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MUTEK : Une 21e édition hybride du 8 au 13 septembre 2020, déroulement du Festival et du Forum

MUTEK : Une 21e édition hybride du 8 au 13 septembre 2020

Des détails sur le déroulement du Festival et du Forum 

Après avoir annoncé en mai un changement de dates et un format hybride pour MUTEK 2020 et, à la lumière des annonces gouvernementales récentes levant l’interdiction sur la tenue des festivals, l’équipe est enfin en mesure de dévoiler les contours de la prochaine édition. Ainsi, tous les soirs, du mardi 8 au dimanche 13 septembre 2020, des performances audiovisuelles live seront présentées devant un public à la Société des arts technologiques (SAT) et à la Cinquième Salle de la Place des Arts ainsi que diffusées sur une plateforme virtuelle inédite conçue avec l’agence Folklore. Si l’accueil en salle respectera les recommandations gouvernementales en vigueur et limitera la capacité de 50 à 100 personnes par représentation, la diffusion en ligne sera quant à elle accessible à tous.tes, en tout temps et dans le monde entier.

Une expérience virtuelle augmentée

Pour l’équipe de MUTEK, la motivation première à créer un festival hybride repose sur le soutien aux communautés artistiques locales et aux professionnels indispensables à la réalisation d’un événement culturel tout autant qu’à maintenir un lien avec les publics d’ici et d’ailleurs. La priorité était donc de transposer une expérience de festival sur une plateforme virtuelle personnalisée fidèle à l’univers MUTEK qui valorise les créateur.trice.s québécois.es et canadien.ne.s et accueille des artistes internationaux tout en maintenant une aventure collective, interactive et surprenante :

  • trois scènes virtuelles seront dédiées à près d’une soixantaine de performances audiovisuelles captées en direct chaque soir en salle à Montréal ou en provenance du réseau MUTEK et de ses partenaires internationaux;
  • une galerie interactive présentera plus de vingt œuvres VR, 360° ou sonores;
  • une salle de visionnement proposera une sélection de classes de maître et de présentations issues de MUTEK Forum et animées par des artistes en conception sonore et créativité numérique;
  • et un salon d’écoute reprendra en continu une sélection de prestations live enregistrées à MUTEK au fil des vingt dernières années.

Plus que jamais, la programmation sera paritaire, inclusive et représentative de la diversité culturelle de Montréal, réunissant à la fois les habitué.e.s du Festival et les talents émergents de la métropole. La fine fleur de la musique électronique et de l’art numérique internationale viendra compléter cette sélection et élargir nos horizons.

Une accessibilité décuplée

Tous les contenus disponibles sur la plateforme virtuelle du mardi 8 au dimanche 13 septembre seront accessibles gratuitement en quelques clics. Les spectateurs.trices seront également invités à soutenir MUTEK à travers plusieurs formules de dons et à encourager ainsi la découverte, l’émergence et le rayonnement artistique.

Pour les représentations physiquesles billets seront mis en vente à 25$ et à 30$ dépendamment des salles le mercredi 26 août 2020. Dans le respect des règles de distanciation, les espaces seront aménagés pour accueillir les spectateurs en toute sécurité tout en garantissant un confort sonore et visuel optimal.

Les dates essentielles

Le dévoilement complet de la programmation du Festival s’effectuera le mardi 25 août à midi (HAE, UTC-4) sur le nouveau site internet de MUTEK. On pourra alors découvrir l’intégralité des artistes, locaux.les et internationaux.les, qui composent cette 21e édition et s’immerger dans les grilles horaires en salle et en ligne. À partir de cette date, les festivalier.ère.s pourront également s’enregistrer sur la plateforme virtuelle afin d’accéder en primeur aux multiples espaces le mardi 8 septembre.

Les billets pour les représentations physiques seront mis en vente un jour plus tard, le mercredi 26 août à midi (HAE, UTC-4), de manière à laisser du temps aux festivaliers pour composer leur parcours, seul et à plusieurs. La billetterie sera accessible uniquement en ligne à l’adresse suivante : https://montreal.mutek.org/fr/billetterie/.

Les performances débuteront en salle et en ligne le mardi 8 septembre et se termineront le dimanche 13 septembre 2020.

Un Forum professionnel pour enrichir l’expérience

En parallèle du Festival, le marché d’idées virtuel, MUTEK Forum, revient pour une 6e édition du mardi 8 au vendredi 11 septembre 2020 afin d’inspirer et connecter les esprits créatifs et novateurs. Plusieurs thématiques seront abordées, comme l’intelligence artificielle et la réalité étendue (XR), à travers plus d’une trentaine de conférences, panels et études de cas animés par une soixantaine d’expert.e.s en provenance du Québec, du Canada et de l’international.

Il est déjà possible de consulter la liste des intervenant.e.s confirmé.e.s sur le site internet et de se procurer trois types de passeports à un tarif préférentiel pour une exploration en ligne adaptée à chacun des besoins. Plus de détails sur le marché qui réunira plus de 600 personnes et 300 organisations seront révélés la semaine prochaine.

D’ici le dévoilement tant attendu de la programmation dans deux semaines, toute l’équipe de MUTEK tient une nouvelle fois à témoigner de sa  reconnaissance infinie pour la patience et la confiance de chacun durant cette période incertaine. MUTEK tient notamment à remercier son public fidèle depuis vingt ans, les artistes et créateurs.trices qui les inspirent sans cesse, ses ami.e.s et collègues de l’industrie musicale et numérique, locale et internationale, ainsi que ses partenaires culturels, institutionnels et gouvernementaux qui permettent année après année de poursuivre l’aventure MUTEK, d’une forme ou d’une autre, grâce à leur soutien essentiel. MUTEK vous attend avec impatience le 8 septembre.

Partenaires de MUTEK Festival

Le Gouvernement du Québec, le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Secrétariat à la région métropolitaine du gouvernement du Québec, le ministère du Tourisme du Québec, le ministère de la Culture et des Communications du Québec, le Conseil des arts du Canada, le Conseil des arts de Montréal, la Ville de Montréal, FACTOR et les radiodiffuseurs privés du Canada, le ministère du Patrimoine canadien, Musicaction, le British Council, le Consulat général de France à Québec, MUTEK Barcelone, MUTEK Buenos Aires, MUTEK Mexico, MUTEK San Francisco, MUTEK Tokyo, Red Bull, Tourisme Montréal, ICAS, MaMA Festival & Convention, Akufen, Folklore et Time Code Lab.

 

 

 

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PHI : espace satellite de Venice VR Expanded du 2 au 12 septembre 2020

PHI seul au Canada à présenter la sélection VR de la Biennale de Venise

Figurant parmi les quelques satellites qui accueilleront la programmation complète du volet Venice VR Expanded, PHI confirme son rôle de premier plan dans le monde de la réalité virtuelle.

Du 2 au 12 septembre 2020 prochain

Cette année, la section réalité virtuelle de la Biennale de Venise, intitulée Venice VR Expanded, aura lieu exceptionnellement dans une infime poignée de lieux satellites à travers le monde. Se tenant du 2 au 12 septembre, la Mostra de Venise (77ème édition du Festival international du film de Venise) ouvrira sa sélection d’œuvres de réalité virtuelle, dont la majorité en première mondiale, à des lieux culturels de premier plan dans la scène XR internationale, dont le Centre PHI.

Entretenant des liens étroits avec la Biennale depuis plusieurs années, le Centre PHI est honoré d’annoncer qu’il sera la seule institution canadienne à faire partie de ces lieux satellites, parmi Copenhague, Paris, Pékin et Portland. Une opportunité unique d’offrir au public montréalais une programmation VR de premier plan. Les 44 œuvres de la sélection sont normalement réservées à un cercle restreint de cinéphiles ayant pu se déplacer dans les salles vénitiennes.

La programmation du Venice VR Expanded ainsi que l’ouverture de la billetterie seront disponibles dans les prochains jours.

Pour la première fois de sa longue et vénérable histoire, la Biennale de Venise est fière de collaborer avec un prestigieux réseau d’institutions artistiques internationales pour présenter Venice VR Expanded. Le Centre PHI est le tout premier de ces lieux que nous avons approché. En tant que leader mondial, il soutient les artistes qui explorent l’art immersif et il promeut ce nouvel art contemporain auprès du public. Nous sommes très heureux et fiers de cette nouvelle collaboration très innovante. Michel Reilhac et Liz Rosenthal, curateurs de Venice VR Expanded

Accueillir les œuvres du Venice VR Expanded est l’occasion de confirmer la portée de DESTINATION: PHI, par lequel PHI souhaite être un lieu d’ancrage dont le mouvement régénère un art multidimensionnel. Le Centre et la Fondation invitent le visiteur à vivre sa propre odyssée, riche en rencontres, inspirations et questionnements au travers d’expositions et une dizaine de formats multidisciplinaires, physiques ou virtuels.

Afin d’assurer une expérience sécuritaire pour chacun, l’équipe PHI a suivi soigneusement le protocole sanitaire élaboré par les autorités de santé publique. Des mesures additionnelles ont été implémentées pour nettoyer les casques de réalité virtuelle. En plus d’être nettoyés au moyen de lingettes antibactériennes, les casques sont désinfectés après chaque utilisation aux rayons ultraviolets à l’aide de stérilisateurs CleanBox. Les espaces du Centre PHI sont aussi munis de nouveaux filtres à air de qualité supérieure similaires à ceux des salles opératoires. Tout est en place au Centre pour assurer une tranquillité d’esprit et une expérience enrichissante.

 

Liens associés

Centre PHI
centre-phi.com | Facebook | LinkedIn
#DestinationPHI

Fondation PHI
fondation-phi.org | Facebook | Twitter

PHI

Fondé et dirigé par Phoebe Greenberg à Montréal, PHI est un pôle artistique multidisciplinaire situé au croisement de l’art, du film, de la musique, du design et de la technologie. Tourné vers l’art et les publics de demain, l’organisme couvre le spectre des idées radicales en misant sur l’expérience collective, la responsabilité sociale et la participation de l’auditoire.

PHI englobe le Centre PHI, le Studio PHI, des programmes d’artistes en résidence et la Fondation PHI pour l’art contemporain. Grâce à une programmation éclectique et une prédilection pour la création de contenus, PHI favorise les rencontres imprévues entre artistes et publics.

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La SAT et Mozilla réinventent la diffusion interactive et immersive au bénéfice du milieu culturel !

La Société des arts technologiques (SAT) s’associe à Mozilla pour développer une plateforme virtuelle unique en son genre

La Société des arts technologiques (SAT) a signé une entente de collaboration avec la société technologique Mozilla Canada pour, entre autres, l’organisation du Symposium iX (Immersive Experience), entièrement virtuel, en novembre prochain. Durant cet événement sera présentée une nouvelle plateforme complètement immersive et interactive nommée SATELLITE, où les internautes pourront se rencontrer, échanger, apprendre et assister à des performances, spectacles et festivals. La diffusion en direct et interactive telle qu’imaginée par la SAT permettra également aux entreprises culturelles et aux artistes du Québec de se connecter avec le monde entier.

Cet accord a été rendu possible grâce au Bureau du Québec à Toronto, qui travaille à créer des liens entre les entreprises québécoises et les sociétés ailleurs au Canada.

Ce partenariat de recherche conclu avec l’équipe de Mozilla Hubs Canada, permettra de développer une technologie ouverte, modulable, facilitant l’immersion et l’interactivité sociale au profit de l’écosystème culturel. Parmi les éléments-clés retenus dans les axes de recherche, on compte notamment : la représentation physique des participants, la restitution acoustique des lieux ainsi que l’approche commerciale et analytique assurant au milieu des revenus substantiels.

La SAT a de grandes ambitions pour ce projet : « proposer une expérience en web social immersif accessible à tous et de partout, une vitrine incontournable après le Panier bleu, SATELLITE deviendra le “Vaisseau bleu” ! » déclare Monique Savoie, présidente fondatrice et directrice générale de la SAT.

La SAT met au point un lieu unique, accessible à tous, partout dans le monde, 24 heures par jour, pour découvrir des contenus culturels originaux comme si on s’y trouvait. Cette première itération de SATELLITE fait partie d’un programme triennal de développement de la plateforme qui compte à ce jour sur la contribution de plus d’une quarantaine d’organismes culturels québécois.

Le premier dévoilement de la plateforme SATELLITE se fera lors du Symposium iX, qui aura lieu du 25 au 28 novembre prochain. Ce rassemblement international unique de chercheurs, d’entreprises et d’artistes donnera une large place aux expérimentations en réseau et à distance ainsi qu’aux nouvelles formes de conférences avec des espaces de travail partagés en immersion, en réalité virtuelle et en réalité augmentée.

À propos de la Société des arts technologiques

La Société des arts technologiques (SAT) est un organisme sans but lucratif qui célébrera l’an prochain son 25e anniversaire. Elle est reconnue internationalement pour son rôle actif et précurseur dans le développement de technologies immersives, de la réalité virtuelle et l’utilisation créative des réseaux à très haut débit. Avec sa triple mission de centre d’artistes, de recherche et de formation en art numérique, la SAT a été créée pour soutenir une nouvelle génération de créateur·rice·s/chercheur·e·s à l’ère du numérique. L’innovation à la SAT est menée par son département de recherche, le Metalab qui est financé en partie par le ministère québécois de l’Économie et de l’Innovation, et est membre de QuébecInnove.

À propos du Bureau du Québec à Toronto

Depuis 1973, le Bureau du Québec à Toronto défend et fait la promotion des intérêts du Québec, de l’Ontario à la Colombie-Britannique. De plus, forte de sa connaissance approfondie des marchés, l’équipe économique du BQT offre une gamme étendue de services-conseils en matière commerciale aux entreprises québécoises.

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Téléfilm Canada : Phase 2 du Fonds de soutien d’urgence

Phase 2 du Fonds de soutien d’urgence : Détails et critères maintenant en ligne pour les partenaires de formation et de perfectionnement et les salles de cinéma

Le Gouvernement du Canada a dévoilé dernièrementles derniers volets de la deuxième et dernière phase du Fonds de soutien d’urgence, incluant notamment des investissements de 1 755 000 $ et 1 000 000 $ à être distribués par Téléfilm respectivement aux salles de cinéma qui présentent des films canadiens et aux partenaires de formation et de perfectionnement en audiovisuel qui n’ont pas déjà reçu de soutien financier dans le cadre du Fonds de soutien d’urgence.

Les détails et les critères du processus de dépôt des demandes sont maintenant en ligne.

Téléfilm commencera à accepter les demandes à compter du 17 août 2020.

Cette aide d’urgence annoncée par le gouvernement fédéral fait partie d’un écosystème de financement à plusieurs volets qui complète, sans les dupliquer, les autres mesures auxquelles les travailleurs et les entreprises du secteur sont admissibles. Ces fonds visent à aider les entreprises canadiennes des secteurs du film et de la télévision à demeurer actives et à garder leurs employés.

Toute question peut être adressée à covid-19@telefilm.ca.

Pour obtenir l’information la plus récente sur le Fonds d’urgence relatif à la COVID-19 pour soutenir les organismes chargés de la culture, du patrimoine et du sport, veuillez cliquer ici.

 

 

 

ONF | Lancement du lab Nouveaux récits Montréal/Miami

Lancement du lab Nouveaux récits Montréal/Miami

Un échange culturel engagé explorant l’avenir du storytelling en réalité mixte

Nous nous trouvons dans une période critique pour les échanges culturels, en particulier ceux qui favorisent les conversations, la créativité, le savoir et la croissance. Tandis que nous composons avec un mode de vie en semi-isolement et imaginons la transition vers une « nouvelle normalité », ils sont plus essentiels que jamais. À une époque où l’agitation civile résultant des injustices sociales catalyse les réformes, et où les obstacles au voyage sont à la fois médicaux et politiques, nous sommes tous chargé.e.s d’une responsabilité : celle d’être humain.e.

Depuis l’avènement des technologies numériques, et désormais des nouvelles technologies de réalité étendue (XR), notre capacité de raconter nos histoires et de nouer des contacts avec nos ami.e.s ou des étranger.ère.s n’a jamais été aussi importante et puissant pour connecter avec notre humanité. À cette fin, nous lançons le lab Nouveaux récits Montréal/Miami, un échange interculturel réunissant des créatrices, des organismes culturels ainsi que des disciplines technologiques novatrices dans le but d’explorer l’avenir du storytelling en réalité augmentée et mixte. C’est aussi une occasion de concilier nos efforts au-delà des frontières et de poursuivre le travail de parité entre les genres dans l’industrie mondiale de la technologie.

Le lab Nouveaux récits Montréal/Miami est un partenariat entre FilmGate Interactive, un festival de cinéma, d’éducation et d’arts numériques basé à Miami; MUTEK, un festival de musiques électroniques et de créativité numérique basé à Montréal; l’Office national du film du Canada (ONF), le producteur et distributeur public de films et de médias numériques du Canada; et O Cinema, un cinéma d’art indépendant qui présente et produit des films et des événements à Miami. Nos partenaires de l’industrie comprennent : la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) du Québec; et Kaleidoscope, un fonds communautaire XR offrant aux artistes des subventions, des événements et des opportunités de réseautage.

Le lab Nouveaux récits Montréal/Miami prendra la forme d’ateliers, de conférences et d’un appel à propositions destiné aux créatrices. Cet appel vise des créatrices d’expérience cis, trans et non-binaires, ayant des idées fortes et des perspectives uniques, vivant à Miami ou à Montréal. Six créatrices auront l’occasion de créer et de développer un concept, et le présenteront à des bailleurs de fonds et des partenaires de coproduction potentiels. Ce laboratoire adressera également des défis présents dans les technologies XR et stimulera la réflexion pour susciter des approches innovatrices. Durant le lab, ielles travailleront ensemble sur leurs idées de projet, bénéficieront du mentorat et du soutien pratique de créateur.trice.s ainsi que de technologues d’expérience et partenaires, tel que Magic Leap, une start-up technologique basée en Floride, qui a développé une solution portative qui connecte les mondes réels et virtuels.

Joignez-vous à notre communauté. Abonnez-vous à nos plateformes de communication pour obtenir plus de renseignements sur les ateliers, les conférences et les appels à propositions.

FilmGate Miami

FilmGate Miami est un organisme sans but lucratif qui renforce l’autonomie d’acteurs, de scénaristes et de créateurs médiatiques indépendants de la Floride en organisant des ateliers, projections et événements éducatifs qui profitent à l’ensemble de la communauté et redéfinissent la façon dont les récits sont conçus et partagés collectivement. Lancé en 2013, l’événement annuel FilmGate Interactive Media Festival rassemble des créateurs, des professionnels et des spectateurs pour qu’ils soient témoins de la manière dont les technologies actuelles façonnent les récits de demain, par le biais de projections interactives, de panels créatifs, de classes de maître, d’installations artistiques immersives, de musiques et d’événements de réseautage. La 7e édition de FilmGate Interactive se tiendra à Miami, du 4 au 7 décembre 2020.

Site internet : www.filmgate.miami

Facebook : www.facebook.com/FilmGateMIAMI

Twitter : https://twitter.com/filmgatemiami

Instagram : www.instagram.com/filmgate_interactive

MUTEK

Fondé au Canada il y a 20 ans, MUTEK jouit aujourd’hui d’une présence mondiale grâce aux éditions annuelles de son festival à Montréal, Mexico, Barcelone, Tokyo, Buenos Aires et San Francisco. Situé à l’intersection de l’art et de la technologie, MUTEK présente des performances audiovisuelles, de la musique électronique live et une grande diversité d’œuvres numériques, notamment des installations interactives, des projections, des oeuvres sur écran, ainsi que des projets immersifs et de réalité virtuelle, augmentée et mixte. Le festival est accompagné d’un Forum professionnel qui fournit une plateforme commune aux artistes, entreprises, chercheur.se.s et autres acteur.trice.s de l’industrie pour explorer les dernières pratiques et outils, créer de nouvelles opportunités d’affaires et réfléchir sur les enjeux numériques et technologiques de notre société. La 21e édition de MUTEK se tiendra à Montréal, du 8 au 13 septembre 2020.

Site internet : www.mutek.org

Facebook : https://www.facebook.com/mutekpro

Twitter : https://twitter.com/mutek_montreal

LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/mutek/

Instagram : www.instagram.com/mutekmontreal

L’ONF en bref

Au carrefour mondial des contenus numériques, l’Office national du film du Canada (ONF) crée des animations et des documentaires interactifs d’avant-garde, du contenu pour appareils mobiles ainsi que des installations et des expériences participatives. Les productions interactives et plateformes numériques de l’ONF ont remporté au-delà de 100 récompenses, dont 21 prix Webby. Pour accéder au contenu primé de l’ONF et découvrir le travail des artistes et des artisans, allez à ONF.ca, téléchargez les applications de l’ONF pour appareils mobiles ou visitez Pause ONF.

Facebook : https://www.facebook.com/onf.ca/

Twitter : https://twitter.com/onf

Instagram : www.instagram.com/onf_nfb

Youtube : https://www.youtube.com/user/onf

O Cinema

O Cinema est un cinéma d’art et d’essai indépendant situé dans le comté de Miami-Dade. Il propose des films en première diffusion, des programmes provocateurs et des événements. La philosophie d’O Cinema est fondée sur trois objectifs : (1) proposer des films intrigants, divertissants et de qualité supérieure que le public ne verrait pas autrement; (2) s’assurer que les films sont aussi diversifiés que sa communauté et que les prix sont accessibles au plus vaste public possible, (3) transformer Miami-Dade en créant des programmes innovateurs et attrayants pour tous les publics, qui divertissent, instruisent et inspirent.

Site internet : www.o-cinema.org

Facebook : www.facebook.com/ocinema

Twitter : https://twitter.com/ocinema

Instagram : www.instagram.com/ocinema

Partenaires principaux

Le lab Nouveaux récits Montréal / Miami est un projet de FilmGate Miami, MUTEK, l’Office national du film du Canada et O Cinema, organisé en collaboration avec la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC), avec le soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec et Miami-Dade County Department of Cultural Affairs.

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SODEC | Rendez-nous visite au Marché du film de Cannes 2020

Si vous n’avez pas encore eu l’occasion venez visiter notre pavillon Québec créatif, rendez-nous visite au Marché du film de Cannes 2020 ! 

Inscrivez-vous au panel des partenaires francophone du 25 juin 2020

Découvrez aussi :

  • Les activités des québécois à Cannes XR et Cannes Next (sous la section Québec XR)
  • L’horaire des films québécois programmés au marché

Johanne Larue (Directrice générale, Cinéma et production télévisuelle) et Sysamone Vilayvong (Chef d’équipe – Déléguée à la certification, Direction des mesures fiscales) sont à votre disposition pour un rendez-vous avec vos partenaires internationaux! Merci d’écrire à demande.internationale@sodec.gouv.qc.ca

Consultez toutes les activités sur le calendrier du Marché et les l’horaire des projections.

Des questions sur le fonctionnement du marché ? Cliquez ici !

N’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions et bon Marché!

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NUMIX \ REMIX 2020 | Entrevue de Catalina Briceno, présidente du Jury

L’entrevue de Catalina Briceno, présidente du Jury de l’édition remixée des NUMIX 2020

 

Présidente du Jury de l’édition remixée des NUMIX/REMIX 2020, Catalina BRICENO nous parle de cette aventure «improbable» aux multiples surprises et de la situation de la création numérique alors que les circonstances nous ont plongés dans un monde tout numérique.

[box bg= »# » color= »# » border= »# » radius= »0″] Au cours des récentes années, je n’avais jamais eu l’occasion d’accepter l’invitation d’assurer la présidence du jury des prix NUMIX / REMIX. Cette année ils s’y sont pris bien en avance, ils m’ont approchée à la fin de 2019. Alors on s’est dit: c’est la bonne année, on y va, et j’ai accepté de prendre la présidence des jurys de cette 11e édition. Évidemment, ça a été décidé sans savoir ce qui allait arriver avec la venue de la COVID-19.  [/box]

JP : La pandémie a dû beaucoup modifier ton implication comme présidente ?

CB : Le gros des délibérations avait eu lieu avant le confinement forcé qui a été annoncé le 12 mars, on avait donc eu le temps de faire l’essentiel… Un des derniers événements publics auxquels j’ai participé, les dernières mondanités auxquelles j’ai eu droit, cela a été la soirée d’annonce des nominations. On était réunis dans une brasserie sur Mont-Royal, et on a fait l’annonce des nommés à ce moment. On était à quelques jours de l’annonce de l’arrêt des activités et du grand confinement forcé des Québécois. Mais le gros du travail comme les délibérations, l’analyse des projets avait été fait, il restait à choisir le Grand Prix Numix 2020 parmi tous les finalistes; celui-là a dû se faire à distance et dans une approche de travail complètement différente.

Mon travail comme présidente du jury, n’est pas de prendre position contrairement au jury lui-même qui est vraiment plongé dans les projets, qui doit les analyser à la lumière d’une grille de pondération, de critères, etc…pour ensuite confronter leur perception, leur point de vue et échanger. J’ai assumé mon rôle dans une approche de facilitation de ces échanges, j’étais là pour rebondir sur ce que j’entendais, jouer l’avocat du diable, relancer les discussions, tenter d’aller plus loin. Il y a une expression que j’aime beaucoup en anglais, je ne trouve pas d’équivalent francophone, c’est « to unpack a project », c’est prendre quelque chose et tenter de le regarder sous tous les angles, de l’analyser dans toutes ses perspectives.

Mais cela étant dit, il y a quand même des constats que j’avais fait avant la COVID concernant les projets reçus cette année au NUMIX et qui se sont confirmés ou amplifiés après la pandémie. On le sait, au cours des deux dernières années les nouvelles technologies ou les technologies numériques ont eu souvent très mauvaise presse. Et avec raison. Je pense que les gens comprennent de plus en plus à la fois le potentiel énorme qu’offrent les technologies numériques, mais aussi les limites que ça peut représenter. Fausses nouvelles, domination des GAFA, de l’entreprise privée, vol de données personnelles, intrusion, toutes ces choses-là font beaucoup les manchettes et pour moi les NUMIX, cette année, — je le dis pour moi, mais en fait pour l’ensemble des jurys, pour les organisateurs, les jurys et moi-même, on a été juste complètement soufflés par les projets qu’on a reçus qui nous montrent encore que c’est possible d’utiliser le numérique pour révéler des sujets extrêmement humains, très intimes, souvent courageux qui abordent aussi des thèmes difficiles, complexes que les différentes formes d’expression numérique permettent d’adresser avec énormément d’humanité. 

Cette année, les projets soumis étaient d’une extrême diversité. C’est le thème fondateur de l’édition 2020, c’est vraiment cette diversité des projets qui se manifestait à tous les niveaux. D’abord dans les sujets, les thèmes, on a parlé de tout avec énormément de liberté, de courage et de singularité. On a parlé de manière la plus vraie et authentique des luttes féministes, de la réalité des peuples autochtones, des gens qui vivent avec un handicap, avec la maladie mentale, des réalités d’immigration, des réalités de la vie en région. 

Il y avait aussi une belle représentation territoriale, on a reçu beaucoup plus de projets que d’habitude de toutes les régions du Québec. De Gatineau, en passant par la Mauricie, jusqu’à Rouyn-Noranda, la région de Québec, etc…, on a donc une très belle représentation régionale. C’est extrêmement important, parce que ça indique également la maturation de ce secteur d’activité; l’écosystème des expressions numériques est approprié de plus en plus largement. 

La troisième façon dont ça s’est beaucoup manifesté cette diversité-là, c’était les boîtes qui ont souvent… évidemment on les « usual suspects » du milieu de la créativité numérique au Québec qu’on connaît très bien, les Urbania de ce monde, mais on avait aussi beaucoup de relève étudiante. Beaucoup de nouvelles boîtes, des start-ups, des créateurs émergents. Et là encore il faut y voir une espèce d’appropriation qui est de plus en plus grande de ces formes d’expression. Alors énormément de diversité, une grande richesse dans les thèmes, une grande diversité et pluralité de points de vue. 

On en a reçu 190 projets pour cette édition 2020. La seule édition plus forte est celle de l’année dernière où on avait reçu 235 projets. C’était le 375e anniversaire de Montréal et on se rappellera qu’il y avait énormément d’opportunités et d’argent qui avaient été déployés dans la communauté pour créer toutes sortes de projets. Donc, le fait qu’on en ait 190 cette année en fait l’édition la plus forte, c’est extrêmement significatif et important à souligner. C’était déjà marquant dans cette édition et lorsque la pandémie nous a isolés chacun chez soi, tout d’un coup, il y a eu cette prise de conscience à l’effet que nous ne pouvons plus nous passer des outils numériques et plus que ça, qu’on ne peut plus se passer du contenu culturel en ligne. On s’en rend bien compte, une fois que tu as passé 8 heures par jour sur des réunions Zoom, ou sur des appels téléphoniques ou en téléconférence  ou en télétravail, tu as envie d’accéder à du beau, à de l’humain, à des contenus capables de nous rapprocher, capables de nous reconnecter, capables de créer des liens sociaux. Je pense que c’est très représentatif de la créativité numérique au Québec, mais aussi de cette édition. 

Y a-t-il un thème prédominant ?

Je te dirais qu’il y en a deux qui se dégagent. Il y a d’abord une plus forte présence que par les années passées aux projets qui sont liés à la réalité des peuples autochtones. Cette année, on en a reçu plus d’une dizaine. Il y en a sept qui sont finalistes. Au-delà du fait qu’on a plus de projets qui parlent de réalités autochtones, on a surtout plus de projets qui émanent de travail de collaboration, de cocréation avec les peuples des Premières Nations, des communautés autochtones. Et ça, c’est extraordinaire. Aussi, ces projets-là représentent une plus grande diversité des formes d’expression. Jusqu’ici, beaucoup des projets en provenance des régions ou même des projets qui parlaient des réalités autochtones utilisaient les formes linéaires: web documentaire, web série, etc… on restait souvent dans le médium vidéo qui reste largement le plus accessible. Mais aujourd’hui, on a des balados qui nous arrivent du Nunavik, un dôme de vidéo 360 qui nous permet de vivre des expériences immersives qui ont voyagé de Saint-Léonard  à Rouyn-Noranda avec la Wapikoni Mobile;  des projets de jeux, des projets pédagogiques – de e-learning, c’est extraordinairement diversifié au niveau des usages  de la technologie et des outils numériques. Encore là, on y voit une plus grande appropriation des formes d’expression, un développement de la grammaire, et de ces outils-là pour être capable d’ouvrir des canaux de communication et de rapprochement pour les peuples autochtones. C’est vraiment très intéressant.

Il reste quand même que le grand constat aussi — pour être tout à fait transparente en discutant en délibération où les jurés eux-mêmes ont été en mesure de constater que les centres de décisions sont encore très Montréal-centrique, très blanc, très quarantenaire, on doit reconnaître que pour pouvoir passer à une autre étape il faut que notre industrie continue de se donner des moyens pour offrir de vraies opportunités et de vraies ressources, des ressources conséquentes pour que ces projets soient de plus en plus portés par les artisans qu’ils représentent. Donc si on se réjouissait de voir plus de projets autochtones, ou plus de projets qui parlaient de la réalité des femmes, il faut vraiment que l’on continue à travailler comme industrie à remettre les clés de ces outils, de ces expressions culturelles et de ces moyens à ces communautés pour qu’elles puissent vraiment exploiter le potentiel du numérique pour porter et produire leurs propres projets. 

JP : Tu as parlé des balados qu’on retrouve en force dans les Numix 2020. N’est-ce pas surprenant ?

On retrouve en effet plusieurs catégories de balados. On a reçu plus d’une trentaine de projets en balado-diffusion, il n’y a pas de doute, c’est une catégorie qui n’existait même pas il y deux ans.

Comment expliquer cette popularité des balados ?

CB : C’est l’air du temps. Il n’y a pas de doute que l’audio fait un retour en force depuis deux ou trois ans dans l’ensemble des secteurs médiatiques. Évidemment, le fait qu’on ait de plus en plus d’outils pour consommer de l’audio seulement, ne serait-ce qu’à travers des assistants personnels audio comme Google Home, Alexa, dans nos maisons, on a de plus en plus de ces outils d’écoute. La mobilité joue aussi un rôle extrêmement important. L’audio occupe aujourd’hui une place prépondérante dans les usages : lorsque les gens se déplacent par exemple, se transportent d’un lieu à un autre. Évidemment, chose intéressante, la pandémie a un effet là-dessus en termes d’usage…les gens ne sont plus au gymnase en train de courir sur un tapis roulant pour écouter leur podcast, ils ne sont plus dans leur voiture, sur l’autoroute en train d’écouter leur podcast, mais il en reste encore beaucoup qui sont accroc  à  l’audio et, en particulier, au podcast qui font que la balado-diffusion connaît un « âge d’or »partout dans le monde. 

Aussi depuis quelques mois, les 18 derniers mois je dirais, l’émergence de certains modèles d’affaires, on voit notamment un intérêt grandissant dans l’art publicitaire; les commanditaires se tournent de plus en plus pour appuyer cette forme d’expression numérique. Donc, ce n’est pas étonnant qu’on voit au Québec qui a toujours été très bon pour adopter rapidement en fait et explorer rapidement les nouveaux langages, des nouvelles écritures en numérique qu’on voit l’effervescence autour de la balado-diffusion. Encore une fois ce qui est vraiment génial c’est la capacité de la déployer sous toutes ces formes: balados pour enfants, documentaires, des grands entretiens, des discussions, on a même vu de la balado au service de l’intermédiation culturelle par exemple à travers un projet comme «  La vie secrète de l’art » , qui nous permet de voir à quel point l’audio peut être un outil pour la sensibilisation à l’art muséal donc de nouvelles façons d’utiliser ces nouvelles formes d’expression numérique. 

C’est clair qu’on vit une effervescence et c’est quelque chose qui est extraordinaire, parce que l’on constate que les NUMIX, d’une année à l’autre, ne se ressemblent pas. La beauté de travailler dans l’industrie de la création numérique, c’est qu’elle se déploie, elle est tellement changeante, elle est protéiforme, tellement évolutive que ça oblige l’organisation de ces prix-là et ce gala à se réinventer pratiquement chaque année. Ce n’est donc pas étonnant qu’on ait pu être aussi réactif face à la crise sanitaire mais aussi d’être capable de se mobiliser très rapidement…  en fait Xn Québec a été formidable dans la capacité à se mobiliser très rapidement au lieu de remettre à plus tard l’événement, comme l’ont fait la plupart des événements et offrir  une version remixée des NUMIX très rapidement. Probablement parce que l’événement porte en lui-même, dans son ADN, cette agilité-là puisqu’il représente précisément un secteur d’activité lui-même extrêmement changeant et évolutif. 

JP : Les NUMIX un fourre-tout de bien des trucs… ce n’est pas un amalgame un peu compliqué?

CB : Oui, mais je te dirais que ça aussi c’est une macro-tendance. Tu as juste à regarder par exemple que ce soit les Gémeaux ou des trucs comme ça, que ce soit même à Cannes. Chaque année tous ces événements-là sont obligés de considérer une variété de plus en plus grande de forme d’expression culturelle parce qu’on est dans une industrie de contenu qui est de plus en plus agnostique au niveau des plateformes, au niveau des technologies et on a de plus en plus de moyens à notre portée pour créer des histoires et raconter des histoires, pour communiquer, pour aller vers l’autre, pour créer du documentaire, toutes ces formes-là sont en pleine effervescence et je te dirais même que chaque année on voit son lot de nouveaux formats surgir. Tu as juste à aller faire un tour sur YouTube, par exemple, ou de t’intéresser à ce que font les streamers sur les plateformes comme Twitch, pour réaliser que chaque année emmène son lot de nouveaux formats, de nouvelles façons de raconter, de nouvelles grammaires, de nouveaux langages, de plus en plus de moyens technologiques pour le faire. 

Oui. Mais ce n’est pas tant un fourre-tout qu’un reflet, je pense, un miroir relativement fidèle du secteur de la création de contenu qui, lui-même, est extrêmement tentaculaire, qui est de plus en plus faste et qui s’élargit chaque année. Pour moi, par exemple, un événement marquant cette année c’est Le Devoir qui se lance dans la plateforme Tënk du documentaire en audiovisuel, en vidéo, et c’est de voir de plus en plus sur Netflix, par exemple, du grand documentaire ou de la grande entrevue qui nous provient du New York Times… C’est ce mélange des genres, cette hybridation des formes, c’est cette émergence des nouvelles voix, de nouveaux joueurs qui s’approprient ces nouvelles formes d’expression. C’est tout ça la créativité numérique et le domaine des contenus pour moi, ce n’est pas tant un fourre-tout qu’un miroir de cette réalité-là. 

De 2010 à 2018, tu étais responsable de  la «veille» au Fond des médias du Canada.  Tu as ainsi été témoin d’une grande évolution des médias durant cette décennie ?

Oui, énormément. La principale, c’est que pendant longtemps les médias numériques ont été considérés comme une annexe, une espèce de complément, une forme complémentaire un « nice to have » comme disent les Anglais…  Je pense qu’aujourd’hui, plus personne, de plus grands joueurs de télédiffusion ou de câblodistribution, au plus petit artisan indépendant ou créateur indépendant ne peut nier la force ni le potentiel que représente aujourd’hui l’expression numérique. On a vu encore une fois cette incroyable diversification dans ses formes et formats, mais je dirais que le changement le plus significatif pour moi et qui est relativement récent, c’est qu’on est en train de passer d’un savoir-faire – pendant longtemps le secteur du numérique c’était des gens qui connaissaient les nouvelles technologies, qui savaient utiliser les outils technologiques—,  on est passé d’un savoir-faire purement technique ou technologique à une réelle identité comme conteurs, comme communicateurs, comme créateurs de contenu. Pour moi, c’est la plus grande transition qu’aura vécue l’industrie de l’expression numérique dans les dernières années. C’est la capacité, non seulement être reconnu pour l’expertise technique et technologique, mais pour une véritable expertise et reconnaissance au niveau de sa capacité à porter le message, à porter des histoires et des contenus. Et c’est là que toute la valeur à la fois culturelle et sociale prend son sens et je dirais que cet aspect-là en particulier est celui qui, avec la pandémie, a été amplifié et accéléré. Moi je suis extrêmement optimiste pour le secteur du contenu et le milieu du numérique en particulier.

Est-ce que les délibérations ont été faciles?

Pour toutes les raisons qu’on a nommées précédemment ça été extrêmement complexe, il n’y a pas de doute que d’essayer de comparer – surtout pour le Grand Prix -, de comparer par exemple un documentaire en format de balado-diffusion avec une installation expérientielle, in situ dans un musée… c’est foncièrement complexe et incomparable. Donc il n’y a pas de doute qu’il y a une complexité énorme au travail des jurys dans un gala ou une remise de prix comme les NUMIX. C’est pour cette raison que c’est un processus qui est très structuré au niveau des évaluations objectives, c’est-à-dire encadrées par des grilles strictes et suivi ensuite de délibérations qui sont d’ordre plus qualitatif où les jurés sont en mesure de pondérer à nouveau leur perception, leur validation, en la confrontant avec le travail des autres jurés. On comprend mieux alors que le rôle de la présidence des jurys est vraiment un travail de facilitation, pas tant de consensus, mais vraiment plus de s’assurer qu’on a retenu et discuté de l’ensemble des dimensions de ces différents projets.

C’est extrêmement complexe, aussi complexe quand on est face à la diversité et, disons-le, la disparité en fait dans les moyens dont peuvent disposer par exemple un créateur émergent par rapport à une entreprise très établie ou une entreprise qui est située dans une région extrêmement éloignée, je reviens avec ce projet qui vient du Nunavut, avec des organisations qui sont proches des centres de décisions à Montréal. Donc il n’y a pas de doute qu’on est quand même aujourd’hui face à une complexité qui est systémique et structurelle dans l’industrie. Et qu’il nous faut continuer de travailler; les décideurs, les politiques doivent continuer de faciliter ces rapprochements, ces arrimages pour s’assurer qu’il y ait une plus grande équité dans le système. Oui ça pose des complexités au niveau des choix, il n’y a pas de doute. 

As-tu été impliqué dans la préparation des segments?

CB : Je n’ai pas participé à leur préparation. Ce que je comprends du processus c’est que Xn Québec a donné pratiquement carte blanche en faisant un appel de propositions et de collaboration à l’industrie. Ils ont été nombreux à répondre. Chacun s’est approprié un segment, une portion de présentation, et chacun a été libre d’interpréter ou réinterpréter cette remise de prix. C’est ça qui va être très intéressant, c’est qu’on nous propose vraiment une remise, un gala qui était pour l’industrie, mais qui est maintenant fait par l’industrie. Ça va être extrêmement éclectique, ce sera tout sauf formaté. 

JP : Est-ce réaliste des segments de 20 minutes ?

CB : C’est une très bonne question. Je te dirais que c’est certainement ambitieux, mais ce sera probablement plus respecté que ça ne l’est dans des galas en direct… La magie du montage permet le respect d’une telle contrainte; quand tu décides que c’est 20 minutes, tu livres 20 minutes. C’est certainement très ambitieux, mais j’ai très hâte moi-même de voir le résultat final. 

Mais rappellons-nous qu’en cette période de pandémie, la bienveillance est de mise. Tu auras remarqué que la première bienveillance, on la donne même à notre gouvernement; on est nombreux à dire que ce n’est pas parfait, mais que tout le monde fait de son mieux. Dans les organisations à l’heure actuelle, tout le monde est prêt à recevoir et accueillir l’expérimentation qui a été forcée dans bien des cas par cette crise sanitaire. C’est ici que je te dirais que les NUMIX et le secteur de la créativité numérique ont une sacrée longueur d’avance parce que contrairement à tous les autres secteurs d’activité, on n’a pas besoin, nous, de procéder à une transformation numérique à toute vitesse ou improvisée. Il n’y en a pas de virage numérique, on est le secteur numérique, on est le secteur de l’expression numérique, on est le secteur du savoir-faire numérique. Donc, on a une bonne longueur d’avance par rapport à tous les autres secteurs. 

 

 

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SODEC | Participation du Québec à trois marchés de films virtuels d’importance

Participation du Québec, sous la bannière Québec créatif de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC), à trois marchés de films virtuels d’importance

Plus de 270 professionnels québécois participeront, sous la bannière Québec créatif de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC), à trois événements virtuels d’importance, soit le Mifa Online (15 au 30 juin), le Marché du film de Cannes Online (22 au 26 juin) et le marché international du documentaire Sunny Side of the Doc 2020 : l’édition connectée (22 au 25 juin).

Mifa Online

En plus d’héberger une quarantaine de participants sous son stand virtuel Québec créatif, la SODEC a accompagné 10 producteurs sélectionnés dans la réalisation de leur vidéo, à la suite du SODEC_Lab tenu sur le pitch vidéo en contexte de marché virtuel le 21 mai dernier. Puis, la SODEC rendra accessible un catalogue de projets québécois en développement pour faciliter les rencontres avec les délégations étrangères.

De plus, la bande dessinée Le Projet Shiatsung de Brigitte Archambault (Éditions mécanique générale) participera à la nouvelle catégorie Pitchs Mifa BD.

Le Québec sera en compétition au Festival international du film d’animation d’Annecy dans les catégories suivantes :

Myriam Achard, chef, partenariats nouveaux médias et relations publiques au Centre Phi, fera partie du jury pour la section réalité virtuelle (VR)

Par ailleurs, la SODEC a organisé près de 70 rendez-vous virtuels entre des producteurs québécois, belges francophones et luxembourgeois, les 11 et 12 juin, dans le cadre des Rencontres virtuelles de coproduction francophone en collaboration avec Film Fund Luxembourg et Wallonie Bruxelles Images.

Marché du film de Cannes Online

Près de 230 professionnels québécois sont inscrits au Marché du film de Cannes Online. Le pavillon virtuel Québec créatif de la SODEC fera la promotion des entreprises et des films québécois et offrira de nombreux services, dont la possibilité de rencontres entre coproducteurs et représentants de la SODEC.

D’autres activités seront organisées, entre autres, avec La Fabrique Cinéma de l’Institut français, dont une classe de maître de Rachid Bouchareb le 22 juin et une présentation des pitchs sélectionnés le 23 juin.

La SODEC accompagnera aussi 10 producteurs sélectionnés dans la réalisation de leur vidéo, à la suite du SODEC_Lab tenu sur le pitch vidéo en contexte de marché virtuel. De plus, un webinaire sur la coproduction sera donné par Michel Pradier. Enfin, un panel réunissant les institutions francophones de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la France, du Québec/Canada, du Luxembourg et de la Suisse ayant pour thème Covid-19 : la mobilisation des francophones pour soutenir la coproduction, relancer et adapter la filière sera animé le 25 juin par François-Pier Pélinard-Lambert, rédacteur en chef pour Le film français.

Le projet en développement Once Upon a Sea, une coproduction de Intuitive Pictures et de Blimey, sera présenté à Cannes XR Development Showcase dans la catégorie film, alors que Icarus de Michel Lemieux et Victor Pilon produit par 4D Art et Normal Studio, projet  ayant participé à l’Atelier Grand Nord VR 2019, fait partie des 12 projets XR présentés par Tribeca Immersive, une vitrine virtuelle des projets XR repérés par Tribeca Film Festival et dévoilés en exclusivité pendant trois jours de démonstration.

La maison de prod prendra part, le 26 juin, à la session « Adaptive Cinema: Stories for the User-Centric Age » présentée par LMDP Co. du programme Cannes NEXT. Puis, Jean-Christophe J. Lamontagne de H264 participera au panel « Meet the young talents of an evolving digital distribution landscape ⁠Panel ».

Festival de Cannes 2020

Le film Nadia, Butterfly réalisé par Pascal Plante, produit par Némésis Films, distribué par Maison 4:3 et représenté à l’international par WaZabi Films fait partie de la Sélection officielle du Festival de Cannes. La Sélection officielle 2020 est composée de seulement 56 films qui seront accompagnés par le Festival lors de leur sortie en salles et de leur présentation dans certains festivals.

Marché international du documentaire Sunny Side of the Doc 2020 : l’édition connectée

Une cinquantaine de professionnels québécois se sont inscrits à Sunny Side of the Doc. Le pavillon virtuel Québec créatif de la SODEC fera la promotion de ces entreprises.

La SODEC accompagnera aussi 10 producteurs sélectionnés dans la réalisation de leur vidéo, à la suite du SODEC_Lab tenu sur le pitch vidéo en contexte de marché virtuel, et organise un SODEC_Lab, en collaboration avec le Forum RIDM. Les sept participants de ce SODEC_Lab seront mentorés par la productrice Ina Fichman.

Le webinaire de Michel Pradier sur la coproduction sera également offert aux participants du marché. Puis, Heidi Fleisher et Mara Gourd-Mercado présenteront, quant à elles, le webinaire À la découverte des décideurs de Sunny Side of the Doc 2020. Enfin, Redesigning Life du réalisateur et producteur Ari A. Cohen est en sélection au pitch officiel Pitch Sciences.

À propos de la SODEC

La SODEC a pour mandat de promouvoir et de soutenir le développement des entreprises culturelles au Québec et à l’étranger dans les secteurs du cinéma et de la production télévisuelle, du livre, des métiers d’art, du marché de l’art ainsi que de la musique et des variétés. La SODEC a également le mandat de protéger et de mettre en valeur un parc immobilier patrimonial de 32 immeubles, reflet de l’identité québécoise.

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INVITATION – En direct avec 4 cinéastes de l’ONF au Festival d’Animation d’Annecy 2020

En direct avec les 4 cinéastes de l’ONF en compétition au Festival d’Animation d’Annecy 2020 le 18 juin 2020

L’ONF se taille une place de choix dans la compétition des courts métrages et des projets de réalité virtuelle au prestigieux Festival international du film d’animation d’Annecy.

  • Physique de la tristesse de Theodore Ushev, cinéaste nommé aux Oscars en 2017.
  • Moi, Barnabé de Jean-François Lévesque – en première mondiale.
  • Altötting d’Andreas Hykade, une coproduction avec le Studio Film Bilder et Ciclope Filmes – en première mondiale.
  • L’abeille et l’orchidée de Frances Adair Mckenzie, une œuvre immersive en réalité virtuelle – en première mondiale.

DISCUSSION EN DIRECT AVEC LES 4 CINÉASTES

Soyez des nôtres à l’occasion d’une discussion qui se tiendra le 18 juin à midi (HAE).
La discussion sera animée en anglais par Aisha Jamal.
Traduction française en simultané.
GRATUIT et ouvert à tous !

INSCRIVEZ-VOUS ICI

ANNECY ONLINE
Du 15 au 30 juin 2020
Courts métrages en compétition – L’officielle
Œuvres VR en compétition

Annecy 2020 LIVE DISCUSSION

A stellar lineup of National Film Board of Canada works will be presented in the short film and VR competitions at the prestigious Annecy International Animation Film Festival.

  • Oscar®-nominated Theodore Ushev’s The Physics of Sorrow
  • Jean-François Lévesque’s I, Barnabé – World Premiere
  • Andreas Hykade’s Altötting (co-produced with Studio Film Bilder and Ciclope Filmes) World Premiere
  • Frances Adair Mckenzie’s immersive VR work The Orchid and the Bee – World Premiere

LIVE DISCUSSION WITH THE 4 DIRECTORS

Join us for a live discussion on June 18 at noon (EDT).
Moderated by Aisha Jamal.
FREE AND OPEN TO ALL!

REGISTER HERE

ANNECY ONLINE
From June 15 to 30, 2020
Short Films in Competition L’officielle
VR Works – Competition

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L’œuvre en réalité virtuelle « L’abeille et l’orchidée » (ONF) sélectionnée au Festival international du film d’animation d’Annecy

L’œuvre en réalité virtuelle L’abeille et l’orchidée (ONF) de Frances Adair Mckenzie présentée en première mondiale au Festival international du film d’animation d’Annecy

L’abeille et l’orchidée de l’artiste interdisciplinaire Frances Adair Mckenzie, une œuvre immersive en réalité virtuelle (RV) produite à l’ONF, sera présentée en première mondiale et en compétition au prestigieux Festival international du film d’animation d’Annecy, qui l’a sélectionnée parmi 80 soumissions. Certaines des sept œuvres en compétition seront accessibles sur la plateforme Viveport, en collaboration avec HTC Vive et avec le soutien des créateurs et des producteurs. Plus de détails seront communiqués prochainement.

En bref

  • L’abeille et l’orchidée de Frances Adair Mckenzie (Une petite faim) sera présentée à Annecy en première mondiale et en compétition dans la sélection RV.
  • Cette œuvre immersive d’art conceptuel amalgame la réalité virtuelle et la matérialité tactile de l’animation traditionnelle image par image.
  • Se déployant en trois actes inspirés par les théories sur l’adaptation de Darwin, L’abeille et l’orchidée rend hommage au combat pour l’existence.

Dans L’abeille et l’orchidée, les survivants ne sont ni les plus forts ni les plus intelligents, mais ceux qui s’adaptent le mieux au changement. En trois actes, Frances Adair Mckenzie ajoute au royaume de la réalité virtuelle un sens du jeu teinté d’espièglerie.

  • Acte 1 : sous la menace, la méduse immortelle revient à sa forme sexuellement immature.
  • Acte 2 : pour l’amour du bacon, les humains cultivent des relations sinistres avec les cochons.
  • Acte 3 : certaines orchidées évoluent dans leur apparence afin de séduire les abeilles.

Les marionnettes de pâte à modeler sont d’abord animées image par image en stéréoscopie 3D, et ensuite intégrées dans la réalité virtuelle afin de placer le spectateur à l’intérieur d’une spirale tournante d’événements évolutifs. Il en résulte une immersion magistralement réalisée au cœur du magma de l’existence, réinventé pour l’occasion.

Trois courts métrages d’animation en compétition à Annecy

Rappelons que trois productions et coproductions de l’ONF ont été sélectionnées dans la compétition des courts métrages du Festival d’Annecy, qui se tiendra en ligne du 15 au 30 juin 2020 : Physique de la tristesse de Theodore UshevAltötting d’Andreas Hykade et Moi, Barnabé de Jean-François Lévesque.

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«ICARUS» de Michel Lemieux en première au Cannes XR Virtual

«ICARUS», une œuvre immersive de Michel Lemieux, en première au Cannes XR Virtual (Festival de Cannes et Tribeca Immersive)  

La création en réalité virtuelle Icarus, réalisée par Michel Lemieux, sera présentée en première mondiale par le Tribeca Immersive et le Cannes XR Virtual qui se tiendra du 24 au 26 juin prochains. L’événement virtuel en ligne, consacré aux œuvres et aux technologies immersives, s’inscrit dans l’incontournable Marché du film du Festival de Cannes.  Icarus est une adaptation en réalité virtuelle, inspirée du spectacle multidisciplinaire Icare présenté au TNM en 2014.  Cette première création VR de Michel Lemieux est coproduite par Lemieux Pilon 4D Art et Normal Studio.

Librement inspiré du personnage de la mythologie grecque, ICARUS est une expérience immersive qui nous plonge littéralement dans la peau d’Icare, ce jeune homme qui se brûle les ailes en voulant atteindre le soleil. Nous circulons dans sa mémoire, habitée de lieux et de souvenirs d’enfance et assistons au dialogue qu’il engage avec son père Dédale. Une première version de travail a été présentée par voie numérique au festival VRHAM d’Hambourg (Allemagne) du 4 au 7 juin derniers et y a reçu un accueil enthousiaste.

«Nous sommes honorés d’avoir été invités par ces prestigieux festivals qui favorisent des œuvres riches en contenu artistique. Le processus de création en réalité virtuelle m’a confirmé qu’il est possible d’utiliser ce nouveau médium pour raconter des histoires où les émotions et l’onirisme peuvent se côtoyer. Pour ICARUS, le défi était de transformer un spectacle vivant en une expérience totalement numérique et surtout immersive ».  Michel Lemieux

 « Après des années d’expérimentations artistiques avec Michel Lemieux et Victor Pilon, il devenait tout naturel de se lancer dans la RV afin de repousser les limites créatives de cette technologie. Que le spectacle soit reconnu par ces festivals nous confirme que cette aventure ne fait que commencer »Sébastien Grenier-Cartier, Normal Studio

 

Lemieux Pilon 4D Art

Depuis 1983, Michel Lemieux et Victor Pilon unissent leurs talents afin de concevoir et réaliser des   hybrides fusionnant le réel et le virtuel, alliant de manière originale et unique les arts de la scène et les nouveaux médias. Michel Lemieux a notamment créé pour le Musée des beaux arts de Montréal La dissolution de Lady MacBeth. Une œuvre numérique proposée en ouverture de l’exposition Thierry Mugler, Couturisme présentée à Montréal, Rotterdam et maintenant à Munich jusqu’en janvier 2021.

Les spectacles de Lemieux et Pilon, tels NormanIcare, La belle et la bête, La Tempête, ou Anima, ont été applaudis à travers le monde. Le tandem a également créé et mis en scène plusieurs spectacles multimédias pour d’autres producteurs tels Toruk – le premier envol pour le Cirque du Soleil, Starmania Opéra pour l’Opéra de Québec et l’Opéra de Montréal, ou encore Continuum, célébrant les beautés de l’univers, pour le Planétarium Rio Tinto Alcan de Montréal. Lemieux Pilon 4D Art bénéficie du soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec, du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts de Montréal.

https://4dart.com/ | facebook.com/lemieuxpilon

Normal Studio

Normal Studio est un studio de création spécialisé en conception visuelle, scénographie et technologie. Depuis 2009, la compagnie réalise des expériences immersives pour les arts de la scène, le divertissement et les installations publiques pour des clients tels que le Cirque du Soleil, Lemieux-Pilon 4D Art, CBC/Radio-Canada, HBO, Ubisoft et l’OSM.

https://normal.studio

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L’ONF au festival en ligne We Are One présenté sur YouTube partout à travers le monde

Sept productions et coproductions de l’ONF au festival en ligne We Are One

L’Office national du film du Canada voit sept de ses productions et coproductions retenues parmi la sélection de We Are One, un festival en ligne sans précédent qui sera présenté sur YouTube partout dans le monde du 29 mai au 7 juin 2020. Plus de vingt festivals parmi les plus prestigieux de la planète — dont ceux de Venise, Berlin, Cannes, Annecy, Tribeca et Toronto — se sont réunis pour mettre sur pied We Are One, qui permettra également au public de faire des dons pour soutenir la lutte contre la COVID-19. Les œuvres sélectionnées comptent des courts métrages d’animation qui se sont illustrés dans le circuit des festivals — Shannon Amen de Chris Dainty et Le cortège de Pascal Blanchet et Rodolphe Saint-Gelais —, une série de quatre charmantes animations pour toute la famille — L’hiver de LéonLe printemps de MélieL’été de Boniface et L’automne de Pougne, coréalisées par Pierre-Luc Granjon —, sans oublier l’animation en réalité virtuelle Minotaur de Munro Ferguson.

Les faits en bref

Sept productions et coproductions de l’ONF sélectionnées au festival en ligne We Are One :

www.weareoneglobalfestival.com

Courts métrages d’animation

  • Shannon Amen de Chris Dainty (15 min)

Shannon Amen révèle les sentiments passionnés et parfois empreints de souffrance d’une jeune femme submergée par la culpabilité et l’anxiété, qui lutte pour concilier son identité sexuelle et sa foi religieuse.

  • Le cortège de Pascal Blanchet et Rodolphe Saint-Gelais (11 min 23 s)

Gabrielle perd la vie dans un accident de voiture. Par-delà la mort, elle s’adresse à son époux, Philippe, qui doit composer avec le rituel familial des funérailles.

Une série de quatre animations sur les saisons dans la vie de l’attachant ourson Léon

  • L’hiver de Léon de Pierre-Luc Granjon et Pascal Le Nôtre (27 min)
  • Le printemps de Mélie de Pierre-Luc Granjon (27 min)
  • L’été de Boniface de Pierre-Luc Granjon et Antoine Lanciaux (27 min)
  • L’automne de Pougne de Pierre-Luc Granjon et Antoine Lanciaux (27 min)

Animation en réalité virtuelle

  • Minotaur de Munro Ferguson (6 min 52 s)

Synopsis, biographies, images : espacemedia.onf.ca/minotaur

Le héros mythique entame un voyage en sept étapes : naissance, enfance, mission, labyrinthe, monstre, combat, mort… et renaissance.

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