Wapikoni et le mouvement « Chaque enfant compte »
Wapikoni s’implique en grand cette année; joignez-vous au mouvement!
« Chaque enfant compte » : un mouvement social important.
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Le Wapikoni est fier de s’associer au mouvement « Chaque enfant compte» et s’y impliquera de diverses façons cette année. Il invite d’ailleurs les organismes, les institutions scolaires et culturelles, les communautés autochtones, les entreprises et les citoyen.nes ainsi que les familles de partout au monde à s’y intéresser et à choisir d’adhérer à ce mouvement important, né en plein coeur des travaux de la Commission de vérité et de réconciliation en 2013.
« Chaque enfant compte », quel est ce mouvement?
Le mouvement a pour but de rendre hommage aux survivant.e.s des pensionnats indiens, à leurs familles et à leurs communautés. Lors de la « Journée du chandail orange », ayant lieu le 30 septembre de chaque année, tous et toutes sont invité.e.s à porter un chandail orange afin de soutenir le mouvement. La Journée est un héritage de l’événement de commémoration du pensionnat de la Mission Saint-Joseph tenu à Williams Lake, en Colombie-Britannique au printemps de 2013. C’était l’histoire de Phyllis Webstad, dont la nouvelle chemise orange avait été enlevée lors de son premier jour d’école à la mission, qui est devenue le symbole de la réconciliation en reconnaissance du tort que le système des pensionnats indiens a fait au sentiment d’estime de soi et de bien-être des enfants; et comme une affirmation de notre engagement à faire en sorte de s’assurer que tout le monde autour de nous compte.
« Chaque enfant compte », pourquoi y participer ?
Puisque la réconciliation passe nécessairement par l’éducation, plus nous serons nombreux à porter nos chandails orange, à comprendre pourquoi nous le faisons et à expliquer à notre entourage pourquoi ça nous importe, plus nous contribuerons à l’éducation de nos sociétés. D’ailleurs, c’est dans cet élan que le Wapikoni a fait produire et a offert gracieusement des t-shirts orange avec la mention du mouvement inscrit en français, en anglais et en espagnol pour l’édition 2020. Restez à l’affût des éditions suivantes où plusieurs langues autochtones seront mises à l’honneur !
Le Centre national pour la vérité et la réconciliation, gardien d’une collection réunissant près de 7000 déclarations et quelque 5 millions de dossiers sur les survivant.e.s des pensionnats, organise annuellement un événement spécial chaque 30 septembre. Se déroulant cette année en mode virtuel, l’événement permettra aux jeunes auditeurs d’apprendre directement des survivants des pensionnats, des aînés, des gardiens du savoir, des artistes et des dirigeants des Nations et des cultures de partout au pays. Les enseignant.e.s peuvent sélectionner les événements qu’ils souhaitent diffuser en direct à leurs élèves et télécharger des ressources éducatives gratuites. Wapikoni encourage les enseignant.e.s des niveaux scolaires allant de 5 e année du primaire à secondaire 5 à s’inscrire ici , aujourd’hui. Déjà, on compte près de 10 000 enseignant.e.s et plus de 320 000 étudiants qui ont confirmé leur participation !
Cette année, la formule d’un programme ‘’télévisuel en direct’’ sera offert en 2 blocs de 45 minutes. Dans ces deux programmes éducatifs, on a fait appel, entre autres, au Wapikoni pour la sélection de quelques extraits de courts métrages illustrant les propos de vérité et de réconciliation, films sélectionnés par deux commissaires du collectif Wapikoni, soit Jazmine Smith, de la nation cree, demeurant à Vancouver, et Christopher Grégoire-Gabriel, un artiste innu originaire de la communauté de Uashat mak Mani-utenam.
« Les films constituent des ressources de premier ordre pour soutenir tous les apprenantes et les apprenants. Ils offrent au personnel enseignant et aux élèves une occasion rare d’entendre des récits livrés dans les langues autochtones ainsi qu’en français et en anglais. » – Ry Moran, Directeur du Centre national pour la vérité et la réconciliation.
Des outils éducatifs et plus d’informations seront acheminés aux enseignant.e.s inscrit.e.s afin d’amorcer une préparation à la diffusion du programme. De plus, dans le cadre de cet événement, le Wapikoni lance officiellement son guide pédagogique destiné aux écoles et réalisé en collaboration avec la Commission canadienne pour l’UNESCO, un outil éducatif introduisant la diversité des cultures autochtones du Canada. Il le rendra accessible à tous les enseignantes et enseignants qui s’inscriront à l’événement.
« Nous sommes ravis d’avoir collaboré avec Wapikoni à l’élaboration de ce superbe guide pédagogique. Cet outil pertinent et nécessaire est une excellente introduction à la richesse des histoires et des cultures autochtones – trop longtemps ignorées par les programmes scolaires. L’école et l’éducation ont un rôle crucial à jouer pour faire avancer la réconciliation et amener la pleine reconnaissance des droits des Premières Nations, des Métis et des Inuits. » – Sébastien Goupil, Secrétaire général, Commission canadienne pour l’UNESCO.
Le Wapikoni et la CCUNESCO ont produit ce guide, en collaboration avec des partenaires autochtones et des enseignants et enseignantes du Réseau des écoles associées de l’UNESCO. Les enseignantes et enseignants pourront trouver de plus amples informations sur le contenu du guide pédagogique et sur la façon de l’utiliser en consultant le lien du blogue de la Commission canadienne pour l’UNESCO ou sur la page dédiée du site web du Wapikoni.
« Nous nous impliquons pour offrir la variété des points de vue présentés à travers les yeux de notre collectif de créatrices et créateurs, mais aussi pour faire connaître le mouvement et l’événement. Au Wapikoni, nous savons que les enfants d’hier nous guident encore par le partage de leurs savoirs, ceux d’aujourd’hui nous inspirent pour le leadership à venir et nous comprenons que nous avons la responsabilité de réfléchir les actions à mettre en place dès maintenant pour assurer la protection des enfants de demain. Nous voulons attirer l’attention sur ce mouvement, raconter notre histoire et parler de notre chemin de résistance et de résilience car il s’agit du seul parcours dans lequel pourra s’inscrire la réelle réconciliation. » – Odile Joannette, directrice générale du Wapikoni.
À propos du Wapikoni
Wapikoni est une organisation autochtone qui encourage la création artistique et l’excellence au service de la souveraineté narrative des nations. Notre mission est de promouvoir l’expression des talents créateurs autochtones via les courts métrages, la musique et les projets XR, à faire rayonner leurs oeuvres à travers le Canada et le monde entier, à offrir à notre collectif d’artistes un espace de développement personnel, artistique et professionnel où ils peuvent se rencontrer, s’inspirer, se reconnaître et se réaliser et à favoriser la création de ponts et de rencontres au service des transformations sociales et sociétales.
À propos du Centre national pour la vérité et la réconciliation
Le Centre national pour la vérité et la réconciliation (CNVR) était créé afin de préserver le souvenir du régime des pensionnats indiens et son héritage. Non seulement pour quelques années, mais pour toujours. Ce Centre est la création de la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens , signée en 2007 par les représentants des anciens élèves des pensionnats, le gouvernement du Canada, les églises, l’Assemblée des Premières Nations et l’Inuit Tapiriit Kanatami.
À propos de la Commission canadienne pour l’UNESCO
La Commission canadienne pour l’UNESCO (CCUNESCO) est le lien entre les Canadiennes et Canadiens et le travail essentiel de l’UNESCO – l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture. Par l’entremise de ses réseaux et partenaires, elle assure la promotion des valeurs, priorités et programmes de l’UNESCO au Canada et fait entendre la voix des experts de la société civile à l’international. La CCUNESCO relève du Conseil des arts du Canada.
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