ONF – À l’affiche dès le 12 mai 2024 → GRAVER L’HOMME : ARRÊT SUR PIERRE HÉBERT, de Loïc Darses

Graver l’homme: arrêt sur Pierre Hébert (ONF) de Loïc Darses prendra l’affiche à la Cinémathèque québécoise dès le 12 mai 2024

Le long métrage documentaireGraver l’homme: arrêt sur Pierre Hébertde Loïc Darses arrivera en salle dès le dimanche 12 mai à la Cinémathèque québécoise à Montréal, au lendemain de sa première mondiale en clôture des Sommets du cinéma d’animation.Le réalisateur sera présent à certaines des projections. À l’initiative de l’Unité d’animation francophone de l’ONFLoïc Darses, qui a déjà fait sa marque dans le milieu cinématographique (La fin des terresElle pis son char), est allé à la rencontre du cinéasteperformeur et artiste visuel Pierre Hébert. En près de 60 ans de carrière, dont 35 à l’ONF, ce cinéaste d’animation d’exception, trop peu connu du grand public, a réalisé plus de 40 films.Le prix René-Jodoin lui sera d’ailleurs remis aux Sommets, qui se tiendront du 6 au 11 mai, afin de souligner son travail exemplaire en animation.

Avec un souci de transmission, de passage du témoin caractéristique du réalisateur Loïc Darses, Graver l’homme: arrêt sur Pierre Hébert est le fruit d’une véritable rencontre humaine entre deux cinéastes de générations différentes, aux signatures uniques et fortes. Il montre, avec une approche personnelle et un travail de montage inspiré, la grandeur du petit geste de graver.

À propos du film

Graver l’homme : arrêt sur Pierre HébertdeLoïc Darses (75 min) Une production de Marc Bertrand pour l’ONF

À l’aide d’un travail sensible en noir et blanc transpercé d’éclats animés, Graver l’homme: arrêt sur Pierre Hébert suit le fil d’Ariane de la gravure sur pellicule pour nous transporter dans le labyrinthe inspirant que forment la vie et l’œuvre de l’illustre cinéaste d’animation Pierre Hébert. Loïc Darses grave l’empreinte d’un homme d’exception qui, encore aujourd’hui, persiste à créer pour mieux transmettre de nouvelles formes de vie.

À propos du réalisateur

Loïc Darses est un scénariste et réalisateur québécois. Il a réalisé les courts métrages primés Elle pis son char (2015) et Cercueil, tabarnak ! (2021), le premier ayant notamment été sélectionné au Festival du film de Sundance ainsi qu’au Festival international du film de Rotterdam. Après La fin des terres (2019), un premier long métrage documentaire marquant et produit par l’ONF, il signe aujourd’hui Graver l’homme: arrêt sur Pierre Hébert (2024), qui rend hommage à l’œuvre de l’inépuisable cinéaste d’animation.

À propos de Pierre Hébert

Réalisateur de plus de quarante films, dont trois longs métrages (La plante humaine, 1996), Pierre Hébert a travaillé à l’ONF de 1965 à 2000 et a vu plusieurs de ses œuvres présentées dans de prestigieux festivals à travers le monde. Sa rencontre avec Norman McLaren, en 1962, aura été déterminante dans sa carrière. Le célèbre cinéaste l’encourage dans ses expériences d’animation en gravure sur pellicule, technique qui demeurera l’axe central de son travailToujours actif et pertinent dans le milieu, Pierre Hébert a depuis donné à son travail cinématographique une ampleur multidisciplinaire (performances d’animation en direct avec des musiciens, installations vidéo, collaborations avec des chorégraphes, dessins et projets sur le Web). Il a publié plusieurs livres sur le cinéma ainsi que deux livres de dessins. Sa série de films et d’installations vidéo Lieux et monuments, qui entremêle animation et documentaire, lui a valu en 2012 la prestigieuse bourse de carrière du Conseil des arts et des lettres du Québec. Il a été lauréat, en 2004,du Prix du Québec Albert-Tessier pour l’ensemble de son œuvre et, en 2018, d’un doctorat honorifique de l’Emily Carr University of Art and Design de Vancouver. En 2022, il est devenu membre de l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences.

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