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L’ONF au Festival du cinéma francophone en Acadie (FICFA) 2017

L’ONF au FICFA 2017

Cinq films, dont le documentaire 1999 de la réalisatrice acadienne Samara Grace Chadwick en avant-première, et La part du diable de Luc Bourdon en compétition et en première acadienne

L’Office national du film du Canada (ONF) est de retour au Festival international du cinéma francophone en Acadie (FICFA) avec cinq films, dont le long métrage documentaire 1999 (Parabola Films, en coproduction avec Beauvoir Films et l’ONF) de la réalisatrice acadienne Samara Grace Chadwick, présenté en avant-première dans la version de la cinéaste. La projection de 1999 se déroulera le lundi 20 novembre à 19 h au Théâtre Capitol, en présence de la réalisatrice. Montrant la nécessité d’apprendre à affirmer le désir de survivre, le film va à la rencontre de gens inspirants qui, 16 ans après une vague de suicides d’adolescents dans une école secondaire de la région de Moncton, brisent enfin un long silence. Sera également projeté, en compétition et en première acadienne, le long métrage documentaire La part du diable de Luc Bourdon, après une première mondiale au Festival du nouveau cinéma à Montréal devant une salle comble qui lui a réservé une ovation debout. Le film propose un regard singulier et nouveau sur la Révolution tranquille durant les années 1970 à l’aide d’extraits de films de l’ONF. Trois courts métrages seront aussi présentés, dans le programme spécial animation : Mon yiddish papi (Picbois Productions/ONF) d’Éléonore Goldberg ; Nadine de Patrick Péris ; et TESLA : LUMIÈRE MONDIALE de Matthew Rankin.

Les projections de films de l’ONF au FICFA auront lieu dans divers lieux de la région de Moncton. L’horaire complet et tous les détails des séances se trouvent au www.ficfa.com. Le festival se tiendra du 16 au 24 novembre 2017.

 

Avant-première

1999 de Samara Grace Chadwick (90 min) – version de la cinéaste
Produit par Parabola Films (Selin Murat et Sarah Spring), en coproduction avec Beauvoir Films (Aline Schmid) et l’ONF (Kat Baulu du Studio du Québec et de l’Atlantique et Jac Gautreau du Studio de la francophonie canadienne – Acadie)

• Vers la fin des années 1990, la communauté acadienne de la région de Moncton est marquée à jamais lorsque la mort frappe une école secondaire. Dans un film impressionniste tout en douceur, Samara Grace Chadwick retourne dans la ville qu’elle a fuie alors qu’elle était adolescente pour se replonger dans les souvenirs qui y sont toujours enfouis, en différents lieux ainsi que dans les boîtes poussiéreuses renfermant des journaux intimes, des photos et des cassettes VHS. 1999 n’est pas une histoire de fantômes, bien qu’elle soit peuplée de spectres. Les rues enneigées, les corridors et les vestiaires de l’école sont intacts, comme dans un rêve, mais l’absence laissée par la vague de suicides d’adolescents résonne encore de questions sans réponses, de traumatismes et de regrets. La cinéaste rencontre des gens inspirants qui portent en eux une grande douleur et qui, 16 ans plus tard, peuvent enfin se conforter mutuellement en brisant un long silence. En fin de compte, le film entremêle différentes voix et suscite une réflexion collective sur l’intériorisation du deuil et sur la nécessité d’apprendre à affirmer le désir de survivre.

• Samara Grace Chadwick grandit à Moncton, au Nouveau-Brunswick, et quitte la ville à l’âge de 16 ans. Titulaire d’un doctorat en études culturelles, elle travaille pendant plus de 15 ans en tant que cinéaste, monteuse et programmatrice de festivals dans le milieu du documentaire un peu partout en Europe, ainsi qu’en Amérique du Nord et en Amérique du Sud. Elle est actuellement programmatrice pour le Points North Institute et le Festival international du film de Camden. Elle a aussi travaillé pour le Festival Hot Docs à Toronto, pour les RIDM à Montréal et pour Philip Gröning Filmproduktion à Berlin.

Compétition – meilleur moyen ou long métrage documentaire

La part du diable de Luc Bourdon (102 min) – première acadienne
Produit à l’ONF par Colette Loumède

• La part du diable propose un regard singulier et nouveau sur la Révolution tranquille durant les années 1970. Dans un geste d’une rare poésie, avec l’aide de son complice, le monteur Michel Giroux, Luc Bourdon se penche sur l’histoire et montre avec cohérence, à grand renfort d’extraits de près de 200 films de la collection de l’ONF et sans narration, les dessous d’une décennie (1967-1980) au cours de laquelle le Québec s’est profondément transformé, des changements qui auront un écho jusqu’en Acadie. Le documentaire suit un fil narratif puissant. Des passages très évocateurs de films de grands cinéastes tels que Denys Arcand, Pierre Perrault et Anne Claire Poirier témoignent de la forte présence à l’écran de diverses personnalités, dont René Lévesque, Robert Charlebois, Michel Tremblay, Pauline Julien ou Jean Chrétien. Un assemblage d’archives par l’entremise duquel chacune et chacun est invité à devenir un observateur aguerri, à prêter une oreille attentive à cette intense entreprise, à ce film exaltant, tout en superposition de sons et d’images, en émotions et en contemplation.

• Luc Bourdon est l’une des figures importantes de l’art vidéographique au Canada. Pendant plus de 25 ans, il a signé une cinquantaine d’oeuvres de multiples genres — documentaires, fictions, expérimentations — faisant une place prépondérante à l’histoire et à la mémoire. Ces notions se retrouvent ainsi au coeur des deux longs métrages qu’il a réalisés à l’ONF, La mémoire des anges et La part du diable.

Programme spécial animation

TESLA : LUMIÈRE MONDIALE de Matthew Rankin (8 min)
Produit à l’ONF par Julie Roy

• Film d’animation expérimental dans lequel l’inventeur visionnaire Nikola Tesla écrit au financier J. P. Morgan. Inspiré de faits réels, ce court métrage électrisant est une spectaculaire explosion audiovisuelle puisant son énergie autant dans le documentaire animé que dans les références au cinéma d’avant-garde.

• Sa première mondiale a eu lieu à la 56e Semaine de la critique du Festival de Cannes.

• Il a reçu une mention honorable ex æquo lors du Festival international du film de Toronto 2017, ainsi que deux prix au Festival international de l’animation d’Ottawa.

• Originaire de Winnipeg, le cinéaste Matthew Rankin est désormais établi à Montréal. Il s’agit de son deuxième film produit à l’ONF, après Les exploits radicaux de Walter Boudreau. Son film Mynarski chute mortelle a été primé à Annecy en 2015, dans la section Off-Limits.

Mon yiddish papi d’Éléonore Goldberg (7 min)

Produit par Karine Dubois (Picbois Productions) et Julie Roy (ONF), qui signe aussi la production exécutive

• Une jeune femme décide de ne pas répondre à un appel téléphonique de son grand-père, sans savoir que ce sera le dernier. Après la mort de celui-ci, submergée par la culpabilité et les regrets, elle peine à trouver le sommeil. Elle se souvient alors de cette promesse faite jadis : celle de dessiner les aventures de son grand-père, résistant durant la Seconde Guerre mondiale.

• Le film a connu sa première mondiale au Festival international de l’animation d’Ottawa. Il a été sélectionné en compétition internationale aux Sommets du cinéma d’animation, qui se tiendront à Montréal à la Cinémathèque québécoise du 22 au 26 novembre 2017.

• Cinéaste, animatrice et bédéiste franco-canadienne, Éléonore Goldberg remporte en 2011 le prix SODEC/SARTEC et le Prix spécial du jury de Cours écrire ton court pour son scénario Mon yiddish papi. Son court métrage animé Errance, sélectionné aux Jutra (2014), se distingue aux festivals Breakthroughs (2014) et Cinema on the Bayou (2015). Elle collabore à L’origine des espèces (2016) de Dominic Goyer, au Mur (2017) de Cam Christiansen, et illustre le roman graphique La demoiselle en blanc (2016).

Nadine de Patrick Péris (4 min 30 s)

Produit à l’ONF par Marc Bertrand, avec la productrice exécutive Julie Roy

• Sam étudie sagement à la bibliothèque lorsqu’il voit soudain la plus belle fille du monde s’asseoir juste devant lui. Il est aussitôt ensorcelé. Qui est-elle ? Comment l’aborder ? Plutôt timide, l’adolescent à l’imagination débordante n’a d’autre choix que de retrouver son courage avant qu’il soit trop tard.

• Réalisateur accompli et prolifique, créateur polyvalent et multidisciplinaire, Patrick Péris a développé une signature visuelle unique et une grande maîtrise des techniques d’animation au fil de ses projets : vidéoclips, publicités, courts métrages — dont Grenailles (2014) et Nos saisons (2013), présentés aux Rendez-vous du cinéma québécois —, vidéos éducatives et pour les entreprises, et visuels interactifs artistiques.

Cinq à sept du concours Tremplin au FICFA

• Pour souligner le 10e anniversaire du concours Tremplin et le lancement prochain de la nouvelle édition, un cinq à sept aura lieu le samedi 18 novembre au FICFA. L’événement se tiendra en présence de Dominic Desjardins, producteur exécutif, et de Jac Gautreau, producteur au Studio de la francophonie canadienne – Acadie de l’ONF. Le cinéaste André Roy, un des lauréats de la 9e édition de Tremplin, y sera aussi pour parler de son expérience du concours et montrer au public son deuxième et plus récent projet produit à l’ONF, le court métrage documentaire en 360° La 3e roue.

• Le concours Tremplin de l’ONF, organisé en collaboration avec Radio-Canada, est destiné aux cinéastes de la relève francophone hors Québec et permet aux lauréats de réaliser un premier ou un deuxième court métrage documentaire dans des conditions professionnelles.

COURTS CRITIQUES au 46e Festival du nouveau cinéma

COURTS CRITIQUES AU FESTIVAL DE NOUVEAU CINÉMA

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Après avoir présenté une édition au Festival de cinéma de la ville de Québec, Courts critiques est de retour au Festival de nouveau cinéma pour une 4e année consécutive. 

À l’occasion de cette treizième édition, plusieurs premières seront présentées, avec, comme toujours, des prises de parole et des performances surprises dans une mise en scène inventive qui a fait la réputation de Courts critiques.

Quoi : Courts critiques, 13e édition
Où : Agora Hydro-Québec du Coeur des sciences
Quand : Le 7 octobre 21 h 00

 

À propos de Courts critiques

Courts critiques, c’est l’expérience artistique d’une nouvelle forme de conscience sociale contemporaine combinant courts métrages, prises de parole et performances artistiques. Des événements festifs et engagés, reflet d’un monde en pleine ébullition et qui témoigne de la vivacité d’un cinéma produit en marge de l’industrie.

Fondé en 2013, Courts critiques vise à promouvoir la diversité des pratiques cinématographiques tout en s’inscrivant dans la continuité historique du cinéma et de la vidéo à conscience sociale. Courts critiques est à la fois une plateforme de diffusion du court-métrage indépendant et des événements de diffusion à grand déploiement. Courts critiques a été invité à tenir des événements par le Centre PHI, les Rendez-vous du cinéma Québécois, le Festival de cinéma de la ville de Québec Présence autochtone et le Festival du nouveau cinéma.

Courts critiques est une initiative de 99%Média, en collaboration avec Prends ça court.

 

À propos de 99%Média

99%Média encourage la multiplicité des regards originaux et innovateurs sur la réalité sociale. Quelque part à la croisée de l’art, de l’information, du journalisme et de la création, on y retrouve 99%Média, un laboratoire encourageant l’expérimentation afin de permettre l’émergence de nouvelles formes d’expression médiatiques adaptées au XXIe siècle portant sur des enjeux contemporains.

Dans la presse, Courts critiques considéré «essentiel». 

 « Au coeur de l’action de Courts critiques : un cinéma de la conscience sociale. Essentiel » écrit François Lévesque dans Le Devoir.  À lire

www.courtscritiques.com

 www.99media.org

www.facebook.com/CourtsCritiques

www.facebook.com/99media.org

L’ONF au FNC 2017, une forte sélection de sept œuvres

L’ONF au FNC 2017, une forte sélection de sept œuvres dont quatre en compétition officielle et deux en première mondiale, incluant le long métrage documentaire La part du diable de Luc Bourdon.

 

L’Office national du film du Canada (ONF) est de retour en force au Festival du nouveau cinéma (FNC) avec sept œuvres de tous formats et de tous genres. Le long métrage documentaire La part du diable de Luc Bourdon y sera présenté en première mondiale et en compétition, et le court métrage d’animation Deyzangeroo d’Ehsan Gharib aura aussi sa première mondiale au FNC. Trois autres courts métrages ont également été sélectionnés en compétition : TESLA : LUMIÈRE MONDIALE de Matthew Rankin, La maison du hérisson d’Eva Cvijanović (Bonobostudio/ONF) etLa montagne de SGaana de Chris Auchter. De plus, la section FNC eXPlore compte trois œuvres produites ou coproduites à l’ONF : la grande première en festival du documentaire en 360o La 3e roue d’André Roy, la première québécoise de Bear 71 VR de Jeremy Mendes et Leanne Allison, et Vaysha l’aveugle en RV de Theodore Ushev. Le FNC se tiendra du 4 au 15 octobre 2017. 

 

Compétition internationale

La part du diable de Luc Bourdon (80 min) – première mondiale

Produit à l’ONF par Colette Loumède

·         La part du diable propose un regard singulier et nouveau sur la Révolution tranquille durant les années 1970. Dans un geste d’une rare poésie, avec l’aide de son complice, le monteur Michel Giroux, Luc Bourdon se penche sur notre histoire et nous montre avec cohérence, à grand renfort d’extraits de près de 200 films de la collection de l’ONF et sans narration, les dessous d’une décennie (1967-1980) au cours de laquelle le Québec s’est profondément transformé. Le film suit un fil narratif puissant.
 
·         Ce long métrage documentaire se situe, dans la façon dont il a été finement travaillé, dans la continuité de La mémoire des anges, créé par Luc Bourdon à partir de films de l’ONF des années 1950 et 1960, qui a connu un succès notable à sa sortie en 2008. La mémoire des anges est resté à l’affiche plusieurs semaines et a remporté le prix du meilleur long métrage canadien (prix Focus – Cinémathèque québécoise) au FNC, en plus de recevoir une nomination pour le Jutra du meilleur documentaire ainsi que pour le prix de l’Association québécoise des critiques de cinéma décerné au meilleur film de l’année.
 
·         Dans La part du diable, des extraits très évocateurs de films de grands cinéastes tels que Denys Arcand, Pierre Perrault et Anne Claire Poirier montrent la forte présence à l’écran de diverses personnalités, dont René Lévesque, Robert Charlebois, Michel Tremblay, Pauline Julien ou Jean Chrétien. Un assemblage d’archives par l’entremise duquel chacune et chacun est invité à devenir un observateur aguerri, à prêter une oreille attentive à cette intense entreprise, à ce film exaltant, tout en superposition de sons et d’images, en émotions et en contemplation. 
 
·         Luc Bourdon est l’une des figures importantes de l’art vidéographique au Canada. Pendant plus de vingt-cinq ans, il a signé une cinquantaine d’œuvres de multiples genres – documentaires, fictions, expérimentations – faisant une place prépondérante à l’histoire et à la mémoire. Ces notions se retrouvent ainsi au cœur des deux longs métrages qu’il a réalisés à l’ONF, La mémoire des anges et La part du diable.
 

Section Les nouveaux alchimistes

Deyzangeroo d’Ehsan Gharib (4 min)  première mondiale

Produit à l’ONF par Maral Mohammadian, avec le producteur exécutif Michael Fukushima
 
·         Rituel exécuté dans la ville portuaire iranienne de Buchehr, « Deyzangeroo » est imprégné de la terreur et de la magie qu’évoque l’éclipse lunaire. Il permet de lutter contre le mal et de récupérer la Lune… il fonctionne à tous coups.
 
·         Ce film de quatre minutes recourt à l’animation peinte à la main, à la photographie à intervalles et à la photographie truquée au moyen de miroirs.
 
·         Deyzangeroo s’inspire de l’envoûtante musique du compositeur et percussionniste virtuose Habib Meftah Boushehri, lequel a collaboré au film.
 
·         Né en 1983 à Arak, en Iran, le designer et photographe Ehsan Gharib a étudié à l’école de cinéma de Soroush, à Téhéran, puis à l’Université Concordia, à Montréal. Deyzangeroo est le premier film dont il signe la réalisation à titre professionnel.
 

Compétition internationale des courts métrages

TESLA : LUMIÈRE MONDIALE de Matthew Rankin (8 min) – première montréalaise

Produit à l’ONF par Julie Roy
 
·         Film d’animation expérimental dans lequel l’inventeur visionnaire Nikola Tesla écrit au financier J.P. Morgan. Inspiré de faits réels, ce court métrage électrisant est une spectaculaire explosion audiovisuelle puisant son énergie autant dans le documentaire animé que dans les références au cinéma d’avant-garde.
 
·         Sa première mondiale a eu lieu à la 56e Semaine de la Critique du Festival de Cannes.
 
·         Il a reçu une mention honorable ex æquo lors du Festival international du film de Toronto 2017 ainsi que deux prix au Festival international du film d’animation d’Ottawa.
 
·         Originaire de Winnipeg, le cinéaste Matthew Rankin est désormais établi à Montréal. Il s’agit de son deuxième film produit à l’ONF, aprèsLes exploits radicaux de Walter Boudreau. Son film Mynarski chute mortelle a été primé à Annecy en 2015, dans la section Off-Limits.
 

Compétition internationale P’tits Loups

La maison du hérisson d’Eva Cvijanović (10 min) – première québécoise

Coproduit par Jelena Popović (ONF) et Vanja Andrijević (Bonobostudio, Croatie), avec le producteur exécutif Michael Fukushima
 
·         La maison du hérisson porte sur un hérisson dont la dévotion à son foyer irrite quatre bêtes qui décident de l’affronter. Fable tout en finesse réalisée image par image, le film, dont la version française est narrée par France Castel, fait renaître l’idée à la fois intemporelle et toujours opportune de cultiver notre propre havre de sécurité, de dignité et de confort, peu importe notre taille.
 
·         Récompensé de quinze prix internationaux, le film a été présenté en compétition officielle dans la section Generation Kplus du 67e Festival international du film de Berlin, où il a reçu une mention spéciale du jury. Il a aussi été en lice à l’Animafest de Zagreb, où il a reçu une mention spéciale (catégorie Grand Competition – Short Films) et le Prix du public pour un court métrage. Il vient également de recevoir une mention honorable pour le Prix du meilleur film canadien au Festival international du film d’animation d’Ottawa.
 
·         Eva Cvijanović est une animatrice et cinéaste montréalaise ayant participé au programme Hothouse de l’ONF (Le baiser, 2011).
 

La montagne de SGaana de Chris Auchter – première québécoise

Produit par Shirley Vercruysse et la productrice déléguée Teri Snelgrove. Les producteurs exécutifs sont Shirley Vercruysse et Michael Fukushima pour l’ONF.
 
·         Dans ce petit bijou de film onirique coscénarisé avec Annie Reid, le cinéaste haïda Christopher Auchter entremêle avec brio animation traditionnelle et éléments emblématiques de l’art haïda, auxquels donnent vie une riche palette évocatrice et des effets stylisés.
 
·         Inspiré par une légende traditionnelle haïda, Auchter illustre à sa manière le vieux conte du grand chasseur marin Naa-Naa-Simgat et de sa bien-aimée Kuuga Kuns. Quand une SGaana (mot haïda signifiant « orque ») capture le chasseur et l’entraîne dans un monde surnaturel, la courageuse Kuuga Kuns se lance à sa rescousse.

·         Le film vient de recevoir le Prix du meilleur film ou de la meilleure série pour les jeunes de 6 à 12 ans au Festival international du film d’animation d’Ottawa.

 

FNC eXPlore

La 3e roue d’André Roy – grande première en festival sous forme d’installation et lancement en ligne

Produit à l’ONF par Jac Gautreau, avec le producteur exécutif Dominic Desjardins
 
·         Dans ce court métrage documentaire en 360o, un professeur d’éducation physique d’Acadie prend le pari de rendre le sport accessible à deux sœurs atteintes de dystrophie musculaire. Étonnamment, des élèves sans handicap demandent à avoir aussi accès aux fauteuils roulants pour jouer au basketball avec elles. Émerge alors un mouvement d’inclusion inversée qui va bientôt s’étendre à toute une communauté et où la majorité s’adapte à la minorité.
 
·         Lancement en ligne le 5 octobre sur toutes les plateformes de l’ONF.
 

BEAR 71 VR de Jeremy Mendes et Leanne Allison – première québécoise

Produit par l’ONF (Loc Dao, Dana Dansereau, Rob McLaughlin, Janine Steele et Bonnie Thompson), en collaboration avec Google, IDFA Doclab et Sound and Vision
 
·         Initialement lancé en 2012, le documentaire interactif maintes fois primé Bear 71 est une expérience multiutilisateur en ligne exposant le point de vue d’une ourse grizzly baptisée « Bear 71 » par les conservateurs du parc national Banff qui suivent ses déplacements. Bear 71explore notre manière de coexister avec la faune à l’ère des réseaux sociaux, de la surveillance numérique et de l’information électronique de masse.
 
·         Réinventé en RV avec le WebVR de Chrome, en collaboration avec Google.
 
·         Version originale anglaise.
 

Vaysha l’aveugle en RV

 
·         Vaysha l’aveugle en RV est une adaptation en réalité virtuelle du court métrage de Theodore Ushev en nomination aux Oscars Vayshal’aveugle. 
 
·         Produite par l’ONF avec la participation d’ARTE France et d’ICI ARTV, cette expérience immersive utilisant le casque Samsung Gear a eu sa première mondiale au Festival international du film d’animation d’Annecy 2017. Vaysha l’aveugle est produit à l’ONF par Marc Bertrand, avec la productrice exécutive Julie Roy.
 
·         Vaysha n’est pas une fille comme les autres. Elle ne voit que le passé de l’œil gauche et le futur de l’œil droit. Vaysha l’aveugle… c’est ainsi que tout le monde l’appelle.
 
·         Basé sur la nouvelle Vaysha, l’aveugle de Georgi Gospodinov.
 
·         Cette expérience en RV vient de recevoir une mention spéciale Immersive Encounters au Encounters Film Festival de Bristol, au Royaume-Uni.
 
·         La raison qui a incité Theodore Ushev à se tourner vers la RV est fort simple : faire en sorte que le spectateur s’identifie davantage à l’héroïne. Car cette technologie informatique provoque, dans le cas présent, une immersion assujettie non pas aux contraintes du spectacle primaire, mais bien à celles de l’efficacité narrative.

Le Panorama international et les Courts métrages du 46e FNC

Le Panorama international et les Courts métrages du 46e FNC

La 46e édition du Festival du nouveau cinéma de Montréal (FNC) se déroule du 4 au 15 octobre.

L’équipe de programmateurs est composée cette année de : Claude Chamberlan, Katayoun Dibamehr, Dimitri Eipides, Sarah El Ouazzani, Camille Favroul-Caster, Julien Fonfrède, Philippe Gajan, Tania Georgieva, Daniel Karolewicz, Amélie Pichon, Émilie Poirier, Valentina Salas et Gabrielle Tougas-Fréchette, qui se sont répartis la tâche de bâtir une programmation riche, unique, variée et surprenante composée de découvertes autant que de noms reconnus avec des longs et courts métrages de fiction, documentaires, films d’animation, hommages et rétrospectives, rencontres professionnelles, installations interactives et événements.

Panorama international

Cette section, qui propose un cinéma engagé provenant du monde entier, se dote pour la première fois d’une compétition. Parmi la sélection, 14 longs métrages sont en lice pour le Prix Cinéma Politica, dont une première mondiale et 3 premières nord-américaines : 
  • 300 miles, Orwa Al Mokdad (Syrie, Liban) 
  • Araby, João Dumans et Affonso Uchôa (Brésil) 
  • Bangkok Nites, Katsuya Tomita (France, Japon, Laos, Thaïlande) 
  • Body Electric, Marcelo Caetano (Brésil) 
  • Derniers jours à la Havane, Fernando Pérez (Cuba) 
  • Gabriel et la montagne, Fellipe Barbosa (Brésil, France) 
  • Ghost Hunting, Raed Andoni (Palestine, France, Suisse, Qatar) 
  • Headbang Lullaby, Hicham Lasri (Maroc, France) 
  • Histoires que notre cinéma (ne) racontait (pas), Fernanda Pessoa (Brésil) 
  • Life and Nothing More, Antonio Mendez Esparza (Espagne) 
  • The Nothing Factory, Pedro Pinho (Portugal) 
  • Shadowgram, Augusto Contento (France, États-Unis) 
  • Tinselwood, Marie Voignier (France)
  • Volubilis, Faouzi Bensaïdi (Maroc, France). 
Dans ce programme, d’autres œuvres seront également présentées hors compétition : 
  • Ava, Sadaf Foroughi (Iran, Canada, Qatar) 
  • Bad Lucky Goat, Samir Oliveros (Colombie) 
  • Bernard and Huey, Dan Mirvish (États-Unis) 
  • Dark Skull, Kiro Russo (Bolivie, Qatar) 
  • Donkeyote, Chico Pereira (Allemagne, Espagne, Royaume-Uni) 
  • Ewa, Haim Tabakman (Israël)
  • Hibridos, les esprits du Brésil, Priscilla Telmon et Vincent Moon (France) 
  • Kati Kati, Mbithi Masya (Kenya, Allemagne) 
  • Porto, Gabe Klinger (Portugal, France, États-Unis, Pologne) 
  • Song of Granite, Pat Collins (Irlande, Canada)
  • Strange but true, Michel Lipkes (Mexique).  

***


Courts métrages 

Pour une deuxième année consécutive, la Compétition internationale, la compétition Focus Québec / Canada et la compétition Les nouveaux alchimistes se tiendront du 5 au 10 octobre à la Cinémathèque québécoise, et se concluront par une soirée de remise de prix en l’honneur du court métrage, le 10 octobre à 20h à l’Agora Hydro-Québec du Cœur des sciences de l’UQÀM. Une deuxième projection de tous les programmes sera également diffusée du 9 au 14 octobre.
Parmi les 22 films en lice pour le prestigieux Loup argenté, soulignons:
  • Os Humores Artificiais de Gabriel Abrantes (Berlinale 2017)
  • All Small Bodies de Jennifer Reeder
  • Copa-Loca de Christos Massalas (Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes 2017)
  • Farpões Baldios de Marta Mateus (Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes 2017)
  • Tijuana Tales de Jean-Charles Hue (Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes 2017)
  • Hiwa de Jacqueline Lentzou (Berlinale 2017) 
  • Parades (Locarno 2017) de la réalisatrice Sarah Arnold, qui est de retour pour une deuxième fois au Festival.

Notons également la présence de deux films canadiens dans cette compétition : 

  • Tesla : Lumière mondiale de Matthew Rankin 
  • Scaffold de Kazik Radwanski. Rappelons que le gagnant est automatiquement qualifié pour la course aux Oscars.
Dans la section Focus Québec / Canada, 25 courts métrages sont également en compétition pour le Grand prix Focus, présenté par CineGround et le Prix du public, présenté par Unis TV, parmi lesquels:
  • Lira’s Forest de Connor Jessup
  • Milk de Heather Young
  • Le cri du lambi de Vincent Toi (Berlinale 2017)
  • Crème de menthe de Philippe-David Gagné et Jean-Marc E. Roy (Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes 2017)
  • Lost Paradise Lost de Yan Giroux
  • La Chute de Olivia Boudreau
  • Voces del secuestro de Ryan McKenna
  • Born in the Maelstrom de Meryam Joobeur. 
Enfin, dans la section Les nouveaux alchimistes, 35 films sont en lice pour recevoir le Prix Dada présenté par Main Film et le Prix de l’expérimentation présenté par Mubi, parmi lesquels:
  • Atlas de Anouk De Clerq
  • Colour My World de Mike Hoolboom
  • Edge of Alchemy de Stacy Steers
  • The Fifth Wall de Peter Kutin et Florian Kindlinger
  • Auto Portrait/Self Portrait Post Partum de Louise Bourque 
  • Palmerston Blvd. de Dan Browne.

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[box bg= »# » color= »# » border= »# » radius= »0″]On vous revient demain samedi avec les films présentés dans les sections: Histoire(s) du cinéma [/box]

Billetterie et informations générales

Cette année, la vente des billets est possible directement sur le site internet du Festival à l’adresse https://www.nouveaucinema.ca, par téléphone au 514.790.1111 ou au 1.866.908.9090, ainsi qu’au POINT DE VENTE OFFICIEL situé à la Vitrine Culturelle, 2 rue Sainte Catherine Est, de 11h à 20h du mardi au samedi et de 11h à 18h dimanche et lundi. Les billets individuels, carnets de billets et passes sont disponibles à l’achat.

À partir du 5 octobre, les billets individuels seront également disponibles dans les différentes salles du Festival : Cinéma Du Parc, Cinéma Impérial, Cinémathèque québécoise et Cineplex Odéon Quartier Latin. Chaque jour, les guichets ouvriront une heure avant la première séance.

Les passes sont en vente aux tarifs suivants : régulier 200 $, étudiant/aîné 160 $ (toutes séances, sauf ouverture et clôture, catalogue et affiche).
Quant aux billets : régulier 13 $; étudiant/aîné 9 $; enfant (- de 12 ans) 8 $; tarif après-midi 9 $; tarif ciné-concerts 20 $ ; carte Accès Montréal 11 $ (sur présentation de la carte, pour toutes les séances dans toutes les salles du Festival, du lundi au vendredi) ; carte VATL, gratuité offerte aux accompagnateurs des détenteurs de la carte ; carnet de 6 billets à 66 $.

Pour tous les détenteurs d’un passeport abonnement à Espace libre ou d’un billet ou d’une carte de membre VIP du Musée des beaux-Arts de Montréal (MBAM), un tarif préférentiel sur les billets individuels est offert : régulier 11 $ ; étudiant/aîné 7 $.

Dès le jeudi 5 octobre, le catalogue officiel du Festival sera disponible au Quartier général (Agora Hydro-Québec du Cœur des sciences de l’UQAM) au coût de 7 $, l’affiche à 5 $ ainsi que le sac à 10 $. La grille horaire est, quant à elle, gratuite.

Des forfaits hôteliers sont disponibles, plus de détails à l’adresse suivante : https://www.nouveaucinema.ca/fr/dormir.

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La 46e édition du Festival du nouveau cinéma de Montréal (FNC) se déroulera du 4 au 15 octobre 2017. Dirigé par Nicolas Girard Deltruc et Claude Chamberlan, le FNC est présenté par Québecor et rendu possible grâce à l’aide financière de la SODEC, de Téléfilm Canada, de la Ville de Montréal, de Tourisme Québec, du ministère des Affaires municipales des Régions et de l’Occupation du territoire, du ministère de la Culture et des Communications, de Tourisme Montréal, du Conseil des Arts du Canada, du Conseil des arts de Montréal et de Patrimoine Canada.
Le Festival remercie également ses partenaires et fournisseurs officiels ainsi que tous les distributeurs pour leur appui.

LANCEMENT 2017 DES COURTS MÉTRAGES DU WAPIKONI MOBILE

LANCEMENT 2017 DES COURTS MÉTRAGES DU WAPIKONI MOBILE AU CINÉMA IMPÉRIAL

Le Lancement des courts métrages du Wapikoni connaît, année après année, un succès retentissant et ravit des centaines de cinéphiles qui découvrent en primeur une sélection d’œuvres autochtones remarquables sur le plan visuel et narratif. Présenté dans le cadre du Festival du nouveau cinéma, le 12 octobre prochain à 17 h 30 au Cinéma Impérial (1430, rue de Bleury à Montréal), les cinéastes autochtones de la relève vous invitent à découvrir les thèmes qui leur tiennent à cœur et qu’ils souhaitent partager avec vous.

Les billets sont en prévente sur la billetterie en ligne du FNC et les profits serviront à financer les prochains ateliers de formation et de création pour les jeunes du Wapikoni dans les communautés du Québec.

bande-annonce de l’événement :

De Pakua Shipi (Qc) à Clearwater River (Sask.), en faisant un détour par Kuujjuaq ou encore Fort William (Ont), une centaine de courts métrages ont été réalisés cette année. Le Wapikoni en a sélectionné 15 pour le Lancement.

« Les cinéastes viennent de loin pour vous présenter leurs films. Pour certains, c’est la première fois qu’ils viennent à Montréal. Je compte sur vous, en grand nombre, pour écouter ce qu’ils ont à dire et célébrer ensemble le talent de cette belle relève du cinéma autochtone! » a déclaré Manon Barbeau, la cofondatrice et directrice générale du Wapikoni.

Après la projection, le public sera invité à voter pour son coup de cœur et le gagnant recevra le Prix du Public Bell Média. Le Prix de l’implication Télé-Québec – La Fabrique culturelle sera également remis à un participant du Wapikoni qui s’est démarqué par son engagement durant les ateliers.

En 2017, ce sont 21 communautés, couvrant huit provinces du Canada, qui auront accueilli les studios ambulants du Wapikoni. Deux courts métrages ont aussi été réalisés lors de la toute première escale de l’organisme en Norvège dans la communauté samie de Drag, en partenariat avec Power of the Lens. Des ateliers sont actuellement en cours dans la communauté shuswap de Splatsin, en Colombie-Britannique, et dans la communauté mi’gmaq d’Eskasoni, en Nouvelle-Écosse. La tenue de ces ateliers à travers le pays a été rendue possible grâce au soutien du gouvernement du Canada, des communautés et de plusieurs partenaires régionaux.

Tout au long de l’année, le Wapikoni a aussi fait rayonner les films des jeunes cinéastes avec deux projets spéciaux : Wapikoni, le cinéma qui roule, une caravane de diffusion qui projette une sélection de courts métrages dans une centaine de villes et de communautés autochtones d’un océan à l’autre du Canada, et Vélo Paradiso qui, dans le cadre du 375e anniversaire de Montréal et en partenariat avec Musique nomade, projette jusqu’en octobre des films et des vidéoclips dans des parcs et lieux publics de la métropole à l’aide de vélos-projecteurs.

À propos du Wapikoni mobile

Le Wapikoni mobile est un studio ambulant de formation et de création audiovisuelle et musicale dédié aux jeunes autochtones. Depuis 2004, des milliers de participants du Wapikoni issus de 24 nations au Canada et à l’étranger ont participé à la réalisation de près de 1000 courts métrages traduits en plusieurs langues et récipiendaires de 148 prix et mentions dans des festivals nationaux et internationaux. Le Wapikoni bénéficie du patronage de la Commission canadienne pour l’UNESCO.

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WAPIKONI : LE CINÉMA QUI ROULE SILLONNE LE QUÉBEC

LA CARAVANE DE DIFFUSION DE COURTS MÉTRAGES AUTOCHTONES WAPIKONI : LE CINÉMA QUI ROULE SILLONNE LE QUÉBEC

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La caravane de diffusion de courts métrages autochtones Wapikoni : le cinéma qui roule, continue sa tournée pancanadienne amorcée en avril dernier à Vancouver et sillonnera, du 12 septembre à la mi-octobre les routes du Québec pour présenter une collection de films primés ayant voyagé dans les plus grands festivals, de Sundance au Marché du film de Cannes en passant par les RIDM et le TIFF, réalisés par cinéastes émergents issus des communautés autochtones canadiennes.

Le choix de ces œuvres, aux récits hors du commun et aux images soignées (tant photographiques qu’animées), a pour objectif de faire découvrir des voix autochtones dynamiques et des talents incroyables sortis tout droit des communautés. La tournée Wapikoni : le cinéma qui roule s’inscrit dans le cadre de « Le Wapikoni d’un océan à l’autre : la réconciliation par les arts médiatiques », un projet avec le patronage de la Commission canadienne pour l’UNESCO et soutenu par le gouvernement du Canada.

Wapikoni : le cinéma qui roule offre trois programmes distincts : grand public (14 courts métrages), ado (10 films) et jeunesse 7-12 ans (8 films). Venez découvrir le talent des réalisateurs autochtones de la relève, apprenez à connaître différentes cultures et prenez part à d’enrichissantes discussions avec les animateurs-projectionnistes. Ces projections sont gratuites.

« Le Wapikoni réalise l’un de ses objectifs les plus chers : faire résonner dans tout le Canada la voix des jeunes autochtones avec qui l’organisme travaille depuis plus de 13 ans et établir un dialogue entre communautés de toutes origines grâce à leurs films, un patrimoine culturel unique », a déclaré Manon Barbeau, directrice générale du Wapikoni.

Wapikoni : le cinéma qui roule sera des festivités entourant le 10e anniversaire de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, le 13 septembre, et projettera ses films en boucle au Quai Jacques-Cartier, de 13 h à 18 h.

Retrouvez-la également dans la programmation officielle du Festival de cinéma de la ville de Québec, le 16 septembre à 14 h, à la Poudrière de l’Esplanade. Elle partira ensuite vers de nombreuses communautés autochtones du Québec avant de terminer son parcours dans les Maritimes en novembre.

Calendrier des arrêts :

  • 12 septembre 19 h (programme jeunesse) + 19 h 45 (programme régulier) : Kahnawà:ke (The White House)
  • 13 septembre de 13 h à 18 h: Événement La Voix des Nations (Quai Jacques-Cartier, Montréal)
  • 16 septembre 14 h : Festival de cinéma de la ville de Québec (La Poudrière de l’Esplanade, Québec)
  • 24 septembre 15 h : La Salle Communautaire Ka Mamuitunanut (Pessamit)
  • Nous bonifions notre calendrier chaque jour puisque nous acceptons encore des réservations.

 « Grâce au projet « Wapikoni d’un océan à l’autre : la réconciliation par les arts médiatiques », les jeunes Canadiens autochtones auront la chance de se faire entendre et d’échanger. Des ateliers de création audiovisuelle et musicale leur permettront de s’exprimer, et les œuvres réalisées seront diffusées dans plusieurs communautés du pays. Profitons du 150e anniversaire de la Confédération pour entretenir un dialogue positif et renforcer les relations qui nous unissent! » a déclaré l’honorable Mélanie Joly, ministre du Patrimoine canadien.


À propos du Wapikoni mobile

Le Wapikoni mobile est un studio ambulant de formation et de création audiovisuelle et musicale dédié aux jeunes autochtones. Depuis 2004, de milliers de participants du Wapikoni issus de 24 nations ont participé à la réalisation de plus de 985 courts métrages traduits en plusieurs langues et récipiendaires de 150 prix et mentions dans des festivals nationaux et internationaux. Le Wapikoni bénéficie du patronage de la Commission canadienne pour l’UNESCO qui fait le lien entre les Canadiennes et Canadiens et le travail essentiel de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture. Elle assure la promotion des valeurs, priorités et programmes de l’UNESCO au Canada et fait entendre la voix des experts de la société civile à l’international.


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L’ONF présente une brillante sélection au Festival d’animation d’Ottawa 2017

L’ONF présente un brillante sélection au FESTIVAL INTERNATIONAL DE L’ANIMATION D’OTTAWA du 20 au 24 septembre 2017

Douze nouveautés, une expérience en réalité virtuelle et un regard sur l’œuvre d’une pionnière de l’animation

 

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Chef de file de l’animation d’auteur depuis plus de soixante-quinze ans, l’Office national du film du Canada (ONF) présente douze nouveaux courts métrages au Festival international de l’animation d’Ottawa 2017 (OIAF), dont huit en compétition officielle : TESLA : LUMIÈRE MONDIALE (THE TESLA WORLD LIGHT), de Matthew Rankin; Manivald, de Chintis Lundgren; La maison du hérisson (Hedgehog’s Home), d’Eva Cvijanović ; La montagne de SGaana (The Mountain of SGaana), de Christopher Auchter ; Vie simulée (Simulated Life), de Malcolm Sutherland; ainsi que trois films de Chris Lavis et Maciek Szczerbowski, soit On boit trop (We Drink Too Much), On mange de la merde (We Eat Shit) et Carré Saint-Louis (Square Saint-Louis).
 
Quatre autres films de l’ONF, dont deux nouvelles œuvres d’animateurs oscarisés, sont projetés dans la catégorie Canadian Panorama : le plus récent film de Torill Kove, Rubans (Threads) ; le court métrage d’Éléonore Goldberg Mon yiddish papi (My Yiddish Papi), présenté en première mondiale ; J’aurai ta peau (Skin for Skin), de Kevin D. A. Kurytnik et Carol Beecher ; ainsi que Sois cool (Be Cool), réalisé par Chris Landreth pour la série Déchéance publique (Naked Island).
 
L’ONF propose aussi une expérience en réalité virtuelle (RV) de Theodore Ushev, une rétrospective de l’œuvre de l’animatrice canadienne d’avant-garde établie à Ottawa Evelyn Lambart, et plus encore au Festival international de l’animation d’Ottawa, qui se déroule du 20 au 24 septembre.
 

Catégorie « Narrative Short Animation » (compétition)

L’éblouissant TESLA : LUMIÈRE MONDIALE, de Matthew Rankin, dont Julie Roy signe la production et la production exécutive, revient au Canada à la suite d’une première mondiale à la 56e Semaine de la critique du Festival de Cannes et d’une participation à la sélection officielle du Festival international du film d’animation d’Annecy. TESLA : LUMIÈRE MONDIALE fait ses débuts à Ottawa après avoir été présenté en première canadienne au Festival international du film de Toronto, dans le programme Short Cuts 6.
 
Manivald, de Chintis Lundgren, fait quant à lui sa première nord-américaine à Ottawa. Nommé meilleur film croate à l’Animafest de Zagreb,Manivald est produit par Chintis Lundgren (Chintis Lundgreni Animatsioonistuudio, Croatie), Draško Ivezić (Adriatic Animation, Croatie) et Jelena Popović (ONF). Michael Fukushima en est le producteur exécutif. La comédienne et chanteuse québécoise France Castel et le comédien et auteur canadien Trevor Boris prêtent leur voix au film.
 

Catégorie « Short Animation Made for Children 6-12 » (compétition)

Récompensé de quinze prix internationaux, dont le prix Jeune public décerné au Festival international du film d’animation d’Annecy, La maison du hérisson, d’Eva Cvijanović, est présenté en première canadienne au Festival international de l’animation d’Ottawa. Fable tout en finesse réalisée image par image, le film, dont la version française est narrée par France Castel, fait renaître l’idée à la fois intemporelle et toujours opportune de cultiver son propre havre de sécurité, de dignité et de confort, peu importe sa taille. La maison du hérisson est produit par Jelena Popović (ONF) et Vanja Andrijević (Bonobostudio, Croatie). Michael Fukushima en est le producteur exécutif. 
 
Dans La montagne de SGaana, coscénarisé avec Annie Reid, le réalisateur haïda Christopher Auchter s’inspire d’une légende traditionnelle pour revisiter le vieux conte du grand chasseur marin Naa-Naa-Simgat. Le film est une production de Shirley Vercruysse (Studio de la Colombie-Britannique et du Yukon), qui signe aussi la production exécutive avec Michael Fukushima (Studio d’animation).
 

Catégorie « Commissioned Animation » (compétition)

Cette catégorie met en lumière quatre titres de la série Déchéance publique, composée de très courts films satiriques. Ceux-ci sont réalisés par quelques-uns des meilleurs animateurs du pays, qui fusionnent l’art de l’animation et la publicité pour exprimer leurs prises de position avec mordant, audace et style. Vie simulée, de Malcolm Sutherland, partage l’affiche avec les courts métrages On boit trop et On mange de la merde, du duo d’animateurs nommés aux Oscars Chris Lavis et Maciek Szczerbowski (Madame Tutli-Putli), et Carré Saint-Louis, une coproduction deClyde Henry Productions/Tourisme Montréal/Roméo & Fils. La série Déchéance publique est produite par Jelena Popović et Maral Mohammadian du Studio d’animation anglais de l’ONF. Michael Fukushima en est le producteur exécutif.
 

Canadian Panorama

La catégorie Canadian Panorama présente le très attendu Rubans, dans lequel l’animatrice Torill Kove, qui nous a aussi donné des classiques modernes tels que le film oscarisé Le poète danois (2006), explore la beauté et la complexité de l’amour parental. Rubans, la plus récente coproduction de l’ONF et de Mikrofilm AS, est produit par Lise Fearnley et Tonje Skar Reiersen pour Mikrofilm AS et par Michael Fukushima pour le Studio d’animation anglais de l’ONF.
 
Cette catégorie accueille également la première mondiale de Mon yiddish papi, dans lequel l’animatrice Éléonore Goldberg honore une promesse faite jadis : celle de dessiner les aventures de son grand-père, résistant durant la Seconde Guerre mondiale. Le film est produit par Karine Dubois (Picbois Productions) et Julie Roy (ONF), qui signe aussi la production exécutive.
 
Sombre allégorie sur la cupidité et sur la sanction spirituelle qu’elle engendre, J’aurai ta peau se déroule à l’époque de la traite des fourrures. Ce dernier film des cinéastes de Calgary Kevin D. A. Kurytnik et Carol Beecher est produit par Bonnie Thompson (ONF) et Carol Beecher (Fifteen Pound Pink Productions). David Christensen en est le producteur exécutif.
 
Canadian Panorama présente aussi Sois cool, créé par l’animateur lauréat d’un Oscar Chris Landreth (Ryan) pour la série Déchéance publique de l’ONF, laquelle est produite par Jelena Popović et Maral Mohammadian du Studio d’animation anglais avec le producteur exécutif Michael Fukushima.
 

Vaysha l’aveugle en RV

Le programme VR @ OIAF du Festival présente la première ontarienne de Vaysha l’aveugle en RV, une adaptation en réalité virtuelle du court métrage de Theodore Ushev en nomination aux Oscars Vaysha l’aveugle. Produite par l’ONF avec la participation d’ARTE France et d’ICI ARTV, cette expérience immersive utilisant la technologie Samsung Gear a connu une première mondiale au Festival international du film d’animation d’Annecy 2017. Vaysha l’aveugle est produit à l’ONF par Marc Bertrand, avec la productrice exécutive Julie Roy.
 

Rétrospective Evelyn Lambart

« Eleven Moving Moments with Evelyn Lambart» est une compilation de soixante-quatre minutes riche en enseignements sur l’animatrice avant-gardiste d’Ottawa Evelyn Lambart, contextualisée de manière ludique par l’éminent cinéaste Donald McWilliams, qui est lui-même un ancien collaborateur de Norman McLaren — et qui était président honoraire du Festival l’année dernière.

L’ONF au Festival de cinéma de la ville de Québec, FCVQ 2017

L’ONF au Festival de cinéma de la ville de Québec (FCVQ)

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Huit courts métrages, dont la collection Chroniques du 9e art projetée en première nord-américaine et J’aurai ta peau…, de Kevin D. A. Kurytnik et Carol Beecher, présenté en compétition

L’Office national du film du Canada (ONF) sera de retour cette année au Festival de cinéma de la ville de Québec (FCVQ) avec huit courts métrages d’une grande variété de styles et de propos. Le public de Québec pourra découvrir en première nord-américaine la collection de courts films d’animation humoristiques Chroniques du 9e art (Canal+/Sacrebleu Productions/ONF), juste avant leur mise en ligne sur les plateformes de l’ONF et leur télédiffusion sur ICI ARTV. J’aurai ta peau… de Kevin D. A. Kurytnik et Carol Beecher (ONF), qui explore le genre fantastique, sera présenté en compétition au festival, tandis que le tout nouveau film de la cinéaste d’animation oscarisée Torill Kove, Rubans (Mikrofilm AS/ONF), sera projeté en première québécoise. Deux documentaires issus du Projet 5 courts, Carrière de Jean-Marc E. Roy et Dialogue(s) de Philippe David Gagné (ONF/La bande Sonimage), sont également sélectionnés. Le FCVQ se tiendra du 13 au 23 septembre 2017.

 

Chroniques du 9e art (4 × 3 min) – première nord-américaine

  • Lancée en première mondiale au Festival international du film d’animation d’Annecy, la collection Chroniques du 9eart rend hommage aux affinités entre la bande dessinée et le cinéma. Elle rassemble quatre courts métrages de trois minutes réalisés par des bédéistes québécois et français. Zviane sera présente au FCVQ.

 

Les quatre courts métrages :

  • La dent, réalisé par Guy Delisle (Canada)

Pourquoi la petite souris n’a-t-elle pas récupéré la dent laissée sous l’oreiller ? Guy Delisle renoue avec son célèbre « mauvais père » pour illustrer avec humour la paternité. Avec la voix des comédiens François Létourneau et Frédéric Larose.

 

  • La pureté de l’enfance, réalisé par Zviane (Canada)

L’écoute d’une cassette retrouvée transporte la bédéiste Zviane vers son enfance. Basé sur un enregistrement réel, ce film hilarant traduit avec un style ludique l’imaginaire des enfants.

 

  • Chronique panoramique, réalisé par Lewis Trondheim et Jean Matthieu Tanguy (France)

À quoi pensent les gens dans le train ? Lewis Trondheim et Jean Matthieu Tanguy se sont amusés, avec finesse et esprit, à imaginer leur vie dans ce film narré par Thomas Fersen.

 

  • L’amour libre, réalisé par Aude Picault (France)

Dans un café, deux femmes font le point. Rempli de non-dits, ce film est un clin d’œil à la jalousie qui se cache parfois derrière les amitiés féminines.

 

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  • La collection est une coproduction internationale entre l’ONF (Julie Roy et Marc Bertrand), Canal+ et Sacrebleu Productions (Ron Dyens).
  • Mise en ligne: les films seront accessibles gratuitement sur les médias sociaux et les plateformes de l’ONF, https://onf.ca, dès le vendredi 15 septembre, partout dans le monde sauf en Europe et en Afrique francophones.
  • Télédiffusion : le lundi 18 septembre à 22 h 30 sur ICI ARTV dans le cadre de l’émission Artistes en vedette.

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J’aurai ta peau… de Kevin D. A. Kurytnik et Carol Beecher (15 min) – en compétition

  • Après une première mondiale au festival Fantasia, à Montréal, ce court métrage d’animation revient au Québec, en compétition au FCVQ. Sombre allégorie sur la cupidité et sur la sanction spirituelle qu’elle engendre, J’aurai ta peau… se déroule à l’époque de la traite des fourrures. En 1823, le gouverneur de la plus importante entreprise de commerce des fourrures au monde parcourt son dominion pour en extraire les richesses toujours plus considérables que lui procure la fructueuse chasse hivernale. Car dans son implacable univers de profits et de pertes, on tue les animaux jusqu’à la limite de l’extinction. Mais un jour, l’équilibre du pouvoir bascule, et les forces de la nature imposent une fort coûteuse sanction. Saluant au passage Melville et Coleridge, les réalisateurs Kevin D. A. Kurytnik et Carol Beecher ont créé un saisissant mythe contemporain sur le prix de l’arrogance et de la cupidité.
  • Une production de Bonnie Thompson (ONF) et de Carol Beecher (Fifteen Pound Pink Productions). Le producteur exécutif est David Christensen (ONF).

 

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Rubans de Torill Kove (9 min) – première québécoise

  • Ce film explore la beauté et la complexité de l’amour parental, des liens tissés avec le temps qui nous font grandir et nous façonnent. Il s’agit du quatrième court métrage d’animation coproduit avec l’ONF pour Torill Kove, qui a remporté un Oscar pour Le poète danois (2006), ainsi que deux nominations de l’Académie des arts et des sciences du cinéma pour Ma grand-mère repassait les chemises du roi (1999) et Ma Moulton et moi (2014). Film sans paroles, Rubans illustre avec éloquence la notion d’attachement, ces liens dont nous avons besoin, que nous tissons et qui nous affligent parfois, laissant place au sentiment de solitude ou d’abandon. Quel parent ne connaît pas tôt ou tard ce sentiment, que son enfant soit adopté ou biologique ? Faisant appel aux personnages minimalistes et au tracé dépouillé caractéristiques de son style, l’animatrice nous propose ici un récit intime, d’une portée immense.
  • Le film est produit par Lise Fearnley et Tonje Skar Reiersen pour Mikrofilm AS et par Michael Fukushima pour l’ONF.

 

Carrière de Jean-Marc E. Roy et Dialogue(s) de Philippe David Gagné

Ces deux films sont tirés du Projet 5 courts, une initiative de l’ONF visant à explorer le genre documentaire court avec des centres d’artistes ou de production issus des régions du Québec. Cette deuxième édition du projet a été réalisée avec La bande Sonimage, organisme de Saguenay qui soutient la création en cinéma-vidéo au Saguenay–Lac-Saint-Jean. La production des courts métrages est signée par Denis McCready et Colette Loumède pour l’ONF et Claudia Chabot pour La bande Sonimage.

 

  • Carrière de Jean-Marc E. Roy (6 min)

Une journée de travail routinière au cœur d’une carrière de granite se transforme subrepticement en une intrigante symphonie industrielle. Alors que les ouvriers sont en arrière-plan, les lourdes machines deviennent les complices d’une caméra qui les filme comme une troupe de danse contemporaine en pleine création collective.

 

  • Dialogue(s) de Philippe David Gagné (6 min)

Des pilotes de l’armée, deux passionnés de voitures modifiées et un groupe de musique métal sont les sujets improbables d’un essai filmique pince-sans-rire sur le langage. Grâce à un montage judicieux et imprévisible, le cinéaste s’amuse à révéler l’étrangeté du dialogue masculin.

Les Cartes Blanches du 46e Festival du nouveau cinéma de Montréal (FNC)

C’est le film TA PEAU SI LISSE de Denis Côté qui sera présenté dans le cadre des Cartes Blanches du FNC, une occasion pour le réalisateur de proposer à son tour une carte blanche!

Depuis sa création, le Festival du nouveau cinéma de Montréal (FNC), dont la 46e édition se tiendra du 4 au 15 octobre, s’est donné pour mandat de faire découvrir les talents émergents et les voix fortes du paysage cinématographique actuel.

 

 

 

 

C’est donc tout naturellement que le FNC a décidé d’honorer une nouvelle fois le travail du réalisateur québécois, Denis Côté, en présentant son dernier film, TA PEAU SI LISSE, lors d’une projection spéciale ainsi qu’en lui offrant un mandat de programmation pour accompagner ce lancement.

C’est également dans cette optique que le Festival développe depuis six ans le projet des Cartes Blanches, offrant une visibilité aux talents d’ici, à travers des courts-métrages qui sont diffusés en primeur pendant l’événement et qui voyagent ensuite dans les festivals du monde entier.

 

Mandat de programmateur invité 

Pour accompagner la diffusion de son documentaire hybride, le Festival a décidé d’offrir un mandat de programmateur invité au cinéaste Denis Côté, dont la sélection a été conçue en lien avec la thématique de son film :

  • PUMPING IRON 2 : THE WOMEN (1985), réalisé par George Butler, une œuvre kitsch entre documentaire et fiction, portant sur les femmes dans le milieu du culturisme ;
  • LES AVENTURES D’HERCULE (1985) de Luigi Cozzi, un pur nanar psychotronique, interprété par le culturiste Lou Ferrigno,

et une sélection de quatre courts-métrages :

  • FIREWORKS (1947) de Kenneth Anger,
  • HERAKLES (1962) de Werner Herzog,
  • EXQUISITE CORPUS (2015) de Peter Tscherkassky et
  • LA LUTTE (1961) de Michel Brault, Marcel Carrière, Claude Jutra et Claude Fournier.

 

Dans le cadre du projet des Cartes Blanches, le Festival présentera les œuvres de cinéastes de la relève, qui font preuve d’audace dans le fond comme dans la forme. Le FNC a ainsi sélectionné cette année 4 réalisatrices et 3 réalisateurs qui se sont notamment démarqués lors de l’édition 2016 :

  • Ashley McKenzie, lauréate du Grand Prix Focus long métrage Air France avec son film WEREWOLF;
  • Ina Mihalache, connue pour ses vidéos sur YouTube et dont le premier long métrage SOLANGE ET LES VIVANTS a charmé le public du Festival l’an dernier;
  • Jean-Guillaume Bastien, qui a reçu le Prix du public Focus court métrage avec son film RUBY PLEINE DE MARDE;
  • l’artiste et réalisatrice américaine Jennifer Reeder, qui a donné une classe de maître au Festival l’an dernier;
  • Raphaël Ouellet, lauréat du Grand Prix Focus court métrage Post Moderne avec son film TOUT SIMPLEMENT;
  • la comédienne et réalisatrice Sarianne Cormier, dont les deux premiers courts métrages ont déjà été présentés au FNC et,
  • Vincent Biron, qui a reçu le Prix du public Temps Ø Farnham avec son film PRANK.

Notons que la carte blanche CREATURA DADA, réalisée par Caroline Monnet en 2016, fait partie de la sélection officielle du Toronto International Film Festival (TIFF) dans la catégorie « Short cuts » cette année.

Les Cartes blanches ont encore une fois été réalisables grâce au soutien de Téléfilm Canada, Post Moderne et CinéGround.

PRE-DRINK sélectionné au TIFF 2017

PRE-DRINK sélectionné au Festival International du Film de Toronto (TIFF)

Le court métrage PRE-DRINK, réalisé par Marc-Antoine Lemire, produit par Maria Gracia Turgeon et distribué par H264 Distribution a été sélectionné au prestigieux Festival international du film de  Toronto (TIFF) qui aura lieu du 7 au 17 septembre 2017. Le film sera présenté en première mondiale dans la catégorie Short Cuts et sera en lice pour le prix du Meilleur court trage canadien lors de ce 42e festival. 

Tourné en novembre 2016 et soutenu en production par la SODEC, PRE-DRINK raconte l’histoire d’Alexe (interprétée par Pascale Drevillon), une jeune femme trans en cours de transition. Un soir, elle reçoit chez elle son meilleur ami Carl (Alex Trahan) pour quelques verres, avant de sortir faire la fête. S’échauffant tranquillement au cours de la soirée, les deux décident alors de coucher ensemble pour la première fois. Mais ce qui devait être un acte simple et purement amical se révèle finalement être, pour Alexe, beaucoup plus complexe. 

Page officielle du film PRE-DRINK : www.h264distribution.com/films/pre-drink

Page Facebook du film PRE-DRINK : https://www.facebook.com/predrinkfilm/

Lien IMDB du film PRE-DRINK : https://www.imdb.com/title/tt6136920/ 

Créé en 1976, le Festival international du film de Toronto (TIFF) est considéré comme l’un des événements mondiaux majeurs dans le monde du cinéma. La section Meilleur court métrage canadien a récompensé des films tels Mutants, d’Alexandre Dostie en 2016 ou Viaduc, de Patrice Laliberté en 2015.

Marc-Antoine Lemire réalise avec PRE-DRINK son deuxième court métrage depuis sa sortie de l’école. Gradué en 2013 de l’UQAM, Marc-Antoine Lemire avait réalisé en 2015 Les méduses (Inner Jellyfishes), sélectionné en compétition officielle dans le cadre de plusieurs festivals internationaux, comme le BFI Flare, le Outfest : Los Angeles, ou encore le SF Shorts à San Francisco, pour lequel le film remporte le Vanguard Award. 

Midi La Nuit est une compagnie de production formée d’Annick Blanc et de Maria Gracia Turgeon.  Midi La Nuit est passionnée par les récits innovateurs et le pouvoir de l’image. La compagnie a produit des films qui se sont illustrés dans des festivals internationaux comme Locarno, Sundance, TIFF, FNC, Oberhausen et plusieurs autres.

H264 Distribution est un organisme à but non lucratif de distribution de films dont la mission est de distribuer, promouvoir et représenter des œuvres cinématographiques audacieuses et originales au Québec, au Canada et à l’international. L’organisme prône le cinéma indépendant et particulièrement celui de la relève. Enfin, H264 ne se limite pas uniquement à la distribution en festivals, en salles et à la télévision, mais désire également créer la rencontre entre le public et les cinéastes à travers l’organisation d’évènements et de partenariats multi disciplinaires, ainsi que de nouvelles initiatives numériques novatrices. (www.h264distribution.com )

ONF – Le TIFF 2017 présente le 50e film d’Alanis Obomsawin

Le Festival international du film de Toronto présente le 50e film que signe Alanis Obomsawin en 50 ans de carrière à l’ONF

Le nouveau documentaire d’Alanis Obomsawin, Our People Will Be Healed, et les courts métrages de Dominic Etienne Simard, Torill Kove et Matthew Rankin présentés au TIFF 2017 dans une riche sélection de l’ONF mettant en lumière les cinéastes montréalais
 

Le 50e film d’Alanis Obomsawin en 50 ans de carrière, la première mondiale du nouveau court métrage d’animation de Dominic Etienne Simard, de même que les premières nord-américaines du tout dernier ouvrage de Torill Kove et du spectaculaire court métrage de Matthew Rankin sur le visionnaire Nikola Tesla : la sélection de films de l’Office national du film du Canada au Festival international du film de Toronto 2017 en met plein la vue avec des récits puissants et des images éblouissantes de cinéastes montréalais salués.
 

Our People Will Be Healed d’Alanis Obomsawin dans le programme Masters 

 
Effectuant sa première mondiale dans le programme Masters, Our People Will Be Healed est le plus récent long métrage documentaire de l’éminente cinéaste abénaquise Alanis Obomsawin. Le film entraîne le spectateur au Helen Betty Osborne Ininiw Education Resource Centre, à Norway House, une communauté crie située à 800 kilomètres au nord de Winnipeg. Dans cet établissement d’enseignement préscolaire, primaire et secondaire, le personnel et les programmes pédagogiques visent la réussite scolaire des enfants des Premières Nations ainsi que le renforcement de l’estime de soi et de la fierté. L’école a été nommée en l’honneur d’une jeune femme de Norway House assassinée en 1971 et dont les meurtriers n’ont été traduits en justice que seize ans plus tard. Posant un regard sobre sur les souffrances endurées par la nation crie dans le nord du Manitoba, Alanis Obomsawin offre néanmoins dans son 50e opus une vision d’espoir pour les premiers peuples en montrant comment une meilleure éducation peut sauver des vies et changer l’avenir de la jeunesse autochtone.
 
Les droits des enfants ont constitué un thème central dans une grande partie de l’impressionnant corpus d’œuvres d’Alanis Obomsawin. Our People Will Be Healed est le plus récent film d’un cycle amorcé avec Le peuple de la rivière Kattawapiskak (2012), récompensé d’un prix Donald-Brittain, et qui s’est poursuivi avec Hi-Ho Mistahey ! (2013), Ruse ou traité ? (2014) et On ne peut pas faire deux fois la même erreur (2016), dans lequel la réalisatrice évoque Jordan River Anderson, un enfant de Norway House atteint d’une maladie rare qui n’a pas eu accès à des soins de santé adéquats au cours de sa trop courte vie et qui est devenu un symbole dans la lutte pour l’obtention de services médicaux et sociaux égaux pour les Premières Nations. Jordan sera le sujet du 51e film — provisoirement intitulé Jordan’s Principle— de la documentariste. Pour Alanis Obomsawin, cette série représente un nouveau départ pour elle et pour les Premières Nations : « Les jeunes nous montrent le chemin. Ils nous inspirent par leur leadership et leur force admirable. Les peuples autochtones se dirigent vers une destination nouvelle, vers une ère nouvelle, et ce sont nos jeunes qui nous y emmènent. C’est ce que j’essaie de montrer dans ces films. »
 

Des courts métrages de Dominic Etienne Simard, Torill Kove et Matthew Rankin dans le programme Short Cuts

 
Présenté en première dans le programme Short Cuts, Charles est le deuxième volet fort émouvant d’une trilogie lancée en 2011 par l’animateur Dominic Etienne Simardavec le court métrage de l’ONF Paula, gagnant d’un prix Écrans canadiens. Charles, le personnage du film, sait qu’il est différent des autres enfants. Tous les jours, à l’école, on lui rappelle qu’il n’a pas la même vie que ses compagnons de classe. Tous les jours, à la maison, il constate qu’il ne reçoit pas les mêmes soins que les enfants du voisinage. Pour esquiver les injustices et les railleries, Charles s’invente un refuge paisible peuplé de petites grenouilles bienveillantes. Dominic Etienne Simard est lauréat du concours de la SODEC Cours écrire ton court pour le scénario de Charles, une coproduction Canada/France de DES animations, Les Films de l’Arlequin et l’ONF. Le film est produit par Dominic Etienne Simard (DES animations), Dora Benousilio (Les Films de l’Arlequin) et Julie Roy (ONF).
 
Threads (Rubans), la plus récente coproduction entre Mikrofilm AS et l’ONF réalisée par l’animatrice d’origine norvégienne Torill Kove, fait sa première nord-américaine dans la section Short Cuts. Ce film explore la beauté et la complexité de l’amour parental, des liens tissés avec le temps, qui nous font grandir et nous façonnent. Il s’agit du quatrième court métrage d’animation coproduit avec l’ONF pour Torill Kove, qui a remporté un Oscar pour Le poète danois (2006), ainsi que deux nominations de l’Académie des arts et des sciences du cinéma pour Ma grand-mère repassait les chemises du roi (1999) et Ma Moulton et moi (2014). Film sans paroles, Threads illustre avec éloquence la notion d’attachement, ces liens dont nous avons besoin, que nous tissons et qui nous affligent parfois, laissant place au sentiment de solitude ou d’abandon. Quel parent ne connaît pas tôt ou tard ce sentiment, que son enfant soit adopté ou biologique ? Faisant appel aux personnages minimalistes et au tracé dépouillé caractéristiques de son style, l’animatrice nous propose ici un récit intime, d’une portée immense. Le film est produit par Lise Fearnley et Tonje Skar Reiersen pour Mikrofilm AS et par Michael Fukushima pour le Studio d’animation anglais de l’ONF. 
 
Le programme Short Cuts accueille également la première nord-américaine de l’éblouissant TESLA : LUMIÈRE MONDIALE, de Matthew Rankin, présenté en première mondiale à la 56e Semaine de la critique du Festival de Cannes et retenu pour participer à la sélection officielle du prestigieux Festival international du film d’animation d’Annecy. Primé dans la section Off-Limits du Festival d’Annecy pour son court métrage Mynarski chute mortelle (2014), Rankin propose avec son nouveau film une fantaisie tragique sur le destin du père du courant électrique alternatif. Inspiré de faits réels, ce court métrage électrisant du cinéaste winnipégois établi à Montréal est une spectaculaire explosion audiovisuelle puisant son énergie autant dans le documentaire animé que dans les références au cinéma d’avant-garde. Julie Roy est la productrice et productrice exécutive de TESLA : LUMIÈRE MONDIALE pour le Studio d’animation français. 

FCVQ 2017: Le CinéPopUp carbure maintenant à l’énergie solaire!

Festival de cinéma de la ville de Québec: Le CinéPopUp carbure maintenant à l’énergie solaire!

Comme une bonne habitude, le CinéPopUp du Festival de cinéma de la ville de Québec (FCVQ) est de retour. En grande nouveauté cette année, le CinéPopUp s’offre une autonomie complète en adoptant l’énergie solaire! Férus de courts métrages, à vos conteneurs, car le CinéPopUp est déjà commencé et se poursuivra jusqu’au 23 septembre!


CinéPop… quoi?

Pas familiers avec le CinéPopUp? Le concept propose deux conteneurs aménagés en micro-salles de cinéma aux couleurs du FCVQ. Ils sillonnent la ville afin d’offrir des visionnements gratuits de courts métrages. Au programme, aussi bien des films famille que des réalisations primées! Pour l’équipe de l’événement, c’est l’occasion d’aller à la rencontre des amoureux du 7e art et de leur dire que le FCVQ approche à grands pas.


Le CinéPopUp à la Fête Arc-en-ciel

En 2017, le CinéPopUp s’associe à la Fête Arc-en-ciel le temps d’un week-end. Du 1er au 4 septembre, le conteneur installé à la place d’Youville se parera des couleurs de l’événement célébrant la fierté LGBT+ à Québec. Le Festival de cinéma de la ville de Québec profitera de l’occasion pour offrir son « parcours arc-en-ciel » à un prix préférentiel. Ce parcours proposera aux cinéphiles plusieurs films à saveur LGBT+ pendant le FCVQ qui se tiendra du 13 au 23 septembre prochains.

L’HORAIRE COMPLET

1er au 13 AOÛT Bibliothèque Monique-Corriveau (1100, route de l’Église)

15 au 27 AOÛT Bibliothèque Lebourgneuf (1650, boul. La Morille)

19 au 31 AOÛT Vieux-Québec (77, rue D’Auteuil)

29 AOÛT au 10 SEPTEMBRE Bibliothèque Étienne-Parent (3515, rue Clemenceau)

1er au 23 SEPTEMBRE – Place D’Youville :
– Fête Arc-en-ciel (1er au 4 septembre);
– Québec, notre patrimoine mondial (8 au 10 septembre);
– Festival de cinéma de la ville de Québec (13 au 23 septembre)


12 au 23 SEPTEMBRE Parvis de l’église Saint-Jean-Baptiste (470, rue Saint-Jean)


LA PROGRAMMATION


Sélection « En famille »
Parano-nasal – Julie Bernier et François Mercier – Québec – 4 min 
Fabrice – Hugo Matte – Québec – 5 min
Awaskinawason – Antony Dubé – Québec – 3 min
Nonna – Pascal Plante – Québec – 10 min
Enjambées – Noémie Brassard – Québec – 8 min
Charlie – Christine Crépin – Québec – 4 min
Le Grand Bain – Valérie Leroy – France – 16 min

Sélection « Compétition 2016 A »
Mutants – Alexandre Dostie – Québec – 17 min
La partie – Alexandre Isabelle – Québec – 15 min
Métro – Nadine Gomez – Québec – 17 min
Le goût du Vietnam – Pier-Luc Latulippe – Québec – 9 min


Sélection « Compétition 2016 B »

4min15 au révélateur – Moïa Jobin-Paré – Québec – 5 min
Les sucriers – Nicolas Paquet – Québec – 15 min
Sarah – Elias Djemil – Québec – 8 min
Flots gris – Joëlle Desjardins Paquette – Québec – 13 min
Grimaces – Ian Lagarde et Gabrielle Tougas-Fréchette – Québec – 15 min


Surveillez nos projections plein air dans le faubourg Saint-Jean-Baptiste

Le FCVQ proposera deux projections en plein air, qui auront lieu les 31 août et 6 septembre. Les spectateurs sont invités à apporter leurs plus belles couvertures. Plus d’informations sur la programmation très bientôt. 

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À propos du FCVQ 

Fondé en 2011, le Festival de cinéma de la ville de Québec (FCVQ) se déroulera du 13 au 23 septembre. L’événement représente une plateforme de choix pour les cinéphiles de la région et d’ailleurs, puisqu’il propose la projection d’œuvres nouvelles et inédites, et de films de renommée tant nationale qu’internationale, plaçant côte à côte le cinéma d’auteur et le cinéma grand public. Le festival met aussi un point d’honneur à soutenir les artistes émergents locaux et régionaux, en leur offrant des occasions de diffusion et une visibilité médiatique substantielle.

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