HOTHOUSE 13 : APPEL AUX ARTISTES D’ANIMATION Stage rémunéré au Studio d’animation de l’ONF
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L’Office national du film du Canada sollicite les candidatures de cinéastes d’animation dans le cadre de la 13e édition de Hothouse. Fidèle à la tradition établie à l’ONF, cette édition consistera en un stage rémunéré de trois mois dans un véritable milieu de production de films d’animation.
Nous cherchons six candidats ou candidates de talent qui ont le désir et la capacité de sauter à pieds joints dans cette expérience intense.
Le thème de cette année est « 100 ».
Hothouse a pour but de renouveler la façon dont on fait de l’animation : le programme vise à réaliser avec rapidité et souplesse des animations qui ouvrent le champ des possibles tout en maintenant l’excellence créatrice et technique.
ÉQUIPE
Productrice associée : Johanne Ste-Marie
Directeur du mentorat : Howie Shia
Équipe du Studio d’animation du Programme anglais de l’ONF et équipe de production de Hothouse 13
Le Festival Courts d’un soir dévoile son Jury et les prix de son édition 2021
Nous sommes très heureux de dévoiler le Jury et les prix de l’édition 2021. Du 1er au 6 septembre, le Festival Courts d’un soir propose des compétitions nationales et internationales de courts-métrages, de clips musicaux et de séries courtes.
Toutes les compétitions sont présentées gratuitement au cœur du Quartier des Spectacles, au Bistro Unis TV (Place de la Paix) du 1er au 6 septembre. Pour l’occasion, les montréalais sont invités à venir profiter des derniers jours de l’été dans ce lieu spécialement aménagé pour l’occasion avec un écran géant LED, des transats Unis TV et un bar composé de produits québécois provenant de 4 Origines, Les Subversifs, la Cidrerie du Minot et Café Castello.
Rosalie Forget ⓒ Valentin Verrier
Marc-Olivier Blackburn ⓒ Valentin Verrier
Cette année, 5 jurys délibèrent pour remettre 12 prix. Ça représente plus de 30 000$ en argent et en services.
JURY COURT-MÉTRAGE
La scénariste et réalisatrice Maude Bouchard (Miette, 2021), la programmatrice Julie Bernier, du Carrousel International du Film de Rimouski et le réalisateur Jonathan Beaulieu-Cyr (Mag Dog Labine, 2019) vont remettre 4 prix aux différents lauréats de notre compétition de courts-métrages.
LE SABLIER D’OR
2 000$ en argent remis par Desjardins
GRAND PRIX FICTION
10 000$ en location d’équipement chez SPIRA
GRAND PRIX DOCUMENTAIRE
2 000$ en argent remis par Planète+
PRIX ANIMATION
5 000$ en post-production à l’ACIC-ONF.
JURY EXPÉRIMENTAL
La remise du prix expérimental sera entre les mains de Doriane Biot, responsable des expositions à la cinémathèque québécoise et de Samy Benammar, artiste et critique de film pour les revues Hors-Champs, Panorama-cinéma et 24 Images.
PRIX EXPÉRIMENTAL
500$ en argent
JURY SÉRIE COURTE
Le GRAND PRIX SÉRIE COURTE sera remis à l’une des 5 séries québécoises en compétition par la réalisatrice Eva Kabuya (Amours d’occasion, 2020), Patrick Bilodeau, producteur chez Ugo Media (Les Fleuristes, 2020 ; Claire et les vieux, 2020) et Camille Martinez, Directrice du festival World XR Forum, en Suisse et diplômée d’une maîtrise portant sur les séries télés.
GRAND PRIX SÉRIE COURTE
3 000$ en argent remis par le Fonds Bell
Les séries en compétition sont aussi éligibles au PRIX DU PUBLIC. Les festivaliers sont invités à voter pour leur série préférée. La série Lauréat remporte 500$ en argent remis parUNIS TV.
JURY FÊTE DU CLIP
La réalisatrice Cassandre Émanuel, plusieurs fois récompensée à la Fête du Clip et Ryan Strauss des Label Étiquette, Studio Le Nid et Birdhouse Publishing devront remettre les 2 prix de La Fête du Clip de Montréal #4.
Bravo aux deux étudiants qui ont été sélectionnés cette année pour faire partie du Jury Étudiant : Hugo Jacques et Sara-Claudia Ligondé
PRIX COUP DE COEUR DU JURY ÉTUDIANT
2 000$ en location chez SLA Location
PRIX CINÉASTES EN HERBE
500$ en argent
1 000$ de location chez Royal Photo
Le Festival Courts d’un soir tient à remercier tous ses partenaires pros pour leur contribution.
Le Festival Courts d’un soir tient à remercier tous ses partenaires pour leur contribution. Présenté par Desjardins et propulsé par Unis TV, le festival est soutenu par Téléfilm Canada, le Conseil des arts de Montréal, le Fonds Bell, le Fonds indépendant de production et l’Association des réalisateurs et des réalisatrices du Québec.
Merci à Saint-Estrie qui a produit une série limitée de casquettes faits à la main au Québec. Elles seront disponibles sur le site du festival.
Le Festival Courts d’un soir, Festival International du court-métrage de Montréal s’est rendu indispensable sur la scène culturelle montréalaise en proposant une variété de contenus courts autrement difficile d’accès sur grand-écran comme le court-métrage, le clip musical et la série courte. Le festival se démarque par son dynamisme, mais aussi par le soutien qu’il offre aux jeunes professionnels avec ses Rendez-Vous Pros.
La mission du festival est de démocratiser le format court auprès du public montréalais et de fédérer l’industrie du court.
L’Office national du film du Canada rend hommage au cinéaste d’animation Jacques Drouin et crée une chaîne qui présente ses oeuvres
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Le 30 août 2021 – Montréal – Office national du film du Canada (ONF)
L’Office national du film du Canada a appris avec tristesse le décès de Jacques Drouin, cinéaste d’animation exceptionnel et monteur de talent. En plus de 30 ans à l’ONF, il a réalisé six films uniques et poétiques, dont le désormais classique Le paysagiste (1976). L’œuvre de Jacques Drouin est indissociable de l’écran d’épingles d’Alexeïeff-Parker, cet appareil mythique dans l’histoire du cinéma d’animation.
Citations
« Jacques Drouin est l’une des grandes figures de l’ONF, au parcours rare : pendant trois décennies, il a été le seul cinéaste au monde à travailler avec l’écran d’épingles. D’une culture cinématographique d’exception, il était aussi d’une générosité sans faille, n’hésitant jamais à partager son savoir-faire avec la relève et ses collègues. Il a ainsi non seulement réalisé des œuvres inoubliables, mais a permis la continuité de la création sur l’écran d’épingles, un autre de ses legs majeurs », a affirmé Claude Joli-Coeur, commissaire du gouvernement à la cinématographie et président de l’ONF.
« La communauté mondiale du cinéma d’animation a perdu une de ses figures marquantes. Avec engagement et passion, Jacques Drouin s’est consacré à sa création en valorisant de manière indéfectible cette technique rare de l’écran d’épingles. Tout au long de sa carrière, il a porté l’héritage de cet imposant instrument patrimonial. Il s’est également distingué par son implication exemplaire dans la vie active de l’ONF ainsi qu’auprès de la grande famille de l’animation sur la scène internationale. Jacques Drouin était un cinéaste talentueux et humble, un cinéphile érudit, un pédagogue patient et attentionné, un collègue chaleureux et bienveillant. Mais Jacques était avant tout d’une humanité exceptionnelle », a déclaré Julie Roy, directrice générale de la division Création et innovation de l’ONF.
L’écran d’épingles
C’est sur le NEC (nouvel écran d’épingles) constitué de 240 000 épingles insérées dans autant de gaines de vinyle et tenues ensemble dans un cadre rigide que Jacques Drouin a réalisé ses films, de Trois exercices sur l’écran d’épingles d’Alexeïeff (1974) à Empreintes (2004). Cet appareil, acquis par l’ONF en 1972, a été pendant des décennies le seul à être en fonction dans le monde. Initiée à la technique par Jacques Drouin, la cinéaste Michèle Lemieux a créé sur cet écran Le grand ailleurs et le petit ici (2012) et travaille actuellement à la réalisation du film Le tableau. Une salle du siège social de l’ONF à l’Îlot Balmoral, à Montréal, porte le nom du film Le paysagiste.
La carrière de Jacques Drouin
Jacques Drouin est né à Mont-Joli en 1943. Après des études à l’École des beaux-arts de Montréal, puis à UCLA, il commence à travailler comme monteur pour la télévision en 1971. Deux ans plus tard, au cours d’un stage à l’ONF, il entreprend la réalisation de son premier film professionnel, Trois exercices sur l’écran d’épingles d’Alexeïeff (1974).
Son court métrage suivant, Le paysagiste (1976), confirme l’envergure de Drouin. Lauréat de 17 prix, le film reçoit des éloges de Norman McLaren et d’Alexandre Alexeïeff lui-même.
Au cours des années qui suivent, Drouin se consacre principalement au montage, collaborant notamment à des films majeurs comme Le château de sable (Co Hoedeman, 1977, Oscar du meilleur court métrage d’animation) et Premiers jours (film posthume de Clorinda Warny, 1981, Prix spécial du jury à Annecy).
L’heure des anges (1986), film ambitieux mêlant l’écran d’épingles et l’animation de marionnettes, qu’il coréalise avec l’animateur tchèque Bretislav Pojar, lui fournit l’occasion d’utiliser la couleur à l’aide d’un procédé simple consistant à employer des sources lumineuses colorées. Le film remporte neuf distinctions, dont le Grand Prix à Odense, au Danemark.
Drouin réalise ensuite quelques courts films de commande et des séquences d’animation pour des documentaires produits à l’ONF, en plus de continuer à faire du montage. Il revient à la réalisation en 1994 avec Ex-enfant, réalisé pour la série Droits au cœur, sur les droits des enfants, qui remporte six prix.
Il réalise en 2001 Une leçon de chasse, adaptation d’un bref roman de Jacques Godbout. Drouin y fait l’expérience d’une trame narrative complexe, ce qui l’oblige à trouver quantité de solutions originales. Le film reçoit le Prix spécial du jury à Houston, ainsi que trois autres récompenses.
Ayant eu l’idée de modifier la distance séparant la caméra de l’écran et d’introduire des rotations de celui-ci, Jacques Drouin applique ses nouvelles trouvailles à la réalisation d’Empreintes (2004), œuvre expérimentale par laquelle il renouvelle complètement l’imagerie obtenue avec l’écran d’épingles.
Après ce film, Jacques Drouin quitte l’ONF et poursuit sa recherche et sa création de manière indépendante.
En 2007, il restaure les trois principaux écrans d’Alexeïeff-Parker pour le compte des Archives françaises du film, assumant ainsi son rôle de passeur, puisqu’il en favorise la pérennité. Le Centre national du cinéma et de l’image animée acquiert, en 2012, le seul autre écran d’épingles pouvant encore servir à l’animation, afin de permettre aux artistes européens de créer à l’aide de cet outil exceptionnel. Nommé l’Épinette, cet appareil a été restauré successivement par Jacques Drouin et Michèle Lemieux et constitue un legs à la communauté mondiale de l’animation.
L’ONF produit en 2009 le coffret DVD Jacques Drouin – Œuvre complète sur écran d’épingles.
Une chaîne à la mémoire de Jacques Drouin est accessible sur : ONF – À la mémoire de Jacques Drouin qui regroupe ses œuvres et des portraits documentaires.
L’application StopMo Studio retirée de l’App Store le 30 août 2021
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Lorsque, à l’ONF, nous avons lancé l’application StopMo Studio en 2014, nous voulions mettre en valeur la technique d’animation image par image. StopMo Studio a été l’une des premières applications d’animation en volume, et nous sommes honorés que tant de cinéastes amateurs talentueux nous aient choisis pour les aider à créer leurs films.
Durant les sept dernières années, nous avons réussi à répandre l’amour que nous avons pour l’animation image par image. Nous sommes heureux de constater que des milliers d’élèves à travers le Canada ont utilisé notre application pour raconter des histoires inspirantes, et tout cela grâce aux efforts du personnel enseignant qui aime l’art, le cinéma et la création de récits.
Dans les prochaines semaines, nous devrons malheureusement dire au revoir à l’application StopMo Studio de l’ONF, car elle n’est pas compatible avec la mise à jour iOS 15 prévue pour l’automne 2021. L’application sera supprimée de l’App Store le 30 août 2021 et les versions téléchargées ne seront plus prises en charge. Nous vous conseillons de télécharger et d’enregistrer vos fichiers ou vos films, car toutes les données seront perdues après la mise à jour iOS 15.
Merci d’avoir créé des histoires avec nous ! Nous avons hâte de voir ce que vous ferez ensuite !
Atelier d’animation image par image
Cet atelier vous apprendra comment créer un film d’animation image par image et vous permettra d’acquérir quelques compétences pour la production de ce type de film.
Si vous voulez vous inspirer de films d’animation image par image, nous avons la liste de lecture qu’il vous faut ! Voici une sélection de films de l’ONF que vous pouvez utiliser en classe pour mettre en valeur cette forme d’art novatrice.
Pour souligner le 25e anniversaire de Fantasia, CTVM.info vous présente une série d’entretiens avec les piliers de ce festival de films de genre le plus important au monde
5/5 Marc Lamothe, directeur des partenariats et programmateur
Auparavant directeur des communications et ex-codirecteur général de Fantasia
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CTVM.info :Tout d’abord, nous aimerions que vous partagiez avec nous l’une des premières manifestations de votre cinéphilie, un moment où vous avez réalisé que les films de genre occuperaient une place importante dans votre vie ?
Marc Lamothe — Mon tout premier film vu au cinéma, c’était durant l’été 1966, BATMAN (1966) de Leslie H. Martinson au cinéma LE PALACE sur la rue principale à Granby. Batman découvert le soir à la télé de Radio-Canada a été important pour moi, car il m’a aussi fait explorer le cinéma, la bande dessinée et le rock and roll (l’un de mes 45 tours favori à l’époque était BATMAN du groupe québécois les Hou Lops).
Marc Lamothe avec son déguisement de Batman en 1966…
BATMAN, LE FILM (1966) pour moi, c’est l’initiation à la magie et l’illusion au cinéma. En effet, puisque le film était doublé en français, j’étais persuadé que Batman était québécois et que Gotham City était en réalité Montréal ou Sherbrooke… Jeune ado, j’ai continué à voir beaucoup de films en salle, mais le cinéma était pour moi une machine à spectacle et j’aimais particulièrement les films catastrophes comme TREMBLEMENT DE TERRE de Mark Robson (1974 en Sensurround, de surcroît) ou LA TOUR INFERNALE de John Guillermin (1974), mais je ne connaissais pas encore la culture des réalisateurs et la politique du cinéma d’auteur.
Marc Lamothe à l’âge de 12 ans….
Le vrai début de ma cinéphilie, c’était à Québec le 31 août 1975 à l’âge de 12 ans. Le dimanche précédent la fête du Travail, soit deux jours avant la rentrée. Mes parents m’avaient permis d’aller au cinéma ce dimanche soir et de rentrer tard. J’avais choisi deux films qui jouaient à deux cinémas relativement voisins. J’ai donc vu à 19 h le film TOMMY (1975) de Ken Russell au cinéma LE BIJOU sur le chemin Sainte-Foy, et PHANTOM OF THE PARADISE (1975) à 21 h 30 au cinéma répertoire CARTIER. Une soirée de grandes révélations. Dans la même soirée, j’ai découvert un monde de codes et de références. J’ai été introduit au sexe (ou du moins à la sensualité des images), à la drogue (ou du moins au psychédélisme à l’écran), au rock and roll (dont The Who), à la culture subversive et surtout au cinéma de genre. J’ai littéralement vendu ma collection de timbres dans la semaine qui suivait pour m’acheter des disques, des livres et des revues consacrées au cinéma. J’ai vite compris que Brian De Palma pour ce film était notamment influencé par Alfred Hitchcock. Alfred Hitchcock m’a fait découvrir l’expressionnisme allemand et François Truffaut alors que Russell allait me conduire vers Stanley Kubrick… Bref, le cinéma était devenu un puits sans fond rempli de découvertes. J’ai eu la chance de rencontrer Ken Russell lors de sa visite à FANTASIA en 2010.
Le festival a débuté en 1996 et vous avez officiellement rejoint le festival qu’en 2002 ? Parlez-nous de vos premières visites au festival et de ce qui vous a poussé à offrir vos services de programmateur au festival ?
Marc Lamothe — Mon aventure avec le festival a commencé au Club SANTO VIDEO situé à Brossard, en 1987. Le club appartenait à Pierre Corbeil qui allait fonder FANTASIA avec la majorité des gens qui travaillaient au club situé sur le boulevard Lapinière. J’étais déjà ami avec l’un des employés, Martin Saugaveau. J’ai assisté à la toute première projection du festival le jeudi 11 juillet 1996 au cinéma Impérial avec la projection de MY FATHER IS A HERO (1995) de Corey Yuen. J’ai été happé de plein fouet par cette énergie unique. Dès le premier soir, il était clair que Pierre Corbeil avait mis le doigt sur quelque chose qui manquait dans l’environnement des festivals de films à Montréal. Entre 1996 et 2001, je voyais facilement quelques 20 films par été au festival.
Marc, son DJ XL5 et son fidèle Daniel.
Durant ces années, j’avais une compagnie de consultation marketing et publicitaire en plus d’être co-propriétaire d’une étiquette de disques, gérant d’un groupe de rock et organisateur d’événements spéciaux. C’est d’ailleurs durant cette période qu’est né mon alter ego, DJ XL5. Vers 2002, je fermais mon label, car la majorité des nos groupes s’étaient séparés et je désirais me détacher de la consultation marketing qui m’avait bien nourri durant quelques 15 ans. Au printemps 2002, Pierre Corbeil m’offre de me joindre à l’équipe du festival. Je me suis littéralement réinventé au festival et ce dernier a changé ma vie. Certains de mes meilleurs amis travaillent ou fréquentent le festival, j’ai développé de réels liens avec des réalisateurs et artisans et j’ai rencontré ma blonde grâce à FANTASIA.
Vous avez occupé plusieurs fonctions au fil des ans, de directeur du marketing à directeur des communications à directeur général ? Décrivez un peu votre parcours au festival ?
Marc Lamothe — Fantasia a longtemps fonctionné comme une PME avec peu d’employés, mais où ceux-ci portent de multiples casquettes et chapeaux. Ainsi, j’ai été engagé à titre de directeur du marketing et des commandites en 2002 ; mais dès 2003, j’ai dû aussi assumer le rôle de responsables des communications au pied levé, car la personne mandatée cette année-là n’était plus disponible après quelques jours de mandat. Je me suis donc aussi occupé des communications de 2003 à 2007 en plus de la recherche de partenaires, de commanditaires, d’annonceurs et de subventions. En 2009, j’ai dû délaisser les communications pour me concentrer davantage sur les commandites, les subventions, les ventes et les partenariats. Mitch Davis et moi avons longtemps occupé le poste de codirecteur général, car nous croyons que la gestion et la programmation doivent travailler ensemble.
Tout a évolué très vite et le festival s’est mis à grossir. On est passé d’une vingtaine d’employés avec un budget restreint de quelque 800 000 $ à un festival avec plus de 125 employés, une armée encore plus imposante de bénévoles et un budget de plus de deux millions de dollars. Je commençais à être dépassé par le poste. Ma formation aux HEC était en marketing, pas en gestion d’entreprises. Bref, le poste devenait trop lourd et après un infarctus, il y a 2 ans, nous avons décidé ensemble de confier la direction générale à un tiers et de me permettre de me concentrer sur les choses que je préfère et où je peux être le plus utile. Je suis donc depuis un an Directeur des partenariats et programmateur alors que Mitch, lui, est devenu Directeur artistique. La direction générale est maintenant sous la responsabilité de François Lefebvre qui était déjà notre Vice-président, finance, administration et affaires légales, mais surtout, Francois était de l’équipe de SANTO VIDEO donc présent depuis les tous débuts de notre histoire.
Le festival Fantasia est reconnu pour sa programmation originale, son public passionné et ses affiches colorées. Le style des affiches a évolué au long des années, mais on reconnaît toujours vos affiches uniques entre tous. Quelle est l’importance des affiches pour le festival et avez-vous une stratégie précise en tête dans le développement de vos campagnes ?
Marc Lamothe — Au festival, l’idée première derrière nos campagnes d’affichages est de convaincre rapidement le festivalier potentiel. Quand votre regard croise une affiche du festival, vous ne vous dites pas, tiens, on dirait une affiche de Fantasia. Nous cherchons rapidement à établir visuellement le fait que Fantasia est de retour. Votre œil court alors vers la prochaine information, les dates et les lieux. Sur la rue, tout va vite. En utilisant toujours le même logo (qui a tout de même évolué au fil des ans), en respectant un code de couleurs identifiable et en privilégiant les illustrations aux photos ou aux collages, nous avons créé un univers visuel distinct qui fait maintenant partie du paysage urbain. Au festival, nous considérons nos affiches de la même manière que les magazines considèrent leur couverture. Le logo est disposé de la même manière et le style de l’illustration est reconnaissable et confirme une sensibilité distincte. C’est un peu comme le magazine Times ou les quatre premiers albums de Peter Gabriel. Nous souhaitons créer un sentiment de continuité dans nos affiches. C’est pourquoi plusieurs personnages reviennent notamment d’affiche en affiche. Nous nous appliquons à cette technique depuis 25 ans.
En termes de stratégie marketing, la création d’une affiche pour un festival est un véritable défi, car elle doit communiquer ce que le spectateur attend du festival sans directement faire référence à des choix précis de programmation. Un festival de films doit se représenter lui-même de manière à illustrer symboliquement sa programmation et établir une identité visuelle à long terme qui peut être exploitée d’année en année.
Comment pourrait-on décrire l’évolution des affiches du festival Fantasia au fil des ans ?
Marc Lamothe — Il y a eu trois périodes distinctes. La première période mettait l’accent sur les personnages et acteurs iconiques qui ont défini la programmation de Fantasia entre 1996 et 1999. Une deuxième période, entre 2000 et 2010, est plutôt axée sur le développement d’une galerie de personnages fantastiques participant à la mythologie du festival. Plusieurs leitmotivs et blagues visuelles sont devenus récurrents d’une œuvre à l’autre. La troisième période est marquée par la dominance de trois personnages, un chat roux et un carlin noir et notre animal emblématique, un cheval noir ailé provenant du folklore traditionnel québécois. C’est la période 2011 à aujourd’hui.
Parlez-nous un peu des artistes qui y ont contribué aux affiches ?
Marc Lamothe — C’est un ami des organisateurs des premières éditions, Jean-Pierre Normand qui a conçu nos premières affiches de 1996 à 1998. L’œuvre de Normand est notamment reconnue par les lecteurs de livres et de magazines de science-fiction américains. Entre 2001 et 2005, nous avons travaillé avec l’artiste-peintre montréalais Peter Ferguson. Puis en 2006, 2009 et 2010 avec la peintre de renommé mondiale Heidi Taillefer, puis depuis 2011 avec l’illustrateur Donald Caron.
Donald Caron avait aussi réalisé une affiche alternative à celle conçue par Rupert Bottenberg (bédéiste, peintre et dessinateur) en 1999 pour le festival. Cette affiche alternative proposait une scène où Goldorak sauve littéralement la rue Bleury et le cinéma Impérial. Cette affiche transitoire de Donal Caron est venue imposer une palette de couleurs et un style sur lequel nous avons tablé depuis.
Depuis 2014, notre section pour la famille compte aussi sur une artiste dessinatrice et animatrice, Amélie Sakelaris qui mise sur une version enfantine de notre cheval noir. Finalement, nos affiches pour la section LES FANTASTIQUES WEEK-ENDS DU CINÉMA QUÉBÉCOIS sont conçues depuis deux ans par l’artiste illustrateur dessinateur Philippe Tremblay et met en vedette un Sasquatch qui est en mode vacances.
Parlez-nous de la création de votre cheval noir ? Quelle est la légende derrière le cheval noir qui vous sert d’emblême ?
Marc Lamothe — Le choix de prendre des contes folkloriques ou une légende populaire pour nous illustrer nous permet de créer une belle continuité avec notre période mythologique précédente. Étant un festival montréalais, il était important de puiser dans notre fantastique collectif pour afficher notre personnalité. Nous nous sommes rapidement ralliés à la légende du Cheval noir.
Il existe plusieurs variantes de cette légende, mais les détails restent essentiellement les mêmes. Un prêtre désirant construire une église implore le ciel de lui venir en aide. Le Diable se présente et lui propose d’utiliser son cheval noir qui possède une force hors du commun pour transporter rapidement les pierres nécessaires à l’édification de l’église. Selon les légendes, en échange, le diable obtiendra soit l’âme du prêtre ou les âmes des premiers chrétiens qui franchiront le seuil de l’église. Le prêtre avait reçu une seule directive : ne jamais enlever la bride du cheval. Or, un jour, un ouvrier la lui retira pour le faire boire et la bête disparut dans un torrent de tonnerre et de flammes avant d’avoir transporté la dernière pierre. À ce jour, l’église reste incomplète et il manque toujours une pierre au sommet de l’église.
Afin d’illustrer cette légende pour notre affiche officielle, nous avons approché l’illustrateur Donald Caron qui s’inspira de la légende de l’église de Trois-Pistoles pour la création du cheval noir.
CJ Goldman créateur du trophée Cheval Noir
Parlez-nous aussi de la création de votre trophée à l’effigie du Cheval noir.
Marc Lamothe — Pour la création du trophée à l’image du Cheval Noir, nous avons fait appel à C.J. Goldman, spécialiste en effets spéciaux et maquillage, mais aussi sculpteur. Au cinéma, on a pu voir son travail dans plusieurs films internationaux tels que CONAN THE BARBARIAN, 300, THE FOUNTAIN, SILENT HILL, X-Men : Apocalypse et EVIL DEAD (2013). Au Québec, il a remporté un Prix Génie pour son travail sur LES SEPT JOURS DU TALION.
Il a notamment travaillé sur 19-2, INCENDIES, C.R.A.Z.Y., AURORE et LE COLLECTIONNEUR.
Avec Paul Williams
Avec John Landis
Andrzej Żuławski
Fantasia a accueilli un grand nombre de réalisateurs, acteurs, écrivains et artisans du 7e art au cours des 25 dernières années ? Pouvez-vous nous parler de certaines rencontres dont vous êtes particulièrement fier ?
Marc Lamothe — Chaque année est pour moi une source de fierté bercée par de nombreuses rencontres stimulantes. Parmi les plus importantes, je dirais Paul Williams (acteur dans le film PHANTOM OF THE PARADISE), le réalisateur américain John Landis, le réalisateur polonais Andrej Zulawski, le théoricien David Bordwell et l’acteur Ray Wise. Andrej Zulawski, je lui avais fait notamment signer une copie du livre LE HASARD ET LA NÉCESSITÉ de Jacques Monod aux éditions Points. Ce livre est brièvement mentionné dans les dialogues de son film L’AMOUR BRAQUE (1985). Il a regardé le livre un moment, puis il m’a dit « Certains ne font que regarder les films, toi tu les écoutes aussi, je suis heureux de signer ce livre même s’il n’est pas de moi ». Ray Wise était notre invité en 2003 où il présentait deux films dans lesquels il avait joué et comme il y avait plusieurs jours entre les deux films, il avait passé une semaine en ville et j’ai pu passer beaucoup de temps avec lui et lui faire visiter Montréal. Nous avons beaucoup parlé du tournage de certains films et, évidemment, de la série TWIN PEAKS dans lequel il joue le rôle de Leland Palmer.
Avec Raoul Duguay et J.P Lefebvre
Avec Yves Simoneau
Claude Robinson et Marc Lamothe
Mon travail avec la section GENRES DU PAYS m’amène à échanger avec certains des grands réalisateurs, acteurs et artisans de notre cinéma. Grâce à mon travail, j’ai pu vivre de beaux moments avec (dans le désordre) Jean-Claude Lord qui est devenu un bon ami, Robert Morin, Nicole Robert, Roger Cantin, Yves Simoneau, Robin Aubert, Érik Canuel, Éric Tessier, les membres du collectif Phylactère Cola, la gang du RKSS, Denis Héroux, Larry Kent, Carole Laure, George Mihalka, Gabriel Pelletier, Raoul Duguay et Jean Pierre Lefebvre.
Denis Héroux & Danielle Ouimette
Jean-Claude Lord
Avec George Mihalka
Ma plus belle rencontre reste Claude Robinson que nous avions notamment invité à devenir notre porte-parole de notre section jeunesse Mon Premier Fantasia en 2016. Il était si ému qu’on l’ait ramené à sa passion première, le dessin et le dessin animé, je ne sais qui s’est le plus amusé cet été-là, les jeunes festivaliers ou Claude qui avait insisté pour expliquer ce qu’est l’animation aux enfants avant chaque projection au musée McCord de cette section.
Parlez-nous de votre travail à titre de programmateur ?
Marc Lamothe — Une des choses dont je suis le plus fier est la création de la section GENRES DU PAYS. Une section dédiée aux films québécois que l’histoire a malheureusement oubliés, négligée, voire snobés au fil des ans. J’ai pu ainsi retrouver des copies d’archives de films rares et projeter des versions restaurées de vieux films locaux. Cette section a aussi permis à un vaste public de redécouvrir ou carrément découvrir des films tels que ANAMITA PESTILENS (1963), L’ANGE ET LA FEMME (1977), L’APPARITION (1972), LE DÉMENT DU LAC JEAN-JEUNE (1948), DELIVREZ-NOUS DU MAL (1966) LE DIABLE EST PARMI NOUS (1972), ÉQUINOXE (1986), LA LUNULE (1973), MONTREAL BLUES (1972), MUSTANG (1973), PANIQUE (1977), POUVOIR INTIME (1986), LE VILLAGE ENCHANTÉ (1955), WINDIGO (1994), LES YEUX ROUGES (1982) et biens d’autres. Nous avons fait du cinéma de genre ici au Québec, l’histoire ne semble pas s’en souvenir, alors j’aime déployer cette filmographie, un film à la fois.
Cette année, la section GENRE DU PAYS propose deux restaurations. Le grand classique YES SIR ! MADAME… de Robert Morin et FINALEMENT… un film méconnu produit par Denis Pantis et réalisé par Richard Martin, surtout connu comme grand réalisateur à Radio-Canada. Un film improbable avec Chantal Renaud, FINALEMENT… s’avère être le seul film québécois de fiction tournée pendant la crise d’octobre. Cette co-production franco-québécoise lancée le 23 avril 1971 sur deux écrans montréalais pour ensuite disparaître, n’ayant jamais connu de sortie destinée au cinéma maison.
Je suis aussi directeur artistique de la section jeunesse et famille MON PREMIER FANTASIA, une soixantaine de courts métrages des quatre coins du monde. Regroupés sous quatre programmes différents ces films sont présentés gratuitement en ligne jusqu’au 25 août 2021. Nous priorisons des films qui privilégient la paix et le respect, l’ouverture à la différence, l’appréciation des arts et la sauvegarde de l’environnement.
Finalement, je réalise depuis 2004 des programmes de courts métrages sous le pseudonyme DJ XL5. Ces programmes festifs regroupent de nombreux courts et micros-courts regroupés autour de l’idée que nous vivons dans un monde en folie sous l’omniprésence des médias. Entre les courts, j’insère des textures de statiques un peu comme quand on changeait de poste dans les années 70 et 80, entre chaque court et j’ajoute de vieilles pubs rétros, de fausses pubs, des extraits de films douteux, des extraits de vidéoclips et autres surprises télévisuelles pour simuler une soirée à regarder la télé entre amis en changent de chaînes régulièrement. Le programme 2021 de DJ XL5 se nomme le DJ XL5’S MIAOW MIX ZAPPIN’ PARTY et a été présenté au Cinéma du Musée vendredi 13 août et se retrouve en ligne du 14 au 25 août inclusivement. Peut-être le programme de courts le plus festif du festival !
Que pouvez-vous nous dire sur la création du prix Denis -Héroux ?
Marc Lamothe — Denis Héroux était un bon ami du festival et il a été sur notre conseil d’administration durant quelques années. Nous avons pu voir apparaître graduellement les effets dégénératifs de L’Alzheimer qu’il craignait. Il me disait qu’il avait peur d’être oublié, alors je lui ai promis que Fantasia préserverait sa mémoire avec un prix de carrière en son nom. Denis Héroux est l’un des bâtisseurs de notre industrie ; il mérite un prix à son nom. Le prix Denis-Héroux souligne une contribution exceptionnelle au développement du cinéma de genre et du cinéma indépendant québécois. Les premiers lauréats ont été Jean-Claude Lord, Nicole Robert, Yves Simoneau et Roger Cantin. Cette année, nous avons proposé le prix à Robert Morin qui l’a élégamment refusé en nous expliquant qu’il ne croit absolument pas aux prix, que ceux-ci devraient plutôt être remis en début de carrière pour encourager de jeunes talents.
Que représente FANTASIA pour vous aujourd’hui, après 25 ans d’histoire ?
Marc Lamothe — C’est d’abord une grande histoire de détermination et de ténacité. Il faut comprendre que FANTASIA n’est pas né d’une volonté politique d’exister et qu’il n’a bénéficié d’aucune aide gouvernementale ou municipale durant ses 10 premières années d’opération. FANTASIA, c’est aussi une fidèle histoire d’amour avec les cinéphiles montréalais. Le festival est connu à travers le monde pour son public chaleureux et enthousiaste. C’est le public qui a transformé les projections en fête. C’est le public qui a remis le mot FESTIF dans l’expression FESTIVAL DE FILMS.
Dans le cadre du projet Les murmures de temps, le Carrousel International du Film de Rimouski organise une soirée familiale qui débute avec une activité de création d’un film image par image.
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À l’aide de nos Ipads et studios portatifs, sept équipes composées de quatre personnes pourront réaliser un court métrage d’animation qui a pour thème l’histoire ou l’architecture de Rimouski. Accompagnés d’une animatrice du Carrousel, les jeunes cinéastes d’un soir pourront laisser aller leur créativité et concocter un film du début à la fin.
L’activité aura lieu le samedi 7 août de 17h à 18h30 en extérieur, sur la place du 6-mai-1950. En cas de pluie, nous nous rassemblerons dans le lobby de Spect’art.
Les films conçus lors de cette activité seront présentés sur grand écran le jeudi 12 août à partir de 19h00, juste avant les projections des murmures du temps dans la salle DESJARDINS-TELUS.
Les inscriptions sont gratuites sur le site Quoi Vivre Rimouski :
Après l’activité, les familles sont invitées à rester pour répondre au Quiz sur la ville de Rimouski et visionner le conte, La boite des Lepage, présenté par PARALOEIL.
Le projet des murmures du temps
Dans le cadre du 325e anniversaire de Rimouski, la Société rimouskoise du patrimoine en collaboration avec Spect’Art Rimouski, Paraloeil, le Carrousel International du Film de Rimouski et la Ville de Rimouski présentent une série de projections à la Salle DESJARDINS-TELUS. Nous sommes heureux d’offrir à la population rimouskoise 15 soirées de projections gratuites pour mettre en valeur l’histoire et la culture de la ville dans le confort de la salle de spectacle. L’événement aura lieu du 15 juillet au 7 août, du jeudi au samedi et du 10 au 12 août, du mardi au jeudi. Vous pouvez vous procurer gratuitement les billets en ligne sur le site Internet de Spect’Art Rimouski via le lien suivant : spectart.com/programmation.
LES MURMURES DU TEMPS
Dès 19 h, le Carrousel International du Film de Rimouski vous accueille pour vous faire découvrir quelques faits marquants de l’histoire de la ville. Avec un quiz préparé spécialement pour les familles, vous pourrez tester vos connaissances sur Rimouski !
À 19h30, en première partie, La boîte des Lepage, un conte audiovisuel créé par Paraloeil en collaboration avec Maude Leduc-Préfontaine, Sébastien-Dave Tremblay, Gabriel Lapierre et Alain Ross raconte le mode de vie des premiers habitants du territoire de la ville à travers la généalogie de quelques personnages historiques. En deuxième partie, Paraloeil propose 20 ans de cinéma qui nous regarde, une sélection de courts et longs métrages réalisés par des artistes de la région qui posent un regard personnel sur les gens, les histoires et les territoires d’ici.
De plus, entre 16 h et 18 h, la boîte bleue, le cinéma ambulant de Paraloeil, aménagé dans un conteneur maritime, sera installé sur la place des Anciens-Combattants pour vous permettre de visionner du contenu sur demande.
Ce projet est rendu possible grâce au soutien financier de l’entente de développement culturel entre la Ville de Rimouski et le ministère de la Culture et des Communications.
DES FILMS POUR TOUTE LA FAMILLE EN AOÛT SUR STUDIOCANAL TV
Montréal, le 22 juillet 2021 – Cet été, la chaîne STUDIOCANAL TV est heureuse d’offrir aux téléspectateurs une programmation spéciale cinéma d’animation pour petits et grands.
L’incontournable KIRIKOU ET LA SORCIÈRE, réalisé par Michel Ocelot, sera diffusé le mardi 10 août à 20h. Un film d’animation bonbon qui a marqué plusieurs générations, pour (re)découvrir l’histoire de Kirikou et Karaba. Le mardi suivant, le 17 août à 20h, les aventures de Kirikou seront à nouveau à l’honneur avec KIRIKOU ET LES BÊTES SAUVAGES. Finalement, c’est la poésie de Paul Grimault et Jacques Demy qui clôturera cette programmation jeunesse, avec le film d’animation LA TABLE TOURNANTE. Ainsi, le dimanche 29 août à 20h, les téléspectateurs plongeront dans l’univers de l’auteur du film LE ROI ET L’OISEAU, qui recevra dans son studio la visite de personnages de ses dessins animés, mêlant prises de vues réelles et animation.
À propos de STUDIOCANAL TV
La chaîne STUDIOCANAL TV parcourt en profondeur la richesse et la diversité du catalogue STUDIOCANAL. Un véritable écrin pour découvrir ou revoir des pans entiers du cinéma français et européen des années 1930 aux années 2000.
La chaîne est disponible au Canada chez Vidéotron, Bell (Bell Télé Fibe, Télé Satellite, Alt Télé), CCAP, Cogeco et Cronomagic.
Montréal, le 19 juillet 2021 – La direction générale du cinéma et de la production télévisuelle de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) soutiendra le développement de 27 nouveaux projets de films dans le cadre du programme d’aide au développement (volet 1 – aide sélective aux entreprises de production : aide à l’écriture et aide au prototypage de longs métrages d’animation).
Les projets ont été retenus à la suite du dépôt du 28 avril 2021, qui comptait 91 projets admissibles.
La SODEC a pour mandat de promouvoir et de soutenir le développement des entreprises culturelles au Québec et à l’étranger dans les secteurs du cinéma et de la production télévisuelle, du livre, des métiers d’art, du marché de l’art ainsi que de la musique et des variétés. La SODEC a également le mandat de protéger et de mettre en valeur un parc immobilier patrimonial de 32 immeubles, reflet de l’identité québécoise.
« Félix et le trésor de Morgäa » touche les écrans des États-Unis ce vendredi 25 juin 2021
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Après l’Angleterre et l’Espagne, le film d’animation canadien Félix et le trésor de Morgäa, 4e long métrage d’animation de 10e Ave Productions sort sur les écrans cette semaine aux États-Unis. Renommé Felix and the Hidden Treasure, le distributeur Viva Pictures signe l’orchestration de cette sortie cette semaine.« We are excited to release the film in Cinemas and Drive-ins in America and show the world another great Canadian animation project », affirme le CEO de Viva Pictures, Victor Elizalde. Le long métrage d’animation est une idée originale du réalisateur Nicola Lemay, scénarisé par Marc Robitaille et produit par Nancy Florence Savard, de 10e Ave Productions.
« Et en parallèle, le film poursuit aussi sa carrière en festival. Félix et le trésor de Morgäa vient d’être présenté au Shanghai International Film Festival (SIFF) en Chine. Il le sera également au Busan International Kids and Youth Film Festival (BIKY) en Corée et dans une dizaine de festivals », signale la productrice canadienne de 10e Ave, basée au Québec, Nancy Florence Savard. « Nous travaillons avec des distributeurs engagés qui ont le film à cœur. On est heureux de faire rayonner avec eux une histoire du Québec et le talent de créateurs locaux à travers le monde. C’est le but de notre entreprise depuis ses débuts. »
Depuis les années 2000, 10e Ave Productions fait partie des entreprises canadiennes pionnières de films d’animations produits 100% au Québec. Sa fondatrice, réalisatrice et productrice, Nancy Florence Savard, est à l’origine du projet du premier long métrage d’animation 3d 100% canadien. En plus d’avoir développé le film avec les auteurs, Savard réalise La légende de Sarila, co-produit par sa société 10e Ave Productions et la compagnie Carpe Diem. Dès les balbutiements de 10e Ave, la compagnie s’investit fortement dans l’émergence du long métrage d’animation 100% canadien avec des partenaires tels que la Sodec, Téléfilm Canada, le Fonds Harold Greenberg et la Ville de Québec.
Avec leur appui, 10e Ave, établie à Saint-Augustin-De-Desmaures, une ville à 250 kilomètres de Montréal, produit les films subséquents : Le coq de St-Victor (Rooster Doodle-Doo) (2014) et Nelly et Simon : Mission Yéti (Mission Kathmandu: the Adventures of Nelly and Simon) (2018). En 2019, 10e Ave Productions remporte le titre de producteur de cinéma de l’année de l’Association québécoise en production médiatique (AQPM). C’est en février 2021, pendant le congé scolaire, en pleine pandémie, que 10e Ave a lancé son 4e long métrage en animation 3D Félix et le trésor de Morgäa. Malgré les assistances limitées en raison de sévères restrictions sanitaires, le film donne de bons résultats, dans le court laps de temps où les cinémas sont ouverts au Québec.
Félix et le trésor de Morgäa, 4e long métrage de 10e Ave, est basée sur une idée originale du réalisateur Nicola Lemay (Les Yeux Noirs, Nul poisson où aller, Noël Noël, Une minute de silence, s.v.p.) qui voulait d’abord la créer en BD. Lorsque la productrice Nancy Florence Savard lui propose de porter l’histoire à l’écran en fiction animée, ils s’associent au scénariste Marc Robitaille (Un été sans point ni coup sûr, Le Club Vinland) pour écrire le scénario. Avec ce projet, la productrice décide également d’ouvrir sa propre unité de fabrication : 10e Ave Animation. Avec l’aide de 5 autres studios du Québec, la production fait travailler plus de 200 personnes sur le projet et demande près de 24 mois de travail. Malgré la Covid-19, l’équipe réussit à finir le film, tout en étant en télétravail.
Félix et le trésor de Morgäa raconte l’histoire de Félix, 12 ans, dont le père est disparu en mer depuis 2 ans. Pendant l’absence de sa mère, Félix, convaincu que son père est toujours vivant, part en mer à la recherche de son paternel avec l’aide de Tom, un vieux marin à la retraite, Ulysse, son chat qui se comporte comme un chien et Quack, le perroquet unijambiste, guide du capitaine. Ensemble, après une dure traversée, ils atteindront l’île de la nuit éternelle où règne la mégalomane Morgäa, celle qui détient un trésor.
Ce film d’aventure animé met au premier plan l’importance de la famille, celle de sang mais aussi celle qu’on peut se constituer avec des gens qu’on aime et qu’on souhaite garder auprès de soi toute sa vie. L’histoire a aussi une petite touche philosophique sur l’importance de chaque décennie au cours d’une vie et que la jeunesse éternelle n’est qu’illusion.
10e Ave Productions développe parallèlement 6 autres longs métrages d’animation en plus de préparer une collection de contes de Noël et des séries destinées à la jeunesse. Attraction Distribution en collaboration avec 10e Ave Studio assurent les ventes à l’international du présent film Félix et le trésor de Morgäaet de celui à venir,avec l’aide du programme Exportation Créative Canada. Des premières images de Béluga Blues, prochain film d’animation de 10e Ave seront également présentées lors du prochain marché de Berlin en 2022 où 10e Ave espère être présent sur place. Enfin!
Bravo Charlie produira les 2 prochains films d’animation de Théodore Ushev
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Étienne Hansez, président de la compagnie Bravo Charlie est heureux d’annoncer sa collaboration avec la compagnie française Miyu Productions pour la production des films The Wolf et Life with an Idiot, les deux prochains courts métrages d’animation du cinéaste canadien Théodore Ushev.
Les 2 nouvelles œuvres du réputé cinéaste d’animation exploreront la bête qui sommeille en chaque être humain. Life with an Idiot, adaptation de l’œuvre de Victor Erofeev, raconte l’histoire de Vladimir, qui accusé par les autorités de ne pas assez travailler, se voit forcer de choisir au sein d’un asile psychiatrique un idiot avec lequel il devra cohabiter. Ce dernier, prénommé Vova, ne s’exprime qu’avec une syllabe : ouh. Tandis que The Wolf est un conte métaphorique dans lequel un homme affronte une bête dans une lutte entre la nature et sa propre personne.
Life with an Idiot
D’origine bulgare, Theodore Ushev s’installe à Montréal en 1999. Depuis 2003, il a réalisé plus de 10 films avec l’Office National du Film lesquels lui ont permis de remporter plus de 150 prix et distinctions à travers le monde. Mentionnons notamment Vaysha, l’aveugle qui remportait le prix spécial du jury et le prix du jury junior lors du prestigieux festival international du film d’animation d’Annecy en 2016 en plus d’être nommé parmi les 5 finalistes à l’Oscar du meilleur court-métrage d’animation. Mais aussiPhysique de la Tristesse, sa plus récente œuvre et son projet le plus ambitieux à date, adaptation d’un roman de Georgy Gospodinov, qui prend la forme d’un portrait captivant et personnel sur le thème du déracinement et de l’identité. Le film a remporté les honneurs au Festival d’Annecy l’année passée en se voyant récompenser de la plus haute distinction, le Prix Cristal et le Prix FIPRESCI et a aussi été sélectionné dans la courte liste des 9 finalistes à l’Oscar du meilleur court-métrage d’animation.
The Wolf
Life with an Idiot et The Wolf sont respectivement financés par CICLIC Animation en France et le CALQ au Canada. Ils seront distribués parMiyu Distribution.
À PROPOS DE BRAVO CHARLIE
Depuis sa création à Montréal en 2014 par Étienne Hansez, Bravo Charlie se consacre aux films d’auteurs féminins et masculins. La compagnie accompagne des films qui répondent à un besoin d’ouverture à l’autre, cherche des histoires qui poussent à la réflexion, des univers qui résonnent avec le public, des histoires transposées à l’écran dans des formes d’expression modernes et singulières. Chaque projet est unique. Au fil des années, l’équipe a personnalisé une culture de travail où la promesse du film est au centre de toutes les décisions. Chaque projet est porté par la volonté permanente de rechercher la diffusion la plus large possible à travers tous les supports possibles. À titre de producteur, Étienne Hansez reste fidèle à ses créateurs tout en recherchant des voix émergentes de tout horizon. Bravo Charlie a notamment produit les films Chien de Garde (représentant le Canada dans la course aux Oscars en 2018) et Souterrain de Sophie Dupuis. La compagnie produira prochainement les longs métrages Tu ne sauras jamais de Robin Aubert et Drag de Sophie Dupuis dont les tournages sont prévus dans les prochains mois.
À PROPOS DE MIYU PRODUCTIONS
Miyu Productions est l’un des producteurs de courts métrages d’animation les plus actifs au monde, travaillant autant avec de jeunes talents que des artistes d’expérience. Ces dernières années, Miyu a bâti un portfolio d’une quinzaine de longs métrages et programmes audiovisuels. Son premier long métrage en tant que Producteur Exécutif Majoritaire – Blind Willow, Sleeping Woman, de Pierre Földes, adapté de l’œuvre de Haruki Murakami, sortira en 2022.
Mention du jury « Mention spéciale pour la réalisation » au Festival international du film d’animation d’Annecy pour « L’art dans le sang » (Affairs of the Art) de Joanna Quinn et Les Mills
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L’art dans le sang (Affairs of the Art)de Joanna Quinn et Les Mills (Beryl Productions International/ONF) s’est vu décerner une Mention du jury « Mention spéciale pour la réalisation » au prestigieux Festival international du film d’animation d’Annecy. Marquant le grand retour de Beryl, L’art dans le sang examine les obsessions excentriques mais attachantes d’une famille pour le dessin, les filets de vis, l’empaillage des animaux de compagnie et diverses autres bricoles. Le film poursuit sa route dans les festivals partout dans le monde et fait partie de la sélection officielle du Palm Springs Shortsfest, qui se tiendra du 22 au 28 juin aux États-Unis. L’ONF était présent à Annecy avec cinq productions ou coproductions en compétition officielle, soit quatre courts métrages d’animation et une expérience en réalité virtuelle. L’art dans le sang (Affairs of the Art)de Joanna Quinn et Les Mills (16 min)
Coproduit par Beryl Productions International et l’ONF
Le court métrages’inscrit dans la lignée des célèbres et hilarantes animations primées qu’ont créées au Royaume-Uni la réalisatrice Joanna Quinn — dont les films ont remporté presque tous les grands prix internationaux, notamment des BAFTA et des Emmy, et obtenu deux nominations aux Oscars — et le producteur et scénariste Les Mills, et qui mettent en vedette Beryl : Girls Night Out, primé trois fois à Annecy en 1987, BodyBeautiful et Family Ties.
« Le mont Fuji vu d’un train en marche » sera présenté au Festival international du film d’animation d’Annecy
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Vidéographe a le grand honneur d’annoncer qu’à compter d’aujourd’hui, le film de Pierre Hébert, Le mont Fuji vu d’un train en marche, sera présenté au Festival international du film d’animation d’Annecy, l’un des plus anciens et des plus importants festivals de films d’animation au monde !
« Véritable légende de la gravure sur pellicule et des explorations animées intégrant le documentaire et diverses expérimentations pluridisciplinaires, Pierre Hébert nous offre aujourd’hui une œuvre ample en référence au pionnier Robert Breer. » ⎯ Festival international du film d’animation d’Annecy
Le documentaire d’animationLe mont Fuji vu d’un train en marchenaît des voyages du réalisateur au Japon. Porté par un regard contemplatif, le film s’interroge : Que voit-on du Japon quand le mont Fuji est invisible, perdu dans les nuages? Autour de cette absence paradoxale se rencontrent animation par gravure sur pellicule, culture japonaise (calligraphie, langue, et danse), et épisodes marquants de l’histoire récente du pays (bombe atomique et accident nucléaire de Fukushima).
Regardez la bande-annonce ci-dessous
Biographie de Pierre Hébert
Pierre Hébert, récipiendaire du prix Albert-Tessier pour le cinéma en 2004, poursuit depuis bientôt soixante ans une carrière de cinéaste, de performeur et d’artiste visuel. De 1965 à 1999, il travaille à l’Office national du film du Canada qu’il quitte pour devenir réalisateur et artiste indépendant. De 1965 à 1971, il réalise des films expérimentaux explorant les phénomènes de perception (Op hop, Opus 3, Autour de la perception). Par la suite, ses films expérimentaux témoignent de préoccupations sociales (Entre chiens et loup, Souvenirs de guerre). À partir des années 1980, tous ses films seront associés à des performances multidisciplinaires. En 1986, il invente une forme inusitée de spectacle (animation improvisée en gravant sur la pellicule en direct) qu’il présente dans de nombreux pays. À partir de 2001, avec le musicien américain Bob Ostertag, ce travail se renouvelle, grâce à l’usage de l’informatique (Living Cinema) et le rayonnement international de son travail s’amplifie. Dès 2005, l’idée du projet Lieux et monuments commence à germer et occupe peu à peu le centre de son travail (John Cage-Halberstadt, Le film de Bazin). www.pierrehebert.com
Fondé en 1971, Vidéographe est un centre d’artistes voué à la recherche et à la diffusion de l’image en mouvement. Nos activités comprennent : la programmation, la distribution, la publication, la formation et des résidences pour les artistes, chercheurs et commissaires.
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