Une programmation touchante aux Fantastiques week-ends du Cinéma québécois
C’est dans une ambiance complètement différente qu’à commencer le troisième et dernier week-end des Fantastiques week-ends du Cinéma québécois.
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Alors que la semaine dernière les courts-métrages ont abordé les monstres et autres horreurs, la fin de semaine a commencé avec des histoires portant sur les relations interpersonnelles.
La séance a commencé en force avec le sensible film L’appartement de Justine Gauthier qui montre l’histoire touchante d’une maman fraîchement séparée qui reçoit ses enfants pour la première fois dans son nouvel appartement. Ce dernier est plus petit que ce que les enfants ont imaginé, la mère interprétée par Monia Chokri est sensible et vulnérable tout en étant très forte devant ses enfants dont un qui est un jeune garçon qui semble hyperactif, mais qui est tant attachant. Très touchant.
Mentionnons la qualité de trois courts films d’animation. Phosphenes de Catherine Slilaty et Vespertine de Fabienne Simard pour les couleurs, l’ambiance et la beauté et Un ami pour la vie de Frédéricke Gauthier pour son histoire comique.
Plusieurs autres courts-métrages ont été aussi très touchant, par exemple, l’histoire d’un père qui perd son fils dans Le temps qu’il faut d’Abeille Tard.
Cependant, Sous la neige de la Floride de Sylvio Jacques reste l’histoire la plus terrible. Le fils d’une femme souffrant d’Alzheimer finira par l’abandonner dans un hôpital avant de se ‘pousser’ en Floride avec son enfant qui était le seul ami de la dame et surtout le seul qui en prenait vraiment soin d’elle.
Soulignons que plusieurs films ont profité d’une distribution importante, l’actrice Marie-Soleil Dion dans La valse d’hiver de Gab Germano et Jason Roy Léveillé dans Léthargie de David Émond-Ferrat, pour ne nommer que ceux-ci.
Un article de Raphaëlle Ritchot
