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Entrevue de ALEXIA ROC, lauréate de la section TOURNER À TOUT PRIX à Regard 2023, par Marc Lamothe

Une entrevue de Marc Lamothe avec Alexia Roc, lauréate du Prix du Meilleur Film de la section TOURNER À TOUT PRIX du festival REGARD pour BERGEN, NORVÈGE

Entrevue de ALEXIA ROC par Marc Lamothe

 

Depuis quelques années déjà, le festival Regard programme la section Tourner à Tout prix. Dédiée aux cinéastes qui ont en commun une pulsion créatrice, la section célèbre la production indépendante au Québec. Le jury a dû trancher parmi 13 films forts et idiosyncrasiques et choisir le film qui se mérite le PRIX DU MEILLEUR FILM TOURNER À TOUT PRIX. Ainsi, le court-métrage BERGEN, NORVÈGE d’Alexia Roc s’est vu remettre 5 000 $ en argent pour la production d’un prochain court-métrage offerts par Unis Tv, 15 000 $ en location d’équipement offerts par Spira, ainsi qu’une participation offerte au Festival Off-Courts de Trouville en partenariat avec le Consulat général de France. 

Alexia Roc est une scénariste, réalisatrice et directrice artistique québécoise-haïtienne de 27 ans basée à Montréal. Elle a réalisé quelques courts, collaboré à d’autres et elle est la créatrice d’une attachante série diffusée sur les ondes de MAtv, Entre Parenthèses.

Nous avons voulu la rencontrer et parler avec elle de son parcours et de ce film coup de poing qu’est BERGEN, NORVÈGE.

 

Qu’est-ce que le format court-métrage représente pour vous personnellement ?

C’est ce que nous apprenons à faire à l’école, c’est ce que nous apprenons à faire quand on commence ; c’est le parfait outil pour commencer à utiliser notre voix artistique et politique, sans encore savoir exactement comment l’articuler plus longtemps qu’en court-métrage.

Réalisatrice, scénariste, monteuse et directrice artistique, votre C.V. est déjà garni de courts-métrages et du projet ENTRE PARENTHÈSES, une websérie sociale distribuée par MAtv depuis 2021. Parlez-nous un peu de cette expérience sociale ?

Ce projet social qui me tient à cœur vise à regrouper des duos de gens pour créer des discussions filmées. Mon but est d’ouvrir des dialogues entre des personnes qui se connaissent, pour s’enrichir sur divers sujets et tabous actuels et se comprendre mieux les un.e.s des autres, avec douceur et sincérité. Le tout dans le but de déceler des questionnements relationnels tout en favorisant l’acceptation, l’intégrité et l’ouverture d’esprit… une denrée plutôt rare de nos jours. Cette émission nous permettra d’entendre, d’apprendre, de comprendre et de s’informer sur nombreux sujets interpersonnels et de portraiturer des citoyens différents et magnifiques. 

 

Parlez-nous brièvement du duo qui vous a le plus touché dans cette série ? 

Mes grands-parents sont décédés pas longtemps après cette discussion. C’est un miracle d’avoir pu les réunir à cet endroit et d’avoir un souvenir indestructible de leur amour. Ma famille est très reconnaissante pour cet épisode. Je retourne souvent écouter leur discussion, c’est un rêve et on se sent toutes.tous choyé.e.s de pouvoir les voir en vie aussi souvent qu’on le souhaite.

À titre de jeune réalisatrice émergente, comment avez-vous financé la production de BERGEN, NORVÈGE ? 

Avec aucun financement (hé, hé, hé). C’est un film d’archives et d’utilisation d’une caméra de voyage. Le reste est dans le montage soigné et dans de nouvelles techniques audio. 

Qu’avez-vous voulu exprimer avec votre court ?

Le travail de BERGEN, NORVÈGE commence alors que je retrouve, dans mon téléphone, la conversation WhatsApp avec mon abuseur. Relire cette conversation fait remonter à la surface toutes sortes d’émotions, d’abord un trauma réel, puis quelque chose de différent s’installe chez moi, mon approche est moins fragile qu’auparavant, j’ai un soudain besoin d’exposer cette histoire, de la rendre visible et surtout d’enfin prendre position avec ma propre voix et mon propre corps. Avec le mélange de la voix robotique et de ma propre voix, je pense que je me sens encore plus puissante. Il y a, depuis longtemps, une association traditionnelle de la voix avec la féminité, surtout avec le ton plus aigu/plus doux qui est idéal pour une femme. 

 

 

Avec l’utilisation de cette voix robotique, tout à coup, cela devient ambigu. Cette voix devient la voix de n’importe qui, tout en comprenant qu’elle est ma subjectivité féministe. Dans BERGEN, NORVÈGE, la voix robotique donne une ironie et une impersonnalité au texte qui est très émotionnel, et se heurte au parcours émotionnel du récit. La collision de ces deux sentiments distincts, l’ironie et l’obscurité, rend hommage à l’un et à l’autre tout au long de la pièce. Bergen, Norvège devient mon premier court-métrage complété aux thématiques de l’abus sexuel. Distribuer ce film au Festival Regard est une étape cruciale pour la suite de ma guérison. Ce film, ainsi que ma voix et mon corps performatif, deviennent une conversation, spectatrice d’un sujet qui m’est cher et qui touche tant de gens autour de moi et en parler n’est plus aussi douloureux qu’avant. On devient une communauté quand on guérit à plusieurs.

Vous vous mettez en scène et devenez ainsi le visage de la voix qu’on entend. Documentaire, fiction, documenteur, autofiction ou expérimentation ?

J’ai vraiment voulu travailler un parcours de recherche-création, au travers des expérimentations autobiographiques de vidéo-confessions. Cela m’a permis de me centrer pour la première fois sur la grande colère qui m’habite en tant que femme, militante et victime. Le fait d’utiliser mon corps ainsi que cette voix robotique a entamé la première étape d’un besoin de guérison dont j’ignorais l’existence: Utiliser ma voix et mon corps comme canevas actif dans mon propre récit est révélateur. Cela m’ouvre vers de nouvelles avenues, d’autres façons d’explorer ce qu’est la féminité et d’explorer de nouvelles techniques cinématographiques pour évoquer ces valeurs. Je devais me centrer sur moi-même, me redécouvrir et poursuivre un chemin vers des techniques cinématographiques qui me ramène à l’écriture de moi et à la mise en action de mon corps dans l’enjeu que je décris.

 

Quel aspect du métier vous fascine le plus à moyen ou à long terme ? Où vous projetez-vous dans 10 ans ?

Je ne suis pas fascinée par le métier, car c’est un métier très dur. Je suis plutôt fascinée par la légèreté que je trouve de plus en plus dans mon milieu grâce aux choix que je fais. Maintenant, dire non, et m’entourer des bonnes personnes changent tout sur ma vision de mon futur, qui est beaucoup plus rassurant qu’avant.

Vous êtes actuellement en développement de projets de courts-métrages et de web-série. Quel projet avez-vous le plus hâte de partager au public ?

Je développe mon court-métrage grâce au soutien de la SODEC dans le volet émergent. Je suis aussi en écriture de ma web-série, et en post-production du pilote de celle-ci. Grâce au prix du meilleur film Tourner à tout prix du Festival Regard, j’ai la possibilité et les ressources pour préparer un projet hybride documentaire/fiction que je tournerai cet été.

 

 

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Offre d’emploi – KOTV recherche un(e) Chef(fe), communication pour un remplacement d’un congé de maternité

KOTV est présentement à la recherche d’un(e) Chef(fe), communication pour un remplacement d’un congé de maternité

Fondé en 2011, KOTV est devenu un acteur incontournable de la production télévisuelle au Québec.

En collaboration avec des talents locaux passionnés et inspirés, l’entreprise développe et produit des émissions novatrices et divertissantes de différents genres ; dramatiques, comédies, jeunesse, variétés, jeux, magazines et documentaires. En plus de ses créations originales, KOTV adapte des formats étrangers pour le Québec, produit des émissions en anglais pour le Canada et développe la coproduction internationale.

Raison d’être du poste 

Le chef ou la cheffe communications supervise la promotion des émissions de télévision produites par KOTV chaque année, en collaboration avec les diffuseurs.

Responsabilités principales 

  • Collaborer avec les différents intervenants pour définir les stratégies de communication ayant pour but de positionner KOTV et ses productions comme chef de file dans son domaine
  • Mettre en place une structure pour favoriser et appuyer le développement de ces stratégies et piloter la création des différents outils de communication
  • Évaluer les performances de chacune des campagnes 
  • Assurer les communications internes et externes de l’organisation 
  • Assurer le rayonnement de l’organisation au niveau national et international
  • Superviser les relations de presse
  • Développer de nouvelles idées et être à l’affût des tendances
  • Élaborer et gérer les budgets du département et s’assurer de leur alignement avec les objectifs 

Profil recherché

  • Baccalauréat en communications, marketing ou autre discipline connexe 
  • Minimum de dix (10) ans d’expérience en communications, relations publiques et / ou marketing dont cinq (5) à titre de gestionnaire
  • Excellente maîtrise du français et de l’anglais tant à l’oral qu’à l’écrit 
  • Connaissance approfondie des réseaux sociaux 
  • Esprit d’équipe et d’initiative 
  • Capacité de mener plusieurs projets simultanément
  • Être familier avec la production télévisuelle (un atout) 
  • Démontrer un leadership assumé

Type de poste :  Remplacement de congé de maternité

Entrée en poste : À discuter 

Avantages : 

  • Télétravail permis 
  • Horaire flexible 
  • Régime d’assurances collectives
  • Environnement de travail stimulant 

Les candidats qui postulent pour le poste peuvent envoyer leur CV directement à l’adresse courriel: acstgelais@kotv.ca et mracetteperras@kotv.ca .

Le génie créatif de Florence Longpré dans une nouvelle série originale Crave

Le génie créatif de Florence Longpré dans une nouvelle série originale Crave

Crave annonce sa collaboration avec Florence Longpré dans un nouveau projet de série originale. Oscillant entre le drame psychologique, la série d’enquête et la comédie, les 10 épisodes donnent un accès privilégié à l’univers singulier de l’artiste qui signe les scénarios en plus d’interpréter le rôle principal.

« Florence Longpré est une artiste d’exception avec qui nous souhaitions collaborer. Dans cette nouvelle série qui nous projette dans un univers méconnu, elle utilise la plume unique qu’on lui connait pour naviguer à travers les émotions et mélanger les genres tout en conservant son approche sensible et bienveillante à des situations délicates. Nous sommes ravis d’aller de l’avant avec ce projet et d’allier les forces de nos équipes à cet indéniable talent qu’est le sien dans le but d’offrir une série lumineuse à la frontière entre le drame et la comédie », a commenté Suzane Landry, vice-présidente, Développement de contenu, programmation et information chez Bell Média.

La fiction est une incursion dans un monde carcéral bien à part ; un institut psychiatrique. Cette nouvelle série n’échappe pas au ton signature dramatico-comique qui fait la marque de l’autrice. Elle y aborde un sujet costaud avec l’humour lumineux qu’on lui connaît. Elle raconte l’histoire de Suzanne, psychiatre et criminologue, qui, après deux ans d’absence à la suite d’un mystérieux incident, revient sur le marché du travail, à l’Institut Psychiatrique Mont‑Royal, où elle devra traiter avec les plus grands cas psychiatriques du pays.

« Avec cette nouvelle série, j’ai envie de décomplexer le trouble mental, de plonger dans les méandres du délire psychique et de rendre tout cela plus humain, accessible; sans être plombant… S’il reste qu’il est extrêmement difficile de s’expliquer le sordide, on peut du moins essayer de le comprendre, y être empathique pour le guérir et peut-être, qui sait, le prévenir », a ajouté Florence Longpré.

Produite par Trio Orange en collaboration avec Bell Média, la série sera présentée sur Crave prochainement.

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SODEC – Trois séries québécoises en sélection officielle à CANNESERIES  et une trentaine de professionnels au MIPTV

SODEC – Trois séries québécoises en sélection officielle à CANNESERIES  et une trentaine de professionnels au MIPTV

La Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) félicite les trois séries québécoises en compétition officielle à CANNESERIES cette année : L’air d’aller (Urbania), Bon matin Chuck (ou l’art de réduire les méfaits) (St Laurent TV) et Lac-Mégantic – ceci n’est pas un accident (Trio Orange). L’année 2023 marque d’ailleurs une première pour le Québec à CANNESERIES : une série d’ici se retrouve dans chaque catégorie de la compétition officielle de l’événement, qui aura lieu du 14 au 19 avril, à Cannes.

Par ailleurs, une trentaine de professionnels de l’industrie audiovisuelle québécoise feront le déplacement au MIPTV, qui se déroulera en parallèle du 17 au 19 avril, également à Cannes. Rappelons que l’événement est l’un des principaux marchés internationaux pour la vente, l’achat et le financement du divertissement de tous genres destinés à toutes plateformes.

D’autre part, Nicola Merola, président de PIXCOM, animera le 18 avril un panel sur la coproduction avec le Canada dans le cadre de l’International Drama Co-Production Breakfast. L’événement réunira trois autres panélistes experts de l’industrie : Ijeoma Onah, présidente-directrice générale de SuperTV, Amanda Groom, directrice générale de The Bridge, Victoria Yarmoshcuk, présidente-directrice générale et cheffe de l’Ukrainian Motion Picture Association, FILM.UA Group. Il vise à présenter des façons innovantes de travailler en collaboration dans un contexte de coproduction avec le Canada.

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DE LA SCIE AU BISTOURI, une nouvelle série à découvrir sur Savoir média dès le 25 avril 2023

DE LA SCIE AU BISTOURI, une incursion dans l’univers étonnant de l’histoire de la médecine, à découvrir sur Savoir média dès le 25 avril 2023

Savoir média est heureuse de présenter De la scie au bistouri, une nouvelle série documentaire qui nous plonge dans l’univers étonnant de l’histoire de la médecine. Réalisée par Karine Marceau et Geneviève Tremblay, et narrée par Catherine Éthier, la série se décline en six épisodes de 30 minutes dans une formule accessible qui entremêle vulgarisation scientifique et humour.

Lobotomies, électrochocs à froid, bains d’eau glacée, amputations à la scie à main, accouchements cauchemardesques, outils dignes de films d’horreur pour redresser la posture : rien n’a été épargné aux générations précédentes, cobayes d’une médecine en pleine évolution. Qu’on redoute ou non son prochain rendez-vous chez le médecin, il faut bien admettre que la médecine a parcouru un immense chemin jusqu’à aujourd’hui!

De la scie au bistouri sera diffusée sur les ondes de Savoir média les mardis à 21 h, dès le 25 avril, et également offerte gratuitement sur ses plateformes numériques.

Pour découvrir la bande-annonce

DE LA SCIE AU BISTOURI – 6 épisodes x 30 minutes

Narration : Catherine Éthier

Réalisation : Karina Marceau et Geneviève Tremblay

Production : PVP MEDIA

ÉPISODE 1 – Neurologie

À une époque où croyances farfelues et méconnaissance du corps humain pouvaient former un mélange explosif, souffrir de toute maladie neurologique aux symptômes plus difficiles à dissimuler pouvait inquiéter, voire effrayer. Cet épisode nous entraîne dans l’histoire de la neurologie pour découvrir le lien qui était fait entre possession démoniaque et épilepsie, mais aussi les traitements contemporains d’un patient atteint de la maladie de Parkinson et les promesses de la neurologie du futur.

ÉPISODE 2 – Orthopédie

Des bras robotisés qui réagissent aux moindres frémissements musculaires? Des jambes en titane qui permettent de courir des marathons? Le monde moderne de l’orthopédie ne cesse de surprendre par ses prouesses. Cet épisode nous ramène dans le passé, alors que tissus, cuir, os d’animaux faisaient l’affaire pour remplacer un ligament, soutenir un dos meurtri ou remplacer un membre, avant de nous présenter les traitements d’aujourd’hui et ce qui attend l’orthopédie de demain.

ÉPISODE 3 – Gynécologie

Qu’y a-t-il de plus naturel que l’accouchement, cet acte essentiel à toute forme de vie, qui, pourtant, est la cause de nombreux décès et complications depuis que le monde est monde. Philtres d’accouchement, chaises obstétricales rustiques ou outils qui ressemblent plutôt à des armes de torture, c’est une science qui a connu de grandes évolutions. Cet épisode nous entraîne dans le monde de l’obstétrique, des traitements de la préhistoire, d’aujourd’hui et de demain.

ÉPISODE 4 – Ophtalmologie

La perte de la vue arrive deuxième au rang des pires craintes des gens de partout sur la planète, juste après la mort. Pourtant, 50 % de la population sera touchée par des troubles oculaires de gravité variée à un moment ou un autre de sa vie. Dans cet épisode, on explore l’histoire de l’ophtalmologie, cette branche de la médecine qui se consacre aux maladies de l’œil, des techniques égyptiennes les plus précoces jusqu’aux puces électroniques du futur.

ÉPISODE 5 – Médecine dentaire

Qu’elles soient propres, blanches, en santé ou plutôt négligées, cariées et même arrachées, nos dents nous préoccupent depuis toujours. Au fil des siècles, il s’est développé une médecine parfois douloureuse autour de notre dentition, mais toujours en quête de progrès. Dentiers, prothèses, plombages, appareils dentaires et implants, cet épisode nous amène à la découverte de l’histoire de la médecine dentaire dans tout ce qu’elle a de fascinant.

ÉPISODE 6 – Oncologie

Cet épisode nous fait entrer dans l’univers de l’oncologie grâce à des faits historiques surprenants, qui nous font découvrir des traitements moyenâgeux à base de langue de loup, le destin tragique de Marie Curie et le dévouement des premiers médecins faisant usage de radiothérapie. On explore aussi les traitements actuels et les solutions d’avenir concernant cette maladie sans pitié.

À propos de Savoir média

Entièrement gratuit et sans publicités, Savoir média est un organisme sans but lucratif dont la mission est de propulser le savoir et de nourrir les réflexions des citoyen·ne·s sur des enjeux de société. Producteur, diffuseur et agrégateur de contenu, sa plateforme web et sa chaîne télé offrent un accès unique à des productions originales qui donnent la parole à des expert·e·s québécois·e·s reconnu·e·s, en plus de proposer de grandes séries étrangères. Sa plateforme web accueille également des articles et différentes séries en balado qui viennent compléter son offre vidéo.

Sur le web : www.savoir.media | youtube.com/savoirmedia | et sur les principales plateformes de balado

À la télé : Vidéotron 622 – Bell Télé 152 – Bell Fibe 1147 ou 147 – Shaw 738 – Telus 712 – Cogeco 47

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À la demande générale : Un gars, une fille officiellement de retour!

À la demande générale : Un gars, une fille officiellement de retour sur ICI TÉLÉ du lundi 24 au jeudi 27 avril 2023

Un gars, une fille, Guy A. Lepage et Sylvie Léonard ont annoncé à Jean-Philippe Wauthier la création de 10 nouveaux épisodes pour la saison 2023-2024.

Les fans d’Un gars, une fille auront le plaisir de retrouver également les personnages qui gravitent autour du couple de Guy et Sylvie, dont leurs enfants, leur famille et leurs amis. Produits par Mélanie Campeau et Guy A. Lepage, les nouveaux épisodes seront écrits par ce dernier, qui sera appuyé par un collectif d’auteurs.

Par ailleurs, la minisérie Un gars, une fille sera diffusée sur ICI TÉLÉ du lundi 24 au jeudi 27 avril 2023 prochains à 19 h, et est présentement en ligne sur ICI TOU.TV EXTRA.

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SODEC – Trois séries québécoises en sélection officielle à CANNESERIES

SODEC – Trois séries québécoises en sélection officielle à CANNESERIES 

La Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) félicite les trois séries québécoises en compétition officielle à CANNESERIES cette année : L’air d’aller (Urbania), Bon matin Chuck (ou l’art de réduire les méfaits) (St Laurent TV) et Lac-Mégantic – ceci n’est pas un accident (Trio Orange). L’année 2023 marque d’ailleurs une première pour le Québec à CANNESERIES : une série d’ici se retrouve dans chaque catégorie de la compétition officielle de l’événement, qui aura lieu du 14 au 19 avril, à Cannes.

Par ailleurs, une trentaine de professionnels de l’industrie audiovisuelle québécoise feront le déplacement au MIPTV, qui se déroulera en parallèle du 17 au 19 avril, également à Cannes. Rappelons que l’événement est l’un des principaux marchés internationaux pour la vente, l’achat et le financement du divertissement de tous genres destinés à toutes plateformes.

En compétition officielle à CANNESERIES

Bon matin Chuck (ou l’art de réduire les méfaits)
Section : Compétition
Création : Jean Francois Rivard, Nicolas Pinson, Mathieu Cyr, Émilie Lemay-Perreault
Scénario : Jean-Francois Rivard, Sarianne Cormier, Patrick Dupuis
Réalisation : Jean-François Rivard et Mathieu Cyr
Production : St Laurent TV

L’air d’aller
Section : Compétition Séries Courtes
Création et scénario : Jean-Christophe Réhel
Réalisation : Sarah Pellerin
Production : Urbania

Lac-Mégantic – ceci n’est pas un accident
Section : Compétition Séries Documentaires
Création : Philippe Falardeau, Nancy Guerin, Elric Robichon
Scénario : Philippe Falardeau, Nancy Guerin
Réalisation : Philippe Falardeau
Production : Trio Orange

La sélection officielle est composée de trois sections : Compétition (10 séries), Compétition Séries Courtes (10 séries) et, pour la première année, la Compétition Séries Documentaires (5 séries). 

Autre présence québécoise au MIPTV

Nicola Merola, président de PIXCOM, animera le 18 avril un panel sur la coproduction avec le Canada dans le cadre de l’International Drama Co-Production Breakfast. L’événement réunira trois autres panélistes experts de l’industrie : Ijeoma Onah, présidente-directrice générale de SuperTV, Amanda Groom, directrice générale de The Bridge, Victoria Yarmoshcuk, présidente-directrice générale et cheffe de l’Ukrainian Motion Picture Association, FILM.UA Group. Il vise à présenter des façons innovantes de travailler en collaboration dans un contexte de coproduction avec le Canada.

À propos de la SODEC

La SODEC a pour mandat de promouvoir et de soutenir le développement des entreprises culturelles au Québec et à l’étranger dans les secteurs de l’audiovisuel, du livre, de l’édition, des métiers d’art, du marché de l’art, de la musique et du spectacle. La SODEC a également le mandat de protéger et de mettre en valeur un parc immobilier patrimonial de 32 immeubles, reflet de l’identité québécoise.

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La CDEC sur l’adoption du projet de loi C-11 : un pas de plus vers la sanction royale !

Un pas de plus vers la sanction royale : la CDEC applaudit l’adoption du projet de loi C-11 par la Chambre des communes

La Coalition pour la diversité des expressions culturelles (CDEC), qui représente 360 000 créateurs et créatrices et 2900 entreprises culturelles partout au Canada, applaudit l’adoption du projet de loi C-11 par la Chambre des communes à la suite de son étude par le Sénat. La Coalition est satisfaite de constater que les demandes qu’elle portait à cette étape ont toutes été retenues. Dès le 18 avril, les sénateurs et sénatrices seront en mesure d’approuver le travail effectué par les élu(e)s et de permettre au projet de loi de recevoir, enfin, la sanction royale. La CDEC les invite à agir en ce sens dans les meilleurs délais.

« Nous y sommes presque ! Après deux ans et plus de cent heures d’études et de débats, le Canada est sur le point de se doter d’une Loi sur la radiodiffusion moderne, qui intégrera les géants du web dans sa portée. Dans un climat acrimonieux et marqué par la désinformation, nous saluons le travail et le courage des élu(e)s qui, depuis deux ans, appuient sans relâche le secteur culturel et veillent à la pérennité de notre souveraineté culturelle. », a déclaré Bill Skolnik, coprésident de la CDEC.

« Au cours des derniers mois, les sénateurs et sénatrices se sont livrés à une analyse rigoureuse du projet de loi, lui apportant certaines améliorations. Nous saluons leur travail, mais les invitons aujourd’hui à prendre acte des décisions des élu(e)s et à faire cheminer, le plus rapidement possible, le projet de loi dans son état actuel vers la sanction royale. », a déclaré Hélène Messier, coprésidente de la CDEC.

Rappelons que la modernisation de la Loi sur la radiodiffusion a pour objectif de faire en sorte que les entreprises en ligne, au même titre que les entreprises traditionnelles, soient tenues de contribuer au financement et à la mise en valeur des émissions, des musiques et des films canadiens. La CDEC, bien que déçue de certains aspects du projet de loi, notamment l’inscription dans un article clé d’un double standard en faveur des entreprises étrangères en ligne et la quasi-disparition d’un mécanisme d’appel au gouverneur en conseil, soutient cette modernisation essentielle pour pérenniser la souveraineté culturelle canadienne.

Lire le communiqué

À propos de la CDEC

La Coalition pour la diversité des expressions culturelles (CDEC) regroupe les principales organisations professionnelles francophones et anglophones du secteur culturel au Canada. Elle est composée de plus de 50 organisations qui représentent collectivement les intérêts de plus de 360 000 créateurs et professionnels et de 2 900 entreprises des secteurs du livre, du cinéma, de la télévision, des nouveaux médias, de la musique, des arts du spectacle et des arts visuels. La CDEC intervient principalement pour s’assurer que les biens et services culturels sont exclus des négociations commerciales et que la diversité des expressions culturelles est présente dans l’environnement numérique. 

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ENTRE DEUX COURS, une nouvelle série animée par Dany Turcotte, à découvrir sur Savoir média dès le 12 avril 2023

ENTRE DEUX COURS, une nouvelle série animée par Dany Turcotte, à découvrir sur Savoir média dès le 12 avril 2023

Savoir média est heureux de présenter Entre deux cours, une nouvelle série où Dany Turcotte discute avec des pédagogues inspirant·e·s. Au fil de huit épisodes et d’autant d’entretiens, l’animateur fait découvrir différent·e·s professeur·e·s de l’Université TÉLUQ qui donnent accès à leurs enseignements et à leurs recherches, mais également à ce qui les passionne en dehors de leur travail, du militantisme à la bande dessinée!

Les enseignant·e·s de l’Université TÉLUQ se livrent aussi sur leurs façons de conserver le contact avec leurs étudiant·e·s dans le contexte de la formation à distance. De plus en plus populaire, ce mode d’enseignement et d’apprentissage flexible est au cœur de la mission de l’Université TÉLUQ depuis sa création en 1972.

Les huit épisodes d’environ 15 minutes seront à voir sur les ondes de Savoir média dès le mercredi 12 avril à 22 h 30, et disponibles en ligne sur ses plateformes numériques. Huit capsules web seront également rendues disponibles, mettant de l’avant d’ancien·ne·s étudiant·e·s de l’Université TÉLUQ parmi lesquel·le·s la patineuse artistique Lori-Ann Matte.

Pour découvrir la bande-annonce

ENTRE DEUX COURS – 8 épisodes

Animation : Dany Turcotte

Réalisation : Robin Ferron

Production déléguée : Maryse Métivier

Direction générale et production exécutive : Marie-Josée Lestage (Savoir média)

Produit en collaboration avec l’Université TÉLUQ.

ÉPISODE 1 – Éric Bédard

Éric Bédard est professeur à l’Université TÉLUQ au Département Sciences humaines, Lettres et Communication, depuis 2005. Expert de l’histoire du Québec, et de son histoire politique tout particulièrement, il est également un spécialiste de l’historiographie, c’est-à-dire la façon dont on écrit l’histoire.

ÉPISODE 2 – Diane-Gabrielle Tremblay

Diane-Gabrielle Tremblay est professeure à l’École des sciences de l’administration à l’Université TÉLUQ et spécialiste des questions de gestion des ressources humaines, de la conciliation travail-famille-vie personnelle et du vieillissement de la main-d’œuvre.

ÉPISODE 3 – Patrick Plante

Patrick Plante est professeur au Département Éducation de l’Université TÉLUQ. D’abord historien, c’est en enseignant cette discipline qu’il a eu la piqûre de la pédagogie. Au fil du temps, il s’est spécialisé dans les questions de technologie éducative.

ÉPISODE 4 – Isabelle Savard

Professeure au Département Éducation de l’Université TÉLUQ, Isabelle Savard est une spécialiste de la technologie éducative. Avant d’être embauchée comme professeure, elle a cumulé plusieurs années d’expérience en design et en ingénierie pédagogiques.

ÉPISODE 5 – Normand Landry

Normand Landry est professeur à l’Université TÉLUQ, au Département Sciences humaines, Lettres et Communication, depuis 2011. Il est un expert des enjeux autour de l’éducation des médias, des droits humains et des mouvements sociaux, en plus d’être photographe.

ÉPISODE 6 – Neila Mezghani

Professeure au Département Science et Technologie de l’Université TÉLUQ, Neila Mezghani se spécialise dans la recherche en génie biomédical, tout particulièrement au sujet de l’élaboration d’outils basés sur des méthodes d’intelligence artificielle pour le développement de système d’aide à la décision.

ÉPISODE 7 – Lise Parent

Lise Parent est biologiste et professeure au Département Science et Technologie de l’Université TÉLUQ. Elle est spécialiste d’une multitude de sujets, dont l’écotoxicologie aquatique et les perturbateurs endocriniens en plus d’être très impliquée dans plusieurs centres et réseaux de recherche.

ÉPISODE 8 – Benjamin Lehaire

Professeur agrégé à l’École des sciences de l’administration de l’Université TÉLUQ, Benjamin Lehaire se spécialise en droit, tout particulièrement en droit des affaires. Amateur de bandes dessinées et de musiques de films, il raconte comment il se démarque dans cette université.

À propos de Savoir média

Entièrement gratuit et sans publicités, Savoir média est un organisme sans but lucratif dont la mission est de propulser le savoir et de nourrir les réflexions des citoyen·ne·s sur des enjeux de société. Producteur, diffuseur et agrégateur de contenu, sa plateforme web et sa chaîne télé offrent un accès unique à des productions originales qui donnent la parole à des expert·e·s québécois·e·s reconnu·e·s, en plus de proposer de grandes séries étrangères. Sa plateforme web accueille également des articles et différentes séries en balado qui viennent compléter son offre vidéo.

Sur le web : www.savoir.media | youtube.com/savoirmedia | et sur les principales plateformes de balado

À la télé : Vidéotron 622 – Bell Télé 152 – Bell Fibe 1147 ou 147 – Shaw 738 – Telus 712 – Cogeco 47

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DÉCOLONISER L’HISTOIRE : 10 nouveaux épisodes sur l’histoire du Québec pour ouvrir le dialogue dès le 13 avril 2023 à Télé-Québec

DÉCOLONISER L’HISTOIRE – SAISON 2 : 10 nouveaux épisodes sur l’histoire du Québec pour ouvrir le dialogue

Une série documentaire à voir dès le 13 avril 2023 à Télé-Québec

Suite au succès de la première saison de Décoloniser l’histoireTélé-Québec et Picbois Productions présentent de nouveaux épisodes de la série Web, offerts dès le 13 avril sur video.telequebec.tv et sur l’application Télé-Québec.

Animée par Vanessa DestinéYoussef Shoufan et Aïcha Bastien-N’Diaye, et réalisée par Francis PapillonDécoloniser l’histoire continue de surprendre avec cette nouvelle saison qui explore 10 chapitres méconnus de l’histoire québécoise. De la ségrégation raciale des personnes noires aux déplacements forcés des membres de la nation naskapie, en passant par le mouvement McGill français et le travail des aides domestiques, la série met en lumière des événements marquants grâce à des archives inédites, une solide recherche et la participation de plusieurs spécialistes.

Pour découvrir la bande-annonce, cliquez ici.

Avec une approche rigoureuse, dans une forme ludique et accessible, la série nous présente des pans de l’histoire québécoise qui touchent à des thèmes toujours brûlants d’actualité, que ce soit le débat sur la laïcité, les questions d’immigration, la défense de la langue française, le féminisme ou encore le développement économique des régions du Québec par l’exploitation des ressources naturelles.

La deuxième saison de Décoloniser l’histoire démontre comment certaines luttes historiques peuvent se répondre. C’est ainsi une invitation au dialogue et à la compréhension d’une diversité de réalités.

« Affronter le passé, c’est toujours un bon point de départ. » – Vanessa Destiné

La série sera également présentée en ouverture de la prochaine édition du Festival Courts d’un soir. La projection en primeur de six épisodes aura lieu le mercredi 12 avril à 19 h à l’amphithéâtre du Coeur des sciences de l’UQAM en présence de l’équipe, et sera suivie d’une discussion. Information et billetterie.

DÉCOLONISER L’HISTOIRE – Saison 2 (10 épisodes x 10 minutes)

Animation : Aïcha Bastien-N’Diaye, Vanessa Destiné, Youssef Shoufan

Idée originale et production au contenu : Karine Dubois

Réalisation : Francis Papillon

Scénarisation : Suzie Bouchard, Odrée Rousseau

Production : Karine Dubois, Marie-Pierre Corriveau

Picbois Productions  Québec, 2023

Diffusion : dès le 13 avril sur video.telequebec.tv et sur l’application Télé-Québec

Facebook : facebook.com/decoloniserlhistoire

Instagram instagram.com/decoloniserlhistoire

PRIX ET DISTINCTIONS

Sélectionnée dans une douzaine d’événements, au Québec comme à l’international, la série a récolté pas moins de sept distinctions à ce jour. Elle a notamment été récompensée d’un prix Numix et de la Médaille de la paix du YMCA 2021. À l’international, la série a reçu les Gold Award et Social Impact Award du DC Web Fest (États-Unis). Au Gala des prix Gémeaux 2022, Vanessa Destiné a remporté le prix de la Meilleure animation pour une émission ou série produite pour les médias numériques : affaires publiques, sport. La première saison est toujours offerte sur video.telequebec.tv.

La série est produite en collaboration avec Télé-Québec et avec la participation financière du Fonds des médias du Canada, du Fonds Bell, du Crédit d’impôt cinéma et télévision (Gestion SODEC) et du Crédit d’impôt pour production cinématographique ou magnétoscopique canadienne.

À PROPOS

Picbois Productions est une boîte de production documentaire qui aime créer de l’impact avec des projets audacieux et nécessaires. Ses productions se démarquent par la qualité de leur contenu, leur signature artistique distinctive et les stratégies de promotion innovantes qui font immanquablement rayonner les projets. Site web | Facebook | Instagram

Télé-Québec est le média public à vocation éducative et culturelle du Québec. Multiplateforme, Télé-Québec propose une programmation unique qui a pour but de cultiver le goût du savoir, de favoriser l’acquisition de connaissances, de susciter la réflexion, de promouvoir la vie artistique et culturelle d’ici ainsi que de refléter les réalités régionales et la diversité du Québec. Outre son siège social établi à Montréal, la Société compte 10 bureaux régionaux. Que ce soit sur son site Web ou avec son application, Télé-Québec propose tous ses contenus vidéo sur tous les écrans, et ce, gratuitement. On peut suivre Télé-Québec sur FacebookTwitterYouTube et Instagramtelequebec.tv

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Unterval23 -Tatiana Maksimenko de Hamak Productions sera présente au Rendez-vous d’affaires et coproduction France-Canada

Fondatrice de Hamak Productions avec le Groupe Effervescence, Tatiana Maksimenko développe présentement un  thriller contemporain, un dramédie et une série de True Crime crée par deux québécoises.

Portrait des producteurs et productrices présents à la 15e édition des Rendez-vous d’affaires et de coproduction France Canada qui se tiendra du 12 au 14 avril 2023 à Montréal

Le nom Hamak s’inspire de l’objet de survie des explorateurs et de l’accessoire du rêve par excellence. C’est le label créé par Tatiana Maksimenko avec le Groupe Effervescence.

Hamak Productions développe notamment la série de thriller contemporain EFFACER / IGNORER, créée par Audrey Fouché, librement inspirée de la bible d’Azilys Tanneau SANS MODERATION ; BABY LOVE, dramédie créée par Clémence Lebatteux, librement adaptée du livre autobiographique ALLERS-RETOURS POUR UN BEBE d’Audrey Page (Albin Michel) et la série de True Crime BRAVE, créée par les québécoises Michelle Allen et Katherine Dupont.

 

 

Hamak a notamment produit :

MEURTRES A BLOIS, 90’, France 3, réal. Elsa Benett et Hippolyte Dard, avec Anne Charrier et Olivier Marchal

POUR SARAH, 6×52’, TF1, en co-production avec Vema Production, réal. Frédéric Berthe, adaptation française de la série éponyme québécoise écrite par Michelle Allen et produite par Encore TV et Duo Productions ; avec François-Xavier Demaison, Aure Atika, Audrey Dana, Thomas Jouannet, Caroline Anglade,

ALPHONSE PRESIDENT, 10×26’ et 8×52’, OCS Signature, en co-production avec l’INA (2 saisons), réal. Nicolas Castro, avec Michel Vuillermoz de la Comédie française

MACHINE & MACHINETTE, 12×4’, Studio4/FTV, réal. Olivier Bennoun, avec Tiphaine Daviot DERNIER RECOURS, 31×26’, France 2, avec Elisabeth Macocco, réals : Pierre-François Brodin, Adeline Darraux, etc.

Tatiana Maksimenko travaille depuis plus de 20 ans dans la production cinématographique et audiovisuelle. Avant de rejoindre le groupe Effervescence, elle a notamment travaillé à divers postes de production artistique et exécutive de sociétés de production de longs métrages et de programmes audiovisuels, notamment à MARATHON, TF1 PRODUCTION (étude de faisabilité de séries de fiction de day-time), à LIGNE DE FRONT (production de magazines, documentaires et reportages), à BUTTERFLY PRODUCTIONS (productrice de courts métrages), à IMA FILMS (direction financière, préparation et négociation du plan de continuation suite au redressement judiciaire de la société), à AIR PRODUCTIONS, MOSCA FILMS et TELE IMAGES INTL.

Tatiana Maksimenko a également été productrice d’installations vidéos et d’art contemporain (pour Art Public Contemporain, La Nuit Blanche et la fondation Cartier pour l’art contemporain), notamment LA NATURE, d’Artavazd Pelechian, sorti en mars 2022.

A titre personnel, Tatiana Maksimenko est d’origine russe (arrivée en France comme réfugiée politique à 12 ans), diplômée de HEC en 2000 et du CEEA en direction littéraire en 2010.

HAMAK Productions

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Effervescence est une société française de productions destinées à la télévision et aux plateformes.

Fondée et présidée depuis 2005 par Simone Harari Baulieu, elle répond à une ambition : créer des programmes originaux de référence, dans tous les genres et pour tous les publics. Les équipes d’Effervescence ont ainsi à cœur d’innover sans cesse. Elles imaginent de nouveaux concepts, privilégient de nouvelles écritures, utilisent tous les médias, des plus traditionnels aux plus récents. Elles découvrent et cultivent des talents issus d’univers très différents.

Désir d’être étonné, stimulé, diverti… Volonté de comprendre, de connaître, de rire, de frissonner… Les envies d’un même téléspectateur sont multiples. Elles évoluent, en fonction de son humeur du jour, de l’heure de la journée ou même des personnes qui sont à ses côtés. Chez Effervescence, nous nous sommes fixés une ambition : concevoir des programmes qui répondent à cette diversité des attentes.

Chaque programme est ainsi unique, il est le résultat d’une alchimie très particulière. Notre métier est de trouver les ingrédients de cette alchimie, avec la même exigence pour les jeux que pour les documentaires, la même ambition pour les fictions que pour les magazines.

Fidèle à son éclectisme, Effervescence produit tout à la fois :

*des fictions (De Gaulle, L’éclat et le secret, France 2, Pour Sarah, TF1, Alphonse Président, OCS, La Rupture Chirac – Giscard, France 3,10 jours pour s’aimer, M6, Accusé Mendès France, France 2, L’Amour Vache, M6, etc),
*des jeux quotidiens (Tout le monde veut prendre sa place, France 2, Slam, France 3),
*des magazines (FUTUREMAG, Arte, Le tournoi d’orthographe, France 3),
*des soirées spéciales (A nos 100 ans ! France 2),
*des documentaires L’Histoire de l’antisémitisme, Les éclaireurs de la guérison, Demain l’école, Trafic de médicaments, Messieurs les censeurs, Bonsoir ! Au-delà du fanatisme : de la France au Pakistan,
*des portraits pour la collection Empreintes : Alain Finkielkraut, Claude Lanzmann, Etienne-Emile Baulieu, Monsieur Neuwirth, tenez-bon ! Sauver Auschwitz ?, etc),
*des programmes pour les plateformes (Comment j’ai hacké mes intestins, Slash/Arte, Machine & Machinette, Studio4, String Theory, Youtube et Tik Tok, Zérostérone, France Télévisions …

 

www.effervescenceprod.com

 

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POUR SOLLICITER UN RDV : ISABELLE DUCOURNAU
RESPONSABLE – RENDEZ-VOUS D’AFFAIRES & COPRODUCTION FRANCE – CANADA

 

Une entrevue avec Suzane Landry, à Séries Mania – La fabuleuse percée des séries originales de Bell Media sur la scène internationale

La fabuleuse percée des séries originales de Bell Media sur la scène internationale

Une entrevue avec Suzane Landry, à SÉRIES MANIA 2023

Par Jean-Pierre Tadros

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Pour une deuxième année, Suzane Landry, Vice-présidente, développement de contenu, programmation et information, chez Bell Média, se retrouve à Séries Mania à Lille.

Rappelons que SERIES MANIA, LÀ OÙ COMMENCENT LES SÉRIES, s’est imposé depuis 2018 comme le plus important événement européen entièrement dédié aux séries. Son festival propose en avant-première et sur grand écran le meilleur des séries internationales, offrant ainsi au public — jusqu’à 72 000 spectateurs — 8 jours de découvertes, de fêtes et de rencontres avec les personnalités parmi les plus renommés du monde des séries. En parallèle, l’événement accueille 3 000 professionnels de l’industrie sérielle mondiale lors de Séries Mania Forum.

 C’est dans ce contexte que la SODEC se retrouve à la tête d’une délégation de près de 50 professionnels et créatifs québécois à Lille pour le festival Séries Mania (17 au 24 mars 2023) et son Forum (21 au 23 mars 2023).

À son programme, son événement très attendu Coming Next From Québec qui s’est tenu mercredi le 22 mars.

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Nous avons demandé à Suzane Landry, qui est accompagnée de Sophie Parizeau, Directrice générale, fiction, chez Bell Média, de nous parler de la participation fort remarquée des séries originales de Bell Media à Séries Mania.

Suzane Landry — Je trouve important d’assister à Séries Mania parce que c’est quand même un des plus grands événements internationaux dédiés aux séries de fiction. Pour Bell Media, c’est donc important d’être présent, de rencontrer les diffuseurs de plusieurs pays qui recherchent des contenus, des producteurs qui sont peut-être à la recherche de partenaires. Je vous dirais que cette présence à Lille nous permet en quelques jours de faire le tour du monde et d’établir des contacts privilégiés. 

On produit actuellement plusieurs séries de fiction d’envergure pour Crave et Noovo, il est important de les faire connaître à l’international et de les faire rayonner à l’extérieur du pays dans un but de les exporter. On a aussi comme objectif de développer des partenariats pour faire de la coproduction et de la co-diffusion internationale qui pourrait devenir une nouvelle source de financement. Ces nouvelles sources financières nous permettraientt de continuer à développer encore plus de séries d’envergure. Je dirais là que ce sont les objectifs de notre présence à Lille.

Mais naturellement, vous ne vous occupez pas des ventes de vos séries qui sont assurées par des distributeurs québécois ? Par exemple, c’est Attraction qui distribue la série Désobéir : le choix de Chantale Daigle ; Disobey, pour la version anglaise.

Suzane Landry – Absolument, mais je dirais qu’en y allant, il y a le Coming next from Québec, qui est organisé par la SODEC. Cet événement, qui a eu lieu mercredi, permet aux diffuseurs du Québec de présenter deux séries à un panel de distributeurs et de diffuseurs étrangers. C’est une formule très appréciée à Lille, et elle attire toujours une audience des plus intéressée. 

Cette année, on a choisi de présenter Bon matin Chuck (ou l’art de réduire les méfaits), produite par Lou Bélanger (présent à Lille) et Marieme Ndiaye de St-Laurent TV en collaboration avec Bell Média, Connect3  (Pablo Salzman) et Cineflix Media, le distributeur à l’international. La série est conjointement réalisée par Jean-François Rivard (lui aussi présent à Lille) et Mathieu Cyr. La série sera présentée sur Crave au printemps. Nous avons donc pu présenter la série devant un groupe d’acheteurs  potentiels : distributeurs, diffuseurs et producteurs étrangers. 

L’autre série que nous avons présentée, c’est Après le déluge, une fiction scénarisée, réalisée et produite par Mara Joly. Une production de Zone3 et ZAMA Productions (Mara Joly et Miryam Charles) en collaboration avec Bell Média. On l’a choisi parce que c’est une série assez unique, très humaine, très percutante. Mara Joly était présente à Lille pour parler de sa série. 

Dans le Coming Next From Québec, on nous demande de présenter deux séries qui s’en viennent et non pas des séries passées. Dans le cas de Bon matin Chuck, la série sera diffusée ce printemps, alors que la diffusion d’Après le déluge, est prévue à l’automne prochain. Ce sont des primeurs et on va en profiter pour dévoiler les bandes-annonces des deux séries.

Le Coming Next nous permet véritablement de mettre en valeur nos séries. Mais ce n’est pas la seule raison, puisque cette année on a deux séries en nomination, les deux seules séries canadiennes en nomination dans la catégorie Panorama international. Ce sont les séries de Bell Média : Désobéir, le choix de Chantal Daigle, et Little Bird réalisée par Elle-Máijá Tailfeathers et Zoe Hopkins pour Crave et APTN lumi. 

On sera présent au Gala de vendredi durant lequel Les prix seront remis. C’est un festival international et qui est un des plus important lorsqu’il s’agit de séries de fiction. Nous sommes donc bien heureuses, Sophie Parizeau et moi, de représenter Bell Media.

 

L’année dernière, vous aviez présenté à Coming Next, deux séries, Une Affaire criminelle et Allez simple. Un an plus tard, comment évaluez-vous cette participation ?

Suzane Landry — C’était notre première participation et ça nous a permis de faire des rencontres très intéressantes avec des diffuseurs étrangers, qui se sont dit très intéressés par notre approche de contenu. Quand ils apprennent qu’avec nos choix de contenu on a même réussi à rajeunir la moyenne d’âge d’une chaîne conventionnelle — je pense spontanément à Novoo qui a une moyenne d’âge de 48 ans, ce qui est 10 à 12 ans plus jeune que la majorité des chaînes conventionnelles à travers le monde; ils sont impressionnés. Il faut rappeler que pour la majorité des chaînes conventionnelles la moyenne se situe autour de 58, 60 ans en Europe. Donc quand ils constatent que nos contenus rejoignent une cible un peu plus jeune et ils sont très intéressés à les découvrir.

Même chose avec Crave dont les deux tiers de nos abonnés sur la plateforme de streaming sont âgés entre 18 et 49 ans. Nos interlocuteurs internationaux  trouvent aussi ça intéressant. On cherche tous à rajeunir nos auditoires. Toutes les nouvelles plateformes cherchent à renouveler les auditoires ; on est dans cette dynamique. Et notre approche nous a donc permis d’établir des contacts intéressants qu’on va revoir et avec lesquels on cherchera à développer nos collaborations. Je n’ai pas d’annonce à vous faire aujourd’hui. Par contre, je peux vous dire que pour Bell Média il est important d’assurer la visibilité de nos contenus à l’international, de les faire rayonner, puis éventuellement les exporter. 

Et naturellement, Séries Mania est un point de contact parmi d’autres. Je peux vous dire qu’au niveau des choix de contenu qu’on a faits à ce jour, on peut dire qu’ils plaisent aux Québécois, et qu’ils plaisent aussi à l’étranger. Rappelons que ça ne fait que deux ans qu’on a lancé des séries originales en français, sur Noovo et Crave et nous avons déjà 7 séries vendues à l’étranger ; c’est tout de même un bon résultat. Je pense à Entre deux drapsPour toujours, plus un jour ; Moi non plus ; La confrérie ; Une Affaire criminelle ; L’homme qui aimait trop ; Chouchou. J’en profite pour saluer les différents distributeurs qui travaillent très fort pour arriver à faire ces ventes. Ce succès signifie que nous avons des contenus qui plaisent à l’étranger, et pas juste chez nous.

 

 

Vous parlez de la possibilité de développer des co-diffusions à l’international. Quel serait le modèle d’affaires dans ce cas précis ?

Suzane Landry — En fait, les modèles d’affaires peuvent varier. Ce que je peux en dire, c’est qu’il faut s’assurer qu’on ait un contenu qui peut avoir une résonance autant chez nous que dans le pays de l’autre diffuseur. Donc, si on identifie des contenus qu’on développe et qui peuvent avoir cette résonance-là, et qu’on sait qu’on pourra travailler ensemble pour en faire une co-diffusion, alors on va présenter notre projet pour en discuter. Dans un tel cas, on pourrait envisager un lancement international, pourquoi pas ? Mais il faut que le sujet s’y prête pour que chacun des diffuseurs y trouve son compte pour son public.

Vous êtes à Séries Mania. Quand on va à l’étranger, quels sont les principaux obstacles que rencontrent les séries de fiction québécoises ? À part la langue (qui n’en est plus un, je crois).

Suzane Landry — Quand on arrive dans un marché comme celui-là, on se retrouve devant une offre considérable. Les séries sont toutes d’une grande qualité. Alors, le plus grand défi c’est toujours d’arriver à se démarquer du lot. Il y a beaucoup de bonnes séries à travers le monde, et c’est pourquoi il est important d’arriver avec des séries qui vont avoir des univers distinctifs, qui vont se démarquer par le ton, par la réalisation, par la qualité. Donc pour se démarquer, il nous faut du contenu qu’on a pris le temps de développer et de produire en respectant les standards de qualité les plus élevés. Je dirais qu’à ce niveau-là on peut être très fiers de ce qu’on fait chez nous. Maintenant, il y a une grande concurrence à travers le monde. Il faut trouver le moyen de se faire voir et je pense que c’est ce que nous permet ce Coming Next From Québec que la SODEC organise.

D’autres pays, comme la France, l’Allemagne, la Finlande, l’Espagne… proposent leur propre Coming Next. Et je dois dire que le Québec arrive à se démarquer malgré cette forte concurrence grâce à notre offre de contenus originaux. 

Mais ce qui fascine aussi nos interlocuteurs étrangers c’est de savoir que notre télévision est capable de chiffrer nos parts de marché, et qu’ils réalisent qu’on réussit à rassembler les gens encore devant la télévision grâce à des contenus originaux, audacieux et de grande qualité. 

Chez nous, on aime notre star système, on aime voir des contenus de chez nous, alors on aime être interpellé par des contenus chez nous. On a réussi à garder cet intérêt-là et ça nous démarque aussi. Chez nos concurrents étrangers, on découvre une grande curiosité à comprendre comment on travaille pour conserver cet attrait-là auprès de nos téléspectateurs avec des contenus de chez nous. 

 

 

 

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