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Nouveau jalon pour le cinéma autochtone: un premier « Vimeo Staff Pick Premiere » autochtone!

Pour la première fois, Vimeo sélectionne un court métrage Autochtone Canadien pour le propulser à l’international

Aujourd’hui est un grand jour pour les Premières Nations du Québec, du Canada et les autochtones du monde entier puisque la plate-forme internationale Vimeo a sélectionné le court métrage My Father’s Tools de Heather Condo en tant que premier Staff Pick Premiere autochtone de son histoire.

Une première de grande envergure qui rejoindra des millions de personnes aux quatre coins de la planète et offrira une énorme visibilité à Heather Condo, une cinéaste de la relève de Gesgapegiag en Gaspésie dont ce film est la première oeuvre cinématographique. Vous retrouvez le film à cette adresse, dès 10 h 30, le mercredi 29 novembre 2017 : Vimeo.com/channels/Premieres

 

My Father’s Tools (Les outils de mon père) est un court documentaire canadien de 6 min 30 dont la première a eu lieu au festival Sundance en 2017 avant de s’arrêter dans les plus grands festivals : de Cannes à la Berlinale (grâce à la tournée Talent tout court de Téléfilm Canada), en passant par le Seattle International Film Festival, ImagineNATIVE, DOXA, et une cinquantaine d’autres grands événements. Le film est produit par le Wapikoni mobile, un studio ambulant de création audiovisuelle muni d’équipements à la fine pointe des technologies numériques qui roule vers les communautés autochtones du Québec, du Canada et d’ailleurs depuis 2004. Ces vidéos deviennent de puissants outils de transformation sociale pour les jeunes autochtones et s’inscrivent dans une démarche de réconciliation et de sauvegarde du patrimoine culturel autochtone.

Utilisant une approche de cinéma vérité, My Father’s Tools (Les outils de mon père) montre en toute simplicité le talent du conjoint de la réalisatrice, un mi’gmaq de Gesgapegiag au Québec. Stephen Jerome Sr continue de créer des paniers traditionnels à l’image de ceux fabriqués dans sa communauté depuis des temps immémoriaux. Les heures qu’il passe seul dans son atelier à fabriquer ses œuvres uniques sont une manière pour lui de rendre hommage spirituellement à son défunt père qui lui a tout enseigné.

« Mon oncle John fabriquait des paniers et j’en étais très fière. Enfant, j’ai quitté ma communauté pour aller vivre dans un milieu essentiellement blanc au Massachusetts. J’amenais toujours ses paniers avec moi à l’école pour les montrer à mes camarades de classe qui riaient de moi. Mais je ne laissais pas leurs commentaires m’atteindre. J’étais très fière d’être autochtone. Quand j’ai rencontré Stephen, j’ai compris que faire des paniers était un travail de moine extrêmement physique. Il est le dernier de la région à fabriquer des paniers de ce genre en frêne noir. C’est donc très important de documenter son travail avant qu’il ne disparaisse à tout jamais », déclare Heather Condo.

La chaîne Staff Pick Premiere a été lancée l’an dernier par le géant du partage de vidéos. Elle divertit des millions de spectateurs dans 150 pays chaque mois. Vimeo a été fondé en 2004 et est basée à New York.

Au sujet de la réalisatrice

Heather Condo est née à Maria, au Québec, le 14 octobre 1971. Ayant été adoptée, elle est partie vivre au Massachusetts où elle a grandi. En 2005, Heather est retournée dans la communauté mi’gmaq de Gesgapegiag auprès de sa famille. Son fils Zachary Greenleaf réalise également des courts métrages avec le Wapikoni. C’est lui qui incita sa mère à faire ce premier film hautement créatif.

À propos du Wapikoni mobile

Le Wapikoni mobile est un studio ambulant de formation et de création audiovisuelle et musicale dédié aux jeunes autochtones. Depuis 2004, des milliers de participants du Wapikoni issus de 25 nations au Canada et à l’étranger ont participé à la réalisation de près de 1000 courts métrages traduits en plusieurs langues et récipiendaires de 154 prix et mentions dans des festivals nationaux et internationaux. Le Wapikoni est un partenaire officiel de l’UNESCO.

 

LE FESTIVAL PLEIN(S) ÉCRAN(S) jusqu’au 2 décembre 2017

LE FESTIVAL PLEIN(S) ÉCRAN(S) PROPOSE PLUS DE 32 EXCELLENTS COURTS MÉTRAGES DISPONIBLES GRATUITEMENT 

Le 2e Festival PLEIN(S) ÉCRANS(S), seul festival de courts métrages se déroulant entièrement sur Facebook, du 22 novembre au 2 décembre.

La programmation compte plus de 32 films, disponibles gratuitement sur la page Facebook du festival, à raison de 3 courts métrages par jour. Il suffit de cliquer « j’aime » sur la page de Plein(s) Écran(s) pour avoir accès à la sélection quotidienne de cette 2e année.

 

[box bg= »# » color= »# » border= »# » radius= »0″]Plein(s) Écran(s) est fier de s’être associé à Urbania pour la promotion de son 2e festival. C’est ainsi que le 16, 17 et 18 novembre derniers, les trois films lauréats de la première édition (Blonde aux yeux bleus de Pascal Plante, Ravages d’Alan Lake et le très apprécié Elle pis son char de Loïc Darses) étaient disponibles sur la page d’Urbania, afin de donner un avant-goût de la compétition. Chaque court métrage était précédé d’une publicité du Festival Plein(s) Écran(s), conçue par Patrice Laliberté (Couronne Nord), réalisateur de Viaduc (Meilleur court métrage au TIFF 2015) et cofondateur de Plein(s) Écran(s). Ces vidéos ont accumulé plus de 30 000 visionnements et confirment l’intérêt d’un public enthousiaste, à l’aube de cette 2e manifestation. De plus, Plein(s) Écran(s) est heureuse d’être le premier évènement à porter le label France-Québec, issu d’une entente de jumelage entre le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC – France) et la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC – Québec) conclue en février dernier. Cet accord vise à favoriser les échanges entre les deux parties et à mettre en valeur les productions françaises et québécoises.[/box]

 

La soirée de clôture du festival, ouverte à tous, aura lieu le 2 décembre prochain au Café du Monument-National (Montréal).

La remise des prix, dont la valeur atteint plus de 20 000 $ en services, se tiendra à 19h. Philippe-Audrey Larue-St-Jacques (Like-moi) assurera l’animation de la cérémonie. Les célébrations se poursuivront avec la musique de Voyage Funkastique.

Le samedi 2 décembre sera aussi l’occasion de découvrir ou redécouvrir 3 courts métrages du cinéaste de renom Robert Morin : Le voleur vit en enfer, Toi t’es-tu lucky ? et Ma richesse a causé mes privations. En effet, dans le cadre de sa section « Rétrospective », Plein(s) Écran(s) mettra en ligne gratuitement ces courts métrages réalisés il y a plus de trente ans par le cinéaste québécois. Pour l’occasion, Robert Morin donnera une Classe de maître, de 16h à 18h, au Café du Monument-National accessible par l’entremise de Facebook Live. Cet événement inédit et disponible pour tous les cinéphiles, clôturera en beauté la programmation de 2017.

Tous les soirs, à 19 h30 (EST) les réalisateurs de la journée seront présents pour une séance de Questions/Réponses animée par Guillaume Laurin et Nicolas Krief. Grâce à Facebook Live, les festivaliers pourront leur poser directement des questions.

Le 25 et 26 novembre, grâce à la collaboration du Festival international du court métrage à Clermont-Ferrand, ce sont également 4 courts métrages français par jour qui seront mis en ligne. Pendant le Weekend du Court français (25 et 26 novembre), les séances de Questions/Réponses auront lieu à 13h (EST), soit 19h (CET). 

À propos

C’est après avoir remarqué que trop de courts métrages de qualité se retrouvent confinés sur les tablettes, par simple manque de ressources du milieu, qu’est né ce projet. Utilisant les possibilités infinies de diffusion que représente le numérique, l’équipe de Plein(s) Écran(s) s’est donc attelée à la création du premier festival de courts métrages au monde à se dérouler entièrement sur Facebook.

https://fr-ca.facebook.com/pleinsecrans/

PROGRAMMATION : https://bit.ly/2zn37JE

Envie de Tempête Productions aux Rendez-vous d’affaires et coproduction France-Canada

Envie de Tempête Productions aux Rendez-vous d’affaires et coproduction France-Canada qui auront lieu à Montréal du 22 au 24 novembre 2017

 

En 1999, alors âgé de 25 ans, Frédéric Dubreuil fonde Envie de Tempête Productions. Dès lors, il accompagne plus d’une quarantaine de fictions courtes et de documentaires expérimentaux notamment les films de Sébastien Betbeder, Jean-Gabriel Périot, Emmanuel Gras, Claude Duty, mais aussi ceux de jeunes réalisateurs internationaux. Lors de la 36ème édition du Festival International de Clermont-Ferrand, Frédéric remporte le prix PROCIREP du Meilleur Producteur.

Depuis 2011, Frédéric Dubreuil se lance sur le terrain du long métrage avec les films de Sébastien Betbeder : LES NUITS AVEC THEODORE (TIFF 2012), 2 AUTOMNES 3 HIVERS (Cannes 2013), MARIE ET LES NAUFRAGES, ou plus récemment, LE VOYAGE AU GROENLAND (Cannes 2016, sortie internationale sur Netflix).

Fort de ces succès d’auteur, pour 2018, Envie de Tempête est en préparation de 5 fictions courtes et 3 longs métrages, dont SES GRIFFES ET SES CROCS, conte fantastique de Mathieu Robin.

Si la ligne éditoriale reste l’engagement auprès de cinéastes défendant un réel point de vue sur notre monde, nous ne négligeons pas l’ouverture de leurs films à un public potentiellement large.

Frédéric Dubreuil vient donc fin novembre lors des rencontres, accompagné du réalisateur Mathieu Robin, afin de trouver le meilleur partenaire pour ce film se déroulant intégralement sur le territoire canadien, en pleine montagne au milieu des bois.

Au-delà de la relation d’affaires, des bonnes connaissances des institutions et diffuseurs locaux, ils attachent une réelle importance à l’échange humain, tout autant qu’au partenariat artistique possible.

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En résumé, ils espèrent pouvoir rêver le film ensemble, tout autant qu’arriver à le financer.

https://www.enviedetempete.com

La Fondation Vimy et l’ONF s’associent pour créer « Vimy retrouvé »

La Fondation Vimy et l’Office national du film du Canada s’associent pour créer « Vimy retrouvé »

L’ONF procède pour la première fois à la colorisation de ses propres images d’archives dans le cadre d’un projet cinématographique et dévoile des détails demeurés invisibles dans des films centenaires de la Grande Guerre 

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 Afin de commémorer le centenaire de la bataille de la crête de Vimy, la Fondation Vimy et l’Office national du film du Canada (ONF) s’associent pour lancer un nouveau court métrage intitulé Vimy retrouvé, écrit, réalisé et produit par Denis McCready. 
 
Depuis le  7 novembre, les Canadiens de tous âges peuvent voir ce film de neuf minutes en ligne à ONF.ca et fondationvimy.ca, ainsi que dans 17 cinémas Cineplex Divertissement un peu partout au Canada, où il accompagnait un jour seulement le long métrage de fiction de Paul Gross Passchendaele, qui fait un retour au grand écran. 
 
Vimy retrouvé recourt à un scénario évocateur entremêlant des archives colorisées et de brefs segments d’animation pour relater l’histoire de la contribution du Corps expéditionnaire canadien pendant la Première Guerre mondiale. Inspiré par le pèlerinage que des milliers de visiteurs effectuent chaque année au Mémorial de Vimy, l’ONF procède pour la première fois à la colorisation de ses propres images d’archives dans le cadre d’un projet cinématographique. Le processus de transfert numérique a permis de mettre au jour des détails demeurés invisibles dans ces films centenaires de la Grande Guerre. 

Dans le film, une jeune Canadienne visite le Mémorial de Vimy. Elle tient un carnet d’esquisses et de réflexions que son arrière-grand-père avait rempli au cours des mois de préparatifs en vue de la bataille pour reprendre la crête de Vimy. Ces esquisses se muent en images d’archives colorées, des scènes réelles qui nous plongent au cœur du quotidien des soldats du Corps canadien et nous montrent la longue et minutieuse préparation qui a mené à cette bataille historique.  

Produit par l’ONF en partenariat avec la Fondation Vimy, Vimy retrouvé vise à sensibiliser la population canadienne, et plus particulièrement les jeunes, à la participation du Canada à la Première Guerre mondiale. Les photos et films en noir et blanc créent parfois une impression de distance chez les auditoires modernes. Ces images colorisées rapprocheront les Canadiens d’aujourd’hui des hommes et des femmes qui, il y a plus de cent ans, ont consenti de lourds sacrifices.

« Beaucoup de Canadiens explorent la Première Guerre mondiale au moyen de vieilles photos en noir et blanc et de films granuleux qui sont bien éloignés de leur réalité moderne. La colorisation des archives permet de recentrer notre compréhension et notre appréciation du rendez-vous majeur du Canada avec l’histoire durant la Première Guerre mondiale. Vimy retrouvé propose un nouveau regard sur le rôle du Canada dans la Grande Guerre, et nous sommes convaincus que ces images et le récit qui les accompagne résonneront auprès de tous les Canadiens et Canadiennes, et surtout auprès des jeunes, alors qu’ils cherchent à être en prise avec les histoires de la Guerre cent ans plus tard. » Jeremy Diamond, directeur général de la Fondation Vimy 
 

« Vimy retrouvé combine le récit innovateur et les développements de la colorisation numérique pour insuffler une nouvelle vie aux documents d’archives et faire rayonner un moment charnière de l’histoire du Canada auprès des auditoires de tous âges. En tant que producteur public du Canada, l’ONF raconte l’histoire du pays ─ ses moments marquants comme ses réalités quotidiennes ─ depuis 1939, en temps de paix et en temps de guerre quand le Canada est présent sur les lignes de front. Vimy retrouvé vient enrichir une imposante collection de plus de 600 titres portant sur les deux guerres mondiales et sur d’autres grands conflits. Plus de 150 de ces titres sont offerts en ligne sur ONF.ca. » Claude Joli-Coeur, commissaire du gouvernement à la cinématographie et président de l’ONF.

La Fondation Vimy, créée en 2006, est un organisme de bienfaisance dont la mission est de préserver et de promouvoir l’héritage du Canada lors de la Première Guerre mondiale, tel que symbolisé par la victoire de la bataille de la crête de Vimy en avril 1917, moment charnière où le Canada a été reconnu sur la scène mondiale. Pour en savoir plus, allez à fondationvimy.ca.

L’ONF est le producteur public canadien d’œuvres audiovisuelles primées et créatives, qu’il s’agisse de documentaires, d’animations d’auteur, de récits interactifs ou d’expériences participatives. De St. John’s à Vancouver, les producteurs et productrices de l’ONF sont bien intégrés au sein des collectivités du pays et travaillent avec des créateurs et des créatrices de talent pour produire des œuvres innovantes et socialement pertinentes. L’ONF est un chef de file en matière de parité hommes-femmes dans la production de films et de médias numériques. Guidé par les recommandations de la Commission de vérité et réconciliation, il s’emploie à affermir la production autochtone. Les œuvres de l’ONF ont remporté au-delà de 7000 récompenses, dont 18 prix Écrans canadiens, 17 prix Webby, 12 Oscars et plus de 100 prix Génie. Pour y accéder, allez à ONF.ca ou téléchargez les applications de l’ONF pour appareils mobiles.

Faits en bref

  • Le film fait partie du projet La Première Guerre mondiale en couleur, réalisé avec le soutien du ministère du Patrimoine canadien.
  • Avec ce film, c’est la première fois que l’ONF colorise du métrage de sa propre collection de plans d’archives.
  • Durant le processus de restauration, l’ONF a mis au jour des éléments jusque-là invisibles sur la pellicule.
  • Le réalisateur, auteur et producteur Denis McCready a réuni autour de ce projet une impressionnante équipe de collaborateurs composée notamment de Sylvain Bellemare, récemment oscarisé pour le montage sonore du film L’arrivée, ainsi que l’animateur de l’ONF nommé aux Oscars et lauréat de nombreuses récompenses Claude Cloutier (réalisateur de La tranchée).

Liens 

Deux documentaires des Films du Rapide-Blanc aux RIDM 2017

Deux documentaires des Films du Rapide-Blanc aux RIDM

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Les Productions du Rapide-Blanc sont heureuses d’annoncer la sélection aux RIDM 2017 de deux de leurs productions : le plus récent long métrage documentaire de Serge Giguère, Les lettres de ma mère, et Algo, Polly & Turcot, un court métrage d’Alexandre Sheldon.

 

ALOGO, POLLY & TURCOT

 

Première réalisation du jeune cinéaste Alexandre Sheldon, Algo, Polly & Turcot se présente comme une fable documentaire. Deux faucons pèlerins logent sous l’échangeur Turcot. Mais celui-ci s’apprête à être démoli… L’histoire de ces deux oiseaux n’est pas sans rappeler celle des citoyens de Saint-Henri.

Produit par Les Films du Rapide-Blanc en collaboration avec CBC DOCS, le film sera disponible gratuitement sur la plateforme CBC Short Docs en décembre.

Le film sera présenté lors de la soirée de la relève ICI RDI, compétition qui met de l’avant les cinéastes émergents d’ici. L’évènement aura lieu le dimanche 12 novembre à 19h00 à la Cinémathèque Québécoise.

https://ridm.ca/fr/evenements/la-soiree-de-la-releve-ici-rdi

Algo, Polly & Turcot a été produit par Les Films du Rapide-Blanc avec la collaboration de CBC Docs et la participation financière de la SODEC, du crédit d’impôts canadien et de l’arrondissement du Sud-Ouest.

Bande-annonce : https://vimeo.com/240714992


 

 

LES LETTRES DE MA MÈRE

Après avoir remporté le Jutra du meilleur film documentaire en 2015 pour Le mystère Macpherson, Serge Giguère revient avec Les lettres de ma mère, avec une (auto)biographie lucide et émouvante qui rend hommage à la « petite histoire dans l’ombre » d’une mère à la vitalité hors du commun, symbole de tout un pan de l’histoire rurale et ouvrière du Québec. 

Le réalisateur Serge Giguère a mis la main sur une centaine de lettres écrites par sa mère à son frère aîné qui étudiait au loin pour devenir prêtre. Ces lettres constituent la matière première des Lettres de ma mère qui raconte le quotidien difficile, mais souvent cocasse, d’une famille de seize enfants dans un village ouvrier des Bois-Francs, au tournant des années 1950. Alors qu’il entreprend de bricoler ses souvenirs pour en faire surgir autant de « patentes » hétéroclites, Serge Giguère sonde la puissance du lien maternel qui continue à forger ce que nous devenons et qui nous sommes, même et encore au crépuscule de la vie. À travers un entretien avec sa fille et des rencontres avec ses frères et sœurs, ce film empreint d’une poésie ludique rend hommage au courage d’une femme ordinaire et aborde un thème universel et intemporel propre à la famille, celui de l’amour maternel vécu, recherché, toujours questionné. 

Sélectionné en compétition nationale longs métrages, le film sera projeté en première mondiale aux RIDM le vendredi 17 novembre à 20h à la Cinémathèque Québécoise et le dimanche 19 novembre à 14h à l’annexe du Pavillon Judith-Jasmin de l’UQAM.

https://ridm.ca/fr/films/les-lettres-de-ma-mere

Il prendra par la suite l’affiche au cinéma au début de l’année 2018. 

Les lettres de ma mère a été produit par Les Films du Rapide-Blanc avec la participation financière de la SODEC, du crédit d’impôt québécois pour le cinéma et la télévision, du Conseil des Arts du Canada, du Conseil des arts et des lettres du Québec et de l’ACIC. 

Bande-annonce : https://vimeo.com/241209322 

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À propos des Productions Rapide-Blanc

Depuis 1984, cette compagnie fondée par Serge Giguère et Sylvie Van Brabant propose des films percutants, poétiques, personnels ou critiques, qui mettent de l’avant un engagement envers la culture populaire et les questions d’ordre humain, social et environnemental. À partir du film Chercher le courant (2011), la compagnie assume la distribution de plusieurs longs métrages documentaires. Elle lance d’abord les films en salles de cinéma pour ensuite les offrir aux institutions éducatives, aux divers organismes et groupes de citoyens préoccupés par le sujet du film afin de susciter un réel débat de société.

Le court métrage d’animation I Am Here (Je suis ici) lancé ce 5 novembre 2017

Le 5 novembre, dans le cadre de CB Fest, le court métrage d’animation de l’ONF réalisé par Eoin Duffy I Am Here (Je suis ici) sera lancé simultanément sur Cartoon Brew, NFB.ca/ONF.ca, Vimeo, YouTube et Facebook

À compter du 5 novembre, le court métrage d’animation primé I Am Here (Je suis ici), que signe le Vancouvérois Eoin Duffy pour l’Office national du film du Canada, sera offert gratuitement à la lecture en transit sur une variété de portails. Cette animation flash en 2D sera en effet lancée simultanément sur Cartoon Brew (version anglaise seulement), NFB.ca/ONF.ca, Vimeo, YouTube et Facebook. La version française est narrée par le grand acteurGuy Nadon.

Ce lancement a lieu dans le cadre de la deuxième saison de CB Fest, une nouvelle série de courts métrages offerte par Cartoon Brew. I Am Here (Je suis ici) est l’un des trois films coprésentés avec Short of the Week, un site qui réunit des cinéastes et des auteurs de renom ainsi que des connaisseurs du Web pour offrir de nouvelles perspectives sur les œuvres proposées.

CB Fest a sélectionné au total sept courts métrages réalisés par des étoiles montantes de l’animation de cinq pays, soit le Canada, le Chili, Israël, l’Espagne et la Suisse. Le programmateur de cette deuxième édition de CB Fest est Amid Amidi.
 

À propos du film

Premier film que réalise Eoin Duffy avec l’ONF, I Am Here (Je suis ici) combine des formes modernistes et la fascinante musique des deux compositeurs de Menalon pour explorer le sens même de l’existence alors qu’un mystérieux voyageur sillonne l’espace et le temps, à la recherche des origines de l’univers, de la vie, de Dieu. 
 
Gagnant du prix Leo du meilleur scénario dans la catégorie Animation et du Prix du meilleur court métrage d’animation au Festival international du film jeunesse Reel to Real, I Am Here (Je suis ici) est produit par le Studio de la Colombie-Britannique et du Yukon de l’ONF à Vancouver (Shirley Vercruysse, productrice et productrice exécutive) et le Studio d’animation anglais à Montréal (Maral Mohammadian, productrice ; Michael Fukushima, producteur exécutif).
 

À propos du cinéaste

D’origine irlandaise, l’animateur de Vancouver Eoin Duffy adopte un style distinctif, alliant des lignes nettes et un graphisme coloré à une approche humoristique pour aborder des thèmes sombres et complexes. Ses œuvres lui valent une reconnaissance internationale, comme l’atteste sa présélection aux Oscars pour The Missing Scarf (2014).
 

À propos de Cartoon Brew

Tous les jours depuis 2004, Cartoon Brew communique à plus de 25 000 artistes, dirigeants du milieu du divertissement et amateurs de dessins animés les dernières nouvelles, tendances et idées en animation. Sous l’impulsion de l’auteur et historien primé Amid Amidi, qui assure la direction de la rédaction, le site aborde un large éventail de sujets qui vont des technologies de pointe en animation par ordinateur et en effets spéciaux pour la télévision et le cinéma aux techniques classiques comme l’animation dessinée à la main et l’animation image par image. On y découvre également les tendances dans des domaines aussi variés que l’animation commerciale, les applications interactives, les superproductions hollywoodiennes, le financement participatif et le cinéma indépendant.

L’ONF au Festival du cinéma francophone en Acadie (FICFA) 2017

L’ONF au FICFA 2017

Cinq films, dont le documentaire 1999 de la réalisatrice acadienne Samara Grace Chadwick en avant-première, et La part du diable de Luc Bourdon en compétition et en première acadienne

L’Office national du film du Canada (ONF) est de retour au Festival international du cinéma francophone en Acadie (FICFA) avec cinq films, dont le long métrage documentaire 1999 (Parabola Films, en coproduction avec Beauvoir Films et l’ONF) de la réalisatrice acadienne Samara Grace Chadwick, présenté en avant-première dans la version de la cinéaste. La projection de 1999 se déroulera le lundi 20 novembre à 19 h au Théâtre Capitol, en présence de la réalisatrice. Montrant la nécessité d’apprendre à affirmer le désir de survivre, le film va à la rencontre de gens inspirants qui, 16 ans après une vague de suicides d’adolescents dans une école secondaire de la région de Moncton, brisent enfin un long silence. Sera également projeté, en compétition et en première acadienne, le long métrage documentaire La part du diable de Luc Bourdon, après une première mondiale au Festival du nouveau cinéma à Montréal devant une salle comble qui lui a réservé une ovation debout. Le film propose un regard singulier et nouveau sur la Révolution tranquille durant les années 1970 à l’aide d’extraits de films de l’ONF. Trois courts métrages seront aussi présentés, dans le programme spécial animation : Mon yiddish papi (Picbois Productions/ONF) d’Éléonore Goldberg ; Nadine de Patrick Péris ; et TESLA : LUMIÈRE MONDIALE de Matthew Rankin.

Les projections de films de l’ONF au FICFA auront lieu dans divers lieux de la région de Moncton. L’horaire complet et tous les détails des séances se trouvent au www.ficfa.com. Le festival se tiendra du 16 au 24 novembre 2017.

 

Avant-première

1999 de Samara Grace Chadwick (90 min) – version de la cinéaste
Produit par Parabola Films (Selin Murat et Sarah Spring), en coproduction avec Beauvoir Films (Aline Schmid) et l’ONF (Kat Baulu du Studio du Québec et de l’Atlantique et Jac Gautreau du Studio de la francophonie canadienne – Acadie)

• Vers la fin des années 1990, la communauté acadienne de la région de Moncton est marquée à jamais lorsque la mort frappe une école secondaire. Dans un film impressionniste tout en douceur, Samara Grace Chadwick retourne dans la ville qu’elle a fuie alors qu’elle était adolescente pour se replonger dans les souvenirs qui y sont toujours enfouis, en différents lieux ainsi que dans les boîtes poussiéreuses renfermant des journaux intimes, des photos et des cassettes VHS. 1999 n’est pas une histoire de fantômes, bien qu’elle soit peuplée de spectres. Les rues enneigées, les corridors et les vestiaires de l’école sont intacts, comme dans un rêve, mais l’absence laissée par la vague de suicides d’adolescents résonne encore de questions sans réponses, de traumatismes et de regrets. La cinéaste rencontre des gens inspirants qui portent en eux une grande douleur et qui, 16 ans plus tard, peuvent enfin se conforter mutuellement en brisant un long silence. En fin de compte, le film entremêle différentes voix et suscite une réflexion collective sur l’intériorisation du deuil et sur la nécessité d’apprendre à affirmer le désir de survivre.

• Samara Grace Chadwick grandit à Moncton, au Nouveau-Brunswick, et quitte la ville à l’âge de 16 ans. Titulaire d’un doctorat en études culturelles, elle travaille pendant plus de 15 ans en tant que cinéaste, monteuse et programmatrice de festivals dans le milieu du documentaire un peu partout en Europe, ainsi qu’en Amérique du Nord et en Amérique du Sud. Elle est actuellement programmatrice pour le Points North Institute et le Festival international du film de Camden. Elle a aussi travaillé pour le Festival Hot Docs à Toronto, pour les RIDM à Montréal et pour Philip Gröning Filmproduktion à Berlin.

Compétition – meilleur moyen ou long métrage documentaire

La part du diable de Luc Bourdon (102 min) – première acadienne
Produit à l’ONF par Colette Loumède

• La part du diable propose un regard singulier et nouveau sur la Révolution tranquille durant les années 1970. Dans un geste d’une rare poésie, avec l’aide de son complice, le monteur Michel Giroux, Luc Bourdon se penche sur l’histoire et montre avec cohérence, à grand renfort d’extraits de près de 200 films de la collection de l’ONF et sans narration, les dessous d’une décennie (1967-1980) au cours de laquelle le Québec s’est profondément transformé, des changements qui auront un écho jusqu’en Acadie. Le documentaire suit un fil narratif puissant. Des passages très évocateurs de films de grands cinéastes tels que Denys Arcand, Pierre Perrault et Anne Claire Poirier témoignent de la forte présence à l’écran de diverses personnalités, dont René Lévesque, Robert Charlebois, Michel Tremblay, Pauline Julien ou Jean Chrétien. Un assemblage d’archives par l’entremise duquel chacune et chacun est invité à devenir un observateur aguerri, à prêter une oreille attentive à cette intense entreprise, à ce film exaltant, tout en superposition de sons et d’images, en émotions et en contemplation.

• Luc Bourdon est l’une des figures importantes de l’art vidéographique au Canada. Pendant plus de 25 ans, il a signé une cinquantaine d’oeuvres de multiples genres — documentaires, fictions, expérimentations — faisant une place prépondérante à l’histoire et à la mémoire. Ces notions se retrouvent ainsi au coeur des deux longs métrages qu’il a réalisés à l’ONF, La mémoire des anges et La part du diable.

Programme spécial animation

TESLA : LUMIÈRE MONDIALE de Matthew Rankin (8 min)
Produit à l’ONF par Julie Roy

• Film d’animation expérimental dans lequel l’inventeur visionnaire Nikola Tesla écrit au financier J. P. Morgan. Inspiré de faits réels, ce court métrage électrisant est une spectaculaire explosion audiovisuelle puisant son énergie autant dans le documentaire animé que dans les références au cinéma d’avant-garde.

• Sa première mondiale a eu lieu à la 56e Semaine de la critique du Festival de Cannes.

• Il a reçu une mention honorable ex æquo lors du Festival international du film de Toronto 2017, ainsi que deux prix au Festival international de l’animation d’Ottawa.

• Originaire de Winnipeg, le cinéaste Matthew Rankin est désormais établi à Montréal. Il s’agit de son deuxième film produit à l’ONF, après Les exploits radicaux de Walter Boudreau. Son film Mynarski chute mortelle a été primé à Annecy en 2015, dans la section Off-Limits.

Mon yiddish papi d’Éléonore Goldberg (7 min)

Produit par Karine Dubois (Picbois Productions) et Julie Roy (ONF), qui signe aussi la production exécutive

• Une jeune femme décide de ne pas répondre à un appel téléphonique de son grand-père, sans savoir que ce sera le dernier. Après la mort de celui-ci, submergée par la culpabilité et les regrets, elle peine à trouver le sommeil. Elle se souvient alors de cette promesse faite jadis : celle de dessiner les aventures de son grand-père, résistant durant la Seconde Guerre mondiale.

• Le film a connu sa première mondiale au Festival international de l’animation d’Ottawa. Il a été sélectionné en compétition internationale aux Sommets du cinéma d’animation, qui se tiendront à Montréal à la Cinémathèque québécoise du 22 au 26 novembre 2017.

• Cinéaste, animatrice et bédéiste franco-canadienne, Éléonore Goldberg remporte en 2011 le prix SODEC/SARTEC et le Prix spécial du jury de Cours écrire ton court pour son scénario Mon yiddish papi. Son court métrage animé Errance, sélectionné aux Jutra (2014), se distingue aux festivals Breakthroughs (2014) et Cinema on the Bayou (2015). Elle collabore à L’origine des espèces (2016) de Dominic Goyer, au Mur (2017) de Cam Christiansen, et illustre le roman graphique La demoiselle en blanc (2016).

Nadine de Patrick Péris (4 min 30 s)

Produit à l’ONF par Marc Bertrand, avec la productrice exécutive Julie Roy

• Sam étudie sagement à la bibliothèque lorsqu’il voit soudain la plus belle fille du monde s’asseoir juste devant lui. Il est aussitôt ensorcelé. Qui est-elle ? Comment l’aborder ? Plutôt timide, l’adolescent à l’imagination débordante n’a d’autre choix que de retrouver son courage avant qu’il soit trop tard.

• Réalisateur accompli et prolifique, créateur polyvalent et multidisciplinaire, Patrick Péris a développé une signature visuelle unique et une grande maîtrise des techniques d’animation au fil de ses projets : vidéoclips, publicités, courts métrages — dont Grenailles (2014) et Nos saisons (2013), présentés aux Rendez-vous du cinéma québécois —, vidéos éducatives et pour les entreprises, et visuels interactifs artistiques.

Cinq à sept du concours Tremplin au FICFA

• Pour souligner le 10e anniversaire du concours Tremplin et le lancement prochain de la nouvelle édition, un cinq à sept aura lieu le samedi 18 novembre au FICFA. L’événement se tiendra en présence de Dominic Desjardins, producteur exécutif, et de Jac Gautreau, producteur au Studio de la francophonie canadienne – Acadie de l’ONF. Le cinéaste André Roy, un des lauréats de la 9e édition de Tremplin, y sera aussi pour parler de son expérience du concours et montrer au public son deuxième et plus récent projet produit à l’ONF, le court métrage documentaire en 360° La 3e roue.

• Le concours Tremplin de l’ONF, organisé en collaboration avec Radio-Canada, est destiné aux cinéastes de la relève francophone hors Québec et permet aux lauréats de réaliser un premier ou un deuxième court métrage documentaire dans des conditions professionnelles.

COURTS CRITIQUES au 46e Festival du nouveau cinéma

COURTS CRITIQUES AU FESTIVAL DE NOUVEAU CINÉMA

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Après avoir présenté une édition au Festival de cinéma de la ville de Québec, Courts critiques est de retour au Festival de nouveau cinéma pour une 4e année consécutive. 

À l’occasion de cette treizième édition, plusieurs premières seront présentées, avec, comme toujours, des prises de parole et des performances surprises dans une mise en scène inventive qui a fait la réputation de Courts critiques.

Quoi : Courts critiques, 13e édition
Où : Agora Hydro-Québec du Coeur des sciences
Quand : Le 7 octobre 21 h 00

 

À propos de Courts critiques

Courts critiques, c’est l’expérience artistique d’une nouvelle forme de conscience sociale contemporaine combinant courts métrages, prises de parole et performances artistiques. Des événements festifs et engagés, reflet d’un monde en pleine ébullition et qui témoigne de la vivacité d’un cinéma produit en marge de l’industrie.

Fondé en 2013, Courts critiques vise à promouvoir la diversité des pratiques cinématographiques tout en s’inscrivant dans la continuité historique du cinéma et de la vidéo à conscience sociale. Courts critiques est à la fois une plateforme de diffusion du court-métrage indépendant et des événements de diffusion à grand déploiement. Courts critiques a été invité à tenir des événements par le Centre PHI, les Rendez-vous du cinéma Québécois, le Festival de cinéma de la ville de Québec Présence autochtone et le Festival du nouveau cinéma.

Courts critiques est une initiative de 99%Média, en collaboration avec Prends ça court.

 

À propos de 99%Média

99%Média encourage la multiplicité des regards originaux et innovateurs sur la réalité sociale. Quelque part à la croisée de l’art, de l’information, du journalisme et de la création, on y retrouve 99%Média, un laboratoire encourageant l’expérimentation afin de permettre l’émergence de nouvelles formes d’expression médiatiques adaptées au XXIe siècle portant sur des enjeux contemporains.

Dans la presse, Courts critiques considéré «essentiel». 

 « Au coeur de l’action de Courts critiques : un cinéma de la conscience sociale. Essentiel » écrit François Lévesque dans Le Devoir.  À lire

www.courtscritiques.com

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www.facebook.com/99media.org

L’ONF au FNC 2017, une forte sélection de sept œuvres

L’ONF au FNC 2017, une forte sélection de sept œuvres dont quatre en compétition officielle et deux en première mondiale, incluant le long métrage documentaire La part du diable de Luc Bourdon.

 

L’Office national du film du Canada (ONF) est de retour en force au Festival du nouveau cinéma (FNC) avec sept œuvres de tous formats et de tous genres. Le long métrage documentaire La part du diable de Luc Bourdon y sera présenté en première mondiale et en compétition, et le court métrage d’animation Deyzangeroo d’Ehsan Gharib aura aussi sa première mondiale au FNC. Trois autres courts métrages ont également été sélectionnés en compétition : TESLA : LUMIÈRE MONDIALE de Matthew Rankin, La maison du hérisson d’Eva Cvijanović (Bonobostudio/ONF) etLa montagne de SGaana de Chris Auchter. De plus, la section FNC eXPlore compte trois œuvres produites ou coproduites à l’ONF : la grande première en festival du documentaire en 360o La 3e roue d’André Roy, la première québécoise de Bear 71 VR de Jeremy Mendes et Leanne Allison, et Vaysha l’aveugle en RV de Theodore Ushev. Le FNC se tiendra du 4 au 15 octobre 2017. 

 

Compétition internationale

La part du diable de Luc Bourdon (80 min) – première mondiale

Produit à l’ONF par Colette Loumède

·         La part du diable propose un regard singulier et nouveau sur la Révolution tranquille durant les années 1970. Dans un geste d’une rare poésie, avec l’aide de son complice, le monteur Michel Giroux, Luc Bourdon se penche sur notre histoire et nous montre avec cohérence, à grand renfort d’extraits de près de 200 films de la collection de l’ONF et sans narration, les dessous d’une décennie (1967-1980) au cours de laquelle le Québec s’est profondément transformé. Le film suit un fil narratif puissant.
 
·         Ce long métrage documentaire se situe, dans la façon dont il a été finement travaillé, dans la continuité de La mémoire des anges, créé par Luc Bourdon à partir de films de l’ONF des années 1950 et 1960, qui a connu un succès notable à sa sortie en 2008. La mémoire des anges est resté à l’affiche plusieurs semaines et a remporté le prix du meilleur long métrage canadien (prix Focus – Cinémathèque québécoise) au FNC, en plus de recevoir une nomination pour le Jutra du meilleur documentaire ainsi que pour le prix de l’Association québécoise des critiques de cinéma décerné au meilleur film de l’année.
 
·         Dans La part du diable, des extraits très évocateurs de films de grands cinéastes tels que Denys Arcand, Pierre Perrault et Anne Claire Poirier montrent la forte présence à l’écran de diverses personnalités, dont René Lévesque, Robert Charlebois, Michel Tremblay, Pauline Julien ou Jean Chrétien. Un assemblage d’archives par l’entremise duquel chacune et chacun est invité à devenir un observateur aguerri, à prêter une oreille attentive à cette intense entreprise, à ce film exaltant, tout en superposition de sons et d’images, en émotions et en contemplation. 
 
·         Luc Bourdon est l’une des figures importantes de l’art vidéographique au Canada. Pendant plus de vingt-cinq ans, il a signé une cinquantaine d’œuvres de multiples genres – documentaires, fictions, expérimentations – faisant une place prépondérante à l’histoire et à la mémoire. Ces notions se retrouvent ainsi au cœur des deux longs métrages qu’il a réalisés à l’ONF, La mémoire des anges et La part du diable.
 

Section Les nouveaux alchimistes

Deyzangeroo d’Ehsan Gharib (4 min)  première mondiale

Produit à l’ONF par Maral Mohammadian, avec le producteur exécutif Michael Fukushima
 
·         Rituel exécuté dans la ville portuaire iranienne de Buchehr, « Deyzangeroo » est imprégné de la terreur et de la magie qu’évoque l’éclipse lunaire. Il permet de lutter contre le mal et de récupérer la Lune… il fonctionne à tous coups.
 
·         Ce film de quatre minutes recourt à l’animation peinte à la main, à la photographie à intervalles et à la photographie truquée au moyen de miroirs.
 
·         Deyzangeroo s’inspire de l’envoûtante musique du compositeur et percussionniste virtuose Habib Meftah Boushehri, lequel a collaboré au film.
 
·         Né en 1983 à Arak, en Iran, le designer et photographe Ehsan Gharib a étudié à l’école de cinéma de Soroush, à Téhéran, puis à l’Université Concordia, à Montréal. Deyzangeroo est le premier film dont il signe la réalisation à titre professionnel.
 

Compétition internationale des courts métrages

TESLA : LUMIÈRE MONDIALE de Matthew Rankin (8 min) – première montréalaise

Produit à l’ONF par Julie Roy
 
·         Film d’animation expérimental dans lequel l’inventeur visionnaire Nikola Tesla écrit au financier J.P. Morgan. Inspiré de faits réels, ce court métrage électrisant est une spectaculaire explosion audiovisuelle puisant son énergie autant dans le documentaire animé que dans les références au cinéma d’avant-garde.
 
·         Sa première mondiale a eu lieu à la 56e Semaine de la Critique du Festival de Cannes.
 
·         Il a reçu une mention honorable ex æquo lors du Festival international du film de Toronto 2017 ainsi que deux prix au Festival international du film d’animation d’Ottawa.
 
·         Originaire de Winnipeg, le cinéaste Matthew Rankin est désormais établi à Montréal. Il s’agit de son deuxième film produit à l’ONF, aprèsLes exploits radicaux de Walter Boudreau. Son film Mynarski chute mortelle a été primé à Annecy en 2015, dans la section Off-Limits.
 

Compétition internationale P’tits Loups

La maison du hérisson d’Eva Cvijanović (10 min) – première québécoise

Coproduit par Jelena Popović (ONF) et Vanja Andrijević (Bonobostudio, Croatie), avec le producteur exécutif Michael Fukushima
 
·         La maison du hérisson porte sur un hérisson dont la dévotion à son foyer irrite quatre bêtes qui décident de l’affronter. Fable tout en finesse réalisée image par image, le film, dont la version française est narrée par France Castel, fait renaître l’idée à la fois intemporelle et toujours opportune de cultiver notre propre havre de sécurité, de dignité et de confort, peu importe notre taille.
 
·         Récompensé de quinze prix internationaux, le film a été présenté en compétition officielle dans la section Generation Kplus du 67e Festival international du film de Berlin, où il a reçu une mention spéciale du jury. Il a aussi été en lice à l’Animafest de Zagreb, où il a reçu une mention spéciale (catégorie Grand Competition – Short Films) et le Prix du public pour un court métrage. Il vient également de recevoir une mention honorable pour le Prix du meilleur film canadien au Festival international du film d’animation d’Ottawa.
 
·         Eva Cvijanović est une animatrice et cinéaste montréalaise ayant participé au programme Hothouse de l’ONF (Le baiser, 2011).
 

La montagne de SGaana de Chris Auchter – première québécoise

Produit par Shirley Vercruysse et la productrice déléguée Teri Snelgrove. Les producteurs exécutifs sont Shirley Vercruysse et Michael Fukushima pour l’ONF.
 
·         Dans ce petit bijou de film onirique coscénarisé avec Annie Reid, le cinéaste haïda Christopher Auchter entremêle avec brio animation traditionnelle et éléments emblématiques de l’art haïda, auxquels donnent vie une riche palette évocatrice et des effets stylisés.
 
·         Inspiré par une légende traditionnelle haïda, Auchter illustre à sa manière le vieux conte du grand chasseur marin Naa-Naa-Simgat et de sa bien-aimée Kuuga Kuns. Quand une SGaana (mot haïda signifiant « orque ») capture le chasseur et l’entraîne dans un monde surnaturel, la courageuse Kuuga Kuns se lance à sa rescousse.

·         Le film vient de recevoir le Prix du meilleur film ou de la meilleure série pour les jeunes de 6 à 12 ans au Festival international du film d’animation d’Ottawa.

 

FNC eXPlore

La 3e roue d’André Roy – grande première en festival sous forme d’installation et lancement en ligne

Produit à l’ONF par Jac Gautreau, avec le producteur exécutif Dominic Desjardins
 
·         Dans ce court métrage documentaire en 360o, un professeur d’éducation physique d’Acadie prend le pari de rendre le sport accessible à deux sœurs atteintes de dystrophie musculaire. Étonnamment, des élèves sans handicap demandent à avoir aussi accès aux fauteuils roulants pour jouer au basketball avec elles. Émerge alors un mouvement d’inclusion inversée qui va bientôt s’étendre à toute une communauté et où la majorité s’adapte à la minorité.
 
·         Lancement en ligne le 5 octobre sur toutes les plateformes de l’ONF.
 

BEAR 71 VR de Jeremy Mendes et Leanne Allison – première québécoise

Produit par l’ONF (Loc Dao, Dana Dansereau, Rob McLaughlin, Janine Steele et Bonnie Thompson), en collaboration avec Google, IDFA Doclab et Sound and Vision
 
·         Initialement lancé en 2012, le documentaire interactif maintes fois primé Bear 71 est une expérience multiutilisateur en ligne exposant le point de vue d’une ourse grizzly baptisée « Bear 71 » par les conservateurs du parc national Banff qui suivent ses déplacements. Bear 71explore notre manière de coexister avec la faune à l’ère des réseaux sociaux, de la surveillance numérique et de l’information électronique de masse.
 
·         Réinventé en RV avec le WebVR de Chrome, en collaboration avec Google.
 
·         Version originale anglaise.
 

Vaysha l’aveugle en RV

 
·         Vaysha l’aveugle en RV est une adaptation en réalité virtuelle du court métrage de Theodore Ushev en nomination aux Oscars Vayshal’aveugle. 
 
·         Produite par l’ONF avec la participation d’ARTE France et d’ICI ARTV, cette expérience immersive utilisant le casque Samsung Gear a eu sa première mondiale au Festival international du film d’animation d’Annecy 2017. Vaysha l’aveugle est produit à l’ONF par Marc Bertrand, avec la productrice exécutive Julie Roy.
 
·         Vaysha n’est pas une fille comme les autres. Elle ne voit que le passé de l’œil gauche et le futur de l’œil droit. Vaysha l’aveugle… c’est ainsi que tout le monde l’appelle.
 
·         Basé sur la nouvelle Vaysha, l’aveugle de Georgi Gospodinov.
 
·         Cette expérience en RV vient de recevoir une mention spéciale Immersive Encounters au Encounters Film Festival de Bristol, au Royaume-Uni.
 
·         La raison qui a incité Theodore Ushev à se tourner vers la RV est fort simple : faire en sorte que le spectateur s’identifie davantage à l’héroïne. Car cette technologie informatique provoque, dans le cas présent, une immersion assujettie non pas aux contraintes du spectacle primaire, mais bien à celles de l’efficacité narrative.

Le Panorama international et les Courts métrages du 46e FNC

Le Panorama international et les Courts métrages du 46e FNC

La 46e édition du Festival du nouveau cinéma de Montréal (FNC) se déroule du 4 au 15 octobre.

L’équipe de programmateurs est composée cette année de : Claude Chamberlan, Katayoun Dibamehr, Dimitri Eipides, Sarah El Ouazzani, Camille Favroul-Caster, Julien Fonfrède, Philippe Gajan, Tania Georgieva, Daniel Karolewicz, Amélie Pichon, Émilie Poirier, Valentina Salas et Gabrielle Tougas-Fréchette, qui se sont répartis la tâche de bâtir une programmation riche, unique, variée et surprenante composée de découvertes autant que de noms reconnus avec des longs et courts métrages de fiction, documentaires, films d’animation, hommages et rétrospectives, rencontres professionnelles, installations interactives et événements.

Panorama international

Cette section, qui propose un cinéma engagé provenant du monde entier, se dote pour la première fois d’une compétition. Parmi la sélection, 14 longs métrages sont en lice pour le Prix Cinéma Politica, dont une première mondiale et 3 premières nord-américaines : 
  • 300 miles, Orwa Al Mokdad (Syrie, Liban) 
  • Araby, João Dumans et Affonso Uchôa (Brésil) 
  • Bangkok Nites, Katsuya Tomita (France, Japon, Laos, Thaïlande) 
  • Body Electric, Marcelo Caetano (Brésil) 
  • Derniers jours à la Havane, Fernando Pérez (Cuba) 
  • Gabriel et la montagne, Fellipe Barbosa (Brésil, France) 
  • Ghost Hunting, Raed Andoni (Palestine, France, Suisse, Qatar) 
  • Headbang Lullaby, Hicham Lasri (Maroc, France) 
  • Histoires que notre cinéma (ne) racontait (pas), Fernanda Pessoa (Brésil) 
  • Life and Nothing More, Antonio Mendez Esparza (Espagne) 
  • The Nothing Factory, Pedro Pinho (Portugal) 
  • Shadowgram, Augusto Contento (France, États-Unis) 
  • Tinselwood, Marie Voignier (France)
  • Volubilis, Faouzi Bensaïdi (Maroc, France). 
Dans ce programme, d’autres œuvres seront également présentées hors compétition : 
  • Ava, Sadaf Foroughi (Iran, Canada, Qatar) 
  • Bad Lucky Goat, Samir Oliveros (Colombie) 
  • Bernard and Huey, Dan Mirvish (États-Unis) 
  • Dark Skull, Kiro Russo (Bolivie, Qatar) 
  • Donkeyote, Chico Pereira (Allemagne, Espagne, Royaume-Uni) 
  • Ewa, Haim Tabakman (Israël)
  • Hibridos, les esprits du Brésil, Priscilla Telmon et Vincent Moon (France) 
  • Kati Kati, Mbithi Masya (Kenya, Allemagne) 
  • Porto, Gabe Klinger (Portugal, France, États-Unis, Pologne) 
  • Song of Granite, Pat Collins (Irlande, Canada)
  • Strange but true, Michel Lipkes (Mexique).  

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Courts métrages 

Pour une deuxième année consécutive, la Compétition internationale, la compétition Focus Québec / Canada et la compétition Les nouveaux alchimistes se tiendront du 5 au 10 octobre à la Cinémathèque québécoise, et se concluront par une soirée de remise de prix en l’honneur du court métrage, le 10 octobre à 20h à l’Agora Hydro-Québec du Cœur des sciences de l’UQÀM. Une deuxième projection de tous les programmes sera également diffusée du 9 au 14 octobre.
Parmi les 22 films en lice pour le prestigieux Loup argenté, soulignons:
  • Os Humores Artificiais de Gabriel Abrantes (Berlinale 2017)
  • All Small Bodies de Jennifer Reeder
  • Copa-Loca de Christos Massalas (Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes 2017)
  • Farpões Baldios de Marta Mateus (Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes 2017)
  • Tijuana Tales de Jean-Charles Hue (Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes 2017)
  • Hiwa de Jacqueline Lentzou (Berlinale 2017) 
  • Parades (Locarno 2017) de la réalisatrice Sarah Arnold, qui est de retour pour une deuxième fois au Festival.

Notons également la présence de deux films canadiens dans cette compétition : 

  • Tesla : Lumière mondiale de Matthew Rankin 
  • Scaffold de Kazik Radwanski. Rappelons que le gagnant est automatiquement qualifié pour la course aux Oscars.
Dans la section Focus Québec / Canada, 25 courts métrages sont également en compétition pour le Grand prix Focus, présenté par CineGround et le Prix du public, présenté par Unis TV, parmi lesquels:
  • Lira’s Forest de Connor Jessup
  • Milk de Heather Young
  • Le cri du lambi de Vincent Toi (Berlinale 2017)
  • Crème de menthe de Philippe-David Gagné et Jean-Marc E. Roy (Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes 2017)
  • Lost Paradise Lost de Yan Giroux
  • La Chute de Olivia Boudreau
  • Voces del secuestro de Ryan McKenna
  • Born in the Maelstrom de Meryam Joobeur. 
Enfin, dans la section Les nouveaux alchimistes, 35 films sont en lice pour recevoir le Prix Dada présenté par Main Film et le Prix de l’expérimentation présenté par Mubi, parmi lesquels:
  • Atlas de Anouk De Clerq
  • Colour My World de Mike Hoolboom
  • Edge of Alchemy de Stacy Steers
  • The Fifth Wall de Peter Kutin et Florian Kindlinger
  • Auto Portrait/Self Portrait Post Partum de Louise Bourque 
  • Palmerston Blvd. de Dan Browne.

***

[box bg= »# » color= »# » border= »# » radius= »0″]On vous revient demain samedi avec les films présentés dans les sections: Histoire(s) du cinéma [/box]

Billetterie et informations générales

Cette année, la vente des billets est possible directement sur le site internet du Festival à l’adresse https://www.nouveaucinema.ca, par téléphone au 514.790.1111 ou au 1.866.908.9090, ainsi qu’au POINT DE VENTE OFFICIEL situé à la Vitrine Culturelle, 2 rue Sainte Catherine Est, de 11h à 20h du mardi au samedi et de 11h à 18h dimanche et lundi. Les billets individuels, carnets de billets et passes sont disponibles à l’achat.

À partir du 5 octobre, les billets individuels seront également disponibles dans les différentes salles du Festival : Cinéma Du Parc, Cinéma Impérial, Cinémathèque québécoise et Cineplex Odéon Quartier Latin. Chaque jour, les guichets ouvriront une heure avant la première séance.

Les passes sont en vente aux tarifs suivants : régulier 200 $, étudiant/aîné 160 $ (toutes séances, sauf ouverture et clôture, catalogue et affiche).
Quant aux billets : régulier 13 $; étudiant/aîné 9 $; enfant (- de 12 ans) 8 $; tarif après-midi 9 $; tarif ciné-concerts 20 $ ; carte Accès Montréal 11 $ (sur présentation de la carte, pour toutes les séances dans toutes les salles du Festival, du lundi au vendredi) ; carte VATL, gratuité offerte aux accompagnateurs des détenteurs de la carte ; carnet de 6 billets à 66 $.

Pour tous les détenteurs d’un passeport abonnement à Espace libre ou d’un billet ou d’une carte de membre VIP du Musée des beaux-Arts de Montréal (MBAM), un tarif préférentiel sur les billets individuels est offert : régulier 11 $ ; étudiant/aîné 7 $.

Dès le jeudi 5 octobre, le catalogue officiel du Festival sera disponible au Quartier général (Agora Hydro-Québec du Cœur des sciences de l’UQAM) au coût de 7 $, l’affiche à 5 $ ainsi que le sac à 10 $. La grille horaire est, quant à elle, gratuite.

Des forfaits hôteliers sont disponibles, plus de détails à l’adresse suivante : https://www.nouveaucinema.ca/fr/dormir.

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La 46e édition du Festival du nouveau cinéma de Montréal (FNC) se déroulera du 4 au 15 octobre 2017. Dirigé par Nicolas Girard Deltruc et Claude Chamberlan, le FNC est présenté par Québecor et rendu possible grâce à l’aide financière de la SODEC, de Téléfilm Canada, de la Ville de Montréal, de Tourisme Québec, du ministère des Affaires municipales des Régions et de l’Occupation du territoire, du ministère de la Culture et des Communications, de Tourisme Montréal, du Conseil des Arts du Canada, du Conseil des arts de Montréal et de Patrimoine Canada.
Le Festival remercie également ses partenaires et fournisseurs officiels ainsi que tous les distributeurs pour leur appui.

LANCEMENT 2017 DES COURTS MÉTRAGES DU WAPIKONI MOBILE

LANCEMENT 2017 DES COURTS MÉTRAGES DU WAPIKONI MOBILE AU CINÉMA IMPÉRIAL

Le Lancement des courts métrages du Wapikoni connaît, année après année, un succès retentissant et ravit des centaines de cinéphiles qui découvrent en primeur une sélection d’œuvres autochtones remarquables sur le plan visuel et narratif. Présenté dans le cadre du Festival du nouveau cinéma, le 12 octobre prochain à 17 h 30 au Cinéma Impérial (1430, rue de Bleury à Montréal), les cinéastes autochtones de la relève vous invitent à découvrir les thèmes qui leur tiennent à cœur et qu’ils souhaitent partager avec vous.

Les billets sont en prévente sur la billetterie en ligne du FNC et les profits serviront à financer les prochains ateliers de formation et de création pour les jeunes du Wapikoni dans les communautés du Québec.

bande-annonce de l’événement :

De Pakua Shipi (Qc) à Clearwater River (Sask.), en faisant un détour par Kuujjuaq ou encore Fort William (Ont), une centaine de courts métrages ont été réalisés cette année. Le Wapikoni en a sélectionné 15 pour le Lancement.

« Les cinéastes viennent de loin pour vous présenter leurs films. Pour certains, c’est la première fois qu’ils viennent à Montréal. Je compte sur vous, en grand nombre, pour écouter ce qu’ils ont à dire et célébrer ensemble le talent de cette belle relève du cinéma autochtone! » a déclaré Manon Barbeau, la cofondatrice et directrice générale du Wapikoni.

Après la projection, le public sera invité à voter pour son coup de cœur et le gagnant recevra le Prix du Public Bell Média. Le Prix de l’implication Télé-Québec – La Fabrique culturelle sera également remis à un participant du Wapikoni qui s’est démarqué par son engagement durant les ateliers.

En 2017, ce sont 21 communautés, couvrant huit provinces du Canada, qui auront accueilli les studios ambulants du Wapikoni. Deux courts métrages ont aussi été réalisés lors de la toute première escale de l’organisme en Norvège dans la communauté samie de Drag, en partenariat avec Power of the Lens. Des ateliers sont actuellement en cours dans la communauté shuswap de Splatsin, en Colombie-Britannique, et dans la communauté mi’gmaq d’Eskasoni, en Nouvelle-Écosse. La tenue de ces ateliers à travers le pays a été rendue possible grâce au soutien du gouvernement du Canada, des communautés et de plusieurs partenaires régionaux.

Tout au long de l’année, le Wapikoni a aussi fait rayonner les films des jeunes cinéastes avec deux projets spéciaux : Wapikoni, le cinéma qui roule, une caravane de diffusion qui projette une sélection de courts métrages dans une centaine de villes et de communautés autochtones d’un océan à l’autre du Canada, et Vélo Paradiso qui, dans le cadre du 375e anniversaire de Montréal et en partenariat avec Musique nomade, projette jusqu’en octobre des films et des vidéoclips dans des parcs et lieux publics de la métropole à l’aide de vélos-projecteurs.

À propos du Wapikoni mobile

Le Wapikoni mobile est un studio ambulant de formation et de création audiovisuelle et musicale dédié aux jeunes autochtones. Depuis 2004, des milliers de participants du Wapikoni issus de 24 nations au Canada et à l’étranger ont participé à la réalisation de près de 1000 courts métrages traduits en plusieurs langues et récipiendaires de 148 prix et mentions dans des festivals nationaux et internationaux. Le Wapikoni bénéficie du patronage de la Commission canadienne pour l’UNESCO.

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WAPIKONI : LE CINÉMA QUI ROULE SILLONNE LE QUÉBEC

LA CARAVANE DE DIFFUSION DE COURTS MÉTRAGES AUTOCHTONES WAPIKONI : LE CINÉMA QUI ROULE SILLONNE LE QUÉBEC

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La caravane de diffusion de courts métrages autochtones Wapikoni : le cinéma qui roule, continue sa tournée pancanadienne amorcée en avril dernier à Vancouver et sillonnera, du 12 septembre à la mi-octobre les routes du Québec pour présenter une collection de films primés ayant voyagé dans les plus grands festivals, de Sundance au Marché du film de Cannes en passant par les RIDM et le TIFF, réalisés par cinéastes émergents issus des communautés autochtones canadiennes.

Le choix de ces œuvres, aux récits hors du commun et aux images soignées (tant photographiques qu’animées), a pour objectif de faire découvrir des voix autochtones dynamiques et des talents incroyables sortis tout droit des communautés. La tournée Wapikoni : le cinéma qui roule s’inscrit dans le cadre de « Le Wapikoni d’un océan à l’autre : la réconciliation par les arts médiatiques », un projet avec le patronage de la Commission canadienne pour l’UNESCO et soutenu par le gouvernement du Canada.

Wapikoni : le cinéma qui roule offre trois programmes distincts : grand public (14 courts métrages), ado (10 films) et jeunesse 7-12 ans (8 films). Venez découvrir le talent des réalisateurs autochtones de la relève, apprenez à connaître différentes cultures et prenez part à d’enrichissantes discussions avec les animateurs-projectionnistes. Ces projections sont gratuites.

« Le Wapikoni réalise l’un de ses objectifs les plus chers : faire résonner dans tout le Canada la voix des jeunes autochtones avec qui l’organisme travaille depuis plus de 13 ans et établir un dialogue entre communautés de toutes origines grâce à leurs films, un patrimoine culturel unique », a déclaré Manon Barbeau, directrice générale du Wapikoni.

Wapikoni : le cinéma qui roule sera des festivités entourant le 10e anniversaire de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, le 13 septembre, et projettera ses films en boucle au Quai Jacques-Cartier, de 13 h à 18 h.

Retrouvez-la également dans la programmation officielle du Festival de cinéma de la ville de Québec, le 16 septembre à 14 h, à la Poudrière de l’Esplanade. Elle partira ensuite vers de nombreuses communautés autochtones du Québec avant de terminer son parcours dans les Maritimes en novembre.

Calendrier des arrêts :

  • 12 septembre 19 h (programme jeunesse) + 19 h 45 (programme régulier) : Kahnawà:ke (The White House)
  • 13 septembre de 13 h à 18 h: Événement La Voix des Nations (Quai Jacques-Cartier, Montréal)
  • 16 septembre 14 h : Festival de cinéma de la ville de Québec (La Poudrière de l’Esplanade, Québec)
  • 24 septembre 15 h : La Salle Communautaire Ka Mamuitunanut (Pessamit)
  • Nous bonifions notre calendrier chaque jour puisque nous acceptons encore des réservations.

 « Grâce au projet « Wapikoni d’un océan à l’autre : la réconciliation par les arts médiatiques », les jeunes Canadiens autochtones auront la chance de se faire entendre et d’échanger. Des ateliers de création audiovisuelle et musicale leur permettront de s’exprimer, et les œuvres réalisées seront diffusées dans plusieurs communautés du pays. Profitons du 150e anniversaire de la Confédération pour entretenir un dialogue positif et renforcer les relations qui nous unissent! » a déclaré l’honorable Mélanie Joly, ministre du Patrimoine canadien.


À propos du Wapikoni mobile

Le Wapikoni mobile est un studio ambulant de formation et de création audiovisuelle et musicale dédié aux jeunes autochtones. Depuis 2004, de milliers de participants du Wapikoni issus de 24 nations ont participé à la réalisation de plus de 985 courts métrages traduits en plusieurs langues et récipiendaires de 150 prix et mentions dans des festivals nationaux et internationaux. Le Wapikoni bénéficie du patronage de la Commission canadienne pour l’UNESCO qui fait le lien entre les Canadiennes et Canadiens et le travail essentiel de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture. Elle assure la promotion des valeurs, priorités et programmes de l’UNESCO au Canada et fait entendre la voix des experts de la société civile à l’international.


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