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Le court métrage d’animation I Am Here (Je suis ici) lancé ce 5 novembre 2017

Le 5 novembre, dans le cadre de CB Fest, le court métrage d’animation de l’ONF réalisé par Eoin Duffy I Am Here (Je suis ici) sera lancé simultanément sur Cartoon Brew, NFB.ca/ONF.ca, Vimeo, YouTube et Facebook

À compter du 5 novembre, le court métrage d’animation primé I Am Here (Je suis ici), que signe le Vancouvérois Eoin Duffy pour l’Office national du film du Canada, sera offert gratuitement à la lecture en transit sur une variété de portails. Cette animation flash en 2D sera en effet lancée simultanément sur Cartoon Brew (version anglaise seulement), NFB.ca/ONF.ca, Vimeo, YouTube et Facebook. La version française est narrée par le grand acteurGuy Nadon.

Ce lancement a lieu dans le cadre de la deuxième saison de CB Fest, une nouvelle série de courts métrages offerte par Cartoon Brew. I Am Here (Je suis ici) est l’un des trois films coprésentés avec Short of the Week, un site qui réunit des cinéastes et des auteurs de renom ainsi que des connaisseurs du Web pour offrir de nouvelles perspectives sur les œuvres proposées.

CB Fest a sélectionné au total sept courts métrages réalisés par des étoiles montantes de l’animation de cinq pays, soit le Canada, le Chili, Israël, l’Espagne et la Suisse. Le programmateur de cette deuxième édition de CB Fest est Amid Amidi.
 

À propos du film

Premier film que réalise Eoin Duffy avec l’ONF, I Am Here (Je suis ici) combine des formes modernistes et la fascinante musique des deux compositeurs de Menalon pour explorer le sens même de l’existence alors qu’un mystérieux voyageur sillonne l’espace et le temps, à la recherche des origines de l’univers, de la vie, de Dieu. 
 
Gagnant du prix Leo du meilleur scénario dans la catégorie Animation et du Prix du meilleur court métrage d’animation au Festival international du film jeunesse Reel to Real, I Am Here (Je suis ici) est produit par le Studio de la Colombie-Britannique et du Yukon de l’ONF à Vancouver (Shirley Vercruysse, productrice et productrice exécutive) et le Studio d’animation anglais à Montréal (Maral Mohammadian, productrice ; Michael Fukushima, producteur exécutif).
 

À propos du cinéaste

D’origine irlandaise, l’animateur de Vancouver Eoin Duffy adopte un style distinctif, alliant des lignes nettes et un graphisme coloré à une approche humoristique pour aborder des thèmes sombres et complexes. Ses œuvres lui valent une reconnaissance internationale, comme l’atteste sa présélection aux Oscars pour The Missing Scarf (2014).
 

À propos de Cartoon Brew

Tous les jours depuis 2004, Cartoon Brew communique à plus de 25 000 artistes, dirigeants du milieu du divertissement et amateurs de dessins animés les dernières nouvelles, tendances et idées en animation. Sous l’impulsion de l’auteur et historien primé Amid Amidi, qui assure la direction de la rédaction, le site aborde un large éventail de sujets qui vont des technologies de pointe en animation par ordinateur et en effets spéciaux pour la télévision et le cinéma aux techniques classiques comme l’animation dessinée à la main et l’animation image par image. On y découvre également les tendances dans des domaines aussi variés que l’animation commerciale, les applications interactives, les superproductions hollywoodiennes, le financement participatif et le cinéma indépendant.

L’ONF félicite la cinéaste d’animation Michèle Cournoyer

L’ONF félicite la cinéaste d’animation Michèle Cournoyer, lauréate du prix Albert-Tessier 2017

L’Office national du film du Canada (ONF) souligne l’attribution du prix Albert-Tessier 2017 à Michèle Cournoyer, première femme cinéaste d’animation à obtenir cet honneur. La lauréate recevra son prix aujourd’hui à l’occasion d’une cérémonie protocolaire à l’hôtel du Parlement à Québec. Cette récompense, la plus haute distinction cinématographique québécoise, couronne l’ensemble de sa carrière et atteste la richesse de son apport artistique au cinéma d’ici. Le prix Albert-Tessier est l’un des 14 Prix du Québec remis chaque année.

« L’ONF se réjouit que ce prix prestigieux soit remis pour la première fois à une femme cinéaste d’animation. Cette récompense souligne à la fois l’importance de l’animation pour le cinéma québécois et celle de Michèle Cournoyer comme artiste, devenue un modèle pour de jeunes réalisatrices par sa façon d’exprimer avec force et finesse un point de vue féminin sur des sujets intimes. Le concours Cinéaste recherché(e), par lequel elle a amorcé sa carrière en animation à l’ONF, est d’ailleurs réservé cette année aux femmes afin d’accroître leur présence dans ce genre cinématographique. » — Claude Joli-Coeur, commissaire du gouvernement à la cinématographie et président de l’ONF

Une des figures marquantes du cinéma d’animation au Québec et au Canada, Michèle Cournoyer signe une œuvre puissante, majoritairement en noir et blanc, qui aborde des thèmes difficiles avec finesse et sous le signe de la métamorphose, avec un sens de l’humour et du tragique singulier. Née à Saint-Joseph-de-Sorel, au Québec, en 1943, elle étudie le piano, les arts graphiques, la photographie et le cinéma d’animation. Dans les années 1970, elle réalise plusieurs courts métrages indépendants, dont des films-collages expérimentaux. Elle collabore aussi en tant que décoratrice, directrice artistique, costumière et scénariste à plusieurs films québécois, comme La mort d’un bûcheron (1973) de Gilles Carle et L’arrache-cœur (1979) de Mireille Dansereau.

Elle est lauréate, en 1989, du 9e concours Cinéaste recherché(e) du Studio d’animation du Programme français de l’ONF. Les cinq films qu’elle y réalise cumulent une trentaine de prix internationaux. Le premier, La basse cour (1992), est un jeu cruel où la séduction amoureuse se révèle une basse-cour. Adepte de la technique de la rotoscopie, la cinéaste réalise ensuite Une artiste (1994), le portrait d’une fillette habitée par la musique. À partir du Chapeau (1999, projeté à la Semaine de la critique de Cannes), qui aborde crûment le thème de l’inceste, elle délaisse la rotoscopie et l’image composite au profit d’un dessin gestuel exécuté à l’encre sur papier. Présenté en compétition au Festival de Cannes, Accordéon (2004) aborde les relations amoureuses à l’ère de la médiation technologique. Avec Robe de guerre (2008), la cinéaste pose de nouveau un regard spécifiquement féminin sur un thème lié à l’actualité, celui des femmes kamikazes. En 2009, Michèle Cournoyer quitte l’ONF. Son film suivant, Soif (2014), produit par Unité centrale en coproduction avec l’ONF, traite de l’alcoolisme. Ses six films produits ou coproduits à l’ONF peuvent être visionnés gratuitement sur ONF.ca.

Les films de Michèle Cournoyer ont été primés dans les plus grands festivals : Annecy, Banff, Chicago, Dresden, Hiroshima, Montréal, Ottawa, Toronto, Vienne et Zagreb. Le chapeau et Robe de guerre ont tous deux remporté le Jutra du meilleur court métrage d’animation. Elle a reçu en 2017 un prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques.

 

Voir son entrevue réalisée par Denys Desjardins dans Une histoire du cinéma – 61 portraits vivants.

Les leçons de cinéma d’animation à la Cinémathèque dès le 27 octobre

Le 27 octobre, coup d’envoi de la deuxième série de leçons de cinéma d’animation à la Cinémathèque québécoise

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L’Office national du film du Canada (ONF) et les Sommets du cinéma d’animation s’unissent pour présenter à la Cinémathèque québécoise, à compter du vendredi 27 octobre, une nouvelle série de leçons de cinéma qui débutera avec Éléonore Goldberg et son film Mon yiddish papi.
Au cours des prochains mois, ce sont les cinéastes d’animation Matthew Rankin, Dominic Etienne Simard, Alex Boya et Torill Kove qui se succéderont pour dévoiler les dessous de leur plus récente production. Le grand public aura ainsi la chance d’avoir un accès privilégié au processus créatif de ces artistes et d’échanger sur leur démarche, leur inspiration ainsi que les techniques utilisées.
 

Programmation des leçons de cinéma :

 

Éléonore Goldberg, vendredi 27 octobre 2017, 16 h – entrée libre

  • Dans Mon yiddish papi, Éléonore Goldberg honore une promesse faite jadis : celle de dessiner les aventures de son grand-père, résistant durant la Seconde Guerre mondiale. Le court métrage est produit par Karine Dubois (Picbois Productions) et Julie Roy (ONF), qui signe aussi la production exécutive. Il sera présenté en compétition internationale aux Sommets du cinéma d’animation, qui se tiendront à la Cinémathèque québécoise du 22 au 26 novembre 2017.
 
  • Cinéaste, animatrice et bédéiste franco-canadienne, Éléonore Goldberg remporte en 2011 le prix SODEC/SARTEC et le Prix spécial du jury de Cours écrire ton court pour son scénario Mon yiddish papi. Son court métrage animé Errance, sélectionné aux Jutra (2014), se distingue aux festivals Breakthroughs (2014) et Cinema on the Bayou (2015). Elle collabore à L’origine des espèces (2016) de Dominic Goyer, au Mur (2017) de Cam Christiansen, et illustre le roman graphiqueLa demoiselle en blanc (2016).

Matthew Rankin, jeudi 23 novembre 2017, de 10 h à 15 h (dans le cadre des Sommets du cinéma d’animation) – entrée payante

  • TESLA : LUMIÈRE MONDIALE est un film d’animation expérimental dans lequel l’inventeur visionnaire Nikola Tesla écrit au financier J. P. Morgan. Inspiré de faits réels, ce court métrage électrisant, maintes fois primé, est une spectaculaire explosion audiovisuelle. Le film est produit à l’ONF par Julie Roy. Il a connu sa première mondiale à la 56e Semaine de la critique du Festival de Cannes, où il était également en compétition, et a reçu une mention honorable ex æquo lors du Festival international du film de Toronto (TIFF) 2017 ainsi qu’une mention spéciale du jury dans la section Compétition internationale – courts métrages au Festival du nouveau cinéma 2017.
 
  • Natif de Winnipeg, au Manitoba, Matthew Rankin a étudié l’histoire du Québec à l’Université McGill et à l’Université Laval avant de se consacrer au cinéma. Il réside à Montréal. Son travail se caractérise par le métissage des genres, le recours à des éléments historiques ou documentaires ainsi qu’à une esthétique référentielle empreinte de lyrisme. TESLA : LUMIÈRE MONDIALE est son deuxième film produit à l’ONF, après Les exploits radicaux de Walter Boudreau.

Dominic Etienne Simard, vendredi 26 janvier 2018, 16 h – entrée libre

  • Dans Charles, le personnage du film sait qu’il est différent des autres enfants. Pour esquiver les railleries et les moqueries quotidiennes de ses compagnons de classe, il s’invente un refuge paisible peuplé de petites grenouilles bienveillantes. Le film est coproduit entre le Canada et la France par Dominic Etienne Simard (DES animations), Dora Benousilio (Les Films de l’Arlequin) et Julie Roy (ONF). Lancé en première mondiale au TIFF, il sera présenté en compétition internationale aux Sommets du cinéma d’animation en novembre. 
 
  • Réalisateur de films d’art et d’animation depuis plus de 15 ans, Dominic Etienne Simard est reconnu pour l’élégance de ses scénarios et la finesse de sa maîtrise visuelle. Passionné de dessin, de peinture, de photographie, de gravure et d’illustration, ce cinéaste a trouvé à l’ONF un terreau fertile où mener ses recherches artistiques. Paula (2011) remporte le prix Écrans canadiens du meilleur court métrage d’animation et le prix Berlin-Brandenburg du meilleur film au Festival international de courts métrages Interfilm de Berlin. Lauréat de nombreux prix et bourses, Dominic Etienne Simard jouit d’une notoriété grandissante dans l’univers du cinéma d’animation. 

Alex Boya, vendredi 16 février 2018, 16 h – entrée libre (en anglais)

  • Turbine est une tragicomédie romantique surréaliste à propos d’un homme dont le corps a fusionné avec son avion de guerre et qui n’est plus capable de communiquer avec sa femme. Le film est produit à l’ONF par Jelena Popovic.
 
  • Le cinéaste montréalais originaire de Bulgarie Alex Boya étudie l’animation à l’École de cinéma Mel-Hoppenheim de l’Université Concordia. Pour sa première collaboration avec l’ONF, il s’inspire d’illustrations médicales et de la technique de l’eau-forte, un procédé de gravure sur cuivre, et crée Focus, un voyage dans le centre commercial cérébral du trouble déficitaire de l’attention qui récolte une mention honorable dans la catégorie Meilleur film d’animation canadien au Festival international de l’animation d’Ottawa 2015. 

Torill Kove, vendredi 23 mars 2018, 16 h – entrée libre (en anglais)

  • Dans Rubans (Threads), la réalisatrice oscarisée Torill Kove explore la beauté et la complexité de l’amour parental, des liens tissés avec le temps qui nous font grandir et nous façonnent. Le film est coproduit par Mikrofilm AS (Lise Fearnley et Tonje Skar Reiersen) et l’ONF (Michael Fukushima). Présenté en compétition au TIFF 2017, il sera également en lice aux Sommets du cinéma d’animation en novembre prochain.
 
  • Née en Norvège, Torill Kove s’établit au Canada en 1982. Après avoir obtenu une maîtrise en planification urbaine de l’Université McGill, elle obéit à sa passion pour le dessin et étudie l’animation à l’Université Concordia. Elle est également une auteure et illustratrice accomplie de livres pour enfants. En 2006, Torill Kove réalise Le poète danois (ONF/Mikrofilm AS), lequel remporte l’Oscar du meilleur court métrage d’animation. Ma grand-mère repassait les chemises du roi(ONF/Studio Magica), sa première œuvre créée en 1999, ainsi que Ma Moulton et moi (ONF/Mikrofilm AS), son court métrage sorti en 2014, ont tous deux été sélectionnés aux Oscars.

Nelly et Simon: Mission Yéti -Un succès au Festival Cinékid d’Amsterdam

Nelly et Simon: Mission Yéti – Un vif succès au Festival Cinékid d’Amsterdam

Un film de Pierre Greco et Nancy Florence Savard

C’est aujourd’hui devant une salle comble du Het Ketelhuis de Cinékid à Amsterdam que les coréalisateurs Pierre Greco et Nancy Florence Savard ont présenté leur nouveau long métrage d’animation ayant pour titre Nelly et Simon : Mission Yéti. Ce festival, reconnu pour sa programmation jeunesse de qualité, était fier d’annoncer que la projection était à guichets fermés pour une des rares fois lors de cette 31e édition aux Pays-Bas.

Copyrights « Mission Yéti Inc. 2017

C’est d’ailleurs lors de cet évènement que Universal Studio avait acquis les droits pour 98 pays le film précédent du réalisateur Pierre Greco: Le coq de St-Victor.

« Nous sommes ravis de l’accueil réservé à notre nouveau long métrage d’aventure humoristique. C’est agréable de constater sur place les réactions spontanées du public. Nous sommes toujours
curieux de voir l’universalité de nos histoires comme celle de Nelly et Simon: Mission Yéti », confie la coréalisatrice et productrice de 10e Ave, Nancy Florence Savard.

 

Synopsis

Québec, 1956. Les destins de Nelly Maloye (Sylvie Moreau), détective privée débutante, et Simon Picard (Guillaume Lemay-Thivierge), assistant de recherche en sciences, se croisent accidentellement. Soutenus par un mécène ambitieux, Maloye, intuitive et chaotique, et Picard, méthodique et obsessionnel, se lancent dans une aventure visant à prouver l’existence du Yéti. Pour y arriver, Simon compte sur le journal d’un explorateur pour les mener au repaire de la créature mythique. Accompagnés de Tensing (Rachid Badouri), un jeune guide Sherpa, et de Jasmin (Alexandrine Warren), un mainate bavard, ils sont confrontés à de nombreux dangers au coeur de l’Himalaya.

 

La sortie en salle du film au Québec, orchestrée par les Films Séville, sera le 23 février 2018.
Missionyeti-lefilm.com

 

Productions 10e Ave est cheffe de file en longs métrages d’animation canadiens. Parmi ses oeuvres d’animation distribuées dans plus de 103 pays, est la société derrière La légende de Sarila et Le coq de St-Victor, les deux premiers longs métrages d’animation 100% canadiens, fabriqués totalement au Québec et dont les propriétés intellectuelles appartiennent à des Québécois.

Productions 10e Ave est une maison de production télévisuelle et cinématographique de St-Augustin-de-Desmaures dont les projets s’adressent principalement à la famille. Elle se distingue par ses projets à thème universel, ses moyens de production de qualité, son approche artistique recherchée et la distribution internationale de ses contenus pour diverses plateformes.

16e édition des Sommets du cinéma d’animation du 22 au 26 novembre 2017

DÉVOILEMENT DE LA COMPÉTITION INTERNATIONALE ET DES MEMBRES DU JURY DE LA 16E ÉDITION DES SOMMETS DU CINÉMA D’ANIMATION

Du 22 au 26 novembre 2017

Les Sommets du cinéma d’animation sont heureux d’annoncer les films sélectionnés en compétition internationale ainsi que les membres du jury de sa 16e édition qui se tiendra à la Cinémathèque québécoise du 22 au 26 novembre prochain. Pendant 5 jours, les Sommets du cinéma d’animation proposent aux cinéphiles un rendez-vous incomparable avec la présentation de films d’animation, dont la majorité sont présentés en premières.

Parmi les titres phares de la compétition internationale de cette édition, soulignons la première nord-américaine de Gros Chagrin de Céline Devaux (France), Lion du meilleur court métrage à la dernière Mostra de Venise ; la première québécoise de Mon Yiddish Pappi d’Éléonore Goldberg (Québec) qui aborde avec une animation d’encre sur papier, le rapport intergénérationnel entre un survivant de la Seconde Guerre et sa petite fille ; le film Notes on Monstropedia du grand maître japonais Koji Yamamura qui dépeint le mode de vie de monstres fictifs, présenté en première canadienne ; ainsi que le très attendu World of Tomorrow Episode Two: The Burden of Other Peoples’s Thoughts, de Don Hertzfeldt (États-Unis), suite du premier film ambitieux qui dresse dans une animation 3D et prise de vue réelle, un portrait sarcastique du futur.

En tout, 29 films prendront part à la compétition. « Cette cuvée est d’une qualité exceptionnelle, elle fera date dans l’histoire de notre festival. La compétition sera particulièrement relevée! » a déclaré Marco de Blois, directeur artistique des Sommets.

Cette année, le jury de la compétition internationale et canadienne sera constitué de la réalisatrice d’animation Janet Perlman, nommée pour l’Oscar et gagnante d’un Emmy et de plusieurs prix internationaux ; l’actrice québécoise Caroline Dhavernas (De père en flic II, Hannibal) connue également comme narratrice du chef-d’œuvre de Theodore Ushev, Vaysha l’aveugle ; l’écrivain et critique de cinéma François Lévesque ; le réalisateur et illustrateur français Pierre-Luc Granjon (Les quatre saisons de Léon) ; ainsi que le superviseur d’animation Jean-Luc Delhougne qui a travaillé sur la populaire émission Les Mystérieuses Cités d’or.

Pour découvrir la liste complète des 29 titres sélectionnés en compétition internationale, cliquez ici : https://www.cinematheque.qc.ca/fr/sommets

La 16e édition des Sommets du cinéma d’animation se tiendra du 22 novembre au 26 novembre 2017 à la Cinémathèque québécoise.

Plus d’informations :   

Site Internet: https://www.cinematheque.qc.ca/fr/sommets

Facebook: https://www.facebook.com/sommets.animation

Twitter: https://twitter.com/sommetsanim

Tout le mois de novembre, Don Hahn anime le Centre Phi

Tout le mois de novembre, Don Hahn anime le Centre Phi

Dans le cadre de sa série Phi aime, le Centre Phi dédiera le mois de novembre à l’apport impressionnant du producteur Don Hahn (The Lion King, Beauty and the Beast) à l’univers du cinéma d’animation.

Le producteur d’animation Don Hahn a non seulement participé à la «renaissance de Disney», mais il a aussi aidé à redonner ses lettres de noblesse à un genre cinématographique aimé de tous. Le Centre Phi lui rendra hommage, en novembre prochain, avec une programmation variée incluant des projections spéciales et une conférence dans le cadre de sa série En conversation. La série Phi aime Don Hahn est présentée en collaboration avec l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision et les Sommets du cinéma d’animation.

L’homme de tous les records

Si Don Hahn est à la fois réalisateur, auteur et peintre, le septième art lui doit une fière chandelle pour son rôle de producteur et ambassadeur du cinéma d’animation. Il a été à la barre de films parmi les plus iconiques des 20 dernières années. Hahn a fracassé les records du box-office avec The Lion King, participé à la réalisation de la deuxième mouture de Fantasia 2000 et produit, avec Beauty and the Beast, le premier film d’animation en lice pour l’Oscar du meilleur film, en 1992.

Le 4 novembre, Phi lancera donc le bal avec une projection du documentaire Waking Sleeping Beauty, fascinant survol encensé par la critique qui relate les 10 années entre 1984 et 1994 où Disney s’est réinventé et a accumulé les succès de The Little Mermaid à Aladdin, changeant à tout jamais le monde de l’animation. Suivra, le 11 novembre, une programmation double des films The Lion King et Beauty and the Beast, deux incontournables du cinéma d’animation que les amateurs montréalais pourront redécouvrir sur grand écran.

 

Fantaisia 2000 X Esmerine

Le 28 novembre, renouant avec la tradition du cinéma muet, le Centre Phi présentera cette fois le film Fantasia 2000, où animation et musique se rencontrent dans une éblouissante envolée lyrique. Lors de cet événement inédit, le film sera projeté sur une trame musicale composée par le groupe montréalais Esmerine, composé du percussionniste Bruce Cawdron (Godspeed You! Black Emperor) et de la celliste Rebecca Foon (Thee Silver Mt. Zion Montreal Orchestra, Saltland). Reconnue pour ses performances live, Esmerine a produit deux albums célébrés de la critique et endisqué avec des légendes locales telles Patrick Watson et Lhasa de Sela. La formation lancera par ailleurs l’album Mechanics of Dominion, le 20 octobre prochain.

 

Conversations et confidences

Don Hahn prendra enfin la vedette de notre prochaine soirée En conversation, rencontre intimiste devant public animée par Theodore Ty de L’Atelier Animation de Montréal. Animateur de réputation mondiale, Ted Ty a œuvré notamment pour Disney et DreamWorks, animant en cours de route plus de 20 films dont Kung Fu Panda, How to Train Your Dragon 2 et Pocahontas. Cette rencontre au sommet entre deux passionnés d’animation promet de réjouir professionnels et amateurs, qui auront la chance de poser des questions aux invités. À noter que la soirée, prévue le 21 novembre, se déroulera en anglais.

La conférence sera suivie d’une projection du documentaire The Gamble House, réalisé par Don Hahn et présenté en première canadienne. Le film raconte l’histoire fascinante de la maison Gamble, chef d’œuvre américain de l’architecture Arts and Crafts.

Tous les détails et billets à centre-phi.com

Phi aime Don Hahn

4 novembre: projection du documentaire Waking Sleeping Beauty
11 novembre: projection des films The Lion King et Beauty and the Beast
21 novembre: En conversation avec Don Hahn et projection du documentaire The Gamble House
28 novembre: projection du film Fantasia 2000 avec musique live de la formation Esmerine

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Liens associés

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L’Académie canadienne du cinéma et de la télévision

L’Académie canadienne du cinéma et de la télévision a pour mission de reconnaître et promouvoir la créativité des artistes et des artisans de la télévision, du cinéma et des médias numériques de langue française auprès du public et de l’industrie d’ici et d’ailleurs. Pour ce faire, l’organisation gère et produit notamment deux importantes remises de prix : les prix Gémeaux, pour la télévision et les médias numériques canadiens francophones, et les prix Écrans canadiens, pour la télévision et les médias numériques anglophones et le cinéma canadien.

Les Sommets du cinéma d’animation

Les Sommets du cinéma d’animation sont un festival international consacré à l’animation sous toutes ses formes, du patrimoine aux nouveaux médias en passant par la production actuelle. Pendant cinq jours, Montréal vibre au rythme de l’animation ! Uniques au Québec, les Sommets célèbrent un art qui a historiquement fait connaître le Québec et le Canada dans le monde entier. La 16e édition des Sommets du cinéma d’animation se tiendra du 22 novembre au 26 novembre 2017 à la Cinémathèque québécoise.

Phi

Phi est un pôle culturel et artistique multidisciplinaire qui cultive tous les aspects de la création, de l’élaboration, de la production et de la diffusion. Au carrefour de l’art, du cinéma, de la musique, du design et de la technologie, Phi provoque des rencontres inattendues entre les artistes et les publics grâce à une programmation éclectique et à la création de contenus originaux.

Fondé et dirigé par Phoebe Greenberg, Phi exerce ses activités à partir du Centre Phi, à Montréal, Canada.

ON ANIMATION STUDIOS S’INSTALLE À MONTRÉAL ET DÉBUTE LA PRODUCTION DU FILM D’ANIMATION « PLAYMOBIL : LE FILM »

ON ANIMATION STUDIOS S’INSTALLE À MONTRÉAL ET DÉBUTE LA PRODUCTION DU FILM D’ANIMATION « PLAYMOBIL : LE FILM »

 Installé à Montréal dans ses nouveaux locaux depuis ce printemps, le studio d’animation ON Animation Studios (membre du groupe ON Kids & Family), est reconnu pour avoir produit le film « Le Petit Prince » d’après l’œuvre d’Antoine de Saint-Exupéry et qui est devenu depuis sa sortie en 2015 le plus grand succès mondial pour un film d’animation français.

ON Animation Studios travaille présentement à la réalisation de la superproduction d’animation « Playmobil : Le film », dont la sortie est prévue en 2019. Doté d’un budget de 75 millions de dollars (USD), le long métrage s’inspire de l’univers des populaires figurines du même nom et est réalisé par Lino DiSalvo.

« Notre nouveau studio montréalais nous procure un point d’ancrage en Amérique du Nord ainsi que les ressources et le talent nécessaires afin d’augmenter notre production et étendre notre portée grâce à des productions destinées au marché international », indique Aton Soumache, PDG d’ON Kids & Family.

« Montréal s’est rapidement imposé comme une évidence dans le développement de notre studio. ON Animation Studios a toujours revendiqué son identité multiculturelle, à la recherche des meilleurs histoires et talents. Fort de nos 15 ans d’expérience, nous avons tissé des liens très forts en Europe et en Amérique du Nord. Au carrefour de ces deux continents et véritable pépinière de talents d’animation, Montréal est à notre image et symbolise bien notre ouverture au monde et notre recherche de l’excellence », ajoute Alexis Vonarb, président de ON Animation Studios.

L’entreprise a d’ailleurs frappé fort en recrutant Lino DiSalvo pour réaliser le film « Playmobil : Le film ». Anciennement chez Walt Disney Studios comme chef de l’animation, il a notamment travaillé sur le long métrage oscarisé « Frozen ». Il s’agit d’une première réalisation pour DiSalvo, qui vit dorénavant à Montréal avec sa famille.

Installé dans un espace de 25 000 pieds carrés au cœur de Montréal, le studio a déjà trois autres projets en développement et compte actuellement plus de 150 employés.  Le studio prévoit de créer plus de 300 emplois dans les trois prochaines années et a reçu le soutien d’Investissement Québec et de Développement Économique Canada.

 À propos d’ON Animation Studios

ON Animation Studios est un studio d’animation indépendant, membre du groupe ON Kids & Family. Fort de 20 ans d’expérience dans la production de séries télévisées (Method Animation) et de longs métrages (ON Animation Studios) à portée internationale, ON Kids & Family rassemble aujourd’hui près de 250 employés permanents au sein de ses sites de Paris, Montréal, Los Angeles, Hyderabad et du Luxembourg. À travers ses nombreuses productions, ON Kids & Family combine innovation, technologie et talents internationaux au service d’univers féériques et merveilleux pour les enfants et la famille.

 

L’ONF au Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue

L’ONF au Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue

Une sélection de quatre films, dont Un printemps de Keyu Chen et Labrecque, une caméra pour la mémoire (ACPAV/ONF) de Michel La Veaux, tous deux présentés en première mondiale
 

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L’ONF est de retour au Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue (FCIAT) avec quatre films, dont deux présentés en première mondiale : le court métrage d’animation Un printemps (ONF) de Keyu Chen et le long métrage documentaire Labrecque, une caméra pour la mémoire (ACPAV/ONF) de Michel La Veaux. Le premier montre le besoin vital d’épanouissement d’une jeune fille rêvant de quitter le nid familial, et le second transmet le regard humaniste et passionné du grand cinéaste et directeur photo Jean-Claude Labrecque sur le cinéma, la culture et l’histoire du Québec. Deux autres courts métrages d’animation ont aussi été sélectionnés au festival : J’aime les filles (ONF) de Diane Obomsawin et La dent (Canal+/Sacrebleu Productions/ONF) de Guy Delisle. Le FCIAT se tiendra à Rouyn-Noranda du 28 octobre au 2 novembre 2017.
 

Un printemps de Keyu Chen (6 min) – première mondiale

Produit à l’ONF par Marc Bertrand, avec la productrice exécutive Julie Roy
 
Projection au festival : lundi 30 octobre à 13 h (Théâtre du cuivre)
« Ce film est un mélange de tous mes souvenirs, comme un rêve. Une partie vient de ma vie ici, notamment la nature. Quand je suis arrivée à Rouyn-Noranda, la forêt, les lacs, les montagnes représentaient tout ce que je m’imaginais du Canada […]. Le vent dans mon film, il vient d’ici ! » — Keyu Chen, cinéaste
 
·         Se déployant au rythme des saisons, Un printemps raconte avec tendresse l’histoire d’une jeune fille qui, poussée par un besoin d’épanouissement, quitte le nid familial. Traits fins et épurés, inspirés de la technique à l’encre de Chine, et transitions fluides portent la signature déjà mature de cette réalisatrice émergente, lauréate de la 21e édition du concours Cinéaste recherché(e) de l’ONF. Une facture visuelle empreinte à la fois des racines asiatiques de la jeune artiste et des grands espaces québécois qu’elle a adoptés. Après avoir étudié l’animation durant deux ans à Beijing, Keyu Chen a quitté la Chine pour s’installer à Rouyn-Noranda, en Abitibi, où elle a obtenu un baccalauréat en multimédia interactif et en création 3D. Elle vit maintenant à Montréal. Qui mieux qu’elle pour parler de l’importance de poursuivre ses rêves, même si cela implique de quitter son pays et de s’éloigner de sa famille ? 
 

Labrecque, une caméra pour la mémoire de Michel La Veaux (90 min) – première mondiale 

Produit par Nicole Hubert avec la productrice exécutive Bernadette Payeur pour l’Association coopérative de productions audiovisuelles (ACPAV), en coproduction avec Nathalie Cloutier et la productrice exécutive Colette Loumède pour l’ONF
 
Projection au festival : dimanche 29 octobre à 13 h (Théâtre du cuivre), précédé des films J’aime les filles de Diane Obomsawin et Bagages de Paul Tom
 
·         Véritable rencontre avec le cinéaste Jean-Claude Labrecque, ce film met en lumière l’importance de son travail, particulièrement pour le documentaire, mais aussi sa passion pour le cinéma. Marquée par une grande complicité, cette rencontre entre Labrecque et La Veaux permet de voir au-delà de l’image et de découvrir la petite histoire que cache la grande. Dans ce long métrage, La Veaux partage avec nous son amour du cinéma et nous transmet le regard humaniste de Labrecque, qui a su, avec sa caméra, inscrire dans notre mémoire de grands moments de notre culture et de notre histoire. La première mondiale aura lieu en présence du réalisateur, grand ami et habitué du festival et l’un des importants directeurs photo (Le démantèlement) et réalisateurs (Hôtel La Louisiane) du cinéma québécois. Le film prendra l’affiche à la Cinémathèque québécoise le 12 janvier 2018.
 

J’aime les filles de Diane Obomsawin (8 min)

Produit à l’ONF par Marc Bertrand, avec la productrice exécutive Julie Roy
 
Projection au festival : dimanche 29 octobre à 13 h (Théâtre du cuivre)
 
·         Dans ce court métrage d’animation, quatre femmes racontent avec franchise et candeur leurs premières histoires d’amour. Du coup de foudre à sens unique à l’attirance mutuelle, leurs récits cocasses et intimistes nous transportent au temps de la première fois. 
 
·         Le film a remporté plusieurs prix dans les festivals, dont le Grand Prix du meilleur court métrage d’animation indépendant au Festival d’Ottawa 2016.
 

La dent de Guy Delisle (3 min)

Coproduction internationale entre l’ONF (Julie Roy et Marc Bertrand), Canal+ et Sacrebleu Productions (Ron Dyens)
 
Projection au festival : mardi 31 octobre à 18 h 30 (Théâtre du cuivre)
·         Pourquoi la petite souris n’a-t-elle pas récupéré la dent laissée sous l’oreiller ? Le Québécois Guy Delisle renoue avec son célèbre « mauvais père » pour illustrer avec humour la paternité. Avec la voix des comédiens François Létourneau et Frédéric Larose.
 
·         Le film fait partie de la collection Chroniques du 9e art, lancée en première mondiale au Festival international du film d’animation d’Annecy. Elle rend hommage aux affinités entre la bande dessinée et le cinéma et rassemble quatre courts métrages d’animation de trois minutes réalisés par des bédéistes québécois et français.
 

L’ONF au FNC 2017, une forte sélection de sept œuvres

L’ONF au FNC 2017, une forte sélection de sept œuvres dont quatre en compétition officielle et deux en première mondiale, incluant le long métrage documentaire La part du diable de Luc Bourdon.

 

L’Office national du film du Canada (ONF) est de retour en force au Festival du nouveau cinéma (FNC) avec sept œuvres de tous formats et de tous genres. Le long métrage documentaire La part du diable de Luc Bourdon y sera présenté en première mondiale et en compétition, et le court métrage d’animation Deyzangeroo d’Ehsan Gharib aura aussi sa première mondiale au FNC. Trois autres courts métrages ont également été sélectionnés en compétition : TESLA : LUMIÈRE MONDIALE de Matthew Rankin, La maison du hérisson d’Eva Cvijanović (Bonobostudio/ONF) etLa montagne de SGaana de Chris Auchter. De plus, la section FNC eXPlore compte trois œuvres produites ou coproduites à l’ONF : la grande première en festival du documentaire en 360o La 3e roue d’André Roy, la première québécoise de Bear 71 VR de Jeremy Mendes et Leanne Allison, et Vaysha l’aveugle en RV de Theodore Ushev. Le FNC se tiendra du 4 au 15 octobre 2017. 

 

Compétition internationale

La part du diable de Luc Bourdon (80 min) – première mondiale

Produit à l’ONF par Colette Loumède

·         La part du diable propose un regard singulier et nouveau sur la Révolution tranquille durant les années 1970. Dans un geste d’une rare poésie, avec l’aide de son complice, le monteur Michel Giroux, Luc Bourdon se penche sur notre histoire et nous montre avec cohérence, à grand renfort d’extraits de près de 200 films de la collection de l’ONF et sans narration, les dessous d’une décennie (1967-1980) au cours de laquelle le Québec s’est profondément transformé. Le film suit un fil narratif puissant.
 
·         Ce long métrage documentaire se situe, dans la façon dont il a été finement travaillé, dans la continuité de La mémoire des anges, créé par Luc Bourdon à partir de films de l’ONF des années 1950 et 1960, qui a connu un succès notable à sa sortie en 2008. La mémoire des anges est resté à l’affiche plusieurs semaines et a remporté le prix du meilleur long métrage canadien (prix Focus – Cinémathèque québécoise) au FNC, en plus de recevoir une nomination pour le Jutra du meilleur documentaire ainsi que pour le prix de l’Association québécoise des critiques de cinéma décerné au meilleur film de l’année.
 
·         Dans La part du diable, des extraits très évocateurs de films de grands cinéastes tels que Denys Arcand, Pierre Perrault et Anne Claire Poirier montrent la forte présence à l’écran de diverses personnalités, dont René Lévesque, Robert Charlebois, Michel Tremblay, Pauline Julien ou Jean Chrétien. Un assemblage d’archives par l’entremise duquel chacune et chacun est invité à devenir un observateur aguerri, à prêter une oreille attentive à cette intense entreprise, à ce film exaltant, tout en superposition de sons et d’images, en émotions et en contemplation. 
 
·         Luc Bourdon est l’une des figures importantes de l’art vidéographique au Canada. Pendant plus de vingt-cinq ans, il a signé une cinquantaine d’œuvres de multiples genres – documentaires, fictions, expérimentations – faisant une place prépondérante à l’histoire et à la mémoire. Ces notions se retrouvent ainsi au cœur des deux longs métrages qu’il a réalisés à l’ONF, La mémoire des anges et La part du diable.
 

Section Les nouveaux alchimistes

Deyzangeroo d’Ehsan Gharib (4 min)  première mondiale

Produit à l’ONF par Maral Mohammadian, avec le producteur exécutif Michael Fukushima
 
·         Rituel exécuté dans la ville portuaire iranienne de Buchehr, « Deyzangeroo » est imprégné de la terreur et de la magie qu’évoque l’éclipse lunaire. Il permet de lutter contre le mal et de récupérer la Lune… il fonctionne à tous coups.
 
·         Ce film de quatre minutes recourt à l’animation peinte à la main, à la photographie à intervalles et à la photographie truquée au moyen de miroirs.
 
·         Deyzangeroo s’inspire de l’envoûtante musique du compositeur et percussionniste virtuose Habib Meftah Boushehri, lequel a collaboré au film.
 
·         Né en 1983 à Arak, en Iran, le designer et photographe Ehsan Gharib a étudié à l’école de cinéma de Soroush, à Téhéran, puis à l’Université Concordia, à Montréal. Deyzangeroo est le premier film dont il signe la réalisation à titre professionnel.
 

Compétition internationale des courts métrages

TESLA : LUMIÈRE MONDIALE de Matthew Rankin (8 min) – première montréalaise

Produit à l’ONF par Julie Roy
 
·         Film d’animation expérimental dans lequel l’inventeur visionnaire Nikola Tesla écrit au financier J.P. Morgan. Inspiré de faits réels, ce court métrage électrisant est une spectaculaire explosion audiovisuelle puisant son énergie autant dans le documentaire animé que dans les références au cinéma d’avant-garde.
 
·         Sa première mondiale a eu lieu à la 56e Semaine de la Critique du Festival de Cannes.
 
·         Il a reçu une mention honorable ex æquo lors du Festival international du film de Toronto 2017 ainsi que deux prix au Festival international du film d’animation d’Ottawa.
 
·         Originaire de Winnipeg, le cinéaste Matthew Rankin est désormais établi à Montréal. Il s’agit de son deuxième film produit à l’ONF, aprèsLes exploits radicaux de Walter Boudreau. Son film Mynarski chute mortelle a été primé à Annecy en 2015, dans la section Off-Limits.
 

Compétition internationale P’tits Loups

La maison du hérisson d’Eva Cvijanović (10 min) – première québécoise

Coproduit par Jelena Popović (ONF) et Vanja Andrijević (Bonobostudio, Croatie), avec le producteur exécutif Michael Fukushima
 
·         La maison du hérisson porte sur un hérisson dont la dévotion à son foyer irrite quatre bêtes qui décident de l’affronter. Fable tout en finesse réalisée image par image, le film, dont la version française est narrée par France Castel, fait renaître l’idée à la fois intemporelle et toujours opportune de cultiver notre propre havre de sécurité, de dignité et de confort, peu importe notre taille.
 
·         Récompensé de quinze prix internationaux, le film a été présenté en compétition officielle dans la section Generation Kplus du 67e Festival international du film de Berlin, où il a reçu une mention spéciale du jury. Il a aussi été en lice à l’Animafest de Zagreb, où il a reçu une mention spéciale (catégorie Grand Competition – Short Films) et le Prix du public pour un court métrage. Il vient également de recevoir une mention honorable pour le Prix du meilleur film canadien au Festival international du film d’animation d’Ottawa.
 
·         Eva Cvijanović est une animatrice et cinéaste montréalaise ayant participé au programme Hothouse de l’ONF (Le baiser, 2011).
 

La montagne de SGaana de Chris Auchter – première québécoise

Produit par Shirley Vercruysse et la productrice déléguée Teri Snelgrove. Les producteurs exécutifs sont Shirley Vercruysse et Michael Fukushima pour l’ONF.
 
·         Dans ce petit bijou de film onirique coscénarisé avec Annie Reid, le cinéaste haïda Christopher Auchter entremêle avec brio animation traditionnelle et éléments emblématiques de l’art haïda, auxquels donnent vie une riche palette évocatrice et des effets stylisés.
 
·         Inspiré par une légende traditionnelle haïda, Auchter illustre à sa manière le vieux conte du grand chasseur marin Naa-Naa-Simgat et de sa bien-aimée Kuuga Kuns. Quand une SGaana (mot haïda signifiant « orque ») capture le chasseur et l’entraîne dans un monde surnaturel, la courageuse Kuuga Kuns se lance à sa rescousse.

·         Le film vient de recevoir le Prix du meilleur film ou de la meilleure série pour les jeunes de 6 à 12 ans au Festival international du film d’animation d’Ottawa.

 

FNC eXPlore

La 3e roue d’André Roy – grande première en festival sous forme d’installation et lancement en ligne

Produit à l’ONF par Jac Gautreau, avec le producteur exécutif Dominic Desjardins
 
·         Dans ce court métrage documentaire en 360o, un professeur d’éducation physique d’Acadie prend le pari de rendre le sport accessible à deux sœurs atteintes de dystrophie musculaire. Étonnamment, des élèves sans handicap demandent à avoir aussi accès aux fauteuils roulants pour jouer au basketball avec elles. Émerge alors un mouvement d’inclusion inversée qui va bientôt s’étendre à toute une communauté et où la majorité s’adapte à la minorité.
 
·         Lancement en ligne le 5 octobre sur toutes les plateformes de l’ONF.
 

BEAR 71 VR de Jeremy Mendes et Leanne Allison – première québécoise

Produit par l’ONF (Loc Dao, Dana Dansereau, Rob McLaughlin, Janine Steele et Bonnie Thompson), en collaboration avec Google, IDFA Doclab et Sound and Vision
 
·         Initialement lancé en 2012, le documentaire interactif maintes fois primé Bear 71 est une expérience multiutilisateur en ligne exposant le point de vue d’une ourse grizzly baptisée « Bear 71 » par les conservateurs du parc national Banff qui suivent ses déplacements. Bear 71explore notre manière de coexister avec la faune à l’ère des réseaux sociaux, de la surveillance numérique et de l’information électronique de masse.
 
·         Réinventé en RV avec le WebVR de Chrome, en collaboration avec Google.
 
·         Version originale anglaise.
 

Vaysha l’aveugle en RV

 
·         Vaysha l’aveugle en RV est une adaptation en réalité virtuelle du court métrage de Theodore Ushev en nomination aux Oscars Vayshal’aveugle. 
 
·         Produite par l’ONF avec la participation d’ARTE France et d’ICI ARTV, cette expérience immersive utilisant le casque Samsung Gear a eu sa première mondiale au Festival international du film d’animation d’Annecy 2017. Vaysha l’aveugle est produit à l’ONF par Marc Bertrand, avec la productrice exécutive Julie Roy.
 
·         Vaysha n’est pas une fille comme les autres. Elle ne voit que le passé de l’œil gauche et le futur de l’œil droit. Vaysha l’aveugle… c’est ainsi que tout le monde l’appelle.
 
·         Basé sur la nouvelle Vaysha, l’aveugle de Georgi Gospodinov.
 
·         Cette expérience en RV vient de recevoir une mention spéciale Immersive Encounters au Encounters Film Festival de Bristol, au Royaume-Uni.
 
·         La raison qui a incité Theodore Ushev à se tourner vers la RV est fort simple : faire en sorte que le spectateur s’identifie davantage à l’héroïne. Car cette technologie informatique provoque, dans le cas présent, une immersion assujettie non pas aux contraintes du spectacle primaire, mais bien à celles de l’efficacité narrative.

Au programme des SOMMETS DU CINÉMA D’ANIMATION 2017

LE GRAND MÉCHANT RENARD ET AUTRES CONTES DE BENJAMIN RENNER ET PATRICK IMBERT EN OUVERTURE DE LA 16E ÉDITION DES SOMMETS DU CINÉMA D’ANIMATION

du 22 au 26 novembre 2017, affiche et bande-annonce dévoilées

Les Sommets du cinéma d’animation dévoilaient cette semaine une partie de la programmation en plus de l’affiche et la bande-annonce de leur 16e édition, qui se déroulera du 22 au 26 novembre prochain à la Cinémathèque québécoise.

 

Films d’ouverture

C’est le film Le Grand méchant renard et autres contes du duo Benjamin Renner et Patrick Imbert (Ernest et Célestine) qui donnera dans la bonne humeur le coup d’envoi des Sommets le 22 novembre prochain à la Cinémathèque québécoise. Adapté de la bande dessinée de Renner, le film met en scène des animaux hors de l’ordinaire : un renard qui se prend pour une poule, un lapin qui fait la cigogne et un canard qui veut remplacer le père Noël.
 
Il sera précédé de la première montréalaise du court métrage Un printemps, réalisé par Keyu Chen dans le cadre du concours Cinéaste recherché(e) de l’ONF. Se déployant au rythme des saisons, Un printemps raconte avec tendresse l’histoire d’une jeune fille dont le besoin viscéral d’épanouissement la pousse à quitter le nid protecteur de sa grand-mère.
 

Classes de maîtres et rencontres professionnelles

La grande leçon de cinéma sera assurée par Matthew Rankin. D’une durée de cinq heures, la classe de maître avec le réalisateur de Tesla : Lumière mondiale, qui mêle discussion et atelier pratique, est présenté en collaboration avec l’ONF. Une classe de maître performative et interactive avec Joël Vaudreuil, qui sera accompagné du band rock Cheval fou, fait aussi partie des incontournables de la 16e édition.
 
Soulignons également la présence attendue de Don Hahn, animateur et producteur américain de renom, œuvrant pour les studios Disney, dont le nom figure au générique de quelques-uns des plus grands succès du long métrage d’animation américain, dont The Lion King et Beauty and the Beast. Don Hahn animera une leçon de cinéma sur son parcours et sa vision de l’animation. En collaboration avec le Centre Phi.
 
Les rencontres professionnelles « L’Avenir », lors desquelles les studios présenteront leurs projets en cours, reviennent pour une seconde année, en plus des ateliers, conférences et 5 à 7 quotidiens qui font la signature des Sommets du cinéma d’animation de Montréal. Les Sommets s’associent cette année à de nouveaux partenaires, qui permettront de bonifier les rencontres.
 

Compétition internationale 

Les Sommets peuvent d’ores et déjà confirmer quelques titres qui prendront part à la compétition internationale. La mort père et fils, du renommé bédéiste Winschluss et Denis Walgenwitz (France) fera sa première québécoise en compétition internationale après avoir été présenté au Festival international de Toronto cette semaine, tout commeCharles, de Dominic Étienne Simard (Canada, France) et Threads, de Torill Kove (Norvège, Canada). En première canadienne, La femme canon, d’Albertine Zullo et David Toutevoix (Suisse, France, Canada) se retrouvera aussi en compétition aux côtés de Toutes les poupées ne pleurent pas, de Frédérick Tremblay (Québec) et de World of Tomorrow Episode Two: The Burden of Other People’s Thoughts, de Don Hertzfeldt (États-Unis) en première québécoise. La programmation complète des Sommets sera annoncée en novembre.

Affiche et bande-annonce

Cette année encore, les Sommets du cinéma d’animation ont fait appel à un artiste émergent pour la conception de l’affiche et de la bande-annonce, soit l’animateur montréalais Brandon Blommaert. Fondateur du festival d’animation GIRAF de Calgary, participant au programme de formation en animation Hothouse de l’ONF en 2008,  il se spécialise dans l’exploration de la relation synesthésique de l’image et du son.

Les Sommets du cinéma d’animation tiennent à remercier les partenaires suivants pour leur soutien : le Ministère de la Culture et des Communications du Québec, le Conseil des Arts du Canada, le Conseil des Arts de Montréal, Téléfilm Canada, le Bureau des festivals de la Ville de Montréal, la Cinémathèque québécoise, la Caisse de la culture, l’Office national du film du Canada, Framestore, Le Devoir, la Fabrique culturelle de Télé-Québec, Publicité sauvage, le Centre Phi, Médiafilm, Cartoon Brew, Unterval, le Festival de cinéma de la Ville de Québec, Station Vu, Panorama Cinéma, Wikimedia Canada, LOJIQ, Zone Festival et Hôtel Travelodge.
 

Plus d’informations :                                          

 
 

L’ONF présente une brillante sélection au Festival d’animation d’Ottawa 2017

L’ONF présente un brillante sélection au FESTIVAL INTERNATIONAL DE L’ANIMATION D’OTTAWA du 20 au 24 septembre 2017

Douze nouveautés, une expérience en réalité virtuelle et un regard sur l’œuvre d’une pionnière de l’animation

 

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Chef de file de l’animation d’auteur depuis plus de soixante-quinze ans, l’Office national du film du Canada (ONF) présente douze nouveaux courts métrages au Festival international de l’animation d’Ottawa 2017 (OIAF), dont huit en compétition officielle : TESLA : LUMIÈRE MONDIALE (THE TESLA WORLD LIGHT), de Matthew Rankin; Manivald, de Chintis Lundgren; La maison du hérisson (Hedgehog’s Home), d’Eva Cvijanović ; La montagne de SGaana (The Mountain of SGaana), de Christopher Auchter ; Vie simulée (Simulated Life), de Malcolm Sutherland; ainsi que trois films de Chris Lavis et Maciek Szczerbowski, soit On boit trop (We Drink Too Much), On mange de la merde (We Eat Shit) et Carré Saint-Louis (Square Saint-Louis).
 
Quatre autres films de l’ONF, dont deux nouvelles œuvres d’animateurs oscarisés, sont projetés dans la catégorie Canadian Panorama : le plus récent film de Torill Kove, Rubans (Threads) ; le court métrage d’Éléonore Goldberg Mon yiddish papi (My Yiddish Papi), présenté en première mondiale ; J’aurai ta peau (Skin for Skin), de Kevin D. A. Kurytnik et Carol Beecher ; ainsi que Sois cool (Be Cool), réalisé par Chris Landreth pour la série Déchéance publique (Naked Island).
 
L’ONF propose aussi une expérience en réalité virtuelle (RV) de Theodore Ushev, une rétrospective de l’œuvre de l’animatrice canadienne d’avant-garde établie à Ottawa Evelyn Lambart, et plus encore au Festival international de l’animation d’Ottawa, qui se déroule du 20 au 24 septembre.
 

Catégorie « Narrative Short Animation » (compétition)

L’éblouissant TESLA : LUMIÈRE MONDIALE, de Matthew Rankin, dont Julie Roy signe la production et la production exécutive, revient au Canada à la suite d’une première mondiale à la 56e Semaine de la critique du Festival de Cannes et d’une participation à la sélection officielle du Festival international du film d’animation d’Annecy. TESLA : LUMIÈRE MONDIALE fait ses débuts à Ottawa après avoir été présenté en première canadienne au Festival international du film de Toronto, dans le programme Short Cuts 6.
 
Manivald, de Chintis Lundgren, fait quant à lui sa première nord-américaine à Ottawa. Nommé meilleur film croate à l’Animafest de Zagreb,Manivald est produit par Chintis Lundgren (Chintis Lundgreni Animatsioonistuudio, Croatie), Draško Ivezić (Adriatic Animation, Croatie) et Jelena Popović (ONF). Michael Fukushima en est le producteur exécutif. La comédienne et chanteuse québécoise France Castel et le comédien et auteur canadien Trevor Boris prêtent leur voix au film.
 

Catégorie « Short Animation Made for Children 6-12 » (compétition)

Récompensé de quinze prix internationaux, dont le prix Jeune public décerné au Festival international du film d’animation d’Annecy, La maison du hérisson, d’Eva Cvijanović, est présenté en première canadienne au Festival international de l’animation d’Ottawa. Fable tout en finesse réalisée image par image, le film, dont la version française est narrée par France Castel, fait renaître l’idée à la fois intemporelle et toujours opportune de cultiver son propre havre de sécurité, de dignité et de confort, peu importe sa taille. La maison du hérisson est produit par Jelena Popović (ONF) et Vanja Andrijević (Bonobostudio, Croatie). Michael Fukushima en est le producteur exécutif. 
 
Dans La montagne de SGaana, coscénarisé avec Annie Reid, le réalisateur haïda Christopher Auchter s’inspire d’une légende traditionnelle pour revisiter le vieux conte du grand chasseur marin Naa-Naa-Simgat. Le film est une production de Shirley Vercruysse (Studio de la Colombie-Britannique et du Yukon), qui signe aussi la production exécutive avec Michael Fukushima (Studio d’animation).
 

Catégorie « Commissioned Animation » (compétition)

Cette catégorie met en lumière quatre titres de la série Déchéance publique, composée de très courts films satiriques. Ceux-ci sont réalisés par quelques-uns des meilleurs animateurs du pays, qui fusionnent l’art de l’animation et la publicité pour exprimer leurs prises de position avec mordant, audace et style. Vie simulée, de Malcolm Sutherland, partage l’affiche avec les courts métrages On boit trop et On mange de la merde, du duo d’animateurs nommés aux Oscars Chris Lavis et Maciek Szczerbowski (Madame Tutli-Putli), et Carré Saint-Louis, une coproduction deClyde Henry Productions/Tourisme Montréal/Roméo & Fils. La série Déchéance publique est produite par Jelena Popović et Maral Mohammadian du Studio d’animation anglais de l’ONF. Michael Fukushima en est le producteur exécutif.
 

Canadian Panorama

La catégorie Canadian Panorama présente le très attendu Rubans, dans lequel l’animatrice Torill Kove, qui nous a aussi donné des classiques modernes tels que le film oscarisé Le poète danois (2006), explore la beauté et la complexité de l’amour parental. Rubans, la plus récente coproduction de l’ONF et de Mikrofilm AS, est produit par Lise Fearnley et Tonje Skar Reiersen pour Mikrofilm AS et par Michael Fukushima pour le Studio d’animation anglais de l’ONF.
 
Cette catégorie accueille également la première mondiale de Mon yiddish papi, dans lequel l’animatrice Éléonore Goldberg honore une promesse faite jadis : celle de dessiner les aventures de son grand-père, résistant durant la Seconde Guerre mondiale. Le film est produit par Karine Dubois (Picbois Productions) et Julie Roy (ONF), qui signe aussi la production exécutive.
 
Sombre allégorie sur la cupidité et sur la sanction spirituelle qu’elle engendre, J’aurai ta peau se déroule à l’époque de la traite des fourrures. Ce dernier film des cinéastes de Calgary Kevin D. A. Kurytnik et Carol Beecher est produit par Bonnie Thompson (ONF) et Carol Beecher (Fifteen Pound Pink Productions). David Christensen en est le producteur exécutif.
 
Canadian Panorama présente aussi Sois cool, créé par l’animateur lauréat d’un Oscar Chris Landreth (Ryan) pour la série Déchéance publique de l’ONF, laquelle est produite par Jelena Popović et Maral Mohammadian du Studio d’animation anglais avec le producteur exécutif Michael Fukushima.
 

Vaysha l’aveugle en RV

Le programme VR @ OIAF du Festival présente la première ontarienne de Vaysha l’aveugle en RV, une adaptation en réalité virtuelle du court métrage de Theodore Ushev en nomination aux Oscars Vaysha l’aveugle. Produite par l’ONF avec la participation d’ARTE France et d’ICI ARTV, cette expérience immersive utilisant la technologie Samsung Gear a connu une première mondiale au Festival international du film d’animation d’Annecy 2017. Vaysha l’aveugle est produit à l’ONF par Marc Bertrand, avec la productrice exécutive Julie Roy.
 

Rétrospective Evelyn Lambart

« Eleven Moving Moments with Evelyn Lambart» est une compilation de soixante-quatre minutes riche en enseignements sur l’animatrice avant-gardiste d’Ottawa Evelyn Lambart, contextualisée de manière ludique par l’éminent cinéaste Donald McWilliams, qui est lui-même un ancien collaborateur de Norman McLaren — et qui était président honoraire du Festival l’année dernière.

effects MTL17 – Mathematic Studio s’implante dans le Grand Montréal

L’entreprise d’effets visuels et d’animation Mathematic Studio s’implante dans le Grand Montréal

Mathematic Studio, l’une des entreprises d’effets visuels et d’animation les plus renommées en France, annonce l’implantation dans le Grand Montréal de son premier studio à l’étranger, en marge de la conférence EFFECTS MTL17. Misant sur sa nouvelle position en Amérique du Nord, l’entreprise compte ainsi renforcer sa présence à l’international et créer une vingtaine d’emplois sur trois ans.

Le studio montréalais de Mathematic aura pour principal mandat de gérer les activités croissantes de l’entreprise dans l’industrie du cinéma. Deux longs métrages sont d’ailleurs déjà en cours d’exécution pour la nouvelle entité, qui travaillera également sur divers projets de publicité et de vidéoclips, où Mathematic Studio a fait ses marques avec des productions d’envergure pour de grands noms tels que Madonna, Coldplay, Rihanna, Chanel, Nike, Perrier et Dior. Le nouveau studio profitera également de sa présence dans la métropole pour accroître sa clientèle issue du secteur des jeux vidéo, un univers bien connu de Mathematic Studio, qui a développé la bande-annonce de Ghost Recon Wildlands pour Ubisoft en 2016.

Accompagné par Montréal International tout au long du processus d’implantation, Mathematic Studio pourra bénéficier de la vaste expérience d’Alexandre Pagot, producteur exécutif à la tête du projet. L’équipe montréalaise, composée actuellement d’une dizaine de talents recrutés dans la région, évoluera notamment au sein d’une structure flexible et travaillera en étroite collaboration avec la maison-mère, qui compte aujourd’hui près d’une centaine d’employés dans ses deux bureaux de Paris.

« Avec un studio dans le Grand Montréal, nous serons en mesure de rejoindre un plus vaste marché, notamment les maisons de production cinématographique d’Amérique du Nord, et d’accroître ainsi notre clientèle internationale, qui représente actuellement environ 30 % de notre chiffre d’affaires. » – Guillaume Marien, fondateur et producteur exécutif, Mathematic Studio

« Le Grand Montréal s’est positionné parmi les principaux pôles mondiaux du secteur des effets visuels et de l’animation au cours des dernières années. Entre 2002 et 2012, ce secteur a été marqué par une hausse de son PIB de 25 %. Mathematic Studio trouvera donc dans la métropole un écosystème solide sur lequel s’appuyer et tous les ingrédients clés pour continuer à innover et à croître.  – Hubert Bolduc, président-directeur général, Montréal International

 

 

« Au cours de la dernière décennie, le Grand Montréal s’est positionné parmi les principaux pôles mondiaux du secteur des effets visuels et de l’animation. Entre 2002 et 2012, ce secteur a été marqué par une hausse de son PIB de 25 %.  Nous proposons un environnement de travail unique, favorisant la collaboration et la motivation de nos employés grâce à des projets variés, multiples et stimulants, et à des espaces conviviaux aménagés dans un duplex du boulevard Saint-Joseph dans l’arrondissement Le Plateau-Mont-Royal. Toutes les conditions sont réunies pour assurer le succès du studio de Montréal et de l’entreprise dans son ensemble. » – Alexandre Pagot, producteur, Mathematic Studio – Montréal

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À propos de Mathematic Studio (www.mathematic.tv)

Fondé en 2006 par Guillaume Marien, Mathematic est un studio d’effets visuels et d’animation basé à Paris, qui œuvre dans les secteurs de la publicité, de la télévision, de l’impression, du contenu Web et de l’image de marque. Reconnu pour la qualité de son travail et maintes fois primé, Mathematic s’est fait connaitre grâce, entre autres, à ses films publicitaires pour Air France, à ses campagnes pour Perrier et Canal +, et à ses vidéoclips de Snoop Dog, Madonna, Coldplay, Travis Scott et bien d’autres. Mathematic produit et post-produit plus de 100 formats courts par an, en plus de cinq ou six longs métrages, et emploie une centaine de personnes dans ses bureaux de Paris et de Montréal.

 

À propos de Montréal International (www.montrealinternational.com)

Créé en 1996, Montréal International (MI) est un organisme sans but lucratif financé par le secteur privé, les gouvernements du Québec et du Canada, la Communauté métropolitaine de Montréal et la Ville de Montréal. MI a comme mandat d’attirer dans la région métropolitaine des investissements étrangers, des organisations internationales et des travailleurs qualifiés, en leur offrant des services d’accompagnement adaptés à leurs besoins.