par son dynamisme, mais aussi par le soutien qu’il offre aux jeunes professionnels avec ses Rendez-Vous Pros. La mission du festival est de démocratiser le format court auprès du public montréalais et de fédérer l’industrie du court.

 

 

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Entretien avec Marc Lamothe, directeur des partenariats et programmateur au Festival Fantasia

Pour souligner le 25e anniversaire de Fantasia, CTVM.info vous présente une série d’entretiens avec les piliers de ce festival de films de genre le plus important au monde

 5/5 Marc Lamothe, directeur des partenariats et programmateur

Auparavant directeur des communications et ex-codirecteur général de Fantasia

CTVM.info :Tout d’abord, nous aimerions que vous partagiez avec nous l’une des premières manifestations de votre cinéphilie, un moment où vous avez réalisé que les films de genre occuperaient une place importante dans votre vie ?

Marc Lamothe — Mon tout premier film vu au cinéma, c’était durant l’été 1966, BATMAN (1966) de Leslie H. Martinson au cinéma LE PALACE sur la rue principale à Granby. Batman découvert le soir à la télé de Radio-Canada a été important pour moi, car il m’a aussi fait explorer le cinéma, la bande dessinée et le rock and roll (l’un de mes 45 tours favori à l’époque était BATMAN du groupe québécois les Hou Lops).

Marc Lamothe avec son déguisement de Batman en 1966…

BATMAN, LE FILM (1966) pour moi, c’est l’initiation à la magie et l’illusion au cinéma. En effet, puisque le film était doublé en français, j’étais persuadé que Batman était québécois et que Gotham City était en réalité Montréal ou Sherbrooke…   Jeune ado, j’ai continué à voir beaucoup de films en salle, mais le cinéma était pour moi une machine à spectacle et j’aimais particulièrement les films catastrophes comme TREMBLEMENT DE TERRE de Mark Robson (1974 en Sensurround, de surcroît) ou LA TOUR INFERNALE de John Guillermin (1974), mais je ne connaissais pas encore la culture des réalisateurs et la politique du cinéma d’auteur.

Marc Lamothe à l’âge de 12 ans….

Le vrai début de ma cinéphilie, c’était à Québec le 31 août 1975 à l’âge de 12 ans. Le dimanche précédent la fête du Travail, soit deux jours avant la rentrée. Mes parents m’avaient permis d’aller au cinéma ce dimanche soir et de rentrer tard. J’avais choisi deux films qui jouaient à deux cinémas relativement voisins. J’ai donc vu à 19 h le film TOMMY (1975) de Ken Russell au cinéma LE BIJOU sur le chemin Sainte-Foy, et PHANTOM OF THE PARADISE (1975) à 21 h 30 au cinéma répertoire CARTIER. Une soirée de grandes révélations. Dans la même soirée, j’ai découvert un monde de codes et de références. J’ai été introduit au sexe (ou du moins à la sensualité des images), à la drogue (ou du moins au psychédélisme à l’écran), au rock and roll (dont The Who), à la culture subversive et surtout au cinéma de genre. J’ai littéralement vendu ma collection de timbres dans la semaine qui suivait pour m’acheter des disques, des livres et des revues consacrées au cinéma. J’ai vite compris que Brian De Palma pour ce film était notamment influencé par Alfred Hitchcock. Alfred Hitchcock m’a fait découvrir l’expressionnisme allemand et François Truffaut alors que Russell allait me conduire vers Stanley Kubrick… Bref, le cinéma était devenu un puits sans fond rempli de découvertes. J’ai eu la chance de rencontrer Ken Russell lors de sa visite à FANTASIA en 2010.

 

Le festival a débuté en 1996 et vous avez officiellement rejoint le festival qu’en 2002 ? Parlez-nous de vos premières visites au festival et de ce qui vous a poussé à offrir vos services de programmateur au festival ?

 

Marc Lamothe — Mon aventure avec le festival a commencé au Club SANTO VIDEO situé à Brossard, en 1987. Le club appartenait à Pierre Corbeil qui allait fonder FANTASIA avec la majorité des gens qui travaillaient au club situé sur le boulevard Lapinière. J’étais déjà ami avec l’un des employés, Martin Saugaveau. J’ai assisté à la toute première projection du festival le jeudi 11 juillet 1996 au cinéma Impérial avec la projection de MY FATHER IS A HERO (1995) de Corey Yuen. J’ai été happé de plein fouet par cette énergie unique. Dès le premier soir, il était clair que Pierre Corbeil avait mis le doigt sur quelque chose qui manquait dans l’environnement des festivals de films à Montréal. Entre 1996 et 2001, je voyais facilement quelques 20 films par été au festival.

 

Marc, son DJ XL5 et son fidèle Daniel.

Durant ces années, j’avais une compagnie de consultation marketing et publicitaire en plus d’être co-propriétaire d’une étiquette de disques, gérant d’un groupe de rock et organisateur d’événements spéciaux. C’est d’ailleurs durant cette période qu’est né mon alter ego, DJ XL5. Vers 2002, je fermais mon label, car la majorité des nos groupes s’étaient séparés et je désirais me détacher de la consultation marketing qui m’avait bien nourri durant quelques 15 ans. Au printemps 2002, Pierre Corbeil m’offre de me joindre à l’équipe du festival. Je me suis littéralement réinventé au festival et ce dernier a changé ma vie. Certains de mes meilleurs amis travaillent ou fréquentent le festival, j’ai développé de réels liens avec des réalisateurs et artisans et j’ai rencontré ma blonde grâce à FANTASIA.

 

Vous avez occupé plusieurs fonctions au fil des ans, de directeur du marketing à directeur des communications à directeur général ? Décrivez un peu votre parcours au festival ?

 

Marc Lamothe — Fantasia a longtemps fonctionné comme une PME avec peu d’employés, mais où ceux-ci portent de multiples casquettes et chapeaux. Ainsi, j’ai été engagé à titre de directeur du marketing et des commandites en 2002 ; mais dès 2003, j’ai dû aussi assumer le rôle de responsables des communications au pied levé, car la personne mandatée cette année-là n’était plus disponible après quelques jours de mandat. Je me suis donc aussi occupé des communications de 2003 à 2007 en plus de la recherche de partenaires, de commanditaires, d’annonceurs et de subventions. En 2009, j’ai dû délaisser les communications pour me concentrer davantage sur les commandites, les subventions, les ventes et les partenariats. Mitch Davis et moi avons longtemps occupé le poste de codirecteur général, car nous croyons que la gestion et la programmation doivent travailler ensemble.

Tout a évolué très vite et le festival s’est mis à grossir. On est passé d’une vingtaine d’employés avec un budget restreint de quelque 800 000 $ à un festival avec plus de 125 employés, une armée encore plus imposante de bénévoles et un budget de plus de deux millions de dollars. Je commençais à être dépassé par le poste. Ma formation aux HEC était en marketing, pas en gestion d’entreprises. Bref, le poste devenait trop lourd et après un infarctus, il y a 2 ans, nous avons décidé ensemble de confier la direction générale à un tiers et de me permettre de me concentrer sur les choses que je préfère et où je peux être le plus utile. Je suis donc depuis un an Directeur des partenariats et programmateur alors que Mitch, lui, est devenu Directeur artistique. La direction générale est maintenant sous la responsabilité de François Lefebvre qui était déjà notre Vice-président, finance, administration et affaires légales, mais surtout, Francois était de l’équipe de SANTO VIDEO donc présent depuis les tous débuts de notre histoire.

 

Le festival Fantasia est reconnu pour sa programmation originale, son public passionné et ses affiches colorées. Le style des affiches a évolué au long des années, mais on reconnaît toujours vos affiches uniques entre tous. Quelle est l’importance des affiches pour le festival et avez-vous une stratégie précise en tête dans le développement de vos campagnes ?

 

Marc Lamothe — Au festival, l’idée première derrière nos campagnes d’affichages est de convaincre rapidement le festivalier potentiel. Quand votre regard croise une affiche du festival, vous ne vous dites pas, tiens, on dirait une affiche de Fantasia. Nous cherchons rapidement à établir visuellement le fait que Fantasia est de retour. Votre œil court alors vers la prochaine information, les dates et les lieux. Sur la rue, tout va vite. En utilisant toujours le même logo (qui a tout de même évolué au fil des ans), en respectant un code de couleurs identifiable et en privilégiant les illustrations aux photos ou aux collages, nous avons créé un univers visuel distinct qui fait maintenant partie du paysage urbain. Au festival, nous considérons nos affiches de la même manière que les magazines considèrent leur couverture. Le logo est disposé de la même manière et le style de l’illustration est reconnaissable et confirme une sensibilité distincte. C’est un peu comme le magazine Times ou les quatre premiers albums de Peter Gabriel. Nous souhaitons créer un sentiment de continuité dans nos affiches. C’est pourquoi plusieurs personnages reviennent notamment d’affiche en affiche. Nous nous appliquons à cette technique depuis 25 ans.

 

En termes de stratégie marketing, la création d’une affiche pour un festival est un véritable défi, car elle doit communiquer ce que le spectateur attend du festival sans directement faire référence à des choix précis de programmation. Un festival de films doit se représenter lui-même de manière à illustrer symboliquement sa programmation et établir une identité visuelle à long terme qui peut être exploitée d’année en année.

Comment pourrait-on décrire l’évolution des affiches du festival Fantasia au fil des ans ?

 

Marc Lamothe — Il y a eu trois périodes distinctes. La première période mettait l’accent sur les personnages et acteurs iconiques qui ont défini la programmation de Fantasia entre 1996 et 1999. Une deuxième période, entre 2000 et 2010, est plutôt axée sur le développement d’une galerie de personnages fantastiques participant à la mythologie du festival. Plusieurs leitmotivs et blagues visuelles sont devenus récurrents d’une œuvre à l’autre. La troisième période est marquée par la dominance de trois personnages, un chat roux et un carlin noir et notre animal emblématique, un cheval noir ailé provenant du folklore traditionnel québécois. C’est la période 2011 à aujourd’hui.

 

Parlez-nous un peu des artistes qui y ont contribué aux affiches ?

 

Marc Lamothe — C’est un ami des organisateurs des premières éditions, Jean-Pierre Normand qui a conçu nos premières affiches de 1996 à 1998. L’œuvre de Normand est notamment reconnue par les lecteurs de livres et de magazines de science-fiction américains. Entre 2001 et 2005, nous avons travaillé avec l’artiste-peintre montréalais Peter Ferguson. Puis en 2006, 2009 et 2010 avec la peintre de renommé mondiale Heidi Taillefer, puis depuis 2011 avec l’illustrateur Donald Caron.

Donald Caron avait aussi réalisé une affiche alternative à celle conçue par Rupert Bottenberg (bédéiste, peintre et dessinateur) en 1999 pour le festival. Cette affiche alternative proposait une scène où Goldorak sauve littéralement la rue Bleury et le cinéma Impérial. Cette affiche transitoire de Donal Caron est venue imposer une palette de couleurs et un style sur lequel nous avons tablé depuis.

 

 

Depuis 2014, notre section pour la famille compte aussi sur une artiste dessinatrice et animatrice, Amélie Sakelaris qui mise sur une version enfantine de notre cheval noir. Finalement, nos affiches pour la section LES FANTASTIQUES WEEK-ENDS DU CINÉMA QUÉBÉCOIS sont conçues depuis deux ans par l’artiste illustrateur dessinateur Philippe Tremblay et met en vedette un Sasquatch qui est en mode vacances.

 

Parlez-nous de la création de votre cheval noir ? Quelle est la légende derrière le cheval noir qui vous sert d’emblême ?

 

Marc Lamothe — Le choix de prendre des contes folkloriques ou une légende populaire pour nous illustrer nous permet de créer une belle continuité avec notre période mythologique précédente. Étant un festival montréalais, il était important de puiser dans notre fantastique collectif pour afficher notre personnalité. Nous nous sommes rapidement ralliés à la légende du Cheval noir.

Il existe plusieurs variantes de cette légende, mais les détails restent essentiellement les mêmes. Un prêtre désirant construire une église implore le ciel de lui venir en aide. Le Diable se présente et lui propose d’utiliser son cheval noir qui possède une force hors du commun pour transporter rapidement les pierres nécessaires à l’édification de l’église. Selon les légendes, en échange, le diable obtiendra soit l’âme du prêtre ou les âmes des premiers chrétiens qui franchiront le seuil de l’église. Le prêtre avait reçu une seule directive : ne jamais enlever la bride du cheval. Or, un jour, un ouvrier la lui retira pour le faire boire et la bête disparut dans un torrent de tonnerre et de flammes avant d’avoir transporté la dernière pierre. À ce jour, l’église reste incomplète et il manque toujours une pierre au sommet de l’église.

 

Afin d’illustrer cette légende pour notre affiche officielle, nous avons approché l’illustrateur Donald Caron qui s’inspira de la légende de l’église de Trois-Pistoles pour la création du cheval noir.

CJ Goldman créateur du trophée Cheval Noir

Parlez-nous aussi de la création de votre trophée à l’effigie du Cheval noir.

 

Marc Lamothe — Pour la création du trophée à l’image du Cheval Noir, nous avons fait appel à C.J. Goldman, spécialiste en effets spéciaux et maquillage, mais aussi sculpteur. Au cinéma, on a pu voir son travail dans plusieurs films internationaux tels que CONAN THE BARBARIAN, 300, THE FOUNTAIN, SILENT HILL, X-Men : Apocalypse et EVIL DEAD (2013).  Au Québec, il a remporté un Prix Génie pour son travail sur LES SEPT JOURS DU TALION.

Il a notamment travaillé sur 19-2, INCENDIES, C.R.A.Z.Y., AURORE et LE COLLECTIONNEUR.

 

Avec Paul Williams
Avec John Landis
Andrzej Żuławski

Fantasia a accueilli un grand nombre de réalisateurs, acteurs, écrivains et artisans du 7e art au cours des 25 dernières années ? Pouvez-vous nous parler de certaines rencontres dont vous êtes particulièrement fier ?

 

Marc Lamothe — Chaque année est pour moi une source de fierté bercée par de nombreuses rencontres stimulantes. Parmi les plus importantes, je dirais Paul Williams (acteur dans le film PHANTOM OF THE PARADISE), le réalisateur américain John Landis, le réalisateur polonais Andrej Zulawski, le théoricien David Bordwell et l’acteur Ray Wise. Andrej Zulawski, je lui avais fait notamment signer une copie du livre LE HASARD ET LA NÉCESSITÉ de Jacques Monod aux éditions Points. Ce livre est brièvement mentionné dans les dialogues de son film L’AMOUR BRAQUE (1985). Il a regardé le livre un moment, puis il m’a dit « Certains ne font que regarder les films, toi tu les écoutes aussi, je suis heureux de signer ce livre même s’il n’est pas de moi ». Ray Wise était notre invité en 2003 où il présentait deux films dans lesquels il avait joué et comme il y avait plusieurs jours entre les deux films, il avait passé une semaine en ville et j’ai pu passer beaucoup de temps avec lui et lui faire visiter Montréal. Nous avons beaucoup parlé du tournage de certains films et, évidemment, de la série TWIN PEAKS dans lequel il joue le rôle de Leland Palmer.

Avec Raoul Duguay et J.P Lefebvre
Avec Yves Simoneau
Claude Robinson et Marc Lamothe

Mon travail avec la section GENRES DU PAYS m’amène à échanger avec certains des grands réalisateurs, acteurs et artisans de notre cinéma. Grâce à mon travail, j’ai pu vivre de beaux moments avec (dans le désordre) Jean-Claude Lord qui est devenu un bon ami, Robert Morin, Nicole Robert, Roger Cantin, Yves Simoneau, Robin Aubert, Érik Canuel, Éric Tessier, les membres du collectif Phylactère Cola, la gang du RKSS, Denis Héroux, Larry Kent, Carole Laure, George Mihalka, Gabriel Pelletier, Raoul Duguay et Jean Pierre Lefebvre.

 

Denis Héroux & Danielle Ouimette
Jean-Claude Lord
Avec George Mihalka

Ma plus belle rencontre reste Claude Robinson que nous avions notamment invité à devenir notre porte-parole de notre section jeunesse Mon Premier Fantasia en 2016. Il était si ému qu’on l’ait ramené à sa passion première, le dessin et le dessin animé, je ne sais qui s’est le plus amusé cet été-là, les jeunes festivaliers ou Claude qui avait insisté pour expliquer ce qu’est l’animation aux enfants avant chaque projection au musée McCord de cette section.

 

Parlez-nous de votre travail à titre de programmateur ?

 

Marc Lamothe — Une des choses dont je suis le plus fier est la création de la section GENRES DU PAYS. Une section dédiée aux films québécois que l’histoire a malheureusement oubliés, négligée, voire snobés au fil des ans. J’ai pu ainsi retrouver des copies d’archives de films rares et projeter des versions restaurées de vieux films locaux. Cette section a aussi permis à un vaste public de redécouvrir ou carrément découvrir des films tels que ANAMITA PESTILENS (1963), L’ANGE ET LA FEMME (1977), L’APPARITION (1972), LE DÉMENT DU LAC JEAN-JEUNE (1948), DELIVREZ-NOUS DU MAL (1966) LE DIABLE EST PARMI NOUS (1972), ÉQUINOXE (1986), LA LUNULE (1973), MONTREAL BLUES (1972), MUSTANG (1973), PANIQUE (1977), POUVOIR INTIME (1986), LE VILLAGE ENCHANTÉ (1955), WINDIGO (1994), LES YEUX ROUGES (1982) et biens d’autres. Nous avons fait du cinéma de genre ici au Québec, l’histoire ne semble pas s’en souvenir, alors j’aime déployer cette filmographie, un film à la fois.

Cette année, la section GENRE DU PAYS propose deux restaurations. Le grand classique YES SIR ! MADAME… de Robert Morin et FINALEMENT… un film méconnu produit par Denis Pantis et réalisé par Richard Martin, surtout connu comme grand réalisateur à Radio-Canada. Un film improbable avec Chantal Renaud, FINALEMENT… s’avère être le seul film québécois de fiction tournée pendant la crise d’octobre. Cette co-production franco-québécoise lancée le 23 avril 1971 sur deux écrans montréalais pour ensuite disparaître, n’ayant jamais connu de sortie destinée au cinéma maison.

Je suis aussi directeur artistique de la section jeunesse et famille MON PREMIER FANTASIA, une soixantaine de courts métrages des quatre coins du monde. Regroupés sous quatre programmes différents ces films sont présentés gratuitement en ligne jusqu’au 25 août 2021. Nous priorisons des films qui privilégient la paix et le respect, l’ouverture à la différence, l’appréciation des arts et la sauvegarde de l’environnement.

 

Finalement, je réalise depuis 2004 des programmes de courts métrages sous le pseudonyme DJ XL5. Ces programmes festifs regroupent de nombreux courts et micros-courts regroupés autour de l’idée que nous vivons dans un monde en folie sous l’omniprésence des médias. Entre les courts, j’insère des textures de statiques un peu comme quand on changeait de poste dans les années 70 et 80, entre chaque court et j’ajoute de vieilles pubs rétros, de fausses pubs, des extraits de films douteux, des extraits de vidéoclips et autres surprises télévisuelles pour simuler une soirée à regarder la télé entre amis en changent de chaînes régulièrement. Le programme 2021 de DJ XL5 se nomme le DJ XL5’S MIAOW MIX ZAPPIN’ PARTY et a été présenté au Cinéma du Musée vendredi 13 août et se retrouve en ligne du 14 au 25 août inclusivement. Peut-être le programme de courts le plus festif du festival !

 

Que pouvez-vous nous dire sur la création du prix Denis -Héroux ?

 

Marc Lamothe — Denis Héroux était un bon ami du festival et il a été sur notre conseil d’administration durant quelques années. Nous avons pu voir apparaître graduellement les effets dégénératifs de L’Alzheimer qu’il craignait. Il me disait qu’il avait peur d’être oublié, alors je lui ai promis que Fantasia préserverait sa mémoire avec un prix de carrière en son nom. Denis Héroux est l’un des bâtisseurs de notre industrie ; il mérite un prix à son nom. Le prix Denis-Héroux souligne une contribution exceptionnelle au développement du cinéma de genre et du cinéma indépendant québécois. Les premiers lauréats ont été Jean-Claude Lord, Nicole Robert, Yves Simoneau et Roger Cantin. Cette année, nous avons proposé le prix à Robert Morin qui l’a élégamment refusé en nous expliquant qu’il ne croit absolument pas aux prix, que ceux-ci devraient plutôt être remis en début de carrière pour encourager de jeunes talents.

Que représente FANTASIA pour vous aujourd’hui, après 25 ans d’histoire ?

 

Marc Lamothe — C’est d’abord une grande histoire de détermination et de ténacité. Il faut comprendre que FANTASIA n’est pas né d’une volonté politique d’exister et qu’il n’a bénéficié d’aucune aide gouvernementale ou municipale durant ses 10 premières années d’opération. FANTASIA, c’est aussi une fidèle histoire d’amour avec les cinéphiles montréalais. Le festival est connu à travers le monde pour son public chaleureux et enthousiaste. C’est le public qui a transformé les projections en fête. C’est le public qui a remis le mot FESTIF dans l’expression FESTIVAL DE FILMS.

Le public reste au cœur du succès de l’aventure.

Nouveautés sur TËNK du 13 août au 9 octobre 2021, le cinéma documentaire en ligne

TËNK, le cinéma documentaire en ligne vous propose des nouveautés du 13 août au 9 octobre 2021 !

Tënk présente les nouveautés à découvrir sur sa plateforme du 13 août au 9 octobre 2021. 

Ennemis intimes de Werner Herzog (1999, 95 min)
La relation passionnelle d’amour et de haine entre le réalisateur Werner Herzog et son acteur fétiche, Klaus Kinski.

Petit Dieter doit voler de Werner Herzog (1997, 74 min)
Dieter Dengler raconte à la première personne son extraordinaire histoire : celle d’un vétéran du Viêt Nam, abattu en plein vol, fait prisonnier et torturé, qui échafaude un plan pour s’évader.

La Soufrière de Werner Herzog (1977, 31 min)
Herzog se rend en Guadeloupe alors que le volcan de la Soufrière menace d’entrer en éruption et de détruire une partie de l’île à tout moment.

Dimanche à Pékin de Chris Marker (1956, 19 min)
Marker déambule dans les quartiers de la ville de Pékin et propose différentes vignettes de la chine moderne des années 50.

Les vacances du cinéaste de Johan van der Keuken (1974, 39 min)
Le cinéaste filme la légèreté des jours passés en famille dans un village du Sud de la France, occasion d’une réflexion sensible sur la vie, la mort et le temps qui passe.

À PROPOS DE TËNK

Tënk.ca est une plateforme indépendante de diffusion de documentaire d’auteur sur abonnement accessible en ligne partout au Canada. Elle a été lancée au Québec en février 2020 avec la complicité d’une quinzaine de professionnel.le.s du milieu documentaire. Tënk, c’est un festival de films à l’année qui se donne pour mission de renouveler les regards que l’on porte sur le monde par la diffusion d’œuvres fortes et singulières. Tënk a d’abord été créée à Lussas, en France, dans ce que l’on surnomme affectueusement Le Village documentaire. Avec l’arrivée de Tënk au Québec, c’est un véritable réseau de diffusion solidaire qui se crée, pour assurer la diffusion des films documentaires, et les faire voyager !

Pour découvrir Tënk : www.tenk.ca

Page Facebook : facebook.com/tenk.ca

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Cinéma sous les étoiles se poursuit en ligne jusqu’au 2 septembre 2021

Le Cinéma sous les étoiles de Funambules Médias, 6 courts métrages et 9 longs métrages documentaires sociaux et politiques présentés gratuitement et en ligne, du 20 août au 2 septembre 2021

Le Cinéma sous les étoiles de Funambules Médias est heureux de présenter 15 films documentaires sociaux et politiques issus de sa 12e édition du 20 août au 2 septembre 2021, gratuitement et en ligne sur les plateformes de La Fabrique culturelle et deTV5. La programmation sera composée de 6 courts métrages documentaires et de 9 longs métrages.

DU 20 AU 26 AOÛT 2021

6 courts métrages sociaux et politiques présentés en ligne
Sur La Fabrique culturelle (liens de visionnement disponibles le 13 août 2021)

Démanteler l’espoir (par les étudiant.e.s De l’École Emmett-Johns de Dans la rue 2020-2021, Simon Gaudreau et Marc-André Labonté, Québec, Canada)

Ce documentaire est le résultat d’une série d’ateliers de création vidéo réalisés en décembre 2020 en partenariat avec l’organisme communautaire Dans la rue.

La ramada (Fernando Torres Salvador, Pérou)

Don Jaime est le gardien de La Ramada et des techniques traditionnelles utilisées par les pêcheurs de cette région il y a deux mille ans. Actuellement, cette belle plage n’existe que dans sa mémoire.

Le bâtiment 7 ou la petite histoire d’une grande utopie (Jacinthe Moffatt, Québec, Canada)

Pendant 15 ans, la communauté de Pointe-Saint-Charles s’est lancé le défi de donner corps à son idéal politique, environnemental et relationnel : Le Bâtiment 7. Mais comment maintenir le cap à travers les années pour passer d’utopie insaisissable à projet durable?

Mathilde et la love room (Chantal Limoges, Québec, Canada)

Mathilde est une femme hors du commun. Armée d’une longue cigarette, juchée sur ses talons hauts, elle ne ménage pas ses énergies pour soutenir les sans-abris de Bruxelles.

On ne tue jamais par amour (Manon Testud, Québec, Canada)

C’est au cœur de la nuit qu’elles se réunissent. Des femmes, des sœurs, des collègues, des ami·e·s : un groupe inclusif qui se retrouve dans la joie et la bonne humeur pour laisser des écrits sur les murs.

Planted in 2020 (Santiago Bessai, Canada)

Alors que de futures forêts sont menacées, une jeune femme se rend dans la forêt canadienne pour vivre une saison épuisante et inhabituelle de plantation d’arbres.

DU 26 AOÛT AU 2 SEPTEMBRE 2021

9 longs métrages sociaux et politiques présentés en ligne
Sur TV5unis.ca (liens de visionnement disponibles le 23 août 2021)

After Work (Julia Pinget, France)

Dans une banlieue industrielle, deux usines se font face. À travers ces deux mondes aux lumières, aux bruits et aux métiers si différents, After Work fait le portrait d’une ville ouvrière en pleine mutation.

Aza Kivy (Lova Nantenaina, Madagascar), lauréat de la Mention long-métrage documentaire et de la Mention développement durable à Vues d’Afrique 2021.

Au nom du « développement », les chalutiers pillent « leur » mer, et ce projet minier australien est une nouvelle malédiction. Pour garder courage, Edmond a baptisé sa pirogue : « Aza Kivy » (« N’abandonnons pas »).

Behind the Fence (Tamara Abu Laban, Palestine), lauréat du Meilleur film au festival international du film de Jérusalem

Ce documentaire met en évidence la première Intifada (soulèvement) comme une phase importante de la lutte des Palestinien·ne·s contre les murs et la séparation. En se concentrant sur les habitant·e·s du camp de réfugiés de Dheisheh, le film documente le contexte plus large de la résistance.

Chained (Agora II) (Yorgos Avgeropoulos, Grèce / Allemagne).

Pendant cinq ans, le journaliste Yorgos Avgeropoulos a suivi les personnalités du gouvernement grec dans leur confrontation aux exigences d’austérité de l’UE, tandis que l’extrémisme de droite explose dans le pays et que des réfugié·e·s affluent autour des côtes.

Demain est si loin (Muriel Cravatte, France).

Entre harcèlement policier et criminalisation, les solidaires qui viennent en aide aux exilé·e·s s’organisent pour continuer à agir.

Errance sans retour (Mélanie Carrier et Olivier Higgins, Québec, Canada), lauréat de nombreux Prix en festivals à travers le monde.

Le film documentaire Errance sans retour propose un regard à la fois poétique, immersif et puissant sur le camp de réfugiés le plus peuplé du monde, le camp de réfugiés de Kutupalong.

Hong Kong Moments (Zhou Bing, Allemagne)

Filmé en 2019, ce documentaire du cinéaste hongkongais montre la fragmentation de la société à travers l’opinion de sept personnes aux horizons différents.

La Lucha Sigue (Sam Vinal, Honduras)

Au Honduras, l’endroit le plus dangereux au monde pour ceux et celles qui défendent la terre, les gens de Lenca et de Garífuna ne reculent pas.

Les libres (Nicolas Lévesque, Canada).

Les libres est un documentaire qui nous plonge dans la vie de quatre détenus à l’aboutissement de leur peine d’incarcération. C’est dans une usine de transformation du bois qu’ils finiront leur correction, avant de retourner en recherche d’emploi et réintégrer ou non la société.

La 12e édition du Cinéma sous les étoiles se déroule du 13 juillet au 27 août 2021. 32 projections gratuites ancrées dans l’actualité locale et internationale animeront 10 parcs montréalais. Une sélection de 15 films documentaires, issue de cette programmation, sera proposée en ligne après l’événement en présentiel pour prolonger le plaisir de visionner des films documentaires et favoriser l’accessibilité de la programmation en temps de pandémie.

L’intégralité de la programmation en ligne : cinemasouslesetoiles.org

BANDE-ANNONCE OFFICIELLE DE LA 12e ÉDITION | DISPONIBLE ICI

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TËNK présente « NOS DÉFAITES » de Jean-Gabriel Périot le 25 août 2021 à la Cinémathèque québécoise

TËNK présente « NOS DÉFAITES », un film de Jean-Gabriel Périot, le 25 août 2021 à la Cinémathèque québécoise

Tënk, en collaboration avec le Centre d’art et d’essai de la Cinémathèque québécoise et le Consulat général de France à Québec, est heureuse d’annoncer le retour du cycle de projections Conversations françaises, mettant à l’avant-plan les grandes voix du cinéma documentaire français contemporain.Présenté en première mondiale à Visions du réel et lauréat du Prix CICAE à la Berlinale 2019, le film à l’honneur ce mois-ci est Nos défaites de Jean-Gabriel Périot. Il sera projeté le mercredi 25 août à 19h à la salle Fernand-Seguin de la Cinémathèque québécoise.

Une discussion avec le cinéaste Jean-Gabriel Périot, menée par Naomie Décarie-Daigneault (directrice artistique de Tënk), sera diffusée après la projection. Le documentaire sera également disponible en ligne sur la plateforme Tënk dès le 3 septembre.

Nos défaites dresse un portrait des rapports à la politique de lycéens, alors qu’ils réinterprètent des extraits issus du cinéma militant des années post-68. À l’issue de ces séquences, le réalisateur pose aux élèves des questions sur les sujets évoqués dans ces scènes : la politique, les syndicats, les grèves. Sans jugement, il se confronte ainsi à une nouvelle génération et se questionne sur la transmission des luttes passées.

 

BANDE-ANNONCE : vimeo.com/360229633

À PROPOS DE TËNK

Tënk.ca est une plateforme indépendante de diffusion de documentaire d’auteur sur abonnement accessible en ligne partout au Canada. Elle a été lancée au Québec en février 2020 avec la complicité d’une quinzaine de professionnel.le.s du milieu documentaire. Tënk, c’est un festival de films à l’année qui se donne pour mission de renouveler les regards que l’on porte sur le monde par la diffusion d’œuvres fortes et singulières. Tënk a d’abord été créée à Lussas, en France, dans ce que l’on surnomme affectueusement Le Village documentaire. Avec l’arrivée de Tënk au Québec, c’est un véritable réseau de diffusion solidaire qui se crée, pour assurer la diffusion des films documentaires, et les faire voyager !

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« Ousmane », un court métrage de Jorge Camarotti, en première mondiale au TIFF

« Ousmane » de Jorge Camarotti, un court métrage distribué par SPIRA, sera présenté en première mondiale au Toronto International Film Festival (TIFF).

Le film fait partie du programme TIFF Short Cuts de la 46ème édition du prestigieux festival, qui aura lieu du 9 au 18 septembre 2021. Jorge Camarotti, cinéaste d’origine brésilienne vivant à Montréal, ancre sa démarche dans un profond sentiment d’empathie. À travers ce film, il donne une voix à des personnes marginalisées et dépeint avec respect la vulnérabilité des humains derrière plusieurs enjeux sociaux.

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Synopsis

Déraciné et en quête d’un but, Ousmane, un nouvel immigrant burkinabé vivant à Montréal, voit sa vie prendre un tournant lorsqu’il rencontre une vieille dame désorientée, Edith, à la fin d’une longue journée de travail. Après avoir appris les terribles conditions de vie d’Edith, mais sans bien comprendre ce qu’implique cette tâche, il décide naïvement d’assumer le rôle d’aidant comme si elle était sa propre mère.[/box]

À propos du film

Ousmane est inspiré des sept années où Jorge Camarotti n’a pas pu se rendre au Brésil, étant ainsi privé de prendre soin de ses proches, notamment des plus âgés. « Je crois que j’utilise la fiction pour aborder des situations auxquelles je ne peux pas trouver de solution dans la vraie vie. Je ne pouvais pas m’occuper d’eux et je crois qu’Ousmane est venu vers moi en réponse à mon besoin d’aborder ces sentiments de distance, de temps perdu et de nostalgie », affirme le réalisateur. Le cinéaste espère qu’en visionnant ce court métrage, les gens retiendront l’esprit d’humanité qui nous unit, malgré nos différences.

Bande-annonce : https://vimeo.com/585840702
Page Facebook : www.facebook.com/FilmOusmane
Site web du TIFF : https://tiff.net/events/ousmane

Interprètes
Ousmane • Issaka Sawadogo
Édith • Marie-Ginette Guay
Ava • Nadine Jean
Flora • Kloé-Cassandre Bell
Florence • Marie-Louise Bell
Employé du Western Union • Rahul Gandhi
Concierge • Paul Batah

Équipe
Réalisation, scénario et montage  Jorge Camarotti
Direction de la photographie • Nicolas Canniccioni
Prise de son • Stéphane Barsalou
Mixage • Isabelle Lussier
Conception sonore • Brian D’Oliveira
Direction artistique • Ludovic Dufresne
Production • Jorge Camarotti et Sébastien Poussard (GoodNeighbours Productions)
Distribution • SPIRA

À propos du réalisateur • Jorge Camarotti

Né d’une famille ouvrière à Sao Paulo, au Brésil, Jorge Camarotti s’installe à Montréal en 2003, où il apprend simultanément le français et l’anglais. Il y poursuit une carrière de photographe professionnel, puis de cinéaste. Depuis ses débuts dans l’industrie, Jorge crée une douzaine de courts métrages, tant en documentaire qu’en fiction, et publie le recueil photographique Mile-End Chronicles. Il s’inscrit également dans une école d’art dramatique menée par Jacqueline McClintock (Neighborhood Playhouse, à New York) afin d’apprivoiser le rôle de comédien, pour renforcer son approche de réalisation ; deux années qui le marqueront à jamais. En 2019, Jorge Camarotti signe l’écriture et la réalisation de Kinship, primé dans de nombreux festivals et finaliste aux Prix Écrans Canadiens 2020 dans la catégorie Meilleur court métrage de fiction. En plus de travailler comme mentor pour les futurs cinéastes du BIPOC (Black, Indigenous & People of Color Movement), Jorge travaille actuellement sur son premier long métrage, Edith.
https://www.jorgecamarotti.com/about

À propos de l’interpète d’Ousmane • Issaka Sawadogo

Issaka Sawadogo (AduThe Night of the Kings,The paradise Suite) est un acteur burkinabé connu, entre autre, pour son rôle principal dans le film canadien Diego Star, pour lequel il a reçu une nomination à la soirée des Prix Jutra 2014, dans la catégorie Meilleur acteur. Jorge Camarotti a écrit le rôle d’Ousmane en ayant en tête Issaka Sawadogo, touché par la justesse des performances de l’interprète au fil de sa carrière.

À propos du distributeur • SPIRA

SPIRA, une coopérative de Québec vouée au cinéma indépendant, est issue de la fusion de Vidéo Femmes et de Spirafilm en 2015, deux entités qui existaient respectivement depuis près de 40 ans. Le principal mandat de SPIRA est de soutenir la production et la distribution de films, qu’il s’agisse de courts ou de longs métrages. Une trentaine d’œuvres voient le jour chaque année grâce à ses programmes de soutien à la création, dont celui, très populaire, de location d’équipement. SPIRA distribue également des œuvres documentaires et de fiction sur les différents marchés au Canada et à l’étranger : festivals, salles de cinéma, télévision, Web, etc. www.spira.quebec

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