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Réalisatrices Équitables – Dévoilement des résultats de la recherche Qui filme qui?

Dévoilement des résultats de la recherche Qui filme qui? Vers des représentations équilibrées devant et derrière la caméra

Une nouvelle étude sur les représentations des hommes et des femmes dans le cinéma québécois de fiction récent, devant et derrière la caméra

Mardi le 30 novembre en matinée, devant les médias et des membres du milieu cinématographique, Réalisatrices Équitables a présenté les résultats d’une recherche sur les représentations des femmes devant et derrière la caméra dans le cinéma québécois de fiction récent.

L’étude est intitulée Qui filme qui? Vers des représentations équilibrées devant et derrière la caméra.

 

Anna Lupien
Anouk Bélanger
Francine Descarries

Les chercheures Anna Lupien ainsi qu’Anouk Bélanger et Francine Descarries de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), en collaboration avec Réalisatrices Équitables, ont analysé les caractéristiques de 1 017 personnages parlants mis en scène dans les films québécois récents. Elles ont également étudié la place occupée par les réalisatrices depuis l’instauration de mesures de parité afin de réfléchir au rôle de la participation des femmes dans la construction d’une représentation du monde plus équitable et diversifiée.

Depuis l’instauration de mesures de parité par les institutions subventionnaires, le monde du long métrage de fiction s’est ouvert aux réalisatrices, qui signent une part plus importante des films québécois sortis en salle en 2019. L’équilibre n’est toutefois pas encore atteint.

Alors que le cinéma s’est historiquement développé principalement autour des films réalisés par des hommes, ceux-ci racontant d’abord leurs propres histoires, les femmes ont été invisibilisées des deux côtés de la caméra. La sous-représentation des réalisatrices restreint encore la diversité des représentations offertes sur nos écrans. Il apparait également que la présence grandissante des femmes derrière la caméra contribue à diversifier le panorama des personnages et des récits de notre cinématographie.

La recherche complète ainsi que les faits saillants peuvent être consultés à l’adresse suivante : https://realisatrices-equitables.com/publications/

Réalisatrices Équitables vise à atteindre l’équité pour les femmes dans le domaine de la réalisation au Québec et à faire en sorte que les fonds publics soient accordés de façon équitable aux réalisatrices. Réalisatrices Équitables aspire à ce qu’une place plus juste soit accordée aux préoccupations, à la vision du monde et à l’imaginaire des réalisatrices sur tous nos écrans. Réalisatrices Équitables cherche également à sensibiliser le milieu des arts médiatiques à diversifier les personnages féminins comme masculins écrits et mis en scène par les créateurs d’ici et d’ailleurs, afin de s’éloigner des stéréotypes genrés.

Pour en savoir plus : www.realisatrices-equitables.com

La recherche a été menée avec le soutien de Réalisatrices Équitables (RÉ), du Réseau québécois en études féministes (RéQEF), du Service aux collectivités de l’UQAM (SAC) et de la Fondation Solstice

 

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Longue vue sur le court dévoile ses lauréats 2021 !

Longue vue sur le court, le festival international de courts métrages du Sud-Ouest de Montréal, dévoile ses lauréats 2021 !

L’édition en ligne se poursuit jusqu’au 12 décembre 2021

La 7e édition de Longue vue sur le court, le festival international de courts métrages du Sud-Ouest de Montréal, a dévoilé les lauréats de sa 7e édition samedi le 28 novembre à la maison de la culture Marie-Uguay, lors d’une remise de prix présentée par Voies Parallèles. 56 films étaient en lice pour remporter l’un des 11 prix offerts par le festival et ses partenaires.

Le jury professionnel était composé de Louise Bourtourault (chargée de la programmation Jeunes Publics du Festival international du film d’éducation d’Évreux en France), Maxime-Claude L’Écuyer (réalisateur et monteur), Justine Peres Smith (présidente de l’Association québécoise des critiques de cinéma – AQCC), Camille Poirier (lauréate du prix de la cinéaste émergente Longue vue sur le court 2020) et Martin Villeneuve (cinéaste). Les jurys publics étudiant·e, senior et panquébécois étaient sous la direction du critique de cinéma Michel Coulombe. Quant au nouveau jury public francisation, il était encadré par le programmateur et critique de cinéma Daniel Racine.

Les jeunes festivalier·ère·s étaient également invité·e·s à voter pour leur film favori et leur choix s’est arrêté sur Ink de Joost Van Den Bosch et Erik Verkerk (Pays-Bas, 2020).

Les cinéphiles peuvent maintenant voir ou revoir gratuitement tous les courts métrages de cette édition à partir du site du festival, www.longuevuesurlecourt.com. Tous les programmes des volets jeunesse et compétitif sont disponibles en ligne partout au Canadajusqu’au dimanche 12 décembre à 23h59.

Un programme surprise (Programme 9) composé de sept courts internationaux a été concocté spécialement pour le volet en ligne de cette édition hybride. Je dis ça, je dis rien (Sanja Milardovic, Croatie), Y’a bon ? (Marc Faye, France), Deine Strasse/Your Street (Güzin Kar, Suisse), De plume et de plomb (Sylvain Icart, France), La Roue du Destin (Ludovic Thievon, France), À travers Jann (Claire Juge, France) et L’homme silencieux (Nyima Cartier, France) sont à découvrir, la plupart en première canadienne.

PALMARÈS 2021 – PRIX DU JURY PROFESSIONNEL

PRIX SPIRA – MEILLEUR COURT MÉTRAGE QUÉBÉCOIS

LES GRANDES CLAQUES de Annie St-Pierre
Fiction. Québec. 2020. 18 minutes. Distribution : H264
PROGRAMME 5

PRIX SLA LOCATION – MEILLEURE RÉALISATION D’UN COURT MÉTRAGE QUÉBÉCOIS

LE DANGER EN FACE de Alexis Chartrand
Fiction. Québec. 2020. 17 minutes. Distribution : H264
PROGRAMME 4

PRIX DE LA CINÉASTE ÉMERGENTE offert par MELS, l’ACIC (ONF), Bande-à-part COOP et L’INIS

SCARS de Alex Anna
Documentaire. Québec. 2020. 10 minutes. Distribution : SPIRA
PROGRAMME 5

*Une mention est remise à LOUISE DE 9 À 5 de Julien G. Marcotte.

PRIX DE LA SARTEC – MEILLEUR SCÉNARIO D’UN FILM QUÉBÉCOIS

GRAND FRÈRE écrit par Éric K. Boulianne
Drame. Québec. 2021. 18 minutes. Distribution : Travelling
PROGRAMME 2

PRIX HALLÉ LOCATION & MULTISERVICES LUNA – COUP DE COEUR DU JURY

LE MAL DU SIÈCLE de Catherine Lepage
Animation. Québec. 2019. 5 minutes. Distribution : ONF
PROGRAMME 7

MEILLEUR COURT MÉTRAGE INTERNATIONAL

LE CENSEUR DES RÊVES de Leo Berne & Raphaël Rodriguez
Fiction. France. 2021. 18 minutes.
PROGRAMME 1

*Une mention est remise à YOU CAN’T AUTOMATE ME de Katarina Jazbec.

PALMARÈS 2021 – PRIX REMIS PAR LE JURY PUBLIC

PRIX DU PUBLIC JEUNE

SCARS de Alex Anna
Documentaire. Québec. 2020. 10 minutes. Distribution : SPIRA
PROGRAMME 5

*Une mention est remise à PARLE-MOI de Jules de Niverville.

PRIX DU PUBLIC SENIOR

BLEACH de Mattias Graham
Fiction. Québec. 2021. 13 minutes. Distribution : Travelling
PROGRAMME 2

*Une mention est remise à LE DANGER EN FACE de Alexis Chartrand.

PRIX DU PUBLIC PANQUÉBÉCOIS

LES GRANDES CLAQUES de Annie St-Pierre
Fiction. Québec. 2020. 18 minutes. Distribution : H264
PROGRAMME 5

*Une mention est remise à SPRÖTCH de Xavier Seron.

PRIX DU PUBLIC FRANCISATION

PARLE-MOI de Jules de Niverville
Fiction. Québec. 2020. 14 minutes. Distribution : La Distributrice de films
PROGRAMME 5

Longue vue sur le court remercie ses précieux partenaires : la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC), le Conseil des arts de Montréal, l’arrondissement du Sud-Ouest, la Maison de la culture Marie-Uguay, le Carrefour jeunesse-emploi du Sud-Ouest de Montréal, Téléfilm Canada, la Ville de Montréal, SPIRA, l’Office national du film du Canada (Programme ACIC), MELS, le Mouvement Desjardins – Caisse du Sud-Ouest de Montréal, le Cégep André-Laurendeau, Les voies parallèles, L’inis, SLA Location, la Société des auteurs de radio, télévision et cinéma (SARTEC), Bande à Part audio et post production – coop, Hallé Location, Multiservices Luna, Théâtre Paradoxe, Benoit Gauthier inc, cabinet comptable, Ciné-Verdun, Café Central, Agent Illustrateur et la SDC Monk.

La 7e édition de LONGUE VUE SUR LE COURT

se poursuit en ligne jusqu’au 12 décembre.

Pour plus d’information : longuevuesurlecourt.com

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« LE FRÈRE » de Jérémie Battaglia, un court métrage au parcours exceptionnel, maintenant disponible en ligne

« LE FRÈRE », un court métrage documentaire émouvant au parcours impressionnant signé Jérémie Battaglia, maintenant disponible sur ICI TOU.TV EXTRA

Les Films du 3 Mars et Les Films Extérieur Jour sont heureux d’annoncer la mise en ligne de Le frère, un court métrage documentaire émouvant au parcours impressionnant signé Jérémie Battaglia. Le film, qui mêle documentaire et animation, raconte l’histoire d’une famille franco-marocaine qui s’occupe de leur fils Kaïs, qui a perdu l’usage de son corps. Le frère est maintenant disponible au Canada sur ICI TOU.TV EXTRA et bientôt aux États-Unis dans la série PBS POV Shorts où il sera présenté à partir du 27 décembre.

Après une première mondiale aux Rendez-vous Québec Cinéma, le film a été sélectionné au festival Regard puis à Hot Docs. Il a été nommé au Gala Québec Cinéma, où il a remporté le prix Iris du Meilleur court métrage documentaire, et récompensé au Sydney Short Film Festival, en Australie, du Prix du meilleur court métrage documentaire. Il a ensuite été présenté à AFI Docs et au Palm Springs International ShortFest, aux États-Unis, puis sélectionné en festivals en Norvège, en Belgique et en Grèce.

La trajectoire remarquable du film se poursuit toujours. Grâce à une sortie en salles d’une semaine à New York le qualifiant pour les Oscars® 2022, le film a été soumis aux votes des membres de la section documentaires de l’Académie. Les 15 films retenus pour la short list des 15 courts métrages documentaires seront connus le 21 décembre prochain alors que les nominations seront dévoilées en janvier.

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Synopsis

Atteint d’une maladie lui faisant perdre l’usage de son corps, Kaïs est réveillé chaque matin par un membre différent de sa famille. Le corps figé, il se rêve la nuit héros de son manga préféré avec ses frères, Fehd le culturiste et Zaïd le ninja.[/box]

Pour découvrir le making-of du film, cliquez ici.

 

À propos de Jérémie Battaglia

Jérémie Battaglia se fait remarquer avec son travail photographique et vidéo sur le mouvement étudiant de 2012 au Québec et par son court métrage documentaire Casseroles. Il réalise un premier projet webdocumentaire autour des élections présidentielles en France en 2012. Ce projet lui permettra de collaborer avec l’ONF sur les enjeux sociaux et politiques au Québec. En 2016, il sort son premier long métrage, Parfaites. Il travaille actuellement sur son prochain long métrage documentaire, Une jeunesse française.

LE FRÈRE de Jérémie Battaglia

Québec, Canada. 2019. 28 minutes. Version originale en français et japonais avec sous-titres anglais.

Scénario : Jérémie Battaglia | Direction photo : Jérémie Battaglia | Animation : Jin Park Hyun | Montage : Andrea Henriquez | Conception sonore : Marie-Pierre Grenier | Mixage sonore : Isabelle Lussier | Musique : Anais Larocque | Prise de son : Jérémie Battaglia et Lenny Fontaine | Comédiens (VOIX-OFF) : Dai Tabuchi, Keita Jimy Hara | Production : Les Films Extérieur Jour (Amélie Lambert-Bouchard) | Distribution : Les Films du 3 Mars

Avec la participation de Sanaa Skalante Karouani, Fouad Karouani, Zaïd Karouani, Kaïs Karouani et Johan Fehd Karouani.

 

 

Facebook : facebook.com/lefrerefilm

Site : f3m.ca/film/le-frere

Instagram : instagram.com/lefrere.film

LES FILMS DU 3 MARS est soutenu par plus d’une centaine de membres issus du milieu cinématographique ainsi que par les institutions suivantes: Conseil des arts et des lettres du Québec; Conseil des arts du Canada; Conseil des arts de Montréal; Société de développement des entreprises culturelles (SODEC); Téléfilm Canada.

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À VENIR SUR TËNK : Escale sur la santé mentale, fragments de l’œuvre de Jean-François Lesage et film-portrait sur Ousmane Sembène

À VENIR SUR TËNK : Escale sur la santé mentale, fragments de l’œuvre de Jean-François Lesage et film-portrait sur Ousmane Sembène

Tënk est heureuse de dévoiler sa programmation à venir prochainement en ligne. Disponibles pendant huit semaines, les documentaires proposés invitent à réfléchir sur des questionnements qui oscillent entre l’universel et l’intime.  

ESCALE SUR LA SANTÉ MENTALE

Du 26 novembre 2021 au 22 janvier 2022, Tënk présente une escale sur la santé mentale élaborée à l’occasion de la sortie en salle du film Dehors Serge Dehors. Concoctée par la productrice Virginie Dubois, l’escale en cinq films rehausse la pluralité des visages que revêtent les enjeux de santé mentale ainsi que leurs représentations dans le cinéma documentaire. 

Alexandre le fou de Pedro Pires (Québec, 2019, 64 min)
L’habileté esthétique du réalisateur en matière d’effets visuels est à l’honneur dans ce film qui traite d’Alexandre, aux prises avec un diagnostic de schizophrénie depuis plus de 15 ans. 

Manoir de Pier-Luc Latulippe et Alain Fournier (Québec, 2016, 70 min)
Les réalisateurs de Dehors Serge Dehors présentent dans ce film un lieu de vie à l’allure d’un motel qui accueille d’ancien·ne·s résident·e·s de l’hôpital psychiatrique de Saint-Hyacinthe. Prix collégial du cinéma québécois (PCCQ) – 2017.

Le Sous-bois des insensés de Martine Deyres (France, 2015, 89 min)
Précieux témoignage d’un acteur majeur de la psychiatrie du 20e siècle, Jean Oury, qui raconte une vie à veiller sur la folie.

Pinocchio de André-Line Beauparlant (Québec, 2015, 72 min)
Le portrait d’un homme à l’imagination prodigieuse, à la vérité trouble, à la fois charmeur et manipulateur : une quête sinueuse où la réalisatrice apprend à connaître son propre frère.  

Tarnation de Jonathan Caouette (États-Unis, 2003, 91 min)
Dans son documentaire autobiographique, Caouette propose un regard intime sur sa relation avec sa mère qui a un diagnostic de schizophrénie. L’œuvre est construite à partir de matériel qu’il collecte depuis l’âge de 11 ans. 

FRAGMENTS D’UNE OEUVRE : JEAN-FRANÇOIS LESAGE

À l’occasion de la sortie en décembre du prochain film de Jean-François Lesage, Prière pour une mitaine perdue, Tënk propose un fragment de l’œuvre du cinéaste du 3 décembre au 29 janvier. On y présente trois films où la caméra se fait prétexte pour justifier des rencontres fortuites. Conte du Mile End (2013) suit les méandres d’un cœur brisé dans ce quartier hétéroclite de Montréal; Un amour d’été (2015) capture les discussions nocturnes au parc du Mont-Royal; et La rivière cachée (2017) nous conduit dans un coin reculé de la Gaspésie où la nature est magistrale. Des œuvres d’une vigueur méditative qui voguent sur les flots des interrogations amoureuses, de découvertes de soi et de fidélité. Le réalisateur s’infiltre délicatement dans des fragments d’intimité pour nous rappeler que toute la poésie du monde se cache derrière la plus aveuglante des simplicités. 

AUSSI EN DÉCEMBRE SUR TËNK

Parmi les nouveautés du 10 décembre, Tënk rendra disponible Sembène ! (2015) de Jason Silverman et Samba Gadjigo, un film à la mémoire d’Ousmane Sembène, romancier et cinéaste sénégalais surnommé le « père du cinéma africain ». Dans son étonnant parcours, il a poursuivi contre vents et marées son objectif de devenir « conteur pour une Afrique nouvelle ».

 

À PROPOS DE TËNK

Tënk.ca est une plateforme indépendante de diffusion de documentaire d’auteur sur abonnement accessible en ligne partout au Canada. Elle a été lancée au Québec en février 2020 avec la complicité d’une quinzaine de professionnel.le.s du milieu documentaire. Tënk, c’est un festival de films à l’année qui se donne pour mission de renouveler les regards que l’on porte sur le monde par la diffusion d’œuvres fortes et singulières. Tënk a d’abord été créée à Lussas, en France, dans ce que l’on surnomme affectueusement Le Village documentaire. Avec l’arrivée de Tënk au Québec, c’est un véritable réseau de diffusion solidaire qui se crée, pour assurer la diffusion des films documentaires, et les faire voyager !

Pour découvrir Tënk : www.tenk.ca

Page Facebook : facebook.com/tenk.ca

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« Angakusajaujuq » de Zacharias Kunuk éligible pour la course aux Oscars

« Angakusajaujuq : l’apprentie chamane » court métrage d’animation révolutionnaire en langue inuite, éligible pour la course aux Oscars un film de Zacharias Kunuk, réalisateur d’Atanarjuat : la légende de l’homme rapide, premier long métrage de fiction en inuktitut au monde

« Nos croyances traditionnelles inuites nous disent que les esprits sont avec nous tout le temps… Chaque objet ou forme de vie a un esprit, et nous devons les respecter parce qu’ils sont aussi vivants que nous… 4 000 ans de traditions contre 100 ans de christianisme – je ne crois pas qu’ils aient pu disparaître de la terre comme ça. »

Zacharias Kunuk

ZACHARIAS KUNUK, ONE DAY IN THE LIFE OF NOAH PIUGATTUK, TIFF X, SAMSUNG STUDIO

 

 

Zacharias Kunuk, réalisateur du premier long métrage en inuktitut au monde, Atanarjuat : la légende de l’homme rapide (Caméra d’Or Cannes 2001, élu meilleur film canadien de tous les temps par le sondage 2015 des critiques de cinéma du TIFF) a réalisé un nouveau court métrage révolutionnaire en animation image par image.

 

Angakusajaujuq : l’apprentie chamane est éligible pour la course aux Oscars 2021 du meilleur court métrage d’animation.

 

 

Angakusajaujuq : l’apprentie chamane est une adaptation d’un conte traditionnel inuit. Une jeune chamane en formation doit faire face à son premier test : un voyage dans le sous-sol pour rendre visite à Kannaaluk, qui détient les réponses aux raisons pour lesquelles un membre de la communauté est tombé malade. Le film a été coproduit par Taqqut Productions, une société de production primée appartenant à des Inuits. Pour en savoir plus sur Taqqut Productions, cliquez ici : https://taqqut.com/ et sur Facebook, Twitter et Instagram @taqqut.

BANDE-ANNONCE ICI :

Le film a remporté de nombreux prix depuis sa première en juillet, notamment le prix FIPRESCI (Festival international d’animation d’Annecy), le prix IMDbPro du meilleur court métrage canadien au TIFF et le prix de l’Institut canadien du film (ICF) pour la meilleure animation canadienne (Festival du film d’animation d’Ottawa).

Sur la motivation derrière la réalisation du film, Kunuk a déclaré : « Nous avons tellement d’histoires incroyables qui attendent d’être racontées. Je vois ce court métrage simplement comme un outil pour recommencer à parler du chamanisme, pour que les Inuits soient fiers de leurs riches traditions spirituelles… et pour les spectateurs non inuits, un aperçu d’un monde spirituel dont ils n’ont probablement jamais entendu parler auparavant. » Voir l’introduction vidéo avec Zacharias Kunuk ICI : 

Vingt ans après la première mondiale d’Atanarjuat, nous espérons que ce nouveau court métrage poursuivra la discussion menée par les cinéastes autochtones contemporains d’Amérique du Nord qui utilisent le pouvoir du cinéma et de la télévision pour récupérer la langue, la culture et l’histoire de leur point de vue et de leur voix.

Nous apprécions tout soutien que vous pouvez apporter à notre campagne promotionnelle en partageant cette nouvelle au sein de vos réseaux, en aimant et en suivant @isumaTV sur Facebook, Twitter et Instagram.

Qujannamik ! Merci !

 

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LONGUE VUE SUR LE COURT : Des courts métrages pour petits et grands, à découvrir dès aujourd’hui !

Longue vue sur le court : Des courts métrages pour petits et grands, à découvrir dès aujourd’hui !

En salle du 24 au 28 novembre 2021 – En ligne du 28 novembre au 12 décembre 2021

Longue vue sur le court, le festival international de courts métrages du Sud-Ouest de Montréal débute aujourd’hui, le 24 novembre ! Jusqu’au 28 novembre, 86 films seront présentés au Théâtre Paradoxe, à la maison de la culture Marie-Uguay ainsi qu’aux serres municipales de Verdun. Les films pourront ensuite être vus en ligne, partout au Canada, du 28 novembre au 12 décembre sur le site du festival, longuevuesurlecourt.com.

 

CÉRÉMONIE D’OUVERTURE – présentée par la Caisse Desjardins du Sud-Ouest de Montréal

Les festivités de cette 7e édition sont lancées au Théâtre Paradoxe ce soir, 24 novembre, dès 17 h 30. Pour l’occasion, deux programmes de courts métrages seront projetés totalisant 12 films d’ici et d’ailleurs, dont 3 premières canadiennes, 2 premières québécoises et 5 premières montréalaises. Reflet de la programmation éclectique du festival, on pourra y retrouver de la fiction (Le censeur des rêves de Léo Berne et Raphaël Rodriguez), des films d’animation (Montagne de Louise Cailliez), des documentaires (The Game de Roman Hodel) et des films expérimentaux (La vie heureuse de Amélie Hardy).

Le festival est fier d’accueillir la porte-parole Caroline Dhavernas, sur place lors de la cérémonie d’ouverture. Les festivalier·ère·s pourront la voir interpréter une mère pas comme les autres dans le court métrage Les monstres de Frank Tremblay (programme 1). Les représentant·e·s de l’arrondissement du Sud-Ouest de Montréal, Benoit Dorais et Anne-Marie Sigouin, seront aussi présent·e·s à titre d’invité·e·s d’honneur.

« L’Arrondissement du Sud-Ouest est fier de soutenir Longue vue sur le court depuis le début de cette belle aventure. Cet événement unique contribue à nos efforts de développer une communauté artistique locale forte qui rayonne au-delà de notre territoire. » – Benoit Doraismaire du Sud-Ouest et président sortant du comité exécutif de la Ville de Montréal

« Plus que jamais, nous avons besoin de tout ce que la culture peut nous procurer de beauté et d’émerveillement. Nous sommes heureux de retrouver Longue vue sur le court avec cette formule hybride, une partie en salle et l’autre en ligne, ce qui permettra à tous de terminer l’année sur une note positive. Bon festival! » – Anne-Marie Sigouinconseillère de Saint-Paul–Émard–Saint-Henri-Ouest

« Après une année 2020 singulière, nous sommes particulièrement heureux et fébriles d’être de retour en salle, mais aussi de proposer une édition en ligne nous permettant d’accueillir les cinéphiles de partout au Canada. Plus que jamais le court métrage nécessite l’appui de toutes et tous pour être vu et promu, afin de lever le voile sur les talents de la relève du cinéma. Ce format offre une bouffée d’air frais, et nous vous attendons en grand nombre pour le célébrer. Bon festival à toutes et tous ! » – Benoit Desjardins, fondateur et directeur général de Longue vue sur le court

 

ATELIER PROFESSIONNEL : Démystifier les crédits d’impôt pour la production cinématographique

Cette année encore, le festival est heureux de permettre aux professionnels du courts métrages d’ajouter des cordes à leur arc en présentant un atelier professionnel gratuit, sur inscription. L’atelier de cette édition permettra aux producteur·trice·s, cinéastes et autres professionnel·le·s du court de comprendre les rouages des crédits d’impôts fédéral et provincial pour productions cinématographiques. Présenté par le Cabinet comptable Benoit Gauthier inc., qui s’occupe de la comptabilité de nombreux films, c’est l’occasion de mieux saisir les critères d’admissibilité et les démarches de ces crédits avantageux. L’atelier se déroulera à la maison de la culture Marie-Uguay le vendredi 26 novembre à 16 h.

 

GALA DE CLÔTURE – présenté par Voies Parallèles

Le gala de clôture et la remise de prix de Longue vue sur le court se tiendra à la maison de la culture Marie-Uguay le samedi 27 novembre dès 21 h.

11 prix seront remis parmi les films sélectionnés cette année : Meilleur court métrage québécois, Meilleure réalisation d’un court métrage québécois, Coup de cœur du jury, Meilleur scénario d’un film québécois, Meilleur court métrage « Cinéaste émergent·e », Meilleur court métrage international ainsi que les cinq prix du jury public (senior, adulte, étudiant, panquébécois et francisation). Tous ces prix sont accompagnés de bourses et d’autres avantages qui sauront aider les lauréat·e·s dans la continuation de leurs projets.

 

TARIFS

Toutes les projections sont ouvertes au public, incluant la cérémonie d’ouverture. Les billets individuels pour assister à l’un des deux programmes de cette soirée sont vendus au coût de 15$ chaque programme ou 25$ pour les deux. L’accès aux projections des autres programmes compétitifs est au coût de 10$ par séance. Les festivalier·ère·s sont invité·e·s à se procurer un passeport pour l’ensemble du festival au prix de 50$. L’entrée est libre pour les projections jeunesse. L’achat des billets se fait en ligne à partir du site web du festival.

L’accès à l’édition en ligne sera gratuit, avec invitation à faire un don qui se décline en plusieurs possibilités. Ces dons serviront à soutenir le festival.

Bande-annonce – volet compétitif vimeo.com/646045214

Bande-annonce – volet jeunesse vimeo.com/646290099

Pour connaître toute la programmation, rendez-vous à www.longuevuesurlecourt.com

 

Longue vue sur le court remercie ses précieux partenaires : la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC), le Conseil des arts de Montréal, l’arrondissement du Sud-Ouest, la maison de la culture Marie-Uguay, le Carrefour jeunesse-emploi du Sud-Ouest de Montréal, Téléfilm Canada, la Ville de Montréal, SPIRA, l’Office national du film du Canada (Programme ACIC), MELS, le Mouvement Desjardins – Caisse du Sud-Ouest de Montréal, le Cégep André-Laurendeau, Les voies parallèles, L’inis, SLA Location, la Société des auteurs de radio, télévision et cinéma (SARTEC), Bande à Part audio et post production – coop, Hallé Location, Multiservices Luna, Théâtre Paradoxe, Benoit Gauthier inc. cabinet comptable, Ciné-Verdun, Café Central, Agent Illustrateur et la SDC Monk.

La 7e édition de LONGUE VUE SUR LE COURT

En salle du 24 au 28 novembre au Théâtre Paradoxe (5959 boul. Monk), à la maison de la culture Marie-Uguay (6052 boul. Monk) 

et aux serres municipales de Verdun (7000 boul. LaSalle) 

En ligne du 28 novembre au 12 décembre – disponible partout au Canada

Pour plus d’information : longuevuesurlecourt.com

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ONF – Sept courts métrages pour rendre hommage aux lauréats et lauréates des Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle (PGGAS) 2021

Sept courts métrages pour rendre hommage aux lauréats et lauréates des Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle (PGGAS) 2021

Pour une 12e année, l’ONF réunit des cinéastes réputés d’ici pour créer de courts hommages cinématographiques aux légendes canadiennes des arts du spectacle, alors que les PGGAS s’apprêtent à honorer leurs lauréats et lauréates lors de deux émissions spéciales de télévision d’une heure diffusées, l’une sur CBC, l’autre sur Radio-Canada, le 26 novembre à 19 h (HNE). Les courts métrages seront accessibles tout de suite après sur ONF.ca.

Voici les titres :

  • Zab Maboungou de Carmine Pierre-Dufour ;
  • Florent Vollant : je rêve en innu de Nicolas Renaud ;
  • Lumière d’étoiles et autres sons : la musique d’Alexina Louie de Josephine Anderson ;
  • Catherine O’Hara : nous brillons toutes et tous de Hart Snider ;
  • Tantoo Cardinal de Darlene Naponse ;
  • Lynda Hamilton : l’art d’écouter de Claude Guilmain ;
  • Ryan Reynolds : je suis un lauréat ? de Christopher Auchter.

Pour en savoir plus sur les cinéastes et la collection de l’ONF

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Tënk propose une rétrospective de l’oeuvre du documentariste Martin Duckworth

Tënk propose une rétrospective de l’oeuvre du documentariste Martin Duckworth à l’occasion de la première mondiale de « Chère Audrey » aux RIDM

Tënk propose une rétrospective de l’oeuvre du documentariste Martin Duckworth, à l’occasion de la première mondiale de Chère Audrey aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM), un film qui suit le cinéaste alors qu’il accompagne sa femme dans la dernière phase de la maladie d’Alzheimer. Réalisé par Jeremiah Hayes, le documentaire a été couronné du Prix du public de cette édition des RIDM. Six films marquants de la filmographie de Martin Duckworth seront proposés en accès libre jusqu’au 3 décembre prochain.

Cher père Noël de Martin Duckworth (Québec, 1999, 50 min)

Les requêtes d’enfants acadiens au père Noël. À travers leurs lettres se dévoile la crise sociale qui les affecte.

Les yeux du coeur de Martin Duckworth et Glen Salzman (Québec, 1994, 50 min)

Le portrait évocateur et percutant d’une artiste de talent qui tente de combattre la maladie mentale par l’art.

La bombe en bonus de Audrey Schirmer et Claire Nadon / Caméra de Martin Duckworth (Québec, 1986, 28 min)

De jeunes Québécois s’expriment sur la catastrophe nucléaire et discutent de leurs craintes et de leur impuissance avec le physicien Hubert Reeves.

Plus jamais d’Hiroshima de Martin Duckworth (Québec, 1984, 26 min)

Les hibakusha sont les survivants d’Hiroshima et de Nagasaki. Quelques-uns ont accepté de braver leur douleur pour avertir l’humanité.

Une histoire de femmes de Sophie Bissonnette, Martin Duckworth et Joyce Rock (Québec, 1980, 83 min)

La grève des travailleurs des mines de nickel à Sudbury en 1978-79, du point de vue des femmes des grévistes.

Témiscamingue, Québec de Martin Duckworth (Québec, 1977, 64 min)

Le récit inspirant de travailleurs canadiens qui ont su mener à bien la première expérience de copropriété des moyens de production.

RÉTROSPECTIVE MARTIN DUCKWORTH

À l’occasion de la première mondiale de Chère Audrey de Jeremiah Hayes aux RIDM, un film-hommage au grand cinéaste québécois Martin Duckworth qui accompagne sa femme, la photographe et militante Audrey Schirmer, alors qu’elle entre dans la dernière phase de la maladie d’Alzheimer, Tënk proposera dès le 19 novembre une rétrospective en accès libre incluant six de ses oeuvres. Une belle façon de revenir sur la carrière de cet inspirant défenseur de la justice et de la paix, des années 1970 aux années 2000.

Voici les films de Martin Duckworth qui seront proposés en ligne, gratuitement jusqu’au 3 décembre 2021 : Les yeux du coeur (A Brush with Life)Témiscamingue, QuébecNo More HiroshimaCher père NoëlUne histoire de femmes (co-réalisé avec Sophie Bissonnette et Joyce Rock) et, en bonus, La bombe de Audrey Schirmer et Claire Nadon.

À PROPOS DE TËNK

Tënk.ca est une plateforme indépendante de diffusion de documentaire d’auteur sur abonnement accessible en ligne partout au Canada. Elle a été lancée au Québec en février 2020 avec la complicité d’une quinzaine de professionnel.le.s du milieu documentaire. Tënk, c’est un festival de films à l’année qui se donne pour mission de renouveler les regards que l’on porte sur le monde par la diffusion d’œuvres fortes et singulières. Tënk a d’abord été créée à Lussas, en France, dans ce que l’on surnomme affectueusement Le Village documentaire. Avec l’arrivée de Tënk au Québec, c’est un véritable réseau de diffusion solidaire qui se crée, pour assurer la diffusion des films documentaires, et les faire voyager !

Pour découvrir Tënk : www.tenk.ca

Page Facebook : facebook.com/tenk.ca

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Le Petit Septième, nouvelle image, nouvelle vision, nouvelle plateforme, dévoilement en trois étapes

Le Petit Septième évolue et lancera une nouvelle plateforme de diffusion numérique 

Le dévoilement de la nouvelle personnalité du média se fera en 3 étapes, du 25 au 27 novembre 2021

Nouvelle image, nouvelle vision, nouvelle plateforme

Après 9 ans d’existence, Le Petit Septième change d’image. Le 25 novembre, seront dévoilés le nouveau logo et les nouvelles couleurs du média de cinéma. Le 26 ce sera le lancement de la nouvelle plateforme. 

Pour fêter sa nouvelle identité, Le Petit Septième s’associe au festival FICMAN, et diffusera le 27 novembre 2021 une sélection des films de la 4e édition. 

 

 

« C’est en discutant avec Alessandro Cassa, cofondateur du FICMAN, que m’est venue l’idée de diffuser la cérémonie de l’édition 2020-21. En effet, les projections de cette 4e édition étaient sur le point d’être remise à cause de la Covid et, en tant que membre du jury, je trouvais dommage que le public ne puisse voir ces films. J’ai donc lancé l’invitation. » explique François Grondin, rédacteur en chef pour Le Petit Septième.

 

À cette nouvelle identité visuelle s’ajoutera une refonte de son site web afin d’offrir deux nouvelles sections à ses lecteurs. Une première qui offrira des textes sur les différentes séries qu’on peut voir en streaming, et une seconde où les lecteurs pourront suivre l’actualité du milieu cinématographique canadien. S’ajoutera aussi une page qui servira de lieu de diffusion d’exclusivités.

Présentation de la soirée FICMAN 4 en direct

Une première exclusivité sera offerte le 27 novembre 2021, alors que Le Petit Septième diffusera, en direct, la soirée FICMAN. Il s’agit de la première version numérique du festival montérégien, et de la première diffusion exclusive offerte par LPS. 

Au programme de cette soirée, une partie des courts métrages finalistes de l’édition 2020-2021 du FICMAN, ainsi que la remise des 5 prix, dont le coup de cœur du Petit Septième. François Grondin recevra, d’ailleurs, le réalisateur du film coup de cœur en entrevue après la projection des films. 

Le public aura aussi la chance d’interagir avec les participants lors de la soirée de diffusion, directement sur le site. 

En attendant la soirée du 27, il est possible de découvrir les 9 films finalistes sur la page Facebook des Productions du 3 Juin, entreprise derrière le FICMAN. 

 

Qui est Le Petit Septième

Le Petit Septième a pour mission de mettre en valeur et de rendre accessible le cinéma qui se distingue de celui produit à Hollywood : le cinéma d’auteur, le cinéma indépendant et les cinémas nationaux de plusieurs pays. Il présente ainsi des critiques cinématographiques bilingues de fictions ou de documentaires, québécois et internationaux. Il consacre aussi une attention particulière au court métrage, un type de production méconnu du grand public. Le Petit Septième couvre ainsi de nombreux festivals de films au Québec et au Canada, les sorties en salles, de même que des nouveautés disponibles en ligne.
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Qu’est-ce que le FICMAN

FICMAN est un événement de cinéma d’auteurs phare pour Sainte-Barbe où il est bien implanté. À la fois plateforme de découverte et Festival, il vise tant les curieux que les amateurs de courts-métrages d’auteurs. C’est une occasion unique pour les courts-métrages, d’être vus à travers le monde entier, via l’auditoire international de cette grande tribune barberivaine.

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LONGUE VUE SUR LE COURT dévoile sa programmation !

Longue vue sur le court dévoile sa programmation ! 

Du 24 au 28 novembre 2021 en salle à Montréal et en ligne du 28 novembre au 12 décembre 2021

Longue vue sur le court, le festival international de courts métrages du Sud-Ouest de Montréal, est fier de dévoiler la programmation de sa 7e édition ! Du 24 au 28 novembre, 86 films en provenance de 16 pays dont 44 films québécois et 42 films internationaux seront présentés au Théâtre Paradoxe, à la maison de la culture Marie-Uguay ainsi qu’aux serres municipales de Verdun. Les films pourront ensuite être vus en ligne du 28 novembre au 12 décembre sur le site du festival, longuevuesurlecourt.com. Le premier festival montréalais entièrement destiné aux courts métrages est ainsi de retour avec ses projections de films en compétition, ses programmes jeunesse, et sa section dédiée aux 12 ans et plus !

La soirée d’ouverture de Longue vue sur le court aura lieu le mercredi 24 novembre dès 17 h 30 au Théâtre Paradoxe (5959 boulevard Monk). Pour l’occasion seront présentés douze films répartis en deux programmes. On y retrouvera notamment The Game de Roman Hodel, documentaire vu à la Mostra de Venise et au TIFF, qui s’intéresse au rôle d’un arbitre devant un stade en colère, mais aussi Bleach de Mattias Graham, en première québécoise, qui met en scène Jacob Whiteduck-Lavoie (Une colonie, Bootlegger) et Les monstres de Frank Tremblay, dans lequel on retrouvera la porte-parole de cette édition, Caroline Dhavernas, présente à la soirée d’ouverture. 

Une programmation diversifiée

La programmation de cette 7e édition, soigneusement concoctée par le critique de cinéma Daniel Racine, propose aux cinéphiles un juste équilibre entre drames, comédies, films d’animation et documentaires. 

Du côté des films québécois à ne pas manquer, les documentaires Ka tatishtipatakanit (Ethereal) de Isabelle Kanapé, une leçon poétique au sujet du respect, et Fruits of Labour de Ophelia Spinosa, un film sur la relation père-fille puisant dans une métaphore sur les raisins. En fiction, Danyk Grenier propose Clara est partie, dans laquelle un garçon part à la recherche de sa meilleure amie disparue, perdant lentement sa naïveté enfantine. Prométhée au féminin de Marie Farsi est une adaptation visuelle radicale du mythe grec, en stop-motion, sur la résilience et le pouvoir féminin.

Du côté des films internationaux, le film chinois Hair Tie, Egg, Homework Books du jeune et prometteur Runxiao Luo fait ses débuts canadiens après une première mondiale à la Mostra de Venise. Il met en scène une élève modèle d’une école primaire qui découvre qu’elle partage le même secret qu’un camarade de classe espiègle. Présenté en première québécoise, Your Street de Güzin Kar est un documentaire vu à la Berlinale qui s’intéresse à un monument commémoratif instauré dans un coin reculé, se demandant si les mémoriaux publics sont une mémoire collective ou une répression collective. Présenté en première à Locarno, Retour à Toyama de Atsushi Hirai s’intéresse à un homme qui rentre à la maison après avoir quitté le Japon malgré la désapprobation de son père. 

Le documentaire You Can’t Automate Me de Katarina Jazbec fait un portrait poétique de travailleurs portuaires qui, entourés de véhicules autonomes et de grues télécommandées, effectuent leur travail au péril de leur propre vie. Prix d’interprétation féminine et mention spéciale au festival Off-Courts de Trouville, Shakira de Noémie Merlant met en scène un jeune Rom qui cherche à sauver sa famille de la rue. 

Des films pour enfants et ados

Les plus jeunes ne seront pas en reste puisque le festival propose cette année quatre programmes adaptés aux moins de 18 ans : un programme pour les 4 à 7 ans, un autre pour les 8 à 12 ans, un programme pour les 12 ans et plus et un programme pour toute la famille. Ces films sont à voir le vendredi soir aux serres municipales de Verdun, et les samedi et dimanche à la maison de la culture Marie-Uguay. Une belle façon d’initier toute la famille au court métrage !

COMPÉTITION OFFICIELLE

Programme 1 | Soirée d’ouverture | mercredi 24 novembre, 19 h 10 et vendredi 26 novembre, 19 h 30

Beast (Benjamin Nicolas, Québec) | La vie heureuse (Amélie Hardy, Québec) | Wichita (Sergine Dumais, États-Unis) | Débâcle (Catherine Arsenault, Québec) | The Game (Roman Hodel, Suisse) | Les monstres (Frank Tremblay, Québec) | Le censeur des rêves (Léo Berne et Raphaël Rodriguez, France)

Programme 2 | Soirée d’ouverture | mercredi 24 novembre, 20 h 45

Montagne (Louise Caillez, France) | Nos empreintes (Julien Hardy-Cardinal, Québec) | Particules fines (Grégory Robin, France) | Bleach (Mattias Graham, Québec) | Grand frère (Rémi St-Michel, Québec) 

Programme 3 | jeudi 25 novembre, 18 h 30

Hair Tie, Egg, Homework Books (Runxiao Luo, Chine) | Peete (Simon Madore, Québec) | Fruits of Labor (Ophelia Spinosa, Canada) | Pas de titre (Alexandra Myotte, Québec) | Charmante (Justine Prince, Québec) | Louise de 9 à 5 (Julien G. Marcotte, Québec)

Programme 4 | jeudi 25 novembre, 20 h 30

Gibier (Antony Boudreau Savoie, Québec) | Ka tatishtipatakanit (Ethereal) (Isabelle Kanapé, Canada) | Free Fall (Emmanuel Tenenbaum, France) | Prométhée au féminin (Marie Farsi, Québec) | Le danger en face (Alexis Chartrand, Québec) | Shakira (Noémie Merlant, France/Roumanie)

Programme 5 | vendredi 26 novembre, 18 h 30

Clara est partie (Danyk Grenier, Québec) | Scars (Alex Anna, Québec) | Parle-moi (Jules de Niverville, Québec) | Point d’orgue (Benoît Ouellet, Québec) | Otava (Lana Bregar, Slovénie) | Postpartum (Henriette Rietz, Allemand) | Les grandes claques (Annie St-Pierre, Québec)

Programme 6 | vendredi 26 novembre, 20 h 30

L’inspection (Caroline Brami et Frédéric Bas, France) | Statu quo (Lamia Chraibi et Marion Chuniaud Lacau, Québec) | Soir de semaine (Rachel Samson, Québec) | On n’est pas des animaux (Noé Debré, France) | Au-delà du vide (Rafaël Beauchamp, Québec) | Cercueil, tabarnak ! (Loïc Darses, Québec) 

Programme 7 | samedi 27 novembre, 15 h 45

Le mal du siècle (Catherine Lepage, Québec) | You Can’t Automate Me (Katarina Jazbec, Pays-Bas) | dieu@mail.com (Roger Gariépy, Québec) | Donc, Socrate est mortel (Alexandre Isabelle, Québec) | Branka (Ákos K. Kovács, Hongrie) | S.O.S (Sarah Hafner, France)

Programme 8 | samedi 27 novembre, 19 h

Joutel (Alexa-Jeanne Dubé, Québec) | Lolos (Marie Valade, Québec) | Retour à Toyama (Atsushi Hirai, France) | Photo Op (Dava Whisenant, États-Unis) | De fil en aiguille (Samuel St-Pierre, Québec) | Sprötch (Xavier Seron, Belgique)

PROGRAMMES JEUNESSE

Programme jeunesse (8 à 12 ans) | vendredi 26 novembre, 18 h et dimanche 28 novembre, 11 h 15

Trésor (Alexandre Manzanares, France) | L’Odyssée de Choum (Julien Bisaro, France) | Soir de semaine (Rachel Samson, Québec) | The Weather is Lovely (Chun-Chien Lien, Chine) | Itchy the Camel : Tennis (Anders Beer et PH Dallaire, Québec)

Programme jeunesse (4 à 7 ans) | samedi 27 novembre, 10 h

Listek (Aliona Baranova, République Tchèque) | The Little Hedgehog (Wenju Chow, États-Unis/Taïwan) | Sur la dune (Noémie Da Cruz et Solenne Boisseau, France) | Kiko et les animaux (Yawen Zheng, France) | L’inverno (Guril Bachmann, Allemagne) | Jour de pluie (Claire Marchal, France) | Cat and Bird (Franka Sachse, Allemagne) | Itchy the Camel : Râteaux (Anders Beer et PH Dallaire, Québec)

Programme jeunesse (Famille) | samedi 27 novembre, 11 h | dimanche 28 novembre, 10 h

Miriami Värvid (Les couleurs de Miriam) (Jelena Girlin, Estonie) | House of Memory (Sofia Rosales Arreola, Mexique) | Ink (Joost Van Den Bosch et Erik Verkerk, Pays-Bas) | La Grogne (Alisi Telengut, Québec) | Dans la nature (Marcel Barelli, Suisse) | Souvenir (Christina Vilches Estella et Paloma Canonica, Espagne/Suisse) | Pompier (Yulia Aronova, France) | Itchy the Camel : Basketball (Anders Beer et PH Dallaire, Québec)

Programme jeunesse (12 ans et plus) | samedi 27 novembre, 14 h

La chamade (Emma Séméria, France) | Vague (Émy Langlois, Mathilde Théorêt et Sarah-Maude Pilon, Québec) | Migrants (Hugo Caby, Antoine Dupriez, Aubin Kubiak, Lucas Lermytte et Zoé Devise, France) | Débâcle (Catherine Arsenault, Québec) | Différent (Cyprien Clément Delmas, France) | Strike (Olivier Côté, Canada) | Métamorphose du chaos (Alejandra Galan Obeso, Québec) | Parle-moi (Jules De Niverville, Québec) | Hé, Oh! Mademoiselle (Noémie Célestin et Daniel Torres, Québec) | Insomnie (Maude Leduc et Zoya Afzal, Québec)

BANDE-ANNONCE – VOLET JEUNESSE

TARIFS

Les billets individuels pour assister à l’un des deux programmes de la soirée d’ouverture sont vendus au coût de 15$ chaque programme ou 25$ pour les deux. L’accès aux projections des autres programmes compétitifs est au coût de 10$ par programme. Les festivalier·ère·s sont invité·e·s à se procurer un passeport pour l’ensemble du festival au prix de 50$. L’entrée est libre pour les projections jeunesse.

L’achat des billets se fait en ligne à partir du site web du festival : www.longuevuesurlecourt.com

En raison des mesures sanitaires, les festivalier·ère·s doivent réserver leur place et ont des sièges assignés. Le passeport vaccinal et une pièce d’identité seront demandés à l’entrée de la salle. 

L’accès à l’édition en ligne sera gratuit, avec invitation à faire un don qui se décline en plusieurs possibilités. Ces dons serviront à soutenir le festival.

Longue vue sur le court remercie ses précieux partenaires : la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC), le Conseil des arts de Montréal, l’arrondissement du Sud-Ouest, la maison de la culture Marie-Uguay, le Carrefour jeunesse-emploi du Sud-Ouest de Montréal, Téléfilm Canada, la Ville de Montréal, SPIRA, l’Office national du film du Canada (Programme ACIC), MELS, le Mouvement Desjardins – Caisse du Sud-Ouest de Montréal, le Cégep André-Laurendeau, Les voies parallèles, L’inis, SLA Location, la Société des auteurs de radio, télévision et cinéma (SARTEC), Bande à Part audio et post production – coop, Hallé Location, Multiservices Luna, Théâtre Paradoxe, Benoit Gauthier inc. cabinet comptable, Ciné-Verdun, Café Central, Agent Illustrateur et la SDC Monk.

La 7e édition de LONGUE VUE SUR LE COURT

En salle du 24 au 28 novembre 

En ligne du 28 novembre au 12 décembre

Pour plus d’information : longuevuesurlecourt.com

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RIDM 2021 : la grande fête du documentaire se poursuit pour une 2e semaine !

Les Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) se poursuivent pour une deuxième semaine avec de nouveaux films à découvrir

Le festival se déroule en salle jusqu’au 21 novembre 2021 et en ligne jusqu’au 25 novembre 2021 sur la plateforme enligne.ridm.ca, accessible partout au Canada

Classe de maître et projections en présence de Vitaly Mansky

De passage à Montréal jusqu’au 19 novembre, Vitaly Mansky offrira une classe de maître gratuite, sur réservation, ce mercredi 17 novembre à 17 h à la Cinémathèque québécoise. Cette deuxième semaine du festival sera l’occasion de revisiter sa filmographie avec une présentation de sept de ses films, dont cinq seront projetés en présence du cinéaste. Toutes les informations sur la visite de Vitaly Mansky à Montréal se trouvent sur la page de la rétrospective qui lui est dédiée.

Œuvres locales à ne pas manquer

Aujourd’hui, lundi 15 novembre, les RIDM proposent Dropstones, premier film de la cinéaste torontoise Caitlin Durlak, qui s’intéresse à Sonya, une mère de famille qui retourne sur son île natale avec ses deux enfants et reprend les rênes de sa vie après une relation compliquée. La séance sera suivie d’une discussion avec la cinéaste et la protagoniste.

Le mardi 16 novembre, on pourra voir Canards Errants de Bruno Chouinard, suivant l’épopée surréaliste de 90 canards en caoutchouc lancés par la NASA sur les glaciers du Groenland dans le cadre d’une expérience sur le réchauffement climatique. Le même jour, zo reken de Emanuel Licha dresse un état des lieux d’Haïti, exposant le néocolonialisme et le paternalisme représentés par la figure du « sauveur » blanc.

Le mercredi 17 novembreLuke Glesson propose DƏNE YI’INJETL | The Scattering of Man, dans lequel il offre le point de vue de sa communauté, la nation Tsay Keh Dene, qui subit encore les répercussions de la construction d’un barrage par BC Hydro en 1968.

Le jeudi 18 novembre, le cinéaste Bogdan Stoica transporte le spectateur en Roumanie avec They Sleep Standing, présentant trois protagonistes à l’aube de la trentaine qui, entre fragilité et découvertes, se posent des questions sur les nombreuses incertitudes de la vie.

À voir le vendredi 19 novembre, Animal Macula, le plus récent projet de Sylvain L’espérance, est une expérience riche et profonde qui rend hommage autant au cinéma qu’à l’existence animale et La fin de Wonderland de Laurence Turcotte-Fraser, un premier long métrage mêlant agilement l’intime et le paraître en suivant Tara Emory, une artiste trans pionnière de la photo érotique sur Internet. Le même jour sera aussi présenté Chère Audrey de Jeremiah Hayes, un hommage au documentariste Martin Duckworth alors qu’il accompagne sa femme, la photographe et militante Audrey Schirmer, dans la dernière phase de la maladie d’Alzheimer.

Le samedi 20 novembreElle-Máijá Tailfeathers oriente sa caméra sur la Nation kainai, dans Kímmapiiyipitssini, la voie de l’empathie, pour mettre en lumière la lutte novatrice de sa communauté afin de combattre le ravage des opioïdes et les blessures causées par le colonialisme. À la même date, Jenny Cartwright fait découvrir le quartier montréalais de Parc-Extension dans Je me souviens d’un temps où personne ne joggait dans ce quartier, qui capte l’ambiance d’une vie collective riche de sa diversité alors que sont coulées les fondations d’une gentrification menaçant le tissu social du quartier.

Documentaires internationaux : fenêtre sur le monde

Au sein de la programmation internationale, les RIDM proposent aujourd’hui, lundi 15 novembreAleph de Iva Radivojević, cinéaste remarquée par son raffiné travail de montage sur A Machine to Live In (RIDM 2020), qui propose une réalisation aussi insolite que réjouissante et librement inspirée de la littérature de Jorge Luis Borges.

Le mardi 16 novembreAndrea Arnold (Fish TankAmerican Honey) présente Cow, un premier documentaire qui observe le cycle de vie de bovins dans une ferme laitière industrielle en centrant son regard sur une vache et sa progéniture. Pour sa part, Eastwood de Alireza Rasoulinejad est une œuvre singulière explorant la domination culturelle américaine à travers la figure mythique de Clint Eastwood jusque dans la ruralité iranienne, en révélant une société contemporaine moderne et contrastée.

Le mercredi 17 novembre, les cinéphiles pourront apprécier Taming the Garden de Salomé Jashi, s’intéressant à une migration forcée d’arbres énormes vers le jardin personnel d’un riche géorgien et mettant en lumière des enjeux environnementaux, économiques et sociaux. À la même date, A Night of Knowing Nothing de Payal Kapadia, lauréat de l’Oeil d’or à Cannes, suit les luttes étudiantes indiennes à travers la correspondance de deux universitaires amoureux, éloignés par l’archaïsme du système de castes.

Dans Le dernier refuge du malien Ousmane Zoromé Samassékou, deux adolescentes du Burkina Faso en route pour le nord développent une amitié avec Natacha, une migrante de plusieurs années leur aînée en perte d’espoir de retrouver son foyer. The Invisible Mountain de Ben Russell propose une quête philosophique envoûtante qui explore les possibles du langage cinématographique. Ces deux films sont à voir le jeudi 18 novembre.

Le vendredi 19 novembreA River Runs, Turns, Erases, Replaces de Shengze Zhu se déroule dans la ville de la cinéaste natale, Wuhan, et propose une symphonie urbaine dans un film puissant où l’immuable changement fait écho à la pandémie. De son côté, Apenas el sol de la cinéaste paraguayenne Arami Ullón s’intéresse aux aînés d’une communauté autochtone chassée des forêts où ils vivaient, désormais établis dans un milieu incompatible avec leur mode de vie.

À voir le samedi 20 novembreBrotherhood de Francesco Montagner (Léopard d’or, Cinéastes du présent, Locarno 2021) est tourné sur une période de quatre ans et explore la vie de trois frères bosniaques qui entrent dans l’âge adulte, alors que les choses se compliquent quand leur père, un ancien militaire autoritaire, est condamné à deux ans de prison pour terrorisme, tandis que The First 54 Years – An Abbreviated Manual for Military Occupation de Avi Mograbi décortique sous forme de manuel les mécanismes à l’œuvre derrière l’occupation des territoires palestiniens. 

Courts et moyens métrages en compétition

Au sein de la compétition nationale courts et moyens métrages, on pourra voir cette semaine Love-Moi de Romane Garant Chartrand, qui filme une étudiante évoluant dans un monde de séduction et d’image. Dans Babushka, la cinéaste Kristina Wagenbauer creuse dans son passé et tente de rétablir un lien perdu avec sa grand-mère lors d’un retour dans son pays natal, la Russie. Charles Duquet, gagnant du prix de la relève en 2019, est de retour aux RIDM avec Sous la montagne endormie, une œuvre intime d’une grande maturité artistique sur la relation entre ces parents qui s’érodent avec le temps. Également à ne pas manquer, Wash Day de Kourtney Jackson est un pas vers une guérison qui permet de libérer le présent des siècles de patriarcat, de domination blanche et d’oblitération des peuples noirs.

Des films de la compétition internationale courts et moyens métrages sont aussi à voir cette semaine, notamment Toutes tes étoiles ne sont que poussière sur mes chaussures de Haig Aivazian, qui décortique et déconstruit l’évolution de l’éclairage depuis l’utilisation de l’huile de baleine jusqu’à son utilisation comme moyen de répression ou de contrôle des populations. Nikita Yefimov pose sa caméra sur un centre de détention à haute sécurité, en Russie, dans Strict Regime, et s’intéresse particulièrement à l’un des responsables du centre. Pour sa part, La fin des rois de Rémi Brachet est une œuvre cinématographique fougueuse qui brosse un portrait kaléidoscopique de Clichy-sous-Bois, une ville de banlieue parisienne, tout en restant loin des stéréotypes.

Les 50 ans de Vidéographe

Pour souligner le 50e anniversaire de Vidéographe, l’artiste et cinéaste Luc Bourdon a puisé dans les quelque 2300 titres de leur collection pour créer Le devoir de mémoire, un programme de cinq œuvres qui explorent des épisodes tragiques et controversés de l’histoire contemporaine. Fidèles aux débuts militants de la vidéo indépendante, les artistes visent à approfondir notre conscience du monde et à offrir une alternative personnelle, poétique et puissante aux récits standardisés des médias de masse. Cette projection sera suivie d’une discussion animée par Luc Bourdon avec Pierre Hébert, Félix Lamarche, Eduardo Menz et Nayla Dabaji.

Soirée de clôture

La remise des prix des sections compétitives des RIDM se tiendra le samedi 20 novembre dès 17 h à la Cinémathèque québécoise. À l’occasion de la clôture du festival sera projeté Gabor, premier long métrage de Joannie Lafrenièredès 20 h au Cinéma du Musée (sur invitation seulement). Ce documentaire intime et décalé revisite la carrière et l’histoire personnelle de Gabor Szilasi, photographe au bagage créatif d’une grande richesse, ainsi qu’à son histoire de vie fascinante.

Billetterie

Afin de permettre un accès abordable et simple à toute la programmation, plusieurs options d’achat s’offrent aux festivalier·ère·s. Le prix pour une séance en salle est de 13 $, avec un rabais de 2 $ par billet pour l’achat de 5 billets et plus. Ces achats peuvent se faire via la billetterie en ligne ou à la billetterie physique du festival, installée à la Cinémathèque québécoise.

Pour le visionnement en ligne uniquement, le passeport RIDM, offert à 85 $, permet de visionner la grande majorité des films du festival sur la plateforme enligne.ridm.ca du 14 au 25 novembre. L’abonnement à un bloc, donnant accès au tiers de la programmation en ligne, est également disponible pour 30 $. Tous les détails sont disponibles sur le site web du festival.

MERCI AUX PARTENAIRES DES RIDM

Les RIDM tiennent à remercier ses précieux partenaires : le Gouvernement du Québec, le ministère de la Culture et des Communications, la SODEC, le Secrétariat à la région métropolitaine, le Conseil des arts du Canada, la Ville de Montréal, Téléfilm Canada, le Conseil des arts de Montréal, Tourisme Montréal, le Centre des Services aux Entreprises – Intégration en emploi (Emploi-Québec), le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation, le Centre des Services aux Entreprises – Intégration en emploi (Emploi-Québec), Crave, Canal D, le Fonds des médias du Canada, Télé-Québec, la Confédération des syndicats nationaux (CSN), TV5, Radio-Canada, Post-Moderne, la Société civile des auteurs multimédia (SCAM), PRIM, BDO, la Cinémathèque québécoise, le studio Chop Chop ainsi que Benoît Parent et Arthur Gaumont-Marchant.

La 24e édition des RIDM se déroule en salle à Montréal jusqu’au 21 novembre

à la Cinémathèque québécoise, au Cinéma du Parc, au Cinéma du Musée,

au Centre Pierre-Péladeau et au Cinéma Cineplex Odeon Quartier Latin

Et en ligne partout au Canada jusqu’au 25 novembre 2021

 

àInformations : ridm.ca / info@ridm.ca

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Nouveautés sur TËNK du 12 novembre 2021 au 1er janvier 2022, le cinéma documentaire en ligne

TËNK, le cinéma documentaire en ligne, vous propose des nouveautés du 12 novembre 2021 au 1er janvier 2022 à l’occasion des RIDM !

À l’occasion des RIDM, Tënk propose une programmation célébrant 5 œuvres documentaires ayant marqué les éditions passées du festival, une sélection des membres du nouveau collectif de programmation des Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) et un coup de cœur de l’équipe éditoriale de Tënk. En ligne jusqu’au 8 janvier 2022.

Aswang de Alyx Ayn Arumpac (France/Philippines, 2019, 84 min)

Le président des Philippines Rodrigo Duterte, fidèle à sa promesse électorale, a mis en branle une machine d’exécution massive des toxicomanes, trafiquants et autres petits malfrats de Manille. La cinéaste documente la réalité de ces nuits assassines.

*Grand prix de la compétition internationale de longs métrages RIDM 2020

Un choix de Nadine Gomez

Les femmes du soleil : une chronologie du regard de Hamed Zolfaghari (France/Iran, 2020, 87 min)

Shafie Abad est un village du désert iranien figé dans le temps et soumis depuis des siècles à des lois traditionnelles. Mais, un jour, un groupe de femmes s’empare de caméras et se constitue en un collectif.

Un choix de Hubert Sabino-Brunette

Baronesa de Juliana Antunes (Brésil, 2017, 71 min)

Andreia et Leidiani vivent dans une favela de Belo Horizonte : tandis que l’une attend son mari emprisonné et s’occupe des enfants, l’autre rêve de partir.

Un choix de Ana Alice de Morais

Room For A Man de Anthony Chidiac (Liban/États-Unis, 2017, 77 min)

Nous sommes au Liban, dans une famille fière de son nom et de ses ancêtres. Une famille conservatrice, où tout n’est pas permis. Surtout pas l’homosexualité…

*Grand Prix de la compétition internationale de longs métrages RIDM 2017

Un choix de Marlene Edoyan

Argentinian Lesson de Wojciech Staroń (Pologne, 2011, 59 min)

Janek, 9 ans, quitte la Pologne avec sa mère et son petit frère pour s’installer en Argentine, au cœur de la région reculée de Misiones dont la population est en grande partie d’origine polonaise.

*Prix du meilleur moyen métrage international RIDM 2012

Un choix de l’équipe de Tënk

 

RÉTROSPECTIVE MARTIN DUCKWORTH

À l’occasion de la première mondiale de Chère Audrey de Jeremiah Hayes aux RIDM, un film-hommage au grand cinéaste québécois Martin Duckworth qui accompagne sa femme, la photographe et militante Audrey Schirmer, alors qu’elle entre dans la dernière phase de la maladie d’Alzheimer, Tënk proposera dès le 19 novembre une rétrospective en accès libre incluant six de ses oeuvres. Une belle façon de revenir sur la carrière de cet inspirant défenseur de la justice et de la paix, des années 1970 aux années 2000.

 

Voici les films de Martin Duckworth qui seront proposés en ligne, gratuitement jusqu’au 3 décembre 2021 : Les yeux du coeur (A Brush with Life)Témiscamingue, QuébecNo More HiroshimaCher père NoëlUne histoire de femmes (co-réalisé avec Sophie Bissonnette et Joyce Rock) et, en bonus, La bombe de Audrey Schirmer et Claire Nadon.

À PROPOS DE TËNK

Tënk.ca est une plateforme indépendante de diffusion de documentaire d’auteur sur abonnement accessible en ligne partout au Canada. Elle a été lancée au Québec en février 2020 avec la complicité d’une quinzaine de professionnel.le.s du milieu documentaire. Tënk, c’est un festival de films à l’année qui se donne pour mission de renouveler les regards que l’on porte sur le monde par la diffusion d’œuvres fortes et singulières. Tënk a d’abord été créée à Lussas, en France, dans ce que l’on surnomme affectueusement Le Village documentaire. Avec l’arrivée de Tënk au Québec, c’est un véritable réseau de diffusion solidaire qui se crée, pour assurer la diffusion des films documentaires, et les faire voyager !

Pour découvrir Tënk : www.tenk.ca

Page Facebook : facebook.com/tenk.ca

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