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Première mondiale du documentaire Pauline Julien, intime et politique au FCVQ 2018

L’ONF au Festival de cinéma de la ville de Québec : première mondiale du long métrage documentaire Pauline Julien, intime et politique, de Pascale Ferland 

L’Office national du film du Canada revient cette année au Festival de cinéma de la ville de Québec, événement cinématographique d’envergure tenu du 13 au 22 septembre 2018, avec la première mondiale de Pauline Julien, intime et politique, de Pascale Ferland, produit par l’ONF en collaboration avec Radio-Canada.

En outre, deux courts métrages d’animation de l’ONF font partie de la sélection officielle : Manivald, de Chintis Lundgren, plusieurs fois primé à travers le monde et présenté dans plus de 70 festivals, et TESLA : LUMIÈRE MONDIALE, de Matthew Rankin, qui a connu un parcours d’exception dans les festivals, à commencer par une sélection à Cannes.

Pauline Julien, intime et politique de Pascale Ferland (77 min 39 s) – première mondiale

Produit à l’ONF par Johanne Bergeron, avec la productrice exécutive Colette Loumède

Pauline Julien aurait eu 90 ans en 2018. Et pourtant, vingt ans après son décès, c’est l’image d’une femme résolument libre et engagée que la chanteuse continue de projeter dans ce portrait aux accents oniriques que lui consacre Pascale Ferland. Suivant un minutieux choix d’extraits d’entrevues, de spectacles et de photos, puisés à même un colossal et riche fonds d’archives, Pauline Julien, intime et politique nous entraîne dans le sillage de cette figure emblématique de la chanson québécoise. Entière, parfois vulnérable, l’artiste s’y raconte sans fard à travers ses confidences, ses chansons et des passages de son journal intime.

La cinéaste Pascale Ferland sera au festival pour présenter son documentaire, le samedi 15 septembre à 15 h 30, et sera disponible le vendredi 14 septembre à Québec pour accorder des entrevues aux médias. Pour souligner la première mondiale, une partie de la distribution du spectacle La Renarde, sur les traces de Pauline Julien, produit par Spectra Musique, sera sur place pour une courte prestation. Le film sortira en salle au Québec le 21 septembre.

À propos de Pascale Ferland

Pendant ses études en arts visuels à l’UQAM, Pascale Ferland réalise plusieurs vidéos d’art, dont Dormir ou une allégorie sur le sommeil, primée dans le milieu universitaire. En 2003, elle signe un premier long métrage documentaire, L’immortalité en fin de compte, puis crée la société de production Qui vivra verra films pour y produire notamment L’arbre aux branches coupées (2005). La même année, elle cofonde Les Films du 3 mars, destiné à la distribution de films indépendants. En 2007, le prix Victor-Martyn-Lynch-Staunton lui est décerné pour la qualité exceptionnelle de ses réalisations. Après avoir tourné Adagio pour un gars de bicycle (2008), elle réalise en 2012 un premier long métrage de fiction, Ressac. Elle termine actuellement l’écriture de Rapace, son deuxième long métrage de fiction.

Courts métrages d’animation en sélection officielle

Manivald de Chintis Lundgren (12 min 57 s)

Produit par Chintis Lundgren (Chintis Lundgreni Animatsioonistuudio, Estonie), Draško Ivezić (Adriatic Animation, Croatie) et Jelena Popović (ONF), avec le producteur exécutif Michael Fukushima (ONF)

  • Le film a été sélectionné dans plus de 70 festivals, dont Sundance, Annecy, SXSW et Hiroshima, et primé 18 fois à travers le monde.
  • Manivald le renard vient d’avoir 33 ans. Surdiplômé, chômeur et plutôt coincé, il habite avec sa mère, une retraitée dominatrice, passant ses journées au piano pendant qu’elle lui prépare du café et lave ses chaussettes : une vie facile, mais terne. Cette dépendance mutuelle se trouve toutefois chamboulée par un lave-linge en panne et un réparateur nommé Toomas, jeune loup sexy et aventurier venu à la rescousse.

 

TESLA : LUMIÈRE MONDIALE de Matthew Rankin (8 min 18 s)

Produit à l’ONF par Julie Roy

  • La première mondiale de ce court métrage d’animation a eu lieu à la 56e Semaine de la critique du Festival de Cannes.
  • Il a reçu une mention honorable ex æquo lors du Festival international du film de Toronto (TIFF) 2017 et plusieurs autres récompenses dans des festivals canadiens et américains, en plus d’avoir été inscrit à la programmation du 17e Canada’s Top Ten Film Festival.
  • New York, 1905. L’inventeur visionnaire Nikola Tesla fait un ultime appel à J. P. Morgan, son mécène de jadis… Inspiré de faits réels, ce court métrage électrisant est une spectaculaire explosion audiovisuelle puisant son énergie autant dans le documentaire animé que dans les références au cinéma d’avant-garde.

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Le Festival de cinéma de la ville de Québec 2018 dévoile sa programmation

Festival de cinéma de la ville de Québec 2018 : la grande fête des cinémaS dévoile sa programmation

Le Festival de cinéma de la ville de Québec (FCVQ), présenté par Québecor et alimenté par Restos Plaisirs, promet une rentrée chaude à l’image de l’été et vous invite à plonger au cœur de sa programmation du 13 au 22 septembre!

Zone de décompression assumée, le FCVQ place côte à côte public et invités vedettes, et propose des films sans discrimination de genre. Ainsi, le cinéma populaire comme les films d’auteur, les documentaires et les grands films de répertoire se donnent tous rendez-vous à la grande fête des cinémaS de la ville de Québec. Cinéphiles mordus et occasionnels pourront cette année apprécier des sélections remarquées ayant passé par les plus prestigieux festivals de cinéma, notamment Cannes, Sundance, Tribeca, South by Southwest, Berlin, Karlovy Vary et le Festival international du film de Toronto (TIFF). Au programme : premières, vedettes décontractées et événements spéciaux, pour une fête qui fera la part belle au 7e art.

Nos incontournables!

Parmi les 200 films de la programmation, voici quelques faits saillants :

  • La disparition des lucioles de Sébastien Pilote – Une comédie dramatique sur le passage à l’âge adulte (13 septembre)
  • Virus tropical de Santiago Caicedo – un film d’animation biographique sur la famille (14 septembre)
  • Ma fille (Figlia Mia) de Laura Bispuri – un drame initiatique sur la famille (14 septembre)
  • Five Fingers for Marseilles de Michael Matthews – une épopée western sur la vengeance (14 septembre)
  • Gueule d’ange de Vanessa Filho – un mélodrame sur la dépendance (15 septembre)
  • Une colonie de Geneviève Dulude-De Celles – un drame initiatique sur l’adolescence (15 septembre)
  • Des histoires inventées de Jean-Marc E. Roy – un portrait documentaire sur le cinéaste André Forcier (15 septembre)
  • Pauline Julien, intime et politique de Pascale Ferland – Un portrait historique sur la passion (15 septembre)
  • Carmen y Lola de Arantxa Echevarría – un drame de mœurs sur la communauté (16 septembre)
  • Vierges de Keren Ben Rafael – un film initiatique surréaliste sur la jeunesse (16 septembre)
  • La nuit a dévoré le monde de Dominique Rocher – un suspense post-apocalyptique sur la survie (16 septembre)
  • Monsieur Je-sais-tout de François Prévôt-Leygonie et Stephan Archinard – une comédie dramatique sur les rapports humains (17 septembre)
  • The Great Darkened Days de Maxime Giroux – une épopée dramatique sur l’identité (18 septembre)
  • Leto de Kirill Serebrennikov – un portrait musical sur la communauté (19 septembre)
  • Djam de Tony Gatlif – un road movie dramatique sur l’espoir (22 septembre)

Consultez la liste de tous les films du FCVQ 2018

Les artistes québécois à l’honneur

Cette année, le FCVQ rend hommage à deux figures artistiques québécoises qui, l’une derrière la caméra et l’autre grâce à sa voix, ont marqué leur génération : André Forcier et Pauline Julien.

Pour l’occasion, André Forcier sera présent au Festival en vue des projections spéciales de ses chefs-d’œuvre Bar salon (15 septembre, à 13 h, à la salle D’Youville du Palais Montcalm) et Une histoire inventée (16 septembre, à 15 h 30, au même endroit), ainsi que pour un événement-phare de cette édition 2018, la première du documentaire de Jean-Marc E. Roy Des histoires inventées (15 septembre, 21 h 30, au Musée national des beaux-arts du Québec), qui retrace toute la carrière cinématographique de notre « enfant terrible ».

 

Le FCVQ présentera également en première le documentaire Pauline Julien, intime et politique de Pascale Ferland. Ce splendide portrait empreint d’authenticité, à la fois touchant et informatif, revisite non seulement la vie trépidante de cette grande dame de notre culture, comédienne et chanteuse, mais aussi notre histoire politique dans une époque charnière du Québec : l’effervescence de l’après-Révolution tranquille.

 

 

 

Les lucioles illumineront la ville de Québec!

La disparition des lucioles, troisième opus du réalisateur primé Sébastien Pilote, lancera les festivités de l’édition 2018. Cette œuvre du Saguenéen, produite par Bernadette Payeur et Marc Daigle, a déjà rayonné à Karlovy Vary (considéré comme l’événement cinématographique le plus influent de l’Europe centrale et de l’Est) et au TIFF. C’est avec fierté que le FCVQ projettera le film en première québécoise lors de sa soirée d’ouverture, le jeudi 13 septembre à 20 h à la salle Raoul-Jobin du Palais Montcalm. Pour l’occasion, Sébastien Pilote foulera le tapis rouge accompagné de membres de sa distribution : Karelle Tremblay, Pierre-Luc Brillant, Luc Picard et Marie-France Turcotte.

 

 

Le FCVQ s’offre un voyage dans le futur

L’incontournable Metropolis de Fritz Lang sera projeté en formule CinéConcert, pour un soir seulement : le vendredi 14 septembre, à 20 h, à la salle Raoul-Jobin du Palais Montcalm. Présentée par Langlois avocats, l’œuvre pionnière de la science-fiction moderne sera mise en musique par une quinzaine de talentueux musiciens de l’Orchestre symphonique de Québec dirigés par Gabriel Thibaudeau, sommité mondiale en composition pour film muet et en accompagnement musical.

Le voyage ne se terminera pas là, car les cinéphiles auront également le privilège de rencontrer Colin Cantwell, le 16 septembre à 13 h au pavillon Lassonde du Musée national des beaux-arts du Québec. Artisan d’exception, Cantwell a notamment conçu plusieurs vaisseaux faisant partie de l’univers Star Wars : Death Star, Millennium Falcon, Star Destroyers, TIE Fighters et X-Wing. De plus, il est possible d’admirer son travail dans Rencontres du troisième type (Close Encounters of the Third Kind), Jeux de guerre (WarGames) et dans le monument cinématographique 2001 : l’odyssée de l’espace (2001 : A Space Odyssey).

La compétition

Les jurys du FCVQ 2018 sont composés de Charlotte Aubin, Iannicko N’Doua et Alexandre Isabelle pour les courts métrages, et de Christian Bégin, Monia Chokri, Patrick Hubley, Sophie Deraspe et Fabrice Montal pour les longs métrages. Les jurés professionnels remettront, dans leurs catégories respectives, les prix suivants : Grand Prix de la Compétition Internationale – Court métrage, Grand Prix de la Compétition Nationale – Court métrage et Grand Prix de la Compétition – Long métrage.

Nouveauté cette année, des amis du cinéma s’unissent pour remettre au lauréat du Grand Prix de la compétition nationale – Court métrage une bourse d’’une valeur extraordinaire de près de 100 000 $ en services créatifs.

 

Consultez la liste des films en compétition pour :

Une place importante au cinéma québécois

Fidèle à sa mission, le FCVQ promet une programmation québécoise riche en découvertes. Cette richesse, vous la découvrirez dans des films aussi divers que les documentaires Des histoires inventées (Jean-Marc E. Roy), Pauline Julien, intime et politique (Pascale Ferland), L’amour à la plage (Lessandro Sócrates) et Primas (Laura Bari) et les œuvres de fiction Une colonie (Geneviève Dulude-De Celles), The Great Darkened Days (Maxime Giroux), Touched (Karl R. Hearne) et Montréal Dead End, un exquis cadavre exquis réalisé à 36 mains! Sans oublier le cinéma local : le FCVQ diffusera Everything Outside, premier long métrage de David Findlay mettant en vedette Louise Portal, ainsi que les documentaires Vocalités vivantes (David Ricard) et Indépendant (Edgar Fritz).

Vieilles vues de Québec et spectacle de lanterne magique

Le FCVQ se déplacera du côté de la magnifique cathédrale Holy Trinity pour deux séances toutes spéciales, où les cinéphiles voyageront dans le temps grâce à un rare spectacle de lanterne magique, l’ancêtre du cinéma, et à un programme de vieilles vues, archives de la première moitié du XXe siècle mettant en vedette notre belle ville de Québec! Une expérience que vous ne pourrez jamais retrouver sur Netflix ou en DVD.

 

« Mon équipe et moi sommes particulièrement fiers de la programmation de cette année, car elle a un côté jeune, ravivé. En tant que cinéphile pur et dur, je suis attristé de constater que notre jeunesse délaisse les cinémas traditionnels pour se réfugier dans l’offre générique des plateformes de diffusion en streaming. On veut faire sortir les jeunes, leur faire découvrir le cinéma en salle, comme il a été imaginé par ses créateurs. On veut faire notre humble part pour redorer le blason du cinéma dans toute la splendeur qu’offre le grand écran! » a souligné Olivier Bilodeau, directeur de la programmation du FCVQ.

« Profondément engagée envers la culture, Québecor offre un appui marqué au cinéma d’ici et a à cœur de faire briller le talent des artistes et des artisans québécois. En présentant des films de répertoire, des films populaires et des films indépendants, autant québécois qu’étrangers, le FCVQ démocratise le cinéma et invite un large public à assister à ses projections. C’est donc un grand plaisir de soutenir ce festival et d’en être le partenaire présentateur pour une 8e année », a mentionné Pierre Karl Péladeau, président et chef de la direction de Québecor.

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Les CinéPasses en prévente jusqu’au dimanche 9 septembre.

  • CINÉPASSE 5 PRIVILÈGES : 64,99 $, frais inclus, avant les taxes.
  • CINÉPASSE 7 PRIVILÈGES : 89,99 $, frais inclus, avant les taxes.

Billets individuels présentement en vente!

  • BILLET POUR UNE SÉANCE PRESTIGE (film d’ouverture ou film de la soirée Gala) : 24,99 $, frais inclus, avant les taxes.
  • BILLET POUR UNE SÉANCE RÉGULIÈRE : 12,99 $, frais inclus, avant les taxes.

En vente ici et à la billetterie centrale du FCVQ située au Palais Montcalm.

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Le FCVQ se tiendra du 13 au 22 septembre 2018, aux endroits suivants :

  • MUSÉE NATIONAL DES BEAUX-ARTS DU QUÉBEC – pavillon Pierre Lassonde, auditorium Fondation Sandra et Alain Bouchard (195, Grande Allée Ouest)
  • PALAIS MONTCALM – salle Raoul-Jobin et salle D’Youville (995, place D’Youville)
  • THÉÂTRE DU CONSERVATOIRE D’ART DRAMATIQUE DE QUÉBEC – (13, rue Saint-Stanislas)
  • POUDRIÈRE DE L’ESPLANADE – (100, rue Saint-Louis)
  • CATHÉDRALE HOLY TRINITY – (31, rue des Jardins)
  • PLACE D’YOUVILLE –Projections extérieures gratuites

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À propos du FCVQ

Du 13 au 22 septembre 2018, le FCVQ offrira à sa ville et aux visiteurs la fête des cinémas, à Québec. Un événement accessible et inclusif, comprenant trois axes de programmation complémentaires : films de répertoire, films populaires et films indépendants. Cet événement audacieux propose une expérience unique aux amateurs de cinéma dans toute sa diversité. Dynamique et passionné, le FCVQ participe au décloisonnement du 7e art de manière décomplexée et originale.

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Pleins feux sur le talent canadien à la 6e édition de l’Hommage Diamant Birks aux femmes de l’année en cinéma

Pleins feux sur le talent canadien à la sixième édition annuelle de l’Hommage Diamant Birks aux femmes de l’année en cinéma

Birks et Téléfilm Canada ont dévoilé aujourd’hui les noms des femmes honorées lors de la sixième édition annuelle de l’Hommage Diamant Birks aux femmes de l’année en cinéma.

Cet hommage, devenu un événement incontournable organisé en marge du Festival international du film de Toronto (TIFF), célèbre la diversité du paysage cinématographique du Canada, façonné par les voix qui portent nos histoires des deux côtés de la caméra. Cette année, les distinguées lauréates sont la réalisatrice Nettie Wild, les actrices Tantoo Cardinal et Pascale Bussières, la scénariste Susan Coyne et les réalisatrices émergentes Stella Meghie et Jeanne Leblanc.

Pour la première fois cette année, Birks remettra un prix en argent à chacune des femmes honorées dans les catégories de la réalisation, du jeu, de la scénarisation et de la relève. Cette dernière catégorie, autre nouveauté cette année, a été créée afin de rendre hommage à des cinéastes canadiennes qui réussissent à se démarquer en début de carrière.

Birks et Téléfilm Canada célébreront les lauréates dans le cadre d’un événement privé qui aura lieu le lundi 10 septembre à The Atrium @ Ricarda’s (134, rue Peter) au centre-ville de Toronto. Un jury pancanadien formé de 23 journalistes, blogueurs et personnalités des ondes provenant du domaine des arts, de la culture et du divertissement a eu la tâche de choisir les femmes honorées.

« Cette année, nous sommes particulièrement fiers d’appuyer les talents canadiens féminins de l’industrie cinématographique, a déclaré Eva Hartling, vice-présidente, marque Birks et chef du marketing. Notre événement annuel organisé en partenariat avec Téléfilm Canada met en valeur la diversité et le pouvoir, établissant de nouveaux standards, au Canada comme à l’étranger. Nous saluons les femmes honorées cette année et sommes impatients de célébrer leur reconnaissance pleinement méritée. »

« Depuis la toute première édition de l’Hommage Diamant Birks, nous avons le privilège de mettre en relief les brillantes carrières des femmes de l’ensemble du pays qui portent nos histoires à l’écran, a ajouté Christa Dickenson, directrice générale, Téléfilm Canada. Les femmes honorées cette année sont extrêmement inspirantes, reflétant la diversité et la richesse du talent au sein de notre industrie, et ont des parcours exemplaires auxquels d’autres femmes peuvent aspirer. »

Les créatrices de cette année se joignent aux autres femmes honorées au cours des années passées, dont Jennifer Baichwal, Evelyne Brochu, Amanda Brugel, Caroline Dhavernas, Emma Donoghue, Sarah Gadon, Kawennáhere Devery Jacobs, Mylène Mackay, Tatiana Maslany, Deepa Mehta, Alanis Obomsawin, Sandra Oh, Catherine O’Hara, Sarah Polley, Léa Pool, Patricia Rozema, Mina Shum, Karine Vanasse, Sherry White et Ellen Wong, pour n’en nommer que quelques-unes.

Réalisatrice

Nettie Wild, réalisatrice, figure parmi les plus importants documentaristes du Canada. Ses films fortement engagés et acclamés par la critique amènent les spectateurs à aller au-delà des apparences, en phase avec les changements sociaux que traversent les sociétés à travers le monde. Ses œuvres les plus récentes ont été louangées pour avoir réussi à repousser les frontières du récit, que ce soit au grand écran, sur le web ou dans des installations publiques à grande échelle. Son dernier long métrage, KONELĪNE: our land beautiful, lui a valu le prix du Meilleur documentaire canadien au Festival international du film Hot Docs 2016 pour sa façon d’explorer à travers l’art l’un des sujets les plus controversés de notre époque. En 2017, Nettie et son équipe ont créé Uninterrupted, un spectacle cinématographique utilisant la cartographie numérique pour projeter des images de la migration du saumon directement sur le site du pont Cambie de Vancouver. Uninterrupted a remporté un succès critique et populaire, et fut salué par le magazine d’art international Wallflower* comme étant l’une des incontournables projections de 2017. Nettie est réputée pour ses longs métrages documentaires primés, dont FIX: The Story of an Addicted City (2002), A Place Called Chiapas (1998), Blockade (1993) et A Rustling Of Leaves: Inside The Philippine Revolution (1988). Ses films ont remporté le prix Génie (à deux reprises) du Meilleur long métrage documentaire canadien, le prix du Meilleur long métrage documentaire de l’International Documentary Association, en plus d’avoir obtenu les plus grands honneurs au Forum du nouveau cinéma du Festival international du film de Berlin. En 2010, elle a reçu le BC Film Critics Circle Award pour sa contribution à l’industrie cinématographique, et le Vancouver Sun l’a désignée comme l’une des femmes les plus influentes de la Colombie-Britannique.

 

Actrices

Tantoo Cardinal, actrice, a obtenu le prix Earle Grey de l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision qui lui a été décerné lors des prix Écrans canadiens 2017 pour souligner son immense contribution au cinéma et à la télévision. Elle a également été nommée membre de l’Ordre du Canada, l’une des plus hautes distinctions civiles au pays, en reconnaissance de son apport exceptionnel à la croissance et au développement des arts de la scène autochtones au Canada. Sans doute l’actrice autochtone la plus réputée de sa génération, Tantoo Cardinal a joué dans plus de 120 films et productions télévisuelles durant sa carrière de près de 40 ans, comprenant Legends of the Fall, Dances With Wolves, Black Robe, Loyalties, Luna, Spirit of the Whale, Unnatural & Accidental, Marie-Anne, Sioux City, Silent Tongue et Mothers & Daughters. Nous avons pu la voir récemment dans Godless et elle apparaît régulièrement dans les séries Westworld, Longmire, Frontier et Mohawk Girls. Son travail d’actrice lui a valu plusieurs prix, dont un Gemini pour North of 60, un prix Leo pour Blackstone et le prix de la Meilleure actrice de l’American Indian Film Festival pour son rôle dans Where the River Flows North. Parmi les autres récompenses qui lui ont été décernées, mentionnons un prix d’excellence de l’ACTRA, le prix Rudy Martin pour une performance exceptionnelle par une personne autochtone au cinéma, le prix Harvard’s Sun Hill soulignant l’excellence en cinéma autochtone et le prix Peter Ustinov du Festival du film de Banff.

Pascale Bussières, actrice, se fait remarquer dès l’âge de 13 ans dans le film Sonatine. Son interprétation de Chantal lui vaut une nomination pour la meilleure interprétation féminine aux prix Génie 1985. En 1993, elle tient le rôle-titre dans la minisérie Blanche, pour lequel elle remportera plusieurs prix. Suivront des performances tout aussi remarquées dans des séries populaires comme Le cœur a ses raisons, La princesse astronaute, Belle-Baie, Mirador, Race to Mars, En thérapie, Les bobos et Prémonitions. En 1993, Pascale est de retour au grand écran dans le film Deux actrices. En 1994, elle est en vedette dans le long métrage Eldorado, qui connaîtra un immense succès. Elle enchaîne avec une première participation dans un long métrage en anglais, When Night Is Falling de Patricia Rozema. En 1996, on peut la voir dans Les mille merveilles de l’univers de Jean-Michel Roux, Un 32 août sur terre de Denis Villeneuve et Emporte-moi de Léa Pool. En 1999, elle tient un rôle dans Les jeunes filles ne savent pas nager de la cinéaste française Anne-Sophie Birot, et dans un film d’Attila Bertalan, Between the Moon and Montevideo. L’année suivante, elle tourne successivement Exchange, du réalisateur Alan Moyle, et La répétition de Catherine Corsini. En 2005, Pascale Bussières est récompensée d’un prix Jutra (meilleure actrice) et d’un prix Génie (meilleure interprétation féminine) pour son rôle dans le film Ma vie en cinémascope. Deux ans plus tard, on peut la voir dans le film Afterwards, suivi du film indépendant Nothing Really Matters. À l’automne 2015, le public la retrouve dans Anna et dans le film Ville-Marie au côté de Monica Bellucci. Elle a récemment tenu des rôles dans Nous sommes les autres, Innocent et Justice Dot Net.

 

Scénariste

Susan Coyne, scénariste, a cocréé et coscénarisé la minisérie acclamée Slings and Arrows, qui lui a valu trois prix Gemini et trois prix de la Writers Guild of Canada. Slings and Arrows a également été rediffusée aux États-Unis sur les ondes du Sundance Channel, obtenant un succès critique et populaire. En 2009, l’adaptation brésilienne de la série, intitulée Som é Furia, a obtenu une nomination pour un Emmy international. En collaboration avec Martha Burns, Susan a réalisé Robin and Mark and Richard III, un documentaire sur le regretté metteur en scène Robin Phillips, présenté en première au cinéma HotDocs. Son dernier long métrage, The Man Who Invented Christmas, met en vedette Dan Stevens (Downton Abbey) dans le rôle de Charles Dickens et l’acteur oscarisé Christopher Plummer dans celui d’Ebenezer Scrooge. Susan Coyne vient de boucler le tournage de sa deuxième saison comme superviseure de la production de la série d’Amazon Studios intitulée Mozart in the Jungle, gagnante d’un Golden Globe. Elle a également écrit le scénario de deux des trois téléfilms Anne of Green Gables produits par Breakthrough et YTV. Cette année, la scénariste a été nommée membre de l’Ordre du Canada en reconnaissance de sa contribution à la culture canadienne.

Talents émergents

Stella Meghie, réalisatrice émergente, a présenté en primeur son premier long métrage, la comédie Jean of the Joneses, le portrait d’une famille américano-jamaïcaine peu banale, au festival South by Southwest, suivi du TIFF en 2016. Le film a valu à Stella une nomination dans la catégorie du Meilleur premier scénario aux Independent Spirit Awards 2017. Elle a réalisé l’adaptation du roman à succès de Nicola Yoon, Everything, Everything, pour MGM/Warner Bros. Le film a récolté plus de 60 millions de dollars dans le monde entier et lui a permis d’obtenir une nomination pour la Meilleure réalisation aux NAACP Image Awards. Stella a écrit le scénario original du film The Photograph qu’elle réalisera prochainement pour Universal Pictures en collaboration avec le producteur Will Packer.

Jeanne Leblanc, réalisatrice émergente, a fait des études en cinéma à l’Université du Québec à Montréal. Au cours des dernières années, elle a réalisé une dizaine de courts métrages qui se sont distingués dans plusieurs festivals internationaux. En 2017, elle a tourné son premier long métrage, Isla Blanca, une œuvre semi-biographique où elle invite le public à découvrir un drame intimiste et poétique. Jeanne prépare actuellement son deuxième long métrage, intitulé Les nôtres.

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Processus de mise en nomination et jury

Outre un comité de sélection interne, Téléfilm et Birks ont fait appel aux organismes suivants pour participer au processus de mise en nomination de l’Hommage Diamant Birks aux femmes de l’année en cinéma (par ordre alphabétique) : ACTRA (Alliance of Canadian Cinema, Television and Radio Artists), l’Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec (ARRQ), la Guilde canadienne des réalisateurs (GCR), la Société des auteurs de radio, télévision et cinéma (SARTEC) et la Writers Guild of Canada (WGC).

Un jury composé de 23 membres a eu la tâche de sélectionner les femmes honorées cette année. Le jury pancanadien est formé de journalistes, de blogueurs et de personnalités des ondes provenant du domaine des arts, de la culture et du divertissement. Il s’agit de : Victoria Ahearn (The Canadian Press), Ilana Banks (CBC), Linda Barnard (pigiste), Catherine Beauchamp (Tapis Rose), Martin Gignac (Journal Métro), Liz Braun (Sun Media/Postmedia Network), Richard Crouse (CTV Pop Life), Manon Dumais (Le Devoir), Helen Faradji (Radio-Canada), Noreen Flanagan (Fashion Magazine), Isabelle Fleury (Radio-Canada), Dana Gee (Global TV), Teri Hart (CityTV), Peter Knegt (CBC), Katherine Monk (CBC/Ex-Press.com), Sylvie Mousseau (Acadie Nouvelle), Ryan Porter (pigiste), Ingrid Randoja (Cineplex Magazine), Regan Reid (Playback), Alex Rose (Cult MTL), Marci Len (The Social), Radheyan Simonpillai (NOW Magazine) et Will Wong (Mr. Will Wong).

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À propos de Téléfilm Canada — Voir plus grand

Téléfilm est vouée à la réussite de l’industrie audiovisuelle canadienne sur les plans culturel, commercial et industriel. Par l’entremise de différents programmes de financement et de promotion, Téléfilm appuie des entreprises dynamiques et des créateurs de talent ici et à l’international. De plus, Téléfilm formule des recommandations auprès du ministère du Patrimoine canadien concernant la certification des coproductions audiovisuelles régies par des traités, et elle administre les programmes du Fonds des médias du Canada. Lancé en 2012, le Fonds des talents recueille des dons privés qui servent principalement à soutenir les talents émergents. Visitez telefilm.ca et suivez-nous sur Twitter à twitter.com/telefilm_canada et Facebook au facebook.com/telefilmcanada.

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À propos de Birks

Fondé en 1879, Birks est devenu au fil des ans l’un des plus importants détaillants, créateurs et fabricants canadiens de bijoux haut de gamme, de montres, d’argenterie sterling et plaquée ainsi que de cadeaux. Groupe Birks est un important exploitant de bijouteries de luxe au Canada et dans le sud-est des États-Unis. L’entreprise possède 26 boutiques Birks situées dans la majorité des grands centres urbains du Canada, 16 boutiques Mayors établies en Floride et en Géorgie, une boutique Rolex et deux commerces de détail Brinkhaus à Calgary et Vancouver. 

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125 oeuvres de 20 pays en grande première au 10e festival Les Percéides en Gaspésie

Ce sont 125 oeuvres cinématographiques de 20 pays qui seront présentées en première mondiale, nord-américaine et gaspésienne, une trentaine d’événements spéciaux et plus de 90 invités qui lanceront les célébrations du 10e festival international de cinéma Les Percéides qui se déroulera du 16 au 26 août en Gaspésie

 

C’est en présence du talentueux réalisateur et scénariste acadien néo-écossais Phil Comeau (réalisateur du documentaire; Zachary Richard, toujours batailleur), qui agira à titre d’invité d’honneur et président du jury, que le Festival international de cinéma et d’art de Percé Les Percéides en Gaspésie lancera officiellement les activités de sa dixième édition anniversaire consacrée au cinéma d’auteur d’ici et d’ailleurs.

Exceptionnellement cette année le Festival Les Percéides occupera deux lieux symboliques du grand Percé soit le bâtiment historique qui abritait le mythique Centre d’art de Percé (fondé par l’artiste gaspésienne Suzanne Guité) qui sera équipé pour l’occasion d’une technologie numérique dernier cri situé au cœur du village balnéaire et la Vielle Usine de l’Anse-à-Beaufils, une ancienne usine de pêche située sur la plage et convertie en havre culturel enchanteur.   

 

Le cinéma d’auteur brillera à Percé: Entre première gaspésienne et première nord-américaine

La grande majorité des œuvres présentées durant le Festival Les Percéides seront projetées pour la première fois en Gaspésie. Certains de ces films seront d’ailleurs en premières canadiennes, nord-américaines et même mondiales. Du côté des longs métrages, mentionnons le touchant documentaire québécois Les lettres de ma mère du réalisateur confirmé Serge Giguère qui sera présenté à Percé en première gaspésienne.

Ce film biographique bouleversant et inspirant relate les lettres de la mère de ce dernier qui a élevé 16 enfants entre les années 40 et 50. Ayant mis la main sur une centaine de lettres écrites par sa mère à son fils aîné, le cinéaste rend hommage à cette battante et cette travaillante au travers d’un film doté d’une maîtrise cinématographique et visuelle inspirée.

Notons également le long métrage En guerre du cinéaste français Stéphane Brizé qui sera projeté en grande première nord-américaine lors de la soirée de clôture du festival le dimanche 27 août à 19h au Centre d’art de Percé. Présenté cette année au Festival de Cannes, et mettant en vedette l’acteur français Vincent Lindon ce long métrage saisissant et puissant traite de la fermeture de l’usine Perrin Industrie et de ses quelques 1100 de salariés qui en refusent brutalement la décision afin de sauver leur emploi. Un grand film social!

 

Des films de la Louisiane en grande première gaspésienne 

Le Festival Les Percéides est très heureux cette année de s’associer au Festival Cinema on the Bayou de Lafayette afin de présenter un cycle de conférences et de projections de films issus de la jeune génération des cinéastes de la Louisiane. Les films seront présentés en présence de Matt Mick du Conseil culturel de la francophonie en Louisiane. Une table ronde qui abordera les questions du cinéma acadien, louisianais et gaspésien dans le spectre de la francophonie mondiale sera présentée vendredi le 24 août à 15h à la Vielle Usine de l’Anse-à-Beaufils dans le cadre des événements spéciaux du Festival Les Percéides.

Des films québécois récents en grande première à Percé 

Le Festival Les Percéides est très heureux de présenter en grande première gaspésienne le long métrage Le Nid du cinéaste québécois hors norme David Paradis. Présenté en première mondiale en juillet dernier au Festival international de films Fantasia de Montréal où il a remporté un prix, ce film essoufflant nous plonge au cœur d’une expérience étrange orchestrée et magnifiquement interprété par les acteurs québécois Pierre-Luc Brillant et Isabelle Blais. Mentionnons que ce film sera présenté en soirée d’ouverture de la deuxième grande fin de semaine du festival le mercredi 22 août à 19h à la Vielle Usine de l’Anse-à-Beaufils (Percé).

Parmi la sélection officielle notons également le film Ta peau si lisse du cinéaste québécois d’origine acadienne Denis Côté qui a été sélectionné dans une vingtaine de festivals à travers le monde et qui sera projeté en grande première en Gaspésie en présence d’un des artisans du film, le culturiste Ronald Yang.

Également en sélection officielle deux premières gaspésiennes de courts métrages, dont le film Florida-Montréal du cinéaste québécois Renaud Lessard qui a gagné le Prix du jury au festival Off-Courts de Trouville en France en septembre dernier et le film Pile ou Face de Fernand-Philippe Morin-Vargas sélectionné au Festival international du court métrage Regard au Saguenay plus tôt cette année.

Le film politique Minoritaires du cinéaste québécois Simon Gaudreault sélectionné au Festival international en Abitibi-Témiscamingue l’automne dernier sera présenté en grande première à Percé. Ce film tourné en noir et blanc aborde les questions identitaires au travers le portrait du mouvement québécois Les Insoumis. Une discussion en présence du réalisateur aura lieu après la projection du film.

 

Films internationaux marquants de la dernière année : Call me by your name, The Square, Una Mujer Fantástica, Loving Vincent, The Rider et Faute d’Amour

La sélection internationale réunira des films qui ont su passionner les critiques et le public au cours de la dernière année cinématographique et qui ont véritablement reçu la consécration dans les plus grands festivals de cinéma. Des films d’une maîtrise cinématographique de haut vol qui risquent d’apporter des vagues d’émotions aux cinéphiles du festival.

D’abord, le drame sentimental, solaire et touché par la grâce Call Me By Your Name du cinéaste italien Luca Guadagnino, nominé pour le Meilleur long métrage de l’année aux Oscars 2018, sera présenté en projection spéciale à Percé.

Autre film marquant présenté aux Percéides cette année, The Square, du cinéaste suédois Ruben Östlund, récipiendaire de la palme d’or au Festival de Cannes l’année dernière. Cette satire cruelle et lucide sera également présentée en grande première à Percé. Le drame déchirant sur la transsexualité Una Mujer Fantástica du réalisateur chilien Sebastián Leilo, gagnant du Meilleur Film étranger aux Oscars 2018 et l’époustouflant film d’animation Loving Vincent une coproduction britanique-polonaise des cinéastes Hugh Welchman et Dorota Kobiela, nominé aux Oscars 2018 pour le meilleur film d’animation .

Notons enfin, que les films The Rider, sélectionné au prestigieux Festival du film de Sundance (Utah) gagnant du Prix art cinéma au Festival de Cannes en 2017, de la réalisatrice sino-américaine Chloé Zhao ainsi que le film franco-russe Faute d’amour, récipiendaire du Prix du Jury au Festival de Cannes de 2017 qui aborde des questions morales et d’humanité troublante, seront projetés en sélection officielle pour la première fois en Gaspésie.

 

Hommage à la Cinémathèque québécoise en présence du directeur Marcel Jean

Le Festival Les Percéides est très heureux de rendre hommage cette année à la Cinémathèque québécoise en invitant son directeur général Marcel Jean. Pour l’occasion, une série de courts films seront présentés, dans le cadre de l’événement spécial Les Trésors de la Cinémathèque. Cette projection de films précieux et qui font partie des archives de la cinémathèque québécoise seront présentés pour la première fois en Gaspésie. De plus, Marcel Jean étant également le directeur artistique du prestigieux Festival international du film d’animation d’Annecy fier adepte et spécialiste du cinéma d’animation, le Festival Les Percéides aura l’honneur de présenter en première nord-américaine un programme spécial de courts métrages d’animation sélectionnés officiellement au Festival international du film d’animation d’Annecy qui s’est déroulé en juin dernier en France.

Première édition de l’École de cinéma d’été à Percé : classe de maître avec Michel La Veaux 

Pour cette 10e édition du Festival Les Percéides, c’est en présence du talentueux directeur de la photographie québécois Michel La Veaux (directeur photo de La disparition des lucioles de Sébastien Pilote) que se déroulera cette première édition d’École de cinéma d’été à Percé entre le 12 et le 19 août 2018. Durant cette classe de maître, ce dernier donnera une formation professionnelle et laissera la chance à 16 participants de toucher au domaine inspirant de la photographie au cinéma en créant un véritable plateau de tournage à Percé. Les créations produites durant la formation seront présentées devant public dans le cadre d’une présentation spéciale lors du festival le mardi 21 août au Centre d’art de Percé à 19h.

Mentionnons que la première édition de l’École de cinéma et d’été de Percé a remporté cette année un véritable succès affichant complet quelques jours seulement après l’ouverture de ses inscriptions. En 2019 deux formations professionnelles du 7e art seront offertes à Percé dans le cadre de la deuxième édition.

 

Classe de cinéma et Ciné Croisière avec le cinéaste acadien Phil Comeau 

Le cinéaste acadien Phil Comeau, qui agira à titre d’invité d’honneur du Festival Les Percéides cette année, sera à Percé pour présenter également une sélection de films acadiens, dont son court métrage documentaire Belle-Île-En-Mer, île bretonne et acadienne récipiendaire de nombreux prix ainsi que son long métrage marquant  Zachary Richard, Toujours Batailleur.

Enfin parmi les événements spéciaux à ne pas manquer samedi 25 août mentionnons la Ciné Croisière du Festival Les Percéides devenue au fil des ans une activité prisée et populaire du festival. Cette année c’est le réalisateur acadien Phil Comeau qui sera l’invité d’honneur de cette Ciné Croisière et qui donnera une classe de cinéma en mer à bord du navire le Capitaine Duval II de Percé. Le bateau s’aventurera en mer près de l’île Bonaventure et du Rocher Percé et les passagers à bord seront invités à échanger sur leur passion du 7e art en présence du cinéaste et de l’artiste de Percé Marie-Josée Tommi également membre du jury du Festival Les Percéides cette année.

 

Cinéma de la Gaspésie en primeur, une réunion autour d’un cinéma de la communauté

C’est avec beaucoup de fierté et d’enthousiasme que le Festival Les Percéides présentera plusieurs films réalisés sur la péninsule au cours de la dernière année. Tout d’abord, mentionnons le long métrage La Rivière cachée de Jean-François Lesage, tourné dans les paysages gaspésiens, qui met en scène des jeunes adultes qui s’y réunissent afin de s’égarer dans des réflexions philosophiques. La projection sera suivie d’une discussion avec le réalisateur qui sera présent à Percé.

De plus, le long métrage documentaire Les échos d’un pays oublié des réalisateurs Guillaume Audet, Clément Verneuil et Samuel St-Pierre, qui porte un regard sur des questions identitaires liées aux communautés, sera en compétition officielle pour le Prix Gaspésie-les-îles.

D’ailleurs, les films Le gars de la patinoire d’Olivier Poulin, Why I’m Here/ Pourquoi je suis ici de João França et Mise au monde de Maryse Goudreau seront également en compétition dans cette catégorie.

Du côté des courts métrages, quelques œuvres seront montrées en première mondiale au public gaspésien : le documentaire Les Vaillants du réalisateur issu de la nation anishnabe Martin Gunn, À échelle humaine de Jacques Bérubé et plusieurs films expérimentaux dont Km.O des réalisateurs Ziad Bitar et Nayla Dabaji et Le temple de la réalisatrice Jenny Cartwright.

Cycle de cinéma des profondeurs à Percé 

Le Festival Les Percéides présentera cette année un cycle de cinéma « des profondeurs » aux thématiques exigeantes qui s’adresse à un public averti en quête d’expérience et qui n’a pas froid aux yeux en s’attardant sur des films tels : La petite fille qui aimait trop les allumettes du réalisateur québécois Simon Lavoie sélectionné au prestigieux TIFF (Toronto International Film Festival) et Les affamés, récipiendaire de trois prix Iris en juin dernier, dont celui du meilleur film, au Gala Québec Cinéma, du réalisateur Robin Aubert. De plus, ils seront précédés de courts métrages ayant une tonalité similaire pour les curieux et adeptes de films de genre.

Courts-métrages d’ici et d’ailleurs primés dans les festivals internationaux 

Plusieurs courts métrages seront projetés lors du 10e Festival Les Percéides en Gaspésie. Parmi ceux-ci, notons le film Fauve du Montréalais Jérémy Comte, gagnant du Prix Spécial du jury au Festival International de Film de Sundance. Également, Pre-Drink, court métrage québécois réalisé par le cinéaste Marc-Antoine Lemire récipiendaire du meilleur court métrage au prestigieux Festival International du Film de Toronto (TIFF) en 2017.

La Bolduc projeté sous les étoiles à Percé!

Le samedi 18 août, le Festival Les Percéides invitera la population à la projection du documentaire Visages Villages de la grande réalisatrice française Agnès Varda et de son acolyte le photographe français mondialement connu JR. Se mettant en vedette tous les deux, ils se questionnent sur les notions de l’image, tant en photographie qu’en cinéma.

Le samedi 25 août dès 21h le long métrage québécois La Bolduc sera projeté sur la plage de Percé en grande première à Percé. Ce film sous les étoiles qui promet d’être un rendez-vous populaire lors du festival met en scène la légendaire auteur-compositrice et interprète Mary Travers Bolduc née à Newport en Gaspésie et interprétée par la comédienne Debbie Lynch-White.

Soirée de clôture et remise des prix du jury dimanche le 27 août au Centre d’art de Percé

La soirée de clôture et la remise des prix se déroulera le dimanche 27 août prochain à 19h dans l’enceinte du Centre d’art de Percé en présence de nombreux invités et du président du jury Phil Comeau. Parmi les prix qui seront remis mentionnons le Grand prix du Jury Les Percéides et le Prix pour l’aide au cinéma indépendant canadien (ACIC) d’une valeur de 5000 $ remis en partenariat avec l’Office National du Film du Canada (ONF) et le prix du meilleur film Gaspésie-les-îles.

4e édition de la Grande rencontre des arts médiatiques en Gaspésie

Sous le commissariat de la programmatrice Esther Bourdages la 4e édition de la Grande rencontre des arts médiatiques en Gaspésie prendra son envol du 17 au 19 août 2018 au Centre d’art de Percé et constituera la première grande fin de semaine du Festival Les Percéides cette année. Plus d’une quinzaine d’artistes émergents issus des arts numériques présenteront des œuvres immersives en lien avec le domaine des nouvelles technologies. Un rendez-vous où l’expérience et l’expérimentation du cinéma et de la vidéo seront à l’honneur.

Deux ateliers de création de film pour les jeunes 

Le vendredi 24 août auront lieu les deux ateliers de création pour les jeunes de 5 à 11 ans. En effet, 25 jeunes de la région suivront un atelier donné par le cinéaste gaspésien Mathieu Cyr dont le court métrage a été primé au festival Cinema on the Bayou de Lafayette en Louisiane. Les courts métrages issus des ateliers seront diffusés à la Vieille Usine de l’Anse-à-Beaufils le dimanche 26 août en projection spéciale en présence des jeunes et de leurs familles.

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Informations pratiques 

  • Billets pour les projections des films de la sélection officielle en salle : 10$
  • Passeport pour le festival : 90$
  • Ciné Croisière : 25$
  • 5@7 au bistro de la Vieille Usine et au Centre d’art de Percé et Ciné Rencontres avec les invités du festival : Gratuit
  • Info festival Les Percéides : info@perceides.ca – www.perceides.ca
  • Ligne Info-festival Les Percéides : (1) 418-782-4379

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Primeur- Le FCVQ annonce une bourse de création pour le court métrage

Pour la première fois cette année, des amis du cinéma se sont liés pour offrir la plus extraordinaire bourse de création qui soit au Festival de cinéma de la ville de Québec (FCVQ)

Ce sont une dizaine d’artisans et d’entreprises culturelles qui remettront au cinéaste remportant la compétition nationale – courts métrages du FCVQ près de 100 000$ en services créatifs.

La ville de Québec et son Bureau du cinéma soutiennent fièrement l’initiative en favorisant la tenue du tournage du gagnant dans la région de la Capitale-Nationale. Merci, chers donateurs, de faire du FCVQ ce lieu d’exception qui a à coeur le travail des cinéastes !

Vous souhaitez contribuer vous aussi ? Joignez-vous au mouvement. Plus on est, mieux c’est!

Que vous soyez cinéaste ou une entreprise donatrice, vous avez jusqu’au 14 août à minuit pour participer, contactez-nous!

 

Bourse nationale

 

Équipement de tournage : 25 000,00$ en services

De l’équipement de qualité pour un tournage de qualité

MERCI – MTL Grandé !

Postproduction : 10 000,00$ en services

Montage, colo et excellent expresso

MERCI STUDIO ELEMENT !

Motion design : 10 000,00$ en services

Générique et créativité toutes catégories.

MERCI Studio Nord Est !

Mixage sonore : 5 000,00$ en services

Talent & gros fun noir.

MERCI PEAK MEDIA, Québec !

Site web : 5 000,00$ en services

Le plus performant one-pager présentant le film à la planète.

MERCI iX !

Composition musicale originale : 5 000,00$ en services

Rencontre & discussion préparatoires, maquettes pour offline, trame sonore finale du film + license exclusive mondiale.

MERCI Dondepiano !

Design graphique : 4 000,00$ en services

Création de l’affiche, flyers, bannières.

MERCI Criterium Design !

Traduction : 4 000,00$ en services

Révision, traduction des dialogues du français vers l’anglais.

MERCI TextShop Translation !

Sous-titrage : 3 000,00$ en services

Conversion, synchronisation, export, passion.

MERCI Université Laval, Festival REGARD et FCVQ !

Stylisme : 2 000,00$ en services

MERCI Maude Belisle !

StoryBoard & Dessins : 1 500,00$ en services

2 jours de travail, la suite à 50% de rabais.

MERCI Francis Desharnais !

À cela s’ajoute :

 

1h avec Monique Simard

Consultation de niveau Jedi

MERCI MONIQUE !

 

1h avec des programmateurs de festivals

Où ? Comment ? Quand ? Pourquoi ? Et tout ce que vous n’avez jamais osé demander.

Bill Bilodeau (FCVQ), Jake Howell (TIFF + SXSW), Laurence Reymond (Cannes)

Meilleur lieu de tournage du monde : valeur inestimable

Accueil & aide au tournage sans égal.

MERCI Ville de Québec + Bureau du Cinéma de Québec  !

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Rock Demers, porte-parole des Films de notre vie, présentera deux programmes le 15 août au Théâtre Outremont

Rock Demers, porte-parole des Films de notre vie, présentera deux programmes le 15 août au Théâtre Outremont

LES FILMS DE NOTRE VIE, coups de cœur de Roland Smith et de 20 personnalités, en sont à leur 3e semaine au Théâtre Outremont.

L’assistance aux premières représentations laisse entrevoir un succès aussi grand que celui de l’an dernier. Rappelons que Madame la mairesse Valérie Plante inaugurait ce mois de programmation le 2 août dernier.

Rappelons également que le seul film au programme pouvant vraiment convenir à des publics de tous âges, Danger pleine lune, sera présenté le mercredi le 15 août à 17h 45. Ce film, combinant prises de vues réelles  et animation, a été réalisé par nul autre que Břetislav Pojar, le grand cinéaste d’origine tchèque, maintes fois oscarisé. Danger pleine lune, l’un des célèbres CONTES POUR TOUS, sera précédé d’un court métrage d’animation intitulé Le clown Faroun également réalisé par Břetislav Pojar d’après une histoire de Rock Demers.

Rock Demers, sera présent pour présenter ce programme double, ainsi que le film d’Arthur Penn  Bonnie And Clyde, projeté  ce même soir à 20h le 15 août.

La veille, le 14 août, les spectateurs pourront voir deux Palmes d’or de Cannes : La Leçon de piano de Jane Campion (à 17h) et Apocalypse Now la version longue de Francis Ford Coppola (à 19h 30). Les amateurs du grand François Truffaut seront gâtés car deux films de ce cinéaste emblématique de la nouvelle vague française seront projetés : Les 400 coups présenté par André Forcier le 17 août à 18 h et le 18 août à 15h, Le Dernier métro (17 août à 20h 15). Denis Bouchard viendra présenter le premier film Le Parrain   le 18 août à 20h tandis que Le Parrain 2e partie sera proposée le lendemain (19 août à 19h 30). Ce même jour Sébastien Chabot accompagnera la projection de son film Le Jardinier et Yves Jacques sera au Théâtre Outremont pour lancer la projection du chef d’œuvre de Charlie Chaplin, Les Lumières de la ville.

À mettre à vos agendas, le 30 août à 20h, Dany Laferrière viendra présenter le rarissime et incontournable Martin Luther King : de Montgomery à Memphis du collectif Ely Landau, Richard Kaplan, Joseph L. Mankiewicz et Sydney Lumet.

La plupart des personnalités qui ont sélectionné des films viendront aux côtés de Roland Smith, présenter leur choix avant la projection.

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Billetterie

Pour éviter la file au guichet, le public est invité à acheter ses billets, en tout temps, sans frais, par Internet au www.theatreoutremont.ca ou par téléphone au 514 495-9944, poste 1. Le Théâtre Outremont est situé au 1248, avenue Bernard Ouest.

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Remerciements

Le Théâtre Outremont remercie chaleureusement la Caisse Desjardins des Versants du mont Royal, la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) et son commanditaire, Le Glacier Bilboquet, de leur soutien. Le Théâtre Outremont remercie de plus la Ville de Montréal, le Conseil des arts et des lettres du Québec ainsi que ses partenaires médias, Le Devoir, L’Express d’Outremont, le Journal Outremont et Télé-Québec de leur contribution à son rayonnement.

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Soirée des lauréat.es à la compétition de courts métrages au Cinéma sous les étoiles de Funambules Médias

Soirée des lauréat.es à la compétition de courts métrages au Cinéma sous les étoiles de Funambules Médias

Le Cinéma sous les étoiles de Funambules Médias est heureux de vous présenter le programme de la soirée courts métrages suite à l’appel lancé dans le cadre de Cinéma sous les étoiles.

La soirée, initialement prévue le 25 juillet et reportée en raison des mauvaises conditions météorologiques, se tiendra le 28 août à 20h00.

Depuis 4 ans, le Cinéma sous les étoiles met en place une compétition de courts métrages ouverte aux nouveaux et nouvelles documentaristes afin de célébrer la qualité des œuvres créées ici comme ailleurs. Cette année, nous avons constitué un jury composé de Kim O’Bomsawin, Julia Posca et Patricio Henriquez.

Lors d’une soirée de projection spéciale, nous dévoilerons et présenterons les quatre films lauréats du concours de courts métrages du Cinéma sous les étoiles, en présence des cinéastes, un des membres du jury et des collaborateurs.

Quatres distinctions

  • Prix Coup de Poing – remis dans la catégorie Relève indépendante québécoise au film qui se démarque par la force de son propos
  • Prix Cinématographique – remis dans la catégorie Relève indépendante québécoise au film qui se démarque par sa direction photo et sa direction artistique
  • Meilleur Court Métrage National
  • Meilleur Court Métrage International

Grâce à ses collaborations avec SPIRA et Main Film, le Cinéma sous les étoiles remettra des prix d’une valeur totale de 9000 $ aux deux lauréats de la catégorie Relève indépendante québécoise afin d’encourager des cinéastes de demain en leur offrant un accès à des services de production et de postproduction.

Détails de la soirée

  • 20h00 : Début de la soirée
  • 20h15 : Remise des prix
  • 20h45 : Projection des quatre films lauréats
  • 22h00 : Discussion

La 9e édition du Cinéma sous les étoiles se déroule du 26 juin au 30 août 2018 dans 15 lieux publics de Montréal. En tout, 61 projections gratuites ancrées dans l’actualité locale et internationale animeront l’espace public pour éclairer le débat public.

L’intégralité de la programmation ainsi que les lieux et les horaires sont en ligne : ici

Fantasia attire à nouveau 100 000 spectateurs pour sa 22e édition

Fantasia attire à nouveau 100 000 spectateurs pour sa 22e édition et le projet Meet Jimmy présenté au Marché Frontières sélectionné par Paramount

C’est jeudi dernier, le 2 août, qu’a pris fin le Festival international de films Fantasia, après 3 semaines de projections ininterrompues, attirant les foules au Théâtre Hall, à la salle J.A. De Sève et au York Amphitheatre de l’Université Concordia, ainsi qu’à la Cinémathèque québécoise, au Musée McCord et au Cinéma Impérial.

Pour la neuvième année consécutive, le Festival a su attirer près de 100 000 spectateurs et générer un nombre record de projections à guichets fermés. Parmi les 179 projections en salles, 85 ont ainsi fait salle comble. En plus de ces projections, les festivaliers ont pu participer à 2 projections extérieures gratuites, 13 œuvres en réalité virtuelle et de nombreux événements spéciaux. Fantasia a également accueilli près de 700 invités internationaux, dont plus de 400 professionnels de l’industrie du cinéma, au cours de cette édition ainsi que celle du Marché Frontières.

Soulignons d’ailleurs qu’à la suite du Marché Frontières, le projet Meet Jimmy, en provenance des Pays-Bas, a été sélectionné par Paramount Pictures. Ce court-métrage a été présenté en première internationale au Festival Fantasia cette année, tandis que la version du long-métrage en développement a été présentée à Frontières, en collaboration avec Imagine Film Festival. Michael Rasmussen et Shawn Rasmussen (The WardL’hôpital de la terreur, Crawl) se joindront à Tim Koomen pour l’écriture du scénario, et à David-Jan Bronsgeest qui agira à titre de réalisateur. Platinum Dunes (A Quiet Place) et The Picture Company agiront en tant que coproducteurs.

« Frontières a été un grand succès pour nous. Avec cet accueil chaleureux, nous avons rencontré beaucoup d’autres amateurs de films de genre intéressants, dont les Frères Rasmussen avec qui nous nous sommes directement entendus. Grâce à l’expertise des Rasmussen en matière d’écriture et à notre solide relation personnelle, nous apporterons cette œuvre effrayante de Fantasia au monde entier ! », confient le réalisateur David-Jan Bronsgeest et le co-scénariste et co-producteur Tim Koomen.

« Lorsque nous avons assisté à la première présentation de Meet Jimmy par Tim et Dave cette année, nous savions que le projet était prometteur. Nous sommes ravis de travailler avec eux sur ce projet passionnant. Cela n’aurait tout simplement pas été possible sans le marché Frontières et son équipe formidable qui rassemble des réalisateurs de films de genre et des professionnels pour échanger, partager leur expérience et se soutenir mutuellement », ajoutent les co-scénaristes Michael Rasmussen et Shawn Rasmussen.

Palmarès de la 22e édition

Le Festival international de films Fantasia est heureux de dévoiler la suite du palmarès de sa 22e édition. Ces récompenses ont été remises par les jurys de chaque compétition.

PRIX DES FANTASTIQUES WEEK-ENDS DU CINÉMA QUÉBÉCOIS 

Le jury, présidé par Sandrine Bisson (actrice) et composé de Anik Jean (réalisatrice et musicienne), Ariane Louis-Seize (réalisatrice) et Pascal Plante (réalisateur), a décerné les prix suivants :

  • Prix Vidéotron du meilleur court :
  • Or :  MILK de Santiago Menghini
  • Argent : FAUVE de Jérémy Conte
  • Bronze :  BEURRE NOIR de Jimmy G Pettigrew
  • Prix Montréal Grande/Cinépool de la meilleure direction photo : Olivier Gossot pour MILK
  • Prix à l’Infini du meilleur son : Alexandre Côté et Mathieu Grégoire pour LUNA NEGRA de Alvaro Salvagno
  • Mention Spéciale : Neil Koperek pour FILTRATE de Mishka Kornai
  • Prix ARRQ de la meilleure mise en scène : Jimmy G Pettigrew pour BEURRE NOIR
  • Prix Canadian Cinema Editors du meilleur montage : François Bordez pour LE PHARMACIEN
  • Prix EVS du meilleur producteur/ productrice émergent : Maria Gracia Turgeon / Midi la nuit pour FAUVE
  • Prix MAtv créativité : Frédéric Chalté pour LE OTTO DITA DELLA MORTE
  • Prix NAD des meilleurs effets numériques : Santiago Menghini pour MILK
  • Prix REV 13 du meilleur premier ou deuxième film: Frédéric Chalté pour NO ONE WILL EVER BELIEVE YOU
  • Prix émergence Sette : Dominique Loubier pour LES ÉLUS
  • Prix SPIRA : Alexandra Levasseur pour LA SINGULARITÉ
  • Prix coup de cœur du jury SLA Coop : Étienne Bellefeuille pour ATTABOY LOU STAR!
  • Prix UDA de meilleur acteur : Félix Grenier pour FAUVE

PRIX ACTION !

Pour sa première année d’existence, le jury, présidé par Alain Desrochers (réalisateur), et composé de Sébastien Landry et Laurence « Baz » Morais (réalisateurs), ainsi que d’Alain Moussi (cascadeur, chorégraphe d’action), a décerné le prix Action ! a BELIEVER de Lee Hae-young et une mention spéciale à CHUCK STEEL : NIGHT OF THE TRAMPIRES de Mike Mort.   

PRIX SÉQUENCES

Le jury, présidé par Donato Totaro (professeur, critique de cinéma) et composé de Pascal Grenier (critique de cinéma) et Jules Couturier (critique de cinéma), a décerné le prix Séquences à BODIED de Joseph Kahn.

PRIX L’ÉCRAN FANTASTIQUE

Le prix L’Écran fantastique décerné par Yves Rivard (journaliste, critique de cinéma) a été remis à

MAQUIA: WHEN THE PROMISED FLOWER BLOOMS de Mari Okada.

PRIX MON PREMIER FANTASIA

Le jury, composé de Amy Lachapelle, Adèle Fortier, Félix Primeau et Corinne Raymond, a décerné les prix suivants :

Or: WISHING BOX de Lizzie Zhang

Argent : MADE IN France de Lamia Akhabbar, Robin Cioffi, Brice Duble, Stanislas Gruenais, Maxime Guerry et Alexia Portal

Bronze : DRÔLE DE POISSON de Krishna Chandran A. Nair

PRIX DU PUBLIC

Meilleur film asiatique

Or: 1987: WHEN THE DAY COMES de Jang Joon-hwan

Argent: ONE CUT OF THE DEAD de Shinichiro Ueda

Bronze: THE TRAVELLING CAT CHRONICLES de Kôichirô Miki

Meilleur film européen, nord ou sud-américain

Or: TERRIFIED de Demián Rugna

Argent: HEAVY TRIP de Jukka Vidgren et Juuso Laatio

Bronze: SEARCHING de Aneesh Chaganty

Meilleur long-métrage canadien ou québécois

Or: MONTREAL DEAD END d’un collectif québécois

Argent: LE NID de David Paradis

Bronze: KNUCKLEBALL de Michael Peterson

Meilleur film d’animation

Or: PENGUIN HIGHWAY de Hiroyasu Ishida

Argent: CRISIS JUNG de Baptiste Gaubert et Jérémie Hoarau

Bronze: VIOLENCE VOYAGER de Ujicha

Prix Guru – Meilleur film d’action

Or: CHUCK STEEL: NIGHT OF THE TRAMPIRES de Mike Mort

Argent: THE WITH: PART 1. THE SUBVERSION de Park Hoon-jung

Bronze: BELIEVER de Lee Hae-young

Meilleur documentaire

BOILED ANGELS: THE TRIAL OF MIKE DIANA de Frank Henenlotter

Meilleur court-métrage

Or: FIRE IN CARDBOARD CITY de Phil Brough

Argent: EAU DE JESUS de Mat Rich

Bronze: ENTROPIA de Marinah Janello

Le Festival international de films Fantasia remercie ses commanditaires et ses partenaires annonceurs pour leur appui et leur soutien, et sera de retour pour sa 23e édition en juillet 2019.

Sept films de l’ONF en compétition au Festival Stop Motion Montréal

Sept films de l’ONF en compétition, dont La mère des os (Bone Mother) de Dale Hayward et Sylvie Trouvé, présenté en première mondiale

L’Office national du film du Canada revient en force au Festival Stop Motion Montréal, avec sept productions et coproductions en compétition, dont La mère des os (Bone Mother) de Dale Hayward et Sylvie Trouvé, projeté en première mondiale, et Bêtes de famille (Freaks of Nurture) d’Alexandra Lemay, projeté en première canadienne.

Les autres courts métrages sélectionnés dans la compétition des films professionnels sont de retour à Montréal après une fructueuse tournée des festivals nationaux et internationaux : Le sujet de Patrick Bouchard (ONF), La maison du hérisson (Hedgehog’s Home) d’Eva Cvijanović (Bonobostudio/ONF), TESLA : LUMIÈRE MONDIALE de Matthew Rankin (ONF) et La femme canon d’Albertine Zullo et David Toutevoix (Hélium Films/Parmi les lucioles films/ONF, en coproduction avec RTS Radio Télévision Suisse). Pour sa part, Nadine de Patrick Péris (ONF) sera présenté dans la compétition des films jeunesse.

Le 10e Festival Stop Motion Montréal se tiendra du 14 au 16 septembre 2018.

Compétition des films professionnels

La mère des os (Bone Mother) de Dale Hayward et Sylvie Trouvé (8 min 25 s) – première mondiale

Présenté en anglais avec sous-titres français

Qui ose déranger la grand-mère du diable et pénétrer dans sa paisible maison toute d’os construite ? Qui donc est assez fou pour trahir cet esprit-nature immortel ? Baba Yaga détient les réponses à vos besoins, mais est-ce que ce sont réellement celles que vous cherchez ? La prudence s’impose, car si vous passez par là, vos ambitieux projets pourraient bien revenir vous hanter… Fusionnant énergies primitives et technologies d’impression 3D modernes avec des milliers de modèles laborieusement peints à la main, ce court métrage d’un visuel captivant redonne vie à l’être surnaturel et énigmatique Baba Yaga et à l’impitoyable Vlad l’Empaleur dans un conte qui donne froid dans le dos.

  • Produit à l’ONF par Jelena Popović, avec le producteur exécutif Michael Fukushima.

Bêtes de famille (Freaks of Nurture) d’Alexandra Lemay (6 min 30 s) – première canadienne

  • Présenté en anglais

Bêtes de famille met en scène une relation mère-fille névrotique inspirée à la cinéaste par l’éducation peu orthodoxe qu’elle a reçue de sa mère, chef de famille monoparentale, également parent d’accueil et éleveuse de chiens. Porté par une énergie débordante et rempli d’autodérision, le film rappelle que, bien qu’adultes (ou en voie de le devenir), nous avons toujours besoin de l’amour et du soutien d’un parent.

  • Produit à l’ONF par Maral Mohammadian, avec le producteur exécutif Michael Fukushima.
  • La voix de la mère est assurée en anglais par Amanda Plummer et en français par Anne Dorval. 
  • Le court métrage a connu sa première mondiale au Palm Springs International ShortFest, aux États-Unis.

Le sujet de Patrick Bouchard (10 min)

Un animateur fouille son propre corps pour en extirper les souvenirs, les émotions et les angoisses qui viendront nourrir son œuvre. De la peau coupée au scalpel surgissent divers objets symboliques évoquant son passé. Arrivé au cœur, il parvient à identifier le poids dont il veut se délester.

  • Produit à l’ONF par Julie Roy.
  • Le court métrage a été sélectionné à la 50e Quinzaine des réalisateurs à Cannes et au Festival international du film de Toronto (TIFF) 2018.

La maison du hérisson (Hedgehog’s Home) d’Eva Cvijanović (10 min)

  • Présenté en anglais

La maison du hérisson porte sur un hérisson dont la dévotion à son foyer irrite quatre bêtes qui décident de l’affronter.

  • Coproduit par Jelena Popović (ONF) et Vanja Andrijević (Bonobostudio, Croatie), avec Michael Fukushima en tant que producteur exécutif.
  • Ce film est lauréat à ce jour de près de 35 prix et honneurs internationaux, dont une nomination aux Annie Awards dans la catégorie Meilleur court métrage d’animation, le Prix jeune public au Festival international du film d’animation d’Annecy et le Prix du public pour un court métrage à l’Animafest de Zagreb.
  • Lancé en première mondiale à Berlin en 2017, il a été présenté au Festival de Sundance 2018.

TESLA : LUMIÈRE MONDIALE de Matthew Rankin (8 min)

  • Présenté en français avec sous-titres anglais

Film d’animation expérimental dans lequel l’inventeur visionnaire Nikola Tesla écrit au financier J. P. Morgan. Inspiré de faits réels, ce court métrage électrisant est une spectaculaire explosion audiovisuelle puisant son énergie autant dans le documentaire animé que dans les références au cinéma d’avant-garde.

  • Produit à l’ONF par Julie Roy.
  • Sa première mondiale a eu lieu à la Semaine de la critique du Festival de Cannes en 2017.
  • Il a reçu une mention honorable ex æquo lors du TIFF 2017 et plusieurs autres récompenses dans des festivals canadiens et américains, en plus d’avoir été inscrit à la programmation du 17e Canada’s Top Ten Film Festival.

La femme canon d’Albertine Zullo et David Toutevoix (14 min)

  • Présenté en français avec sous-titres anglais

De village en village, Madeleine et son mari présentent un spectaculaire numéro de femme canon. Moins captivante est toutefois leur vie à la maison, où chaque jour se ressemble. Un matin, Madeleine prend une décision qui changera le cours de leur vie. Une animation image par image au ton doux-amer sur l’amour et l’épreuve du temps.

  • Produit par Claude Barras pour Hélium Films (Suisse), Jérôme Duc-Maugé, Marianne Chazelas et Maxime Fossier pour Parmi les lucioles films (France), ainsi que Maral Mohammadian et Michael Fukushima pour l’ONF (Canada), en coproduction avec RTS Radio Télévision Suisse.
  • Le film a été présenté en première mondiale et en compétition au Festival international du film de Locarno, en Suisse, en 2017, et dans plusieurs festivals européens et nord-américains.

Compétition des films jeunesse

Nadine de Patrick Péris (4 min 30 s)

  • Présenté en français

Sam étudie sagement à la bibliothèque lorsqu’il voit soudain la plus belle fille du monde s’asseoir juste devant lui. Il est aussitôt ensorcelé. Qui est-elle ? Comment l’aborder ? Plutôt timide, l’adolescent à l’imagination débordante n’a d’autre choix que de retrouver son courage avant qu’il soit trop tard.

  • Produit à l’ONF par Marc Bertrand, avec la productrice exécutive Julie Roy
  • Sélectionné dans plusieurs festivals canadiens et étrangers, le film a remporté un prix à Yorkton.

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L’ONF en bref

L’Office national du film du Canada (ONF) produit des animations innovantes dans ses studios de Montréal, dans ses centres situés partout au pays et dans le cadre de coproductions internationales avec les animateurs les plus en vue de la planète. Il est également un chef de file en matière d’approches novatrices en stéréoscopie 3D et en contenu animé pour nouvelles plateformes. L’ONF a réalisé plus de 13 000 productions et remporté au-delà de 7000 récompenses. Ses animations ont récolté 7 de ses 12 Oscars, 6 Grands Prix au Festival international du film d’animation d’Annecy, en France, 4 Palmes d’or au Festival de Cannes et 2 Ours d’or à la Berlinale. 

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Le 28e festival Présence autochtone : une programmation cinématographique de haut calibre

Le 28e festival Présence autochtone : une programmation cinématographique de haut calibre

Mary-Ellen Davis, André Dudemaine et Nicolas Renaud, les trois programmateurs des films pour Présence autochtone ont établi une sélection de très grande qualité pour ce 28e festival.

Pour souligner leurs coups de cœur cinématographiques, la baladodiffusion suivante, une production de Philippe Sioui Durand pour le site Yandata, mentionne de façon très invitante les courts et les longs métrages projetés du 7 au 15 août.

Le dialogue entre André Dudemaine et Nicolas Renaud est une incitation remarquable à assister à toutes les projections :

Cliquez ici pour écouter

André Dudemaine

Innu, membre de la communauté de Mashteuiatsh, il est l’un des membres les plus éminents du monde du cinéma autochtone, dans lequel il entretient un réseau impressionnant de collaborations. Fondateur et directeur de Terres en vues, société de diffusion des cultures autochtones, André Dudemaine dirige, depuis maintenant plus de 25 ans, le festival multidisciplinaire Présence autochtone de Montréal, une manifestation d’envergure internationale, qui témoigne de la vitalité culturelle et artistique des Premières Nations d’Amérique. Ses actions ont eu des effets concrets et ont notamment permis au festival Présence autochtone de se déployer et de prendre une ampleur sans précédent au fil des ans. En 2017 la Faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal a décerné un doctorat honoris causa à André Dudemaine.

Nicolas Renaud

 

Il est cinéaste, monteur et artiste vidéo. Il réalise des documentaires, des films expérimentaux et des installations depuis une vingtaine d’années. En 2013, il a remporté le Prix du meilleur premier long-métrage canadien au festival Hot Docs de Toronto avec le documentaire La Nouvelle Rupert (Brave New River). Il est aussi chargé de cours en cinéma à la Faculté des Beaux-Arts de l’Université Concordia depuis 2007, et collabore pour une cinquième année à la programmation de Présence autochtone. D’origine mixte québécoise et huronne-wendat, il est membre de la Première Nation de Wendake.

 

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Fauve de Jérémy Comte sélectionné au Festival international du film de Toronto

Fauve de Jérémy Comte sélectionné au Festival international du film de Toronto.

Le court métrage Fauve, réalisé par Jeremy Comte, produit par Maria Gracia Turgeon (Midi La Nuit) & Evren Boisjoli (Achromatic Media inc.) et distribué par H264 Distribution a été sélectionné au Festival international du film de Toronto (TIFF) qui aura lieu du 6 au 16 septembre prochain.

Le film a été présenté en première mondiale en janvier dernier lors du prestigieux Festival de Sundance où il a remporté le Prix Spécial du Jury.

Depuis, Fauve a connu un parcours des plus incroyables en ayant été sélectionné dans plus de 50 festivals et en remportant plusieurs prix prestigieux à Palm Springs, Vienne, Aspen, Guanajuato et REGARD – Festival international du court métrage au Saguenay pour ne nommer que ceux-là. Il est important de noter que le film est désormais considéré dans le processus de nomination des OSCAR® pour la catégorie Meilleur court métrage de fiction.

Tourné à l’été 2017 près de Thetford Mines et soutenu en production par la SODEC et le CALQ, Fauve raconte l’histoire de deux jeunes garçons qui s’enfoncent dans un jeu de pouvoir malsain dans une mine à ciel ouvert, avec la nature comme seul témoin.

Bande-annonce

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Créé en 1976, le Festival international du film de Toronto (TIFF) est considéré comme l’un des événements mondiaux majeurs dans le monde du cinéma. La section Meilleur court métrage canadien a récompensé des films tels Mutants, d’Alexandre Dostie en 2016, Viaduc, de Patrice Laliberté en 2015, ainsi que PRE-DRINK de Marc-Antoine Lemire en 2017, produit également par Midi La Nuit.

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Midi La Nuit est une compagnie de production formée d’Annick Blanc et de Maria Gracia Turgeon.  Midi La Nuit est passionnée par les récits innovateurs et le pouvoir de l’image. La compagnie a produit des films qui se sont illustrés dans des festivals internationaux comme Locarno, Sundance, TIFF, FNC, Oberhausen et plusieurs autres.

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Achromatic Media cherche a créer des atmosphères créatives pour les artistes qu’elle produit. Fondée par Evren Boisjoli, la compagnie a produit des films qui se sont démarqués à l’international dans des festivals comme Sundance, Karlovy Vary, FNC, BAFICI et plusieurs autres. Achromatic Media a également produit des vidéoclips qui ont été nominés au Junos, UKVMA, MMVA, YDA Cannes Lion, et plusieurs autres.

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H264 Distribution est un organisme à but non lucratif de distribution de films dont la mission est de distribuer, promouvoir et représenter des œuvres cinématographiques audacieuses et originales au Québec, au Canada et à l’international. L’organisme prône le cinéma indépendant et particulièrement celui de la relève. Enfin, H264 ne se limite pas uniquement à la distribution en festivals, en salles et à la télévision, mais désire également créer la rencontre entre le public et les cinéastes à travers l’organisation d’évènements et de partenariats multi disciplinaires, ainsi que de nouvelles initiatives numériques novatrices.

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Le documentaire What Is Democracy? et les courts métrages de réputés animateurs composent la sélection de l’ONF au TIFF

Le pertinent documentaire What Is Democracy?, d’Astra Taylor, ainsi que les courts métrages des réputés animateurs Alison Snowden, David Fine et Patrick Bouchard composent la sélection de l’ONF au Festival international du film de Toronto

En cette période de profonde crise sociopolitique, le nouveau long métrage documentaire de l’Office national du film du Canada (ONF) que signe Astra Taylor est présenté en première nord-américaine au Festival international du film de Toronto (TIFF) 2018.

Le Festival accueille également deux nouveaux courts métrages d’animation de l’ONF, soit la création du duo oscarisé Alison Snowden et David Fine Animal Behaviour, qui vient tout juste de remporter le Grand Prix du Festival Anima Mundi de Rio de Janeiro, et Le sujet, un bijou d’animation image par image du Québécois Patrick Bouchard.

What Is Democracy? (Qu’est-ce que la démocratie ?) (119 min), première nord-américaine

Si nous souhaitons vivre dans une démocratie, il faut avant tout définir ce que ce mot signifie. La réalisatrice Astra Taylor nous guide dans un voyage philosophique bien particulier à travers les millénaires et les continents : d’une expérience innovatrice de l’autonomie gouvernementale dans l’Athènes antique aux racines du capitalisme en Italie médiévale, de la déroute financière de la Grèce moderne à la crise grandissante des réfugiés, en passant par les États-Unis aux prises avec leur passé raciste et le fossé qui s’approfondit entre les riches et les pauvres.

Aux éminents théoriciens Silvia Federici, Cornel West, Wendy Brown et Angela Davis se joignent chirurgiens traumatologues, militants, ouvriers d’usine, demandeurs d’asile, anciens premiers ministres et d’autres encore dans un film vital qui fait le lien entre le passé et le présent, entre ce qui est d’ordre émotif, intellectuel, personnel et politique pour susciter un dialogue crucial sur notre avenir.

Astra Taylor est cinéaste, auteure et organisatrice politique. Elle signe entre autres le documentaire de l’ONF Examined Life (La vie sous examen) (TIFF, 2008) et Zizek! (TIFF, 2005), et a écrit l’ouvrage primé par l’American Book Award The People’s Platform: Taking Back Power and Culture in the Digital Age. Elle a aussi cofondé Debt Collective. Son nouveau livre, Democracy May Not Exist, but We’ll Miss It When It’s Gone, publié chez Metropolitan Books, sortira au début de 2019.

What Is Democracy? est produit par Lea Marin et par la productrice exécutive Anita Lee pour le Studio de l’Ontario de l’ONF à Toronto.

Animal Behaviour (Zoothérapie) (14 min), première nord-américaine

Pas facile de combattre sa propre nature… surtout quand elle est animale. Dans Animal Behaviour, cinq animaux — dont une sangsue souffrant d’angoisse de séparation et un oiseau rongé par le sentiment de culpabilité — expriment leur angoisse existentielle lors de séances hebdomadaires de thérapie de groupe animées par le Dr Clement, un psychothérapeute canin.

À la fois drôle et émouvant, ce court métrage se penche sur des problèmes de comportement animalier qui ne sont pas sans nous rappeler les nôtres. Doit-on apprendre et s’adapter ou les autres devraient-ils simplement accepter notre vraie nature ?

Animation numérique de dessins 2D, Animal Behaviour marque le retour à l’ONF des animateurs de Vancouver Alison Snowden et David Fine, vingt-cinq ans après la coproduction ONF/Snowden Fine Animation/Channel 4 Bob’s Birthday (L’anniversaire de Bob), gagnante d’un Oscar en 1993 et qui a inspiré la série télé à succès Bob and Margaret, diffusée sur Comedy Central, Channel 4 et Global TV. Auparavant, Alison Snowden et David Fine ont réalisé ensemble deux productions nommées aux Oscars : le court métrage de l’ONF Georges et Rosemarie (1987) et le film d’étudiante d’Alison, Second Class Mail (1984).

Michael Fukushima signe la production et la production exécutive de Animal Behaviour pour le Studio d’animation anglais de l’ONF à Montréal.

Le sujet (10 min), première ontarienne

Créer, c’est plonger au plus profond de soi ! L’artiste s’engage dans un processus d’introspection dont il ne ressort jamais indemne. Il creuse et fouille en lui-même, à la recherche de la source de ses angoisses, espérant ainsi trouver sa libération.

Dans Le sujet, le maître de l’animation image par image Patrick Bouchard ose se mettre en scène : l’animateur fait face à son alter ego sous la forme d’un moulage grandeur nature de son propre corps. S’amorce alors une confrontation physique entre la marionnette humaine et la marionnette de plastiline. Percé, coupé, ciselé, le corps livre ses secrets et se révèle être une mécanique complexe alors que surgissent divers objets, comme ce microscope qui permet d’observer le mouvement des fluides vitaux, comme cet étrange manège qui évoque autant le plaisir et la jouissance que la peur…

Sélectionné à la 50e Quinzaine des réalisateurs à Cannes, Le sujet est le cinquième film que réalise Patrick Bouchard avec l’ONF. Le cinéaste a remporté trois prix Iris pour Les ramoneurs cérébraux (2003), Dehors novembre (2005) et Bydlo (2013). Julie Roy est la productrice et productrice exécutive du film Le sujet pour le Studio d’animation français de l’ONF.

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L’ONF en bref

L’ONF est le producteur public canadien d’œuvres audiovisuelles primées et créatives, qu’il s’agisse de documentaires, d’animations d’auteur, de récits interactifs ou d’expériences participatives. De St. John’s à Vancouver, les producteurs et productrices de l’ONF sont bien intégrés au sein des collectivités du pays et travaillent avec des créateurs et des créatrices de talent pour produire des œuvres innovantes et socialement pertinentes.

L’ONF est un chef de file en matière de parité hommes-femmes dans la production de films et de médias numériques. Guidé par les recommandations de la Commission de vérité et réconciliation, il s’emploie à affermir la production autochtone. Les œuvres de l’ONF ont remporté au-delà de 7000 récompenses, dont 20 prix Écrans canadiens, 18 prix Webby, 12 Oscars et plus de 100 prix Génie. 

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