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NUMIX \ REMIX 2020 | Entrevue de Catalina Briceno, présidente du Jury

L’entrevue de Catalina Briceno, présidente du Jury de l’édition remixée des NUMIX 2020

 

Présidente du Jury de l’édition remixée des NUMIX/REMIX 2020, Catalina BRICENO nous parle de cette aventure «improbable» aux multiples surprises et de la situation de la création numérique alors que les circonstances nous ont plongés dans un monde tout numérique.

[box bg= »# » color= »# » border= »# » radius= »0″] Au cours des récentes années, je n’avais jamais eu l’occasion d’accepter l’invitation d’assurer la présidence du jury des prix NUMIX / REMIX. Cette année ils s’y sont pris bien en avance, ils m’ont approchée à la fin de 2019. Alors on s’est dit: c’est la bonne année, on y va, et j’ai accepté de prendre la présidence des jurys de cette 11e édition. Évidemment, ça a été décidé sans savoir ce qui allait arriver avec la venue de la COVID-19.  [/box]

JP : La pandémie a dû beaucoup modifier ton implication comme présidente ?

CB : Le gros des délibérations avait eu lieu avant le confinement forcé qui a été annoncé le 12 mars, on avait donc eu le temps de faire l’essentiel… Un des derniers événements publics auxquels j’ai participé, les dernières mondanités auxquelles j’ai eu droit, cela a été la soirée d’annonce des nominations. On était réunis dans une brasserie sur Mont-Royal, et on a fait l’annonce des nommés à ce moment. On était à quelques jours de l’annonce de l’arrêt des activités et du grand confinement forcé des Québécois. Mais le gros du travail comme les délibérations, l’analyse des projets avait été fait, il restait à choisir le Grand Prix Numix 2020 parmi tous les finalistes; celui-là a dû se faire à distance et dans une approche de travail complètement différente.

Mon travail comme présidente du jury, n’est pas de prendre position contrairement au jury lui-même qui est vraiment plongé dans les projets, qui doit les analyser à la lumière d’une grille de pondération, de critères, etc…pour ensuite confronter leur perception, leur point de vue et échanger. J’ai assumé mon rôle dans une approche de facilitation de ces échanges, j’étais là pour rebondir sur ce que j’entendais, jouer l’avocat du diable, relancer les discussions, tenter d’aller plus loin. Il y a une expression que j’aime beaucoup en anglais, je ne trouve pas d’équivalent francophone, c’est « to unpack a project », c’est prendre quelque chose et tenter de le regarder sous tous les angles, de l’analyser dans toutes ses perspectives.

Mais cela étant dit, il y a quand même des constats que j’avais fait avant la COVID concernant les projets reçus cette année au NUMIX et qui se sont confirmés ou amplifiés après la pandémie. On le sait, au cours des deux dernières années les nouvelles technologies ou les technologies numériques ont eu souvent très mauvaise presse. Et avec raison. Je pense que les gens comprennent de plus en plus à la fois le potentiel énorme qu’offrent les technologies numériques, mais aussi les limites que ça peut représenter. Fausses nouvelles, domination des GAFA, de l’entreprise privée, vol de données personnelles, intrusion, toutes ces choses-là font beaucoup les manchettes et pour moi les NUMIX, cette année, — je le dis pour moi, mais en fait pour l’ensemble des jurys, pour les organisateurs, les jurys et moi-même, on a été juste complètement soufflés par les projets qu’on a reçus qui nous montrent encore que c’est possible d’utiliser le numérique pour révéler des sujets extrêmement humains, très intimes, souvent courageux qui abordent aussi des thèmes difficiles, complexes que les différentes formes d’expression numérique permettent d’adresser avec énormément d’humanité. 

Cette année, les projets soumis étaient d’une extrême diversité. C’est le thème fondateur de l’édition 2020, c’est vraiment cette diversité des projets qui se manifestait à tous les niveaux. D’abord dans les sujets, les thèmes, on a parlé de tout avec énormément de liberté, de courage et de singularité. On a parlé de manière la plus vraie et authentique des luttes féministes, de la réalité des peuples autochtones, des gens qui vivent avec un handicap, avec la maladie mentale, des réalités d’immigration, des réalités de la vie en région. 

Il y avait aussi une belle représentation territoriale, on a reçu beaucoup plus de projets que d’habitude de toutes les régions du Québec. De Gatineau, en passant par la Mauricie, jusqu’à Rouyn-Noranda, la région de Québec, etc…, on a donc une très belle représentation régionale. C’est extrêmement important, parce que ça indique également la maturation de ce secteur d’activité; l’écosystème des expressions numériques est approprié de plus en plus largement. 

La troisième façon dont ça s’est beaucoup manifesté cette diversité-là, c’était les boîtes qui ont souvent… évidemment on les « usual suspects » du milieu de la créativité numérique au Québec qu’on connaît très bien, les Urbania de ce monde, mais on avait aussi beaucoup de relève étudiante. Beaucoup de nouvelles boîtes, des start-ups, des créateurs émergents. Et là encore il faut y voir une espèce d’appropriation qui est de plus en plus grande de ces formes d’expression. Alors énormément de diversité, une grande richesse dans les thèmes, une grande diversité et pluralité de points de vue. 

On en a reçu 190 projets pour cette édition 2020. La seule édition plus forte est celle de l’année dernière où on avait reçu 235 projets. C’était le 375e anniversaire de Montréal et on se rappellera qu’il y avait énormément d’opportunités et d’argent qui avaient été déployés dans la communauté pour créer toutes sortes de projets. Donc, le fait qu’on en ait 190 cette année en fait l’édition la plus forte, c’est extrêmement significatif et important à souligner. C’était déjà marquant dans cette édition et lorsque la pandémie nous a isolés chacun chez soi, tout d’un coup, il y a eu cette prise de conscience à l’effet que nous ne pouvons plus nous passer des outils numériques et plus que ça, qu’on ne peut plus se passer du contenu culturel en ligne. On s’en rend bien compte, une fois que tu as passé 8 heures par jour sur des réunions Zoom, ou sur des appels téléphoniques ou en téléconférence  ou en télétravail, tu as envie d’accéder à du beau, à de l’humain, à des contenus capables de nous rapprocher, capables de nous reconnecter, capables de créer des liens sociaux. Je pense que c’est très représentatif de la créativité numérique au Québec, mais aussi de cette édition. 

Y a-t-il un thème prédominant ?

Je te dirais qu’il y en a deux qui se dégagent. Il y a d’abord une plus forte présence que par les années passées aux projets qui sont liés à la réalité des peuples autochtones. Cette année, on en a reçu plus d’une dizaine. Il y en a sept qui sont finalistes. Au-delà du fait qu’on a plus de projets qui parlent de réalités autochtones, on a surtout plus de projets qui émanent de travail de collaboration, de cocréation avec les peuples des Premières Nations, des communautés autochtones. Et ça, c’est extraordinaire. Aussi, ces projets-là représentent une plus grande diversité des formes d’expression. Jusqu’ici, beaucoup des projets en provenance des régions ou même des projets qui parlaient des réalités autochtones utilisaient les formes linéaires: web documentaire, web série, etc… on restait souvent dans le médium vidéo qui reste largement le plus accessible. Mais aujourd’hui, on a des balados qui nous arrivent du Nunavik, un dôme de vidéo 360 qui nous permet de vivre des expériences immersives qui ont voyagé de Saint-Léonard  à Rouyn-Noranda avec la Wapikoni Mobile;  des projets de jeux, des projets pédagogiques – de e-learning, c’est extraordinairement diversifié au niveau des usages  de la technologie et des outils numériques. Encore là, on y voit une plus grande appropriation des formes d’expression, un développement de la grammaire, et de ces outils-là pour être capable d’ouvrir des canaux de communication et de rapprochement pour les peuples autochtones. C’est vraiment très intéressant.

Il reste quand même que le grand constat aussi — pour être tout à fait transparente en discutant en délibération où les jurés eux-mêmes ont été en mesure de constater que les centres de décisions sont encore très Montréal-centrique, très blanc, très quarantenaire, on doit reconnaître que pour pouvoir passer à une autre étape il faut que notre industrie continue de se donner des moyens pour offrir de vraies opportunités et de vraies ressources, des ressources conséquentes pour que ces projets soient de plus en plus portés par les artisans qu’ils représentent. Donc si on se réjouissait de voir plus de projets autochtones, ou plus de projets qui parlaient de la réalité des femmes, il faut vraiment que l’on continue à travailler comme industrie à remettre les clés de ces outils, de ces expressions culturelles et de ces moyens à ces communautés pour qu’elles puissent vraiment exploiter le potentiel du numérique pour porter et produire leurs propres projets. 

JP : Tu as parlé des balados qu’on retrouve en force dans les Numix 2020. N’est-ce pas surprenant ?

On retrouve en effet plusieurs catégories de balados. On a reçu plus d’une trentaine de projets en balado-diffusion, il n’y a pas de doute, c’est une catégorie qui n’existait même pas il y deux ans.

Comment expliquer cette popularité des balados ?

CB : C’est l’air du temps. Il n’y a pas de doute que l’audio fait un retour en force depuis deux ou trois ans dans l’ensemble des secteurs médiatiques. Évidemment, le fait qu’on ait de plus en plus d’outils pour consommer de l’audio seulement, ne serait-ce qu’à travers des assistants personnels audio comme Google Home, Alexa, dans nos maisons, on a de plus en plus de ces outils d’écoute. La mobilité joue aussi un rôle extrêmement important. L’audio occupe aujourd’hui une place prépondérante dans les usages : lorsque les gens se déplacent par exemple, se transportent d’un lieu à un autre. Évidemment, chose intéressante, la pandémie a un effet là-dessus en termes d’usage…les gens ne sont plus au gymnase en train de courir sur un tapis roulant pour écouter leur podcast, ils ne sont plus dans leur voiture, sur l’autoroute en train d’écouter leur podcast, mais il en reste encore beaucoup qui sont accroc  à  l’audio et, en particulier, au podcast qui font que la balado-diffusion connaît un « âge d’or »partout dans le monde. 

Aussi depuis quelques mois, les 18 derniers mois je dirais, l’émergence de certains modèles d’affaires, on voit notamment un intérêt grandissant dans l’art publicitaire; les commanditaires se tournent de plus en plus pour appuyer cette forme d’expression numérique. Donc, ce n’est pas étonnant qu’on voit au Québec qui a toujours été très bon pour adopter rapidement en fait et explorer rapidement les nouveaux langages, des nouvelles écritures en numérique qu’on voit l’effervescence autour de la balado-diffusion. Encore une fois ce qui est vraiment génial c’est la capacité de la déployer sous toutes ces formes: balados pour enfants, documentaires, des grands entretiens, des discussions, on a même vu de la balado au service de l’intermédiation culturelle par exemple à travers un projet comme «  La vie secrète de l’art » , qui nous permet de voir à quel point l’audio peut être un outil pour la sensibilisation à l’art muséal donc de nouvelles façons d’utiliser ces nouvelles formes d’expression numérique. 

C’est clair qu’on vit une effervescence et c’est quelque chose qui est extraordinaire, parce que l’on constate que les NUMIX, d’une année à l’autre, ne se ressemblent pas. La beauté de travailler dans l’industrie de la création numérique, c’est qu’elle se déploie, elle est tellement changeante, elle est protéiforme, tellement évolutive que ça oblige l’organisation de ces prix-là et ce gala à se réinventer pratiquement chaque année. Ce n’est donc pas étonnant qu’on ait pu être aussi réactif face à la crise sanitaire mais aussi d’être capable de se mobiliser très rapidement…  en fait Xn Québec a été formidable dans la capacité à se mobiliser très rapidement au lieu de remettre à plus tard l’événement, comme l’ont fait la plupart des événements et offrir  une version remixée des NUMIX très rapidement. Probablement parce que l’événement porte en lui-même, dans son ADN, cette agilité-là puisqu’il représente précisément un secteur d’activité lui-même extrêmement changeant et évolutif. 

JP : Les NUMIX un fourre-tout de bien des trucs… ce n’est pas un amalgame un peu compliqué?

CB : Oui, mais je te dirais que ça aussi c’est une macro-tendance. Tu as juste à regarder par exemple que ce soit les Gémeaux ou des trucs comme ça, que ce soit même à Cannes. Chaque année tous ces événements-là sont obligés de considérer une variété de plus en plus grande de forme d’expression culturelle parce qu’on est dans une industrie de contenu qui est de plus en plus agnostique au niveau des plateformes, au niveau des technologies et on a de plus en plus de moyens à notre portée pour créer des histoires et raconter des histoires, pour communiquer, pour aller vers l’autre, pour créer du documentaire, toutes ces formes-là sont en pleine effervescence et je te dirais même que chaque année on voit son lot de nouveaux formats surgir. Tu as juste à aller faire un tour sur YouTube, par exemple, ou de t’intéresser à ce que font les streamers sur les plateformes comme Twitch, pour réaliser que chaque année emmène son lot de nouveaux formats, de nouvelles façons de raconter, de nouvelles grammaires, de nouveaux langages, de plus en plus de moyens technologiques pour le faire. 

Oui. Mais ce n’est pas tant un fourre-tout qu’un reflet, je pense, un miroir relativement fidèle du secteur de la création de contenu qui, lui-même, est extrêmement tentaculaire, qui est de plus en plus faste et qui s’élargit chaque année. Pour moi, par exemple, un événement marquant cette année c’est Le Devoir qui se lance dans la plateforme Tënk du documentaire en audiovisuel, en vidéo, et c’est de voir de plus en plus sur Netflix, par exemple, du grand documentaire ou de la grande entrevue qui nous provient du New York Times… C’est ce mélange des genres, cette hybridation des formes, c’est cette émergence des nouvelles voix, de nouveaux joueurs qui s’approprient ces nouvelles formes d’expression. C’est tout ça la créativité numérique et le domaine des contenus pour moi, ce n’est pas tant un fourre-tout qu’un miroir de cette réalité-là. 

De 2010 à 2018, tu étais responsable de  la «veille» au Fond des médias du Canada.  Tu as ainsi été témoin d’une grande évolution des médias durant cette décennie ?

Oui, énormément. La principale, c’est que pendant longtemps les médias numériques ont été considérés comme une annexe, une espèce de complément, une forme complémentaire un « nice to have » comme disent les Anglais…  Je pense qu’aujourd’hui, plus personne, de plus grands joueurs de télédiffusion ou de câblodistribution, au plus petit artisan indépendant ou créateur indépendant ne peut nier la force ni le potentiel que représente aujourd’hui l’expression numérique. On a vu encore une fois cette incroyable diversification dans ses formes et formats, mais je dirais que le changement le plus significatif pour moi et qui est relativement récent, c’est qu’on est en train de passer d’un savoir-faire – pendant longtemps le secteur du numérique c’était des gens qui connaissaient les nouvelles technologies, qui savaient utiliser les outils technologiques—,  on est passé d’un savoir-faire purement technique ou technologique à une réelle identité comme conteurs, comme communicateurs, comme créateurs de contenu. Pour moi, c’est la plus grande transition qu’aura vécue l’industrie de l’expression numérique dans les dernières années. C’est la capacité, non seulement être reconnu pour l’expertise technique et technologique, mais pour une véritable expertise et reconnaissance au niveau de sa capacité à porter le message, à porter des histoires et des contenus. Et c’est là que toute la valeur à la fois culturelle et sociale prend son sens et je dirais que cet aspect-là en particulier est celui qui, avec la pandémie, a été amplifié et accéléré. Moi je suis extrêmement optimiste pour le secteur du contenu et le milieu du numérique en particulier.

Est-ce que les délibérations ont été faciles?

Pour toutes les raisons qu’on a nommées précédemment ça été extrêmement complexe, il n’y a pas de doute que d’essayer de comparer – surtout pour le Grand Prix -, de comparer par exemple un documentaire en format de balado-diffusion avec une installation expérientielle, in situ dans un musée… c’est foncièrement complexe et incomparable. Donc il n’y a pas de doute qu’il y a une complexité énorme au travail des jurys dans un gala ou une remise de prix comme les NUMIX. C’est pour cette raison que c’est un processus qui est très structuré au niveau des évaluations objectives, c’est-à-dire encadrées par des grilles strictes et suivi ensuite de délibérations qui sont d’ordre plus qualitatif où les jurés sont en mesure de pondérer à nouveau leur perception, leur validation, en la confrontant avec le travail des autres jurés. On comprend mieux alors que le rôle de la présidence des jurys est vraiment un travail de facilitation, pas tant de consensus, mais vraiment plus de s’assurer qu’on a retenu et discuté de l’ensemble des dimensions de ces différents projets.

C’est extrêmement complexe, aussi complexe quand on est face à la diversité et, disons-le, la disparité en fait dans les moyens dont peuvent disposer par exemple un créateur émergent par rapport à une entreprise très établie ou une entreprise qui est située dans une région extrêmement éloignée, je reviens avec ce projet qui vient du Nunavut, avec des organisations qui sont proches des centres de décisions à Montréal. Donc il n’y a pas de doute qu’on est quand même aujourd’hui face à une complexité qui est systémique et structurelle dans l’industrie. Et qu’il nous faut continuer de travailler; les décideurs, les politiques doivent continuer de faciliter ces rapprochements, ces arrimages pour s’assurer qu’il y ait une plus grande équité dans le système. Oui ça pose des complexités au niveau des choix, il n’y a pas de doute. 

As-tu été impliqué dans la préparation des segments?

CB : Je n’ai pas participé à leur préparation. Ce que je comprends du processus c’est que Xn Québec a donné pratiquement carte blanche en faisant un appel de propositions et de collaboration à l’industrie. Ils ont été nombreux à répondre. Chacun s’est approprié un segment, une portion de présentation, et chacun a été libre d’interpréter ou réinterpréter cette remise de prix. C’est ça qui va être très intéressant, c’est qu’on nous propose vraiment une remise, un gala qui était pour l’industrie, mais qui est maintenant fait par l’industrie. Ça va être extrêmement éclectique, ce sera tout sauf formaté. 

JP : Est-ce réaliste des segments de 20 minutes ?

CB : C’est une très bonne question. Je te dirais que c’est certainement ambitieux, mais ce sera probablement plus respecté que ça ne l’est dans des galas en direct… La magie du montage permet le respect d’une telle contrainte; quand tu décides que c’est 20 minutes, tu livres 20 minutes. C’est certainement très ambitieux, mais j’ai très hâte moi-même de voir le résultat final. 

Mais rappellons-nous qu’en cette période de pandémie, la bienveillance est de mise. Tu auras remarqué que la première bienveillance, on la donne même à notre gouvernement; on est nombreux à dire que ce n’est pas parfait, mais que tout le monde fait de son mieux. Dans les organisations à l’heure actuelle, tout le monde est prêt à recevoir et accueillir l’expérimentation qui a été forcée dans bien des cas par cette crise sanitaire. C’est ici que je te dirais que les NUMIX et le secteur de la créativité numérique ont une sacrée longueur d’avance parce que contrairement à tous les autres secteurs d’activité, on n’a pas besoin, nous, de procéder à une transformation numérique à toute vitesse ou improvisée. Il n’y en a pas de virage numérique, on est le secteur numérique, on est le secteur de l’expression numérique, on est le secteur du savoir-faire numérique. Donc, on a une bonne longueur d’avance par rapport à tous les autres secteurs. 

 

 

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SODEC | Participation du Québec à trois marchés de films virtuels d’importance

Participation du Québec, sous la bannière Québec créatif de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC), à trois marchés de films virtuels d’importance

Plus de 270 professionnels québécois participeront, sous la bannière Québec créatif de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC), à trois événements virtuels d’importance, soit le Mifa Online (15 au 30 juin), le Marché du film de Cannes Online (22 au 26 juin) et le marché international du documentaire Sunny Side of the Doc 2020 : l’édition connectée (22 au 25 juin).

Mifa Online

En plus d’héberger une quarantaine de participants sous son stand virtuel Québec créatif, la SODEC a accompagné 10 producteurs sélectionnés dans la réalisation de leur vidéo, à la suite du SODEC_Lab tenu sur le pitch vidéo en contexte de marché virtuel le 21 mai dernier. Puis, la SODEC rendra accessible un catalogue de projets québécois en développement pour faciliter les rencontres avec les délégations étrangères.

De plus, la bande dessinée Le Projet Shiatsung de Brigitte Archambault (Éditions mécanique générale) participera à la nouvelle catégorie Pitchs Mifa BD.

Le Québec sera en compétition au Festival international du film d’animation d’Annecy dans les catégories suivantes :

Myriam Achard, chef, partenariats nouveaux médias et relations publiques au Centre Phi, fera partie du jury pour la section réalité virtuelle (VR)

Par ailleurs, la SODEC a organisé près de 70 rendez-vous virtuels entre des producteurs québécois, belges francophones et luxembourgeois, les 11 et 12 juin, dans le cadre des Rencontres virtuelles de coproduction francophone en collaboration avec Film Fund Luxembourg et Wallonie Bruxelles Images.

Marché du film de Cannes Online

Près de 230 professionnels québécois sont inscrits au Marché du film de Cannes Online. Le pavillon virtuel Québec créatif de la SODEC fera la promotion des entreprises et des films québécois et offrira de nombreux services, dont la possibilité de rencontres entre coproducteurs et représentants de la SODEC.

D’autres activités seront organisées, entre autres, avec La Fabrique Cinéma de l’Institut français, dont une classe de maître de Rachid Bouchareb le 22 juin et une présentation des pitchs sélectionnés le 23 juin.

La SODEC accompagnera aussi 10 producteurs sélectionnés dans la réalisation de leur vidéo, à la suite du SODEC_Lab tenu sur le pitch vidéo en contexte de marché virtuel. De plus, un webinaire sur la coproduction sera donné par Michel Pradier. Enfin, un panel réunissant les institutions francophones de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la France, du Québec/Canada, du Luxembourg et de la Suisse ayant pour thème Covid-19 : la mobilisation des francophones pour soutenir la coproduction, relancer et adapter la filière sera animé le 25 juin par François-Pier Pélinard-Lambert, rédacteur en chef pour Le film français.

Le projet en développement Once Upon a Sea, une coproduction de Intuitive Pictures et de Blimey, sera présenté à Cannes XR Development Showcase dans la catégorie film, alors que Icarus de Michel Lemieux et Victor Pilon produit par 4D Art et Normal Studio, projet  ayant participé à l’Atelier Grand Nord VR 2019, fait partie des 12 projets XR présentés par Tribeca Immersive, une vitrine virtuelle des projets XR repérés par Tribeca Film Festival et dévoilés en exclusivité pendant trois jours de démonstration.

La maison de prod prendra part, le 26 juin, à la session « Adaptive Cinema: Stories for the User-Centric Age » présentée par LMDP Co. du programme Cannes NEXT. Puis, Jean-Christophe J. Lamontagne de H264 participera au panel « Meet the young talents of an evolving digital distribution landscape ⁠Panel ».

Festival de Cannes 2020

Le film Nadia, Butterfly réalisé par Pascal Plante, produit par Némésis Films, distribué par Maison 4:3 et représenté à l’international par WaZabi Films fait partie de la Sélection officielle du Festival de Cannes. La Sélection officielle 2020 est composée de seulement 56 films qui seront accompagnés par le Festival lors de leur sortie en salles et de leur présentation dans certains festivals.

Marché international du documentaire Sunny Side of the Doc 2020 : l’édition connectée

Une cinquantaine de professionnels québécois se sont inscrits à Sunny Side of the Doc. Le pavillon virtuel Québec créatif de la SODEC fera la promotion de ces entreprises.

La SODEC accompagnera aussi 10 producteurs sélectionnés dans la réalisation de leur vidéo, à la suite du SODEC_Lab tenu sur le pitch vidéo en contexte de marché virtuel, et organise un SODEC_Lab, en collaboration avec le Forum RIDM. Les sept participants de ce SODEC_Lab seront mentorés par la productrice Ina Fichman.

Le webinaire de Michel Pradier sur la coproduction sera également offert aux participants du marché. Puis, Heidi Fleisher et Mara Gourd-Mercado présenteront, quant à elles, le webinaire À la découverte des décideurs de Sunny Side of the Doc 2020. Enfin, Redesigning Life du réalisateur et producteur Ari A. Cohen est en sélection au pitch officiel Pitch Sciences.

À propos de la SODEC

La SODEC a pour mandat de promouvoir et de soutenir le développement des entreprises culturelles au Québec et à l’étranger dans les secteurs du cinéma et de la production télévisuelle, du livre, des métiers d’art, du marché de l’art ainsi que de la musique et des variétés. La SODEC a également le mandat de protéger et de mettre en valeur un parc immobilier patrimonial de 32 immeubles, reflet de l’identité québécoise.

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INVITATION – En direct avec 4 cinéastes de l’ONF au Festival d’Animation d’Annecy 2020

En direct avec les 4 cinéastes de l’ONF en compétition au Festival d’Animation d’Annecy 2020 le 18 juin 2020

L’ONF se taille une place de choix dans la compétition des courts métrages et des projets de réalité virtuelle au prestigieux Festival international du film d’animation d’Annecy.

  • Physique de la tristesse de Theodore Ushev, cinéaste nommé aux Oscars en 2017.
  • Moi, Barnabé de Jean-François Lévesque – en première mondiale.
  • Altötting d’Andreas Hykade, une coproduction avec le Studio Film Bilder et Ciclope Filmes – en première mondiale.
  • L’abeille et l’orchidée de Frances Adair Mckenzie, une œuvre immersive en réalité virtuelle – en première mondiale.

DISCUSSION EN DIRECT AVEC LES 4 CINÉASTES

Soyez des nôtres à l’occasion d’une discussion qui se tiendra le 18 juin à midi (HAE).
La discussion sera animée en anglais par Aisha Jamal.
Traduction française en simultané.
GRATUIT et ouvert à tous !

INSCRIVEZ-VOUS ICI

ANNECY ONLINE
Du 15 au 30 juin 2020
Courts métrages en compétition – L’officielle
Œuvres VR en compétition

Annecy 2020 LIVE DISCUSSION

A stellar lineup of National Film Board of Canada works will be presented in the short film and VR competitions at the prestigious Annecy International Animation Film Festival.

  • Oscar®-nominated Theodore Ushev’s The Physics of Sorrow
  • Jean-François Lévesque’s I, Barnabé – World Premiere
  • Andreas Hykade’s Altötting (co-produced with Studio Film Bilder and Ciclope Filmes) World Premiere
  • Frances Adair Mckenzie’s immersive VR work The Orchid and the Bee – World Premiere

LIVE DISCUSSION WITH THE 4 DIRECTORS

Join us for a live discussion on June 18 at noon (EDT).
Moderated by Aisha Jamal.
FREE AND OPEN TO ALL!

REGISTER HERE

ANNECY ONLINE
From June 15 to 30, 2020
Short Films in Competition L’officielle
VR Works – Competition

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L’œuvre en réalité virtuelle « L’abeille et l’orchidée » (ONF) sélectionnée au Festival international du film d’animation d’Annecy

L’œuvre en réalité virtuelle L’abeille et l’orchidée (ONF) de Frances Adair Mckenzie présentée en première mondiale au Festival international du film d’animation d’Annecy

L’abeille et l’orchidée de l’artiste interdisciplinaire Frances Adair Mckenzie, une œuvre immersive en réalité virtuelle (RV) produite à l’ONF, sera présentée en première mondiale et en compétition au prestigieux Festival international du film d’animation d’Annecy, qui l’a sélectionnée parmi 80 soumissions. Certaines des sept œuvres en compétition seront accessibles sur la plateforme Viveport, en collaboration avec HTC Vive et avec le soutien des créateurs et des producteurs. Plus de détails seront communiqués prochainement.

En bref

  • L’abeille et l’orchidée de Frances Adair Mckenzie (Une petite faim) sera présentée à Annecy en première mondiale et en compétition dans la sélection RV.
  • Cette œuvre immersive d’art conceptuel amalgame la réalité virtuelle et la matérialité tactile de l’animation traditionnelle image par image.
  • Se déployant en trois actes inspirés par les théories sur l’adaptation de Darwin, L’abeille et l’orchidée rend hommage au combat pour l’existence.

Dans L’abeille et l’orchidée, les survivants ne sont ni les plus forts ni les plus intelligents, mais ceux qui s’adaptent le mieux au changement. En trois actes, Frances Adair Mckenzie ajoute au royaume de la réalité virtuelle un sens du jeu teinté d’espièglerie.

  • Acte 1 : sous la menace, la méduse immortelle revient à sa forme sexuellement immature.
  • Acte 2 : pour l’amour du bacon, les humains cultivent des relations sinistres avec les cochons.
  • Acte 3 : certaines orchidées évoluent dans leur apparence afin de séduire les abeilles.

Les marionnettes de pâte à modeler sont d’abord animées image par image en stéréoscopie 3D, et ensuite intégrées dans la réalité virtuelle afin de placer le spectateur à l’intérieur d’une spirale tournante d’événements évolutifs. Il en résulte une immersion magistralement réalisée au cœur du magma de l’existence, réinventé pour l’occasion.

Trois courts métrages d’animation en compétition à Annecy

Rappelons que trois productions et coproductions de l’ONF ont été sélectionnées dans la compétition des courts métrages du Festival d’Annecy, qui se tiendra en ligne du 15 au 30 juin 2020 : Physique de la tristesse de Theodore UshevAltötting d’Andreas Hykade et Moi, Barnabé de Jean-François Lévesque.

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«ICARUS» de Michel Lemieux en première au Cannes XR Virtual

«ICARUS», une œuvre immersive de Michel Lemieux, en première au Cannes XR Virtual (Festival de Cannes et Tribeca Immersive)  

La création en réalité virtuelle Icarus, réalisée par Michel Lemieux, sera présentée en première mondiale par le Tribeca Immersive et le Cannes XR Virtual qui se tiendra du 24 au 26 juin prochains. L’événement virtuel en ligne, consacré aux œuvres et aux technologies immersives, s’inscrit dans l’incontournable Marché du film du Festival de Cannes.  Icarus est une adaptation en réalité virtuelle, inspirée du spectacle multidisciplinaire Icare présenté au TNM en 2014.  Cette première création VR de Michel Lemieux est coproduite par Lemieux Pilon 4D Art et Normal Studio.

Librement inspiré du personnage de la mythologie grecque, ICARUS est une expérience immersive qui nous plonge littéralement dans la peau d’Icare, ce jeune homme qui se brûle les ailes en voulant atteindre le soleil. Nous circulons dans sa mémoire, habitée de lieux et de souvenirs d’enfance et assistons au dialogue qu’il engage avec son père Dédale. Une première version de travail a été présentée par voie numérique au festival VRHAM d’Hambourg (Allemagne) du 4 au 7 juin derniers et y a reçu un accueil enthousiaste.

«Nous sommes honorés d’avoir été invités par ces prestigieux festivals qui favorisent des œuvres riches en contenu artistique. Le processus de création en réalité virtuelle m’a confirmé qu’il est possible d’utiliser ce nouveau médium pour raconter des histoires où les émotions et l’onirisme peuvent se côtoyer. Pour ICARUS, le défi était de transformer un spectacle vivant en une expérience totalement numérique et surtout immersive ».  Michel Lemieux

 « Après des années d’expérimentations artistiques avec Michel Lemieux et Victor Pilon, il devenait tout naturel de se lancer dans la RV afin de repousser les limites créatives de cette technologie. Que le spectacle soit reconnu par ces festivals nous confirme que cette aventure ne fait que commencer »Sébastien Grenier-Cartier, Normal Studio

 

Lemieux Pilon 4D Art

Depuis 1983, Michel Lemieux et Victor Pilon unissent leurs talents afin de concevoir et réaliser des   hybrides fusionnant le réel et le virtuel, alliant de manière originale et unique les arts de la scène et les nouveaux médias. Michel Lemieux a notamment créé pour le Musée des beaux arts de Montréal La dissolution de Lady MacBeth. Une œuvre numérique proposée en ouverture de l’exposition Thierry Mugler, Couturisme présentée à Montréal, Rotterdam et maintenant à Munich jusqu’en janvier 2021.

Les spectacles de Lemieux et Pilon, tels NormanIcare, La belle et la bête, La Tempête, ou Anima, ont été applaudis à travers le monde. Le tandem a également créé et mis en scène plusieurs spectacles multimédias pour d’autres producteurs tels Toruk – le premier envol pour le Cirque du Soleil, Starmania Opéra pour l’Opéra de Québec et l’Opéra de Montréal, ou encore Continuum, célébrant les beautés de l’univers, pour le Planétarium Rio Tinto Alcan de Montréal. Lemieux Pilon 4D Art bénéficie du soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec, du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts de Montréal.

https://4dart.com/ | facebook.com/lemieuxpilon

Normal Studio

Normal Studio est un studio de création spécialisé en conception visuelle, scénographie et technologie. Depuis 2009, la compagnie réalise des expériences immersives pour les arts de la scène, le divertissement et les installations publiques pour des clients tels que le Cirque du Soleil, Lemieux-Pilon 4D Art, CBC/Radio-Canada, HBO, Ubisoft et l’OSM.

https://normal.studio

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L’ONF au festival en ligne We Are One présenté sur YouTube partout à travers le monde

Sept productions et coproductions de l’ONF au festival en ligne We Are One

L’Office national du film du Canada voit sept de ses productions et coproductions retenues parmi la sélection de We Are One, un festival en ligne sans précédent qui sera présenté sur YouTube partout dans le monde du 29 mai au 7 juin 2020. Plus de vingt festivals parmi les plus prestigieux de la planète — dont ceux de Venise, Berlin, Cannes, Annecy, Tribeca et Toronto — se sont réunis pour mettre sur pied We Are One, qui permettra également au public de faire des dons pour soutenir la lutte contre la COVID-19. Les œuvres sélectionnées comptent des courts métrages d’animation qui se sont illustrés dans le circuit des festivals — Shannon Amen de Chris Dainty et Le cortège de Pascal Blanchet et Rodolphe Saint-Gelais —, une série de quatre charmantes animations pour toute la famille — L’hiver de LéonLe printemps de MélieL’été de Boniface et L’automne de Pougne, coréalisées par Pierre-Luc Granjon —, sans oublier l’animation en réalité virtuelle Minotaur de Munro Ferguson.

Les faits en bref

Sept productions et coproductions de l’ONF sélectionnées au festival en ligne We Are One :

www.weareoneglobalfestival.com

Courts métrages d’animation

  • Shannon Amen de Chris Dainty (15 min)

Shannon Amen révèle les sentiments passionnés et parfois empreints de souffrance d’une jeune femme submergée par la culpabilité et l’anxiété, qui lutte pour concilier son identité sexuelle et sa foi religieuse.

  • Le cortège de Pascal Blanchet et Rodolphe Saint-Gelais (11 min 23 s)

Gabrielle perd la vie dans un accident de voiture. Par-delà la mort, elle s’adresse à son époux, Philippe, qui doit composer avec le rituel familial des funérailles.

Une série de quatre animations sur les saisons dans la vie de l’attachant ourson Léon

  • L’hiver de Léon de Pierre-Luc Granjon et Pascal Le Nôtre (27 min)
  • Le printemps de Mélie de Pierre-Luc Granjon (27 min)
  • L’été de Boniface de Pierre-Luc Granjon et Antoine Lanciaux (27 min)
  • L’automne de Pougne de Pierre-Luc Granjon et Antoine Lanciaux (27 min)

Animation en réalité virtuelle

  • Minotaur de Munro Ferguson (6 min 52 s)

Synopsis, biographies, images : espacemedia.onf.ca/minotaur

Le héros mythique entame un voyage en sept étapes : naissance, enfance, mission, labyrinthe, monstre, combat, mort… et renaissance.

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MUTEK Édition 21 – Nouvelles dates et formule hybride

MUTEK annonce la tenue de versions hybrides de son festival et du Forum IMG, du mardi 8 au dimanche 13 septembre 2020

Après plusieurs semaines passées à élaborer différents scénarios, MUTEK annonce la tenue de versions hybrides de son festival et du Forum IMG, du mardi 8 au dimanche 13 septembre 2020, à Montréal. Alimentés par le désir de soutenir la communauté artistique locale tout en encourageant son rayonnement au-delà de nos frontières grâce à nos connexions internationales, nous avons réfléchi à de nouveaux formats réalistes qui nous permettront de partager à nouveau l’expérience MUTEK dans quelques mois.

Le festival MUTEK et le Forum IMG seront conçus pour être présentés à la fois dans des espaces physiques traditionnels, dans le respect des règles de distanciation sociale pour assurer la sécurité des festivaliers.ières, des artistes et de l’équipe; mais aussi dans un univers virtuel qui nous permettra d’expérimenter des horizons inédits et d’offrir une programmation singulière à un public du monde entier.

Le contenu du festival reposera sur des prestations de musique électronique et des performances audiovisuelles live ainsi que sur des œuvres numériques innovantes, locales et internationales, avec le soutien des autres éditions MUTEK dans le monde. En parallèle, le volet conférence et marché professionnel du festival, le Forum IMG, accueillera des panels, des présentations, des études de cas, des ateliers et des opportunités de réseautage dans le but de valoriser les créations artistiques qui nous façonnent et qui nous lient. Seront notamment abordés les nouveaux modèles qui stimulent les industries créatives et les arts tout comme les réflexions éthiques et politiques en lien avec la technologie et induites par les événements récents.

Les premiers.ières artistes et intervenant.e.s seront dévoilé.e.s dans les semaines à venir.

NEXUS Experience

MUTEK San Francisco organise son premier événement entièrement virtuel inspiré de la culture des clubs cette fin de semaine. Découvrez leur programmation internationale dès maintenant.
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Transmission 08

Samedi 30 mai dès 19h, nous vous invitons à une série de performances audiovisuelles éclectiques et stimulantes, en ligne et à travers Montréal, grâce à Breakglass Studio et MTL 24/24.
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« L’ABEILLE ET L’ORCHIDÉE (RV) » de l’ONF en compétition officielle au Festival d’Annecy

L’œuvre en réalité virtuelle « L’abeille et l’orchidée » (ONF) de Frances Adair Mckenzie sélectionnée au Festival international du film d’animation d’Annecy 

L’abeille et l’orchidée de l’artiste interdisciplinaire Frances Adair Mckenzie, une œuvre immersive en réalité virtuelle (RV) produite à l’ONF, sera présentée en première mondiale et en compétition au prestigieux Festival international du film d’animation d’Annecy, qui l’a sélectionnée parmi 80 soumissions. Certaines des sept œuvres en compétition seront accessibles sur la plateforme Viveport, en collaboration avec HTC Vive et avec le soutien des créateurs et des producteurs. Plus de détails seront communiqués prochainement.

En bref

  • L’abeille et l’orchidée de Frances Adair Mckenzie (Une petite faim) sera présentée à Annecy en première mondiale et en compétition dans la sélection RV.
  • Cette œuvre immersive d’art conceptuel amalgame la réalité virtuelle et la matérialité tactile de l’animation traditionnelle image par image.
  • Se déployant en trois actes inspirés par les théories sur l’adaptation de Darwin, L’abeille et l’orchidée rend hommage au combat pour l’existence.

À propos de L’abeille et l’orchidée (ONF, 5 min)

Dans L’abeille et l’orchidée, les survivants ne sont ni les plus forts ni les plus intelligents, mais ceux qui s’adaptent le mieux au changement. En trois actes, Frances Adair Mckenzie ajoute au royaume de la réalité virtuelle un sens du jeu teinté d’espièglerie.

  • Acte 1 : sous la menace, la méduse immortelle revient à sa forme sexuellement immature.
  • Acte 2 : pour l’amour du bacon, les humains cultivent des relations sinistres avec les cochons.
  • Acte 3 : certaines orchidées évoluent dans leur apparence afin de séduire les abeilles.

Les marionnettes de pâte à modeler sont d’abord animées image par image en stéréoscopie 3D, et ensuite intégrées dans la réalité virtuelle afin de placer le spectateur à l’intérieur d’une spirale tournante d’événements évolutifs. Il en résulte une immersion magistralement réalisée au cœur du magma de l’existence, réinventé pour l’occasion.

Trois courts métrages d’animation en compétition à Annecy

Rappelons que trois productions et coproductions de l’ONF ont été sélectionnées dans la compétition des courts métrages du Festival d’Annecy, qui se tiendra en ligne du 15 au 30 juin 2020 : Physique de la tristesse de Theodore UshevAltötting d’Andreas Hykade et Moi, Barnabé de Jean-François Lévesque.

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Bibliothèque du Parlement et ONF | L’édifice du Parlement est maintenant accessible à tous grâce à un parcours artistique en ligne et en RV !

L’édifice historique du Parlement s’anime grâce à une expérience virtuelle qui s’appuie sur des technologies novatrices

Une coproduction de la Bibliothèque du Parlement et de l’Office national du film du Canada

Une nouvelle expérience permet de visiter le siège historique du Parlement en réalité virtuelle (RV), en ligne ou en classe. Elle offre aux Canadiens qui sont à la maison pendant la pandémie de la COVID‑19 une nouvelle façon de se plonger au cœur de la démocratie fédérale.

 

 

Le projet Parlement : l’expérience virtuelle pose un regard novateur sur l’édifice du Centre, qui a fermé ses portes l’an dernier pour des travaux de rénovation à long terme. L’édifice emblématique a été le lieu des débats et des prises de décisions qui ont façonné le Canada pendant près de 100 ans. Cette riche histoire est présentée au public dans le cadre de ce nouveau projet.

L’expérience de 15 minutes met en vedette les principaux espaces publics, y compris le Sénat, la Chambre des communes, la Bibliothèque du Parlement et la tour de la Paix. Chaque chapitre jette un nouvel éclairage sur le Parlement : son histoire, les œuvres d’art qui s’y trouvent et son rôle dans la vie des Canadiens.

Le projet Parlement : l’expérience virtuelle est une coproduction de la Bibliothèque du Parlement et du Studio interactif de l’Office national du film du Canada (ONF). L’équipe de création est composée d’Émilie F. Grenier (directrice de création), de Dpt. (conception, design et programmation), de David Drury (musique et conception sonore) et de Stéphane Poirier (illustrations).

L’expérience est offerte en ligne gratuitement. Tous les détails se trouvent sur le site experienceparlement.ca.

Expériences en RV et en ligne

Les utilisateurs de la RV peuvent télécharger une aventure immersive en 3D dans l’édifice, qui conjugue photoréalisme et touches de magie, y compris des sons, des couleurs et des jeux de lumière saisissants. Par ailleurs, il suffit d’une connexion Internet pour vivre l’expérience complémentaire offerte en ligne, qui permet de découvrir, en faisant défiler son écran, une version richement illustrée de cette icône architecturale.

Expérience en classe

 Une fois que la crise de santé publique aura pris fin, les enseignants de partout au Canada pourront s’inscrire à l’expérience en classe pour faire participer leurs élèves à une sortie virtuelle épatante. Dans le cadre de ce programme éducatif sans pareil, des trousses de RV seront envoyées sans frais aux écoles du Canada. Ces trousses contiennent l’équipement nécessaire pour permettre à tous les élèves d’une classe de visiter simultanément le Parlement en RV, en plus de plans de leçon et d’activités à faire en classe visant à enrichir l’expérience.

L’expérience en classe a été reportée en raison de la pandémie de la COVID‑19, mais elle sera lancée dès qu’elle sera compatible avec les directives des autorités de santé publique. Les enseignants intéressés sont invités à consulter le site Web du programme et à y revenir pour obtenir les dernières mises à jour.

« Nous sommes ravis de proposer cette façon novatrice de visiter le Parlement aux Canadiens de partout au pays alors qu’ils doivent rester à la maison. Même si nous vivons une période difficile, cette expérience est une occasion en or de nous évader pour nous plonger dans le cœur de la démocratie canadienne. » – Heather Lank, bibliothécaire parlementaire

« L’ONF est très heureux d’avoir collaboré avec la Bibliothèque du Parlement et d’avoir mis à contribution son expertise pour créer des expériences stimulantes avec des technologies audiovisuelles de pointe. Aujourd’hui plus que jamais, la démocratie, les institutions qui l’incarnent et leurs rôles dans notre société prennent une importance primordiale. Le public découvrira la démocratie canadienne sous un nouveau jour. » – Claude Joli-Cœur, commissaire du gouvernement à la cinématographie et président de l’ONF

 

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PHI lance son premier service de location de casques VR

PHI lance son premier service de location de casques VR

Présentée en primeur, Alegría – A Spark of Light est une expérience créée et produite par Felix & Paul Studios: explorez le meilleur contenu narratif en réalité virtuelle à la maison.

Puisque la situation actuelle éloigne pour un temps le public des lieux de culture, c’est à la culture d’aller au public. PHI VR TO GO fait partie des initiatives de PHI pour offrir de nouvelles formes de diffusion de l’art. Le service de location de casques VR prêt à l’emploi rend accessible une sélection d’œuvres en réalité virtuelle, soigneusement sélectionnées par l’équipe curatoriale PHI. Vitrine additionnelle pour les créateurs, PHI VR TO GO permet à tous d’explorer la réalité virtuelle à travers des contenus saisissants, poétiques et captivants chez soi.

«PHI VR TO GO s’inscrit dans notre volonté d’innover pour rendre l’art de demain accessible à tous. La situation actuelle nous force à revoir nos façons de faire et à accélérer le pas pour soutenir les artistes et diffuser leurs oeuvres.» Phoebe Greenberg, Directrice et fondatrice de PHI

En primeur

Le Cirque du Soleil et Felix & Paul Studios s’unissent à nouveau et dévoilent leur plus récente expérience de réalité virtuelle, Alegría – A Spark of Light: un conte universel de renouvellement et d’illumination. Exploitant pleinement les capacités de la réalité virtuelle, cette production 3D 360° offre aux spectateurs un degré d’immersion inégalé.

«PHI a toujours occupé une part importante dans notre communauté immersive, nous aidant à partager la puissance de la réalité virtuelle avec son public. PHI VR TO GO est un exemple de plus de cet engagement et nous sommes fiers d’y prendre part avec notre nouvelle production en association avec le Cirque du Soleil, Alegría – A Spark of Light.» Félix Lajeunesse et Paul Raphaël, co-fondateurs de Felix & Paul Studios

L’immersion pour emporter

PHI VR TO GO est un moyen unique de s’évader (chez soi) en explorant des univers multiples. Il suffit de procéder à la réservation en ligne pour une livraison écologique (à vélo ou en voiture électrique) à domicile, incluant le ramassage. La location est disponible partout sur l’Île de Montréal.

Oeuvres au programme

  • Accused no.2: Walter Sisulu: réalisé par Nicolas Champeaux et Gilles Porte, produit par la Générale de Production. France |15 min | 2018
  • Daughters of Chibok: produit et réalisé par Joel ‘Kachi Benson. Nigeria | 11 min | 2019
  • Everest: dirigé et écrit par Jonathan Griffith. États-Unis | 10 min | 2019
  • Gymnasia: créé et réalisé par Chris Lavis et Maciek Szczerbowski, produit par l’Office National du Film du Canada et Félix & Paul Studios. Canada | 7 min | 2019
  • Le Lac: écrit et réalisé par Nyasha Kadandara. Chad/Kenya/Zimbabwe | 9 min | 2019
  • Notes on Blindness: Into Darkness: réalisé par Arnaud Colinart, Amaury La Burthe, Peter Middleton et James Spinney, produit par Ex Nihilo, Arte et Audiogaming. France/Royaume-Uni | 7 min | 2016
  • Space Explorers: Taking Flight: réalisé par Félix Lajeunesse et Paul Raphaël, Félix & Paul Studios. Canada | 20 minutes | 2018
  • The Real Thing: réalisé par Benoit Felici, coréalisé par Mathias Chelebourg, produit par Artline Films, DV Group et ARTE France. France | 2018 | 16 minutes
  • Traveling while Black: réalisé par Roger Ross Williams et Ayesha Nadarajah, produit par Félix & Paul Studios et Traveling While Black Inc. USA | 21 min | 2018
  • Alegría – A Spark of Light: produit par Félix & Paul Studios et Cirque du Soleil. Canada | 14 min | 2020

La location inclut:

  • 1 casque Oculus GO (incluant le lecteur multimédia conçu par PHI pour un visionnement optimal)
  • Le catalogue d’immersion de 10 films
  • Livraison et ramassage à domicile
  • *Aucun ordinateur ou application nécessaire

Forfait

  • Casque et catalogue de films pour 2 jours et demi: 43,25$ + taxes
  • Frais fixe de livraison verte partout sur l’île de Montréal: 19$
  • Dépôt remboursable: 250$

Mesures d’hygiène

PHI suit un protocole de mesures d’hygiène minutieux selon les directives de l’Agence de santé publique du Canada (ASP): de la préparation des casques jusqu’à la réception des casques utilisés en passant par la procédure de livraison verte à domicile. L’équipement, soigneusement désinfecté avec le processus ultra-violet Cleanbox, est emballé dans 2 sacs sans contact et la livraison est orchestrée de façon à ce qu’il n’y est aucun contact physique entre vous et l’employé.

Liens associés

Centre PHI
centre-phi.com | Facebook | LinkedIn

Fondation PHI
fondation-phi.org | Facebook | Twitter

PHI

Fondé et dirigé par Phoebe Greenberg à Montréal, PHI est un pôle artistique multidisciplinaire situé au croisement de l’art, du film, de la musique, du design et de la technologie. Tourné vers l’art et les publics de demain, l’organisme couvre le spectre des idées radicales en misant sur l’expérience collective, la responsabilité sociale et la participation de l’auditoire.

PHI englobe le Centre PHI, le Studio PHI, des programmes d’artistes en résidence et la Fondation PHI pour l’art contemporain. Grâce à une programmation éclectique et une prédilection pour la création de contenus, PHI favorise les rencontres imprévues entre artistes et publics.

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L’ONF au temps de la COVID-19

Minimiser les conséquences et poursuivre la production selon les règles de la santé publique

Un message de Claude Joli-Coeur, Commissaire du gouvernement à la cinématographie et président de l’Office national du film du Canada

Je vous écris aujourd’hui pour faire le point sur la situation historique dans laquelle se trouvent notre industrie, nos artistes et nos artisans.

Depuis plusieurs semaines, nous avons mis en place des mesures et des initiatives visant à limiter autant que possible les conséquences de la crise sur les artistes et les artisans, et à poursuivre nos activités de production lorsque les réalisateurs, les équipes et les participants peuvent travailler en toute sécurité.

Voici un résumé de la situation.

Production:

  • À l’heure actuelle (en date du 24 avril), 214 projets en sont à l’étape de l’étude, du développement, de la production, de la postproduction ou de lancements récents.
  • La majorité de nos projets en cours n’ont pas été grandement touchés par cette situation d’urgence, bien qu’il nous ait fallu dans certains cas apporter quelques modifications aux calendriers de production et aux livrables, avec l’accord des réalisateurs et des équipes de production.
  • Durant la crise, nous avons l’intention de produire un certain nombre d’œuvres qui peuvent être créées malgré les mesures d’éloignement physique et d’isolement. Nous poursuivons notre travail de développement et de production : entre le 13 mars et le 28 avril, nous avons mis 15 films en développement et 15 autres ont atteint l’étape de la production. Des studios de toutes les régions du pays assurent la production et la direction de ces projets, dans les deux langues officielles.
  • Nous avons communiqué avec tous les cinéastes, et en particulier avec ceux dont le projet avait été suspendu ou retardé.
  • Bien que la pandémie de la COVID-19 constitue un cas de force majeure, nous nous sommes assurés d’honorer tous les contrats, même lorsque les travaux avaient dû être annulés ou reportés entre le 13 mars et le 3 avril, conformément aux directives de la santé publique.
  • Des cinéastes poursuivent leurs travaux de la maison lorsqu’il leur est possible de le faire et respectent ainsi les directives de la santé publique relatives à la distanciation sociale.
  • Dans certains cas, nous avons transporté le matériel technique à leur domicile pour leur permettre d’avancer leur travail de production. Dans d’autres cas, les services techniques sont assurés à distance.
  • À mesure qu’évoluera la crise, nous continuerons de nous adapter, de faire en sorte que bon nombre de nos productions se poursuivent et que les travaux liés à la postproduction puissent être exécutés à distance. En nous appuyant sur la réglementation en matière de santé et de sécurité publiques, nous commencerons graduellement à offrir notre gamme complète de services de postproduction, de même que nos locaux réservés à la production d’œuvres d’animation.

Distribution:

  • Nous avons veillé à ce que les auditoires en isolement volontaire — tant au Canada qu’à l’étranger — aient accès à sa riche collection en ligne. Nous ajoutons chaque semaine des œuvres récentes sur ONF.ca et sommes ravis de constater à quel point le site est fréquenté : nous observons une croissance marquée de l’achalandage, lequel peut atteindre 25 000 visionnages par jour, soit trois fois le taux de consultation habituel. Nous nous réjouissons également de voir que nous apportons un réconfort aux gens en cette période difficile.
  • Nos équipes des communications, de la distribution et du marketing s’emploient en outre à replanifier pour l’automne le lancement d’une quarantaine de productions achevées ou en voie de l’être et dont le report ou l’annulation de festivals et la fermeture des cinémas ont retardé la sortie. Notre équipe du marketing s’efforce de trouver de nouvelles façons de procéder, surtout au chapitre des lancements dans les festivals, afin de privilégier les nouveaux cinémas virtuels et les lancements en ligne. Le lien qui unit les cinéastes et le public revêt pour nous une grande importance, et nous travaillons à créer des moyens novateurs de permettre aux réalisateurs de communiquer avec leur auditoire et d’engager le dialogue avec lui en dépit de la situation.

À titre de commissaire, je continue de faire valoir la nécessité d’attribuer davantage de ressources à la création audiovisuelle au cours de ces moments pénibles de notre histoire.

À l’ONF, nous croyons fermement que les créateurs et les conteurs du Canada vont jouer un rôle essentiel en nous aidant à traverser cette épreuve ensemble ; le travail que nous faisons bénéficie à toute la population canadienne.

N’hésitez pas à communiquer avec nos productrices et producteurs exécutifs et à consulter la section réservée à la production de notre site ONF.ca pour connaître les derniers développements.

Au nom de toute l’équipe de l’ONF, je vous souhaite une bonne santé.

Restons en contact.

Claude Joli-Coeur
Commissaire du gouvernement à la cinématographie
et président de l’Office national du film du Canada

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Lignes parallèles: Résidence d’artistes virtuelle

Lignes parallèles: la résidence d’artistes virtuelle de PHI

Un appel aux artistes à exercer leur libre arbitre à travers la création comme moyen de recherche, d’expression et d’action

Nouvelle fenêtre numérique pour l’art, Lignes parallèles est un appel de projets dédié aux artistes du Grand Montréal, toutes disciplines confondues. Pendant soixante jours, PHI suivra la démarche artistique de dix lauréats sélectionnés, tandis que leur processus de création sera documenté sur empreintesvivantes.phi.ca

L’idée d’être «seul ensemble» comme condition déterminante de notre vie contemporaine n’a jamais été aussi réelle qu’en ce moment. En cette période de solitude partagée à l’échelle mondiale, PHI met en place l’appel de projets Lignes parallèles, une résidence d’artistes virtuelle qui invite les artistes à se faire entendre par le biais de la création.

Les artistes du Grand Montréal, œuvrant dans toutes disciplines ou formes interdisciplinaires, et dans n’importe quel genre, sont conviés à soumettre un projet en format numérique pouvant être produit en soixante jours.

Parmi les propositions reçues, dix (10) artistes seront sélectionnés. De plus, les personnes sélectionnées pour la création de leur projet seront également appelées à partager hebdomadairement leur processus créatif dans un format de leur choix.

Consultez les directives détaillées du programme, incluant admissibilité, critères d’évaluation et modalités de soumission.

Le projet en bref:

  • Développer un projet artistique sur 60 jours;
  • Chacun des dix (10) projets sélectionnés recevra une bourse de 2000$;
  • Toutes les disciplines et approches interdisciplinaires sont acceptées, dont les arts visuels (incluant l’art mural et l’illustration), les arts médiatiques et numériques, la performance, la danse, la musique, la littérature, la poésie, le cinéma (comprenant l’animation) et le théâtre;
  • Chaque semaine, PHI présentera de la documentation liée au processus créatif des projets sélectionnés sur empreintesvivantes.phi.ca sous forme d’exposition en ligne. Cette documentation peut prendre n’importe quelle forme, incluant journal écrit, photo, journal vidéo et extraits audios;
  • Les artistes seront soutenus par le comité curatorial PHI, composé de membres ayant une expérience professionnelle multidisciplinaire.

Les candidatures pour la résidence d’artistes virtuelle sont à soumettre sur empreintesvivantes.phi.ca avant le 31 mars 2020 (minuit) via ce formulaire en ligne. L’annonce des lauréats se fera le 7 avril.

EMPREINTES VIVANTES

Lieu numérique de création et de rassemblement, Empreintes vivantes, que nous vous annoncions la semaine dernière, accueillera le travail qui sera produit par les artistes dans le cadre de la résidence Lignes parallèles.

C’est également un espace d’expression pour le grand public invité à participer en contribuant à une œuvre collective dans l’esprit automatiste sous forme de minute par minute et d’un cadavre exquis numérique. Ces manifestations créatives nous aideront en retour à nous connecter en tant que communauté, à réfléchir et à partager des questionnements parallèles, des préoccupations et moments de clarté, pendant cette période hors de l’ordinaire.

Centre PHI

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Fondation PHI

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Fondé et dirigé par Phoebe Greenberg à Montréal, PHI est un pôle artistique multidisciplinaire situé au croisement de l’art, du film, de la musique, du design et de la technologie. Tourné vers l’art et les publics de demain, l’organisme couvre le spectre des idées radicales en misant sur l’expérience collective, la responsabilité sociale et la participation de l’auditoire.

PHI englobe le Centre PHI, le Studio PHI, des programmes d’artistes en résidence et la Fondation PHI pour l’art contemporain. Grâce à une programmation éclectique et une prédilection pour la création de contenus, PHI favorise les rencontres imprévues entre artistes et publics.

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