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Bill N Back – Olivier Brisson, un créateur québécois lance le pilote de sa série animée

Olivier Brisson,  un créateur québécois lance le pilote de sa série animée à la suite d’une fructueuse campagne sur Kickstarter en 2017

Dès lors récompensé pour ses deux premiers courts-métrages d’animation, le créateur québécois Olivier Brisson s’est rapidement démarqué dans le milieu de l’animation. En plus de remporter le prix du Meilleur court-métrage 2D de la cohorte 2010 pour son tout premier film «Les Amis», celui-ci a également été sélectionné au volet « Short Film Corner » du Festival de Cannes l’année suivante.

Après quelques années de travail auprès des boîtes de production Tonic DNA et NeoReel, Olivier Brisson s’est ensuite consacré à temps plein sur la création de sa série animée originale appelée Bill N Back. Cette dernière raconte les aventures d’un loup et d’un lapin siamois devant coopérer afin de s’adapter à un univers en constante évolution. Assumant la totalité des coûts de production du pilote de façon indépendante, le créateur s’est ensuite tourné vers le soutien du public conduisant à une fructueuse campagne de sociofinancement en 2017. Campagne qui générera jusqu’à 150% de l’objectif initial.

Maintenant cinq ans suivant les premières ébauches du concept et malgré l’annulation de la soirée de lancement en raison de la COVID-19, le pilote se trouve désormais complété et disponible en ligne.

La suite 

Afin de l’aider dans cette démarche cruciale qu’est le financement d’un tel projet, le créateur se voit actuellement à la recherche de partenaires et investisseurs en vue de mener son concept à la réalisation d’une série grand public.

Nous vous invitons à visiter le site officiel afin d’en apprendre d’avantage sur le concept : www.billnback.com

 

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Nouveautés de la semaine du 29 janvier 2021 sur TËNK le cinéma documentaire en ligne

À voir sur Tënk de la semaine du 29 janvier 2021

La plateforme Tënk présente des films à découvrir à la maison

Tënk est heureux de présenter un coup de coeur de l’équipe, prix du Meilleur documentaire à la récente édition de Plein(s) écran(s)No Crying at the Dinner Table de Carol Nguyen, disponible sur la plateforme jusqu’au 10 février. À ce film s’ajoute la nouvelle programmation de la semaine, qui propose trois films pour souligner la 43e édition du Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand et trois films issus de la programmation régulière. À voir dès aujourd’hui, et jusqu’au 27 mars.

Quebramar de Cris Lyra, 27 min, 2019.

Un groupe de jeunes lesbiennes de São Paulo part en voyage à la plage. En cette fin d’année, l’ambiance est à la fête, à l’amitié et à la musique. Bienveillantes les unes pour les autres, elles assument leur corps, leurs souvenirs et leur liberté. Prix du meilleur documentaire en 2020 à Clermont-Ferrand.

On The Way to The Sea de Tao Gu, 20 min, 2010.

12 mai 2008 : un tremblement de terre dévaste Wenchuan, ville natale du réalisateur. Un documentaire hybride sur la fragilité humaine. Prix spécial du jury en 2011 à Clermont-Ferrand.

Lila de Broadcast Club, 12 min, 2008.

Court métrage du collectif français Broadcast Club, le film capte la chaleur d’une journée d’août, au camping des Lilas, au pied de la Dune du Pilat, sur une musique hypnotique du groupe de post-rock Limousine. Prix spécial du jury en 2009 à Clermont-Ferrand.

Mambo de Nathan Kneeshaw-Smargiassi, Clémence Vandycke, Freud Drouillard et Wilnie Saint-Jean, 7 min, 2017.

Le portrait de Fanise, une prêtresse vaudou, qui nous éclaire sur les secrets de cette religion à la nature inclusive. Un choix du Festival des films et des arts LGBTQ afro Massimadi sur la plage Cinémas protestataires.

Trou Story de Richard Desjardins et Robert Monderie, 79 min, 2011.

À l’aide d’images-chocs, d’archives rares et une dose d’humour social, un pamphlet clair et décapant sur l’activité des mines au Canada par le duo Desjardins-Monderie.

In Order Not to Be Here de Deborah Stratman, 34 min, 2002.

Un regard cru sur la façon dont la vie privée, la sécurité, le confort et la surveillance conditionnent notre environnement. Une coprésentation de VISIONS.

 

À PROPOS DE TËNK

Tënk a été créée à Lussas, en France, dans ce qu’on surnomme affectueusement Le Village documentaire. Depuis sa création, c’est plus de 1 000 oeuvres qui ont été diffusées en Europe francophone à des milliers d’abonné.e.s. En février, une équipe d’ici a lancé la version québécoise de la plateforme, avec la complicité d’une quinzaine de professionnel.le.s du milieu documentaire au Québec.

Parce que changer le monde est une tâche bien démesurée, Tënk se donne la mission plus modeste de renouveler les regards que l’on porte sur le monde par le biais de la diffusion d’oeuvres fortes et singulières. Tënk, c’est un festival de films… à l’année longue!

Pour découvrir Tënk : www.tenk.ca

Page Facebook : facebook.com/tenk.ca

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Conseil des arts de Montréal – Félicitations à Eli Jean Tahchi, lauréat de la résidence Regard sur Montréal

Félicitations à Eli Jean Tahchi, lauréat de la résidence Regard sur Montréal

C’est le cinéaste Eli Jean Tahchi qui est l’heureux élu de la septième édition de la résidence Regard sur Montréal. D’une valeur de 75 000 $, la résidence permet au cinéaste de se consacrer pendant 11 mois à la scénarisation, à la réalisation, à la postproduction et à la diffusion de son court métrage documentaire intitulé Des voisins dans ma cour.

Avec ce projet cinématographique, Eli Jean Tahchi s’inspire de la clôture qui sépare la ville de Mont-Royal, l’un des quartiers les plus riches de Montréal, de Parc-Extension, un quartier à faible revenu bondé de nouveaux Canadiens pour s’interroger sur l’étrange dichotomie entre ces populations. Alliant des plans aériens et des points de vue immersifs, le documentaire plonge dans le quotidien de deux familles. Il révèle comment les barrières incitent à se questionner sur l’espace de l’autre et propose des réflexions sur l’urbanisme, la résistance idéologique et des notions de hiérarchie sociale.

Eli Jean Tahchi

Diplômé du programme mixte financé par Netflix à L’institut national de l’image et du son (L’inis) à Montréal, Eli Jean Tahchi est réalisateur, scénariste et acteur. Il a étudié le cinéma à l’Académie libanaise des beaux-arts et a obtenu un baccalauréat en production cinématographique et télévisuelle. En 2011, il s’installe à Montréal et poursuit des études en cinéma à l’Université de Montréal et, enfin, à L’inis en profil réalisation. Le cinéma engagé d’Eli Jean Tahchi est acéré, humain et métaphoriquement chargé. Depuis 2011, il a accumulé des projets de genres variés et culturellement divers.

La résidence est offerte par le Conseil des arts de Montréal (CAM), la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) et l’Office national du film du Canada (ONF) par son programme Aide au cinéma indépendant – Canada (ACIC), en collaboration avec les Films de l’Autre et les Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM). Destinée aux artistes émergent.e.s, immigrant.e.s de première génération issu.e.s des communautés culturelles ou appartenant à une minorité visible, elle favorise le rayonnement des artistes de la diversité dans le paysage culturel montréalais enrichi d’un Regard sur Montréal original et pertinent.

 

À propos du Conseil des arts de Montréal

Partenaire dynamique de la création artistique professionnelle montréalaise, le Conseil des arts de Montréal repère, accompagne, soutient et reconnaît l’excellence dans la création, la production et la diffusion artistiques. Il encourage l’ouverture, la découverte et l’audace au cœur du paysage artistique montréalais. Depuis 1956, le Conseil des arts de Montréal contribue par ses actions structurantes au développement de « Montréal, métropole culturelle ».

À propos de la SODEC

La SODEC a pour mandat de promouvoir et de soutenir le développement des entreprises culturelles au Québec et à l’étranger dans les secteurs du cinéma et de la production télévisuelle, du livre, des métiers d’art, du marché de l’art ainsi que de la musique et des variétés. La SODEC a également le mandat de protéger et de mettre en valeur un parc immobilier patrimonial de 32 immeubles, reflet de l’identité québécoise.

À propos de l’ONF

L’Office national du film du Canada (ONF) est le producteur public canadien d’œuvres audiovisuelles primées et créatives, qu’il s’agisse de documentaires, d’animations d’auteur, de récits interactifs ou d’expériences participatives. L’ONF est un chef de file en matière de parité hommes-femmes dans la production de films et de médias numériques. Guidé par les recommandations de la Commission de vérité et réconciliation, il s’emploie à affermir la production autochtone. Les œuvres de l’ONF ont remporté au-delà de 7000 récompenses, dont 27 prix Écrans canadiens, 21 prix Webby, 12 Oscars et plus de 100 prix Génie. Pour accéder au riche contenu de l’ONF et découvrir le travail des artistes et des artisans, allez à ONF.ca, téléchargez les applications de l’ONF pour appareils mobiles ou visitez Pause ONF.

À propos des Films de l’Autre

Les Films de l’Autre est un OBNL dont la mission est de favoriser la recherche formelle et la liberté de création en cinéma indépendant. L’organisme occupe une place unique dans le paysage cinématographique québécois en regroupant des cinéastes qui agissent à la fois comme producteur et réalisateur de leurs œuvres.

À propos des RIDM

Seul festival au Québec entièrement dédié au documentaire de création, les Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) offrent au public le meilleur du cinéma du réel en rassemblant les grands auteurs et les nouveaux talents à découvrir. Les RIDM offrent également un volet pour les professionnels de l’industrie, le Forum RIDM, un marché documentaire bilingue unique en Amérique du Nord. Le Forum RIDM offre un programme intensif d’ateliers, de conférences et de rencontres d’affaires qui favorise la formation, les échanges et stimule le développement de partenariats.

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Les lauréats du 5e festival Pleins Écrans !

Les lauréats de l’an 5 du festival Pleins Écrans !

Plus de 40 000 $ en bourse et en argent remis aux gagnants de la compétition québécoise ! 

Tous les films gagnants sont en rediffusion gratuitement sur la page Facebook jusqu’à ce lundi soir !

C’est aujourd’hui lors de la remise de prix en ligne que les lauréats de ce 5e festival Pleins Écrans ont été dévoilés. La cérémonie a eu lieu en direct sur la page Facebook de Plein(s) Écran(s)! Une remise de prix bonifiée cette année avec des nouveaux prix! Un pour le meilleur documentaire offert par Tënk.ca et un prix pour la section Impression(s), avec 8 films sur Instagram, remis par Vidéographe au film Ka tatishtipatakanit (Éthéré) réalisé par Isabelle Kanapé.

Le palmarès a récompensé 6 cinéastes : du côté de la France, un nouveau présentateur de prix se joint à la famille Pleins Écrans, il s’agit du groupe TSF Sud, acteur cinématographique majeur en France et en Europe depuis sa création en 1979, le groupe TSF n’a eu de cesse, au fil des ans, de répondre avec précision aux besoins des professionnels du cinéma, en leurs fournissant du matériel issu des dernières innovations technologiques.

Le  prix en service de location d’une valeur de 600 euros en plus d’une bourse de 500$ de la part du festival est remis à Maestro du collectif ILLOGIC.

Pour la compétition québécoise, c’est le film documentaire No Crying at the Dinner table de Carol Nguyen, éligible à la course aux Oscars, qui a conquis les coeurs. En effet, le jury étudiant composé de Charlotte Brassard, Nadia Louis-Desmarchais et Gabriel Bergeron-Poulin grâce au soutien de LOJIQ – Les offices jeunesse internationaux du Québec a choisi de remettre le prix de la relève à “un film qui touche tout le monde de manière transcendantale ; un film qui, à notre idée, va traverser l’épreuve du temps”, présenté par La Caisse Desjardins de la Culture qui offre une bourse de 1000 $ bonifiée par l’INIS qui offre un rabais sur une de ses formation à la carte! Le jury étudiant n’est pas le seul à être sous le charme du film de Carol Nguyen, car il gagne également le prix du meilleur documentaire par Tënk.ca qui offrira le film sur sa plateforme durant 2 mois à ses abonnées.

De son côté, le jury du prix des pairs présenté par Le BEAM – Bureau Estrien de l’Audiovisuel et du Multimédia

a choisi de remettre son prix à Je finirai en prison d’Alexandre Dostie. Le jury, composé de 3 cinéastes de la région de l’Estrie à tout de même tenu à remettre une mention spéciale à Inuit Languages in the 21st century réalisé par Ulivia Uviluk.

Enfin, c’est le jury officiel, composé de Marie-Evelyne Lessard, Pascal Plante et David Beaucage, qui octroie à No Crying at the dinner table,“pour la sensibilité remarquable de son regard à la fois personnel et universel sur les douleurs familiales trop souvent enterrées et parce qu’il nous permet de vivre les discussions que l’on rêve – mais n’osons pas – avoir avec les humains les plus proches de nous, notre famille…“  le prix coup de coeur du jury présenté par MTL Grandé et Cinépool.

Le grand prix Plein(s) Écran(s) présenté par son partenaire principal Post-Moderne quant à lui est remis à une œuvre qui a fait le tour du monde “pour avoir su nous plonger dans un univers envoûtant, à l’esthétique urbaine transcendée par sa poésie. Pour avoir mis à l’écran des comédiens et comédiennes dont la rage de vivre émane de leur gueule magnétique; tout cela au son d’une comptine obsédante qui se glisse sous la peau pour ne jamais s’en déloger… Le grand prix Plein(s) Écrans 2021 est remis à Goodbye Golovin de Mathieu Grimard.”

Enfin, le Prix du Public, présenté par SPIRA est bonifié d’une bourse en argent de 1000 $. Ce prix est décerné au film ayant cumulé le plus grand nombre de partage sur le réseau social. C’est Landgraves de Jean-François Leblanc qui remporte le cœur du public avec 292 partages!

 

 

Vous avez manqué des films? Ne manquez pas l’offre en rappel !

L’offre en rappel commence ce lundi 25 janvier. Une partie de sa compétition québécoise sera disponible sur son nouveau site pleinsecrans.com. Ce sera l’occasion pour tout le Canada de revoir la fameuse classe de maître de Jean-Marc Vallée, une rencontre unique et exclusive comme jamais vue auparavant ou encore les succès Je finirai en prison et Landgraves pour la modique somme de 5 $! L’offre dure du 25 au 31 janvier exclusivement, disponible sur abonnement de minimum 5 $. Abonnez-vous à notre page pour ne rien manquer! Disponible sur l’onglet En rappel ici https://www.pleinsecrans.com/en-rappel à partir de lundi 25 janvier.

L’offre en rappel, c’est quoi ?

L’an dernier, 57,3 % des festivalier-es ont affirmé que 24 h, ce n’était pas assez long pour voir les films! C’est pourquoi pour la première fois de son histoire, Plein(s) Écran(s) offre l’occasion de revoir une partie des films de sa programmation disponible seulement sur le territoire canadien.

Comment ça marche ?

Du 25 au 31 janvier, 23 courts métrages, 4 projections commentées et 2 classes de maître de la 5e édition du festival seront accessibles sur le site web de Plein(s) Écran(s). Pour consulter toute la programmation offerte dans l’offre en rappel, cliquez ici.

Combien ça coûte ?

Le prix de base est de 5$, mais il est possible de donner plus si le cœur vous en dit (et si vous voulez encourager notre jeune organisme culturel).

Pourquoi ça coûte 5 $ quand c’est toujours gratuit, Plein(s) Écran(s) ?

Oui, pendant le festival, Plein(s) Écran(s) offre des films gratuitement durant 24 h. Le montant de 5$ que vous déboursez servira à financer le festival et ses activités au cours de l’année 2021.

Allez-vous voler toutes mes données ?

Non! Le paiement s’effectue sur Stripe via un serveur sécurisé et nous ne conservons aucune de vos données.

Liste complète du contenu disponible ici https://bit.ly/3oebI9n

 

 

Programmation et horaires détailléshttps://www.pleinsecrans.com/

FACEBOOK : https://www.facebook.com/pleinsecrans/

INSTAGRAMhttps://www.instagram.com/pleinsecrans/

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Nouveautés de la semaine du 22 janvier 2021 sur TËNK le cinéma documentaire en ligne

À voir sur Tënk de la semaine du 22 janvier 2021

La plateforme Tënk présente des films à découvrir à la maison

Tënk est heureux de dévoiler les documentaires à venir sur sa plateforme en ligne. Disponibles pendant 8 semaines, les films proposés feront voyager dans le monde et dans le temps avant de nous ramener au Québec avec un indispensable fragment d’œuvres de Michel Brault.

DANS L’UNIVERS DES ARTISTES

Dès le 22 janvier, Tënk propose en exclusivité Once Aurora de Benjamin Langeland et Stian Servoss, vu à CPH:DOX et IDFA 2019. Le film s’intéresse à une autrice-compositrice-interprète norvégienne inspirée par Kate Bush et Björk, découverte à l’âge de 16 ans. Après avoir quitté l’école et fait le tour du monde avec son album, elle se demande, à 21 ans, si c’est la vie qu’elle souhaite mener. 

Également le 22 janvier, La toile blanche d’Edward Hopper de Jean-Pierre Devillers plonge le spectateur dans le monde de cet artiste peintre incontournable du XXe siècle, qui a inspiré de nombreux cinéastes. Dépeignant la vie quotidienne de la classe moyenne, ses œuvres évoquent aujourd’hui la nostalgie d’une Amérique triomphante des années 1950.

LA RÉSILIENCE HUMAINE

Ce coeur qui bat, long métrage documentaire maintes fois primé de Philippe Lesage (dès le 22 janvier), s’intéresse à la faune humaine bouillante des hôpitaux alors qu’il plante en toute simplicité sa caméra en plein cœur de l’un des plus vieux hôpitaux d’Amérique, l’Hôtel-Dieu de Montréal.

RENDEZ-VOUS AVEC L’AILLEURS

Sans soleil, film-essai et chef-d’oeuvre de Chris Marker (dès le 22 janvier), suit les traces d’un caméraman entre le Japon et l’Afrique, tout en s’interrogeant sur la représentation du monde dont il est en permanence l’artisan, et le rôle de la mémoire qu’il contribue à forger.

Deux courts métrages nous transportent dans des contrées éloignées au sein du continent américain. Vu à la Berlinale 2017, La jungle te connaît mieux que toi-même (dès le 22 janvier) de Juanita Rodriguez Onzaga se déroule entre Bogota et la jungle colombienne, alors que la cinéaste et son frère tentent de percer des secrets de famille suite au mystérieux meurtre de leur père. 

Co-réalisé par quatre étudiants québécois et haïtiens dans le cadre d’un programme d’échange et programmé par le Festival Massimadi, Mambo (dès le 29 janvier) de Nathan Kneeshaw-Smargiassi, Clémence Vandycke, Freud Drouillard et Wilnie Saint-Jean fait le portrait de Fanise, une prêtresse vaudou, qui nous éclaire sur les secrets de cette religion qui prône l’inclusivité.

DES FILMS POUR S’ÉVADER

Prix du Meilleur court métrage au festival Clermont-Ferrand 2020, le court métrage Quebramar de la cinéaste Cris Lyra (dès le 29 janvier) suit un groupe de jeunes lesbiennes de São Paulo partant en voyage sur la côte. Grâce à la musique et à l’amitié, ce voyage devient pour elles un espace sûr, un refuge physique et émotionnel pour leurs corps et sentiments. 

Également lauréat à Clermont-Ferrand du Prix spécial du jury et du Prix de la presse Télérama en 2009, Lila de Broadcast Club nous fait traverser une journée sous le soleil d’août au Camping-club des Lilas à Pyla-sur-Mer, avec comme toile de fond la musique hypnotique du groupe de post-rock Limousine. Entre clip musical et documentaire impressionniste sur une journée d’été, le film offre une évasion planante.

DES FILMS POUR RÉFLÉCHIR

Deux films qui sonnent l’alarme sans demi-mesure sont présentés dès le 29 janvier sur Tënk. Trou Story de Richard Desjardins et Robert Monderie dénonce sans détour l’exploitation des ressources minières de l’Abitibi au détriment de l’environnement et de la santé des travailleurs, mettant l’industrie minière canadienne au banc des accusés, alors que In Order Not to be Here de Deborah Stratman démontre le caractère autodestructeur des exigences de sécurité absolue en offrant une perspective terrorisante de la technologie de surveillance.

FRAGMENT MICHEL BRAULT

Figure marquante du cinéma québécois des 50 dernières années, Michel Brault s’est aussi imposé à l’international comme l’un des maîtres du cinéma direct. Un fragment de ses œuvres sera disponible dès le 5 février, dans lequel le spectateur pourra revisiter les années 60 à travers les yeux du cinéaste grâce à quatre films. 

On retrouvera le documentaire Les enfants de Néant, qui nous transporte en Bretagne pour suivre le difficile passage à la modernité d’un paysan forcé de délaisser la terre pour aller travailler à l’usine. Tënk s’aventure vers la fiction, mettant de l’avant trois œuvres majeures de Brault, qui tirent leur énergie de la liberté du documentaire et font la part belle à l’improvisation. Geneviève et Le temps perdu mettent en scène l’adolescence et ses émois en hiver et en été, au carnaval de Québec puis sur les rives du lac Ouareau. De son côté, Entre la mer et l’eau douce s’inspire de la vie du chansonnier et interprète principal du film, Claude Gauthier, en suivant le parcours d’un artiste qui quitte sa région natale, la Côte-Nord, pour tenter de percer comme chanteur en ville. 

À PROPOS DE TËNK

Tënk a été créée à Lussas, en France, dans ce qu’on surnomme affectueusement Le Village documentaire. Depuis sa création, c’est plus de 1 000 oeuvres qui ont été diffusées en Europe francophone à des milliers d’abonné.e.s. En février, une équipe d’ici a lancé la version québécoise de la plateforme, avec la complicité d’une quinzaine de professionnel.le.s du milieu documentaire au Québec.

Parce que changer le monde est une tâche bien démesurée, Tënk se donne la mission plus modeste de renouveler les regards que l’on porte sur le monde par le biais de la diffusion d’oeuvres fortes et singulières. Tënk, c’est un festival de films… à l’année longue!

Pour découvrir Tënk : www.tenk.ca

Page Facebook : facebook.com/tenk.ca

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SODEC – Présence québécoise aux éditions en ligne du Festival du court métrage et du Marché du film court de Clermont-Ferrand

Présence québécoise aux éditions en ligne du Festival du court métrage et du Marché du film court de Clermont-Ferrand

Deux courts métrages du Québec seront en compétition internationale lors de l’édition en ligne du Festival du court métrage de Clermont-Ferrand, du 29 janvier au 6 février. Puis, huit courts métrages québécois seront présentés par la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) dans le cadre du programme Québec en courts de l’édition virtuelle du Marché du film court de Clermont-Ferrand.

Le Québec au Festival

Les films Lune de Zoé Pelchat, produit par Mélanie S. Dubois et distribué par h264 Distribution et Y’a pas d’heure pour les femmes de Sarra El Abed, produit par Les productions Club Vidéo et distribué par Travelling Distribution font partie de la sélection officielle de la 43e édition du Festival.

Lune est le premier court métrage de Zoé Pelchat qui s’est fait connaître grâce à la websérie Dominos, sacrée meilleure série digitale lors de la première édition du festival Canneseries en 2018.

Y’a pas d’heure pour les femmes est le quatrième film de Sarra El Abed qui a terminé ses études en réalisation à l’UQAM en 2018.

Le Québec au Marché

Les professionnels internationaux accrédités pourront voir un programme de huit courts métrages québécois inédits accessibles en ligne et mis à disponibilité de février à décembre 2021 sur la plateforme du Marché

La sélection des films du programme Québec en courts a été réalisée par Mélissa Bouchard, directrice de la programmation de REGARD. Cette vitrine de 90 minutes offrira une diversité de films visant à accroître la visibilité à l’échelle internationale des courts métrages d’ici et à mettre en valeur nos créateurs auprès des acheteurs, diffuseurs et programmateurs de festivals.

Les films du programme Québec en courts sont :

Activité de réseautage Québec

En outre, une activité de réseautage en ligne destinée aux acheteurs, distributeurs et représentants des festivals est organisée par la SODEC en collaboration avec REGARD. Cette activité à laquelle prendront part les représentants des films québécois de la compétition et du programme Québec en courts se tiendra en amont du Marché du film court le 26 janvier.

LOJIQ

La SODEC et Les Offices jeunesse internationaux du Québec (LOJIQ) contribuent à la présence en ligne des participants québécois.

À propos de la SODEC

La SODEC a pour mandat de promouvoir et de soutenir le développement des entreprises culturelles au Québec et à l’étranger dans les secteurs du cinéma et de la production télévisuelle, du livre, des métiers d’art, du marché de l’art ainsi que de la musique et des variétés. La SODEC a également le mandat de protéger et de mettre en valeur un parc immobilier patrimonial de 32 immeubles, reflet de l’identité québécoise.

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Plus que 6 jours au Festival Plein(s) Écran(s) !

Plus que 6 jours pour participer au Festival Plein(s) Écran(s) !

Le festival bat son plein, une semaine pour voir 34 films ! Le festival qui a débuté le 13 janvier 2021 dernier se poursuit ce lundi jusqu’au 24 janvier 2021 et bien plus, car il rendra disponible en rappel une partie de sa compétition québécoise à partir du 25 janvier sur son nouveau site pleinsecrans.com. Ce sera l’occasion pour tout le Canada de revoir la fameuse classe de maître de Jean-Marc Vallée, une rencontre unique et exclusive comme jamais vue auparavant ou encore les succès Je finirai en prison et Landgraves. La totalité de l’offre sera disponible de façon payante, seulement pendant 7 jours et sera dévoilée en fin de festival!

La crème du cinéma québécois

Il reste encore 5 jours pour voir le meilleur de la compétition québécoise. Ce lundi 18 janvier, on vous fait voyager au Chili avec La Marisol de Vincent Plourde-Lavoie et en Gaspésie avec Mélopée réalisé par Alexis Fortier-Gauthier! Ne manquez pas deux documentaires incontournables dont le film éligible pour la course aux Oscars No crying at the dinner table (17 janvier) réalisé par Carol Nguyen ou encore le portrait coloré du personnificateur d’Elvis dans King Lajoie (20 janvier) réalisé par Joannie Lafrenière qui saura conquérir le public québécois! Enfin, on retrouve l’actrice et réalisatrice Monia Chokri dans Jarvik (21 janvier) réalisé par Émilie Mannering, un film qui plaira à toute la famille. Le 23 janvier, il faut absolument voir Cayenne de Simon Gionet et le film de clôture Goodbye Golovin, réalisé par Mathieu Grimard, qui nous transporte en Ukraine dans une fiction envoûtante sur la musique de Fouki.

N’oubliez pas, chaque jour 5 films sont disponibles pendant 24 h seulement, sur la page Facebook de @pleinsecrans et pour voter pour le prix du public, il suffit de partager vos films préférés sur votre page! 

Le meilleur du court français 

On sait que la reprise des écoles ne doit pas être facile en ce moment, autant pour les professeurs que pour vos jeunes. On vous conseille le film Mardi 8 h à 18 h (19 janvier) fiction hyper réaliste d’une journée scolaire. Le film d’animation Empty places (21 janvier), quant à lui, nous fait méditer sur l’an 2020 d’une façon plus qu’originale et le film Cultes (22 janvier) vous donne votre dose de foules et de musique comme si vous étiez à Osheaga!

Rencontre en direct avec les équipes de film à 19 h 30

Ce mardi 19 janvier, on reçoit la réalisatrice du film SDR, Alexa-Jeanne Dubé en compagnie de la comédienne Victoria Diamond qui nous raconte tous leurs secrets de tournage en direct. Cette projection est une présentation d’Antitube, un organisme de diffusion situé à Québec, dont le rayonnement du cinéma d’auteur est au cœur de leur mission. Ce jeudi 21 janvier, ce sera au tour de Clebs avec la réalisatrice Halima Ouardiri accompagnée de sa monteuse et la directrice photo ! C’est l’occasion pour le public de regarder le film en journée et de pouvoir poser toute leurs questions le soir même! Évènement ici : https://fb.me/e/6i8O3fp8s 

Des films en nomination aux Oscars samedi le 23 janvier

Nous recevons Maria Gracia-Turgeon, l’étoile montante du court au Québec, celle qui a porté la production de Fauve et Brotherhood, les courts métrages québécois finalistes aux Oscars respectivement en 2019 et 2020. Sa classe de maître en direct sur Facebook à 17 h est présentée par l’INIS et animée par Paul Landriau, qui signe la programmation de la compétition québécoise et de la section Insomniaque(s). Évènement ici : https://fb.me/e/7cc4ujPLQ 

Près de 40 000 $ en bourse et prix remis aux cinéastes québécois

C’est ce samedi vers 19 h 30, suite à la classe de maître de Maria Gracia Turgeon, que les gagnants de la 5e édition du festival seront dévoilés! 7 prix seront remis à la compétition québécoise et 1 prix pour la compétition française. Le jury officiel est composé de l’humoriste David Beaucage, la comédienne Marie-Evelyne Lessard (Jusqu’au Déclin) et du réalisateur Pascal Plante (Nadia, Butterfly). Ils remettront le grand prix Post-Moderne, présentateur principal du festival, le coup de cœur du Jury présenté par MTL Grandé et Cinépool, remis à un film unique s’étant démarqué par sa proposition audacieuse. Le public qui aura participé au festival en partageant leurs films préférés, décernera le prix du public présenté par Spira et un jury formé de 3 membres du BEAM remettra le prix des pairs. De nouveaux présentateurs se joignent afin de bonifier la remise de prix, La Caisse Desjardins de la culture offre une bourse à la relève, l’INIS offre un rabais sur une formation, Tënk.ca récompense le meilleur documentaire et Vidéographe remet un prix pour la nouvelle section Impression(s) sur Instagram. Un tout nouveau partenaire en service, pour la compétition France se joint à nous, le groupe TSF qui offrira de la location de matériel pour soutenir le prochain tournage de la production gagnante ! 

Rediffusion des gagnants le dimanche 24 janvier

Dimanche sera une bonne journée, car tous les films gagnants seront en rediffusion gratuitement, pendant 24h, sur notre page Facebook! 

Programmation et horaires détaillés : https://www.pleinsecrans.com/

FACEBOOK : https://www.facebook.com/pleinsecrans/

INSTAGRAM : https://www.instagram.com/pleinsecrans/ 

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Nouveautés de la semaine du 15 janvier 2021 sur TËNK le cinéma documentaire en ligne

À voir sur Tënk de la semaine du 15 janvier 2021

La plateforme Tënk présente des films à découvrir à la maison

Cette semaine, Tënk fait la part belle au Festival Plein(s) Écran(s), dont la 5e édition se déroule jusqu’au 25 janvier. Pour l’occasion, la plateforme québécoise du documentaire offre à ses abonné.e.s une programmation anniversaire de quatre courts métrages québécois ayant marqué les éditions passées. 

Pour souligner l’inventivité du court métrage, Ma richesse a causé mes privations, une œuvre méconnue de Robert Morin et Lorraine Dufour, et Jaeborn, numéro par numéro, un documentaire sur les dérives du marché de l’art contemporain signé Roger Gariépy, seront présentés. Les films Acadiana, qui explore la culture cajun aux États-Unis, et Atomes en quête d’immatérialité, exploration poétique, esthétique et philosophique de l’infiniment petit, mettent à l’avant des voix singulières qui n’hésitent pas à expérimenter et viennent compléter cette sélection spéciale « Plein(s) Écran(s) ».

Tënk ajoute une œuvre à ce menu de courts en proposant Bacon & God’s Wrath du canadien Sol Friedman. Récompensé à Sundance et aux Prix Écrans canadiens, ce charmant film suit une nonagénaire juive s’apprêtant à défier l’interdit d’une vie en goûtant du bacon pour la première fois.

Disponibles du 15 janvier au 13 mars 2021 :

Acadiana de Yannick Nolin, Guillaume Fournier, Samuel Matteau, 10 min, 2019.

Mai 2017. La ville de Pont Breaux, en Louisiane, est le théâtre du festival de l’écrevisse. C’est un jour comme les autres, en Amérique.

 

Jaeborn, numéro par numéro de Roger Gariépy, 22 min, 2019.

Un vrai faux documentaire sur les dérives du marché de l’art contemporain à travers les yeux d’un authentique faux artiste.

 

Atomes en quête d’immatérialité de Anne-Marie Bouchard, 6 min, 2018.

« Il n’y a qu’une seule morale qui vaille dans cette histoire, une seule donnée essentielle : nous ne sommes que de dérisoires étincelles au regard de l’univers. Puissions-nous avoir la sagesse de ne pas l’oublier. » – Hubert Reeves

 

Ma richesse a causé mes privations de Lorraine Dufour et Robert Morin, 27 min, 1982.

André Guilbault, 40 ans, retourne à la compétition. Adepte de culture physique, il espère décrocher le titre de Monsieur Montréal.

 

Bacon & God’s Wrath de Sol Friedman, 9 min, 2015.

Une femme juive de 90 ans réfléchit à ses expériences de vie alors qu’elle se prépare à essayer le bacon pour la première fois.

À PROPOS DE TËNK

Tënk a été créée à Lussas, en France, dans ce qu’on surnomme affectueusement Le Village documentaire. Depuis sa création, c’est plus de 1 000 oeuvres qui ont été diffusées en Europe francophone à des milliers d’abonné.e.s. En février, une équipe d’ici a lancé la version québécoise de la plateforme, avec la complicité d’une quinzaine de professionnel.le.s du milieu documentaire au Québec.

Parce que changer le monde est une tâche bien démesurée, Tënk se donne la mission plus modeste de renouveler les regards que l’on porte sur le monde par le biais de la diffusion d’oeuvres fortes et singulières. Tënk, c’est un festival de films… à l’année longue!

Pour découvrir Tënk : www.tenk.ca

Page Facebook : facebook.com/tenk.ca

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Talent tout court à Clermont-Ferrand 2021 – Industrie Audiovisuelle Canadienne

La proximité des relations familiales est relative : Talent tout court à Clermont-Ferrand 2021

Quelle est la magie particulière qui tisse les liens familiaux? Comment se fait-il que parfois ces liens soient rompus?  En visionnant des dizaines et des dizaines de courts métrages passionnants soumis à Téléfilm pour le Marché du court métrage de Clermont-Ferrand 2021, je me suis trouvé à porter un regard très nuancé sur les infinies subtilités des relations familiales : les hauts, les bas, les bonheurs comme les peines.

Le programme de sept courts métrages commence par la joie. Dans le film doux et amusant La Leçon de musique de Peter Venne, Seb est un membre attachant d’un groupe familial de mariachis, qui décroche un emploi de professeur de guitare dans sa communauté. Mais comme il travaille 24 heures sur 24 à jouer et à enseigner la musique, il apprend rapidement quelque chose d’inestimable sur l’importance de prendre du temps pour ses nouveaux centres d’intérêt.

Dans le touchant et poignant No More Parties de Natalie Murao, les pressions familiales commencent à peser sur Rose, une jeune femme qui vit à la maison avec ses parents. Après avoir décidé d’assister à la soirée karaoké d’une amie, malgré une entorse à la cheville et l’inquiétude de sa mère, Rose comprend que la proximité de la famille peut être très relative.

La famille peut également traverser des épreuves, mais comme le montrent certains de ces courts métrages, elle peut aussi résister et trouver du réconfort. Par exemple, le court métrage documentaire magnifiquement animé de Lyana Patrick, La Gare ferroviaire, se penche sur les gestes d’amour d’une grand-mère, partageant un souvenir personnel, ou encore un récit de survie, dans lequel il est question du pensionnat autochtone de Lejac, dans le nord de la Colombie-Britannique.

Au même moment, dans Fanmi (« famille » en créole haïtien) de Sandrine Brodeur-Desrosiers et Carmine Pierre-Dufour, puis dans Dans l’attente de Lev Lewis, la maladie d’une mère est à l’origine de conversations bouleversantes — certaines dures, d’autres franches — à propos des connexions familiales et des situations difficiles à venir. Dans le premier film, le diagnostic est tout récent, tandis que dans le deuxième, c’est une réalité bien établie. Il s’agit de deux revers d’une même médaille, aussi puissantes l’une que l’autre.

D’un autre côté,La Mort délibérée de mon père de Rose Katche pose un regard captivant sur une dynamique familiale des plus complexes. Le court métrage commence et se termine par des scènes dans un salon, où Zoey, une jeune femme, envisage un acte de défi après l’éruption embarrassante de son père lors de son dîner de remise de diplôme. Le résultat est un type d’éloignement différent, mais totalement rafraîchissant.

Nous le savons, la famille, c’est du travail. Ça peut même être le travail d’une vie pour les parents. Dans le documentaire Le Fruit du labeur d’Ophelia Spinosa, le dernier court métrage de la sélection, la cinéaste braque la caméra sur son père, un homme qui dirige un vignoble, et lui pose des questions pertinentes sur le soin à donner aux choses qui poussent et sur l’amour divin qu’il faut y mettre.

L’année dernière m’a permis de porter un nouveau regard sur les personnes les plus chères à mes yeux. J’espère sincèrement que tous ceux et celles qui prendront part (virtuellement) au Marché du court métrage de Clermont-Ferrand 2021 aimeront ce programme.

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« Cayenne » de Simon Gionet, qualifié pour les Oscars, est sélectionné au Festival Plein(s) Écran(s)

Le court métrage « Cayenne » de Simon Gionet, qualifié pour les Oscars, est sélectionné au Festival Plein(s) Écran(s)

SPIRA est fier d’annoncer que le court métrage de fiction Cayenne de Simon Gionet, réalisateur originaire de Québec, fait partie de la programmation du festival Plein(s) Écran(s). Le film qui est en compétition québécoise sera disponible pendant 24h sur la page Facebook du festival, le 22 janvier prochain.

En mars dernier, le court métrage se voyait remettre le Grand Prix canadien lors de la 24e édition du Festival REGARD. Ce prix le qualifie pour la course à l’Oscar du meilleur court métrage (fiction). Le vote préliminaire se tiendra au début de février.

Présenté en première mondiale au Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand, il a été sélectionné dans plus de 40 festivals internationaux, dont le Tampere Film Festival (Finlande), le Palm Springs International ShortFest (États-Unis), le festival Fantasia (Québec), le Brussels Short Film Festival (Belgique) et le Thessaloniki International Film Festival (Grèce). Le festival Flickers’ Rhode Island (États-Unis) lui a décerné la mention spéciale du Best Director et celui du Minikino : Bali International Short Film Festival (Bali) lui a remis le prix du Best Fiction Short.

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Synopsis

Durant son quart de travail de nuit dans une station-service, une commis s’aventure à l’extérieur pour réparer la voiture d’un homme dont les intentions lui inspirent de moins en moins confiance.[/box]

Avec Marianne Fortier et Jean-Sébastien Courchesne.
Page Facebook : facebook.com/CAYENNEshortfilm
Site web : spira.quebec/film/459-cayenne.html

À propos de Simon Gionet

Simon Gionet est un scénariste et réalisateur montréalais originaire de Québec. Après des études en littérature, il complète un baccalauréat en Film Production à l’Université Concordia et co-fonde Littoral en 2018, une maison de production axée sur le cinéma indépendant de fiction. Il se consacre actuellement à l’écriture et à la réalisation. Cayenne est son plus récent projet.

À propos de SPIRA

SPIRA est une coopérative vouée au cinéma indépendant issue de la fusion, en 2015, de Vidéo Femmes et Spirafilm, qui existaient tous deux depuis près de 40 ans. Son principal mandat est de soutenir la production et la distribution de films, qu’il s’agisse de courts ou de longs métrages. Une trentaine d’œuvres voient le jour chaque année grâce à ses programmes de soutien à la création, dont celui, très populaire, de location d’équipement. www.spira.quebec

 

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RAPPEL – Première mondiale à Sundance de « LES GRANDES CLAQUES » d’Annie St-Pierre

« LES GRANDES CLAQUES », court métrage d’Annie St-Pierre, en première mondiale à Sundance 2021

Sélectionné en compétition officielle de Sundance en 2021, LES GRANDES CLAQUES est le dernier court métrage d’Annie St-Pierre, produit par Colonelle films. À travers le regard d’une jeune protagoniste (Lilou Roy-Lanouette) et de son père Denis (Steve Laplante), le film présente avec sensibilité et humour les difficultés et les choix qu’imposent la solidarité entre parent et enfant.

24 décembre 1983, 22 h 50; Julie et ses cousins ont mangé trop de sucré, le Père Noël est en retard et Denis, seul dans sa voiture, angoisse à l’idée de remettre les pieds dans la maison de son ex-belle-famille pour venir chercher ses enfants. Les grandes claques réunit père et fille dans un double « coming of age » aussi grinçant que poétique.

Annie St-Pierre a écrit et réalisé plusieurs films dont Migration amoureuse (2007), récipiendaire du prix du Meilleur espoir documentaire Pierre Perreault et le long métrage Fermières (2013) présenté au Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) et largement diffusé en salles à travers le Québec. Annie collabore également en tant que conseillère à la scénarisation, directrice de casting, actrice ou productrice avec des réalisateurs qui l’inspirent, dont Matthew Rankin, Denis Côté et Monia Chokri. 

Colonelle films se consacre à la production de courts et longs métrages de fiction et documentaire. Leur premier film La coupe (2014) de Geneviève Dulude-De Celles a d’ailleurs remporté le Grand prix du jury à Sundance pour le meilleur court métrage international.

Le prochain festival de Sundance aura lieu du 28 janvier au 3 février 2021. D’autres sélections en festival pour LES GRANDES CLAQUES seront annoncées sous peu.

Site web : Cliquez ici !
Facebook : @lesgrandesclaques
Instagram : @lesgrandesclaques

À propos d’h264

Fondée à Montréal en 2015, h264 a distribué plusieurs films à succès dont Fauve de Jeremy Comte et Marguerite de Marianne Farley, tous deux nommés aux Oscars® 2019. h264 propose désormais des services d’agrégation pour livrer du contenu sur les grandes plateformes numériques ainsi que des services de découvrabilité afin de mettre de l’avant la visibilité des oeuvres. (www.h264distribution.com

À propos de Colonelle films

Colonelle films est une société de production de Montréal supportant des cinéastes de la relève. La jeune compagnie a jusqu’à présent produit une vingtaine de films d’auteur de tous les formats (courts et longs métrages, documentaire et fiction) qui ont été reconnus par d’importants festivals de films comme Sundance, Berlin, Rotterdam, TIFF, Locarno, Hot Docs, etc. Leur premier court métrage LA COUPE (2014) a remporté le prix du Meilleur court métrage international à Sundance, leur premier documentaire BIENVENUE À F.L. (2015) a été présenté en première au TIFF et leur premier long métrage de fiction UNE COLONIE a gagné plus d’une quinzaine de prix, dont un Ours de Cristal à la Berlinale et le prix du Meilleur film aux Prix Écrans canadiens. (https://www.colonellefilms.com)

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Première semaine du festival Plein(s) Écran(s) à compter du 13 janvier 2021 à minuit !

Le compte à rebours est terminé et le festival Plein(s) Écran(s) commence enfin ce mercredi 13 janvier à minuit pile! 

Le concept est simple, 4 films par jour sont disponibles gratuitement sur la page Facebook de Plein(s) Écran(s) pendant 24 h, dont 3 films en compétition québécoise et 1 film en compétition française. Ensuite, le film de la nouvelle section Insomniaque(s) est disponible la nuit de 23 h à 7 h seulement.

 

Même concept que sur Facebook, le film est disponible sur Instagram pendant 24h sur le compte Instagram @pleinsecrans !

 

N’oubliez pas, 1 partage du film sur votre page Facebook = 1 vote pour le prix du public. Le film gagnant méritera une bourse de 1 000 $ remise par Plein(s) Écran(s) et un prix en service de 10 000 $ remis par SPIRA. Vous pouvez partager le nombre de films que vous voulez!

Nos régions en valeur du 13 au 15 janvier 2021

Si le film d’ouverture Déti (13 janvier) de Romane Garant-Chartrand vous fait voyager à Prague en direct de votre maison, les films en compétition québécoise ouvrent en force avec une belle représentation de nos régions québécoises. Des titres tels Je finirai en Prison (13 janvier) tourné en Beauce par Alexandre Dostie, Landgraves (14 janvier) présenté par Film Laurentides tourné dans cette même région par Jean-François Leblanc sans oublier Saint-Tite (13 janvier) au coeur de la Mauricie, véritable immersion dans un festival western Rodéo entre documentaire et fiction réalisé par Florence Pelletier & Élizabeth Marcoux-Bélair. On revient dans la région de Montréal avec une première mondiale, Un film de pompier (14 janvier) de Louis Lachance sur une caserne à Brossard et Zoo de Will Niava, qui ne laissera personne indifférent sur les enjeux de pouvoir des forces de l’ordre et le racisme systémique.

La compétition française fait une entrée retentissante avec Maestro, à regarder avec les enfants, suivi le 14 janvier du poignant Brûle qui dénonce l’exploitation ouvrière et le 15 janvier  par Normal, guide 101 pour détruire le capitalisme! Rien de moins!

Des interactions entre le public et les équipes de film

À ne pas manquer : les projections commentées en direct de Je finirai en prison en présence du réalisateur et de l’actrice Martine Francke ainsi que celle deLangraves en présence du réalisateur et de l’acteur François Ruel-Côté. Dans ce nouveau contenu, le spectateur assistera en direct à la projection du film avec les intervenants qui commentent celle-ci en direct et pourront mettre le film sur pause pour mieux expliquer chaque détail, tandis que le public pourra leur poser des questions directement. Le meilleur des mondes entre la vidéo Twitch et le bonus DVD! Rendez-vous sur la page Facebook de Plein(s) Écran(s) et rendu possible grâce au partenaire Le BEAM (Bureau Estrien de l’Audiovisuel et du Multimédia). Évènement Facebook ici : https://fb.me/e/4TaNhuMCg

Les secrets de tournage !

Saviez-vous que les acteurs Émilie Bière et Anthony Therrien dans Aujourd’hui ou je meurs de Kristina Wagenbauer ont fait de l’impro et construit leurs personnages via des conversations Messenger?  Envie d’en savoir plus sur l’envers du décor du tournage ? Rencontres avec les équipes des films dans nos podcasts. Un contenu riche en anecdotes animé par Nicolas Krief et rendu possible grâce au soutien de la Caisse Desjardins de la Culture. Tous les épisodes sont disponibles ici : https://www.pleinsecrans.com/podcasts/

Lancement des nouvelles sections

Les amateurs.trices de films de genre seront heureux par l’arrivée de la section Insomniaque(s). Cette sélection est née d’une envie de liberté de la part du programmateur Paul Landriau pour sa dernière année au festival : « Insomniaque(s), c’est mon petit laboratoire personnel. Une salle de projection privée pour les cinéphiles noctambules où tout est possible. Une sélection éclectique d’œuvres puissantes et libres. Amusez-vous ! ». Voici la bande annonce de la section : https://fb.watch/2WaUEF9dgl/

De son côté, la programmatrice des films français Tam Dan Vu réalise aussi un grand rêve du festival, celui d’envahir un autre réseau social, Instagram. Elle décrit sa sélection de 8 films ainsi  : « Intitulée Impression(s), cette sélection constitue 8 courts métrages de 5 minutes et moins. Une palette de films brefs, tantôt sensoriels, tantôt nostalgiques, tantôt comiques – bref, des pièces à emporter qui laissent une impression! » Abonnez-vous au compte IG @pleinsecrans pour avoir accès aux films.

Un premier week-end riche en contenu

De 7 h à 11 h le matin, samedi et dimanche, les tout-petits (moins de 12 ans) pourront regarder le programme de 6 films jeunesse concocté par le Carrousel international du film de Rimouski. L’occasion de leur faire découvrir du cinéma et peut-être de donner une petite pause aux parents! Attention, le programme est seulement disponible sur le territoire du Canada ! 

 

 

 

 

 

 

16 janvier à 15 h  – Jean-Marc Vallée comme invité d’honneur

Le festival offrira l’occasion au grand public d’assister gratuitement à une discussion en direct et de poser leurs questions à nul autre que Jean-Marc Vallée! Avant ses grands succès tels que C.R.A.Z.Y ou The Dallas Buyer Club, le réalisateur a fait ses débuts avec son court métrage Les Fleurs magiques (Prix génie du meilleur court métrage en 1995). La discussion sera animée par le réalisateur Patrice L.Paquet (Jusqu’au Déclin, Viaduc). La rencontre entre les deux cinéastes passionnés du métier de réalisation aura lieu samedi le 16 janvier à 15 h en direct sur la page Facebook de Plein(s) Écran(s). Évènement ici:https://fb.me/e/60Gm1piE5

 

Les grands classiques à l’honneur

On n’aurait pas demandé mieux pour accompagner le week-end avec Jean-Marc Vallée que des œuvres courtes de Denys Arcand, Denis Villeneuve et Manon Barbeau. C’est avec cette brochette impressionnante de cinéastes que l’Office National du film du Canada ouvre le jour 1 de son week-end Carte blanche. Le public sera replongé avec nostalgie dans les années 60 à 90, dans les rues de Montréal, au stade olympique et même en Jamaïque.

 

Programmation et horaire détailléhttps://www.pleinsecrans.com/

FACEBOOK : https://www.facebook.com/pleinsecrans/
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/pleinsecrans/

 

 

 

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