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Tournée QUÉBEC CINÉMA : plusieurs invités à Winnipeg

La Tournée Québec Cinéma, en collaboration avec Radio-Canada, réitère sa collaboration avec le Festival des films francophones au Manitoba, Cinémental.

L’équipe sera de passage à Winnipeg du 19 au 28 octobre pour y présenter un total de 11 films. En outre, pour la première fois, certaines projections seront précédées d’un court métrage, bonifiant ainsi la riche programmation d’œuvres québécoises proposées. La Tournée apportera aussi dans ses bagages une belle délégation d’invité(e)s qui viendront rencontrer les francophones et francophiles amoureux du cinéma d’ici.

Les comédiennes Juliette Gosselin et Marianne Fortier ainsi que les réalisateurs Tristan Dubois et François Bouvier visiteront la capitale manitobaine pour la toute première fois dans le cadre de cette 27e édition de Cinémental.

  • Le 19 octobre, le public pourra voir le film Pieds nus dans l’aube de Francis Leclerc, en présence de Marianne Fortier.
  • Puis, quatre films seront au menu du 20 octobre : Chien de garde de Sophie Dupuis, précédé du court métrage Une tête disparaît de Franck Dion ainsi que Dans la brume de Daniel Roby, qui sera, pour sa part, précédé du court Bulletin spécial de Yousra Benziane.
  • La comédienne Juliette Gosselin sera de la partie le 21 octobre, pour la projection du film 1991 de Ricardo Trogi.
  • Le 27 octobre, ce sera au tour de Tristan Dubois de venir présenter son long métrage La chute de Sparte, précédé du court métrage Petit poulet de Nicolas Legendre. Le réalisateur François Bouvier sera lui aussi présent pour répondre aux questions des participants lors de la projection de son film La Bolduc.
  • Finalement, ce sera Les faux tatouages de Pascal Plante, précédé du court Rubans de Torill Kove, qui concluront cette belle programmation made in Québec, le 28 octobre.

Le Lab QUÉBEC CINÉMA s’invite en tournée 

L’équipe du Lab Québec Cinéma profitera de ce passage de la Tournée pour offrir une expérience cinématographique unique à de nombreux jeunes Winnipégois(e)s. Les activités scolaires du Lab permettent aux jeunes de développer leur capacité d’analyse et leur sens critique tout en valorisant la culture dans leur apprentissage par l’entremise d’ateliers, de débats, de projections commentées, de mentorat et de leçons de cinéma.

Depuis ses origines, la Tournée a parcouru pas moins de 170 000 kms pour sensibiliser les publics au cinéma québécois et à la culture francophone. Au cours de ses périples, l’événement a présenté plus de 700 films de tous genres, fait voyager 450 artistes issus de plusieurs disciplines de l’industrie cinématographique et touché 107 000 spectateurs à la grandeur du pays. Et ce n’est pas fini! Lors de cette 15e saison, l’équipe de la Tournée fera rayonner le cinéma d’ici dans toutes les provinces canadiennes hors Québec, ainsi que dans deux territoires, pour la toute première fois de son histoire!

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La Tournée QUÉBEC CINÉMA à Winnipeg dans le cadre de la 27e édition de Cinémental :

  • 19 octobre CCFM : Pieds nus dans l’aube de Francis Leclerc, en présence de la comédienne Marianne Fortier
  • 20 octobre CCFM : Chien de garde de Sophie Dupuis, précédé du court métrage Une tête disparaît de Franck Dion et Dans la brume de Daniel Roby, précédé du court métrage Bulletin spécial de Yousra Benziane
  • 21 octobre CCFM : 1991 de Ricardo Trogi, en présence de la comédienne Juliette Gosselin
  • 27 octobre Cinéplex Silvercity – Centre St. Vital : La chute de Sparte, de Tristan Dubois, en présence du réalisateur, précédé du court métrage Petit poulet de Nicolas Legendre et La Bolduc de François Bouvier, en présence du réalisateur
  • 28 octobre Cinéplex Silvercity – Centre St. Vital : Les faux tatouages de Pascal Plante, précédé du court métrage Rubans de Torill Kove

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Plus de détails sur l’horaire ici 

Pour suivre les aventures de la Tournée Québec Cinéma : #TournéeQcC

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Partenariats 

La Tournée Québec Cinéma est présentée en collaboration avecRadio-Canada et rendue possible grâce à Bell par le biais des avantages tangibles. Québec Cinéma remercie le gouvernement du Manitoba, de l’Île-du-Prince-Édouard, de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick, de la Colombie-Britannique, du Nunavut, de Terre-Neuve et Labrador et de l’Ontario ainsi que ses principaux partenaires, soit Radio-Canada, MELS, Akufen et VIA Rail. Merci aux partenaires publics et gouvernementaux, le Secrétariat du Québec aux relations canadiennes (SQRC), la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) et Téléfilm Canada. La Tournée remercie également le Conseil des arts du Canada de son soutien. L’an dernier, le Conseil a investi 153 millions de dollars pour mettre de l’art dans la vie des Canadiennes et des Canadiens de tout le pays.

À propos de la Tournée QUÉBEC CINÉMA

La Tournée Québec Cinéma propulse le cinéma québécois d’un océan à l’autre faisant d’elle la plus importante activité de rayonnement de notre 7e artà travers le Canada. Consciente que la plupart des communautés francophones du pays n’ont pas accès aux films québécois sur grand écran, la Tournée bonifie la programmation de festivals existants et enrichit l’offre culturelle des communautés francophones hors Québec. Plusieurs artistes se joignent à l’aventure, créant ainsi un lieu de rencontres privilégiées avec les francophones et francophiles amoureux du cinéma d’ici.

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Printemps Now présenté à la séance d’ouverture des RIDM

Une belle reconnaissance pour Jean Jean, lauréat de la résidence Regard sur Montréal 2018

Le cinéaste Jean Jean, lauréat de la résidence Regard sur Montréal 2018, présentera en première mondiale son court métrage Printemps Now à la séance d’ouverture des Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM).

Le film prédédera la projection du film What Walaa Wants (Le rêve de Walaa) de Christy Garland. Il s’agit d’une belle reconnaissance et d’une opportunité pour faire rayonner son film réalisé dans le cadre de la résidence. « Cette résidence nous permet d’être accompagnés dans notre rêve, en tant que créateurs. C’est une très fantastique opportunité. Mon but, en créant ce court métrage, était de faire sentir le printemps comme je l’ai ressenti » a-t-il précisé.

Jean Jean et son projet Printemps Now

Formé à l’École internationale de cinéma et télévision de Cuba, Jean Jean est un cinéaste originaire de Haïti qui a à son actif trois documentaires, dont Si Bondye vle, Yuli (Si Dieu le veut, Yuli) réalisé en 2015. Printemps Now se veut un poème cinématographique, une symphonie audiovisuelle de Montréal, qui nous invite à réfléchir sur ce qu’est la réalité. Inspiré par des films comme Berlin : Symphonie d’une grande ville (Walter Ruttman, 1928) et La pluie (Joris Ivens, 1929), le cinéaste Jean Jean a fait un portrait de la ville de Montréal à partir du regard d’une personne étrangère en processus d’adaptation dans le pays d’accueil. Il aborde également le sujet du passage du temps dans la transition de l’hiver au printemps, pour donner une nouvelle signification à la ville à travers les yeux de l’autre. À l’aide d’images de Montréal, de son quotidien et de ses habitants, ce projet s’inscrit dans le genre des symphonies des villes, ces documentaires représentant la vie quotidienne d’une ville de façon expérimentale ou poétique.

La quatrième édition de la résidence Regard sur Montréal repose sur la collaboration de bailleurs de fonds de trois paliers gouvernementaux afin de favoriser une plus grande présence des cinéastes professionnels issus de la diversité culturelle dans le domaine du cinéma et de la production télévisuelle. La diversité culturelle est un enjeu important pour le développement artistique de Montréal et est reconnue comme un facteur de rayonnement de la métropole. D’une valeur de près de 65 000 $, auquel s’ajoute cette année une bourse de 1 400 $ en provenance de l’organisme YONDER, cette résidence est offerte par le Conseil des arts de Montréal (CAM), la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC), l’Office national du film (ONF) du Canada, par son programme ACIC* et les Films de l’Autre.

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À propos du Conseil des arts de Montréal

Partenaire dynamique de la création artistique professionnelle montréalaise, le Conseil des arts de Montréal repère, accompagne, soutient et reconnaît l’excellence dans la création, la production et la diffusion artistiques. Il encourage l’ouverture, la découverte et l’audace au cœur du paysage artistique montréalais par ses actions. Depuis 1956, le Conseil des arts de Montréal contribue par ses actions structurantes au développement de « Montréal, métropole culturelle ».

À propos de la SODEC

La SODEC a le mandat de promouvoir et de soutenir le développement des entreprises culturelles au Québec et à l’étranger dans les secteurs du cinéma et de la production télévisuelle, du livre, des métiers d’art, du marché de l’art ainsi que de la musique et des variétés. La SODEC a également le mandat de protéger et de mettre en valeur un parc immobilier patrimonial de 31 immeubles, reflet de l’identité québécoise.

L’ONF en bref

L’ONF est le producteur public canadien d’œuvres audiovisuelles primées et créatives, qu’il s’agisse de documentaires, d’animations d’auteur, de récits interactifs ou d’expériences participatives. De St. John’s à Vancouver, les producteurs et productrices de l’ONF sont bien intégrés au sein des collectivités du pays et travaillent avec des créateurs et des créatrices de talent pour produire des œuvres innovantes et socialement pertinentes. L’ONF est un chef de file en matière de parité hommes-femmes dans la production de films et de médias numériques. Guidé par les recommandations de la Commission de vérité et réconciliation, il s’emploie à affermir la production autochtone. Les œuvres de l’ONF ont remporté au-delà de 7000 récompenses, dont 18 prix Écrans canadiens, 17 prix Webby, 12 Oscars et plus de 100 prix Génie. Pour y accéder, allez à ONF.ca.

*ACIC : Aide au cinéma indépendant – Canada (programme de l’ONF)

À propos des Films de l’Autre

Les Films de l’Autre est un OBNL dont la mission est de favoriser la recherche formelle et la liberté de création en cinéma indépendant. L’organisme occupe une place unique dans le paysage cinématographique québécois en regroupant des cinéastes qui agissent à la fois comme producteur et réalisateur de leurs œuvres.

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Neuf productions de l’ONF, présentées au RIDM 2018

Du 8 au 18 novembre prochain, l’Office national du film du Canada assurera une présence aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) en y présentant sept nouveaux documentaires, un court métrage d’animation et une œuvre immersive en réalité virtuelle.

Le festival proposera les nouvelles œuvres de cinéastes dont il a favorisé le rayonnement tout au long de leur carrière, notamment Jean-François Caissy, Julien Fréchette et Nicolas Wadimoff.

Le rêve de Walaa (Murmur Media/ONF/Final Cut for Real), documentaire de Christy Garland primé à Hot Docs et présenté en première au Québec, sera projeté en ouverture du festival. Le film sera accompagné de la première mondiale du court poème cinématographique de Jean Jean Printemps Now (Les Films de l’Autre), créé dans le cadre de la résidence Regard sur Montréal 2018.

Le rêve de Walaa est l’un des deux documentaires de l’ONF qui feront leur première québécoise dans la Compétition nationale longs métrages, avec Premières armes, du réalisateur Jean-François Caissy. Les deux films explorent les luttes de jeunes qui veulent être admis au sein des forces de l’ordre : dans Le rêve de Walaa, une jeune Palestinienne élevée dans un camp de réfugiés en Cisjordanie est déterminée à devenir policière dans les Forces de sécurité palestiniennes ; Premières armes suit la formation intensive de 12 semaines de jeunes civils qui se voient progressivement transformés en soldats des Forces armées canadiennes. Les RIDM marquent les retrouvailles des deux films qui avaient été présentés en première mondiale à la 68e Berlinale.

Deux documentaires de l’ONF feront aussi leur première québécoise aux RIDM : Ma guerre, de Julien Fréchette, suit quatre volontaires occidentaux qui décident de lutter contre le groupe armé État islamique, tandis que Qu’est-ce que la démocratie ?, d’Astra Taylor, suscite un dialogue essentiel sur notre avenir collectif.

 

Le premier long métrage de Christine Chevarie-Lessard, Point d’équilibre (ONF/Productions Avenida), qui fera sa première mondiale dans la section La bête humaine du festival, suit de jeunes filles et de jeunes garçons dont le rêve de devenir danseurs de ballet rencontre la dure réalité de la formation de l’École supérieure de ballet du Québec. Le film sera en salle dès le 14 décembre.

Après sa première mondiale à Locarno, le long métrage de Nicolas Wadimoff L’Apollon de Gaza (ONF/Akka Films/RTS), présenté en première canadienne dans la section ARTifice, explore le mystère entourant une statue d’Apollon trouvée au large de Gaza, qui disparaît dans d’étranges conditions.

L’espace UXdoc des RIDM accueillera la première mondiale en langue française et la première québécoise en langue anglaise de Biidaaban : Première lueur. Ancrée dans le futurisme autochtone, cette œuvre interactive en réalité virtuelle est signée par l’artiste anichinabée primée Lisa Jackson et l’artiste 3D Mathew Borrett, ainsi que par Jam3, l’une des principales agences de création numérique de Toronto, et le Studio interactif de l’ONF à Vancouver.

Un printemps, de Keyu Chen, sera présenté dans le cadre du programme Séances famille.

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Productions

Le rêve de Walaa (What Walaa Wants) (90 min) — Première québécoise / Film d’ouverture / Compétition nationale longs métrages

  • Le rêve de Walaa a été présenté en première mondiale au Festival international du film de Berlin et en première canadienne à Hot Docs, où il a reçu le Prix spécial du jury GCR (Guilde canadienne des réalisateurs), dans la catégorie Long métrage canadien.
  • Présenté aux RIDM en version originale arabe avec sous-titres en français, Le rêve de Walaa sortira en salle à l’hiver 2019.
  • Le premier long métrage documentaire de Christy Garland, The Bastard Sings the Sweetest Song (2012, Hot Docs, Sheffield Doc/Fest), a été encensé par la critique à sa sortie en salle.
  • Le rêve de Walaa est produit par Matt Code et Christy Garland (Murmur Media, Canada), Anne Köhncke (Final Cut for Real, Danemark) et Justine Pimlott (ONF, Canada). Anita Lee est la productrice exécutive pour l’ONF.

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Printemps Now — Première mondiale / Court métrage de la soirée d’ouverture

  • Le film est inspiré par des classiques du genre « symphonie des villes » comme Berlin, symphonie d’une grande ville (Walter Ruttmann, 1928) et La pluie (Joris Ivens, 1929).
  • Formé à l’École internationale de cinéma et de télévision de Cuba, Jean Jean est un cinéaste originaire de Haïti qui a à son actif trois documentaires, dont Si Bondye vle, Yuli (Si Dieu le veut, Yuli), sorti en 2015.
  • Le film a été créé dans le cadre de la résidence Regard sur Montréal 2018, laquelle a été rendue possible par le Conseil des arts de Montréal (CAM), la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC), l’ONF, par son programme ACIC (Aide au cinéma indépendant – Canada) et les Films de l’Autre.
  • ·Printemps Now est produit par Jean Jean.

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Premières armes (106 min) — Première québécoise / Compétition nationale longs métrages

  • Premières armes a été présenté en première mondiale au Festival international du film de Berlin et en première canadienne au Festival Hot Docs 2018
  • Il s’agit du troisième volet d’une série de films de Jean-François Caissy traitant des étapes de la vie, après La belle visite (2009) et La marche à suivre (2014).
  • Premières armes est produit par Johanne Bergeron, avec la productrice exécutive Colette Loumède pour le Studio documentaire français de l’ONF à Montréal.

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Ma guerre (97 min) — Première québécoise / États du monde

  • Ma guerre a été présenté en première mondiale à Hot Docs.
  • Le réalisateur montréalais Julien Fréchette a notamment signé Le prix des mots, une coproduction de l’ONF de 2012, qui a reçu une mention spéciale pour le prix Magnus-Isacsson aux RIDM 2012.
  • Ma guerre est produit par Colette Loumède, aussi productrice exécutive, pour le Studio documentaire français de l’ONF à Montréal.

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Qu’est-ce que la démocratie ? (What Is Democracy?) (119 min) — Première québécoise / États du monde

  • Mettant en vedette une distribution éclectique — philosophes célèbres, chirurgiens traumatologues, ouvriers d’usine, demandeurs d’asile, politiciens et d’autres encore —, Qu’est-ce que la démocratie ? fait le lien entre le passé et le présent, entre ce qui est d’ordre émotif, intellectuel, personnel et politique pour susciter la réflexion et inspirer.
  • Le film a été présenté en première mondiale au Festival international du film documentaire de Sheffield et en première canadienne au Festival international du film de Toronto.
  • Astra Taylor est cinéaste, auteure et organisatrice politique. Elle signe entre autres le documentaire de l’ONF Examined Life (La vie sous examen) (TIFF, 2008) et Zizek! (TIFF, 2005). Son nouveau livre, Democracy May Not Exist, but We’ll Miss It When It’s Gone, publié chez Metropolitan Books, sortira au début de 2019.
  • Qu’est-ce que la démocratie ? est produit par Lea Marin et par la productrice exécutive Anita Lee pour le Studio de l’Ontario de l’ONF à Toronto.

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Point d’équilibre (76 min) — Première mondiale / La bête humaine

  • Achevé après une période de gestation de près de sept ans, Point d’équilibre est le premier long métrage de Christine Chevarie-Lessard, une cinéaste qui relate avec passion les réalités de l’enfance et la quête de l’excellence dans les arts et dans les sports.
  • Point d’équilibre est une production de Nathalie Cloutier (ONF), ainsi que de Chantal Lafleur et Geneviève Thibert (Productions Avenida), avec la productrice exécutive Colette Loumède (ONF).

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L’Apollon de Gaza (78 min) — Première canadienne / ARTifice

  • Le réalisateur d’origine suisse Nicolas Wadimoff manifeste depuis longtemps un intérêt pour la réalité palestinienne, comme le montrent Les gants d’or d’Akka (1991), Aisheen (Chroniques de Gaza), primé à Berlin en 2010, et sa collaboration avec plusieurs cinéastes de la région, sur le plan tant de la formation que de la réalisation et de la production.
  • L’Apollon de Gaza a été présenté en première mondiale à la Semaine de la critique, la prestigieuse section indépendante du Festival de Locarno organisée par l’Association suisse des journalistes cinématographiques.
  • Le film est produit par Colette Loumède (ONF), Philippe Coeytaux (Akka Films) et Irène Challand (RTS).

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Biidaaban : Première lueur (Biidaaban: First Light) (6-8 min) — Première mondiale en langue française et première québécoise / UXdoc

  • Toronto est inondée et son infrastructure, noyée dans la flore locale. De grands arbres ont poussé dans les fissures des trottoirs, et des vignes couvrent les murs orientés plein sud. Les gens se déplacent en canot et cultivent des légumes sur le toit des gratte-ciel. La vie urbaine s’épanouit, tout comme les langues des Wendats, Kanien’kehá:ka (Mohawks) et Anichinabés (Ojibwés), les premiers peuples de ce territoire.
  • Les RIDM tiendront une projection guidée par Lisa Jackson le dimanche 11 novembre, à 20 h. Entrée : 12 $.
  • Biidaaban : Première lueur a été présenté en première mondiale au Festival de Tribeca, puis dans une installation à la place Nathan-Phillips, à Toronto, qui a accueilli 2200 visiteurs en moins d’une semaine.
  • Il s’agit de la première œuvre interactive en réalité virtuelle à l’échelle d’une pièce réalisée par Lisa Jackson, dont les fictions et les documentaires primés ont été présentés dans de grands festivals, notamment la Berlinale, Hot Docs, SXSW et le BFI de Londres, et lui ont valu un Génie. Les prochains projets de Lisa comprennent notamment un film IMAX et des œuvres plus traditionnelles pour la télé et le cinéma.
  • Biidaaban : Première lueur est produit par Dana Dansereau et Rob McLaughlin pour l’ONF ; le producteur exécutif en est Rob McLaughlin, qui est également chef du Studio interactif à Vancouver.

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Un printemps (6 min) – Séances famille

Se déployant au rythme des saisons, Un printemps raconte avec tendresse l’histoire d’une jeune fille qui, poussée par un besoin d’épanouissement, quitte le nid familial. Traits fins et épurés, inspirés de la technique à l’encre de Chine, et transitions fluides portent la signature déjà mature de cette réalisatrice émergente.

Lauréate de la 21e édition du concours Cinéaste recherché(e) de l’ONF, Keyu Chen a étudié l’animation durant deux ans à Beijing, avant de quitter la Chine pour s’installer à Rouyn-Noranda, au Québec, où elle a obtenu un baccalauréat en création 3D. Elle vit maintenant à Montréal.

  • Un printemps est produit par Marc Bertrand, avec la productrice exécutive Julie Roy pour le Studio d’animation du Programme français de l’ONF.

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L’ONF en bref

L’ONF est le producteur public canadien d’œuvres audiovisuelles primées et créatives, qu’il s’agisse de documentaires, d’animations d’auteur, de récits interactifs ou d’expériences participatives. De St. John’s à Vancouver, les producteurs et productrices de l’ONF sont bien intégrés au sein des collectivités du pays et travaillent avec des créateurs et des créatrices de talent pour produire des œuvres innovantes et socialement pertinentes. L’ONF est un chef de file en matière de parité hommes-femmes dans la production de films et de médias numériques. Guidé par les recommandations de la Commission de vérité et réconciliation, il s’emploie à affermir la production autochtone. Les œuvres de l’ONF ont remporté au-delà de 7000 récompenses, dont 20 prix Écrans canadiens, 18 prix Webby, 12 Oscars et plus de 100 prix Génie. Pour y accéder, allez à ONF.ca.

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Les RIDM dévoilent leur programmation

Les Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) sont de retour cette année pour une 21e édition qui se tiendra du 8 au 18 novembre 2018.

Avec une sélection de 157 films en provenance de 47 pays et de nombreuses discussions et activités gratuites, les RIDM poursuivent plus que jamais leur mission de démocratisation et de promotion du cinéma d’auteur documentaire.

 

Le festival présentera 25 premières mondiales17 premières nord-américaines30 premières canadiennes et 51 premières québécoises. Avec 71 films québécois et canadiens, les RIDM s’affirment comme un événement incontournable pour les artistes locaux et affichent à nouveau leur volonté de promouvoir le travail des femmes puisque 81 femmes cinéastes (pour 77 hommes) font partie de la sélection cette année. 11 prix seront décernés aux films gagnants de la sélection 2018.

 

Les RIDM ouvriront le festival avec What Walaa Wants (Le rêve de Walaa), une œuvre de la cinéaste canadienne Christy Garland, également en compétition nationale, qui fait le portrait inoubliable d’une jeune Palestinienne au fort tempérament, tout en observant subtilement les tensions quotidiennes et familiales à l’œuvre au sein de cette société du Moyen-Orient. Il est à noter que, lors de la soirée d’ouverture, le film sera précédé du court métrage Printemps Now ! réalisé par Jean Jean dans le cadre de la résidence Regard sur Montréal.

 

La clôture sera également marquée par une autre personnalité hors du commun avec la présentation en première canadienne de John McEnroe : l’empire de la perfection, un film-essai brillant et inclassable de Julien Faraut, narré par Mathieu Amalric, qui réinvente le documentaire sportif en cherchant à révéler l’essence d’un sportif atypique et allergique aux caméras.

 

 

https://vimeo.com/295056974

 

Compétition officielle

 

Compétition internationale longs métrages

Les 12 films de la compétition internationale longs métrages, présentée par Bell Média, forment ensemble une réflexion originale sur le monde contemporain à l’aide d’approches hétéroclites qui explorent toutes les possibilités du cinéma documentaire.

 

Les traces du passé hantent le présent de plusieurs films cette année, qu’il s’agisse des lettres de lectrices d’une revue féministe des années 1970 relues par des femmes de tous âges dans Yours in Sisterhood (Irene Lusztig); du référendum uruguayen des années 1980 capturé sur le vif et monté trente ans plus tard dans Unas Preguntas (Kristina Konrad); du passé refoulé de la Chine rurale superposé aux espoirs de la jeunesse dans Self-Portrait: Sphinx in 47 KM (Zhang Mengqi); de l’héritage d’une icône de l’avant-garde argentine dans Segunda Vez (Dora García); du dialogue entre cinéma et politique d’un jeune cinéaste avec son père disparu qui fut l’un des principaux documentaristes du conflit irlandais dans The Image You Missed (Donal Foreman); de l’omniprésence de l’imaginaire soviétique en Moldavie dans Extinction (Salomé Lamas) ou encore des souvenirs du pays natal chez un jeune Syrien réfugié en Allemagne dans Central Airport THF (Karim Aïnouz). La douleur de l’exil s’exprime également avec une rare puissance dans Chaos (Sara Fattahi).

 

De l’autre côté du spectre, l’immersion dans le présent peut également servir à penser l’avenir, à travers une redéfinition radicale de la représentation des Afro-Américains dans Hale County This Morning, This Evening (RaMell Ross); une plongée dans la mélancolie de la vie nocturne de Taipei dans Closing Time (Nicole Vögele); l’observation de la destruction de l’innocence au profit de la radicalisation dans Of Fathers and Sons (Talal Derki); quand il ne s’agit pas d’imaginer un futur proche où l’Amérique s’embrase dans Empty Metal (Adam Khalil et Bayley Sweitzer).

 

Compétition nationale longs métrages

Les 13 films de la compétition nationale font la part belle aux explorations intimes et aux amples fresques tournées aux quatre coins du monde. Pour une première année, toutes les séances des films de la compétition nationale longs métrages incluront la présentation d’un court métrage du Wapikoni mobile, afin de souligner la diversité et l’originalité de la jeune création autochtone.

 

Au sein de cette compétition nationale longs métrages, Yuqi Kang fait le portrait plein d’humour de jeunes élèves d’un sanctuaire népalais dans A Little Wisdom; Danae Elon s’attarde sur la relation complexe entre deux sœurs, dont l’une a décidé de vivre dans un monastère dans A Sister’s Song; Nadine Gomez recueille les paroles et l’ambiance unique d’un célèbre quartier grec dans Exarcheia, le chant des oiseaux; Aïda Maigre-Touchet fait le portrait en huis clos du poète, journaliste et acteur haïtien Dominique Batraville dans Les flâneries du voyant; Zaheed Mawani nous invite à partager le quotidien d’une famille d’agriculteurs au Kirghizistan dans Harvest Moon; Jennifer Alleyn nous emmène dans une quête créatrice entre fiction et documentaire dans Impetus; Hind Benchekroun et Sami Mermer observent un petit village kurde en Turquie entièrement géré par les femmes tandis que les hommes sont partis trouver du travail à l’étranger dans Xalko; et Catherine Hébert retrace la carrière d’une artiste trop longtemps restée dans l’ombre dans Ziva Postec. La monteuse derrière le film Shoah.

 

20-22 OMEGA (Thierry Loa) est une expérience sensorielle située entre l’univers de Godfrey Reggio et les symphonies du cinéma d’avant-garde sur le devenir de l’anthropocène; Premières armes (Jean-François Caissy) documente le fonctionnement d’un centre de formation des Forces armées canadiennes; Soleils noirs (Julien Elie) combine un ambitieux travail journalistique et des fulgurances esthétiques pour dresser le portrait de la vague d’assassinats qui secoue le Mexique depuis plus d’une décennie; enfin, Symphonie en aquamarine (Dan Popa) nous invite à méditer sur notre rapport à l’océan, qu’il soit affectif ou professionnel. À noter que What Walaa Wants (Le rêve de Walaa) (Christy Garland) complète cette sélection.

 

 

Compétition internationale courts et moyens métrages

Les 14 courts et moyens métrages internationaux sélectionnés cette année présentent des démarches d’une grande diversité. Quatre films nous invitent à réfléchir à la Palestine : I Signed the Petition (Mahdi Fleifel) utilise un dispositif simple (la discussion entre deux jeunes Palestiniens à propos du boycott d’un concert de Radiohead) pour explorer avec justesse la condition palestinienne moderne; Salarium (Sasha Litvintseva et Daniel Mann) croise géologie et géopolitique pour réfléchir sur l’échec de la Terre promise; When Things Occur (Oraib Toukan) interroge l’impact et la nature des photographies de Gaza; Your Father Was Born 100 Years Old, and So Was the Nakba (Razan AlSalah) utilise Google Street View pour rendre hommage à la première génération de réfugiés. This Shaking Keeps Me Steady (Shehrezad Maher), The Disappearance of Goya (Toni Geitani) et Gulyabani (Gürcan Keltek) jouent entre mémoire, fiction et cinéma expérimental pour mieux retranscrire l’expérience d’ambulanciers pakistanais, la mémoire de la guerre civile libanaise chez les jeunes qui ne l’ont pas vécue et la répression de l’Etat turc des années 1970-80. Raviver la mémoire, c’est également le projet au cœur de Between My Flesh and the World’s Fingers (Talena Sanders), sur la vie et l’œuvre de la sulfureuse auteure américaine Mary McLane; de Our Song to War (Juanita Onzaga), chronique empreinte de mystère d’une communauté colombienne hantée par les fantômes de la guerre ainsi que de La rivière Tanier (June Balthazard), portrait en animation d’une grand-mère mauricienne ayant perdu la mémoire. Si la mémoire fait également défaut aux attachants grands-parents amateurs des Feux de l’amour de Retour à Genoa City (Benoît Grimalt), elle devient source de questionnements et de doutes dans l’hypnotique et inquiétant film d’alpinisme 4 Years in 10 Minutes (Mladen Kovacevic), une montée de l’Everest sous forme d’odyssée mentale qui aurait pu faire l’objet d’un livre de Haruki Murakami, dont l’univers mystérieux semble envahir la vie de sa traductrice danoise dans Dreaming Murakami (Nitesh Anjaan). Objet totalement hilarant et hors norme, La chanson (Tiphaine Raffier) nous emporte de la création de Disneyland Paris à la formation d’un groupe hommage à ABBA jusqu’à la fin probable d’un monde.

 

Compétition nationale courts et moyens métrages

Les 8 films de la compétition nationale des courts et moyens métrages témoignent encore cette année du talent de nos cinéastes locaux. Tourné au nord du Chili et de l’Argentine, Altiplano (Malena Szlam) capte en pellicule le souffle intérieur de paysages à la splendeur intimidante; avec Interchange, Brian M. Cassidy et Melanie Shatzky portent un regard original, entre cinéma et photographie, sociologie et philosophie, sur une zone négligée de Montréal; Teta, Opi & Me (Tara Hakim) nous invite à découvrir une romance pas comme les autres sous forme d’hommage au courage et à l’anticonformisme; Time Is Out of Joint (Victor Arroyo) nous confronte à l’horreur de la violence commise par les narcotrafiquants mexicains; Turning Tables (Chrisann Hessing) fait le portrait d’un DJ et musicien autochtone aussi spectaculaire que créatif; Video Home System (Sharlene Bamboat) décrit avec humour et originalité la relation entre culture populaire et politique au Pakistan dans les années 1980-90; et Zagros (Ariane Lorrain et Shahab Mihandoust) explore magnifiquement la tradition ancestrale de la teinte de laine et du tissage des tapis en Iran.

 

Panorama

 

Présentations spéciales

Grands noms du documentaire, avant-premières québécoises et films acclamés dans les festivals se partagent l’affiche de nos présentations spéciales. Du côté québécois, Alexandre Chartrand poursuit son observation des bouleversements catalans dans Avec un sourire, la révolution alors que Nicolas-Alexandre Tremblay et Stéphane Trottier proposent une balade touchante auprès des communautés de la Basse-Côte-Nord dans Les Coasters.

 

Chez les internationaux, Claire Simon et Nicolas Philibert sont de retour au festival avec Premières solitudes et De chaque instant, deux incursions aussi touchantes et drôles que pertinentes dans une école secondaire de banlieue et un institut de formation en soins infirmiers; Wang Bing propose avec Les âmes mortes un film-fleuve et une œuvre majeure sur les survivants des camps de rééducation chinois; Sergei Loznitsa condense en une journée les répercussions complexes de la victoire de l’Union soviétique sur les Nazis dans Victory Day; Corneliu Porumboiu réalise une fable documentaire à l’humour pince-sans-rire sur un rêveur qui tente de révolutionner le soccer dans Football infini; Peter Mettler et Emma Davie plongent au cœur de la nature sauvage du Wyoming dans le film-essai immersif Becoming Animal; Ruth Beckermann décortique brillamment dans The Waldheim Waltz l’une des figures présidentielles les plus scandaleuses de l’histoire de l’Autriche; enfin, Robert Greene mêle documentaire et reconstitution afin de replonger dans l’histoire sombre de l’Amérique dans Bisbee ’17.

 

Ils ont déjà fait la clôture des RIDM (en 2009 et 2011, respectivement) et sont de retour avec des films aussi différents qu’inoubliables : Michael Palmieri et Donal Mosher offrent une bouffée d’optimisme inattendue et nécessaire dans The Gospel of Eureka, portrait d’une petite ville d’Arkansas alors que Stefano Savona nous plonge dans Samouni Road, un mélange original de documentaire et d’animation, permettant de rendre compte d’un drame palestinien.

 

États du monde

Des démarches profondément politiques sont au cœur de la section intitulée États du monde. On y retrouve la formation des forces spéciales russes vue de l’intérieur (Le fils d’Alexander Abaturov); une méditation sur le quotidien atypique d’une île australienne abritant de nombreux crabes et un centre de détention pour demandeurs d’asile (Island of the Hungry Ghosts de Gabrielle Brady); le portrait franc de la jeunesse militante congolaise (Kinshasa Makambo de Dieudo Hamadi); un processus de plantation de grande envergure qui permet de réfléchir à la fois sur la biodiversité et la géopolitique (Wild Relatives de Jumana Manna). Trois films canadiens et québécois mémorables complètent cette section : la cinéaste et activiste Astra Taylor nous propose de réfléchir aux fondements mêmes du système démocratique dans What Is Democracy?; Julien Fréchette fait le portrait de quatre Occidentaux s’engageant pour combattre le groupe armé État islamique aux côtés des Kurdes dans Ma guerre; et Jonathan Durand  révèle le destin oublié de nombreux Polonais exilés après la Seconde Guerre Mondiale dans Memory Is Our Homeland.

 

Portraits

Les 8 films de la section Portraits présentent des destins individuels aussi inspirants qu’universels. Dans On Her Shoulders d’Alexandria Bombach et Laila at the Bridge d’Elizabeth et Gulistan Mirzaei, la caméra suit pas à pas le combat courageux de deux femmes d’exception : le travail ardu de mobilisation politique autour du peuple yézidi déployé par Nadia Murad (Prix Nobel de la paix 2018) et la lutte menée par une Afghane pour éradiquer la dépendance à la drogue à Kaboul. Les portraits féminins se poursuivent avec New Memories, film posthume de la regrettée Michka Saäl sur une photographe au grand cœur vivant à Toronto, et My Dearest Sister, autoportrait lyrique et politique de Kyoka Tsukamoto. L’impact de la guerre est au cœur du bouleversant The Distant Barking of Dogs de Simon Lereng Wilmont, tableau d’une enfance passée sur la ligne de front du conflit ukrainien, ainsi que Lost Warrior de Nasib Farah et Søren Steen Jespersen sur un sujet peu évoqué : le destin des jeunes musulmans, anciens combattants islamistes repentis. Enfin, deux documentaires bénéficiant d’un regard cinématographique rare : Distant Constellation de Shevaun Mizrahi, exploration sensible d’un centre turc pour personnes âgées, et My Father Is My Mother’s Brother de Vadym Ilkov, portrait de famille et de vie d’artiste aussi inattendu que bouleversant.

 

ARTifice

La section ARTifice est de retour après plusieurs années d’absence, soulignant la pratique artistique sous toutes ses formes. Au menu cette année : de brillants portraits d’artistes, à commencer par celui d’André Forcier dans Des histoires inventées (Jean-Marc E.Roy); de trois musicien.enne.s autochtones engagé.e.s dans Du teweikan à l’électro : voyage aux sources de la musique autochtone (Kim O’Bomsawin) puis Ensemble (Jean-Nicolas Orhon) sur l’Orchestre Métropolitain de Montréal et Yannick Nézet-Séguin. La section présentera aussi des réflexions sur la nature de l’art et sa commercialisation tel L’Apollon de Gaza (Nicolas Wadimoff) sur la troublante apparition/disparition d’une statue à Gaza; The End of Fear (Barbara Visser) sur le destin violent d’un tableau de Barnett Newman; The Proposal (Jill Magid) sur la gestion problématique de l’héritage de l’architecte mexicain Luis Barragán et Stealing Rodin (Cristóbal Valenzuela) sur le vol improbable d’une sculpture de Rodin au Chili. Les rapports entre théâtre et politique sont observés sous un angle profondément émouvant dans Antígona (Pedro González Rubio) et Srbenka (Nebojša Slijepčević). Enfin, un fabricant new-yorkais de guitares passionné et écologiste, admiré par de nombreux clients qui vont de Jim Jarmusch à Jamie Hince de The Kills, devient le sujet de Carmine Street Guitars, le dernier film de Ron Mann.

 

La bête humaine

Depuis 2017, cette section explore les liens complexes unissant les individus au milieu du travail. Federico Biasin et Giorgio Ferrero réalisent avec Beautiful Things une symphonie audiovisuelle spectaculaire sur les étapes de vie des objets du quotidien et de plusieurs travailleurs solitaires; Cynthia Choucair suit des Clowns Sans Frontières pris dans les méandres de la bureaucratie entourant les réfugiés dans Counting Tiles; Paweł Wojtasik peint une fresque ambitieuse autour des travailleurs indiens dans The End and the Means; Antoine Bourges apporte l’épaisseur documentaire à Fail to Appear, son récit de fiction sur une jeune assistante sociale et son client libéré de prison; Marta Prus observe de l’intérieur le quotidien insoutenable d’une gymnaste russe dans Over the Limit. Moins dramatiquement, mais avec une aussi grande sensibilité, Christine Chevarie-Lessard s’intéresse aux aspirations des jeunes étudiants de l’École supérieure de ballet du Québec dans Point d’équilibre; et Joseph Hillel est à l’écoute de plusieurs Rêveuses de villes dans son portrait de pionnières de l’architecture et de l’urbanisme.

 

UXdoc

La section UXdoc continue de promouvoir des expériences interactives et virtuelles à travers 7 projets aussi politiques que ludiques et inspirants. Quatre oeuvres de réalité virtuelle, deux projets web et un jeu vidéo atypique sont au programme cette année. En réalité virtuelle, on pourra découvrir 310 (Mélina Desrosiers, Emily Laliberté et les filles du 310), une plongée dans le quotidien des adolescentes hébergées au Centre jeunesse de Laval; Biidaaban: First Light (Lisa Jackson, Mathew Borrett et Jam3), une vision éco-futuriste d’un Toronto redevenu Tkaronto ; Denoise (Federico Biasin et Giorgio Ferrero), compagnon immersif du long métrage Beautiful ThingsDisappearance: Hong Kong Stories (Shannon Walsh), court métrage en 360° au cœur de trois quartiers de la célèbre métropole.Culte, lecteurs sous influence (Aurélie Pollet) est un projet interactif de courts films d’animation pédagogiques sur des œuvres littéraires marquantes; The Human Link (Sam Motazedi) est un site documentaire interactif proposant d’aller à la rencontre des défis et des espoirs d’individus du monde entier. Enfin, l’inclassable Universal Paperclips (Frank Lantz) est un jeu vidéo minimaliste fondé sur une prémisse inévitable : et si la production automatisée de trombones finissait par générer une guerre intergalactique?

 

Présentée par le Fonds des médias du Canada, et coprogrammée avec MUTEK, la section UXdoc sera située dans la salle Raoul-Barré de la Cinémathèque québécoise.

 

Rétrospectives

Maria Augusta Ramos : la mise à nu du système

Artiste profondément engagée, Maria Augusta Ramos est l’une des observatrices les plus brillantes de la société brésilienne contemporaine. Combinant une approche analytique d’une rare densité et de réelles ambitions cinématographiques, elle est notamment responsable d’une série de films exceptionnels qui dévoilent le fonctionnement et l’impact à long terme du système judiciaire. Cette rétrospective sera accompagnée d’une leçon de cinéma, en présence de la cinéaste.

 

Kazuhiro Soda : faire parler les images

Depuis 2007, Kazuhiro Soda a autoproduit et réalisé des documentaires selon des règles très strictes héritées de la tradition du cinéma d’observation. Pour la plupart inédits à Montréal, ses films nous plongent, avec poésie et humour, au cœur du quotidien souvent désenchanté d’une société japonaise en pleine mutation. Reconnu comme le plus important documentariste japonais contemporain, il accompagnera sa rétrospective d’une leçon de cinéma.

 

Intersections

Les RIDM organisent de nombreuses activités conjointement à leur programmation de films. Ces «intersections» viennent enrichir la sélection de documentaires et de projets interactifs avec des conférences, des discussions, des ateliers, des concerts et des projections spéciales tout au long des 11 journées du festival.

 

Ateliers

Dans le cadre de cette édition, les RIDM proposent pour la première fois trois ateliers spéciaux, qui s’articuleront autour d’une même question : 50 ans après 1968, quels sont les enjeux auxquels font face les cinéastes documentaire lorsqu’il.elle.s filment et réfléchissent à la représentation de mouvements de révolte ou de zones de conflit ? Les ateliers Documenter : un travail à haut risqueLa loi des images et Esthétique et analyse de la révolution inviteront les spectateurs à découvrir la création documentaire de l’intérieur.

 

Discussions

Un débat autour de l’urbanisme et de la place des femmes dans ce milieu suivra la seconde projection du film Rêveuses de villes.

 

Parallèlement à la projection du film What Is Democracy?, une table ronde réunira un groupe d’experts pour un examen approfondi de la crise actuelle de la démocratie.

 

Projections spéciales

Un focus spécial sur le travail du chercheur, collectionneur et créateur Rick Prelinger permettra de découvrir et d’approfondir la démarche unique d’un archiviste praticien et cinéaste bricoleur qui montre les traces de l’Amérique à travers trois séances de films et une leçon de cinéma. Une programmation en collaboration avec le labdoc de l’UQAM.

 

Animée par Matthieu Dugal, la soirée de la relève Radio-Canada mettra de l’avant huit courts métrages documentaires de cinéastes émergent.e.s. Un prix sera remis à l’un.e d’entre eux.elles par un jury composé entre autres de représentants de Radio-Canada et de l’industrie du film documentaire. Une occasion en or de découvrir gratuitement des petits bijoux de la relève sur grand écran. Les documentaires présentés lors de la soirée de la relève Radio-Canada seront disponibles sur ICI TOU.TV dès le 12 novembre prochain et ce pendant un mois.

 

Les familles sont aussi invitées à deux séances famille destinées à initier les plus jeunes au documentaire. Chaque séance sera suivie d’un atelier pédagogique et créatif. Cette année, nous avons le grand plaisir de présenter les deux séances en collaboration avec le Carrousel international du film de Rimouski.

 

Afin de souligner les 35 ans de l’Association des Documentaristes du Canada (DOC), sous le chapeau DOC35 : un regard dans le rétroviseur, une vision de l’avenir, trois films marquants seront proposés gratuitement en présence des cinéastes : Le confort et l’indifférence (Denys Arcand), Manufacturing Consent: Noam Chomsky and the Media (Mark Achbar et Peter Wintonick) et Undying Love (Helene Klodawsky).

 

Comme l’an dernier, les RIDM s’associent encore une fois à Media Queer pour une autre séance spéciale, cette fois-ci intitulée Fine Local Product, une sélection de vidéos d’archives datant de 1990 réalisées par des femmes et des gens issus de la communauté LGBTQ2S+.

Une séance d’écoute publique sera à nouveau proposée cette année. C’est la pièce sonore belge Le demi grand cœur de Michel Berger d’Olivier Chevillon et Christophe Rault qui sera présentée. En début de séance, les trois courts métrages lauréats du concours Le réel à l’écoute seront également projetés.

L’inis présentera une sélection de courts documentaires issue de son microprogramme de formation Réaliser un documentaire. La projection sera accompagnée d’une discussion avec les artisans et Pierre Houle, formateur responsable de ce microprogramme.

 

Pour la première fois, le Lab URBANIA, un laboratoire d’exploration médiatique propulsé par l’UQAM et URBANIA, sera des RIDM.  Deux épisodes du balado Grosses têtes du crime seront projetés en présence des étudiants qui les ont réalisés.

 

Programmation musicale

Les Beat Dox Sessions animent chaque soir le Quartier Général des RIDM avec des concerts et des performances de DJ. Ces soirées sont l’occasion pour le public et les professionnels de se retrouver dans une ambiance festive après les projections.

 

La programmation, conçue par Roxanne Lemieux en partenariat avec des acteurs renommés de la scène musicale tels que Blue Skies Turn Black, POP Montréal, M pour Montréal et CISM, mettra de l’avant les talents d’ici. Le public pourra venir danser et fêter au son de Pelada, TiKA, Lemongrab, Forever, et plus encore. Un spectacle de variétés concocté par Never Apart et animé par Peaches LePage, alias Jordan Arseneault, sera présenté suite à la projection du film The Gospel of Eureka.

 

Merci aux partenaires des RIDM

Les RIDM tiennent à souligner le soutien des partenaires institutionnels, principaux et associés suivants qui participent à faire de cette 21e édition un événement mémorable. Merci au Ministère de la Culture et des Communications, à la SODEC, au Secrétariat à la région métropolitaine, à Téléfilm Canada, à la Ville de Montréal, au Conseil des arts du Canada, au Conseil des arts de Montréal, à Bell Média, Canal D, le Fonds des médias du Canada, TV5, Télé-Québec, FACTOR, à la CSN, Radio-Canada, Planète+, Tourisme Montréal, l’Université du Québec à Montréal, l’Université Concordia, Post-Moderne, Studios Saint-Antoine, au mouvement des caisses Desjardins, PRIM, BDO, la Cinémathèque québécoise, au Quartier des spectacles, au Candlewood Suites Montréal et à l’auberge Pomerol.

Seul festival au Québec entièrement dédié au documentaire, les Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) offrent au public le meilleur du cinéma du réel en rassemblant les grands auteurs et les nouveaux talents à découvrir.

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La 21e édition des RIDM se déroulera du 8 au 18 novembre 2018

à la Cinémathèque québécoise, au Cinéma du Parc, à l’Université Concordia, au Cinéplex Quartier Latin, au Cinéma Moderne, au Cinéma du Musée, à la BanQ

Informations : www.ridm.ca / info@ridm.ca

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L’ONF au Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue

L’ONF est de retour en force au Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue (FCIAT) avec huit courts métrages, dont les cinq documentaires tirés du Projet 5 courts (Nadagam films/ONF).

Ces derniers seront projetés en première mondiale en présence des réalisatrices : Mamie et Mia d’Émilie Villeneuve, Les enfants des nomades d’Evelyne Papatie, Délia de 9 à 5 de Délia Gunn, La charge mentale pour les nuls de Jessy Poulin et Orteils talons orteils talons de Gabrielle Cornellier.

Les trois autres courts métrages sélectionnés au festival sont les films d’animation Zoothérapie (ONF) d’Alison Snowden et David Fine, Le sujet (ONF) de Patrick Bouchard et Papillioplastie (ONF) de David Barlow-Krelina.

Le FCIAT se tiendra à Rouyn-Noranda du 27 octobre au 1er novembre 2018.

 

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Lancé par le Studio documentaire du Programme français de l’ONF, sous la direction de Colette Loumède, le Projet 5 courts visite des régions du Québec pour révéler de nouveaux talents cinématographiques. Après avoir célébré des artistes de Québec et du Saguenay–Lac-Saint-Jean, l’initiative s’est cette fois arrêtée en Abitibi-Témiscamingue, où l’ONF a collaboré avec la société de production Nadagam films de Val-d’Or, dirigée par Serge Bordeleau. Cette édition du Projet 5 courts rassemble pour la première fois cinq réalisatrices — dont deux sont issues de la communauté anicinape de Kitcisakik — qui ont relevé le défi de créer un très court métrage documentaire destiné au web.

Après leur projection au FCIAT, ces cinq documentaires courts seront lancés en ligne dès le lundi 29 octobre sur ONF.ca, YouTube et la page Facebook de l’ONF.

 

Projet 5 courts – première mondiale

Produit par Nathalie Cloutier pour l’ONF et Serge Bordeleau pour Nadagam films

 

Projection au festival : dimanche 28 octobre à 13 h (Théâtre du cuivre) – programme de courts métrages

  • Mamie et Mia d’Émilie Villeneuve (2 min 44 s)

Portée par la narration d’une fillette de six ans, la préparation d’un gâteau arc-en-ciel devient un moment magique doté du pouvoir de rapprocher les générations.

Productrice, réalisatrice, comédienne et scénariste, Émilie Villeneuve est directrice du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue.

  • Les enfants des nomades d’Evelyne Papatie (2 min 53 s)

Issue d’une famille de nomades, la cinéaste adresse une magnifique lettre poétique à ses enfants, où le vélo devient un puissant symbole d’héritage, de transmission et de rassemblement.

Originaire de Kitcisakik, Evelyne Papatie est une cinéaste et productrice qui participe activement au Wapikoni mobile.

  • Délia de 9 à 5 de Délia Gunn (3 min 40 s)

Portrait direct, tendre et humoristique d’une journée dans la vie de la réalisatrice Délia Gunn, alors enceinte de huit mois, au Réservoir-Dozois.

Née à Kitcisakik, Délia Gunn a scénarisé et réalisé plusieurs courts métrages au sein du Wapikoni mobile.

  • La charge mentale pour les nuls de Jessy Poulin (2 min 48 s)

Documentaire « expérientiel » humoristique qui donne la parole à quatre Abitibiennes surmenées pour susciter une réflexion sur la conciliation travail-famille et les dangers de l’épuisement.

Formée en cinéma et en communication, Jessy Poulin est technicienne en production numérique à l’UQAT, réalisatrice, comédienne et mère.

  • Orteils talons orteils talons de Gabrielle Cornellier (3 min 12 s)

Dans une salle communautaire, 30 individus de générations diverses se rapprochent en s’initiant à la danse en ligne, avec la dynamique animatrice Lorraine Camirand.

Scénariste, réalisatrice et monteuse formée à l’UQAM, Gabrielle Cornellier a signé des courts métrages et des webséries.

 

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Zoothérapie d’Alison Snowden et David Fine (14 min)

Produit à l’ONF par Michael Fukushima

Projection au festival : dimanche 28 octobre à 13 h (Théâtre du cuivre) – programme de courts métrages

 

  • Cinq animaux expriment leur angoisse existentielle lors de séances hebdomadaires de thérapie de groupe animées par le Dr Clement, un psychothérapeute canin.
  • Le film a été présenté aux festivals d’Annecy et d’Ottawa et a gagné le Grand Prix – court métrage au Festival international d’animation Anima Mundi 2018.
  • Les cinéastes ont remporté l’Oscar du meilleur court métrage d’animation 1994 pour L’anniversaire de Bob.
  • Alison Snowden et David Fine sont les créateurs de la série télé animée Bob and Margaret, un grand succès au Canada et aux États-Unis.

Le sujet de Patrick Bouchard (10 min)

Produit à l’ONF par Julie Roy

Projection au festival : dimanche 28 octobre à 19 h (Théâtre du cuivre) – programme de courts métrages

  • Un animateur fouille son propre corps pour en extirper les souvenirs, les émotions et les angoisses qui viendront nourrir son œuvre. De la peau coupée au scalpel surgissent divers objets symboliques évoquant son passé. Arrivé au cœur après s’être fracassé les côtes, il parvient à identifier le poids dont il veut se délester.
  • Seul film canadien présenté à Cannes cette année, Le sujet a aussi été projeté à Annecy, au TIFF et à Ottawa.
  • Il s’agit du film le plus personnel du réalisateur Patrick Bouchard (Bydlo), qui s’y met lui-même en scène.

 

Papillioplastie de David Barlow-Krelina (5 min)

Produit à l’ONF par Jelena Popović

Projection au festival : vendredi 26 octobre à 20 h, à Espace court au Petit Théâtre du Vieux Noranda

  • Empruntant à Kafka et à Kubrick, Papillioplastie est une science-fiction satirique, grotesque et visionnaire qui fait passer la chirurgie plastique à un niveau supérieur.
  • Cinéaste d’Ottawa maintenant installé à Montréal, David Barlow-Krelina a vu son précédent film, Bless You (2013), remporter un franc succès en ligne, au Festival du film d’animation d’Ottawa (OIAF) et à l’Animation Show of Shows.
  • Papillioplastie a été présenté au Festival international du court métrage d’Oberhausen (Allemagne), où il a reçu une Mention spéciale du jury œcuménique, et à l’OIAF.

 

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L’ONF en bref

L’ONF est le producteur public canadien d’œuvres audiovisuelles primées et créatives, qu’il s’agisse de documentaires, d’animations d’auteur, de récits interactifs ou d’expériences participatives. De St. John’s à Vancouver, les producteurs et productrices de l’ONF sont bien intégrés au sein des collectivités du pays et travaillent avec des créateurs et des créatrices de talent pour produire des œuvres innovantes et socialement pertinentes. L’ONF est un chef de file en matière de parité hommes-femmes dans la production de films et de médias numériques. Guidé par les recommandations de la Commission de vérité et réconciliation, il s’emploie à affermir la production autochtone. Les œuvres de l’ONF ont remporté au-delà de 7000 récompenses, dont 20 prix Écrans canadiens, 18 prix Webby, 12 Oscars et plus de 100 prix Génie. Pour y accéder, allez à ONF.ca.

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Les lauréats du 47e Festival du nouveau cinéma

Le Festival du nouveau cinéma de Montréal (FNC) annonce les lauréats de sa 47e édition.

COMPÉTITION INTERNATIONALE – LONGS MÉTRAGES 

Le jury Compétition internationale – longs métrages – était composé de Fanny Britt, Alanis Obomsawin et François-Pier Pelinard-Lambert.

Louve d’Or présentée par Québecor : 

Meilleur long métrage de la Compétition internationale (15 000 $ en argent remis par Québecor). 

Genèse de PHILIPPE LESAGE (Canada/Québec)

 

 

 

Prix de l’innovation Daniel Langlois :

Récompense une œuvre de la Compétition internationale qui se sera démarquée par son audace esthétique, son utilisation créative des nouvelles technologies et sa capacité innovante à aborder un sujet sensible.

Thunder Road de Jim Cummings (États-Unis)

Prix d’interprétation :

Meilleure performance d’acteur ou d’actrice de la Compétition internationale.

Théodore Pellerin dans Genèse de Philippe Lesage (Québec/Canada)

et

Halldóra Geirhardsdóttir dans Woman at war de Benedikt Erlingsson (Islande, France, Ukraine)

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COMPÉTITION INTERNATIONALE – COURTS MÉTRAGES 

Le jury courts métrages de la section Compétition internationale était composé de Pascale Drevillon, Roxanne Sayegh et Cheryl Sim.

Loup argenté :

Meilleur court métrage de la Compétition internationale (5 000 $ en argent)

Juck de Ulrika Bandeira, Julia Gumpert et Olivia Kastebring (Suède)

 

Mention spéciale du Jury :

Magic Alps de Andrea Brusa et Marco Scotuzzi (Italie)

 

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FOCUS QUÉBEC/CANADA – LONGS MÉTRAGES 

Le jury Focus Québec/Canada – longs métrages – était composé de Claire Battistoni, Martin Gondre et Clémentine Léger.

Grand Prix Focus Québec/Canada présenté par Post-Moderne et Prix de la diffusion présenté par Québecor :

Meilleur long métrage de la compétition Focus Québec/Canada (3 000 $ en argent et 12 000 $ en services de postproduction remis par Post-Moderne, et 30 000 $ en services publicitaires remis par Québecor).

Mad Dog Labine de Jonathan Beaulieu-Cyr et Renaud Lessard (Québec/Canada)

 

Mention spéciale du Jury :

Edge of the Knife de Gwaai Edenshaw et Helen Haig-Brown (Canada)

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FOCUS QUÉBEC/CANADA – COURTS MÉTRAGES 

Le jury courts métrages de la section Focus Québec/Canada était composé de Ilona Jurkonyte, Julie Marnay et Ina Pira.

Grand Prix Focus Québec/Canada court métrage présenté par CineGround :

Meilleur court métrage de la compétition Focus Québec/Canada (15 000 $ en services de prêt de caméras et/ou postproduction remis par CineGround)

Brotherhood de Meryam Joobeur (Québec/Canada)

 

Mention spéciale du Jury :

La Cartographe de Nathan Douglas (Canada)

Prix du public Focus Québec/Canada – courts métrages présenté par MELS :

Meilleur court métrage francophone issu de la compétition Focus Québec/Canada (5 000 $ en location d’équipement cinématographique remis par MELS)

Brotherhood de Meryam Joobeur (Québec/Canada)

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TEMPS Ø – LONGS MÉTRAGES 

Prix du public Temps Ø : 

Meilleur long métrage issu de la section Temps Ø.

Au Poste! de Quentin Dupieux (France, Belgique)

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PANORAMA INTERNATIONAL – LONGS MÉTRAGES

Prix pour la Paix présenté par la Fondation de la Famille Brian Bronfman :

Meilleur long métrage issu de la section Panorama international (2000 $ en argent remis par la Fondation de la Famille Brian Bronfman).

Capharnaüm de Nadine Labaki (Liban, France)

 

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LES NOUVEAUX ALCHIMISTES – LONGS MÉTRAGES

Le jury de l’AQCC Les nouveaux alchimistes – longs métrages – était composé de Pascal Grenier, Justine Smith et Ezra Winton.

Prix des nouveaux alchimistes décerné par l’AQCC et présenté par Main Film, et Prix de l’expérimentation présenté par Mubi :

Meilleur long métrage de la compétition, décerné par le jury de l’Association québécoise des critiques de cinéma (AQCC) (1 000 $ en argent remis par Main Film et diffusion exclusive sur la plateforme Mubi).

Black Mother de Khalik Allah (États-Unis, Jamaïque)

Mention spéciale du Jury :

Ray and Liz de Richard Billingham(Angleterre)

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LES NOUVEAUX ALCHIMISTES – COURTS MÉTRAGES

Le jury courts métrages de la section Les nouveaux alchimistes était composé de Ralitsa Doncheva, Moïa Jobin-Paré et Benjamin R. Taylor.

Prix Dada présenté par Main Film et Prix de l’expérimentation Mubi présenté par Mubi :

Meilleur court métrage de la compétition Les nouveaux alchimistes (5 000 $ en résidence de création chez Main Film, 1 500$ en argent et diffusion exclusive sur la plateforme Mubi)

Trigger Warning de Scott Fitzpatrick (Canada)  

Mention spéciale du jury :

Drei Atlas de Miryam Charles  (Québec/Canada, Autriche)

 

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P’TITS LOUPS

Le jury des P’tits loups était composé de Sasha Viot, Yannick Da Silva, Nola Gingras, Samuelle Gaudette, Félix Prudhomme et Abygael Da Silva.

Prix des P’tits loups :

Meilleur court métrage de la section P’tits Loups.

The bird and the whale de Carol Freeman (Irlande)

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RENCONTRES PANCANADIENNES DU CINÉMA ÉTUDIANT

Le jury courts métrages des Rencontres pancanadiennes du cinéma étudiant (RPCÉ) était composé de Louis-Jean Decazes, Paul Landriau et Catherine Pelletier.

Prix des Rencontres Pancanadiennes du Cinéma Étudiant présenté par Ulule et 123dcp : 

Remis au lauréat des Rencontres Pancanadiennes du Cinéma Étudiant (2 000 $ en services pour le financement participatif d’un prochain film sur Ulule, incluant le Cru-Drive DCP avec 123dcp).

Among the Forest de Oquim Nicholas (Wapikoni Mobile)  

Mention spéciale du Jury :

Skies are not juts blue de Lysandre Cosse-Tremblay (UQAM)

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FNC EXPLORE – PROJETS INTERACTIFS ET RÉALITÉS VIRTUELLES

Le jury FNC EXPLORE était composé de Loren Hammonds, Camille Lopato, Caroline Monnet, Emily Paige et Ana Serrano.

Grand Prix Innovation :

L’œuvre la plus innovatrice destinée aux nouvelles plateformes 

Battlescar de Nico Casavecchia et Martin Allais (États-Unis, France)

Mention spéciale du Jury :

Songbird de Lucy Greenwell et Uri Kranot (Royaume-Uni, Danemark)

Prix immersion :

Meilleure œuvre immersive du FNC EXPLORE

Rooms de Christian Zipfel (Allemagne)

Prix de la relève étudiante présenté par PRIM :

Meilleure œuvre de la compétition VR étudiante de FNC Explore (10 000 $ en production et résidence d’artiste remis par PRIM).

Horos de Pulsarium (Québec/Canada)

Prix du Meilleur Pitch :

Meilleur pitch de projet présenté lors de la session de présentation VR 

Kobold VR Experience Episode 2 de Max Sacker et Loulia Isserlis (Allemagne)

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Les lauréats se verront tous remettre une louve créée et sculptée par l’artiste sculpteur Pierre Dupras

Dirigé par Nicolas Girard Deltruc, le FNC est présenté par Québecor et rendu possible grâce à l’aide financière de la SODEC, de Téléfilm Canada, de la Ville de Montréal, de Tourisme Québec, du ministère des Affaires municipales des Régions et de l’Occupation du territoire, du ministère de la Culture et des Communications, de Tourisme Montréal, du Conseil des Arts du Canada, du Conseil des arts de Montréal et de Patrimoine Canada. Le Festival remercie également ses partenaires et fournisseurs officiels ainsi que tous les distributeurs pour leur appui.

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Palmarès des courts métrages 2018 du Festival du nouveau cinéma

Le Festival du nouveau cinéma de Montréal annonce les lauréats des courts métrages de sa 47e édition. 

Compétition internationale

Le jury courts métrages de la section Compétition internationale était composé de Pascale Drevillon, Roxanne Sayegh et Cheryl Sim.

Loup argenté :

Meilleur court métrage de la Compétition internationale (5 000 $ en argent)

Juck de Ulrika Bandeira, Julia Gumpert et Olivia Kastebring (Suède)

Mention spéciale du Jury :

Magic Alps d’Andrea Brusa et Marco Scotuzzi (Italie)

 

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Focus Québec /Canada

Le jury courts métrages de la section Focus Québec/Canada était composé de Ilona Jurkonyte, Julie Marnay et Ina Pira.

Grand Prix Focus Québec/Canada – court métrage présenté par CineGround :

Brotherhood de Meryam Joobeur (Québec/Canada)

Remis au meilleur court métrage de la compétition Focus Québec/Canada : 15 000 $ en services de prêt de caméras et/ou postproduction remis par CineGround.

Mention spéciale du Jury :

La Cartographie de Nathan Douglas (Canada)

 

Prix du public Focus Québec/Canada – courts métrages présenté par MELS:

Brotherhood de Meryam Joobeur (Québec/Canada)

Remis au meilleur court métrage francophone issu de la compétition Focus Québec/Canada : 5 000 $ en location d’équipement cinématographique remis par MELS.

 

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Les nouveaux alchimistes – courts métrages

Le jury courts métrages de la section Les nouveaux alchimistes était composé de Ralitsa Doncheva, Moïa Jobin-Paré et Benjamin R. Taylor.

Prix Dada présenté par Main Film et Prix de l’expérimentation Mubi présenté par Mubi :

Trigger Warning de Scott Fitzpatrick (Canada)

Remis au meilleur court métrage de la compétition Les nouveaux alchimistes : 5 000 $ en résidence de création chez Main Film, 1 500$ en argent et diffusion exclusive sur la plateforme Mubi.

Mention spéciale du jury :

Three Atlas de Miryam Charles (Québec/Canada, Autriche)

 

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Rencontres pancanadiennes du cinéma étudiant 

Le jury courts métrages des Rencontres pancanadiennes du cinéma étudiant (RPCÉ) était composé de Louis-Jean Decazes, Paul Landriau et Catherine Pelletier.

Prix des Rencontres Pancanadiennes du Cinéma Étudiant présenté par Ulule et 123dcp :

Among the Forest de Oqim Nicholas (Wapikoni Mobile)

Remis au lauréat des Rencontres Pancanadiennes du Cinéma Étudiant (1 500 $ pour lancer une campagne de financement participatif avec un accompagnement personnalisé pré-campagne sur Ulule).

Mention spéciale du Jury :

Skies are not just blue de Lysandre Cosse-Tremblay (Université du Québec à Montréal)

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Les lauréats se sont vus remettre une louve créée et sculptée par l’artiste sculpteur Pierre Dupras.

Rendez-vous l’an prochain pour la 48e édition du FNC!

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Appel d’inscriptions au Prix Solveig Anspach

La SODEC transmet l’appel d’inscriptions pour la compétition Solveig Anspach organisée dans le cadre du Festival du film francophone de Reykjavik qui se tiendra en février 2019.

La compétition Solveig Anspach est ouverte aux courts métrages réalisés par des femmes résidant dans un pays francophone et ayant réalisé au maximum trois œuvres produites.

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La date limite des inscriptions est le 9 novembre 2018.

Pour tous les détails, consultez l’appel d’inscriptions sur le site Internet de l’Alliance Française de Reykjavik.

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Le 47e Festival du nouveau cinéma (FNC) dévoile sa riche programmation

SI BEALE STREET POUVAIT PARLER de Barry Jenkins présenté en ouverture et GUY de Alex Lutz présenté en clôture

 

Plus de 300 films provenant de 62 pays pour la 47e édition du FNC, une programmation forte et audacieuse !

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Montréal, le mardi 25 septembre 2018 – Le Festival du nouveau cinéma de Montréal (FNC) est de retour pour sa 47eédition, qui se déroulera du 3 au 14 octobre. L’événement ne dérogera pas à sa réputation, en offrant au public montréalais une programmation forte et audacieuse, qui permettra de découvrir en primeur des titres phares. Au programme : des films primés dans les plus grands festivals internationaux, des rétrospectives d’artistes reconnus, mais aussi la découverte de nouveaux auteurs du cinéma actuel, des œuvres de réalité virtuelle, sans oublier la visite de nombreux talents internationaux et québécois qui viendront présenter leurs œuvres et discuter avec les festivaliers, lors d’événements et de rencontres professionnelles.

 

[box bg= »# » color= »# » border= »# » radius= »0″]Ce sont pas moins de 300 œuvres, provenant de 62 pays et incluant 34 premières mondiales, 16 premières internationales, 44 premières nord-américaines et 44 premières canadiennes, qui seront présentées tout au long des festivités. Le FNC est par ailleurs le premier événement à investir les deux nouveaux cinémas de la Métropole : le Cinéma Moderne et le Cinéma du Musée au Musée des Beaux-Arts de Montréal (MBAM). Le Festival sera aussi de retour dans ses autres lieux de prédilection : le Cinéma du Parc, le Cinéma Impérial – le nouveau point de vente officiel dès le 25 septembre, la Cinémathèque québécoise, le Cineplex Odéon du Quartier Latin, la Grande-Place du complexe Desjardins, l’Inis et le Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts. [/box]

 

Films d’ouverture et de clôture

Le Festival est fier d’annoncer que le nouveau film de Barry Jenkins, Si Beale Street pouvait parler,aura sa deuxième présentation mondiale lors de l’ouverture de cette 47eédition le mercredi 3 octobre à 18h30, en version originale anglaise avec sous-titres français, au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts. Le réalisateur, qui a remporté l’Oscar du Meilleur film en 2017 avec Moonlight, adapte ici le roman éponyme de James Baldwin. Son nouvel opus réunit notamment l’actrice Kiki Layne, dont c’est le premier grand rôle au cinéma, l’acteur canadien Stephan James (Selma, Race), Regina King (Ray, The Leftovers, TheBig Bang Theory) et Teyonah Paris (Dear White People, Mad Men, Empire).

Distribué au Québec par Les Films Séville, le film prendra l’affiche le 30 novembre prochain.

 

Inspiré du roman de James Baldwin, Si Beale Street pouvait parler raconte l’histoire de Tish, une jeune femme d’Harlem qui tente de prouver l’innocence de son fiancé dont elle est enceinte. Le film célèbre l’amour à travers le récit d’un jeune couple, de leur famille et de leur vie, alors qu’ils tentent de faire triompher la justice et le rêve américain.

 

Le Festival se clôturera également en grande pompe avec la première internationale de Guy le samedi 13 octobre à 19h au Cinéma Impérial, en présence de son réalisateur et comédien principal, l’humoriste français Alex Lutz (connu pour son rôle de Catherine dans la série TV Catherine et Liliane de Canal +). Dans cette satire attachante sur les années Top 50, présentée à la dernière Semaine de la Critique du Festival de Cannes, Alex Lutz démontre à nouveau son talent de transformation en interprétant dans le rôle-titre Guy Jamet, un chanteur de variétés de 74 ans ayant connu le succès entre les années 60 à 90. Distribué au Québec par MK2 Mile End, le film prendra l’affiche le 19 octobre prochain.

 

Gauthier, un jeune journaliste, apprend par sa mère qu’il serait le fils illégitime de Guy Jamet, un artiste de variété française ayant eu son heure de gloire entre les années 60 et 90. Celui-ci est justement en train de sortir un album de reprises et de faire une tournée. Gauthier décide de le suivre, caméra au poing, dans sa vie quotidienne et ses concerts de province, pour en faire un portrait documentaire.

 

Compétition internationale : Louve d’Or présentée par Québecor

Dans le but de faire découvrir les voix émergentes du paysage cinématographique mondial, cette section phare du festival met en lumière le regard singulier des cinéastes qui façonneront le nouveau cinéma de demain. Parmi les 16 films en lice pour la Louve d’Or, notons la présence des deux films québécois : Genèse de Philippe Lesage et Ville Neuvede Félix Dufour Laperrière, ainsi que la première internationale de Sticks and Stones de Martin Skovbjerg Jensen (Danemark, Islande), et la première nord-américaine de The Gentle Indifference of the World de Adilkhan Yerzhanov (Kazakhstan).

Le reste de la compétition est composé de :  All Good de Eva Trobisch(Allemagne) ; An Elephant sitting still de Hu Bo(Chine) ; Birds of Passage deCiro Guerra et Cristina Gallego (Colombie, Mexique, Danemark, France) ; Funan  de Denis Do(France, Belgique, Luxembourg) ; The Guiltyde Gustav Möller (Danemark) ; The Heiresses de Marcelo Martinessi (Paraguay, Allemagne, Brésil, Uruguay) ; Holiday de Isabella Eklöf (Danemark, Pays-Bas, Suède) ; Lemonade  de Ioana Uricaru(Roumanie, Canada, Allemagne, Suède) ; Shéhérazade de Jean-Bernard Marlin  (France) ; Los Silencios  de Beatriz Seigner (Brésil, France, Colombie) ; Thunder Road de Jim Cummings (États-Unis), et Woman at War  de Benedikt Erlingsson (Islande, France, Ukraine).

 

Focus Québec / Canada

Faisant la part belle à la relève du cinéma local et national avec la présentation de 10 premières œuvres et 4 premières mondiales, Focus voyage avec les cinéastes québécois et canadiens, de la Colombie-Britannique à Terre-Neuve en passant par Berlin, l’Uruguay, Cuba et la Bosnie-Herzégovine.

18 films, fictions, documentaires ou expérimentations sont en lice pour le Grand Prix Focus (présenté par Post-Moderne) et le tout nouveau Prix de la diffusion (présenté par Québécor) : Crown and Anchor, Andrew Rowe(Canada) ; Cuba merci-gracias, Alex B. Martin(Québec/Canada) ; Dérive, David Ulothet Chloé Cinq-Mars(Québec/Canada) ; Edge of the Knife, Gwaai Edenshaw et Helen Haig-Brown(Canada) ; En attendant Avril, Olivier Godin(Québec/Canada) ; Falls Around HerDarlene Naponse(Canada) ; Firecrackers, Jasmin Mozzafari(Canada) ; The Goose, Mike Maryniuk (Canada) ; Happy Face, Alexandre Franchi  (Québec/Canada) ;M/M, Drew Lint(Canada) ; Mad Dog Labine, Jonathan Beaulieu-Cyr et Renaud Lessard (Québec/Canada) ; Mouthpiece,Patricia Rozema(Canada) ; Les Routes en février, Katherine Jerkovic (Québec/Canada) ; Les Salopes ou le sucre naturel de la peau, Renée Beaulieu(Québec/Canada) ; Spice It Up, Calvin Thomas, Yonah Lewis et Lev Lewis(Canada) ; Tales from the WinnipegFilm Group, Dave Barber et Kevin Nikkel (Canada) ; The Stone Speakers, Igor Drljaca(Canada), et La Version nouvelle, Michael Yaroshevsky (Québec/Canada).

 

Les Incontournables

Regroupant les grands noms du cinéma, cette sélection propose les œuvres qui se sont le plus illustrées au cours de l’année, offertes en primeur au public montréalais. Les spectateurs pourront notamment découvrir la première internationale de Happy New Year, Colin Burstead de Ben Wheatley (Royaume-Uni), et la première canadienne de Season of the Devil de Lav Diaz (Philippines). Ainsi que 13 autres films : 3 Faces de Jafar Panahi (Iran) ; Ash is purest white de Jia Zhang-Ke (Chine, France) ; Burning de Lee Chang-dong (Corée du Sud) ; Coincoin et les Z’inhumains de Bruno Dumont (France) ; Dogman de Matteo Garrone(Italie) ; Grass de Hong Sang-soo (Corée du Sud) ; Graves without a name  de Rithy panh (France, Cambodge) ; The House that Jack built de Lars von Trier  (Danemark, France, Suède, Allemagne) ; Le Livre d’image de Jean-Luc Godard (France, Suisse) ; Le Poirier sauvage de Nuri Bilge Ceylan (Turquie, France, Allemagne, Bulgarie) ; Shoplifters de Hirokazu Kore-Eda (Japon) ; The Sisters brothers de Jacques Audiard (États-Unis, France, Roumanie, Espagne) et Vision de Naomi Kawase (Japon).

 

Temps Ø 

Cette année encore, Temps Ø s’affirme comme un incontournable. Il sera possible d’y découvrir le déstabilisant premier long métrage d’Adina Pintilie, Touch Me Not, lauréat de l’Ours d’or au dernier festival de Berlin, ainsi que l’étonnante et angoissée fantasmagorie féministe Fugue d’Agnieszka Smoczynska. Ce sera aussi l’occasion de voir certains des films les plus attendus de l’année dont Mirai de Mamoru Hosoda, sublime voyage d’un enfant de quatre ans à travers le temps, Climax le nouveau film choc de Gaspard Noé, primé à la Quinzaine des Réalisateurs, ou encore la comédie géniale d’absurdité créative Au poste ! de Quentin Dupieux. Soulignons également la forte présence d’un cinéma français s’amusant à bousculer genres et normes avec Ultra Pulpe de Bertrand Mandico, traitant de féminité et de recherche d’émotions perdues, qui sera précédé de autres deux courts métrages du réalisateur : Y a-t-il une vierge encore vivante ? et Prehistoric Cabaret ; Un  couteau dans le cœur de Yann Gonzalez, conte nocturne d’un ailleurs criminel mettant en vedette Vanessa Paradis ; I Feel Good, nouvelle comédie sociale et rentre-dedans de Gustave Kervern et Benoît Délépine ; et surtout Cassandro, the Exotico ! de Marie Losier, sur les lutteurs masqués mexicains travestis de la Lucha Libre (sport célèbre auquel le Festival rendra d’ailleurs hommage cette année). À cela s’ajoutent les nouveaux films de plusieurs cinéastes phares, tels que Killingde Shinya Tsukamoto, Balangiga: Howling Wilderness de Khavn et In Fabric de Peter Strickland. Temps Ø proposera également de découvrir de nouveaux auteurs avec Pig de Mani Haghighi, La Casa Lobo, film d’animation chillien de Joaquín Cociñaet Cristóbal León, et Cutterhead de Rasmus Kloster Bro, véritable film expérience et tour de force claustrophobe. Mentionnons enfin un hommage aux films de l’avant-garde japonaise avec la diffusion de trois classiques cultes tout récemment restaurés : Abnormal Family de Masayuki Suo, Gushing Prayer de Masao Adachiet Inflatable Sex Doll of the Wastelands de Atsushi Yamatoya.

 

Les nouveaux alchimistes

Provenant d’artistes aux disciplines variées, les films qui composent cette sélection se démarquent par leur traitement visuel et sonore, leur montage et leur narration, qui repoussent les frontières du 7eart. Parmi la programmation, soulignons la première internationale d’un film sans image, Le brasier Shelley de Ludovic Chavarot et Céline Ters(France), qui sera présenté en présence de toute son équipe.

 

En plus de cette œuvre, 9 autres films, dont 4 premières nord-américaines, seront en lice pour le prix des Nouveaux alchimistes décerné par l’AQCC (Association québécoise des critiques de cinéma) et présenté par Main Film,et le Prix de l’expérimentation présenté par Mubi : Black Mother de Khalik Allah (États-Unis, Jamaïque) ; Die Tomorrow de Nawapol Thamrongrattanarit(Thaïlande) ; Drvo – The Tree  de André Gil Mata(Portugal) ; Fausto de Andrea Bussmann (Mexique, Canada) ; Going South de Dominic Gagnon (Canada) ; de Anna Eriksson (Finlande) ; Mariphasa de Sandro Aguilar(Portugal) ; Phantom Islands de Rouzbeh Rashidi (Irlande) et Ray and Liz de Richard Billingham (Angleterre).

 

Panorama international

Cette année encore, cette section se dote d’une compétition, qui départagera ces films provenant du monde entier, du Japon au Brésil, en passant par le Liban ou encore le Kenya, qui donnent à voir des destins singuliers en révélant l’état du monde actuel. 13 longs métrages sont ainsi en lice pour le Prix pour la Paix, présenté par la Fondation de la Famille Brian Bronfman, dont une première mondiale et 2 premières canadiennes : A Land Imagined de Yeo Siew Hua(France, Pays-Bas, Singapour) ; A Punk Daydream (work in progress) de Jimmy Hendrickx (Belgique, Indonésie) ; Another Day of Life de Raúl de la Fuente et Damian Nenow (Pologne, Espagne, Allemagne, Hongrie) ; Capharnaüm de Nadine Labaki (Liban, France) ; Jumpman de Ivan I. Tverdovsky (Russie, Lituanie, Irlande, France) ; Rafiki de Wanuri Kahiu (Kenya, Afrique du Sud, Allemagne, Pays-Bas) ; The Reports on Sarah and Saleem de Muayad Alayan (Palestine, Allemagne, Pays-Bas, Mexique) ; Sir de Rohena Gera(Inde, France) ; Socrates de Alex Moratto (Brésil) ;  Styx de Wolfgang Fischer (Allemagne, Autriche) ; Tel Aviv on Fire de Sameh Zoabi (Luxembourg, France, Belgique, Israël) ; Too late to die young de Dominga Sotomayor (Chili, Brésil, Argentine, Pays-Bas) et Tourism de Daisuke Miyazaki (Japon, Singapour).

 

Présentations Spéciales

En proposant des projections-événements et des rencontres avec des artistes, cette section nous donne à voir des œuvres atypiques, sous différents formats, avec des courts et longs métrages, des séries, des projections festives, des restaurations et des documentaires. Les festivaliers auront ainsi l’occasion de découvrir le projet Lieux et Monuments  de l’artiste pluridisciplinaire Pierre Hébert, lors d’une projection commentée pendant laquelle seront diffusés trois de ses courts-métrages, dont il discutera avec le cinéaste Karl Lemieux. Le Festival proposera également plusieurs longs métrages originaux et touchants, qui donneront matière à réflexion : Roulez Jeunesse de Julien Guetta, en présence de l’acteur Eric Judor ;This Changes Everything de Tom Donahue, documentaire sur le sexisme à Hollywood dans lequel interviennent Geena Davis, Meryl Streep, Cate Blanchett, Jessica Chastain et Reese Witherspoon, qui sera suivi d’une discussion animée par Elyzabeth Walling et des intervenants du milieu ; la première mondiale de Notre été avec André de Claude Fournier, sur le metteur en scène André Brassard, qui sera présent pour la projection, en compagnie de Michel Tremblay ; Anthropocène : L’Époque humaine de Jennifer Baichwal, Edward Burtynsky et Nicholas De Pencier, et Long Day’s Journey Into Night de Bi Gan. En plus de cette sélection, le Festival proposera deux thématiques spéciales, dont l’une portant sur la danse, avec les projections de Climax, le film choc de Gaspard Noé (présenté dans la section Temps Ø) ; Ève – Dance is an unplaceable place, performanceinteractive et immersive de Margherita Bergamo et Daniel González (France/Espagne – première mondiale) qui sera présentée spécialement devant public, en collaboration avec Tangente, dans le cadre de FNC Explore; Louise Lecavalier – Sur son cheval de feu, dans lequel Raymond St-Jean retrace la carrière de la célèbre chorégraphe; et le programme de courts métrages Québec, créateur de mouvements, rendant hommage aux danseurs et chorégraphes québécois et canadiens. Une autre thématique mettra le sport à l’honneur avec les présentations de The Grizzlies, une fiction sur la crosse, en présence de sa réalisatrice Miranda De pencier, (Canada) ;la première internationale de Holy Tour, Méryl Fortunat-Rossiet Valéry Rosier(Belgique), un portrait sur les supporters du Tour de France; The Russian Five, Joshua Riehl(États-Unis, Canada, Russie), portant sur l’équipe de hockey Red Wings de Détroit, qui sera présenté en première internationale en présence d’invités ; et They Call us warriors, David Alonso, Edwin Corona Ramoset Jennifer Socorro(Vénézuela, Mexique, Jordanie, États-Unis), sur une équipe de soccer féminin au Vénézuela.Soulignons égalementla projection du classique Raging Bull de Martin Scorcese, en présence du scénariste Paul Schrader, ainsi que le focus sur la Lucha Libre avec la projection du documentaire Cassandro, the Exotico !  de Marie Losier, en présence de Cassandro lui-même, et les nouvelles restaurations des premiers films de El Santo. En complément de ce programme, le Festival présentera de nouvelles séries télévisées, en partenariat avec le festival Séries Mania : Ad Vitam de Thomas Cailley (France), On the spectrum de Yuval Shafferman (Israël) et The City and the city de Tom Shankland (Royaume-Uni).

Enfin, le public pourra assister à des projections festives lors des Soirées de la Louve, avec le lancement 2018 des courts métrages du Wapikoni Mobile, qui sera suivi d’une soirée musicale, la soirée Kino 2018, la Cérémonie de remise des prix des Courts Métrages et la soirée Qué Viva Lucha ! pour fêter la Lucha Libre et la présence exceptionnelle de Cassandro.

 

Courts métrages

[box bg= »# » color= »# » border= »# » radius= »0″]Cette année, la compétition internationale, la compétition Focus Québec/Canada et la compétition Les nouveaux alchimistes auront lieu à la Cinémathèque québécoise du jeudi 4 octobre au lundi 8 octobre. La soirée de remise de prix se tiendra le mardi 9 octobre à 20 h à l’Agora Hydro-Québec du Cœur des sciences de l’UQÀM suivi de la grande fête des courts métrages. Une deuxième projection de tous les programmes sera également diffusée du 10 au 13 octobre.[/box]

 

Loup argenté

Parmi les 25 films en lice pour le prestigieux Loup argenté, soulignons Hector Malot: The Last Day of the Year de Jacqueline Lentzou (LEICA Cine Discovery Prize, Semaine de la critique 2018), Self Destructive Boys de André Santos et Marco Leão, Thrust de Ulrika Bandeira, Julia Gumpertet Olivia Kastebring, Without Love de Dina Dumaet Stranger of the dunes de Tamar Baruch. Notons également la présence de deux films canadiens dans la compétition internationale soit Exit de Claire Edmondsonet Turbine de Alex Boya. Rappelons que le gagnant est automatiquement qualifié pour la course aux Oscars et se méritera 5 000 $ en argent.

 

Grand prix FOCUS

Dans la section Focus Québec/Canada, 26 courts métrages sont également en compétition pour le Grand prix Focus, présenté par CineGround et le Prix du public, présenté par MELS, parmi lesquels Brotherhood de Meryam Joobeur (Prix du meilleur court métrage canadien au TIFF 2018), Emptying the tank de Caroline Monnet, Lunar-Orbit Rendez-vous de Mélanie Charbonneau, Nuit pour jour de Nicolas Roy (première mondiale), Mon Boy de Sarah PellerinPaseo de Matthew Hannam,  Amies de Marie Davignonet La cartographe de Nathan Douglas.

Enfin, dans la section Les nouveaux alchimistes, 33 films sont en lice pour recevoir le Prix Dada présenté par Main Film et le Prix de l’expérimentation Mubi, parmi lesquels IT de Anouk De Clercq et Tom Callemin, With history in a room filled with people with funny names 4 de Korakrit Arunanondchai (lauréat de la compétition Les nouveaux alchimistes 2017), The Dead Sea Scrolls de Steven Woloshen,  3 Dreams of Horses de Mike Hoolboom, Vienna de Dan Browne, I’m OK de Elizabeth Hobbs, Aliment Roots [an operatic short film] de Kenneth J. Harvey, Vesuvius At Home de Christin Turner et L’Envol de Patrick Bokanowski.

 

Histoire(s) du cinéma

 

Paul Schrader

[box bg= »# » color= »# » border= »# » radius= »0″]Figure incontournable du cinéma américain, considéré comme l’un des plus grands scénaristes des dernières décennies et grand complice de Martin Scorsese (pour lequel il a entre autres scénarisé Taxi Driveret Raging Bull), Paul Schrader est surtout célèbre pour ses longs métrages audacieux et transgressifs.[/box]

Le FNC soulignera sa venue en organisant une rétrospective de ses œuvres phares : Raging Bull (scénario), la version restaurée de Mishima : A Life in Four Chapters (1985),  Light Sleeper(1992), The Comfort of Strangers (1990 / coprésenté avec le Cinéma Moderne),  Affliction (1997), et son sublime dernier film First Reformed (2017) acclamé par la critique du monde entier. Le réalisateur culte, qui recevra la Louve d’honneur du Festival, profitera également de sa présence pour donner une classe de maître exceptionnelle et gratuite le vendredi 12 octobre à 17h, à la Cinémathèque québécoise.

 

Lysanne Thibodeau

Pour rendre hommage à la talentueuse Lysanne Thibodeau, disparue plus tôt cette année, le Festival lui consacrera une rétrospective digne de son savoir-faire et de sa détermination en tant que cinéaste québécoise. Artiste multidisciplinaire chevronnée, Lysanne Thibodeau avait exploré diverses formes d’arts visuels tout au long de sa carrière. Certains de ses courts et moyens métrages les plus marquants seront notamment projetés lors d’une séance hommage. Soulignons aussi la présentation spéciale, en première mondiale, de son plus récent documentaire Des armes et nous (2018) qui aborde de front l’utilisation des armes à feu dans les maisons.

 

Programme rétrospectif de longs métrages

Toujours dans le but de faire découvrir au public montréalais les voix essentielles du paysage cinématographique d’hier et d’aujourd’hui, le Festival rendra aussi hommage à d’autres figures marquantes québécoises et internationales. Les spectateurs pourront ainsi assister à la projection de Barbara Rubin & the exploding NY underground, présentée par son réalisateur Chuck Smith, qui dresse le portrait de cette artiste majeure de la scène underground new-yorkaise ; le film emblématique du regretté producteur montréalais Harry Gulkin, Lies My Father Told Me, sera présenté en accès libre, en collaboration avec Eléphant ; Sharkwater Extinction, le dernier film de Rob Stewart, cinéaste et militant de renommée internationale, sera diffusé en sa mémoire, ainsi que Sukita – The shoot must go on, dans lequel le réalisateur Hiro Aihara rend compte du travail du photographe Masayoshi Sukita, qui a pris des clichés de David Bowie depuis plus de 40 ans.

 

Programme rétrospectif de courts métrages

À travers quatre programmes différents de courts métrages, tous présentés à la Cinémathèque québécoise, le FNC mettra également en lumière certains des meilleurs talents issus du milieu. Ainsi, le public pourra découvrir : les œuvres de la cinéaste grecque Jacqueline Lentzou; une rétrospective et une classe de maître de Phillip Barker, suivi par le lancement d’un ouvrage consacré à son travail, ainsi qu’une projection hommage du regretté réalisateur américain Robert Todd(1663-2018).

 

Restaurations des films de El Santo

Le Festival présentera enfin les restaurations des films culte de Joselito Rodríguez, Santo vs Evil Brain  (1959) et Santo vs Infernal Men (1959), permettant au public de découvrir le légendaire personnage de El Santo, le lutteur masqué, star du ring et du cinéma mexicain.

 

Les P’tits Loups

Les P’tits Loups sont de retour avec des projections pour petits et grands, ainsi que la Grande Kermesse des Ptits loups qui proposera, pour sa quatrième édition, des projections et des ateliers créatifs pour s’amuser et apprendre, les 6 et 7 octobre prochain, de 10h à 16h, à l’Agora Hydro-Québec du Cœur des sciences de l’UQAM, le tout en accès libre et gratuit.

Cette année encore, la programmation des courts métrages sera en partie compétitive, et le prix du meilleur court métrage sera décerné par un nouveau jury jeunesse composé de jeunes cinéphiles de 8 à 12 ans. En plus des quatre programmes de courts métrages présentés, le jeune public pourra également découvrir le long métrage Allons Enfants de Stéphane Demoustier, présenté à la dernière Berlinale, ainsi que le très attendu Mirai du cinéaste Mamoru Hosodaou encore Paddy, la petite souris de Linda Hambäck.

Notons enfin que deux séances scolaires seront également au programme, permettant à plusieurs classes de prendre part aux projections.

 

Rencontres pancanadiennes du cinéma étudiant

[box bg= »# » color= »# » border= »# » radius= »0″]Les Rencontres pancanadiennes du cinéma étudiant (RPCÉ) sont de retour pour une cinquième édition, du 9 au 11 octobre, avec une compétition de courts métrages étudiants ouverte à toutes les écoles et universités du Canada.[/box]

Dix-huit d’entre elles présenteront le court métrage de leur choix, en présence d’un jury composé de Louis-Jean Decazes (étudiant ayant participé au Prix collégial du cinéma québécois), Paul Landriau (fondateur du blogue Point de vueset directeur de la programmation du festival Plein(s) écran(s)) et Catherine Pelletier (directrice générale de Antitube). Les étudiant(e)s et les représentant(e)s de chaque établissement auront également la possibilité d’échanger et de se rencontrer à travers de nombreux ateliers participatifs et tables rondes, auxquels participera aussi une école internationale invitée, le Fresnoy (France). Cette année, pour la première fois, le Festival proposera aussi une compétition étudiante VR dans le cadre de la section FNC Explore. En collaboration avec L’inis.

 

FNC Explore

Pour la troisième année consécutive, FNC Explore est de retour au Festival et sedéploiera à la Grande-Place du complexe Desjardinsdu 5 au 14 octobre, de midi à 20h. À travers différents parcours thématiques, l’événement exposera des œuvres interactives de réalité virtuelle, des installations novatrices ainsi que des films immersifs. Initiés dans le but de démocratiser l’utilisation des nouvelles technologies auprès du grand public, les parcours seront proposés gratuitement et en accès libre. Plus que jamais cette année, FNC Explore offrira aux festivaliers des œuvres de réalité virtuelle réputées et primées sur la scène internationale, etse dotera à nouveau d’une section compétitive chevronnée, séparée en deux catégories : l’une portant sur les films de réalité virtuelle et l’autre sur les installations.

 

FNC Forum

Suite au succès de l’an passé, le Festival invitera à nouveau les professionnels de l’industrie à se réunir lors du FNC Forum, qui se tiendra du 9 au 12 octobre prochain à l’Agora Hydro-Québec du Cœur des sciences de l’UQÀM et à la Chaufferie. Ce programme professionnel axé sur la création, le financement et la distribution de films a pour but de favoriser les échanges entre les jeunes créateurs, les financiers et les diffuseurs, lors de rencontres, conférences et panels d’experts, créant ainsi des opportunités d’affaires pour développer de nouveaux projets innovants. Au programme cette année : des activités mettant en relation des compositeurs et des auteurs avec des réalisateurs/producteurs, une rencontre avec des jeunes réalisateurs autochtones du Wapikoni Mobile, une table ronde sur la coproduction, une étude de cas sur le programme Talents en vue de Téléfilm Canada, un panel sur la place des femmes dans l’industrie, une session de présentation VR permettant à des créateurs de présenter leurs projets devant un jury d’experts ainsi qu’une journée consacrée à l’actualité et aux enjeux de l’industrie VR et une conférence de XN QC expliquant les défis de la mise en marché des productions numériques.En plus de ces activités, les invités professionnels seront conviés tous les jours à des petits-déjeuners et des cocktails de réseautage.

 

Cartes blanches

Le Festival renouvelle pour une 8eannée le projet des Cartes Blanches, offrant une visibilité aux talents d’ici à travers des courts-métrages qui sont diffusés en primeur pendant l’événement et qui voyagent ensuite dans les festivals du monde entier. Cette année, le Festival a décidé d’encourager quatre cinéastes de la relève qui font preuve d’audace dans le fond comme dans la forme et qui se sont particulièrement démarqués lors de la précédente édition : Geneviève Dulude-De Celles, Fuck you Eric; Ian Lagarde, La Somme des inconnus, Pascal Plante, Blast Beatet Heather Young, The Night is the hardest time.

 

 

Billetterie et informations générales

[box bg= »# » color= »# » border= »# » radius= »0″]La vente des billets est possible directement sur le site internet du Festival à l’adressewww.nouveaucinema.ca, par téléphoneau 514.790.1111 ou au 1.866.908.9090, ainsi qu’au NOUVEAUPOINT DE VENTE OFFICIEL situé au Cinéma Impérial, 1430 rue De Bleury, tous les jours jusqu’au 14 octobre de midi à 18h. Les billets individuels, carnetsde billets etpasses sont déjà disponibles à l’achat.[/box]

 

À partir du jeudi 4 octobre, les billets individuels seront également en vente dans les différentes salles du Festival : Cinéma du Musée, Cinéma Du Parc, Cinéma Impérial, Cinémathèque québécoise et Cineplex Odéon Quartier Latin. Chaque jour, les guichets ouvriront une heure avant la première séance.

 

Les passes sont en vente aux tarifs suivants : régulier 200 $, étudiant/aîné 160 $ (toutes séances, sauf films d’ouverture et de clôture, incluant un catalogue et une affiche), FNC Forum 1 jour 75 $, 4 jours 200 $, FNC + (FNC + FNC Forum) 400 $.

 

Quant aux billets : régulier 14 $; étudiant/aîné 10 $; enfant (- de 12 ans) 8 $; carte Accès Montréal 12 $ (sur présentation de la carte, pour toutes les séances dans toutes les salles du Festival, du lundi au vendredi) ; carte VATL, gratuité offerte aux accompagnateurs des détenteurs de la carte ; carnet de 6 billets à 70 $.

 

Pour tous les détenteurs d’un passeport abonnement à Espace libreou d’un billet d’expositionUtopie Radicalidu Centre Canadien d’Architecture (CCA) ouÉchodu Centre Phi, un tarif préférentiel sur les billets individuels est offert : régulier 12 $ ; étudiant/aîné 8 $. Les membres de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) ou de la Société vicile des auteurs multimédia (SCAM) bénéficient également d’une réduction de 2$ sur le tarif régulier d’un billet.

 

Dès le jeudi 4 octobre, les produits dérivés en édition limitée seront disponibles au Quartier général (Agora Hydro-Québec du Cœur des sciences de l’UQAM) : l’afficheà 5 $, le sacà 10 $ et le chandailà 15 $. Le catalogue« nouvelle formule » inclue désormais la grille horaireet est distribué gratuitement cette année !

 

Des forfaits hôteliers sont disponibles, plus de détails à l’adresse suivante : https://www.nouveaucinema.ca/fr/dormir.

 

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La 47eédition du Festival du nouveau cinéma de Montréal (FNC) se déroulera du 3 au 14 octobre 2018. Dirigé par Nicolas Girard Deltruc, le FNC est présenté par Québecor et rendu possible grâce à l’aide financière de la SODEC, de Téléfilm Canada, de la Ville de Montréal, de Tourisme Québec, du ministère des Affaires municipales des Régions et de l’Occupation du territoire, du ministère de la Culture et des Communications, de Tourisme Montréal, du Conseil des Arts du Canada, du Conseil des arts de Montréal et de Patrimoine Canada.

Le Festival remercie également ses partenaires et fournisseurs officiels ainsi que tous les distributeurs pour leur appui.

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Les lauréats de la 10e édition du Festival Stop Motion Montréal

Le Festival Stop Motion Montréal a conclu sa 10e édition avec le dévoilement des lauréats 2018, lors de la soirée de clôture qui a eu lieu le 16 septembre dernier à la salle J.A. de Sève de l’Université Concordia.

Le jury, formé par des experts du cinéma d’animation en volume, était composé cette année de Brenda Baumgarten, Jody Meredith et Pierre Pépin. Accompagnés de Marie Gislais, agente au développement et partenariats de l’école NAD, ils ont eu l’honneur de révéler les films s’étant le mieux démarqués lors de cette fin de semaine animée!

Voici les films et cinéastes récompensés :

Film jeunesse

Deux ballons, Mark C. Smith, États-Unis

Film de la relève

Moth, Ewa Luczków, National Film and Television School, Royaume-Uni

Film indépendant

Cerulia, Sofia Carrillo, Mexican Film Institute-IMCINE, Mexique

Film professionnel

Negative Space, Max Porter & Ru Kuwahata, France

Prix du public

Birdlime, Evan DeRushie, Canada

Prix spécial École NAD

Remise d’une bourse de 500$, applicable à l’achat d’un cours offert chez NAD et récompensant un.e artiste canadien.ne parmi les cinéastes participant.e.s, toutes catégories confondues.

ABEO, Brenda Lopez Zepeda, Canada

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Le cœur à la fête

Cette 10e édition du Festival fut un succès incontestable et a commencé en grand, avec l’ajout du Cocktail industrie pour lancer les festivités, qui s’est déroulé le 13 septembre à l’Auberge Saint-Gabriel. Présenté par l’Alliance Québec Animation avec la participation d’E.D. Films, l’événement a attiré plus de cents convives.

Les festivaliers étaient aussi nombreux pendant les activités principales du Festival, avec un achalandage qui s’est accru de 22% par rapport à l’an dernier. La classe de maître donnée par le marionnettiste Tim Allen fut la plus populaire de toutes et présentée devant une salle comble au public varié où enfants, amateurs et professionnels ont su découvrir les secrets de leurs films préférés.

La classe de maîtres des réalisateurs locaux Dale Hayward et Sylvie Trouvé, lesquels présentaient en première mondiale Bone Mother, leur plus récent projet, a su elle aussi attirer le public. Les artistes ont d’ailleurs profité de leur 3e participation au Festival en tant que conférenciers pour offrir aux spectateurs présents quelques-uns des visages réalisés en impression 3D utilisés lors du tournage de leur film.

Les compétitions de courts métrages, dont la nouvelle catégorie Films jeunesse, ont aussi connu un achalandage augmenté, avec plus de 1070 entrées à elles seules.

Les cinéastes à l’honneur

Pour une 4e édition consécutive, les cinéphiles ont pu rencontrer les 17 cinéastes présents au Festival lors de deux activités organisées permettant l’échange et la discussion, animées par la cinéaste et coordonnatrice du Festival, Marie Valade.

14 cinéastes canadiens étaient de la discussion, dont Amanda Strong (Vancouver), Alexandra Lemay (Montréal) et Dale Hayward (Montréal), qui présentaient leurs films au public québécois pour la première fois. Les films Biidaaban (Amanda Strong) et Freaks of Nurture (Alexandra Lemay) étaient présentés en première québécoise au Festival Stop Motion Montréal, alors que celui de Dale Hayward et Sylvie Trouvé Bone Mother, était présenté en première mondiale.

Le Festival est très fier de promouvoir les œuvres d’ici et d’ailleurs et se fait un réel plaisir de rassembler les cinéastes d’un bout à l’autre du pays. Des artistes de Vancouver, Calgary, Oakville (ON) et de Montréal en plus de cinéastes des États-Unis et du Royaume-Uni étaient présents lors de ce rendez-vous des amoureux de l’animation en volume.

Enfin, un premier jardin de réalité virtuelle a été présenté les 15 et 16 septembre grâce à un partenariat en collaboration avec le Centre Phi. Le public a pu découvrir les projets suivants : Shaun the Sheep Movie Barn des studios Aardman, Oculus Mad God de Wevr/Kaleidoscope/Tippett Studio, ainsi qu’en 360 degrés Isle of dogs : Behind the scenes de NoxNext/Fox Searchlight, Google Spotlight Stories de Felix & Paul Studios sur lesquels notre invité spécial, Tim Allen, a contribué en tant qu’animateur. Ce dernier a d’ailleurs profité de sa visite au Festival pour découvrir son travail en RV pour la toute première fois!

Le Festival remercie ses précieux partenaires et vous invite à sa 11e édition qui aura lieu en septembre 2019.

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14e Festival international du Film Black de Montréal, un programmation passionnante

Avec 72 films provenant de 25 pays pour vous inspirer à voir le monde autrement et à passer l’action.

Le 14e Festival International du Film Black de Montréal (FIFBM) surprend avec une programmation solide et diversifiée qui met l’accent sur des réalités qui ont bousculé les conventions, marqué notre temps et changé notre façon de voir le monde.

L’équipe du Festival International du Film Black de Montréal (FIFBM), a dévoilé la programmation de la 14e édition qui se déroulera du 25 au 30 septembre 2018. Avec 72 films provenant de 25 pays pour vous inspirer à voir le monde autrement et à passer l’action.

Le FIFBM accueillera, pour une 3e fois, Spike Lee comme invité d’honneur; cette fois pour une conférence intime où les festivaliers auront l’occasion d’entendre le réalisateur oscarisé discuter de son parcours et donner son point de vue sur la diversité d’aujourd’hui. Ce sera le premier retour de Spike Lee au Canada depuis qu’il a remporté le Prix du Jury à Cannes en 2018 pour son dernier film Blackkklansman.

Toute une soirée à coeur ouvert avec Spike Lee

  • Mercredi 26 Septembre 2018
  • Cinéma Impérial 19h : VIP – Cocktail et Photos
  • 20h : Conférence 35$ (Adm. générale) | 150$ (VIP)

Spike Lee comme vous ne l’avez encore jamais entendu à Montréal! Une conférence intime où il discutera de son parcours d’artiste; ses conseils sur la réalisation de films à l’heure des nouvelles technologies; comment il voit l’avenir du film black et la diversité devant et derrière la caméra; ainsi que son regard sur les réalités socio-économiques d’aujourd’hui. Un moment privilégié avec le réalisateur légendaire des classiques Do the Right Thing, Malcolm X, Blakklansman

« Nous sommes heureux et honorés de ce grand retour de Spike Lee au Festival, pour une 3e fois, qui témoigne de son grand soutien au FIFBM – un autre grand coup pour Montréal. Spike Lee est un pionnier, une source d’inspiration et de motivation pour toute une génération. Son engagement envers le cinéma indépendant, son courage, sa détermination et son militantisme pour la justice sociale font une vraie différence dans un monde qui trop souvent tend à nous réduire au silence », explique Fabienne Colas, présidente et fondatrice du FIFBM.

Créé par la Fondation Fabienne Colas, le plus grand festival de films black au Canada revient avec une 14e édition époustouflante qui inspire, choque, fait réfléchir, émeut, divertit, et qui ne laissera personne indifférent! La mission du Festival International du Film Black de Montréal a toujours été de valoriser la diversité et donner la parole aux minorités en ouvrant les yeux sur certaines réalités de notre monde – à travers le 7e art.

La programmation inclut également des premières mondiales, internationales, nord- américaine, canadiennes ou québécoises, venant des quatre coins du monde; un espace Black Market du FIFBM dédié à l’industrie avec des ateliers et classes de maîtres; des évènements spéciaux et l’inauguration du Programme Jeunesse FIFBM.

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Porte-voix

L’auteur, compositeur, interprète et acteur Manuel Tadros qui célèbre plus de 40 ans de carrière au Québec et l’actrice, réalisatrice et entrepreneur Fabienne Colas, qui a été nommée parmi les Top Canadiens influents/performants de moins de 40 ans en 2018, sont les porte-paroles de cette 14e édition.

Les coups de cœur vont à des histoires inspirantes, où héritage culturel, lutte contre les injustices et les inégalités se mélangent à passion, détermination, courage et exploit.

À ne pas manquer : Obey, Dead Women Walking, The Foreigner’s Home, Azali (Fate), Congo – une tragédie politque, Beyond The River, The Color of Medicine, Correndo Atras (Running After), La Negrada (The Black Mexicans), Supa Modo, Time for Ilhan, United Skates, Bessie Coleman, Première Aviatrice Noire, Bigger than Africa, Runaway, Vagabonds, The Deliverer, Accidentals, the Orphan, Bilal: A new Breed a Hero, Liyana, Buffalo soldiers: A quest for Freedom…

Film d’ouverture : Obey 

De Jamie Jones

Gagnant du Prix Meilleur Cinématographie, catégorie film international, au Festival du Film de Tribeca Présenté par Québecor ce mardi 25 septembre – 19h – Cinéma Impérial | 25$

Synopsis

La confrontation de deux mondes très différents se traduit par une histoire d’amour tragique dans les jours grisants qui ont conduit à des troubles sociaux dramatiques. Obey parle de Leon, un garçon de dix-neuf ans avec une mère alcoolique qui a grandi dans et hors des soins. Oppressé à la maison et chassé dans les rues par des gangs locaux, l’existence de Leon est suffocante et bien réelle. Quand il rencontre Twiggy, une belle fille blonde vivant dans un squat local, un déclic se fait à l’intérieur de lui. Il est amoureux pour la première fois et échappe un instant à la réalité de son existence implacable. Mais naïf du monde riche qui soutient le style de vie hédoniste de Twiggy, Leon n’est pas préparé quand Twiggy ne veut plus de lui. Leon se retire permettant à ses émotions brutes et sans entraves de prendre le relais aveugle contre son existence injuste avec des conséquences terrifiantes et brutales. A l’étant brut et sans compromis, OBEY s’inspire de films tels que Catch Me Daddy, Fish Tank, This is England et KIDS.

Film de clôture : Dead women walking

De Hagar Ben-Asher

Présenté par la Fondation Fabienne Colas et les Films Séville / EOne

Dimanche 30 septembre – 19h – Cinéma Impérial | 20$

Synopsis

Raconter à travers neuf vignettes émouvantes, chacune animée par une performance subtile mais percutante, Dead Women Walking retrace les derniers jours d’une série de femmes condamnées à mort, allant de deux semaines avant l’exécution d’une détenue jusqu’à quelques minutes avant celle d’une autre. Comme ces récits se développent, le bilan humain de la peine de mort – non seulement pour les femmes reconnues coupables de crimes violents, mais aussi pour leurs familles, les fonctionnaires pénitentiaires et les pasteurs et conseillers qui les accompagnent dans leurs derniers jours – se précise. Deux questions se posent sur Dead Women Walking: pourquoi l’ont-elles fait? Et, plus implicite et rarement demandé: comment la société lutte-t- elle contre la violence des femmes?

La cérémonie officielle de remise des prix du Festival précèdera la projection du film.

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1er programme jeunesse au FIFBM 

30 Septembre 2018 – 13h à 18h

Cinéma du Parc 12$ Adulte | 6$ Enfant (12 ans et moins) – Une preuve d’âge peut être demandée.

Le Festival International du Film Black de Montréal (FIFBM), présenté par Québecor et créé par la Fondation Fabienne Colas, est heureux d’introduire le Programme Jeunesse FIFBM!

Mission: Programme Jeunesse FIFBM veut inspirer et éduquer les enfants à travers la découverte du cinéma, de l’animation, du récit et plus encore. Le festival veut offrir aux enfants un environnement « cool » où ils peuvent apprendre, être créatifs et s’exprimer de manière amusante tout en étant exposés à l’Histoire des Noirs et des réalités auxquelles font face des communautés noires.

Programmation

6 films seront présentés pour cette première édition:

  • Bilal: A New Breed of Hero, d’Ayman Jamal, Khurram H. Alavi (Emirats Arabes Unis, Arabie Saoudite)
  • Wireless, de Tayo Odesanya (Angleterre)
  • Minga et la cuillère cassée, de Claye Edou (Cameroun)
  • L’arbre à Palimpseste, d’Ingrid Agbo, Sacha Perrin-Bayard (France)
  • Liyana, d’Aaron Kopp, Amanda Kopp (Swaziland, États-Unis)
  • Cut Bait, de Robert Walkine (États-Unis)

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Le Black Market FIFBM 

Présenté par le Conseil des Arts du Canada, Le CALQ et Téléfilm Canada

29 & 30 septembre – L’Inis – Horaire sur site du Festival | Gratuit (inscription en ligne)

Le Black Market du FIFBM revient avec divers classes de maître et ateliers que vous ne voudriez pas manquer si vous voulez réussir dans l’industrie du film. Des cinéastes établis du Canada et de l’étranger viendront parler de leurs expériences cinématographiques de la création, au financement, à la production, distribution, du marketing à l’ère 2.0 et du circuit des festivals. Un panel réunissant des bailleurs de fonds publics fera aussi partie de cette série de 4 ateliers pour les gens de l’industrie du cinéma voulant savoir où trouver du financement.

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Membres du jury 

Longs-métrages fictions : Rosey Ugo Edeh (présidente du jury), Nathalie MacNeil, Richard Burnett

Longs-métrages documentaires : Brian Bronfman (président du jury), Balarama Holness, Ely Bonder

Moyens et courts-métrages : Kim Gurgerson (président du jury), Thierry Lindor, Catherine Beauchamp

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Billets et passes 

Passes :

  • Carte VIP Accès total : Forfait VIP – Voir détails sur site web : 195 $
  • Carte Passeport Accès à tous les films : Cinémathèque + Cinéma du Parc : 95 $

Billets individuels :

  • Billet régulier film : 12$ 
  • Soirée d’ouverture : 25$ 
  • Soirée de clôture : 20$ 
  • Conférence de Spike Lee : 35$ (Reg) ou 150$ (VIP)
  • Programme Jeunesse FIFBM : 6$ (12 ans et moins) | 12$ (adulte)

*Frais : Les prix sont sujets à des taxes et frais de services.

Lieux :

  • Cinéma Impérial : Centre Sandra et Leo Kolber : 1430, rue de Bleury, Montréal
  • Cinémathèque Québécoise : 335 Boul. De maisonneuve Est, Montréal Cinéma du Parc : 3575, av. du Parc,
  • Montréal L’Inis : 301 Boul. de Maisonneuve Est, Montréal

Le 14e Festival International du Film Black de Montreal, créé par la Fondation Fabienne Colas, sera présenté par Québecor du 25 au 30 septembre 2018.

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À propos du Festival International du Film Black de Montréal

FIFBM Créé en 2005 par la Fondation Fabienne Colas, le Festival International du Film Black de Montréal (FIFBM) est aujourd’hui le plus important festival cinématographique au Canada entièrement dédié aux réalités noires des quatre coins du monde. Il vise à offrir au public les plus belles et les plus étonnantes découvertes du cinéma black tout en constituant un lieu de débat des grands enjeux culturels, sociaux et socio-économiques. Le FIFBM a pour mission de favoriser le développement de l’industrie du cinéma indépendant et mettre en valeur plus de films sur les réalités des Noirs de partout dans le monde. Il veut privilégier un cinéma autre, un cinéma qui vient d’ici ou d’ailleurs et qui ne reçoit pas forcément l’éclairage des projecteurs, un cinéma inédit, qui émeut, qui sensibilise et qui surprend! Le tout, en abordant des sujets et en présentant des œuvres qui interpellent, qui provoquent, qui font sourire, qui laissent perplexe, qui choquent… Un regard nouveau et rafraîchissant sur le cinéma black des quatre coins du globe! 

Restez à l’affut des nouvelles du Festival : Site web | Facebook | Twitter | Instagram  | #FIFBM18

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RÉ met en ligne le nouveau portail Internet DAMES DES VUES

Isabelle Hayeur, présidente des Réalisatrices Équitables, annonce que le portail DAMES DES VUES est maintenant en ligne.

Ce nouveau portail Internet fait la promotion des réalisatrices du Québec ainsi que de leurs œuvres afin de les présenter aux producteurs et productrices à la recherche de nouveaux talents et favoriser le réseautage et le partage de ressources entre elles.

Le portail DAMES DES VUES se veut un geste militant pour répondre à des arguments entendus tels : comment allons-nous faire la parité s’il n’y a pas assez de femmes qui font des films ? C’est vrai, il y a moins de femmes qui font des films, mais notre portail présente plus de 200 d’entre elles, issues du documentaire, de la fiction, des nouveaux médias et des séries télé ou web, et il ne s’agit que de la pointe de l’iceberg car, durant notre recherche, nous avons compilé pas loin de 800 réalisatrices québécoises, provenant de tous les horizons.

Certaines d’entre elles sont nos pionnières, mais elles font encore des films ! Plusieurs d’entre elles ont réalisé au moins trois courts métrages. Parité est synonyme de découverte de nouveaux talents cachés. Loin de baisser le niveau de qualité de notre paysage médiatique, la parité le rehaussera, car si vous fouillez de plus près dans ce portail, vous découvrirez des dizaines de réalisatrices qui ont gagné des prix et dont les films ont été sélectionnés en compétition officielle dans les grands festivals internationaux.

Vous cherchez une réalisatrice de talent ? En voici plus de 200 et leur nombre ne cessera de grandir au fil des années.

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À propos de DAMES DES VUES

DAMES DES VUES est un portail internet pour mettre en valeur les réalisatrices du Québec ainsi que leurs œuvres, les présenter aux producteurs et productrices à la recherche de nouveaux talents et pour favoriser le réseautage et le partage de ressources entre elles. Véritable outil de recrutement pour les maisons de production et une référence pour les institutions d’enseignement. Ce nouveau portail est un répertoire qui, en plus de 200 réalisatrices du Québec, comprend un impressionnant cinéma en ligne de plus de 500 films réalisés par des femmes et une collection de capsules-témoignages de plusieurs réalisatrices, des plus jeunes à celles qui ont fait l’histoire.

DAMES DES VUES a reçu le soutien du CALQ (Conseil des arts et des lettres du Québec), de Téléfilm Canada et de la SODEC. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan culturel numérique du Québec. Merci aussi au CAM (Conseil des arts et des lettres de la ville de Montréal) à l’ARRQ (Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec), à la Cinémathèque québécoise et à l’ONF (Office national du film du Canada).

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