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Un large éventail d’activités au 17e SOMMETS DU CINÉMA D’ANIMATION

LEÇONS DE CINÉMA, PROGRAMME JEUNESSE, EXPOSITIONS ET PROJECTIONS SPÉCIALES : UN LARGE ÉVENTAIL D’ACTIVITÉS AU 17e SOMMETS DU CINÉMA D’ANIMATION

Du 21 au 25 novembre 2018

Après les annonces des différentes compétitions, les Sommets du cinéma d’animation sont heureux de mettre l’accent sur l’ensemble de la programmation complémentaire du 21 au 25 novembre : projections spéciales, expositions, ateliers pour les enfants, classes de maître. Cette panoplie d’activités, présentées à la Cinémathèque québécoise ainsi qu’au Cinéma Moderne, s’adresse à tous les publics curieux et passionnés, qu’ils soient professionnels ou amateurs.


Les événements spéciaux 

Ce sont des moments privilégiés que les Sommets offrent au public en les conviant à des leçons de cinéma et aux expositions. Ce sont des occasions de partage, de rencontres et d’apprentissage pour tous.

En apprendre plus, découvrir, décortiquer, c’est là l’essence des leçons de cinéma. La toute première, présentée en collaboration avec l’ONF, est celle de Clyde Henry, intitulée La musique des marionnettes. Le jeudi 22 novembre à partir de 10 h, le duo Clyde Henry, constitué des artistes Chris Lavis et Maciek Szczerbowski, livrera ses idées sur l’importance de la musique en animation. Pendant cinq heures, les cinéastes de Madame Tutli-Putli (finaliste aux Oscars 2008 dans la catégorie courts métrages d’animation) inviteront successivement les compositeurs John Kameel Farah, Jean-Frédéric Messier et Patrick Watson, chacun épousant une période de leur production artistique.

Le lendemain, vendredi 23 novembre à 13 h 15, c’est l’un des membres du jury de la Compétition internationale et réalisateur, danseur et chorégraphe, l’Autrichien Paul Wenninger, qui offrira un aperçu de son travail sur le corps dans certains de ses films (TrespassDead Reckoning). Rappelons que Paul Wenninger avait obtenu le Grand Prix des Sommets en 2013 pour Trespass.

Enfin, le réalisateur émergent américain Sean Buckelew donnera sa leçon le 25 novembre à 14 h. En quelques films, ce dernier s’est imposé comme un créateur à la trajectoire prometteuse, notamment par sa grande créativité de dessin et son humour narquois. Le réalisateur californien présentera ses trois principaux films et parlera des défis que représente le cinéma d’animation indépendant aux États-Unis. Sean Buckelew est également programmateur au GLAS Animation Festival.

D’ailleurs, la veille, soit le 24 novembre à 17 h, une sélection de courts métrages de ce festival sera projetée en sa présence et celle de Jeanette Bonds, la directrice et cofondatrice du GLAS Animation Festival de Berkeley. Intitulé La jeune animation indépendante américaine, ce programme de courts métrages, présenté en collaboration avec le Consulat général des États-Unis à Montréal, reflète le vent de nouveauté et d’invention issu de la scène indépendante américaine en animation.

 

Expositions

Des expositions s’ancrent dans la programmation des Sommets : elles seront accessibles au sein du foyer Luce-Guilbeault et de la salle Norman-MacLaren de la Cinémathèque, dès le 21 novembre. Quelques-uns des dessins ayant été exécutés pour la reconstruction de Gertie, le dinosaure de Winsor McCay seront ainsi mis en valeur. Le travail colossal nécessaire à la restauration de ce film d’animation de 1914 est le fruit d’une collaboration entre David L. Nathan, Donald Crafton, l’ONF et la Cinémathèque québécoise.

En complément à cette exposition, il ne faudra pas manquer la discussion du dimanche 25 novembre à 12 h 30 avec les artisans de l’ONF (notamment Luc Chamberland et Éloi Champagne) qui se sont attelés à la reconstruction du film. Le tout culmine avec la projection – production théâtrale WINSOR ET GERTIE le dimanche en soirée, mettant en vedette les acteurs Stéphane Crête, Sébastien René, le compositeur et pianiste Gabriel Thibaudeau, mais surtout, à l’écran, la véritable star : Gertie, le dinosaure.

De plus, entre les murs de la Cinémathèque on retrouvera les affiches de Jan Lenica, dans le cadre de la grande Leçon de cinéma La musique des marionnettes et l’exposition Frédéric Back  La célébration de la vie, regroupant des dessins d’animation et autres artefacts de ses films, de véritables odes à la vie.

 

Les activités familiales

Cette 17e édition propose également plusieurs activités pour la famille. Tout d’abord, le très beau film tchèque L’Étrange forêt de Bert et Joséphine de Filip Pošivac et Barbora Valecká sera projeté le samedi 24 novembre à 10 h 30.  Cette projection sera suivie d’un programme jeunesse débutant à 11 h 30. Plusieurs films provenant de différents pays y seront présentés, dont Bêtes de famille de la Québécoise Alexandra Lemay et Déluge à Sous-bois-les-bains du Français Mathieu Auvray. Ce même programme sera repris le lendemain dès 15 h au Cinéma Moderne. En collaboration avec le Festival Stop Motion Montréal, les Sommets présenteront un atelier de pixilation, le samedi 24 novembre à 13 h. Acteurs et objets prendront vie devant l’appareil photo, une image à la fois, créant ainsi des effets visuels amusants. Les enfants (à partir de 7 ans) sont invités à contribuer aux différents aspects de la création d’un film animé stop motion, entre autres à la réalisation, à la prise de photos, à l’animation d’objets et à la création d’effets spéciaux fait main.

Finalement, rappelons que la cinéaste suisse Isabelle Favez fera l’objet d’une rétrospective le dimanche 25 novembre à 11 h. Neuf de ses courts métrages seront projetés dont Circuit marine, récipiendaire en 2004 de la Mention spéciale au Festival international de Berlin, ou encore de Messages dans l’air.  Les enfants de 5 ans et plus pourront participer à un atelier en sa compagnie qui débutera à 13 h. Ils auront le plaisir de découvrir les techniques d’animation et de fabriquer un jouet d’optique ancien : le thaumatrope. Un goûter léger sera offert.

 

Des présentations spéciales 

En plus de sa programmation régulière, plusieurs présentations spéciales auront lieu pendant les Sommets, les cinéphiles de tous âges pourront ainsi découvrir des œuvres de techniques très variées. D’ailleurs, plusieurs types d’animation coexistent dans le long métrage japonais Mind Game de Masaaki Yuasa qui sera projeté, en partenariat avec GKids et Panorama Cinema, le vendredi 23 novembre à 21 h.  Inspiré du manga du même nom, ce film culte, véritable ovni, sorti en 2004, a reçu plusieurs récompenses dans divers festivals.  Cette projection représente une belle occasion de le (re)voir sur grand écran. Dans les jours suivants, le public pourra découvrir les films d’animation   Ce magnifique gâteau ! du duo Emma de Swaef et Marc James Roels, Virus Tropical du réalisateur colombien Santiago Caicedo ainsi qu’un fascinant documentaire de Fabrice de Welz intitulé Des cowboys et des indiens, le cinéma de Patar et Aubier sur le célèbre duo de cinéaste belge.

 

Clôture

Finalement, sera projeté en clôture des Sommets le dimanche à 19 h 30Chris the Swiss d’Anja Kofmel. Cousin de la réalisatrice, Chris, jeune journaliste suisse, a été retrouvé assassiné dans de mystérieuses circonstances en Croatie en janvier 1992, en plein conflit yougoslave. Il était vêtu de l’uniforme d’une milice étrangère. Petite, Anja Kofmel admirait ce jeune homme ténébreux. Devenue adulte, elle décide d’enquêter pour découvrir ce qui s’est passé et comprendre l’implication réelle de Chris dans un conflit manipulé par des intérêts souvent inavoués. Très remarqué dans les festivals internationaux, ce film d’animation documentaire est un incontournable !

 

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À propos des Sommets du cinéma d’animation

Les Sommets du cinéma d’animation sont un festival international consacré à l’animation sous toutes ses formes, du patrimoine aux nouveaux médias en passant par la production actuelle. Pendant cinq jours, Montréal vibre au rythme de l’animation ! Uniques au Québec, les Sommets célèbrent un art qui a historiquement fait connaître le Québec et le Canada dans le monde entier.

 

À propos de la Cinémathèque québécoise

La Cinémathèque québécoise est le musée de l’image en mouvement à Montréal. Sa mission est d’acquérir, documenter et sauvegarder le patrimoine cinématographique, télévisuel et audiovisuel québécois ainsi que le cinéma d’animation international, collectionner des œuvres significatives du cinéma canadien et mondial, pour en assurer la mise en valeur à des fins culturelles et éducatives.

 

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LES 17e SOMMETS DU CINÉMA D’ANIMATION du 17 au 25 novembre 2018

Dévoilement des compétitions internationale, étudiante et de films très courts 

Isabelle Favez, Paul Wenninger, Janice Nadeau, Charlotte Aubin et Olivier Bilodeau, membres du Jury de la compétition internationale

Les Sommets du cinéma d’animation offrent la possibilité chaque année de visionner les meilleurs films d’animation d’ici et ailleurs à la Cinémathèque québécoise, ainsi qu’au Cinéma Moderne. Cette vitrine extraordinaire fait la place à tous les formats (long, court ou très court métrage) et aux styles et les plus variés.

À l’issue de cette édition, en plus des projections spéciales, des expositions, des classes de maîtres et autres activités familiales, le dimanche 25 novembre à 16h, 5 prix seront décernés dans les différents volets compétitifs : court métrage, étudiant et films très courts.

 

Compétition internationale

Avec des films en provenance de 19 pays, la compétition internationale reflète le dynamisme et la qualité du cinéma d’animation. Beaucoup de primeurs et d’œuvres incontournables seront appréciées et jugées au cours des trois programmes, totalisant 27 œuvres.

Parmi cette importante sélection, soulignons notamment les productions québécoises La Chambre des filles de Claire Brognez (actuellement en résidence à la Cinémathèque québécoise), une des étoiles montantes de l’animation de marionnettes (stop motion) et Étreintes de Justine Vuylsteker, Française qui a utilisé la fameuse technique à l’écran d’épingles lors de sa résidence en animation de 2016 à la Cinémathèque.

Des œuvres touchantes avec le drame familial suivant la perte d’un enfant en prises de vue réelles et animation, Son of the Sea, de l’Iranien Abbas Jalali Yekta ou encore la fantaisie musicale Dreamland d’un des animateurs indépendants les plus en vue au Japon, Mirai Mizue.

On retrouvera aussi beaucoup d’humour dans l’animation documentaire offerte par le Britannique Chris ShepherdBrexicuted mais aussi au sein de la saga familiale Je sors acheter des cigarettes du Français Osman Cerfon.

Enfin ne passons pas sous silence l’hilarant court métrage présenté au Festival d’Annecy, au TIFF et gagnant du Prix Animé TVA Abitibi-Témiscamingue il y a quelques semaines au Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue : Animal Behaviour d’Alison Snowden et David Fine. Connus pour leur fameuse et délirante télésérie « Bob & Margaret », les auteurs ont remporté l’Oscar du meilleur court métrage d’animation en 1995 pour Bob’s Birthday.

Volet étudiant

Également un volet étudiant à cette compétition internationale afin de découvrir les cinéastes de la relève à travers deux programmes. 31 films de 20 pays dont deux québécois : Abeo de Brenda M Lopez Zepeda et Passage de Farid Yahaghi.

Très courts

Dans la sélection des très courts métrages, on compte 35 œuvres, allant de 18 secondes pour Valse noble de Zviane, à 2minutes et 29 secondes pour Welcome de Laura Stewart. Ce programme sera présenté le 21 novembre à 21h15 et des membres du jury seront choisis au hasard sur place. Le réalisateur gagnant se verra remettre une bourse de 500$ pour le meilleur très court métrage.

 

Les jurys

Provenant de Suisse, d’Autriche et du Québec, le jury aura la tâche de décerner le Grand Prix Sommets-École NAD de la compétition internationale, assorti d’une bourse de 2000$, le Prix Guy-L.-Coté pour le meilleur film canadien d’animation, assorti d’une bourse de 1500$ offerte par Nancy Coté, mais aussi le Prix spécial du jury. 

Parmi les membres de ce jury, on compte la Suissesse Isabelle Favez, scénariste-réalisatrice, animatrice et illustratrice; le danseur, chorégraphe et réalisateur autrichien Paul Wenninger; la réalisatrice et illustratrice québécoise Janice Nadeau; l’actrice et auteure québécoise Charlotte Aubin; ainsi qu’Olivier Bilodeau, directeur de la programmation du Festival de Cinéma de la Ville de Québec (FCVQ).

 

Activités

Dans le cadre des Sommets, certains jurés verront leur travail en cinéma d’animation mis en valeur lors d’activités à la Cinémathèque québécoise.

Le dimanche 25 novembre à 11h aura lieu une rétrospective Isabelle Favez : neuf de ses courts métrages seront projetés dont Circuit marine, récipiendaire en 2004 de la Mention spéciale au Festival international de Berlin, ou encore de Messages dans l’air. Par la suite, elle propose un atelier jeunesse le dimanche 25 novembre à 13h : les enfants (à partir de 5 ans) auront le plaisir de découvrir les techniques d’animation et de fabriquer un jouet d’optique ancien : le thaumatrope, autour d’un goûter léger ! 

Paul Wenninger, quant à lui, offre une leçon de cinéma le vendredi 23 novembre à 13h15. L’occasion d’en découvrir plus sur le travail corporel à travers ses œuvres, qu’il s’agisse de Trespass ou encore de Dead Reckoning, lui qui est aussi danseur et chorégraphe.

Dans la sélection Compétition étudiante internationale, le Prix du meilleur film accompagné d’une bourse de 1 000$ sera remis par le jury composé d’étudiants d’universités québécoises : Rachel Leblanc de l’Université de Montréal, Audrey Malo de l’Université du Québec à Montréal et Université Concordia, ainsi qu’Adèle Vendette de l’Université Concordia.

Enfin un Prix du public sera enfin remis lors de la cérémonie de remise des prix.

 

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[box bg= »# » color= »# » border= »# » radius= »0″]Mettre en lumière l’animation d’ici : Panorama Québec + Canada

Parmi les programmes présentés hors compétition, le Panorama Québec + Canada, le jeudi 22 novembre à 21h, s’intéressera à une sélection d’œuvres des différentes provinces avec notamment Le sujet de Patrick Bouchard, sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs au dernier Festival de Cannes, Hypondrie Vol.1 de Matthieu Goyer et Renaud Plante, ou encore Turbine du jeune Alex Boya. Pour mettre en évidence l’importance de la relève, les cinéastes étudiants du Québec et d’ailleurs au Canada, lePanorama étudiant Québec + Canada, le vendredi 23 novembre à 20h30, proposera des courts métrages réalisés par les artistes de l’animation de demain. L’École NAD remettra un prix en services parmi les films du programme Panorama étudiant Québec+Canada. [/box]

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À propos des Sommets du cinéma d’animation

Les Sommets du cinéma d’animation sont un festival international consacré à l’animation sous toutes ses formes, du patrimoine aux nouveaux médias en passant par la production actuelle. Pendant cinq jours, Montréal vibre au rythme de l’animation ! Uniques au Québec, les Sommets célèbrent un art qui a historiquement fait connaître le Québec et le Canada dans le monde entier.

 

À propos de la Cinémathèque québécoise

La Cinémathèque québécoise est le musée de l’image en mouvement à Montréal. Sa mission est d’acquérir, documenter et sauvegarder le patrimoine cinématographique, télévisuel et audiovisuel québécois ainsi que le cinéma d’animation international, collectionner des œuvres significatives du cinéma canadien et mondial, pour en assurer la mise en valeur à des fins culturelles et éducatives.

 

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La Tournée QUÉBEC CINÉMA passe par Saint-Jean de Terre-Neuve

La Tournée Québec Cinéma fait un arrêt à Saint-Jean de Terre-Neuve du 14 au 17 novembre. Les cinéphiles pourront profiter du passage de la Tournée pour faire le plein de cinéma québécois et visionner une sélection spéciale de courts métrages récents du Wapikoni Mobile.

Plusieurs invités seront également de la partie pour venir rencontrer le public de Saint-Jean.

Les projections débuteront le 14 novembre avec le film Les lettres de ma mère de Serge Giguère, documentaire qui offre un regard tendre sur le quotidien d’une famille ouvrière québécoise typique des années 1950. Le réalisateur sera d’ailleurs présent pour répondre aux questions des participants suite à la projection.

Le 15 novembre, les cinéphiles auront la chance de découvrir une sélection des toutes dernières œuvres de jeunes cinéastes Premières Nations et Inuits — des films originaux réalisés dans des communautés autochtones à travers le pays avec le Wapikoni Mobile.

Le lendemain, ce sera au tour du réalisateur Pascal Plante de venir rencontrer le public et présenter son dernier long métrage, Les faux tatouages. Mentionnons que le cinéaste avait reçu le prix du Meilleur réalisateur au Rhode Island Film Festival 2018 ainsi que celui du Meilleur scénario, film canadien, à la dernière édition du Vancouver Film Critics Circle.

Finalement, c’est La Bolduc, qui retrace la carrière et la vie de famille de la Gaspésienne Mary Travers, qui conclura ce passage de l’équipe de la Tournée à Terre-Neuve. Présenté dans le cadre du Festival du Vent, le film sera présenté en présence du réalisateur, François Bouvier.

Ce passage de la Tournée à Terre-Neuve est rendu possible grâce au FFTNL-Réseau culturel francophone de Terre-Neuve-et-Labrador, à l’Association communautaire francophone de Saint-Jean, au Memorial University, au NIFCO, au Nickel Film Festival, au Conseil scolaire francophone de Terre-Neuve-et-Labrador, à la Fédération des parents francophones de Terre-Neuve et du Labrador et au journal Le Gaboteur.

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Le Lab Québec s’invite en Tournée

L’équipe du Lab Québec Cinéma profitera de ce passage de la Tournée pour offrir une expérience cinématographique unique à de nombreux jeunes Terre-Neuvien.nes les 15 et 16 novembre.

Les élèves de l’École Rocher-du-Nord pourront profiter des courts métrages d’un programme spécial du Wapikoni Mobile. Les jeunes du Centre scolaire et communautaire des Grands-Vents auront, pour leur part, la chance de visionner le film La légende de Sarila de Nancy Florence Savard.

Finalement, le film Nelly et Simon : Mission Yeti de Nancy Florence Savard et Pierre Greco sera présenté aux élèves de l’école primaire des Grands-Vents.

Les activités scolaires du Lab permettent aux jeunes de développer leur capacité d’analyse et leur sens critique tout en valorisant la culture dans leur apprentissage par l’entremise d’ateliers, de projections commentées et de leçons de cinéma.

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La Tournée a 15 ans

Depuis ses origines, la Tournée a parcouru pas moins de 170 000 kms pour sensibiliser les publics au cinéma québécois et à la culture francophone. Au cours de ses périples, l’événement a présenté plus de 700 films de tous genres, fait voyager 450 artistes issus de plusieurs disciplines de l’industrie cinématographique et touché 107 000 spectateurs à la grandeur du pays. Et ce n’est pas fini ! Lors de cette 15e saison, l’équipe de la Tournée fera rayonner le cinéma d’ici dans toutes les provinces canadiennes hors Québec, ainsi que dans deux territoires, pour la toute première fois de son histoire !

Plus de détails sur l’horaire ici 

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La Tournée QUÉBEC CINÉMA à Saint-Jean de Terre-Neuve présente :

  • Les lettres de ma mère de Serge Giguère, en présence du réalisateur

14 novembre à 19 h 30 | Memorial University, salle A-1043

  • Programme Wapikoni Mobile | Sélection des courts métrages 2018

15 novembre à 19 h30| NIFCO — RED HOUSE

  • Les faux tatouages de Pascal Plante, en présence du réalisateur

16 novembre à 19h30 ­|Memorial University, salle A-1043

  • La Bolduc de François Bouvier, en présence du réalisateur

17 novembre à 19h30 | Théâtre des Grands-Vents

Présenté dans le cadre du Festival du Vent.

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Plus de détails sur l’horaire ici 

Pour suivre les aventures de la Tournée Québec Cinéma : #TournéeQcC

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Partenaires

La Tournée Québec Cinéma est présentée en collaboration avec Radio-Canada et rendue possible grâce à Bell Média par le biais des avantages tangibles. Québec Cinéma remercie le gouvernement de Terre-Neuve et Labrador, de l’Île-du-Prince-Édouard, de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick, de la Colombie-Britannique, du Nunavut, de l’Ontario et du Manitoba ainsi que ses principaux partenaires, soit Radio-Canada, MELS, Akufen et VIA Rail. Merci aux partenaires publics et gouvernementaux, le Secrétariat du Québec aux relations canadiennes (SQRC), la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) et Téléfilm Canada. La Tournée remercie également le Conseil des arts du Canada de son soutien. L’an dernier, le Conseil a investi 153 millions de dollars pour mettre de l’art dans la vie des Canadiennes et des Canadiens de tout le pays.

À propos de la Tournée QUÉBEC CINÉMA

La Tournée Québec Cinéma propulse le cinéma québécois d’un océan à l’autre faisant d’elle la plus importante activité de rayonnement de notre 7e art à travers le Canada. Consciente que la plupart des communautés francophones du pays n’ont pas accès aux films québécois sur grand écran, la Tournée bonifie la programmation de festivals existants et enrichit l’offre culturelle des communautés francophones hors Québec. Plusieurs artistes se joignent à l’aventure, créant ainsi un lieu de rencontres privilégiées avec les francophones et francophiles amoureux du cinéma d’ici.

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L’ONF au FICFA 2018

Huit films, dont deux en première mondiale : les documentaires Les artisans de l’atelier de Daniel Léger, présenté en ouverture, et Sans Maman de Marie-France Guerrette.

L’Office national du film du Canada est de retour au Festival international du cinéma francophone en Acadie (FICFA) avec une sélection riche et diversifiée de huit productions ou coproductions, incluant deux longs métrages documentaires présentés en première mondiale et en compétition : Les artisans de l’atelier du cinéaste acadien Daniel Léger, également film d’ouverture, et Sans Maman de la réalisatrice franco-albertaine d’origine acadienne Marie-France Guerrette. Le long métrage documentaire Premières armes de Jean-François Caissy, qui poursuit sa tournée des festivals au Canada, sera aussi projeté en compétition, alors que Pauline Julien, intime et politique de Pascale Ferland sera présenté hors compétition. Quatre courts métrages ont également été sélectionnés dans le programme d’animation : Étreintes de Justine Vuylsteker (Offshore/ONF), Le sujet de Patrick Bouchard, La femme canon d’Albertine Zullo et David Toutevoix (Hélium Films/Parmi les lucioles films/ONF) et Un printemps de Keyu Chen. Dans des sections spéciales, des films issus de la collection de l’ONF seront projetés pour rendre hommage au cinéaste d’animation Robert Awad et souligner les 50 ans du documentaire Les Acadiens de la dispersion de Léonard Forest.

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Les projections de films de l’ONF au FICFA auront lieu dans divers lieux de la région de Moncton. L’horaire complet et tous les détails des séances se trouvent au www.ficfa.com. Le festival se tiendra du 15 au 23 novembre 2018.

Compétition – meilleure œuvre acadienne moyen ou long métrage documentaire

Les artisans de l’atelier de Daniel Léger (52 min) film d’ouverture en première mondiale

  • « On est beaux, toute la gang. On est spécials », affirme Jean, « le plus beau puis le handyman » de L’Artisan, atelier de Memramcook où sont embauchés une quinzaine de travailleurs ayant une déficience intellectuelle. Véritable hommage à la différence, Les artisans de l’atelier propose une incursion dans le quotidien de cet établissement aux ouvriers aussi vaillants que colorés.
  • Avec son plus récent film, Daniel Léger (Un dimanche à 105 ans, Les inséparables) nous invite, avec la sensibilité qu’on lui connaît, à explorer un petit trésor d’humanité bien caché.
  • La première mondiale se déroulera le jeudi 15 novembre à 20 h, au Théâtre Capitol de Moncton, en présence des protagonistes du film, du réalisateur et de Christine Aubé, productrice au Studio de la francophonie canadienne – Acadie de l’ONF.
  • À la suite de sa première mondiale, le film sera en tournée dans les Provinces atlantiques.
  • Les artisans de l’atelier est produit à l’ONF par Jac Gautreau et Dominic Desjardins.

 

Compétition – meilleur moyen ou long métrage documentaire

Sans Maman de Marie-France Guerrette (72 min) – première mondiale

  • Quand Mona Guerrette meurt à 42 ans d’un cancer du sein, elle laisse derrière elle son mari et deux fillettes. Comment survivre à la perte lorsqu’on est enfant ? En réalisant ce documentaire familial, ponctué d’archives vidéo et d’entretiens émouvants, Marie-France Guerrette nous laisse entrer dans l’intimité de son processus de deuil, découvrant du même coup son lourd héritage : le cancer génétique. Sans Maman lui permet de traverser du côté des vivants.
  • La réalisatrice franco-albertaine Marie-France Guerrette, qui a aussi vécu en Acadie, où habite encore aujourd’hui une grande partie de sa famille, revient au FICFA avec son premier long métrage documentaire. Elle a auparavant présenté au festival ses deux courts métrages créés dans le cadre du concours Tremplin pour la relève francophone, Le chœur d’une culture (2008) et Mon père, le roi (2010).
  • La première mondiale de Sans Maman se tiendra le dimanche 18 novembre à 19 h au Théâtre l’Escaouette, en présence de la cinéaste, des protagonistes du film et du nouveau producteur exécutif du Studio de la francophonie canadienne, Denis McCready.
  • Le film est produit à l’ONF par Dominic Desjardins.

Premières armes de Jean-François Caissy (106 min) – première acadienne

  • Lancés dans une formation intensive de 12 semaines, de jeunes civils se voient progressivement transformés en soldats. Véritable expérience cinématographique plongeant le spectateur au cœur d’une formation militaire, Premières armes dépeint avec nuance et humanité ce passage obligé vers l’endoctrinement. Avec un mélange d’appréhension et d’enthousiasme, les recrues intègrent petit à petit les rangs de ce qui deviendra leur nouvelle famille.
  • Premières armes a été présenté en première mondiale au Festival international du film de Berlin et en première canadienne au Festival Hot Docs 2018, puis aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) 2018.
  • Il s’agit du troisième volet d’une série de films de Jean-François Caissy traitant des étapes de la vie, après La belle visite (2009) et La marche à suivre (2014).
  • Premières armes est produit à l’ONF par Johanne Bergeron, avec la productrice exécutive Colette Loumède.

 

Hors compétition

Pauline Julien, intime et politique de Pascale Ferland (78 min) – première acadienne

  • Pauline Julien aurait eu 90 ans en 2018. Et pourtant, 20 ans après son décès, c’est l’image d’une femme résolument libre et engagée que la chanteuse continue de projeter dans ce portrait aux accents oniriques que lui consacre Pascale Ferland. Suivant un minutieux choix d’extraits d’entrevues, de spectacles et de photos, puisés à même un colossal et riche fonds d’archives, Pauline Julien, intime et politique nous entraîne dans le sillage de cette figure emblématique de l’histoire du Québec.
  • Le film a remporté récemment le Prix du public au Festival international de cinéma de la ville de Québec et connaît un succès exceptionnel en salle au Québec.
  • Pauline Julien, intime et politique est produit par Colette Loumède et Johanne Bergeron (ONF), en collaboration avec Radio-Canada.

 

Programme d’animation

Tous ces courts métrages produits ou coproduits à l’ONF sont présentés en première acadienne.

Étreintes de Justine Vuylsteker (6 min)

  • Debout face à la fenêtre ouverte, une femme regarde les nuages noirs qui obscurcissent l’horizon. Immobile, elle lutte contre la remontée de ses souvenirs. Dans les nuages, un corps-à-corps passionné se dessine.
  • Étreintes est le premier film réalisé avec l’écran d’épingles français restauré (l’Épinette).
  • Le film a été réalisé en France et à Montréal dans le cadre de trois résidences de création.
  • Il est produit par Rafael Andrea Soatto, Fabrice Préel-Cléach et Emmanuelle Latourrette (Offshore), ainsi que par Julie Roy (ONF).

Le sujet de Patrick Bouchard (10 min)

  • Un animateur fouille son propre corps pour en extirper les souvenirs, les émotions et les angoisses qui viendront nourrir son œuvre. De la peau coupée au scalpel surgissent divers objets symboliques évoquant son passé. Arrivé au cœur après s’être fracassé les côtes, il parvient à identifier le poids dont il veut se délester.
  • Seul film canadien présenté à Cannes cette année, Le sujet a aussi été projeté à Annecy, au Festival international du film de Toronto (TIFF) et à Ottawa.
  • Il s’agit du film le plus personnel du réalisateur Patrick Bouchard (Bydlo), qui s’y met lui-même en scène.
  • Le sujet est produit à l’ONF par Julie Roy.

La femme canon d’Albertine Zullo et David Toutevoix (14 min)

  • De village en village, Madeleine et son mari présentent un spectaculaire numéro de femme canon. Moins captivante est toutefois leur vie à la maison, où chaque jour se ressemble. Un matin, Madeleine prend une décision qui changera le cours de leur vie. Une animation image par image au ton doux-amer sur l’amour et l’épreuve du temps.
  • Le film a été présenté en première mondiale et en compétition au Festival international du film de Locarno, en Suisse, en 2017, et dans plusieurs festivals européens et nord-américains.
  • La femme canon est produit par Claude Barras pour Hélium Films (Suisse), Jérôme Duc-Maugé, Marianne Chazelas et Maxime Fossier pour Parmi les lucioles films (France), ainsi que Maral Mohammadian et Michael Fukushima pour l’ONF (Canada), en coproduction avec RTS Radio Télévision Suisse.

Un printemps de Keyu Chen (6 min)

  • Se déployant au rythme des saisons, Un printemps raconte avec tendresse l’histoire d’une jeune fille qui, poussée par un besoin d’épanouissement, quitte le nid familial. Traits fins et épurés, inspirés de la technique à l’encre de Chine, et transitions fluides portent la signature déjà mature de cette réalisatrice émergente.
  • Lauréate de la 21e édition du concours Cinéaste recherché(e) de l’ONF, Keyu Chen a étudié l’animation durant deux ans à Beijing, avant de quitter la Chine pour s’installer à Rouyn-Noranda, au Québec, où elle a obtenu un baccalauréat en création 3D. Elle vit maintenant à Montréal. 
  • Un printemps est produit à l’ONF par Marc Bertrand, avec la productrice exécutive Julie Roy.

Sections spéciales

  • Un hommage sera rendu au cinéaste d’animation Robert Awad, qui a grandi en Acadie, avec les projections de certains de ses courts métrages produits à l’ONF : Truck, Automania, Amuse-gueule, Cochez oui, cochez non (Spectel Vidéo/ONF) et L’affaire Bronswik (coréalisé avec André Leduc), film dont on célèbre les 40 ans cette année.
  • Pour son 50e anniversaire, le grand documentaire sur l’identité acadienne Les Acadiens de la dispersion de Léonard Forest sera projeté au FICFA.

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L’ONF en bref

L’ONF est le producteur public canadien d’œuvres audiovisuelles primées et créatives, qu’il s’agisse de documentaires, d’animations d’auteur, de récits interactifs ou d’expériences participatives. De St. John’s à Vancouver, les producteurs et productrices de l’ONF sont bien intégrés au sein des collectivités du pays et travaillent avec des créateurs et des créatrices de talent pour produire des œuvres innovantes et socialement pertinentes. L’ONF est un chef de file en matière de parité hommes-femmes dans la production de films et de médias numériques. Guidé par les recommandations de la Commission de vérité et réconciliation, il s’emploie à affermir la production autochtone. Les œuvres de l’ONF ont remporté au-delà de 7000 récompenses, dont 20 prix Écrans canadiens, 18 prix Webby, 12 Oscars et plus de 100 prix Génie. Pour y accéder, allez à ONF.ca ou téléchargez les applications de l’ONF pour appareils mobiles.

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SODEC- Appel d’inscriptions pour le Festival du film d’animation d’Annecy 2019

La SODEC vous informe que le Festival et marché international du film d’animation d’Annecy (Mifa) a lancé son appel d’inscriptions de films et de projets.

Appel de projets de film d’animation pour participer aux Pitchs Mifa et avoir l’opportunité de trouver des partenaires pour votre projet

Date limite d’inscription : 4 février 2019

Consultez l’appel d’inscription.

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Appel d’inscriptions pour concourir en sélection officielle avec votre film d’animation

Dates limites d’inscription :

  • 15 février 2019 pour les courts métrages, les films de télévision, les films de commande et les films de fin d’étude
  • 15 mars 2019 pour les longs métrages
  • 15 avril 2019 pour les RV

Consultez l’appel d’inscription.

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MATCH POINT aux « Rendez-vous d’affaires et coproduction France-Canada »

Laurent Collignon, Carlos Carvalho Da Silva de  MATCH POINT et  Lionel Ducos au «Rendez-vous d’affaires et de coproduction France-Canada du 7 au 9 novembre 2018

Match Point est une société de distribution de programmes vidéo courts, de documentaires, de longs métrages et de produits d’animations.

Dans le cadre d’un partenariat de plusieurs années avec les Majors et principaux éditeurs du marché de la vidéo, Match Point a développé une expertise lui permettant de développer des concepts et des produits originaux. Parmi sa clientèle figurent des noms connus du monde entier tel que Walt Disney Pictures, Universal Pictures Video et Paramount Pictures.

C’est en 2018 que Match Point s’associe avec Sunset Presse, société spécialisée dans la production de documentaires traitant d’enjeux géopolitiques, crée par Arnaud Hamelin, journaliste et réalisateur, en 1989. Depuis sa création, Sunset s’est mérité moult récompenses, la plus récente étant le Prix Olivier Quemener / RSF, FIGRA 2017 pour le documentaire de Jacques Charmelot « INTOX: Irak, une véritable imposture ».

Dans l’objectif de parfaire leur catalogue, Match Point est non seulement à la recherche de partenaires canadiens intéressés à d’éventuelles coproductions, mais souhaite également faire rayonner les produits canadiens en France en utilisant leur plateforme de distribution.

Match Point travaille activement sur deux documentaires de 26 minutes qui portent sur l’histoire qui a marqué l’architecture d’une capitale « Visite de Capitales » ainsi que sur un projet d’éducation ludique destiné aux enfants : « 5min pour sauver la planète ». De plus, ils sont présentement en négociation avec les producteurs de Naturya, comédie musicale offrant aux spectateurs une expérience humaine et artistique hors normes, qui se produira à Montréal en 2020.

Laurent Collignon, Carlos Carvalho Da Silva, responsable du développement de nouveaux produits et circuits et Lionel Ducos, producteur et réalisateur reconnu dans l’industrie musicale, seront à Montréal dès le 7 novembre pour rencontrer des producteurs québécois et explorer les possibilités de partenariats d’affaires et de coproduction.

 

www.matchp.fr

www.sunsetpresse.fr

 

 

 

 

Sur nos plateformes, toute l’information concernant les entreprises qui oeuvrent dans le secteur audiovisuel européen et qui seront à Montréal du 7 au 9 novembre prochain pour participer à la 11e édition des Rendez-vous d’affaires et coproduction France-Canada

5 animations de l’ONF offertes gratuitement pour le Festival Animez-vous !

Pour la 12e édition de son festival en ligne Animez-vous !, l’Office national du film du Canada célèbre cette année la Journée mondiale du cinéma d’animation et l’Halloween avec une programmation spéciale gratuite.

Cette dernière comprenant la première diffusion en transit de La mère des os, un court métrage sombre de Sylvie Trouvé et Dale Hayward inspiré du folklore slave.

Lancé le 22 octobre, Animez-vous ! propose huit courts métrages d’animation de l’ONF, dont cinq offerts en ligne pour la première fois, et trois séances de dessin diffusées en direct sur Facebook avec les animateurs Pascal Blanchet et Rodolphe Saint-Gelais (Le cortège), la cinéaste oscarisée Torill Kove (Rubans) et Alex Boya (Turbine).

Premières en ligne

  • Deyzangeroo, le premier film professionnel de l’animateur d’origine iranienne Ehsan Gharib, gagnant d’un Golden Dove au Festival international du film documentaire et d’animation de Leipzig, en Allemagne.
  • Shaman, où l’artiste inuite du Labrador Echo Henoche donne vie à sa légende préférée, celle que racontait son grand-père, le réputé artiste inuit Gilbert Hay, dans son village natal de Nain, au Nunatsiavut.
  • Nadine, du cinéaste québécois Patrick Péris, qui allie prises de vues réelles et animation et illustre tout le tumulte du coup de foudre à l’ère du numérique. Le film a été nommé meilleure production enfant/jeunesse au Festival du film de Yorkton.
  • Initiation à la technologie, le sombre mais non moins amusant récit d’un passage à l’âge adulte de Hart Snider, un cinéaste vancouvérois qui raconte des histoires personnelles et inspirantes sur son adolescence à Edmonton. (Dès le 29 octobre)
  • La mère des os, dans lequel le couple d’animateurs montréalais Sylvie Trouvé et Dale Hayward fusionne technologies d’impression 3D modernes avec des milliers de modèles laborieusement peints à la main pour redonner vie à l’être surnaturel Baba Yaga et à l’impitoyable Vlad l’Empaleur. (Dès le 25 octobre)

À propos des films

La mère des os (Bone Mother) (8 min 25 s)

  • Qui ose déranger la grand-mère du diable et pénétrer dans sa paisible maison toute d’os construite ? Qui donc est assez fou pour trahir cet esprit-nature immortel ? Baba Yaga détient les réponses à vos besoins, mais est-ce que ce sont réellement celles que vous cherchez ? La prudence s’impose, car si vous passez par là, vos ambitieux projets pourraient bien revenir vous hanter…
  • Au 15e siècle, en Europe de l’Est, un prince vaniteux et arrogant s’engage dans une forêt profonde en quête d’immortalité. Il trouve plutôt une vieille gardienne trop effrayante et trop puissante pour se laisser duper.
  • Sylvie Trouvé et Dale Hayward sont deux animateurs montréalais qui ont fondé See Creature Animation en 2011. Sylvie Trouvé a pris part à l’édition 2009 du programme de formation Hothouse de l’ONF.
  • La mère des os est produit par Jelena Popović, avec le producteur exécutif Michael Fukushima pour le Studio d’animation du Programme anglais de l’ONF à Montréal.

Initiation à la technologie (Shop Class) (8 min 49 s) 

  • L’espace de ce court métrage d’animation, le scénariste et réalisateur Hart Snider nous ramène à l’école secondaire, à la fin des années 1980. Initiation à la technologie explore les thèmes de l’aliénation au secondaire, des rôles traditionnels liés au sexe et de l’acceptation de soi. Il pose un regard intègre sur les vicissitudes de la croissance, examinées selon la perspective d’un adolescent qui a quitté l’enfance, mais ne sait pas très bien ce que signifie être un homme.
  • L’acteur vancouvérois Fred Ewanuick, surtout connu pour ses rôles de « Hank » dans Corner Gas et de « Dan Phillips » dans Dan For Mayor, prête sa voix aux personnages du film.
  • Le premier court métrage de Hart Snider, Le match de basketball (The Basketball Game) (2011), a remporté le Prix du meilleur film d’animation au Festival international du film ViewFinders et a été reconnu par le gouvernement de l’Alberta comme un film « innovant, qui suscite la réflexion […] et éclaire les auditoires sur les effets de la haine et de la discrimination sur les enfants ».
  • Shirley Vercruysse signe la production et la production exécutive d’Initiation à la technologie pour le Studio de la Colombie-Britannique et du Yukon à Vancouver.

Nadine (4 min 32 s)

  • Sam étudie sagement à la bibliothèque lorsqu’il voit soudain la plus belle fille du monde s’asseoir juste devant lui. Il est aussitôt ensorcelé. Qui est-elle ? Comment l’aborder ? Plutôt timide, l’adolescent à l’imagination débordante n’a d’autre choix que de retrouver son courage avant qu’il soit trop tard.
  • Réalisateur polyvalent et multidisciplinaire, le Québécois Patrick Péris a développé une signature visuelle unique et une grande maîtrise des techniques d’animation au fil de ses projets, dont Grenailles (2014) et Nos saisons (2013).
  • Le film est produit par Marc Bertrand, avec la productrice exécutive Julie Roy pour le Studio d’animation du Programme français de l’ONF à Montréal.

Shaman (5 min)

  • Enfant, Echo Henoche adorait entendre son grand-père, le célèbre artiste inuit Gilbert Hay, raconter des histoires et des légendes transmises de génération en génération au fil des siècles. Son histoire préférée était celle du rocher blanc situé au sommet du mont Sophie, qui surplombe son village natal, Nain, au Nunatsiavut, sur la côte nord du Labrador.
  • Le rocher serait tout ce qui reste d’un féroce ours polaire qui terrorisait autrefois la communauté. Selon la légende, un puissant shaman aurait aidé les villageois à sauver une jeune mère et son enfant des griffes de l’ours en le transformant en pierre.
  • Pour son premier film, Echo Henoche transpose le style unique de ses illustrations dans une animation dynamique dessinée à la main et donne vie à cette histoire en lui infusant sa propre vision.
  • Shaman est produit par Kat Baulu, avec la productrice exécutive Annette Clarke pour le Studio du Québec et de l’Atlantique de l’ONF.

Deyzangeroo (4 min)

  • Rituel exécuté dans la ville portuaire iranienne de Buchehr, « Deyzangeroo » était influencé par la domination coloniale portugaise et britannique, ainsi que par la présence des esclaves africains. Imprégné de la terreur et de la magie qu’évoquait l’éclipse lunaire, il devait repousser les esprits maléfiques et faire réapparaître la Lune… et fonctionnait chaque fois.
  • Deyzangeroo repose sur l’animation peinte à la main, la photographie à intervalle et la photographie truquée au moyen de miroirs, ainsi que sur l’envoûtante musique du compositeur et percussionniste virtuose Habib Meftah Boushehri.
  • Né en 1983 à Arak, en Iran, le designer et photographe Ehsan Gharib étudie à l’école de cinéma de Soroush, à Téhéran, puis à l’Université Concordia, à Montréal. Deyzangeroo est le premier film dont il signe la réalisation à titre professionnel.
  • Le film est produit par Maral Mohammadian, avec le producteur exécutif Michael Fukushima pour le Studio d’animation du Programme anglais de l’ONF.

 

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À propos de la Journée mondiale du cinéma d’animation

En 2002, l’Association internationale du film d’animation (ASIFA) lançait la Journée mondiale du cinéma d’animation pour commémorer la première projection de dessins animés d’Émile Reynaud le 28 octobre 1892, avec son Théâtre optique, au Musée Grévin à Paris. Cette célébration se tient dans plus de 40 pays, et l’ONF y participe pour une 12e année consécutive en organisant son festival Animez-vous !

 

L’ONF en bref

L’Office national du film du Canada (ONF) produit des animations innovantes dans ses studios de Montréal, dans ses centres situés partout au pays et dans le cadre de coproductions internationales avec les animateurs les plus en vue de la planète. Il est également un chef de file en matière d’approches novatrices en stéréoscopie 3D et en contenu animé pour nouvelles plateformes. L’ONF a réalisé plus de 13 000 productions et remporté au-delà de 7000 récompenses. Ses animations ont récolté 7 de ses 12 Oscars, 6 Grands Prix au Festival international du film d’animation d’Annecy, en France, 4 Palmes d’or au Festival de Cannes et 2 Ours d’or à la Berlinale. Pour accéder aux animations applaudies de l’ONF, allez à ONF.ca ou téléchargez ses applications pour appareils mobiles.

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La 17e édition des Sommets du cinéma d’animation

Du 21 au 25 novembre, la 17e édition des Sommets de l’animation se déroulera à la Cinémathèque québécoise. Voici d’ores et déjà quelques-uns des premiers éléments de la programmation aussi énergisante, éclatée, multidisciplinaire qu’audacieuse.

Pour débuter le festival, le film SEDER-MASOCHISM de Nina Paley, alors que la dernière journée du festival aura lieu un événement unique « WINSOR ET GERTIE », une performance théâtrale accompagnée de la projection du film d’animation restauré GERTIE de Winsor McCay (1914). Chaque année depuis 2015, le prix René-Jodoin, soulignant le travail exemplaire accompli par une personnalité de l’animation canadienne, est remis dans le cadre des Sommets. En 2018, il est attribué au musicien et compositeur Robert Marcel Lepage. Projet parallèle aux Sommets du cinéma d’animation, les résidences artistiques en cinéma d’animation accueillent à partir du 29 octobre six jeunes artistes de la relève en cinéma d’animation (Québec, France, Géorgie et Afrique du Sud), pour une durée de six semaines.

 

FILM D’OUVERTURE ET ÉVÉNEMENT DE CLÔTURE 

SEDER-MASOCHISM de Nina Paley sera présenté le 21 novembre à la Cinémathèque québécoise. La réalisatrice connue pour Sita Sings The Blues (sorti en 2008) propose ici une version personnelle du Livre de l’Exode. Présenté en première mondiale lors du dernier Festival international du film d’animation d’Annecy, où il a fait sensation, cette fabuleuse comédie musicale comporte de nombreuses chansons allant de Go Down Moses de Louis Armstrong, Paroles, Paroles de Dalida & Alain Delon ou encore Used to Love Her des Guns N’ Roses. À base de collages visuels inventifs et avec un ton drôle et caustique, la réalisatrice américaine, résolument féministe, dénonce le patriarcat et nous fait rire aux éclats.

L’histoire de l’Exode racontée par Moïse, Aaron, l’ange de la mort, Jésus et le père de la réalisatrice. Mais il existe une autre perspective : celle de la Déesse, la divinité originelle de l’humanité, qui ressuscite au cours d’une lutte tragique contre les forces patriarcales.

Le long métrage sera précédé, en première québécoise, du court métrage AÉROBIE, de Bastien Dupriez, une œuvre ayant été développée lors de la première résidence en cinéma d’animation de la Cinémathèque québécoise en 2016.

Avant Wallace et Gromit, avant Mickey et Minnie, avant même l’apparition des cartoons au cinéma, il y a eu Winsor McCay et son dinosaure Gertie. L’historien américain de l’animation Donald Crafton a écrit Winsor et Gertie pour présenter McCay à de nouveaux publics, pour révéler les talents de ce dessinateur et pour mettre en évidence l’apport important des spectacles de variétés et du vaudeville dans le développement de l’animation des origines. Mi-lecture publique, mi-spectacle théâtral, cette représentation de 55 minutes à deux personnages, pleine d’humour et d’esprit, inclut la reconstitution de la présentation scénique de Gertie, de même que la spectaculaire restauration du film de McCay menée par la Cinémathèque québécoise et l’Office national du film du Canada avec la collaboration de l’Université Notre-Dame (États-Unis). Le public sera transporté au début du XXe siècle, se laissera charmer par un dinosaure légendaire, alors que Stéphane Crête (Dans une galaxie près de chez vous, Un paradis pour tous) interprètera Winsor McCay et Sébastien René (Starbuck, Série noire), le fils et assistant du célèbre pionnier de l’animation.

 

PRIX RENÉ-JODOIN ATTRIBUÉ À ROBERT MARCEL LEPAGE

Le Prix René-Jodoin, créé par les Sommets du cinéma d’animation et la Cinémathèque québécoise en 2015, récompense une personnalité marquante, influente et engagée de l’animation canadienne. La productrice Marcy Page en fut la première récipiendaire en 2015, suivi en 2016 du cinéaste Steven Woloshen et du chargé de cours de l’École Design Jean-Philippe Fauteux, l’année dernière.

Le Prix René-Jodoin 2018 sera décerné à Robert Marcel Lepage lors d’une cérémonie qui se tiendra le samedi 24 novembre à la Cinémathèque québécoise. Clarinettiste et saxophoniste de formation, l’essentiel de son travail artistique se concentre sur la composition de musique de film. Récemment Robert Marcel Lepage a mis en musique les films d’animation Le Grand méchant renard et autres contes du duo Benjamin Renner et Patrick Imbert. On lui doit aussi des collaborations avec Pierre Hébert, Francine Desbiens, Inès Sedan, Priit et Olga Pärn et plusieurs autres.

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La relève 

Les résidences en mentorat en animation des Sommets

En collaboration avec le Consulat général de France, l’Office national du film du Canada et avec le soutien des mécènes Jean-Philippe Fauteux et Marthe Cousineau, la Cinémathèque québécoise reçoit, du 29 octobre au 5 décembre, six jeunes artistes pour une résidence de mentorat en cinéma d’animation. Au cours de cette période, ils développent un projet en étant conseillé par un mentor (entre autres Janice Nadeau, Jacques Drouin, Ariane Louis-Seize et Steven Woloshen). Cet événement sera l’occasion pour les festivaliers de les rencontrer et de découvrir leur travail lors d’un 5 à 7.

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Les résident(e)s de cette année

Alice Lahourcade – France

Clémence Bouchereau – France

Naomi van Niekerk – Afrique du Sud

Ana Chubinidze – Géorgie

Claire Brognez – Québec

David Seitz – Québec

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Les Sommets mettent en valeur la relève en cinéma d’animation. On retrouvera ainsi l’ancienne résidente Justine Vuylsteker dans la section Compétition internationale ou encore Raymond Caplin mis à l’honneur à travers l’affiche et la bande-annonce des Sommets et même lors de la soirée d’ouverture avec le court-métrage de Bastien Dupriez. Les Sommets et la Cinémathèque québécoise sont un terreau fertile pour le développement et la visibilité des talents internationaux et locaux en cinéma d’animation.

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AFFICHE DES 17e SOMMETS DU CINÉMA D’ANIMATION

L’affiche des Sommets 2018 est une création du jeune artiste montréalais Raymond Caplin. Illustrateur de grand talent et animateur aimant explorer divers médiums artistiques, il a réalisé cinq films dans le cadre du Wapikoni mobile, dont il est une des figures inspirantes.

Réalisé en 2012, son premier film, In Your Heart, a reçu le prix du meilleur film expérimental au Festival de films autochtones de Winnipeg ainsi que le prix du meilleur film d’animation au Festival international de films d’Arlington. En 2017, cet originaire de la nation Mi’kmaq participait à la résidence de mentorat en cinéma d’animation de la Cinémathèque québécoise. Raymond Caplin réalisera également la bande-annonce des Sommets du cinéma d’animation de 2018 (disponible sous peu).

Remerciements

Les Sommets du cinéma d’animation tiennent à remercier les partenaires suivants pour leur soutien: le Ministère de la Culture et des Communications du Québec, le Conseil des Arts du Canada, le Conseil des Arts de Montréal, Téléfilm Canada, le Bureau des festivals de la Ville de Montréal, la Cinémathèque québécoise, la Caisse de la culture, l’Office national du film du Canada, Corus Media, L’école NAD, Le Devoir, la Fabrique culturelle de Télé-Québec, Publicité sauvage, le Consulat général des États-Unis à Montréal, le Consulat général de Suisse à Montréal, Swissfilms, Unifrance, Médiafilm, Cartoon Brew, Panorama Cinéma, le Festival Stop Motion Montréal, le Festival de cinéma de la Ville de Québec, le Cinéma Moderne, l’Alliance Animation Québec, Wikimedia Canada, Zone Festival, l’Hôtel Travelodge et l’Hôtel Zéro 1.

 

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À propos des Sommets du cinéma d’animation

Les Sommets du cinéma d’animation sont un festival international consacré à l’animation sous toutes ses formes, du patrimoine aux nouveaux médias en passant par la production actuelle. Pendant cinq jours, Montréal vibre au rythme de l’animation ! Uniques au Québec, les Sommets célèbrent un art qui a historiquement fait connaître le Québec et le Canada dans le monde entier.

À propos de la Cinémathèque québécoise

La Cinémathèque québécoise est le musée de l’image en mouvement à Montréal. Sa mission est d’acquérir, documenter et sauvegarder le patrimoine cinématographique, télévisuel et audiovisuel québécois ainsi que le cinéma d’animation international, collectionner des œuvres significatives du cinéma canadien et mondial, pour en assurer la mise en valeur à des fins culturelles et éducatives.

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Appel de films pour le Festival Cinéma du Monde de Sherbrooke 2019

La SODEC vous informe que l’appel de films pour le Festival Cinéma du Monde de Sherbrooke 2019 est en cours.

Appel de court métrage régional (pour les réalisateurs et réalisatrices de l’Estrie)

Les cinq films sélectionnés seront projetés lors d’une soirée spéciale durant le Festival.

Appel de films | Programmation internationale

Tous les genres de production sont admissibles : fiction, animation, documentaire, expérimental.

Pour plus de détails, consultez l’appel de films sur le site Internet du Festival Cinéma du Monde de Sherbrooke et soumettez votre film avant le 3 décembre 2018.

Neuf productions de l’ONF, présentées au RIDM 2018

Du 8 au 18 novembre prochain, l’Office national du film du Canada assurera une présence aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) en y présentant sept nouveaux documentaires, un court métrage d’animation et une œuvre immersive en réalité virtuelle.

Le festival proposera les nouvelles œuvres de cinéastes dont il a favorisé le rayonnement tout au long de leur carrière, notamment Jean-François Caissy, Julien Fréchette et Nicolas Wadimoff.

Le rêve de Walaa (Murmur Media/ONF/Final Cut for Real), documentaire de Christy Garland primé à Hot Docs et présenté en première au Québec, sera projeté en ouverture du festival. Le film sera accompagné de la première mondiale du court poème cinématographique de Jean Jean Printemps Now (Les Films de l’Autre), créé dans le cadre de la résidence Regard sur Montréal 2018.

Le rêve de Walaa est l’un des deux documentaires de l’ONF qui feront leur première québécoise dans la Compétition nationale longs métrages, avec Premières armes, du réalisateur Jean-François Caissy. Les deux films explorent les luttes de jeunes qui veulent être admis au sein des forces de l’ordre : dans Le rêve de Walaa, une jeune Palestinienne élevée dans un camp de réfugiés en Cisjordanie est déterminée à devenir policière dans les Forces de sécurité palestiniennes ; Premières armes suit la formation intensive de 12 semaines de jeunes civils qui se voient progressivement transformés en soldats des Forces armées canadiennes. Les RIDM marquent les retrouvailles des deux films qui avaient été présentés en première mondiale à la 68e Berlinale.

Deux documentaires de l’ONF feront aussi leur première québécoise aux RIDM : Ma guerre, de Julien Fréchette, suit quatre volontaires occidentaux qui décident de lutter contre le groupe armé État islamique, tandis que Qu’est-ce que la démocratie ?, d’Astra Taylor, suscite un dialogue essentiel sur notre avenir collectif.

 

Le premier long métrage de Christine Chevarie-Lessard, Point d’équilibre (ONF/Productions Avenida), qui fera sa première mondiale dans la section La bête humaine du festival, suit de jeunes filles et de jeunes garçons dont le rêve de devenir danseurs de ballet rencontre la dure réalité de la formation de l’École supérieure de ballet du Québec. Le film sera en salle dès le 14 décembre.

Après sa première mondiale à Locarno, le long métrage de Nicolas Wadimoff L’Apollon de Gaza (ONF/Akka Films/RTS), présenté en première canadienne dans la section ARTifice, explore le mystère entourant une statue d’Apollon trouvée au large de Gaza, qui disparaît dans d’étranges conditions.

L’espace UXdoc des RIDM accueillera la première mondiale en langue française et la première québécoise en langue anglaise de Biidaaban : Première lueur. Ancrée dans le futurisme autochtone, cette œuvre interactive en réalité virtuelle est signée par l’artiste anichinabée primée Lisa Jackson et l’artiste 3D Mathew Borrett, ainsi que par Jam3, l’une des principales agences de création numérique de Toronto, et le Studio interactif de l’ONF à Vancouver.

Un printemps, de Keyu Chen, sera présenté dans le cadre du programme Séances famille.

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Productions

Le rêve de Walaa (What Walaa Wants) (90 min) — Première québécoise / Film d’ouverture / Compétition nationale longs métrages

  • Le rêve de Walaa a été présenté en première mondiale au Festival international du film de Berlin et en première canadienne à Hot Docs, où il a reçu le Prix spécial du jury GCR (Guilde canadienne des réalisateurs), dans la catégorie Long métrage canadien.
  • Présenté aux RIDM en version originale arabe avec sous-titres en français, Le rêve de Walaa sortira en salle à l’hiver 2019.
  • Le premier long métrage documentaire de Christy Garland, The Bastard Sings the Sweetest Song (2012, Hot Docs, Sheffield Doc/Fest), a été encensé par la critique à sa sortie en salle.
  • Le rêve de Walaa est produit par Matt Code et Christy Garland (Murmur Media, Canada), Anne Köhncke (Final Cut for Real, Danemark) et Justine Pimlott (ONF, Canada). Anita Lee est la productrice exécutive pour l’ONF.

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Printemps Now — Première mondiale / Court métrage de la soirée d’ouverture

  • Le film est inspiré par des classiques du genre « symphonie des villes » comme Berlin, symphonie d’une grande ville (Walter Ruttmann, 1928) et La pluie (Joris Ivens, 1929).
  • Formé à l’École internationale de cinéma et de télévision de Cuba, Jean Jean est un cinéaste originaire de Haïti qui a à son actif trois documentaires, dont Si Bondye vle, Yuli (Si Dieu le veut, Yuli), sorti en 2015.
  • Le film a été créé dans le cadre de la résidence Regard sur Montréal 2018, laquelle a été rendue possible par le Conseil des arts de Montréal (CAM), la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC), l’ONF, par son programme ACIC (Aide au cinéma indépendant – Canada) et les Films de l’Autre.
  • ·Printemps Now est produit par Jean Jean.

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Premières armes (106 min) — Première québécoise / Compétition nationale longs métrages

  • Premières armes a été présenté en première mondiale au Festival international du film de Berlin et en première canadienne au Festival Hot Docs 2018
  • Il s’agit du troisième volet d’une série de films de Jean-François Caissy traitant des étapes de la vie, après La belle visite (2009) et La marche à suivre (2014).
  • Premières armes est produit par Johanne Bergeron, avec la productrice exécutive Colette Loumède pour le Studio documentaire français de l’ONF à Montréal.

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Ma guerre (97 min) — Première québécoise / États du monde

  • Ma guerre a été présenté en première mondiale à Hot Docs.
  • Le réalisateur montréalais Julien Fréchette a notamment signé Le prix des mots, une coproduction de l’ONF de 2012, qui a reçu une mention spéciale pour le prix Magnus-Isacsson aux RIDM 2012.
  • Ma guerre est produit par Colette Loumède, aussi productrice exécutive, pour le Studio documentaire français de l’ONF à Montréal.

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Qu’est-ce que la démocratie ? (What Is Democracy?) (119 min) — Première québécoise / États du monde

  • Mettant en vedette une distribution éclectique — philosophes célèbres, chirurgiens traumatologues, ouvriers d’usine, demandeurs d’asile, politiciens et d’autres encore —, Qu’est-ce que la démocratie ? fait le lien entre le passé et le présent, entre ce qui est d’ordre émotif, intellectuel, personnel et politique pour susciter la réflexion et inspirer.
  • Le film a été présenté en première mondiale au Festival international du film documentaire de Sheffield et en première canadienne au Festival international du film de Toronto.
  • Astra Taylor est cinéaste, auteure et organisatrice politique. Elle signe entre autres le documentaire de l’ONF Examined Life (La vie sous examen) (TIFF, 2008) et Zizek! (TIFF, 2005). Son nouveau livre, Democracy May Not Exist, but We’ll Miss It When It’s Gone, publié chez Metropolitan Books, sortira au début de 2019.
  • Qu’est-ce que la démocratie ? est produit par Lea Marin et par la productrice exécutive Anita Lee pour le Studio de l’Ontario de l’ONF à Toronto.

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Point d’équilibre (76 min) — Première mondiale / La bête humaine

  • Achevé après une période de gestation de près de sept ans, Point d’équilibre est le premier long métrage de Christine Chevarie-Lessard, une cinéaste qui relate avec passion les réalités de l’enfance et la quête de l’excellence dans les arts et dans les sports.
  • Point d’équilibre est une production de Nathalie Cloutier (ONF), ainsi que de Chantal Lafleur et Geneviève Thibert (Productions Avenida), avec la productrice exécutive Colette Loumède (ONF).

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L’Apollon de Gaza (78 min) — Première canadienne / ARTifice

  • Le réalisateur d’origine suisse Nicolas Wadimoff manifeste depuis longtemps un intérêt pour la réalité palestinienne, comme le montrent Les gants d’or d’Akka (1991), Aisheen (Chroniques de Gaza), primé à Berlin en 2010, et sa collaboration avec plusieurs cinéastes de la région, sur le plan tant de la formation que de la réalisation et de la production.
  • L’Apollon de Gaza a été présenté en première mondiale à la Semaine de la critique, la prestigieuse section indépendante du Festival de Locarno organisée par l’Association suisse des journalistes cinématographiques.
  • Le film est produit par Colette Loumède (ONF), Philippe Coeytaux (Akka Films) et Irène Challand (RTS).

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Biidaaban : Première lueur (Biidaaban: First Light) (6-8 min) — Première mondiale en langue française et première québécoise / UXdoc

  • Toronto est inondée et son infrastructure, noyée dans la flore locale. De grands arbres ont poussé dans les fissures des trottoirs, et des vignes couvrent les murs orientés plein sud. Les gens se déplacent en canot et cultivent des légumes sur le toit des gratte-ciel. La vie urbaine s’épanouit, tout comme les langues des Wendats, Kanien’kehá:ka (Mohawks) et Anichinabés (Ojibwés), les premiers peuples de ce territoire.
  • Les RIDM tiendront une projection guidée par Lisa Jackson le dimanche 11 novembre, à 20 h. Entrée : 12 $.
  • Biidaaban : Première lueur a été présenté en première mondiale au Festival de Tribeca, puis dans une installation à la place Nathan-Phillips, à Toronto, qui a accueilli 2200 visiteurs en moins d’une semaine.
  • Il s’agit de la première œuvre interactive en réalité virtuelle à l’échelle d’une pièce réalisée par Lisa Jackson, dont les fictions et les documentaires primés ont été présentés dans de grands festivals, notamment la Berlinale, Hot Docs, SXSW et le BFI de Londres, et lui ont valu un Génie. Les prochains projets de Lisa comprennent notamment un film IMAX et des œuvres plus traditionnelles pour la télé et le cinéma.
  • Biidaaban : Première lueur est produit par Dana Dansereau et Rob McLaughlin pour l’ONF ; le producteur exécutif en est Rob McLaughlin, qui est également chef du Studio interactif à Vancouver.

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Un printemps (6 min) – Séances famille

Se déployant au rythme des saisons, Un printemps raconte avec tendresse l’histoire d’une jeune fille qui, poussée par un besoin d’épanouissement, quitte le nid familial. Traits fins et épurés, inspirés de la technique à l’encre de Chine, et transitions fluides portent la signature déjà mature de cette réalisatrice émergente.

Lauréate de la 21e édition du concours Cinéaste recherché(e) de l’ONF, Keyu Chen a étudié l’animation durant deux ans à Beijing, avant de quitter la Chine pour s’installer à Rouyn-Noranda, au Québec, où elle a obtenu un baccalauréat en création 3D. Elle vit maintenant à Montréal.

  • Un printemps est produit par Marc Bertrand, avec la productrice exécutive Julie Roy pour le Studio d’animation du Programme français de l’ONF.

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L’ONF en bref

L’ONF est le producteur public canadien d’œuvres audiovisuelles primées et créatives, qu’il s’agisse de documentaires, d’animations d’auteur, de récits interactifs ou d’expériences participatives. De St. John’s à Vancouver, les producteurs et productrices de l’ONF sont bien intégrés au sein des collectivités du pays et travaillent avec des créateurs et des créatrices de talent pour produire des œuvres innovantes et socialement pertinentes. L’ONF est un chef de file en matière de parité hommes-femmes dans la production de films et de médias numériques. Guidé par les recommandations de la Commission de vérité et réconciliation, il s’emploie à affermir la production autochtone. Les œuvres de l’ONF ont remporté au-delà de 7000 récompenses, dont 20 prix Écrans canadiens, 18 prix Webby, 12 Oscars et plus de 100 prix Génie. Pour y accéder, allez à ONF.ca.

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Dévoilement des 5 entrepreneurs sélectionnés pour le Petit Bassin

Nouveau programme d’accélération pour entrepreneurs culturels et créatifs de la Piscine

La Piscine annonce les cinq entrepreneurs culturels et créatifs qui ont été sélectionnés pour intégrer son nouveau programme d’accélération, le Petit Bassin.

Les entrepreneurs sélectionnés sont : Zoé Gagnon-Paquin (Magnéto), Daniel Iregui (Iregular), Aurélia Fleury (Tactile Studio), Stéphane Grandjean (Flagtown) et Milan Gervais (Human Playground).

Magnéto est une maison de production de podcasts qui a pour mission de faire rayonner la culture par l’audio. Elle offre en baladodiffusion des oeuvres innovantes dans leurs formes et pertinentes dans leurs contenus. Toutes les productions sont disponibles gratuitement sur iTunes, Google Play.

Iregular crée les expériences audiovisuelles pour des installations, pour des événements artistiques, des spectacles, des lieux de ventes à réalité augmentée. Le studio allie la géométrie, la typographie, la lumière et le son aux logiciels, mathématiques et aux algorithmes.

Tactile Studio crée et fabrique les objets à destination des personnes en situation de handicap, principalement dans les musées. Le studio adapte les solutions pour s’accorder à la diversité des usagers, des troubles de la motricité, sensoriels, cognitifs ou mentaux.

Flagtown gamifie les centres villes pour redynamiser les commerces de proximité, l’économie locale et le tourisme. Les solutions intégrées permettent de faire de chaque lieu, chaque objet, chaque rencontre, une interaction ludique et pédagogique.

Human playground crée des contenus originaux et conçoit de nouvelles approches de communication : des expériences performatives, interactives et participatives sur la place publique, dans la rue ou dans un espace commercial.

Ce premier appel à entrepreneurs sous la thématique des Nouvelles expériences culturelles et créatives a remporté un franc succès avec plus de quarante candidatures reçues. Il a généré des candidatures variées, touchant les secteurs de l’art vivant et du design interactif, des interactivités sensorielles, ainsi que les domaines numériques comme la réalité virtuelle, la réalité augmentée, les jeux vidéo ou encore l’art numérique.

« Ce programme a été pensé tout spécialement pour offrir des conditions gagnantes d’accélération de croissance à des jeunes entreprises créatives et culturelles à fort potentiel. Notre compréhension profonde des problématiques de ces entrepreneurs nous a donc amené à construire un programme d’accompagnement sur mesure intégrant à la fois un travail sur la capacité entrepreneuriale de passage à l’action d’une équipe et une opportunité de tester leurs propositions le plus concrètement et rapidement possible dans des conditions très réalistes de marché. Nous sommes donc impatients de commencer notre travail avec ces cinq jeunes entrepreneurs québécois de talent qui représentent toute la richesse de l’entrepreneuriat créatif et culturel local », explique Christophe Billebaud, co-directeur général de la Piscine en charge des programmes et de l’innovation.

[box bg= »# » color= »# » border= »# » radius= »0″]Grâce au programme d’accélération le Petit Bassin, les entrepreneurs sélectionnés seront accompagnés pendant 4 mois par la Piscine dans la consolidation de leur développement. Ils bénéficieront en outre de l’opportunité de tester rapidement leur proposition sur le terrain mis à leur disposition par le partenaire de la thématique : Loto-Québec. Les lauréats de l’appel à entrepreneurs Nouvelles expériences sont ainsi dans les meilleures conditions pour ouvrir de nouvelles voies et transformer le secteur. Ils pourront compter sur les compétences multiples des experts et coachs de la communauté de la Piscine afin de réussir l’expérimentation, basée sur un test terrain auprès des usagers du Casino de Montréal. [/box]

« L’implication culturelle de Loto-Québec ne date pas d’hier. Notre collection d’art contemporain comptant près de 5 000 œuvres de plus de 1 200 artistes québécois n’est qu’un des volets de cette implication. Qu’il s’agisse des artistes que nous embauchons pour la création de nos produits et de nos décors, des musiciens qui jouent dans nos établissements ou de nos chefs et leur brigade qui servent une cuisine créative, nous avons la chance de côtoyer un grand nombre de créateurs québécois. C’est dans cette optique que nous travaillons avec La Piscine. Nous souhaitons que nos partenaires soient mieux outillés pour répondre à nos besoins d’affaires tout en faisant rayonner leur talent auprès de nos nombreux clients », souligne Simon Robert, Directeur de la responsabilité sociétale à Loto-Québec.

 « À la Caisse de la Culture, nous croyons qu’il faut donner aux entrepreneurs des milieux culturel et créatif le moyen de leurs ambitions. C’est pourquoi nous sommes fiers d’accompagner La Piscine et son programme d’accélération Le Petit Bassin, dont l’espace d’expérimentation offert au cours des quatre prochains mois représente un terreau fertile propice à l’innovation, à la créativité et à la croissance des jeunes entreprises et OBNL sélectionnés », ajoute Marie-Christine Cojocaru, Directrice générale de la Caisse de la Culture Desjardins.

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À propos du programme le Petit Bassin 

Le Petit Bassin est un programme d’accélération de 4 mois propulsé par la Piscine, l’accélérateur montréalais dédié aux entrepreneurs culturels et créatifs. Il permet à des jeunes entreprises privées ou des OBNL de bénéficier d’un accompagnement personnalisé de 80 heures et de se connecter avec les partenaires corporatifs de la Piscine pour expérimenter rapidement leur proposition sur le terrain mis à leur disposition.

À propos de La Piscine 

Cet organisme à but non lucratif créé en 2015 a pour mission de catalyser et soutenir la première communauté dédiée au développement de l’entrepreneuriat du secteur des industries culturelles et créatives à Montréal et au Québec. Depuis sa création, l’organisation a mis en place avec succès des programmes d’accélération visant à accompagner le développement d’entrepreneurs et d’entreprises culturels et créatifs à fort potentiel de croissance. De plus, la Piscine offre des services adaptés aux entreprises privées et aux institutions publiques leur permettant de mobiliser les joueurs les plus innovants des industries créatives et culturelles pour résoudre leurs problématiques par l’élaboration de solutions pertinentes et efficaces. Au-delà de sa mission, la Piscine animera en 2019 l’édifice historique du Rodier dans le Quartier de l’Innovation en tant que première maison dédiée à l’entrepreneuriat culturel et créatif à Montréal. 

À propos de Loto-Québec 

Loto-Québec a pour mission de gérer l’offre de jeux de hasard et d’argent de façon efficiente et responsable en favorisant l’ordre, la mesure et l’intérêt de la collectivité québécoise. La totalité de ses bénéfices sont remis à la collectivité. Sa contribution est financière, mais elle est aussi sociale et environnementale. Depuis sa création, Loto-Québec s’implique directement dans la collectivité au moyen de programmes sociétaux et de partenariats. 

À propos de la Caisse de la Culture Desjardins 

Depuis 1994, la Caisse de la Culture donne aux artistes, artisans, créateurs, organismes et entreprises culturels, les moyens de leurs talents et de leurs aspirations. Coopérative financière solidement ancrée dans son milieu, la Caisse accompagne les travailleurs autonomes dans la réalisation de leurs projets personnels et professionnels, offre aux entreprises et organismes des services financiers adaptés à leur réalité et participe au développement socioéconomique du milieu culturel en soutenant des démarches et des projets structurants. 

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L’École NAD de l’UQAC s’installe au Quartier des spectacles

L’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) ainsi que la Société d’habitation et de développement de Montréal (SHDM) annoncent le déménagement de l’École des arts numériques, de l’animation et du design (NAD) dans l’immeuble de l’Îlot Balmoral, au cœur du Quartier des spectacles de Montréal.

D’une valeur de plus 40 millions de dollars, ce projet permet à l’École NAD d’emménager dans de nouveaux espaces situés sur les 5e, 6e et 7e étages de l’immeuble phare qui complètera la place des Festivals de la métropole. À court terme, grâce à un soutien financier du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, l’UQAC sera en mesure d’aménager les trois étages de l’édifice pour permettre à ses étudiants une expérience d’apprentissage unique, à la fine pointe des besoins de l’industrie et de la recherche dans le domaine, et ce, dès l’automne 2019.

 

La rectrice de l’UQAC, Nicole Bouchard, a profité de l’annonce du déménagement pour souligner avec grande fierté l’audace et la vision de toute l’équipe qui a travaillé sur le projet dont l’aboutissement constitue un événement important pour l’établissement.

« Il s’agit non seulement d’un moment marquant dans l’histoire de notre École des arts numériques, de l’animation et du design, mais également dans l’histoire de l’UQAC. En effet, il s’agit d’un des plus grands investissements de l’histoire de notre institution », précise Nicole Bouchard.

 

L’aménagement de l’École NAD à l’Îlot Balmoral, prévu pour le début de l’été 2019, permettra la croissance de l’école, l’accessibilité accrue à ses programmes de 1er, 2e et éventuellement 3e cycles, l’augmentation de ses initiatives de recherche et de l’offre de formation continue, qui sont tous des enjeux importants du développement des industries créatives à Montréal et partout au Québec. La synergie avec le Quartier des spectacles, l’Office national du film (ONF), les entreprises du secteur et le milieu culturel constituera pour l’École NAD un bassin fertile pour le développement des talents et des pratiques innovantes en matière d’enseignement et de recherche appliquée et fondamentale.

 

« Nous sommes ravis d’annoncer officiellement aujourd’hui l’emménagement de NAD au sein de l’Îlot Balmoral, souligne Nancy Shoiry, directrice générale de la Société d’habitation et de développement de Montréal. Nous avons cru et soutenu ce projet depuis le début en collaboration avec NAD, l’UQAC et le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur. La synergie avec l’ONF est prometteuse et se marie parfaitement à la vision que nous avons pour l’Îlot Balmoral. Avec ces deux premiers occupants, ce sont maintenant près des deux tiers des espaces qui seront dédiés à la création et à l’innovation par le biais du cinéma et des arts numériques. »

 

« L’installation de NAD dans l’Îlot Balmoral est une excellente nouvelle, a déclaré Valérie Plante, mairesse de Montréal. Non seulement nous conservons une institution créative et vibrante à Montréal, mais elle aura pignon sur rue dans le Quartier des spectacles aux côtés de l’Office national du film, dans une synergie porteuse d’innovation et de vitalité. Je salue les efforts de la SHDM pour développer des projets qui s’accordent avec la volonté de la Ville de Montréal d’œuvrer sur les plans social, économique et, dans le cas présent, culturel. 

 

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À propos du projet de l’Îlot Balmoral

L’Îlot Balmoral de la Société d’habitation et de développement de Montréal est un immeuble phare qui complète la place des Festivals de façon marquante par son architecture audacieuse et durable et qui fait place au cinéma et aux arts numériques en donnant une adresse à l’Office national du film (ONF) et à l’École des arts numériques, de l’animation et du design (NAD) dans le Quartier des spectacles. L’immeuble, dont l’ouverture est prévue au printemps 2019, comprendra également un rez-de-chaussée ouvert au public et contenant des espaces commerciaux, un stationnement pouvant accueillir 186 véhicules et 70 vélos, une certification LEED Or visée et un toit végétalisé. Le design de cet immeuble emblématique conçu par la firme Provencher Roy + Associés Architectes est salué depuis le dévoilement du concept.

 

À propos de l’École NAD

Fondée en 1992 et située à Montréal, l’École des arts numériques, de l’animation et du design (NAD) de l’UQAC est un établissement de formation et de recherche-développement en animation 3D, effets visuels, design et arts numériques qui a formé, au fil des 26 dernières années, des milliers d’animateurs 3D qui travaillent aujourd’hui dans les domaines du cinéma, de la télévision et du jeu vidéo au sein d’entreprises réputées à travers le monde. L’association entre l’École NAD et l’UQAC, qui remonte en 2008, permet annuellement à plus de 350 étudiants d’avoir accès à une offre de programmes d’études universitaires uniques au Québec.

 

À propos de l’Université du Québec à Chicoutimi

Fondée en 1969 et forte de ses 54 000 diplômés, l’Université du Québec à Chicoutimi accueille chaque année 6 500 étudiants dont 1 000 sont issus d’une cinquantaine de pays à travers le monde. Réputée pour le rapport de proximité qui existe entre ses étudiants et ses professeurs, l’UQAC offre une expérience unique et plus de 180 programmes d’études, dont 70 aux cycles supérieurs. Reconnue comme l’une des universités les plus productives par rapport à ce qui se réalise dans le domaine de la recherche partenariale au Québec, l’UQAC a su développer au fil de son histoire plusieurs créneaux de recherche, ce qui lui permet de se distinguer à travers le monde.

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