L’exposition Theodore Ushev, LA MATIÈRE DE LA MÉMOIRE, s’installe à la Cinémathèque

L’exposition Theodore Ushev, LA MATIÈRE DE LA MÉMOIRE, s’installe à la Cinémathèque

Désigné comme l’un des animateurs les plus influents des 25 dernières années, Theodore Ushev s’inspire de tous les arts, questionne l’état du monde et se projette dans ses propres créations. Ses films, au style éminemment personnel, ont remporté des centaines de prix, incluant notamment le prestigieux Cristal du court métrage au Festival international du film d’animation d’Annecy et le Prix Guy-L. Coté aux Sommets du cinéma d’animation (Physique de la tristesse), ainsi qu’une nomination aux Oscars (Vaysha l’aveugle).

Afin de bien saisir l’ampleur de sa démarche, il faut porter notre attention sur ses toiles, installations, illustrations, affiches et performances. C’est dans cette optique que la Cinémathèque québécoise et le Musée-Château d’Annecy, en collaboration avec l’Office national du film du Canada, proposent THEODORE USHEV, LA MATIÈRE DE LA MÉMOIRE, une exposition regroupant plus de 200 œuvres originales, affiches, plusieurs films, des objets aussi uniques qu’étonnants ainsi qu’une installation monumentale.

Après une présentation au Musée-Château d’Annecy l’an dernier, qui a reçu plus de 80 000 visiteurs, l’exposition arrive enfin à Montréal, en grande première canadienne, où elle occupe maintenant 3 salles de la Cinémathèque québécoise du 3 mai au 22 septembre.

Diplômé de l’Académie nationale des beaux-arts de Sofia, Theodore Ushev est un affichiste très sollicité. Il s’installe à Montréal en 1999, où il trouve sans tarder à l’Office national du film du Canada un terreau fertile pour développer son style. En deux décennies, il y réalise 15 films d’animation. Sa trilogie acclamée sur la relation entre l’art et le pouvoir — Tower Bawher (2006), Drux Flux (2008) et Gloria Victoria (2013) — gagne rapidement le respect du public et des jurys de festivals. Physique de la tristesse (2019), son œuvre la plus ambitieuse, s’inspire d’un roman de Guéorgui Gospodinov. Il s’agit du premier film intégralement animé réalisé selon la technique de la peinture à l’encaustique, ou peinture à la cire chaude. Au fil de sa carrière, Theodore Ushev a aussi signé une carte blanche pour le Festival du nouveau cinéma (Rossignols en décembre) et de nombreux films indépendants (Sonámbulo, Demoni, Life in a Box). Son premier film en prises de vue réelles, la dystopie Phi 1.618 (une coproduction Bulgarie-Canada), est paru l’an dernier.

Outre ses films, Ushev crée des installations innovantes, des œuvres multimédias et des projets en réalité virtuelle. Il anime des classes de maître dans le monde entier.

Theodore Ushev s’inspire de tous les arts, questionne l’état du monde et se projette dans ses propres créations. Il est un artiste complet.

Le vernissage de l »exposition a eu lieu le 2 mai en présence de l’artiste. Voici des photos de © Maryse Boyce.

Crédit photo: Maryse Boyce
Crédit photo: Maryse Boyce

Crédit photo: Maryse Boyce

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