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Le déconfinement expliqué aux enfants, une initiative de Télé-Québec, Naître et grandir et la CN2i

Télé-Québec, Naître et grandir et la CN2i expliquent le déconfinement aux enfants

En cette Semaine de la santé mentale au Québec et pour faire suite à l’annonce de la réouverture des écoles primaires et des services de garde, Télé-Québec, Naître et grandir ainsi que la CN2i et ses journaux membres s’associent pour lancer aujourd’hui une capsule originale à propos du déconfinement, pensée expressément pour les quelque 540 000 Québécois âgés de 5 à 11 ans.

Cette capsule est offerte sur la plateforme jeunesse de Télé-Québec (Squat), sur le site Web de Naître et grandir, sur les plateformes des six journaux de la CN2i, ainsi que sur leurs réseaux sociaux respectifs. Découvrez-la ici.

Chaque jour depuis un certain temps, les enfants entendent, à la télé, à la radio ou de la bouche de leurs parents, le mot « déconfinement ». Mais est-il bien compris? Qu’implique-t-il? Comment peuvent-ils se préparer à vivre cette nouvelle « étape »? Questionnements, tristesse, inquiétude, déceptions et anxiété habitent tour à tour la plupart des jeunes, d’où la nécessité d’un accompagnement fiable, présenté de façon très imagée et dans leurs mots pour s’assurer que le message est bien compris.

Pourquoi faut-il retourner à l’école ou à la garderie, alors que le virus court encore? Comment peut-on être certain que ce n’est pas dangereux? Pourquoi 2 mètres de distance? Est-ce normal que ça me fasse un peu peur? Tant de questions auxquelles la nouvelle capsule apportera des réponses.

La capsule lancée aujourd’hui offre des outils pour bien traverser cette période de déconfinement. Nathalie Parent, psychologue spécialisée dans le domaine de l’enfance et de la famille, des relations et de l’anxiété, a d’ailleurs collaboré au contenu pour guider l’équipe vers les conseils les mieux adaptés aux jeunes. Selon elle, « les processus de réflexion et de discussion étayés à travers des livres et des capsules vidéo comme celle-ci permettent une compréhension et favorisent la résilience, processus essentiel d’adaptation face aux difficultés de la vie. » 

Le docteur en philosophie, Michel Sasseville, professeur et responsable du programme de philosophie pour les enfants à l’Université Laval, y a également participé pour que le thème de l’incertitude soit abordé de la bonne façon afin d’accompagner les enfants dans la quête d’une vie : le lâcher-prise! Parce que oui, cette pandémie nous force tous à accepter de vivre avec une part d’inconnu et cette perte de contrôle est anxiogène pour plusieurs. « Je crois que cette capsule sera très utile pour inviter les enfants à former une communauté de chercheurs et chercheuses de sens à ce qui nous arrive à tous. Si on veut aider les enfants à vivre cette pandémie, il importe de les inviter à en discuter avec leurs amis, leurs parents, leurs enseignants. J’ai accepté de collaborer avec l’équipe de CN2i, car je trouve l’idée tout aussi géniale que simple à utiliser », affirme-t-il.

Production : Coopérative nationale de l’information indépendante (CN2i)

À propos de Télé-Québec

Télé-Québec est le média public à vocation éducative et culturelle du Québec. Multiplateforme, Télé-Québec propose une programmation unique qui a pour but de cultiver le goût du savoir, de favoriser l’acquisition de connaissances, de susciter la réflexion, de promouvoir la vie artistique et culturelle d’ici ainsi que de refléter les réalités régionales et la diversité du Québec. Outre son siège social établi à Montréal, la Société compte 10 bureaux régionaux. On peut suivre Télé-Québec sur FacebookTwitter et Instagramtelequebec.tv

À propos de la CN2i 

La Coopérative nationale de l’information indépendante (CN2i) regroupe les six coopératives de solidarité régionales qui publient les quotidiens Le Soleil (Québec), Le Droit (Ottawa/Gatineau), Le Nouvelliste (Trois-Rivières), La Tribune (Sherbrooke), Le Quotidien (Saguenay–Lac-Saint-Jean) ainsi que La Voix de l’Est(Granby).

À propos de Naître et grandir

Référence bien connue et très appréciée dans le domaine de la petite enfance, Naître et grandir accompagne et soutient les parents dans leur rôle auprès de leur enfant, dès la conception jusqu’à 8 ans. Naître et grandir ne diffuse aucune publicité et est financé par la Fondation Lucie et André Chagnon. naitreetgrandir.com

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URBANIA s’associe à YouBLive et propulse son expertise en production et diffusion en direct

URBANIA s’associe à YouBLive et propulse son expertise en production et diffusion en direct

Grande nouvelle! Au moment où le live est en train de connaître un essor sans précédent, URBANIA est emballé d’annoncer son investissement dans l’entreprise française YouBLivepionnière dans la conception, réalisation et diffusion de contenu vidéo en direct. Cette nouvelle association nous permettra de propulser la transformation déjà entamée de notre département de production vidéo et d’offrir à nos partenaires de nouvelles opportunités de contenus en direct de grande qualité et faciles à déployer!

UNE COLLABORATION DÉJÀ AMORCÉE

URBANIA et YouBLive ont déjà débuté leur partenariat en travaillant conjointement sur le ARTE Book club, un magazine littéraire en direct proposé chaque semaine sur la chaîne YouTube d’ARTE depuis le 14 avril dernier. Une production de Rémy Reboullet pour la nouvelle filiale française d’URBANIA.

UN OUTIL TRÈS EFFICACE POUR REJOINDRE LE PUBLIC

Alors que la crise continue de confiner la population à la maison, le contenu vidéo live s’est imposé comme un moyen incontournable de communiquer avec les consommateurs et les engager autour de messages clés. Et tout indique que cette tendance sera appelée à rester dans l’avenir. URBANIA offre ainsi la possibilité à tous ses partenaires de bénéficier, en marque blanche, de son savoir-faire technologique pour donner vie à vos événements culturels ou corporatifs qui ne pourraient avoir lieu autrement qu’en rassemblant les gens autour d’un rendez-vous virtuel. Si le contenu que nous produisons pour vous est en phase avec notre ligne éditoriale, nos plateformes sociales peuvent même être mises à contribution pour amplifier vos projets!

Des initiatives de contenu imaginées expressément pour connecter en direct avec notre audience ultra privilégiée de jeunes adultes québécois sont évidemment possibles, toujours avec la même approche de contenu ludique et intelligente qui nous distingue.

Le public n’attend plus que jamais d’être diverti et les contenus en direct sont un moyen tout indiqué pour y arriver!

IMPORTER UNE RECETTE GAGNANTE

Fondé en 2017 par l’ancien journaliste présentateur Florent Peiffer, YouBLive est spécialisé dans la captation en multicaméra via des téléphones intelligents et la diffusion en direct d’événements. Son expertise et ses outils technologiques permettent également de créer des contenus interactifs avec le public. Tous des savoir-faire qu’URBANIA maîtrise maintenant et peut offrir à ses partenaires au Québec dès aujourd’hui!

NOUS JOINDRE

LYNE FARLEY
Directrice principale – URBANIA Studios
lyne@urbania.ca

ROMAIN GABRIEL
Directeur – ventes & développement
romain@urbania.ca

OLIVIER GAUTHIER FISET
Directeur – ventes & créativité média
olivier@urbania.ca

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Vidéographe + Dazibao et les soirées dv_vd avec Donigan Cumming

Dans le cadre des soirées dv_vd, Vidéographe et Dazibao présentent cette discussion entre Donigan Cumming et Mike Hoolboom qui portera sur l’oeuvre vidéo que Cumming développe depuis 1995.

Cette conversation sera suivie de la mise en ligne du programme L’oeil indomptable. Celui-ci présente quelques-unes des stratégies par lesquelles Donigan Cumming mine le documentaire de l’intérieur telles que le radicalisme des situations filmées, la mise en scène affirmée, la direction des acteurs à l’écran, l’autofilmage et la référence explicite à des procédés cinématographiques.
Accédez à la discussion [+]
(le lien sera fonctionnel uniquement durant la diffusion)

Accès au programme sur Vithèque [+]

Cet événement accompagne le lancement de Corps-à-corps : l’œuvre de Donigan Cumming, première parution d’une nouvelle série de publications et de coffrets numériques éditée par Vidéographe. Réunissant les 26 vidéos de Donigan Cumming, ainsi que des images de ses installations, photographies, dessins et collages, cette publication privilégie une approche interdisciplinaire afin de faire apparaître les liens unissant les différents corpus de l’artiste. Elle comprend notamment des essais par Zoë Tousignant et Fabrice Montal qui examinent son œuvre sous les angles de l’histoire de l’art et du cinéma; une entrevue audio avec l’artiste menée par Jean Perret; et des œuvres sonores.

Les textes et documents sélectionnés permettent de saisir la ferveur créative de Cumming, sa volonté de toujours déstabiliser et de puiser sans répit aux marges de la société, du regardable et de ses propres œuvres.

La production de cette publication est rendue possible grâce au soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec.

BIOGRAPHIES

Donigan Cumming est un artiste résidant à Montréal. Ses œuvres abordent les thèmes du corps, du jeu entre la vérité et la fiction, des tabous de représentation et de l’engagement social. En tant qu’artiste multimédia, il utilise la photographie, le son, la vidéo, le dessin, le livre, le collage et d’autres médiums pour son art. La carrière de Donigan Cumming a commencé par des installations sonores et de photographies dans les années 1980. Il présenta d’abord des expositions individuelles telles que Reality and Motive in Documentary Photography (1986), Moving Still (1999) et plusieurs autres. En 1995, Donigan Cumming commença à s’intéresser à la vidéo. Son travail sera présenté au Canada et à l’étranger dont au New York Video Festival, au Whitney Museum of American Art, et au Museum of Modern Art. Il a également remporté le Prix Téléfilm Canada de la meilleure découverte Canadienne (Festival du nouveau Cinéma, Montréal, 1996). Les œuvres de Cumming ont été le sujet de plusieurs rétrospectives, monographies et analyses critiques. Elles sont également mentionnées dans de nombreux travaux théoriques et livres de références. Son travail photographique et vidéographique a été acquis pour les collections permanentes de plusieurs musées et institutions au Québec, au Canada ainsi qu’à l’étranger. donigancumming.com

Mike Hoolboom a commencé à faire des films en 1980. Pratique quotidienne. Remixage continu. Au-delà de 100 films, plusieurs expurgés. Depuis 2000, un flux régulier de documentaires biographiques. La question stimulante de la communauté : comment puis-je t’aider ? Depuis trois décennies, des entretiens avec des artistes des arts médiatiques. 30 livres, écrits, édités, co-édités. Écologies locales. Bénévolat. Ouvrir la porte. mikehoolboom.com

DISCUSSION ET LANCEMENT
Jeudi 7 mai 2020
19 h sur YouTube

Accédez à la diffusion ici[+]
La discussion se déroulera en anglais.

Événement Facebook[+]

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Une entrevue de Patrice Laliberté sur son premier long métrage « JUSQU’AU DÉCLIN »

La pandémie, les désastres et le cloisonnement dans le cinéma québécois (1).
Une série de Marc Lamothe.

Une entrevue de Patrice Laliberté sur son premier long métrage, JUSQU’AU DÉCLIN produit par Netflix 

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« Refaire un tel sujet l’an prochain serait de la pure exploitation. J’ai même hésité à tourner JUSQU’AU DÉCLIN l’an dernier, de peur de me positionner comme un opportuniste face au sujet. » Patrice Laliberté

En février dernier, Jusqu’au déclin a été présenté en première mondiale aux Rendez-vous Québec Cinéma. À titre de premier film québécois produit par NETFLIX, le film a bénéficié d’une grande attention médiatique. Depuis le 27 mars 2020, le thriller survivaliste est enfin disponible sur Netflix. La distribution comprend Réal Bossé, Marc-André Grondin, Guillaume Laurin, Marilyn Castonguay, Marc Beaupré, Marie-Évelyne Lessard, Guillaume Cyr et Isabelle Giroux. 

À 33 ans, Patrice Laliberté, le coscénariste et réalisateur du film, avait déjà à son actif de nombreux courts métrages dont Le cycle des moteurs (2014), Viaduc (2015) et Drame de fin de soirée (2016). En ajoutant à cette filmographie la réalisation de publicités et deux séries web, Patrice Laliberté était fin prêt pour la réalisation de son premier long métrage. Son suspense nordique a curieusement été rattrapé par le coronavirus (COVID-19) et le grand cloisonnement entamé à la mi-mars. Nous avons discuté avec le réalisateur de la genèse du film, de son tournage et lui avons demandé à quoi il s’occupe en cette période de cloisonnement.

CTVM – Que pouvez-vous nous dire sur la genèse de Jusqu’au déclin ?

P.L. – Vers 2015, alors que je terminais le tournage de Drame de fin de soirée, j’ai eu l’idée de tourner un film sur la peur. J’avais déjà travaillé sur un projet qui traitait des milices urbaines. Je regardais le phénomène des milices citoyennes, et ça me faisait peur. Leur discours est parfois teinté d’intolérance et de radicalisme. Imagine s’il venait à prendre le contrôle d’un territoire… 

J’ai aussi pensé au synopsis du premier long métrage de Jean Pierre Lefebvre, Le révolutionnaire (1965). Je ne l’ai jamais vu, mais j’avais lu sur ce film dans un numéro de 24 HEURES dédié à son œuvre et ça m’avait inspiré. Un groupe de jeunes adultes se retrouvent dans une ferme isolée pour s’entraîner en vue d’une révolution.  

J’avais aussi en tête le film The Green Room (2005) de Jeremy Saulnier. Ça raconte le drame d’un groupe de punk qui tente de survivre aux attaques d’une meute de skinheads néonazis.  C’est dans ce contexte qu’au départ est né une idée de court métrage qui s’apparente beaucoup à Jusqu’au déclin. 

La première version du scénario du court métrage était cosignée avec Charles Dionne. Au fond, c’était surtout une version concise du premier acte du long métrage qui devait se terminer avec la scène de l’explosion.  

Après avoir été accepté au programme de production à micro-budget de Téléfilm Canada, nous avons décidé de traiter cette histoire en mode long métrage et d’approcher Nicolas Krief à titre de co-scénariste. 

 

CTVM – Coécris avec Charles Dionne et Nicolas Krief, parlez-nous un peu de ce processus tricéphale d’écriture. 

P.L. –  C’est super enrichissant de travailler un scénario à trois, chacun amène ses forces, ça nous permet d’aller plus loin dans le travail scénaristique. L’écriture à plusieurs aide beaucoup dans les dialogues, ça permet une plus grande variété de dialogue, ayant trois auteurs différents, on écrit et on parle différemment.

CTVM – Quels souvenirs gardez-vous du tournage de Jusqu’au déclin ?

P.L. – La saison de tournage du film découlait étroitement du budget consacré.  À l’annonce du budget de 5 millions de dollars, nous savions que nous avions une bonne base pour sécuriser un tournage extérieur hivernal. Nous avons tourné le film essentiellement au Parc régional de la Forêt Ouareau, situé à Lanaudière. Nous avons dû conjuguer avec un froid incroyable, variant de -28 C à -42 C. Nous tournions surtout de 16 h au lever de soleil. L’humidité hivernale nous mordait en pénétrant nos vêtements. J’ai eu accès à une équipe de vétérans habitués à de tels tournages ; ça nous a beaucoup aidés. Ils m’ont avoué que Jusqu’au déclin avait été l’un de leurs tournages les plus intensément froids de leurs carrières. 

Ma plus grande difficulté reste l’inconsistance de la neige. En 30 jours de tournage répartis sur 45, la neige change beaucoup. Après chaque scène, il fallait qu’une équipe replace la neige pour effacer nos pas.  Et tu es victime de la progression de l’hiver. L’ensoleillement dans cette saison nous a aussi imposé certains défis.   

Parmi l’une des scènes non filmées à Lanaudière, je mentionnerais celle où le personnage joué par Marie-Evelyne Lessard devient prisonnière sous le lac glacé. Nous avons dû créer notre propre bassin aquatique artificiel en studio et avons opté pour une eau très opaque et brouillée. 

CTVM – Vous avez privilégié une conception sonore complexe, supportée par des notes minimalistes et de lourds drones ambiants pour votre bande sonore. Pourquoi ce choix ?

P.L. – La musique de mes films est très importante pour moi. La musique et le son représentent 50 % de l’expérience au cinéma. Pour ce film, j’ai fait appel à Jason Sharp, un saxophoniste montréalais qui combine électronique, capteurs corporels, technologie, techniques de respiration circulaire et battements cardiaques enregistrés pour produire une musique minimaliste. J’ai opté pour un sound scape où la musique vient toujours de l’image. 

Pour la conception sonore, j’ai aussi eu le privilège de travailler avec Bernard Gariépy Strobl et Sylvain Bellemare.

CTVM – Un de vos personnages justifie sa présence au camp d’entraînement en expliquant que « Si ça pète, ça va être une crise sociale. Ça va arriver pas mal plus vite qu’on pense. ».  La réalité vient de rattraper votre fiction. Personnellement, comment vivez-vous ce qui se passe depuis la projection de votre film aux Rendez-vous de Cinéma québécois en février dernier ?

P.L. – On vit tous le cloisonnement de manière particulière. Je me sens comme pris dans une étrange parenthèse. Je sais que le monde va changer.  Dans le film, nos personnages évoquent une catastrophe naturelle, un crash économique ou une crise sociale pour se protéger. Nous n’avions même pas considéré l’angle de l’épidémie. Jamais je n’aurais cru que la pandémie serait le grand fléau.  

Dans mon cas, je suis au moins chanceux que ça tombe à un moment où je suis entre deux projets. J’ai toujours été casanier, alors ça ne change pas encore grand-chose pour moi. J’utilise ce temps pour le développement d’un projet de long métrage.

Je me questionne sur l’effet de coïncidence entre notre film et l’actualité. Si le film était sorti il y a, disons, 6 mois, est-ce qu’il aurait eu une deuxième vie ces jours-ci ? 

CTVM – Si vous deviez retourner Jusqu’au déclin l’an prochain, vous changeriez quoi au juste à la lumière de ce qui se passe ces dernières semaines ?

P.L. – Je ne le referai pas. Un tel sujet l’an prochain serait de la pure exploitation. J’ai même hésité à tourner Jusqu’au déclin l’an dernier, de peur de me positionner comme un opportuniste face au sujet.

CTVM – Qu’est-ce que vous regardez comme film ou série en temps de cloisonnement ?

P.L. – Je viens de terminer la série documentaire King Tiger sur Netflix. Quand la réalité dépasse la fiction… Tous les personnages y sont plus grands que nature. Sinon je game pas mal. Je joue ces temps-ci à ARK, un jeu de survie dans un monde parallèle. 

CTVM – Quels bons films de Pandémie, de désastre ou de cloisonnement vous viennent en tête ?

P.L. – 12 Monkeys (1995) de Terry Gilliam. J’adore Terry Gilliam. J’aime comment il aborde le thème du virus épidémique

CTVM – Où en êtes-vous avec TRÈS BELLE JOURNÉE ? Que peux-tu nous en dire?

P.L. – Jusqu’au déclin est mon premier film, mais il ne se présente pas visuellement ainsi. Très belle journée aura, je crois, ce look premier film que je cherche. Un peu comme revenir à mes premiers films réalisés dans le cadre du mouvement Kino. C’est un long métrage tourné avec mon cellulaire et un humour noir. L’histoire d’un coursier à vélo qui est pris dans une intrigue de film noir. Le film est créé au fur et à mesure du montage. La légèreté de l’équipement nous permet de monter et de retourner au tournage pour compléter ou rectifier. Nous sommes ainsi au 4e aller-retour. Il ne nous reste que quelques images à tourner et le film pourrait être prêt dès l’automne 2020. 

CTVM – Il s’agit d’une nouvelle production de votre compagnie Couronne Nord, créé avec Julie Groleau et Guillaume Laurin.  Que pouvez-vous nous dire sur la création de cette compagnie ?

P.L. – Nous avons créé la compagnie, car la SODEC l’imposait pour la recevabilité de nos projets.  Mais pour moi, Couronne Nord, c’est d’abord la volonté faire des films au sein d’une gang de chums avec qui j’aime tourner. C’est comme un beau coffre à outils. Loyauté, confiance et bon fit sont les bases de notre équipe. Je crois énormément à la force du groupe. Julie Groleau, je n’ai pas à me battre contre elle pour aucune décision, car elle est l’alliée de mes films. Elle se bat pour nous. Guillaume Laurin, en plus d’être comédien, s’implique aussi à titre de réalisateur, co-scénariste et producteur exécutif dans la compagnie.   

CTVM – Jusqu’au déclin est le tout premier film québécois produit par Netflix. Comment s’est passée votre collaboration avec cette corporation.

P.L. – Tout s’est bien passé, ils nous ont épaulés à chaque étape de la production et ne se sont jamais présentés sur le plateau. Je n’ai jamais perdu le contrôle de la production. 

** Photos prises le soir de la première dans le cadre des Rendez-vous Québec Cinéma 

 

Une entrevue réalisée par Marc Lamothe
Directeur des partenariats et Programmateur
Festival international de films FANTASIA

«Jusqu’au déclin» est disponible depuis le 27 mars dernier sur Netflix avec sous-titres en 32 langues.

 

 

 

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Les cliniques techniques de La Bande Vidéo

La Bande Vidéo est toujours là pour les artistes et offre gratuitement des séances de consultations techniques en ligne! 

En ce temps de confinement, La Bande Vidéo est toujours là pour les artistes et offre gratuitement des séances de consultations techniques en ligne, en vidéoconférence ou par téléphone.

Que ce soit pour des formations courtes, un déboguage, des conseils techniques, des astuces avec un logiciel ou un équipement, La Bande vidéo vous offre 1 heure gratuite de consultation à distance. N’hésitez pas à vous prémunir de ce service pendant ce moment propice à la création en solo.

Prenez rendez-vous en écrivant à Ricardo Savard, notre directeur technique à art@labandevideo.com

Clinique ouverte en semaine seulement, de 10h à 12h et de 13h à 16h.

Prenez soin de vous. Nous avons hâte de vous revoir !

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L’Orchestre symphonique de Longueuil et Alexandre Da Costa rendent hommage aux travailleurs des services essentiels

L’Orchestre symphonique de Longueuil et Alexandre Da Costa souhaitent rendre hommage aux travailleurs des services essentiels

L’Orchestre symphonique de Longueuil (OSDL) et son directeur artistique et chef attitré, Alexandre Da Costa, solidaires du vaste mouvement d’entraide et de solidarité au Québec afin d’atténuer les impacts de la pandémie, dévoilent aujourd’hui un nouveau projet web.

Visant à rendre hommage, tout en musique, aux travailleurs des services essentiels, si précieux en cette période de crise, les musiciens et musiciennes de l’OSDL et Alexandre Da Costa souhaitent ainsi offrir un moment de détente, de bienfait et de ressourcement à ceux et celles qui sont chers à leurs cœurs, du nombre, leur fidèles abonnés et détenteurs de billets de même que toute la population montérégienne.

« Étant actuellement confinés, comme vous tous, avec nos familles respectives, nous avons eu envie, l’OSDL et moi, de faire notre part pour souligner le travail exceptionnel et essentiel, entre autres, du personnel hospitalier et de celui en première ligne. L’idée est donc venue d’inviter nos musiciens à dédier des pièces musicales à tous ceux et celles qui sont au front, quotidiennement. Nous invitons donc la population à nous faire parvenir une pièce qui fera plaisir d’entendre à des gens qui méritent d’être en lumière et c’est avec un grand bonheur que moi-même et nos musiciens l’interprèterons. Plus que jamais, je crois que la musique peut faire office de baume, de divertissement et j’espère sincèrement que cette initiative servira de réconfort à ceux et celles qui en ont besoin » indique Alexandre Da Costa.

 

 

Les gens du public sont donc invités à partager dès maintenant, via la page Facebook de l’OSDL, le nom, l’occupation professionnelle, une chanson ainsi qu’un bref descriptif expliquant les raisons pour lesquelles ils souhaitent saluer ou remercier une personne en particulier. Les musiciens de l’Orchestre et Alexandre Da Costa se prêteront par la suite, chacun de leur côté, au jeu de la relecture en adaptant certaines des chansons proposées à la sauce symphonique. Résultera du mariage de tous ces instruments, enregistrés individuellement, des versions inédites qui promettent d’être majestueuses!

 

 

La découverte de ces œuvres musicales uniques se fera par le biais d’une série de vidéos, publiées ponctuellement sur le compte Facebook de l’OSDL.

Pour tous les détails concernant le projet et pour soumettre une chanson, visitez la page Facebook de l’Orchestre symphonique de Longueuil en cliquant ICI.

 

 

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Une trousse éducative sur les questions autochtones offerte au premier ministre François Legault

Terres en Vues offre une trousse d’apprentissage au premier ministre François Legault

Terres en vues est un organisme de diffusion culturelle autochtone qui célèbre son trentième anniversaire cette année. Malgré les progrès effectués depuis de nombreuses années vers une réconciliation entre les nations qui habitent la grande Île de la Tortue, il est clair que du chemin reste à parcourir comme on a pu le constater lors du récent conflit territorial chez les Wet’suwet’en avec ses répercussions dans tout le pays. En effet, suite à certaines déclarations intempestives de personnages publics qu’on eut crus plus rassérénés dans leur rôle de porte-parole, il apparaît évident qu’une éducation minimale sur les questions autochtones fait encore défaut dans maintes sphères décisionnelles y compris au niveau du cabinet du premier ministre.

Terres en Vues propose donc à monsieur Legault une trousse éducative de base qui donne des informations essentielles sur les premiers peuples. Les données et les analyses qu’on y trouve permettent de mieux réfléchir sur l’histoire et les enjeux autochtones : il s’agit donc d’un outil de décolonisation dans tous les sens du terme.

Voici ce qui se retrouve dans cette trousse :

  • Kanehsatake, 270 ans de résistance, l’excellent film de la cinéaste abénakise Alanis O’Bomsawin.
  • Mythes et réalités sur les peuples autochtones, ouvrage rédigé par Pierre Lepage et publié conjointement par l’institut Tshakapesh et la Commission des droits de la personne et de la jeunesse du Québec.
  • Kuei, je te salue, de Natasha Kanapé (poète innue) et Deni Ellis Béchard (écrivain québéco-étatsunien) qui partagent ici leur conversation sur le racisme.
  • La crise d’Oka en récits; territoire, cinéma et littérature, livre dans lequel Isabelle St-Amand jette un regard rétrospectif sur la crise de 1990.

Ce matériel peut bien évidemment être partagé avec les membres du conseil des ministres notamment avec madame la ministre Sylvie d’Amours. Par ailleurs, Terres en vues demeure à disposition pour plus d’information sur l’importante production livresque, cinématographique et artistique émanant des cultures et des problématiques autochtones qui est aujourd’hui aisément accessible au Québec. Ce sont autant de réverbères allumés pour que nous puissions marcher de conserve d’un pas assuré vers un avenir réconcilié.  Puisse leur lumière jeter quelques éclairantes lueurs dans l’environnement gouvernemental !

 

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Budget provincial 2020-2021 – Un budget historique pour le cinéma et la télévision

La Table de concertation de l’industrie du cinéma et de la télévision de la Capitale-Nationale se réjouit de l’importance accordée à la Culture et aux Communications avec une hausse de son budget de 12,4% par le gouvernement du Québec.

Le budget 2020-2021 a été divulgué par le ministre des Finances, M Éric Girard  ce mardi 10 mars à l’Assemblée Nationale 

 

Souhaitant stimuler l’ambition et l’innovation culturelles, pour les cinq prochaines années, le gouvernement du premier ministre François Legault compte débourser plus de 310,6$ millions de dollars dont :

–          15M$ pour le développement, la production et l’exportation de séries télévisuelles à fort potentiel sur le marché local et à l’international;

–          20M$ pour le développement et la production de long métrage de langue française;

–          12M$ pour soutenir les acteurs québécois de toutes disciplines dans le développement des marchés étrangers;

–          6M$ pour soutenir le développement et la production de films et de séries en animation et le déploiement d’outils pour leur exportation dont le prototype;

–          3M$ pour la captation et la diffusion de spectacles et d’œuvres d’artistes sur Télé-Québec;

–          5M$ pour le maillage entre les industries créatives et culturelles;

Dotée d’un budget historique de 141 millions de dollars incluant ses revenus autonomes, la ministre Nathalie Roy fait de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) la société d’état ayant le plus important portefeuille en Culture et en Communications.

Dans le cadre du budget 2020-2021, la SODEC se voit attribuer plus de 52 millions de dollars soit 70% de plus qu’en 2019-2020.

La Table de concertation de l’industrie du cinéma et de la télévision salue également l’inclusion des programmes de Soutien à la production de courts métrages et de webséries de la Ville de Québec et du ministère de la Culture et des Communications et au Soutien à la production de longs métrages et de séries télévisuelles de la Ville de Québec, du ministère de la Culture et des Communications et au Secrétariat de la Capitale-Nationale à la liste des aides non réductrices du crédit d’impôt à la production cinématographique et télévisuelle québécoise.

La Table de concertation de l’industrie du cinéma et de la télévision de la Capitale-Nationale est une organisation regroupant plus d’une quarantaine de membres œuvrant dans le secteur sur le territoire de Portneuf à Charlevoix.

 

 

 

L’Académie saison 1 est maintenant disponible en DVD et sur iTunes

L’ACADÉMIE, Saison 1 est enfin offerte en DVD et sur iTunes !

TVA Films et Passez Go sont heureux d’offrir le coffret des dix premiers épisodes de cette populaire série, signée par l’auteure à succès de romans jeunesse Sarah-Maude Beauchesne.



Mettant au premier plan un trio d’amies jouées par Léa Roy, Juliette Gosselin et Sabrina Bégin Tejeda, la série est réalisée par Marie-Claude Blouin et produite par Vicky Bounadère. À ces trois principales comédiennes de talent s’ajoute une distribution tout aussi notable : Antoine Desrochers (gagnant du prix Gémeaux pour le meilleur premier rôle masculin – Jeunesse), Rémi Goulet, Marianne Fortier, Laetita Isambert-Denis, Pascale Bussières, Simon Lacroix, Stéphane Gagnon et Antoine Pilon. La chanson du générique d’ouverture est interprétée par Alex Nevsky qui en est aussi l’auteur-compositeur.


ENTREZ À L’ACADÉMIE !

Déçues par l’amour, Agathe, Marie et Wendy font le pacte d’oublier les garçons pendant toute une année. Même si l’idée ne sème pas la joie, elle fait son bout de chemin. Jusqu’au moment où la volonté des filles est mise à rude épreuve. En effet, leur plan est vite chamboulé lorsque la direction leur annonce que, dans le cadre d’un projet pilote, l’Académie accueille un groupe de 13 étudiants masculins de 5e secondaire. Annonce à laquelle notre trio réagira vivement !

Avec un engouement impressionnant auprès du public, la première saison de L’ACADÉMIE touchera autant les adolescents que les adultes !

 

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Le Conseil des arts du Canada et CBC Radio-Canada investissent dans la création et la diffusion de contenu numérique canadien

Le Conseil des arts du Canada, en partenariat avec CBC/Radio-Canada, a annoncé cette semaine qu’il prévoit lancer un nouvel outil catalyseur s’élevant à un million de dollars pour favoriser la création numérique au Canada.

L’accélérateur de création, appuiera des projets à diverses étapes de la production. Les candidats dont la proposition a été retenue obtiendront une première subvention pour collaborer avec un producteur et recevront du mentorat de CBC/Radio-Canada en vue de développer une idée originale. Après cette première étape, le Conseil des arts du Canada et CBC/Radio-Canada choisiront des concepts qui pourront être produits et possiblement diffusés sur les plateformes de CBC/Radio-Canada.

« Il s’agit d’une initiative importante pour appuyer les artistes et les organismes artistiques à l’ère numérique. Nous offrons ainsi au secteur artistique un moyen novateur d’accéder aux plateformes numériques de CBC/Radio-Canada et de rejoindre un nombre sans précédent de Canadiennes et de Canadiens. Nous croyons qu’il y a un véritable appétit pour du contenu original d’ici créé par un secteur des arts inventif, diversifié et dynamique », a déclaré Simon Brault, directeur et chef de la direction du Conseil des arts du Canada au sujet de L’accélérateur de création.

« En tant que pierre angulaire de la culture canadienne, le diffuseur public est ravi de collaborer avec le Conseil des arts du Canada afin d’aider les artistes canadiens à utiliser de nouveaux moyens de raconter leurs récits à l’échelle nationale et de rejoindre de nouveaux auditoires, a ajouté Catherine Tait, présidente-directrice générale de CBC/Radio-Canada. Nous croyons fermement que la collaboration, comme ce partenariat avec le Conseil des arts du Canada, est essentielle pour renforcer et accroître notre engagement auprès des Canadiens. »

L’accélérateur de création est la première initiative du genre pour le Conseil des arts du Canada, qui, dans le cadre de son engagement à accroître la qualité, la portée et le partage d’œuvres artistiques au moyen des technologies numériques, a grandement investi pour améliorer les compétences numériques du secteur artistique grâce au Fonds Stratégie numérique.

Ce projet pilote sera ouvert aux artistes ainsi qu’aux organisations artistiques dans l’ensemble du pays, peu importe leur champ de pratique. Les nouveaux artistes et les artistes en début de carrière pourront aussi présenter une demande. Aucune expérience numérique n’est exigée.

Le Conseil des arts du Canada publiera les lignes directrices et des renseignements détaillés au sujet de L’accélérateur de création à la fin de juin, lorsque l’initiative figurera dans le portail de subventions du Conseil et que les demandes seront acceptées. D’ici là, le Conseil des arts du Canada et CBC/Radio-Canada encouragent les artistes et les organisations artistiques à repousser leurs limites en matière de création et à concevoir des projets numériques novateurs et utiles qui, grâce à cette occasion remarquable, leur permettront d’établir des liens avec des auditoires canadiens.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter le site web du Conseil (conseildesarts.ca) à la fin du mois de juin 2019.

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À propos du Conseil des arts du Canada

Organisme public de soutien aux arts, le Conseil des arts du Canada a pour mandat de favoriser et de promouvoir l’étude et la diffusion des arts ainsi que la production d’œuvres d’art. Le Conseil fait valoir et soutient financièrement l’excellence artistique en offrant aux artistes professionnels et aux organismes artistiques canadiens une vaste gamme de subventions, de services, de prix et de paiements. Il contribue au dynamisme d’une scène artistique et littéraire vibrante diversifiée qui suscite l’engagement des Canadiennes et Canadiens envers les arts, enrichit leurs communautés et atteint les marchés internationaux. Par ses activités de communication, de recherche et de promotion des arts, le Conseil accroît l’intérêt et l’appréciation du public pour les arts. Relevant du Conseil des arts, la Commission canadienne pour l’UNESCO fait la promotion des valeurs et des programmes de l’UNESCO, afin de contribuer à un avenir de paix, d’équité et de durabilité pour les Canadiennes et Canadiens. La Banque d’art du Conseil fait la prestation de programmes de location d’œuvres d’art contemporain et aide à faire avancer l’engagement du public envers les arts contemporains.

À propos de CBC/Radio-Canada

CBC/Radio-Canada est le diffuseur public national du Canada. Grâce à notre mandat de renseigner, d’éclairer et de divertir, nous jouons un rôle central pour renforcer la culture canadienne. Nous sommes la source d’information de confiance au pays. Nos nouvelles, affaires publiques et affaires internationales présentent un point de vue typiquement canadien. Notre programmation de divertissement, distinctive et créée par les talents d’ici, rassemble de larges auditoires partout au pays. Profondément enracinée dans les communautés, CBC/Radio-Canada offre des contenus diversifiés en français, en anglais et en huit langues autochtones. Nous demeurons à l’avant-garde du changement pour répondre aux besoins des Canadiens à l’ère numérique.

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Télé-Québec lance sa programmation printemps-été 2019

La programmation de la chaîne sera portée en ondes par la nouvelle chanson de Stefie Shock, « Avec ou sans toi »

Isabelle Maréchal, Raed Hammoud, Guylaine Tremblay et Christian Bégin seront les têtes d’affiche de la programmation printemps-été de Télé-Québec.

Grandes discussions, vives émotions et débats musclés; voilà ce qu’ils proposeront aux téléspectateurs tout au long de la belle saison. Mais ce n’est pas tout! Comme chaque année, Télé-Québec présentera également une abondance de documentaires et de films. La Fabrique culturelle offrira aussi deux nouvelles productions québécoises.

 

Cliquez ici pour visionner l’autopromo

 

ZONE FRANCHE

On n’a jamais eu accès à autant de moyens de communication, mais on ne s’est jamais aussi peu écouté. Dès le 28 mars, Télé-Québec proposera donc un nouveau plateau de discussions animé par Isabelle Maréchal et Raed Hammoud : Zone franche. Les invités plongeront dans le cercle inspiré des rap battles pour confronter leurs opinions autour de sujets controversés qui préoccupent les Québécois. Parmi eux : Est-ce qu’on accueille trop d’immigrants au Québec?; Tous les criminels sont-ils réhabilitables?; Parité homme-femme : imposée ou spontanée?; Pour ou contre le contrôle des armes à feu?; Faut-il légaliser toutes les drogues? Jeudi 20 h

BANC PUBLIC

Dès le 5 avril, Guylaine Tremblay accueillera de nouveaux invités sur son Banc public. Avec eux, elle abordera des sujets tabous d’actualité, et ira où l’on va parfois trop peu : avoir une mort sur la conscience; soigner l’obésité chez les enfants; bienvenue dans l’univers de Fortnite; ma vie avec la psychose; héros au bout du fil; l’astrologie comme coach de vie; le polyamour; les proches aidants en arrachent; bye bye la grosse cabane… Vendredi 20 h 30

DEUX HOMMES EN OR

Y’A DU MONDE À MESSE

Cette année, nos Deux hommes en or demeureront à l’antenne avec de nouvelles entrevues tout le printemps. Dès le 7 juin, Christian Bégin prendra le relais le vendredi soir avec une nouvelle saison de Y’a du monde à messe. Tout l’été et l’automne, sa chorale gospel et lui accueilleront au Paradoxe – cette église désacralisée aujourd’hui tant connue – des invités unis par un lien qui sera dévoilé au fil de l’émission. Guy Jodoin, Éric Duhaime, Maxime Landry, Boucar Diouf, Valérie Plante, Guylaine Tanguay, Dr Alain Vadeboncoeur, Véronique Cloutier, Monique Jérôme-Forget et Arnaud Soly ne sont que quelques-unes des personnalités qui discuteront, se confieront et riront assurément avec l’animateur. Vendredi 21 h

 

Les rendez-vous documentaires

CANNABIS ILLÉGAL

En 2018, le Canada est devenu le premier pays du G20 à légaliser le cannabis. Pourtant, une production illégale importante continue de se déployer à l’insu des autorités, malgré leurs nombreuses opérations de saisie. Véritable économie parallèle estimée à 6 milliards de dollars avant la légalisation, ce marché noir fait vivre des milliers de personnes qui n’ont pas l’intention de laisser aller leurs profits. Depuis quatre ans, le journaliste Simon Coutu couvre les questions de drogues au Québec et plus spécifiquement l’industrie du cannabis. Dans le documentaire renversant Cannabis illégal, il devient le témoin privilégié auprès de certains trafiquants qui ont accepté de lui donner un accès unique et exclusif à leurs activités, toutes plus illégales les unes que les autres. Il passe du temps avec eux et les interroge sans complaisance pour comprendre leur réalité de l’intérieur et nous la présenter. Mercredi 17 avril 20 h

 

SÉRIES DOCUMENTAIRES

Télé-Québec offrira également six séries documentaires diffusées en rafale, dont cinq de National Geographic et mettant toutes l’histoire au premier plan : en primeur, Notre histoire, une série inédite dans laquelle Morgan Freeman ouvre la discussion sur des notions intemporelles : la liberté, les conflits et l’amour; Le tombeau du premier empereur de Chine, qui explore le mausolée du grand homme et les secrets cachés de son tombeau; Face à face, qui dépeint la vie des figures influentes de l’histoire Escobar, Poutine et Saddam à travers des archives, mais également des entrevues à la première personne avec des gens qui ont connu ces personnalités; la deuxième saison de L’histoire de Dieu au cours de laquelle Morgan Freeman nous fait voir les rites de différentes religions; L’épopée de la Grèce antique, à propos du passé de la Grèce (démocratie, athlètes, théâtre et perfection du corps), puis de son présent (difficultés financières, révolutions et place dans le monde); et en primeur, la production israélienne Mossad, des agents israéliens, où d’anciens membres de l’agence de service secret israélien Mossad nous guident dans l’histoire, le recrutement des agents, la description des opérations et le déroulement de certaines missions. Lundi, mardi et mercredi 20 h, dès le 1er avril

À ces séries s’ajoutera un éventail plus qu’intéressant d’acquisitions documentaires uniques qui traiteront, elles aussi de l’histoire. Télé-Québec proposera également à ses téléspectateurs plusieurs semaines thématiques en plus des arrimages entre documentaires et cinéma.

Le cinéma a la cote

Oui, le cinéma à Télé-Québec a la cote! Pas étonnant qu’il soit devenu un rendez-vous incontournable de la belle saison. Encore cette année, la chaîne diffusera cinq soirs par semaine des films sélectionnés avec soin. Parmi eux, des primeurs telles que l’oscarisé Moonlight : l’histoire d’une vie; l’élégant Jackie; le scandaleux Elle et le toujours d’actualité Snowden. La chaîne offrira aussi une solide collection de films populaires bien cotés par Mediafilm, tout au long de la programmation printemps-été dont Il était une fois dans l’Ouest, Gandhi, Au bord de la piscine, Le destin de Will Hunting, Ex Machina, Taxi Driver et Traduction infidèle. En soirée | Samedi et dimanche, dès le 6 avril. Lundi, mercredi, jeudi, samedi et dimanche, dès le 6 mai

Ce qu’ils sont choyés, ces enfants!

Depuis son lancement, le nouveau Passe-Partout a reçu une vague d’amour exceptionnelle. Et l’amour des tout-petits pour Passe-Partout, Passe-Carreau, Passe-Montagne et leurs amis pourra continuer de grandir tout ce printemps et cet été puisque de nouvelles émissions leur seront offertes! Lundi au mercredi 18 h et tous les matins à 7 h 30. L’appli et l’album sont aussi disponibles.

Tout le printemps et l’été, l’équipe de Cochon dingue continuera d’offrir à ses jeunes téléspectateurs avides de connaissances une foule de nouveaux reportages, jeux et sketchs, dans lesquels ils feront des tonnes de découvertes. Le cochon d’Inde Néo, et les animateurs Bario, Val, Momo, Marilou et plusieurs personnalités spéciales invitées seront de la partie. Lundi au jeudi 6 h et 18 h 30. La websérie Dingue Académie et le jeu L’ascension du mont Cornichon sont offerts sur squat.telequebec.tv.

Télé-Québec profitera également du printemps pour lancer Top Wing, toutes ailes dehors!, une série d’aventure et d’action ultra colorée qui suit les aventures de quatre jeunes oiseaux sauveteurs s’entraînant à l’Académie Top Wing. Tous les jours 8 h 30

En rafale

Dès avril, Télé-Québec permettra à ses téléspectateurs de voir ou revoir de prestigieuses séries internationales acclamées par la critique et le public : les saisons 4 et 5 de la série lauréate de nombreuses distinctions SOS sages-femmes (samedi 20 h, du 6 avril au 17 août); les deux premières saisons d’House of Cards (mardi 21 h et 22 h, du 7 mai au 30 juillet) et la deuxième saison de la série historique Poldark (mardi 21 h et 22 h, du 6 août au 3 septembre).

Les téléspectateurs qui auront manqué des émissions des Francs-tireurs, de Cette année-là ou d’Un chef à la cabane seront bien servis ce printemps puisqu’elles seront toutes trois diffusées en rafale.

Deux nouvelles séries sur La Fabrique culturelle

Le métier de conteur étant encore trop peu connu malgré sa grande richesse, La Fabrique culturelle proposera Ceux qui content. Tournée aux quatre coins du Québec, la nouvelle websérie s’intéresse à cinq conteurs dont la pratique illustre bien toute la richesse et la diversité de cette forme d’art éclatée, multiple et résolument actuelle : Melissa Mollen Dupuis, Simon Gauthier, Frank Sylvestre, Marie-Anne Dubé et François Lavallée. Mise en ligne aux deux semaines, depuis le 20 mars

Toujours sur lafabriqueculturelle.tv, le visage de La Fab Sophie Cadieux portera Proxémie. Dans cette nouvelle série documentaire audio, elle ira à la rencontre de cinq femmes qui l’inspirent et qui sont issues de différentes sphères du milieu artistique : Charlotte Cardin, Joséphine Bacon, Dina Gilbert, Dominique Petrin et Marjolaine Beauchamp. Mise en ligne hebdomadaire, dès le 24 avril

Encore cet été, La Fabrique culturelle prendra la route des festivals avec deux nouvelles productions immersives à découvrir : l’une en musique et l’autre axée sur le conte. Elle présentera également l’expérience Panoramique 360° de poésie à la Maison du Québec à Saint-Malo (du 3 mai au 31 août) et sera présente au Congrès mondial acadien, qui se tiendra cet été à Moncton, au Nouveau-Brunswick, afin d’y faire rayonner ses contenus.

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Les finalistes aux prix Prism sont annoncés par l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision

LES FINALISTES AUX PRIX PRISM 2019 SONT ANNONCÉS

Le prix Prism a annoncé cette semaine les 20 meilleurs vidéoclips canadiens de l’année, tels que votés par un jury de plus de 120 professionnels canadiens de la musique, du cinéma et des arts médiatiques.

Après avoir visionné des centaines de vidéoclips, les jurés ont sélectionné les 20 finalistes du prix Prism en fonction de l’originalité, du style, de la créativité, de l’innovation et de l’exécution efficace.

10 finalistes du prix Prism seront annoncés le 2 avril 2019.

L’un de ces vidéoclips recevra le grand prix de 15 000 $ lors d’un visionnement et d’une cérémonie de remise de prix présentés le lundi 13 mai 2019 au TIFF Bell Lightbox. 

 

VOICI LES 20 FINALISTES DU PRIX PRISM 2019 (en ordre alphabétique) :

Arkells – People’s Champ (réalisation : Matt Barnes)
Bahamas – No Depression (réalisation : Ali J. Eisner)
Belle Game – Low (réalisation : Kevan Funk)
Blue Hawaii – Do You Need Me (réalisation : Kevan Funk)
Cadence Weapon – High Rise (réalisation : Lester Millado)
Chad VanGaalen – Host Body (réalisation : Chad VanGaalen)
Charlotte Cardin -The Kids (réalisation : Kristof Brandl)
Clairmont The Second – Gheeze (réalisation : Clairmont The Second)
Classified – Powerless (réalisation : Andrew Hines)
Daniel Caesar avec H.E.R. – Best Part, a Visual (réalisation : Keavan Yazdani et Sean Brown)
Deadmau5 – Monophobia (réalisation : Nick DenBoer et Kenny Hotz)
Drake – Nice For What (réalisation : Karena Evans)
Harrison avec Ralph – Your Girl (réalisation : Ft. Langley)
Jean-Michel Blais – Dans ma main (réalisation : Mauriès Matos)
Jessie Reyez – Body Count (réalisation : Peter Huang)
Rich Aucoin – The Middle (réalisation : Meags Fitzgerald)
Said The Whale – UnAmerican (réalisation : Johnny Jansen)
So Loki – Athletes World (réalisation : Lucas Hrubizna)
SonReal – Have A Nice Day (réalisation : Peter Huang)
The Weather Station – Impossible (réalisation : Colin Medley)

 

Bande-annonce des 20 meilleurs vidéoclips :

 

« Chaque année, je suis renversé par la qualité du travail des artisans qui figurent sur les listes du prix Prism et cette année ne fait pas exception. Ils comptent parmi les artistes les plus talentueux à œuvrer dans les médias en ce moment, au pays et à l’étranger. Ils sont la prochaine vague de talents canadiens », a déclaré Louis Calabro, fondateur du prix Prism.

 

Les organisateurs ont également annoncé que Slaight Music serait le grand partenaire des prix de 2019, poursuivant ainsi un partenariat établi dès la création du prix en 2012. Une partie du partenariat de 2019 offre aux finalistes de la liste des 10 meilleurs vidéoclips un prix en espèces de 500 $ par projet, gracieuseté de Slaight Music. « Nous sommes reconnaissants à Slaight Music pour son soutien généreux et constant, qui crée des occasions concrètes pour les musiciens canadiens », a affirmé M. Calabro.

En plus des 15 000 $ remis au meilleur vidéoclip canadien de l’année, le prix Prism continuera de décerner plusieurs prix spéciaux. D’autres annonces seront faites avant l’événement du 13 mai.

Le vote pour le prix du public est ouvert aux membres du public à partir d’aujourd’hui, jusqu’au 19 avril 2019. Les 20 vidéoclips finalistes pour le prix Prism sont admissibles. Les votes peuvent désormais être enregistrés sur le site : https://www.prismprize.com/2019audience.

L’an dernier, la Torontoise Karena Evans, qui a travaillé sur plusieurs succès de Drake figurant au classement Billboard, dont la vidéo virale God’s Plan, et sur Garden (Say It Like That) de Sza, mettant en vedette Donald Glover, a reçu le prix Lipsett pour ses approches uniques et novatrices à l’art du vidéoclip.

Le prix pour contribution exceptionnelle (commandité par Slaight Music) – pour la réalisation artistique et la contribution mondiale à l’art du vidéoclip – sera également annoncé au cours des prochaines semaines.

Enfin, le prix Haute-fidélité (commandité par FACTOR) – remis à un artiste qui utilise l’art du vidéoclip pour représenter son travail d’une façon toujours créative et innovatrice – sera également dévoilé avant l’événement du 13 mai.

Le prix Prism est fier d’offrir aux amateurs de musique une ressource exhaustive leur permettant de regarder les meilleurs vidéoclips canadiens en un seul endroit. Des vidéos et des nouvelles de la communauté canadienne de vidéoclips sont disponibles tout au long de l’année à www.prismprize.com.

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À PROPOS DU PRIX PRISM

Le prix Prism, qui en est à sa septième année, s’est attiré les honneurs à titre de plus important prix en espèces au monde décerné à des vidéoclips. Établi en 2012, ce prix annuel a pour but de reconnaître le talent artistique remarquable dans le milieu du vidéoclip canadien, et est désormais produit par l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision (l’Académie). Devenir une division de l’Académie permet au prix Prism de promouvoir et de soutenir des projets créatifs canadiens et de mettre en lumière le paysage musical du pays. En plus de cette acquisition, et grâce à sa collaboration avec RBCxMusique, une fondation de RBC, le prix Prism a lancé sa subvention inaugurale pour le projet Production de vidéoclips (projet PDV) visant les réalisateurs, les producteurs et les artistes fortement représentés à l’échelle du Canada.

Les lauréats précédents du grand prix du prix Prism comprennent Fantavious Fritz pour Workde Charlotte Day Wilson (2018), Martin C. Pariseau pour Lite Spotsde Kaytranada (2017), Philip Sportel pour Avalanchede Kalle Mattson (2016), Chad VanGaalen pour Beat The Drum Slowly de Timber Timbre (2015), Emily Kai Bock pour Afterlife d’Arcade Fire (2014) et Noah Pink pour Brian Wilson is A.L.i.V.E de Rich Aucoin (2013).

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