REEL CANADA – Étude : Dans un monde divisé, le cinéma canadien a le pouvoir d’unir

Étude: Dans un monde divisé, le cinéma canadien a le pouvoir d’unir

Impact positif majeur lorsque les élèves sont exposés au cinéma canadien en salle de classe.

 

Une étude commandée par REEL CANADA, un organisme de bienfaisance voué à présenter le cinéma canadien dans les écoles (en partenariat avec Téléfilm Canada, Ontario Créatif, et Creative BC) et menée par VICE Media Group, révèle un impact positif majeur lorsque les élèves sont exposés au cinéma canadien en salle de classe.

D’après les résultats, les deux tiers des élèves canadiens qui regardent des films canadiens en salle de classe disent qu’ils ressentent un sentiment de fierté nationale. D’autres données soulignent aussi une corrélation évidente entre l’exposition des élèves au cinéma canadien en salle de classe et une plus grande tolérance à l’égard de différents points de vue, une meilleure compréhension d’autres communautés, et une meilleure compréhension de divers modes de vie.

De plus, les élèves qui sont exposés au cinéma canadien en salle de classe démontrent un meilleur engagement avec la culture en général, y compris un plus grand intérêt pour des contenus plus diversifiés, pour la façon dont ces contenus sont créés et pour discuter de ces contenus avec leurs pairs.

« Maintenant plus que jamais, il est impératif de donner aux jeunes les outils qui leur permettront de ressentir un plus grand sentiment d’appartenance et d’unité, » a dit Jack Blum, cofondateur de REEL CANADA. « Dans un monde divisé, un fort sentiment d’identité peut avoir un effet unificateur. »

Selon l’étude, les élèves qui regardent des films canadiens en salles de classe conviennent que cela contribue à:

– Une plus grande tolérance à l’égard de différents points de vues

– Une meilleure connaissance et compréhension des autres cultures qui existent au Canada

– Une plus grande appréciation de l’importance de la diversité au Canada

– Un plus grand sentiment de fierté envers leur pays

L’étude, intitulé Le pouvoir du film canadien: consommation et interaction des jeunes avec les films, a été réalisée en octobre de 2022 par le groupe VICE Media Group, qui a interrogé 600 élèves du secondaire (âgés de 14 à 19 ans) et 125 enseignantes et enseignants de la maternelle à la 12e année dans l’ensemble du Canada afin d’évaluer l’impact du cinéma canadien auprès des jeunes, leur connaissance générale des contenus canadiens qui existent, ainsi que l’utilisation des contenus canadiens en salle de classe par les enseignantes et enseignants.

« D’après les conversations avec les enseignants au cours de l’étude, il est clair que lorsque les élèves se sentent représentés dans les films qu’ils regardent, cela mène ultimement à des possibilités d’engagement plus approfondi, » ajoute Blum. « Cela s’accompagne d’un plus grand sentiment d’identité, surtout lorsque certaines expériences canadiennes spécifiques, telles que celles des immigrants et des peuples autochtones, sont mises en lumière et explorées. »

L’étude a aussi révélée que l’essor des médias sociaux n’a pas réduit l’influence de la télévision et du cinéma sur les adolescents d’aujourd’hui. Les élèves consomment encore beaucoup de médias traditionnels, avec la moitié d’entre eux indiquant que regarder des films et la télévision est l’un de leurs passe-temps préférés.

Cependant, malgré les résultats concernant l’impact des médias sur les jeunes, la connaissance que des contenus canadiens existent continue d’être le plus grand obstacle lorsqu’il s’agit d’exploiter la puissance du cinéma canadien – avec seulement 15 pourcent des élèves qui étaient conscients qu’un certain film était, en effet, un film canadien. Moins de la moitié des élèves ont dit que malgré avoir déjà vu un film canadien, ils ne les recherchent pas activement et presque un élève sur cinq indique qu’il ne regarde jamais de films canadiens ou, peut-être plus important encore, il ne « sait pas » s’il en a déjà vu un.

 

Quand on leur a demandé quels facteurs pourraient les inciter à regarder plus de films canadiens, les trois principales réponses ont été les suivantes:

– Avoir accès à des films canadiens à la télévision ou sur les plateformes de diffusion en continu

– S’ils étaient généralement plus conscients du cinéma canadien

– Si leurs amis et leur famille regardaient des films canadiens

« Cette étude confirme ce que plusieurs d’entre nous dans le domaine du cinéma et de l’éducation, savons depuis un certain temps, que lorsque les élèves découvrent le cinéma canadien à l’école, une étincelle s’allume » a dit Sharon Corder, directrice artistique et cofondatrice de REEL CANADA. « Par contre, le manque de sensibilisation s’est avéré être le plus grand obstacle à l’exploitation du pouvoir du cinéma canadien parmi les jeunes. Il est évident que notre mission, à améliorer l’accès, l’importance et la visibilité du cinéma canadien, sera très bénéfique pour les jeunes alors qu’ils deviennent des citoyens canadiens engagés. »

 

REEL CANADA (Groupe CNW/REEL CANADA)

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