CE QUI EST FRAGILE, 1ère EXPOSITION d’André-Line Beauparlant
Du 20 mars au 19 mai à la Cinémathèque québécoise accompagnée d’une rétrospective de ses œuvres et du lancement d’une parution sur l’exposition
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Présentée en primeur et regroupant des œuvres jamais montrées auparavant, l’exposition Ce qui est fragile d’André-Line Beauparlant sera ouverte au public du 20 mars au 19 mai prochain à la Cinémathèque québécoise.
Connue pour avoir réalisé les longs métrages documentaires Trois Princesses pour Roland, Le petit Jésus, Panache ou encore Pinocchio, André-Line Beauparlant a également collaboré à la direction artistique d’une vingtaine de longs métrages québécois dont notamment, Incendies, Inch’Allah, Tu dors Nicole ou Les affamés.
L’exposition Ce qui est fragile est l’occasion unique de découvrir une production foisonnante de plus de 200 peintures et dessins créés par l’artiste lors des dernières années et jusqu’à maintenant absents de l’espace public. Fidèle à sa démarche artistique, André-Line Beauparlant s’inspire de sa famille. On retrouve donc plusieurs portraits de son frère Sébastien, handicapé, parmi les œuvres présentées. Une installation vidéo, intitulée Le Baigneur, complète l’exposition.
Rétrospective
En accompagnement de l’exposition consacrée à ses œuvres graphiques, une rétrospective des documentaires d’André-Line Beauparlant sera présentée à la Cinémathèque québécoise, du 26 au 31 mars prochains. Notons que la cinéaste sera présente pour chacune des séances afin d’échanger avec le public et répondre aux questions.
De plus, l’ouvrage collectif intitulé La fin et le début de l’histoire sera aussi lancé pour l’occasion le 28 mars prochain à 17h30 par le biais d’une table ronde. Publié chez Les Presses de l’Université de Montréal, en collaboration avec Martine Delvaux, Isabelle Guimond et Monique Régimbald, le livre comprend des essais ainsi qu’une reproduction des dessins de l’exposition.
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À propos des collaboratrices :
André-Line Beauparlant a été la directrice artistique de plus de vingt films d’auteur primés tant au Québec qu’à l’étranger. En 2001, elle réalise Trois princesses pour Roland son premier documentaire. Elle signe par la suite trois autres films : Le petit Jésus, Panache et Pinocchio qui lui méritent la reconnaissance de ses pairs et du milieu. Son œuvre cinématographique lui a valu de nombreux prix dont, en 2016, le Prix de la création de l’Observatoire du cinéma au Québec qui soulignait sa contribution à la cinématographie nationale. (andrelinebeauparlant.com)
Figure incontournable du féminisme contemporain, Martine Delvaux est l’auteure des romans Blanc dehors (finaliste en 2016 du Prix des libraires et du Prix du Gouverneur général), Les cascadeurs de l’amour n’ont pas droit au doublage, Rose amer et C’est quand le bonheur ? Son dernier roman Thelma, Louise & moi est paru aux éditions Héliotrope en 2018. Comme essayiste, elle est l’auteure notamment de Le Monde est à toi, Nan Goldin. Guerrière et gorgone et Les Filles en série. Des Barbies aux Pussy Riot.
La peinture et le dessin sont les mediums de prédilection d’Isabelle Guimond dont la jeune pratique plurielle s’étend aux champs de l’estampe, de la matière sonore, de l’installation et de la performance. Son travail a été présenté au Canada, aux États-Unis, au Mexique et en France. En 2014 elle est lauréate de la bourse Sylvie et Simon Blais et finaliste au concours de la Bourse Claudine et Stephen Bronfman. (isabelleguimond.ca)
Monique Régimbald-Zeiber développe, depuis trente ans, une pratique de la peinture qui interroge la construction du regard et de l’histoire, en particulier celle des femmes. Elle le fait dans et par des croisements de peinture et d’écriture. Ses œuvres font partie de différentes collections dont celles du Musée national des beaux-arts du Québec, du Musée d’art contemporain de Montréal et de la Galerie de l’UQAM. Elles ont été exposées au Québec, au Canada et en Europe. En 1997 elle fondait, avec Louise Déry, les éditions les petits carnets. (Moniqueregimbaldzeiber.com)
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