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Palmarès du 52e FNC : Vampire humaniste cherche suicidaire consentant remporte les honneurs de la compétition nationale

Le Festival du nouveau cinéma de Montréal est heureux d’annoncer les lauréats de sa 52e édition

Montreal Festival du nouveau cinéma (FNC) is thrilled to unveil the winners of the 52nd edition

COMPÉTITION INTERNATIONALE – LONGS MÉTRAGES / FEATURE FILMS

Le jury Compétition internationale – longs métrages était composé de Sylvain Bellemare, Brigitte Haentjens et Émilie Serri.

 

Louve d’Or présentée par Québecor / Louve d’Or presented by Québecor

Meilleur long métrage de la Compétition internationale (15 000 $ en argent remis par Québecor) / Best feature film in the International competition ($15,000 cash from Québecor).

LOS COLONOS de Felipe Galvez Haberle

Prix de l’innovation Daniel Langlois / Daniel Langlois Innovation Award

Récompense une œuvre de la Compétition internationale qui se démarque par son audace esthétique, son utilisation créative des nouvelles technologies et sa capacité innovante à aborder un sujet sensible / Recognizes a work in the International competition that stands out for its daring aesthetics, creative use of new technologies and/ or groundbreaking treatment of a sensitive subject matter.

INDIVISION de Leïla Kilani

Prix d’interprétation / Best Actor or Actress Award

Meilleure performance d’acteur ou d’actrice de la Compétition internationale / Best actor or actress in a feature film in the International competition.

SANDRA UMULISA dans THE BRIDE de Myriam U. Birara

Prix de la critique internationale (présenté par la FIPRESCI)

Le jury FIPRESCI était composé de Enoe Lopes, Rachel Ho et Andreina Di Sanzo.

Meilleur premier long-métrage, toutes sections confondues / Best first feature from any section.

HOW TO HAVE SEX de Molly Manning Walker

COMPÉTITION NATIONALE – LONGS MÉTRAGES / FEATURE FILMS

Le jury Compétition nationale – longs métrages était composé de Christina Demetriou, Elad Samorzik et Hervé Le Phuez.

Grand Prix présenté par Post-Moderne / Grand Prize presented by Post-Moderne

Meilleur long métrage de la Compétition nationale (15 000 $ en argent remis par le FNC et 15 000 $ en services de location d’équipement et de postproduction remis par Post-Moderne) / Best feature film in the National competition (15,000 cash awarded by the FNC and $15,000 in equipment rental and post-production services awarded by Post-Moderne).

VAMPIRE HUMANISTE CHERCHE SUICIDAIRE CONSENTANT d’Ariane Louis-Seize

Prix de la diffusion Québecor / Quebecor Prize

Meilleur espoir de la Compétition nationale (30 000 $ en services publicitaires remis par Québecor) / Most promising feature film of the National competition ($30,000 in advertising services from Quebecor).

SEAGRASS de Meredith Hama-Brown

LES NOUVEAUX ALCHIMISTES – LONGS MÉTRAGES / FEATURE FILMS

Le jury Compétition – les nouveaux alchimistes longs-métrages était composé de Laurence Ly, Ryan McKenna et Lamia Chraibi.

Prix des nouveaux alchimistes / Nouveaux Alchimistes Prize

Meilleur long métrage de la compétition Les nouveaux alchimistes (1 000 $ en argent remis par Main Film) / Best feature film in the Les nouveaux alchimistes competition ($1,000 cash from Main Film)

ALLENSWORTH de James Benning

 

Mention Spéciale: CIELO ABIERTO de Felipe Esparza Pérez

PRIX FIERTÉ MONTRÉAL – LONGS MÉTRAGES /FEATURE FILMS

Le jury du prix Fierté Montréal était composé de Charlie Boudreau, Antoine Damiens et Dr. Gregorio Pablo Rodríguez-Arbolay.

Prix Fierté Montréal / Fierté Montreal Prize

Meilleur long métrage 2SLGBTQIA+, toutes sections confondues (2 000$ remis par Fierté Montréal) / Best 2SLGBTQIA+ feature film, all sections combined ($2,000 awarded by Fierté Montréal)

LEVANTE de Lillah Halla and Maria Elena Morán

Mention spéciale : THE BRIDE de Myriam U. Birara

PANORAMA INTERNATIONAL – LONGS MÉTRAGES /FEATURE FILMS

Prix du film pour la Paix – Prix du public Panorama présenté par le Réseau pour la paix et l’harmonie sociale / Peace Film Award presented by the Peace Network for Social Harmony

Meilleur long métrage de la section Panorama international ($2 000 en argent remis par le réseau pour la paix et l’Harmonie sociale) 
/ Best feature film of the International panorama section ($2,000 cash from the Peace Network for Social Harmony).

CHIEN DE LA CASSE de Jean-Baptiste Durand

PRIX DU PUBLIC TEMPS Ø – LONGS MÉTRAGES / FEATURE FILMS

Prix du public

Meilleur long métrage de la section Temps Ø / Best feature film of the Temps Ø section

MARS EXPRESS de Jérémie Périn

PRIX DU PUBLIC TV5 – MEILLEUR FILM FRANCOPHONE

Prix du public

Meilleur long métrage francophone des compétitions nationales et internationales (Une bourse en argent de 1 000$ remis par TV5). / Best French-language feature film in national and international competitions ($1,000 cash prize awarded by TV5).

SOLEILS ATIKAMEKW de Chloé Leriche

P’TITS LOUPS

Prix des P’tits loups / P’tits loups Award

Meilleur court métrage de la compétition selon un jury de cinq jeunes cinéphiles (8-12 ans) / Best short film of the competition according to a jury of five young moviegoers.

DRÔLES D’OISEAUX de Charlie Belin

Mention Spéciale: THE SPYGLASS de Malin Erixon

FNC EXPLORE – PROJETS INTERACTIFS ET RÉALITÉ VIRTUELLE / INTERACTIVE PROJECTS AND VIRTUAL REALITY

Le jury FNC EXPLORE était composé de Ellen Kuo, Ana Brzenzińska et Martine Asselin

Prix Panorama

Meilleure œuvre immersive (1 000$ en argent remis par le FNC) / Best immersive experience ($1 000 cash from FNC)

OVER THE RAINBOW de Craig Quintero

Mention spéciale: CYCLE OF VIOLENCE de Felicia Bergström

Prix Horizon

L’œuvre interactive la plus novatrice (1 000 $ en argent remis par le FNC) /Most innovative interactive experience ($1 000 cash from FNC)

MENEATH: THE MIRROS OF ETHICS de Terril Calder

COMPÉTITION INTERNATIONALE – COURTS MÉTRAGES

Le jury Compétition internationale – courts métrages était composé de Virginie BRUNELLE, Nahéma RICCI et Yan GIROUX.

Loup argenté

Meilleur court métrage de la Compétition (5 000 $ en argent remis par le FNC) / Best short film of the competition ($5,000 cash)

OYU d’Atsushi Hirai

Mention spéciale: 8 d’ Anaïs-Tohé Commaret

COMPÉTITION NATIONALE – COURTS MÉTRAGES

Le jury de la Compétition nationale – courts métrages était composé de Simone BARDONI, Lisa HALLER et Maya SFAKIANAKI.

Grand Prix (présenté par CineGround)

Meilleur court métrage de la compétition (10 000 $ en services de de postproduction remis par CineGround). / Best short film of the competition ($10,000 in post-production services awarded by CineGround).

ÉTÉ 2000 de Virginie Nolin et Laurence Olivier

Mention spéciale : GABY LES COLLINES de Zoé Pelchat

Prix du public présenté par SLA Location /People’s Choice Award presented by SLA Location

Meilleur court-métrage de la compétition (5 000 $ en location d’équipement cinématographique remis par SLA Location). / Best short film of the competition ($5,000 in film equipment rental awarded by SLA Location).

MOTHERS AND MONSTERS d’Edith Jorisch

LES NOUVEAUX ALCHIMISTES – COURTS MÉTRAGES

Le jury AQCC Les nouveaux alchimistes – courts métrages était composé de Samy BENAMMAR, Jérôme MICHAUD et Marie-Claude MIRANDETTE.

Prix de la meilleure animation / Best animation Prize

Meilleur court métrage d’animation de la compétition présenté par TVPaint Développement (une licence professionnelle d’une valeur de 1900 $) / Best animated short film of the competition awarded by TVPaint Développement (A professional license worth $1,900)

ALIEN0089 de Valeria Hofmann

Prix Dada National présenté par Main Film et l’AQCC /Dada National Prize presented by Main Film et AQCC

Meilleur court métrage de la compétition
(500 $ en bien et services chez Main Film, 1000 $ en argent remis par l’AQCC et Main Film) / Best short film of the competition ($500 services at Main Film and $1,000 cash awarded by AQCC and Main Film).

BAIGAL NUUR – LAKE BAIKAL d’Alisi Telengut

Prix Dada International / Dada International Prize

Meilleur court métrage de la compétition
 (1000 $ en argent remis par le FNC). / Best short film of the competition
 ($1,000 cash awarded by FNC).

BLOOM de Helena Girón, Samuel M. Delgado

Mention spéciale : BLANK PHOTOGRAPH de Hsu Che-yu

RENCONTRES PANCANADIENNES DU CINÉMA ÉTUDIANT

Le jury courts métrages des Rencontres pancanadiennes du cinéma étudiant était composé de Hrafnkell STEFÁNSSON, Laura KAMUGISHA et Marc-Olivier BLACKBURN.

Grand Prix

Meilleur court-métrage étudiant. (Une bourse de 500 $ remise par le FNC et une invitation avec une accréditation industrie au Reykjavik International Film Festival (RIFF) 2024) / Best student short film (500$ grant awarded by FNC and an invitation, plus an industry accreditation for the 2024 Reykjavik International Film Festival (RIFF).

SUN, MOON AND FOUR PEAKS de Jin Kwan Kim

Prix Jeune Loup

Meilleur court métrage étudiant de niveau collégial (500$ remis par le FNC). / Best short film of CEGEP students ($500 awarded by FNC).

DYNAMITE, TÊTE DE POISSON de William Brunelle, Anna-Eve Cusson, Yorann Lapierre

Mention spéciale : ALL IN de Rosalie Rémillard, Philippe Vanasse-Paquet

FNC INDUSTRIE : FNC FORUM

Le jury du Prix Pitch Premières Œuvres était composé de Sarah Mannering, Camille Trudel et Clotilde Vatrinet.

Prix Pitch Premières oeuvres présenté par Netflix en collaboration avec Eurimages / Premières œuvres Pitch Award presented by Netflix in collaboration with Eurimages

Meilleur pitch parmi 8 projets canadiens de premiers longs métrages de fiction au stade du développement 
(Bourse de 10 000 $ remise par Netflix) / Best film pitch for 8 first Canadian feature fiction projects in development ($10,000 prize awarded by Netflix)

LES FLEURS DU DÉSERT de Nadia Louis-Desmarchais et Daniela Mujica (Ocho Production)

Mention spéciale: LES YEUX DE VERRE de Rafaël Beauchamp et Louis-Emmanuel Gagné-Brochu (Télescope Films)

FNC INDUSTRIE : NOUVEAU MARCHÉ

Le Nouveau Marché est présenté par Netflix, Eurimages et Warner Bros. Discovery Access Canada, en partenariat avec la SODEC et Téléfilm Canada.

Le jury du Nouveau Marché était composé de Jeanne-Marie Poulain, Rémi Burah et Mike Maggiore.

Prix du jury, long métrage

Meilleurs longs métrages de fiction au stade du développement (25 000$ en argent remis par le FNC à chacun des projets) / Best feature film in development ($25 000 cash each, awarded by the FNC).

VIKA De Tamar Shavgulidze (cinéaste) et Tekla Machavariani (productrice – Nushi Film)

PLEASE BEAR WITH ME De Gabriela Serrano (cinéaste) et Gale Osorio (productrice – Archipelago)

Prix ARTEKINO International (6000 euros remis par ArteKino International)

PURPLE COTTON De Jasmin Tenucci (cinéaste) et Apoorva Charan (productrice – all caps Los Angeles)

 

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Les lauréats ont tous reçu une louve créée par l’artiste sculpteur Pierre Dupras.

Le FNC est présenté par Québecor et rendu possible grâce à l’aide financière de la SODEC, de Téléfilm Canada, du Secrétariat à la jeunesse du Québec, de la Ville de Montréal, du Ministère du Tourisme, du Secrétariat à la Région Métropolitaine, du Conseil des Arts du Canada, de Patrimoine Canada, du Conseil des arts de Montréal, du Fonds des médias du Canada, du Ministère de la Culture et des Communications, du Consulat général de France à Québec et du Conseil de l’Europe.

Le Festival remercie également ses partenaires privés, amis du festival, ainsi que les fournisseurs officiels et tous les distributeurs pour leur appui.

 

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Le court métrage d’animation primé HARVEY (Folimage/ONF) de Janice Nadeau poursuit sa tournée des festivals aux États-Unis

Le court métrage d’animation primé HARVEY (Folimage/ONF) de Janice Nadeau poursuit sa tournée des festivals aux États-Unis

Cet automne, HARVEY de Janice Nadeau, une coproduction de l’ONF et de Folimage, continue son parcours couronné de succès dans les festivals aux États-Unis : le New York City Short Film Festival, le Newport Beach Film Festival et le Chicago International Children’s Film Festival ont sélectionné le court métrage d’animation dans leur programmation officielle. Ce film jette un regard lumineux et poétique sur le deuil d’un enfant à l’imagination débordante.

HARVEY sera présenté en salle le samedi 14 octobre à 13 h au Big Newport 4, dans le cadre du programme Teens & Short Tweens du Newport Beach Film Festival, en plus d’être projeté en première new-yorkaise à la salle Leonard-Nimoy-Thalia le samedi 21 octobre à 19 h 30 à l’occasion de la 19e édition du New York City Short Film Festival. Suivra une présentation en ligne du 3 au 19 novembre pendant le Chicago International Children’s Film Festival.

Le film poursuit son parcours aux États-Unis après une première mondiale au Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand, en France, suivie de plus de 60 sélections dans des festivals de partout dans le monde, de Saguenay (REGARD) à Stuttgart, d’Annecy à Zagreb (Animafest), en passant par Ottawa.

Prix et mentions

  • Premier Prix pour le meilleur court métrage d’animation

Flickers’ Rhode Island International Film Festival, États-Unis (2023)

  • Prix du meilleur court métrage de la compétition internationale

Buenos Aires Festival Internacional de Cine Independiente (BAFICI), Argentine (2023)

  • Prix du meilleur court métrage international de la compétition

Cortocircuiti Short Film Festival, Bari, Italie (2023)

  • Mention spéciale du jury – jury enfants

Countryside Animafest Cyprus, Salamiou, Chypre (2023)

  • Prix jeune public ● Cinéphiles en herbe

Festival Silhouette, Paris, France (2023)

HARVEY de Janice Nadeau (9 min)

Production : Marc Bertrand (ONF) et Reginald de Guillebon (Folimage), avec le soutien du Centre national du cinéma et de l’image animée ; direction du développement : Corinne Destombes (Folimage)

Dossier de presse : espacemedia.onf.ca/epk/harvey

  • Court métrage d’animation tiré du roman graphique du même nom écrit par Hervé Bouchard et illustré par Janice Nadeau (éditions de La Pastèque), HARVEY met en scène un petit garçon qui raconte avec candeur le printemps où son monde a basculé. Par petites touches singulières, cette œuvre lumineuse jette un regard poétique sur le deuil d’un enfant à l’imagination débordante et sur sa façon d’échapper à la disparition d’un parent.
  • Le film a pu compter sur une équipe exceptionnelle, dont les cinéastes chevronnés Claude Cloutier et Marc Robinet à la supervision de l’animation ainsi qu’Olivier Calvert à la conception sonore.
  • Janice Nadeau a illustré une dizaine de livres et a remporté trois fois le prestigieux Prix du Gouverneur général du Canada pour ses illustrations. En plus d’avoir réalisé Mamie (ONF/Folimage, 2016), elle a également coréalisé Nul poisson où aller (ONF, 2014), deux films d’animation sélectionnés dans plus de 50 festivals internationaux et gagnants de plusieurs prix.

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OASIS de Justine Martin maintenant disponible sur New York Times : Op-Docs

OASIS de Justine Martin, un court métrage au parcours remarquable, maintenant disponible sur New York Times : Op-Docs

Travelling et Déjà Vu sont heureux d’annoncer la mise en ligne de Oasis, un court métrage documentaire au parcours impressionnant écrit et réalisé par Justine Martin. Le film raconte l’histoire de deux jumeaux à l’aube de l’adolescence qui voient leur relation fraternelle s’effriter alors que l’un d’entre eux, atteint d’un handicap de plus en plus marqué, reste prisonnier de l’enfance. Oasis est maintenant offert gratuitement sur New York Times : Op-Docs, et accessible partout dans le monde.

Grâce aux prix remportés au RiverRun International Film Festival (Meilleur court documentaire) et au Indy Shorts International Film Festival (Grand Prix du court métrage documentaire), le qualifiant pour les Oscars® 2024, Oasis a été soumis aux votes des membres de la section documentaire de l’Académie. Les 15 films retenus pour la short list des 15 courts métrages documentaires seront connus le 21 décembre prochain alors que les nominations seront dévoilées le 23 janvier 2024.

Oasis a connu un parcours festivalier remarquable. Après une première mondiale au Festival du nouveau cinéma, le film a été sélectionné dans plus de 65 festivals au cours de la dernière année, en remportant plus de 15 prix. Il a entre autres été remarqué à IDFA, DOK Leipzig et Clermont-Ferrand. Le film est également récipiendaire du Prix collégial du cinéma québécois (PCCQ) de la catégorie court métrage (2023).

Bande-annonce : vimeo.com/745934652

À propos de la cinéaste Justine Martin

Justine Martin est une scénariste et réalisatrice de 24 ans établie à Montréal et diplômée de l’Université Concordia en cinéma. Le rapport à l’enfance, le féminisme et la conscientisation environnementale sont des thèmes teintant ses récits. En 2022, elle réalise son premier court métrage documentaire, Oasis, présenté dans une soixantaine de festivals nationaux et internationaux et lauréat de nombreux prix. Carnaval est son deuxième court métrage documentaire et elle travaille aujourd’hui au développement de son prochain film de fiction ainsi que d’un long métrage documentaire.

Justine Martin est présentement finaliste aux Prix RÉALS 2023 dans la catégorie format court pour Oasis. Ces prix honorifiques, qui seront remis par l’Association des réalisatrices et réalisateurs du Québec (ARRQ) le 12 octobre prochain, honorent le travail des réalisateurs et réalisatrices qui ont fait preuve d’audace et d’originalité.

OASIS

Québec, Canada. 2022. 14 minutes. Version originale française avec sous-titres anglais.

Réalisation : Justine Martin | Scénario : Justine Martin | Direction photo : Myriam Payette | Montage : Félix Bouffard-Dumas | Direction artistique : Kayla Fragman | Son : Christopher Voyer | Musique : Louis-Joseph Cliche | Production : Déjà Vu (Louis-Emmanuel Gagné-Brochu) | Distribution : Travelling

Avec la participation de Raphaël et Rémi Cormier.

Site : travellingdistribution.com/film/oasis-510

Facebook facebook.com/oasis.short

Instagram instagram.com/oasis.shortfilm

twitter.com/oasis_shortfilm

Depuis 2007, Travelling, les films qui voyagent est un pionnier dans la distribution et la mise en marché de courts métrages, tant au Québec qu’à l’international. Représentant un catalogue de plus de 200 titres dont Brotherhood (nommé aux Oscars), No Crying At The Dinner Table, Oasis et Piscine Pro, en plus de récolter chaque année des centaines de sélections et de prix dans les festivals à travers le monde, Travelling s’est fait un nom dans l’industrie comme un acteur incontournable. Travelling se veut un creuset pour le talent et les nouvelles voix cinématographiques, un allié qui permet aux cinéastes de se consacrer à ce qu’ils font de mieux : des films.

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Entrevue avec Hugo Latulippe, directeur général du Festival de cinéma de la ville de Québec (FCVQ) 2023

Depuis avril 2023, Hugo Latulippe, réalisateur et producteur actif dans le milieu du cinéma documentaire et de la télévision depuis plus de 25 ans, s’est joint à l’équipe et à l’organisation de la 12e édition du Festival qui se tenait dans la vieille capitale du 13 au 17 septembre dernier. 

Alors que le festival vient tout juste de se terminer, nous avons voulu parler avec lui et comprendre les objectifs qu’il visait cette année et recevoir a vif un court bilan de la plus récente édition.

Propos recueillis par Marc Lamothe

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CTVM.info — Parlons d’abord au cinéphile en vous? Quel genre de films vous branchent le plus au quotidien?

Hugo Latulippe  — Un peu toutes les formes d’art en fait me branchent. Je vois, lis, écoute des trucs de champs très divers. Je fréquente beaucoup le théâtre et j’aime la musique symphonique, les concerts. Les arts vivants m’intéressent par-dessus tout en ce moment. Je suis aussi un littéraire, je lis énormément. Pour ce qui est du cinéma, plus j’avance dans le métier, plus je suis exigeant (rires). Je suis friand de cinéma indépendant. J’aime beaucoup les premiers films et leurs énergies. Parmi mes cinéastes favoris, je dirais spontanément Theo Angelopoulos, Jim Jarmusch, Raymond Depardon, Terrence Mallick et les frères Dardenne. J’aime le cinéma qui réinvente cinéma. Je recherche toujours de nouvelles propositions de narration.

 

CTVM.info — Vous avez participé à un magnifique incubateur de talents, LA COURSE DESTINATION MONDE de Radio Canada. Quels souvenirs gardez-vous aujourd’hui de votre passage à cette émission et sur l’impact de celui-ci sur votre carrière? 

Hugo Latulippe  — Cette aventure folle a eu un impact décisif sur moi comme spectateur et sur ma carrière de cinéaste c’est certain. Je me souviens de Denis Villeneuve qui comparait La Course à une catapulte à réalisateurs. (rires). J’aime l’image. J’avais à peine 20 ans et à mon retour on parlait de moi comme d’un « réalisateur » alors que je n’avais même pas complété mes études universitaires. C’était à la fois absurde et fantastique. Dans la vingtaine, on porte une énergie importante et on est en mesure de s’investir. Faire le tour du monde avec une caméra à cet âge-là, avec une carte-blanche absolue, je considère que ça été la grande chance de ma vie. Ce genre de défi te force à explorer divers mode de narration, justement. Comment raconter différemment chaque histoire? Entre 1994 et 1995, j’ai eu la chance de réaliser 26 films différents. Autant comme réalisateur que comme directeur général d’un festival de films, j’ai envie de faire voyager le monde, d’initier des dialogues de faire entrer dans la vie du monde de nouvelles formes de narration, de nouveaux imaginaires.

 

 

CTVM.info — On vous connait aussi pour votre implication dans la production et la distribution grâce à esperamos films. Quelles différences fondamentales voyez-vous entre la production d’un film et celle d’un festival international de films?

Hugo Latulippe  — Lorsque je me suis présenté à la barre du festival pour mon entrevue, j’ai expliqué justement que je concevais la création d’un festival un peu de la même façon qu’une production cinématographique. On travaille avec une équipe où chacun a sa place, il y a une préproduction, une période intense de production et qui un après…  De plus, particulièrement ici au Québec, la pratique du cinéma se fait comme au sein d’une famille. Je viens de cette famille, je la connais et je crois que je comprends bien le projet de vie de cette famille. Mon travail est une affaire de liens ; chaque production devient une histoire humaine. J’aime manœuvrer avec un petite gang de monde et le travail d’équipe. J’aime être entouré de monde, épaulé d’une équipe bien choisie.  C’est toujours une aventure! Au-delà de la production, le travail de directeur de festival est une affaire de direction. Artistiquement et dans tous ces détails, la programmation doit avoir une couleur et une direction.

CTVM.info — Esperamos et votre œuvre de documentariste témoignent d’un volonté de parler des grandes questions de notre époque. Est-ce que cet idéal transcende aussi votre vision d’un festival de films?

Hugo Latulippe  — Forcément! Mais en même temps, il faut tracer une certaine ligne. Quand je prépare un film, je pense à moi et à mon sujet. Un festival se conçoit en gardant le public en tête. Étant citoyen de mon époque, je souhaite témoigner de grandes questions car j’ai toujours cru que c’est notre devoir de citoyen de se mêler de tout. Et je pense que comme artiste ou comme directeur de festival, on a le devoir de se mêler ou de considérer les grandes questions qui traversent notre époque, à commencer par la question écologique. Je pense que les arts peuvent contribuer à l’enrichissement de la pensée. De manière libre et oblique, bien sûr. Toujours. L’art est libre. Ceci dit, je ne vise pas à faire du festival un véhicule politique ou militant, mais j’ai envie de développer ce qu’on va appeler « la personnalité du FCVQ ». Chaque festival doit trouver sa propre personnalité.  Notre regard doit ratisser large mais notre personnalité propre sera cette lunette avec la quelle on regarde le monde et ce qui le traverse. Est-ce- que les films qu’on programme au festival contribuent à faire avancer la pensée? C’est ce qui m’intéresse, tout en gardant en tête qu’un festival est un service public. C’est pourquoi je suis si fier d’avoir ouvert cette année avec SOLO de Sophie Dupuis. Le film « parle «» autant qu’il est sur la coche point de vue cinéma.

 

CTVM.info — Est-ce que le fait d’avoir été juré et d’avoir voyager dans de nombreux festivals internationaux vous donnent un avantage en tant que Directeur général?  Votre connaissance du revers du miroir vous offrent-elles une vision plus nuancée de l’expérience recherchée par l’industrie et ses artisans?

 

Hugo Latulippe  — Clairement. J’ai été un peu partout, de Cannes à Sundance, mais je ne peux pas dire que les gros festivals fassent partis de mes meilleures expériences. J’aime les festivals de moyenne taille, comme celui de Namur par exemple. Le genre d’événement où l’on peut échanger, où les gens se rencontrent et où les salles se répondent.  Vivre une expérience un peu plus familiale et dans un contexte festif où la ville est mise en valeur.  Je sens que l’avenir des festival passe par ce genre d’expérience. Ce qui distingue réellement les festivals, c’est l’ambiance et la personnalité. Les films, on pourra toujours les voir ailleurs ultimement.

 

CTVM.info — Le festival était de retour avec une édition où le cinéma de fiction et de documentaire, local et international ainsi que le court québécois est fortement mis en valeur? Parlez-nous un peu de ce positionnement stratégique?

Hugo Latulippe  — Ce qui était particulier cette année était le fait que notre sélection « étoile » du festival, nos tapis rouges tout comme nos classes de maitres, donnait à voir un cinéma dominé par des femmes de tous horizons. Le tout s’est construit naturellement, sans préméditation.  On a réalisé après avoir bouclé la programmation que c’était ça le portrait de cette année. Et je m’en réjouis! Je célèbre ça! Car je pense que c’est le reflet de ce qui est en train d’arriver dans le milieu et, je le souhaite, dans le monde… Les politiques mises en place par les institutions fonctionnent. Plus politiquement, je suis d’avis qu’on est rendu à une autre narration du monde, à celle des femmes. Dois-je rappeller que depuis le début de cinéma (du monde) les hommes ont été ceux qui narraient le monde. Voyez où nous en sommes!

 

 

CTVM.info — Quel serait l’élément du festival que vous souhaiteriez particulièrement travailler ou développer au fil des ans?

Hugo Latulippe  — Bonne question. Il y a une équipe à Montréal dont je suis le travail depuis les débuts vers 2010, le Cinéma sous les étoiles de Funambules Médias. J’aime l’idée d’une brigade qui amène le cinéma dans les quatre coins de la ville, dans les quartiers, vers les écoles, les institutions, les maisons de retraite, les milieux de travail… vers les gens. Je rêve d’une telle brigade à l’année ici pour desservir les quartiers, les arrondissements les écoles, les résidences privées pour aînés, les centres communautaires. J’aime l’idées de désacraliser le cinéma, de l’éloigner un peu des tapis rouges et des discours et de revenir vers le monde, vers les gens. Mais c’est seulement l’une de mes idées pour le FCVQ!

CTVM.info — Vous êtes revenus avec des projections extérieures et des événements gratuits. Parlez-nous un peu du retour des projections extérieures et de l’importance de celles-ci?

Hugo Latulippe  — Les formats se confondent et il y a de moins en moins de frontières entre les formats. C’est pourquoi on tente de varier les expériences, certaines plus bistro avec de l’alcool comme Kino et d’autres plus glamour au Diamant.  Le côté « street » est tout aussi important que l’aspect « glamour » au FCVQ. Notre diversité parle d’elle-même. Pensons à notre ciné-concert avec Gabriel Thibodeau, elle témoigne de la rencontre entre les arts, le cinéma muet et un orchestre à cordes. Cet événement en particulier me donne toujours des frissons car mon grand-papa était pianiste au cinéma en jouant sous les écrans noirs et blancs du quartier Saint-Sauveur à Québec, au début du siècle. J’ai une histoire personnelle, familiale, avec cette forme du cinéma…

CTVM.info — Vous impliquez-vous dans la programmation du festival? Le cas échéant, de quel manière?

Hugo Latulippe  — C’est certain. Je pense qu’un bon directeur doit veiller un peu à tout, mais sans brider la créativité de tous ses collaborateurs. Je suis cinéaste d’abord et avant tout, comme pour un film, une production, mon mandat est de veiller sur une certaine direction artistique.  La couleur et la personnalité d’un festival débute évidemment avec la programmation. Je me suis joint au festival en avril dernier. Le train était déjà en marche. Paul Landriau avait fait un super travail qui est au cœur de notre programmation 2023. À l’automne, nous prévoyons organiser un lac-à-l’épaule avec un groupe d’amis du FCVQ afin de réfléchir à notre avenir. L’idée sera de définir ensemble les grandes lignes de ce qui vient, de ce qu’on veut faire de cette manifestation cinématographique.

CTVM.info — Visez-vous surtout le public de Québec avec le festival où vous avez des ambitions internationales à court terme? Le cas échéant, quels seront les éléments d’une formule gagnante selon vous? 

Hugo Latulippe  — Mon premier cheval de bataille est national. Je travaille d’abord pour les gens de la grande région de Québec mais je travaille aussi pour le Québec et les Québécois en général. Mon motto est de faire du festival de cinéma de la ville de Québec un événement d’envergure nationale. Cette ville mérite un festival majeur! Nous savons que 85 % de l’industrie du cinéma au Québec est basée à Montréal. On ne peut pas ignorer cela. Il faut travailler avec toute l’industrie et faire en sorte que nos créateurs et créatrices, que l’industrie, converge vers Québec à la mi-septembre chaque année. Nous avons notamment débuté un partenariat avec Via Rail et Amiga Express en ce sens. Faciliter le transit entre toutes les régions du Québec et notre capitale nationale. En évitant d’émettre trop de GES, bien sûr! Parce que ça aussi ça fait partie de notre vision! Je veux rassembler les gens, c’est ça mon sport! Puis, l’idée est de raffermir et préciser notre positionnement parmi les festivals québécois et canadiens. C’est ce qui fait venir les gens… le public comme le milieu. Un événement irrésistible. Artistiquement pertinent, populaire et festif! Et un événement qui fait sens.

CTVM.info – En terminant, quel bilan dressez-vous de cette récente édition?

Hugo Latulippe  — Je ne suis pas encore prêt à faire le bilan. Mon équipe va devoir examiner tous les aspects de l’événement et comptabiliser les succès comme les moins bons coups. On a besoin d’une couple de semaines pour ça. Mais je peux déjà dire qu’on a fait certains super bons coups. D’abord, le retour de notre spectaculaire cinéma en plein air à place d’Youville. Moi je dis… le plus beau cinéma du monde! Gratuit, devant les fortifications de Québec, avec food trucks et bar! Il fallait voir la soirée C.R.A.Z.Y. avec les acteurs du film qui s’étaient déplacés pour présenter le films aux centaines de gens assis sur la place! Il fallait voir les premières québécoises de SOLO et SIMPLE COMME SYLVAIN avec le Diamant plein à craquer… d’amour! Il fallait voir tous ces acteurs chouchous des québécois qui avaient fait le déplacement. Il fallait voir les séances documentaires suivies de conversations avec Roy Dupuis, Christine Beaulieu, Marie-Julie Dallaire… Il fallait voir nos deux heureuses gagnantes du Prix du public Jean-Marc-Vallée, Priscllia Piccoli et Laurence Turcotte-Fraser recevoir la statuette coulée par Marc Séguin des mains d’Alex et Émile Vallée les fils du mythique cinéaste. Bon, vous voyez… j’ai un peu de mal à me retenir de parler d’une édition enivrante!

 

 

 

Les finalistes des PRIX RÉALS 2023

L’ARRQ dévoile les noms des finalistes des PRIX RÉALS 2023

L’Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec (ARRQ) vient de dévoiler les noms des finalistes de la 5e édition des Prix RÉALS. Ces prix honorifiques, créés en 2018, honorent le travail des réalisateurs et réalisatrices qui ont fait preuve d’audace et d’originalité en matière de réalisation dans la dernière année. Ils visent à reconnaître la prise d’un risque créatif.

Cette année encore le jury, composé de cinq réalisateurs et réalisatrices membres de l’ARRQ, a eu la chance de recevoir un nombre conséquent de candidatures, dont la qualité indéniable a rendu difficile la tâche de les départager.

Le gala de remise des Prix RÉALS 2023 se tiendra le 12 octobre à l’Agora du Cœur des sciences de l’UQAM, en partenariat avec le Festival du Nouveau Cinéma (FNC). La cérémonie sera animée par Catherine Beauchamp.

LES FINALISTES

Cette année, en plus des six prix habituels, l’ARRQ remettra à Denis Côté un septième prix exceptionnel. Ce Prix hommage honorera l’ensemble de sa carrière.

Prix RÉAL 2023, œuvre Art et essai

  • Laurence Ly pour Correspondance
  • Martine Asselin et Annick Daigneault pour Les pieds en haut : Lou
  • Rachel Graton pour La nuit du 4 au 5
  • Robert Morin pour 7 paysages
  • Yan Giroux pour Programme d’utilisation des patients standardisés

Prix RÉAL 2023, œuvre documentaire

  • Charles Gervais pour D.I.S.C.O
  • Hélène Magny pour Je pleure dans ma tête −
  • Kim O’Bomsawin pour Laissez-nous raconter
  • Patricia Beaulieu pour Femmes symphoniques
  • Zaynê Akyol pour Rojek

Prix RÉAL 2023, œuvre de fiction unique

  • Charlotte Le Bon pour Falcon Lake
  • Geneviève Albert pour Noémie dit oui
  • Lawrence Côté-Collins pour Bungalow
  • Monia Chokri pour Babysitter
  • Stéphane Lafleur pour Viking

Prix RÉAL 2023, format court

  • Emilie Mannering pour Brasier
  • Gabriel Allard Gagnon pour Sikiitu
  • Justine Martin pour Oasis
  • Marilyn Cooke pour Pas de fantôme à la morgue
  • Nadia Louis-Desmarchais pour Nid d’oiseau

Prix RÉAL 2023, œuvre non dramatique

  • Alec Pronovost et Dave Bélisle pour Club Soly
  • BAZ pour Barbada
  • Chloë Mercier pour La vraie nature : Au chalet pour Noël
  • Jean-Philippe Pariseau pour Salebarbes en Acadie
  • Marie-Hélène Tétreault pour Le gros laboratoire

Prix RÉAL 2023, œuvre série de fiction

  • Alec Pronovost pour Complètement lycée
  • Patrice Sauvé pour Larry
  • Sophie Deraspe pour Motel Paradis
  • Stéphane Lapointe pour Avant le crash
  • Yan England pour Les bracelets rouges

En plus d’un trophée conçu par l’artisan québécois Michel Leclerc, chaque gagnant ou gagnante repartira avec une bourse de 500$ et des services professionnels en audiovisuel pour un total de plusieurs milliers de dollars.

https://www.prixreals.com/

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Alias Marie-Soleil fait sa rentrée sur les ondes de TFO!

Alias Marie-Soleil fait sa rentrée sur les ondes de TFO!

Vous souvenez-vous d’avoir accompagné le personnage de Marie-Soleil en chantant lorsque vous étiez enfant? Suzanne Pinel, la comédienne l’incarnant, fait l’objet du documentaire Alias Marie-Soleil disponible sur TFO.org et diffusé sur TFO le 25 septembre prochain, dans le cadre du Jour des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes.

Production originale TFO réalisée par la franco-ontarienne Émilie Martel (Kannon Films), le documentaire dresse un portrait de la carrière de Suzanne Pinel en tant qu’artiste et activiste pour les droits des minorités francophones. Le documentaire a été diffusé hier soir en avant-première à Orléans devant une foule déjà conquise. Cette collaboration du MIFO et de TFO a également permis au public de découvrir deux court-métrages de la relève, soit Je m’appelle Laurence de Maya Skabar et Pas juste des cheveux de Wanda Winni.

À l’issue de la projection, un échange avec Suzanne Pinel et la réalisatrice a été animé par Sébastien Pierroz, producteur d’ONFR, la franchise journalistique de TFO.

 

Synopsis
Alias Marie-Soleil, production originale TFO, signée Émilie Martel (2023)

Alias Marie-Soleil est un portrait de Suzanne Pinel, l’une des plus grandes ambassadrices de la culture canadienne-française. Nous retraçons l’effet de son personnage pour enfants, Marie-Soleil, et la reconnaissance qu’elle a apportée aux francophones en situation minoritaire au Canada.

Ne manquez pas cette opportunité exceptionnelle de redécouvrir Suzanne Pinel, sous l’œil de la réalisatrice Émilie Martel et de découvrir les coulisses de ce documentaire captivant. Le documentaire sera diffusé sur les ondes de TFO dès le 18 septembre, suivi de sa mise en ligne sur tfo.org le 25 septembre (Visionnage gratuit).

 

Court-métrages – Cinéaste de la relève

Je m’appelle Laurence (5min44sec) – finaliste du volet étudiant du 6 e concours de courts-métrages Objectif Cinéma
Par Maya Skabar (actrice de Gang de Hockey)

Synopsis : Laurence a 8 ans. Née avec le syndrome KBG, une anomalie génétique rare à la source de sa surdité, elle démontre une grande capacité d’adaptation. Sa surdité ne l’empêche pas d’explorer le monde qui l’entoure, au contraire! Elle
manipule et observe à partir de tous ses sens et communique en langue des signes québécoise. Le parcours unique de Laurence est raconté avec douceur par sa mère, Julie. Je m’appelle Laurence est une fenêtre sur le quotidien d’une enfant attachante, pour qui les défis ne représentent pas un obstacle et ne définissent pas qui elle est.

Bio : Maya Skabar est une jeune comédienne de la région d’Ottawa. Fière Franco-Ontarienne, elle se passionne pour tout ce qui touche les arts. Maya est étudiante à l’Académie des arts de l’école secondaire Béatrice-Desloges. Son cheminement scolaire a été marqué par plusieurs disciplines artistiques, dont le théâtre, la danse, la photographie ainsi que le cinéma. Ayant cumulé plusieurs crédits devant la caméra, Maya s’intéresse aussi à explorer une autre composante de l’industrie. Ses inspirations sont tirées d’enjeux sous-représentés et qui portent des messages touchant la diversité. Maya poursuivra ses études postsecondaires en production dans le but d’exercer une carrière dans les différentes facettes du cinéma et de la télévision.

 

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Pas juste des cheveux (5min48sec) – gagnante du volet étudiant du 6 e concours de courts-métrages Objectif Cinéma
Par Wanda Minni

Synopsis : Pas juste des cheveux est un court documentaire réalisé et produit par Wanda Minni sur l’importance des cheveux dans la communauté noire. Elle s’inspire de sa propre expérience pour explorer les relations complexes que les femmes et les jeunes filles noires entretiennent avec leurs cheveux au long de leurs vies. Ce film nous fait découvrir son parcours, depuis son enfance, avec des cheveux défrisés, jusqu’au moment présent, à 16 ans, lorsqu’elle assume ses cheveux dans leur état
naturel. Wanda détaille comment une modification, qui peut sembler minime, entraîne des changements considérables dans son identité et un impact positif sur ses proches. Elle pousse davantage la narration tout en revenant à un visuel complexe, mais minimaliste ; son utilisation du noir et blanc ainsi que la présence de pellicule dans son court-métrage ne font qu’amplifier l’histoire qu’elle raconte. Cette jeune femme remet en perspective des questions sur l’apparence, la conformité et la vulnérabilité.

Bio : Wanda Minni est une jeune artiste noire dont la démarche créative est profondément influencée par son intérêt pour les sciences sociales. Dans ses œuvres récentes, elle aborde et souligne des questions sociales qui revêtent une grande importance pour elle, spécifiquement le racisme, le texturisme, le colorisme et ses répercussions dans la communauté. En s’appuyant sur la production cinématographique et photographique, elle s’est lancée dans un voyage d’acquisition de connaissances et de perfectionnement de ses compétences. Ces outils sont devenus des instruments indispensables pour exprimer la vision artistique de Wanda Minni et d’amplifier sa voix en défendant des sujets importants qui ont de réels impacts dans le monde. Dans son art, elle cherche à établir un lien entre l’individuel et le collectif, en entremêlant des expériences personnelles et des contextes sociaux plus larges. Cette jeune artiste croit au pouvoir transformateur de l’art en tant que catalyseur du changement, et elle s’impose en créant des œuvres visuellement captivantes qui visent à provoquer l’introspection chez les spectateurs.

 

À propos de Kannon Films :
Kannon Films vise à produire et réaliser des œuvres médiatiques de qualité qui raisonneront au sein des communautés francophones et anglophones partout au Canada. Nos objectifs sont d’inspirer, d’éduquer et de divertir différents publics par l’intermédiaire de projets documentaires et d’œuvres de fiction portant sur des sujets qui nous passionnent.

Notre société audiovisuelle déploie beaucoup d’efforts pour gérer chaque projet de la phase de conception à la phase de finalisation. Nous développons et scénarisons régulièrement de nouveaux concepts, que ce soit de façon indépendante ou en
collaboration avec des entreprises privées ou des diffuseurs canadiens. Nous établissons des relations avec des organismes communautaires, cherchons des commandites et déposons régulièrement des demandes de subventions et de financement. Durant les phases de préproduction et de production d’un projet, nous embauchons les spécialistes de l’audiovisuel, prévoyons notre calendrier et déterminons à quels endroits aura lieu le tournage. Finalement, nous offrons des services de postproduction afin de développer un produit exceptionnel qui ira au-delà des attentes de nos clients.

 

À propos de TFO
Des histoires qui forment notre demain. TFO est le média public franco-ontarien qui offre une expérience de découverte interconnectée de ses contenus éducatifs, culturels et actuels en français. Les publics, au cœur de la mission et de la vision multiplateforme de TFO, se voient ainsi grandir aux côtés de ses créations innovantes et primées. Fort de son mandat éducatif, à la télé, sur les plateformes numériques et par ses initiatives et applications mobiles, le savoir est au bout des doigts avec TFO.

 

 

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Le Festival du nouveau cinéma dévoile la programmation complète de sa 52e édition: du 4 au 15 octobre 2023

Au 52e Festival du nouveau cinéma: Priscilla, Anatomie d’une chute et May December parmi la programmation

Une invitation aux festivalier.ères à célébrer le nouveau cinéma 

Comme chaque année depuis 52 ans maintenant, le festival permet aux spectateur·ices de découvrir les œuvres de talents confirmés, qui ont marqué ou continuent de marquer l’histoire du septième art, mais aussi de jeunes pousses d’ici et d’ailleurs dont les réalisations se sont distinguées au cours des derniers mois dans les festivals internationaux.

Durant onze jours, ce ne sont pas moins de 105 longs métrages de 57 pays que les festivalier·ères pourront découvrir au Cinéma Impérial, Cineplex Odéon Quartier Latin, Cinéma du Parc, Cinéma du Musée, Cinémathèque Québécoise, Cinéma Moderne et à l’Agora Du Cœur Des Sciences de l’UQAM.

 

« Comme chaque année, le FNC se fait l’écho de l’extraordinaire vitalité de la création cinématographique mondiale et locale. Nous sommes particulièrement fier·ères de proposer au public un millésime 2023 exceptionnel, avec les films les plus attendus (notre section Incontournables est particulièrement fournie), des invité·e·s de prestige venu·e·s de partout dans le monde (nous remettons deux Louves d’honneur cette année!), et plein de  nouveautés. Toute la fabuleuse équipe du festival vous attend pour partager avec vous ce grand rendez-vous devenu incontournable, rempli de surprises et de découvertes! », souligne Nicolas Girard-Deltruc, Directeur général du Festival du nouveau cinéma.

« C’est avec une grande fierté que Québecor soutient pour une quinzième année ce fleuron des festivals québécois. En s’associant au FNC et à sa programmation exceptionnelle qui fait rayonner le meilleur du cinéma d’ici et d’ailleurs, Québecor montre la force de son engagement en faveur de la culture.», déclare le président et chef de la direction de Québecor, présentateur officiel du festival, Pierre Karl Péladeau.

 

Film d’ouverture et de clôture

En première canadienne, c’est LA PASSION DE DODIN BOUFFANT, du réalisateur Trần Anh Hùng qui donnera le coup d’envoi de cette édition le 4 octobre prochain au Cinéma Impérial. Prix de la mise en scène lors du dernier Festival de Cannes, cette savoureuse et poétique lettre d’amour à la gastronomie stimule tous les sens et marque les retrouvailles à l’écran de Juliette Binoche et Benoît Magimel.

À la fin du XIXe siècle, dans la cuisine d’une maison bourgeoise, le chef Dodin concocte des repas complexes et impressionnants. S’activant aux fourneaux, Eugénie l’épaule depuis 20 ans. Malgré l’amour entier et viscéral qui les unit, la libre Eugénie a toujours refusé d’épouser son patron. Qu’en sera-t-il « à l’automne de leur vie » ?

Après avoir été présenté en ouverture de la section Un certain regard au dernier Festival de Cannes, LE RÈGNE ANIMAL de Thomas Cailley viendra clôre le Festival. Fable antispéciste et écologique à la croisée des genres sur l’acceptation de la différence, le film met en vedette Romain Duris et Paul Kircher en duo père-fils à la complicité bouleversante. Paul Kircher (César du meilleur espoir masculin 2023, Le Lycéen) se déplacera à Montréal pour l’occasion.

 En France, de nos jours, une maladie inconnue affecte certains êtres humains qui se transforment peu à peu en animaux. Considérés comme sauvages, ces mutants qui soi-disant «terrorisent» la population sont internés dans des centres ou fuient vers la forêt. François part vers le sud accompagné d’Émile, son fils adolescent : leur épouse et mère est atteinte par l’étrange syndrome, ils espèrent la retrouver…

 

Une Louve d’honneur pour Bertrand Bonello et Catherine Breillat

Après Walter Hill l’an passé, c’est au tour de Bertrand Bonello et de Catherine Breillat de se déplacer à Montréal pour venir rencontrer le public du FNC. Ils proposeront tous deux des classes de maîtres et le festival est fier de leur remettre une Louve d’honneur pour marquer leurs venues et célébrer leurs œuvres. Le réalisateur français Bertrand Bonello nous offrira en première son 11e long-métrage, LA BÊTE, et le Festival en profitera pour proposer une rétrospective complète, de ses longs et courts métrages. Quant à Catherine Breillat, après Une vraie jeune filleRomanceÀ ma sœur! et tant d’autres, elle signe un retour glorieux avec son 14e long-métrage, L’ÉTÉ DERNIER, aussi au programme de cette année. Elle sera accompagnée de son actrice principale, Léa Drucker, et donnera également une classe de maître.

 

Compétition internationale : Louve d’or présentée par Québecor

Catégorie phare du festival, la Compétition internationale met en lumière les cinéastes émergents apportant un nouveau souffle au paysage cinématographique mondial. Dix premiers ou deuxièmes longs métrages audacieux, inventifs et stimulants sont en compétition pour la Louve d’or: BETWEEN REVOLUTIONS de Vlad Petri (Roumanie, Croatie, Qatar, Iran); INDIVISION de Leïla Kilani (France, Maroc); INSIDE THE YELLOW COCOON SHELL de Thien An Pham (Vietnam, Singapour, France, Espagne), Caméra d’or à Cannes; EL ROSTRO DE LA MEDUSA de Melisa Liebenthal (Argentine); HOW TO HAVE SEX de Molly Manning Walker (Royaume-Uni), Prix un Certain regard à Cannes); LOS COLONOS de Felipe Gálvez (Chili, Argentine, France, Danemark, Royaume-Uni, Taïwan, Allemagne, Suède); ORLANDO, MA BIOGRAPHIE POLITIQUE de Paul B. Preciado (France); SWEET DREAMS de Ena Sendijarević (Pays-Bas, Suède, Indonésie); THE BRIDE de Myriam U. Birara (Rwanda) et THE FEELING THAT THE TIME FOR DOING SOMETHING HAS PASSED de Joanna Arnow (États-Unis).

 

Compétition nationale

Le FNC a toujours eu à cœur la création d’ici. Essentielle, la Compétition nationale rassemble les auteur·ices du nouveau cinéma québécois et canadien, un cinéma qui nous ressemble, en faisant la part belle à la diversité et aux ruptures de ton. Avec 7 œuvres en sélection, cette année la compétition laisse une place de choix au Québec avec 5 films en lice. Le public pourra découvrir : SOLEILS ATIKAMEKW de Chloé Leriche (Québec) en ouverture de la section ; ADAM CHANGE LENTEMENT de Joël Vaudreuil (Québec); GAMODI de Felix Kalmenson (Ontario); LES JOURS HEUREUX de Chloé Robichaud (Québec); L’OURAGAN FUCK YOU TABARNAK ! de Ara Ball (Québec); SEAGRASS de Meredith Hama-Brown (Colombie-Britannique) et VAMPIRE HUMANISTE CHERCHE SUICIDAIRE CONSENTANT de Ariane Louis-Seize (Québec).

 

Les incontournables

Comme chaque année, le public montréalais pourra découvrir au Festival, et en avant-première, les films des plus grands noms du cinéma mondial. Ce ne sont pas moins de 21 films qui forment la solide sélection de cette année : ANATOMIE D’UNE CHUTE de Justine Triet (France), Palme d’Or du Festival de Cannes 2023; DO NOT EXPECT TOO MUCH FROM THE END OF THE WORLD de Radu Jude (Roumanie, Luxembourg, France, Croatie), lauréat du Prix spécial du jury lors du dernier Festival du film de Locarno; EVIL DOES NOT EXIST de Ryûsuke Hamaguchi (Japon), Grand prix du jury de la Mostra de Venise 2023; LES FEUILLES MORTES de Aki Kaurismäki (Finlande), Prix du jury à Cannes; IN OUR DAY de Hong Sangsoo (Corée du Sud), présenté en clôture de la Quinzaine des cinéastes lors du dernier festival de Cannes; KIDNAPPED de Marco Bellocchio (France, Italie, Allemagne); L’ÉTÉ DERNIER, le tout dernier film de Catherine Breillat (France); LA BÊTE de Bertrand Bonello (Québec, France) avec Léa Seydoux; LA CHIMERA de Alice Rohrwacher (Italie, Suisse, France), récompensé à Cannes du Prix des Cinémas Art et Essai; LES FILLES D’OLFA de Kaouther Ben Hania (France, Tunisie, Allemagne, Arabie Saoudite), Oeil d’Or du Meilleur Documentaire à Cannes en mai dernier; LES HERBES SÈCHES de Nuri Bilge Ceylan (Turquie, France, Allemagne) qui a valu le Prix d’interprétation féminine à Merve Dizdar au dernier Festival de Cannes; MAY DECEMBER de Todd Haynes (États-Unis); MMXX de Cristi Puiu (Roumanie, Moldavie, France); MONSTER de Hirokazu Kore-Eda (Japon), Prix du Meilleur scénario & Queer Palm à Cannes; NOTRE CORPS de Claire Simon (France); PERDIDOS EN LA NOCHE de Amat Escalante (Mexique, Allemagne, Pays-Bas, Danemark); PERFECT DAYS de Wim Wenders (Japon), prix d’interprétation à Cannes ; PRISCILLA de Sofia Coppola (États-Unis, Italie) avec Cailee Spaeny qui vient de remporter le Prix d’interprétation féminine à la Mostra de Venise; SEVEN VEILS de Atom Egoyan (Ontario); THE ZONE OF INTEREST de Jonathan Glazer (Pologne, États-Unis, Royaume-Uni), vainqueur du Grand Prix du jury du dernier Festival de Cannes et VERS UN AVENIR RADIEUX de Nanni Moretti (Italie).

 

Temps Ø

Temps Ø bouscule les genres et les catégories. Cette année ne fera pas exception avec : CONANN de Bertrand Mandico (France, Belgique, Luxembourg); DANGEROUS ENCOUNTERS OF THE FIRST KIND de Tsui Hark (Hong Kong); MARS EXPRESS de Jérémie Périn (France) avec Léa Drucker, invitée du festival ; OMAR LA FRAISE de Elias Belkeddar (France, Algérie) avec Reda Kateb, Benoît Magimel et présenté lors du dernier Festival de Cannes en Séance de minuit; SHADOW OF FIRE de Shinya Tsukamoto (Japon); SIX SINGING WOMEN de Yoshimasa Ishibashi (Japon);  THE INVISIBLE FIGHT de Rainer Sarnet (Estonie, Lettonie, Grèce, Finlande); TOUT FOUT LE CAMP de Sébastien Betbeder (France) et les deux derniers films du réalisateur japonais​​Kenichi Ugana VISITORS – COMPLETE EDITION, présenté en première canadienne, et THE GIRLS. Par ailleurs, Temps Ø présentera une programmation spéciale autour de la Bruceploitation avec le film de référence de la star de Hong-Kong, ENTER THE DRAGON – 5Oe ANNIVERSAIRE de Robert Clouse et le tout nouveau documentaire de David Gregory ENTER THE CLONES OF BRUCELes spectateur.ice.s pourront se plonger dans l’univers foutraque et décalé des films nés du culte qui a suivi la disparition prématurée de Bruce Lee et découvrir en première mondiale de toutes nouvelles restaurations de CHALLENGE OF THE TIGER de Bruce Le, Luigi Batzella et Richard HarrisonNINJA STRIKES BACK de Bruce Le, Joseph Velasco, André Koob et enfin THE DRAGON LIVES AGAIN de Chi Lo.

 

Les nouveaux alchimistes

Explorant les multiples modes d’expression qu’offre le 7e art, les longs métrages de cette section proviennent du travail d’artistes issu·e·s de différentes disciplines (cinéma, théâtre, photographie ou arts visuels entre autres), de la fiction au documentaire, en passant par les formes hybrides. Au sein de la programmation, nous retrouvons: LE FESTIN BORÉAL que viendra présenter le cinéaste québécois Robert Morin (Québec); ALLENSWORTH de James Benning (États-Unis), oeuvre contemplative sur le premier village californien fondé et dirigé par des Noirs américains présenté lors de la Berlinale 2023; CIELO ABIERTO de Felipe Esparza Pérez (Pérou, France); V F C de C.S. Roy (Québec), qui allie le cinéma traditionnel à la technologie audiobiofeedback afin de permettre à chaque spectateur·ice de vivre le film avec une bande sonore et musicale entièrement personnalisée; MAMMALIA de Sebastian Mihăilescu (Roumanie, Pologne, Allemagne); MANNVIRKI de Gústav Geir Bollason (Islande, France); MUSIC de Angela Schanelec (Allemagne, France, Serbie), reparti de la Berlinale 2023 avec l’Ours d’Argent du meilleur scénario; NUMMER ACHTTIEN de Guido van der Werve (Pays-Bas) et THE HUMAN SURGE 3 de Eduardo Williams (Argentine, Portugal, Brésil, Pays-Bas, Taïwan, Hong Kong, Sri Lanka, Pérou), véritable expérience inédite tournée avec un casque de réalité virtuelle 360 degrés dans plusieurs pays.

 

Panorama international

La section met en relief les voix engagées et les trajectoires de l’intime et de la sensibilité. Les spectateur·ices seront convié·es à vivre de profondes rencontres humaines grâce aux 13 longs métrages internationaux sélectionnés dont le succès public et critique CHIEN DE LA CASSE, premier film de Jean-Baptiste Durand (France); LINDA VEUT DU POULET! de Chiara Malta et Sébastien Laudenbach (France), grand gagnant du Cristal du meilleur long-métrage et du Prix Fondation Gan à la diffusion du dernier Festival international du film d’animation d’Annecy; #MITO de Daisuke Miyazaki (Japon) avec la jeune Tina Tamashiro; ANIMAL de Sofia Exarchou (Grèce, Autriche, Bulgarie, Roumanie, Chypre); AUGURE de Baloji (Belgique, RDC, Pays-Bas, France, Allemagne, Afrique du Sud); BANEL & ADAMA de Ramata-Toulaye Sy (France, Sénégal, Mali); HERE de Bas Devos (Belgique); LA FILLE DE SON PÈRE d’Erwan Le Duc (France); LEVANTE de Lillah Halla (Brésil, France, Uruguay); SAMSARA de Lois Patiño (Espagne), lauréat du Prix Encounters et du Prix spécial du Jury à la Berlinale 2023 qui sera ici présenté en première nord-américaine; THE OLD OAK, tout dernier film de Ken Loach (Royaume-Uni); TÓTEM de Lila Avilés (Mexique, Danemark, France) et enfin SMOKE SAUNA SISTERHOOD de Anna Hints (Estonie, France, Islande), premier documentaire de la réalisatrice et ode émouvante à la sororité qui a remporté le Prix de la meilleure mise en scène dans la section documentaires internationaux du Festival du film de Sundance 2023

 

Projections événements et rétrospectives

Fidèle à sa réputation d’événement festif et rassembleur, le FNC invite les festivalier·ières à célébrer lors de projections événementielles.

 

La grande nuit Mad Max

Le 7 octobre, le FNC invite les fans de la franchise post-apocalyptique culte Mad Max à (re)découvrir les quatre classiques de George Miller lors d’une nuit inédite avec en prime la projection du dernier opus, MAD MAX: FURY ROAD, en version black & chrome. En plus des projections, au programme de la soirée également : performance burlesque d’Odala Moore, quizz diabolique, maquillages troglodytes, goodies madmaxiens à gagner, petit déjeuner au matin et autres surprises.

 

Une série de rétrospectives présentées à la Cinémathèque québécoise

Deux rétrospectives mettront en lumière les œuvres de deux réalisateur·ices présents au festival. À commencer par le plus montréalais des réalisateurs français, Bertrand Bonello, avec une rétrospective intégrale inédite de sa filmographie et de l’ensemble de ses courts métrages (dont beaucoup de raretés). Puis, la Cinémathèque québécoise accueillera la rétrospective complète des courts-métrages d’Ariane Louis-Seize qui vient tout juste de remporter le Prix de la meilleure réalisation des Giornate degli autori à Venise pour son premier long métrage.

 

Projection décontractée à la Cinémathèque québécoise

Cette année encore, le FNC s’engage pour une plus grande inclusion et une meilleure accessibilité, et propose plusieurs initiatives à destination des publics traditionnellement éloignés de la culture et de nos salles. Ainsi, le samedi 7 octobre à la Cinémathèque québécoise, le FNC proposera une projection décontractée d’une sélection de courts métrages primés lors de l’édition 2022 du Festival. Dans un environnement rassurant et adapté, cette séance est ouverte à tous·tes, et particulièrement aux personnes neuroatypiques.

 

Les enjeux des représentations de la première fois à l’écran au coeur de FITTING IN de Molly McGlynn

Inspirée du propre vécu de Molly McGlynn, FITTING IN propose une comédie dramatique drôle et sensible sur la découverte de la sexualité, le tout traité avec délicatesse et bienveillance. À la suite de la projection, un panel de spécialistes abordera les enjeux des représentations de la première fois à l’écran : Comment la fiction contemporaine embrasse-t-elle la complexité des enjeux psychiques, physiques et émotionnels à l’œuvre lors des premières explorations de la sexualité? Films et séries reflètent-ils la réalité, créent-ils des attentes? La discussion sera traduite simultanément en langue des signes du Québec (LSQ).

 

CHIP CHIP de Richard Desjardins et performance de Charles Richard-Hamelin

Richard Desjardins parcourt les routes européennes sur les traces de Frédéric Chopin. De Varsovie à Paris en passant par Nohant où Chopin vécut avec George Sand, Desjardins retrace son parcours dans un documentaire bercé par les mélodies du répertoire du “Mozart polonais”. Cette projection exceptionnelle sera accompagnée d’une performance du pianiste Charles Richard-Hamelin et d’une rencontre avec le cinéaste Richard Desjardins.

 

VIVANT et RENOUER AVEC LE VIVANT

Présenté cette année au FNC, le documentaire VIVANT de Yann Arthus-Bertrand et Jérémy Frey capte sur le vif un monde animalier en pleine effervescence tout en témoignant de la fragilité de sa cohabitation avec les êtres humains. En complément de cette œuvre, RENOUER AVEC LE VIVANT va à la rencontre de nombreux vidéastes naturalistes afin de mieux comprendre la démarche de ces amants de la nature et de mieux saisir leur capacité d’observation.

 

Soirée du cinéma pour la Paix

The OLD OAK, le dernier film de Ken Loach, prend le pouls d’une communauté du nord de l’Angleterre partagée entre rejet et solidarité lors de l’arrivée de réfugié·e·s syrien·ne·s. Portée par l’inspiration généreuse du film, la projection sera suivie de témoignages de Montréalais·e·s qui ont vécu l’exil forcé et de celles et ceux qui les ont accueillis. Soirée présentée par le Réseau pour la paix et l’harmonie sociale.

 

Histoire(s) du cinéma

Entre œuvres autoréflexives, classiques et bijoux restaurés, la section présente des longs métrages sur le cinéma ou qui ont marqué l’histoire du septième art. Les spectateur·ices pourront notamment y découvrir GHOSTS…OF THE CIVIL DEAD de John Hillcoat (Australie), une véritable rareté sur grand écran, présentée à l’occasion du concert de Nick Cave à Montréal le 12 octobre; NITRATE: TO THE GHOSTS OF THE 75 LOST PHILIPPINE SILENT FILMS (1912-1933) et NATIONAL ANARCHIST:LINO BROCKA du réalisateur philippin Khavn, tous deux présentés lors du Festival du film de Rotterdam plus tôt dans l’année; RETRATOS FANTASMAS de Kleber Mendonça Filho (Brésil); et VOYAGE TO ITALY de Roberto Rossellini (Italie, France), à (re)voir en parallèle avec le récent VOYAGES EN ITALIE de Sophie Letourneur (France), lui aussi au programme et que la réalisatrice et son acteur Philippe Katerine, accompagneront.    

     

Courts métrages

Les talents canadiens se sont démarqués au cours de la dernière année sur le circuit des festivals internationaux. Le festival souligne leur réussite. Parmi eux, notons Zoé Pelchat qui présentera GABY LES COLLINES qu’elle a dévoilé en première mondiale cet hiver à la Berlinale et présenté au TIFF ce mois-ci. Lauréat du Prix de la mise en scène au Festival de Locarno le mois dernier, FAIRE UN ENFANT de Eric K. Boulianne fait également partie de la sélection. Du côté des cinéastes internationaux, le public pourra, entre autres, voir OYU de Atsushi HiraiLES FILLES DU FEU de Pedro Costa et J’AI VU LE VISAGE DU DIABLE de Julia Kowalski, tous présentés cette année à Cannes, ou encore SENTIMENTAL STORIES de Xandra Popescu après son passage à la Mostra de Venise il y a peu.

 

Les P’tits Loups

Pour cette 52e édition, Les P’tits Loups sont de retour! En plus de deux programmes de courts métrages, la section dédiée aux cinéphiles en herbes et à leurs parents présentera le long métrage NINA ET LE SECRET DU HÉRISSON de Alain Gagnol et Jean-Loup Felicioli. Enfin, notons que le 8 octobre, La grande kermesse des p’tits loups aura lieu à la Maison Théâtre. Au programme : des activités pour s’amuser, de bonnes choses à grignoter, de jolis livres à lire et des courts métrages pour s’émerveiller. Une journée gratuite complète de cinéma et d’activités pour les familles.

 

3e édition du Nouveau Marché : du 5 au 8 octobre

Pour sa 52e édition, du 5 au 8 octobre 2023, le FNC organisera la troisième édition du Nouveau Marché. Pendant quatre jours, une centaine de professionnel·le·s du Canada et de l’international se réuniront pour analyser les enjeux actuels de l’industrie, organiser des rendez-vous et participer à des événements de réseautage. Le Nouveau Marché est un espace privilégié pour créer des opportunités professionnelles uniques et façonner le cinéma d’auteur de demain. 14 projets de longs métrages en développement, soigneusement sélectionnés, seront notamment soumis lors d’une séance de pitches. Un prix de 25 000$ est remis à l’un de ces projets par un jury d’exception, composé du directeur artistique du Film Forum (New York) Mike Maggiore, de la productrice de la maison de production Art & Essai Jeanne-Marie Poulain et de Rémi Burah, directeur général délégué d’ARTE France Cinéma et Arte/Cofinova.

 

5e édition du Pitch Premières Œuvres présenté par Netflix et Eurimages

Présentés par Netflix, les Pitchs Premières œuvres permettront à 8 cinéastes canadien·ne·s de présenter leur premier projet de long ou moyen métrage (fiction, documentaire, animation) au stade de développement devant un jury de professionnelles, composé de la cofondatrice de la compagnie de production Colonelle films Sarah Mannering, de Clotilde Vatrinet, directrice des événements au sein des Films du 3 Mars, et de la scénariste et cinéaste Camille Trudel. Au terme de la session, Netflix remettra une bourse de 10 000$ à l’un des projets.

Les activités du Nouveau Marché et du FNC Forum (FNC Industrie) sont présentées par Netflix, Warner Bros. Discovery Access Canada et Eurimages.

 

Prix et jurys

Lors de la clôture de la 52e édition du FNC, plusieurs prix seront remis pour récompenser les œuvres présentées dans les différentes sections du festival.

Le jury de la Compétition internationale longs métrages, qui décernera la Louve d’Or présentée par Québecor, le prix d’interprétation et le prix de l’innovation Daniel Langlois est composé de Brigitte Haentjens (metteure en scène et auteure), Emilie Serri (cinéaste et artiste visuelle) et de Sylvain Bellemare (ingénieur du son et concepteur sonore, lauréat de l’Oscar du meilleur montage de son à la 89e cérémonie des Oscars).

Le jury de la Compétition internationale courts métrages, qui remettra le Loup argenté, est composé du cinéaste Yan Giroux, de la chorégraphe Virginie Brunelle et de l’actrice Nahéma Ricci.

Le jury qui attribuera le Prix de la critique internationale présenté par la FIPRESCI, est composé de la critique Rachel Ho, de la critique et programmatrice pour les festivals Monsters et Fantafestival Andreina Di Sanzo, et de la critique Enoe Lopes.

Le jury de la Compétition nationale longs métrages, qui décernera le Grand Prix présenté par Post-Moderne et le Prix de la diffusion Québecor, sera composé de : Christina Demetriou (Fondatrice de l’agence de distribution Oyster Films), Elad Samorzik (Directeur artistique du Festival du film de Jérusalem) et Hervé Le Phuez (Directeur de l’agence Wallonie Bruxelles Images).

Le jury de la Compétition nationale courts métrages, qui remettra le Grand Prix présenté par CineGround et le Prix du public présenté par SLA Location, sera composé de Lisa Haller (Directrice de la programmation pour le Festival international du film de l’Atlantique et programmatrice pour Aspen Shortsfest), Simone Bardoni (Directeur artistique du festival du film Concorto) et de Maya Sfakianaki (Programmatrice spécialisée dans les courts-métrages et conservatrice pour la BFI Film Academy, le Drama International Short Film Festival, l’AegeanFF et l’AnafiFF).

Le jury longs métrages des Nouveaux alchimistes sera composé des cinéastes Miryam CharlesRyan McKenna et Lamia Chraibi. Ils remettront le Prix des nouveaux alchimistes présenté par Main Film.

Nouveauté cette année, le FNC célèbre les créations issues des communautés de la diversité sexuelle ou de genre et s’associe avec Fierté Montréal pour remettre le Prix Fierté-Montréal au meilleur long-métrage 2SLGBTQIA+. Charlie Boudreau, à la direction et à la programmation du festival IMAGE+NATION, Antoine Damiens et Dr Gregorio Pablo Rodríguez-Arbolay, chercheurs spécialistes des enjeux de représentations des communautés 2SLGBTQ+, et Chris Ngabonziza, directeur de la programmation artistique pour le festival Fierté Montréal, remettront ce prix doté de 1000$.

Le public pourra voter pour le meilleur film francophone issu des compétitions  nationales et internationales remis par TV5. Le vote des spectateur·rices sera sollicité pour les sections Panorama international et Temps Ø. Le gagnant de la section Panorama se verra remettre le Prix pour la paix présenté par le Réseau pour la paix et l’harmonie sociale, celui de Temps Ø recevra le Prix du public Temps Ø.

Du côté des courts métrages Nouveaux alchimistes, le Prix Dada international, le Prix Dada national présenté par Main Film et l’AQCC et le Prix de la meilleure animation présenté par TVPaint Développement seront remis par Marie Claude Mirandette (Rédactrice en chef de Ciné-Bulles)Jérôme Michaud (Adjoint à la programmation à la Cinémathèque québécoise), et Samy Benammar (Artiste et critique).

Le jury des Rencontres Pancanadiennes du Cinéma Étudiant sera composé de Hrafnkell Stefánsson, scénariste et professeur émérite à L’icelandic Film School, de Marc-Olivier Blackburn, responsable de distribution – Welcome Aboard et de Laura Kamugisha, scénariste, réalisatrice et productrice. Ils remettront le Grand Prix et le Prix Jeune Loup aux étudiant·e·s de niveau collégial.

 

Billetterie et informations générales

La vente des billets est ouverte dès maintenant sur le site internet du Festival à l’adresse www.nouveaucinema.ca. Du 4 au 12 octobre, de 12h à 18h, les spectateur·ices pourront se rendre à la billetterie générale située dans l’Agora du Coeur des Sciences de l’UQÀM. Les billets individuels seront également en vente du 5 au 15 octobre dans les différentes salles du Festival: Cinéma Impérial, Cineplex Odéon Quartier Latin, Cinéma du Parc, Cinéma du Musée, Cinémathèque québécoise, Cinéma Moderne (billets pour les séances en salle seulement). L’ouverture des guichets aura lieu une heure avant la première séance dans chaque salle.

Les passeports seront en vente aux tarifs suivants: passeport 6 billets à 70 $, illimité (tarif régulier) à 200$, illimité (étudiant.e.s et ainé.e.s) à 175$. Carte CAL : gratuité offerte aux accompagnateurs des détenteurs de la carte.

Les billets à l’unité sont en vente aux tarifs suivants : 15$ (régulier), 13$ (étudiant.e.s et ainé.e.s).

Les billets pour La grande nuit Mad Max sont vendus au tarif de 25$.

Détails et conditions disponibles sur le site internet du nouveaucinema.ca/fr/billetterie

Le Festival du nouveau cinéma de Montréal est présenté par Québecor.

 

 

 

 

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SODEC – Cours écrire ton court 2023-2024 : Ouverture des inscriptions

Cours écrire ton court 2023-2024 : Ouverture des inscriptions

C’est parti pour une nouvelle édition du concours de scénarisation Cours écrire ton court! La Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) invite les scénaristes émergents de tous âges et de partout au Québec à déposer une première version dialoguée d’un scénario de court métrage en français ou en anglais, au plus tard le 18 octobre 2023, à 23 h 59. L’appel de projets – précisant les conditions d’admissibilité, les prix et tous les détails du concours – ainsi qu’une foire aux questions sont disponibles sur le site de la SODEC.

La porte-parole du concours cette année est Sandrine Brodeur-Desrosiers, réalisatrice et scénariste, finaliste de Cours écrire ton court 2013-2014 – Édition spéciale comédie.

« Pour moi, être finaliste à Cours écrire ton court a été l’occasion unique de rencontrer des mentors d’expérience que j’appelle encore aujourd’hui pour être conseillers à la scénarisation ou lecteurs sur mes projets. Lors des plénières, j’ai aussi pu apprendre davantage sur mon métier de scénariste et tisser des liens importants avec mes pairs. C’est un petit milieu et on se recroise tous. Je recommande chaudement à toutes et tous de participer pour courir la chance d’être finaliste et ainsi bénéficier de la richesse des rencontres en plus d’avoir la chance d’en apprendre davantage sur la scénarisation », a-t-elle souligné.

Une expérience de mentorat unique, un grand prix d’une valeur de près de 130 000 $

 Cours écrire ton court offre à sept scénaristes finalistes, en début de parcours professionnel, une expérience de mentorat en scénarisation hors du commun. Les finalistes courent la chance de remporter le grand prix d’une valeur de près de 130 000 $ en soutien financier, matériel et services, avec un passage accéléré en production de leur projet de court métrage.

Du 17 janvier au 24 mars 2024, les finalistes seront encadrés par des conseillères et conseillers à la scénarisation jusqu’à la rédaction d’une version finale de leur projet de court métrage. Ils et elles bénéficieront de formations données par L’inis, ainsi que de rencontres professionnelles dans le cadre des Rendez-vous Québec Cinéma (21 février au 3 mars 2024) et du Festival REGARD (20 au 24 mars 2024). Une accréditation professionnelle sera offerte à tous les finalistes pour ces deux festivals.

Remerciements

Cours écrire ton court est organisé par la SODEC en collaboration avec la Société des auteurs de radio, télévision et cinéma (SARTEC), le Festival REGARD, les Rendez-vous Québec Cinéma et L’inis comme partenaire de formation, avec le soutien de la Writers Guild of Canada (WGC), du Bureau du cinéma de SaguenayPost-ModerneBande à partLa bande sonimageLa Fabrique culturelle de Télé-Québec, le cabinet d’avocats Lussier & Khouzam, le programme On tourne vert coordonné par le Bureau du cinéma et de la télévision du Québec (BCTQ)ParaloeilSLA location et SPIRA.

À propos de la SODEC

La SODEC a pour mandat de promouvoir et de soutenir le développement des entreprises culturelles au Québec et à l’étranger dans les secteurs de l’audiovisuel, du livre, de l’édition, des métiers d’art, du marché de l’art, de la musique et du spectacle. La SODEC a également le mandat de protéger et de mettre en valeur un parc immobilier patrimonial de 32 immeubles, reflet de l’identité québécoise.

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FMC – Rapport sur le contenu canadien, séries de format court et plus

Rapport sur le contenu canadien, séries de format court et plus

Nous avons lancé Nouveaux futurs: l’avenir du contenu canadien dans vos mots, un rapport concluant une initiative de recherche d’un an sur les multiples facettes du contenu canadien. Le rapport rassemble les points de vue diversifiés de plus de 2800 personnes de l’industrie audiovisuelle et du public de partout au Canada. Lisez le rapport

Le FMC a annoncé un investissement de plus de 18 M$ dans 31 projets canadiens de médias numériques interactifs. Ces projets seront financés dans le cadre de trois programmes différents du volet expérimental du FMC: innovation et expérimentation, projets commerciaux et prototypage. Apprenez-en plus

Les séries Web sont passées du statut de contenu amateur à celui de format primé, avec une valeur de production élevée et des possibilités de financement croissantes. Elles ont lancé des carrières et attiré des publics négligés. Le format n’est-il toujours qu’un tremplin vers une carrière à la télévision ou un marché à part entière? Apprenez-en plus

«Si le format court suscite un vif enthousiasme à travers le monde, les attentes à son égard ne sont pas claires», écrit Rime El-Jadidi. Dans son deuxième article sur les séries de format court pour Futur et médias, elle s’entretient avec des créateur·trices pour obtenir leurs analyses sur la place du format aujourd’hui. Apprenez-en plus

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52e Festival du nouveau cinéma : la sélection des courts métrages dévoilée

Le Festival du nouveau cinéma (FNC) est heureux de lever le voile sur la riche sélection des courts métrages qui composeront la programmation de sa 52e édition

Du 5 au 14 octobre 2023 prochain, à la Cinémathèque québécoise, les festivaliers pourront découvrir 15 programmes réunissant plus d’une centaine de courts métrages issus des quatre coins du monde. Les spectateurs auront également, comme toujours, accès à plusieurs événements spéciaux qui mettront à l’honneur les cinéastes d’ici par le biais des films proposés. De plus, fidèle à sa mission d’encourager la cinéphilie chez les plus jeunes, le FNC reconduit le Campus critique pour une 2e année consécutive, célèbre les 10 ans des Rencontres Pancanadiennes du Cinéma Étudiant et invite les tout petits à rejoindre la cohorte des festivaliers avec la section dédiée: les P’tits Loups.

Une sélection riche et variée

Pour sa 52e édition, le FNC fait la part belle aux talents émergents et aux cinéastes d’ici et d’ailleurs dont le travail s’est démarqué au cours de la dernière année dans le circuit des festivals internationaux. Parmi eux, mentionnons notamment Zoé Pelchat qui présentera GABY LES COLLINES qu’elle a dévoilé en première mondiale cet hiver à la Berlinale et présenté au TIFF la semaine passée. Lauréat du Prix de la mise en scène au Festival de Locarno le mois dernier, FAIRE UN ENFANT d’Eric K. Boulianne fait également partie de la sélection. Du côté des cinéastes internationaux, le public pourra, entre autres, voir OYU d’Atsushi Hirai, LES FILLES DU FEU de Pedro Costa et J’AI VU LE VISAGE DU DIABLE de Julia Kowalski, tous présentés cette année à Cannes, ou encore SENTIMENTAL STORIES de Xandra Popescu juste après son passage à la Mostra de Venise ce mois-ci.

Rappelons que le Festival annonçait la semaine dernière, la présentation d’une rétrospective complète des courts-métrages d’Ariane Louis Seize qui vient tout juste de remporter le Prix de la meilleure réalisation des Giornate degli autori à Venise pour son premier long métrage. VAMPIRE HUMANISTE CHERCHE SUICIDAIRE CONSENTANT sera présenté en compétition nationale lors de la 52e édition.

Les jurys

Trois jurys seront chargés de remettre les différents prix cette année.
La soirée de remise de prix des courts métrages se tiendra le mercredi 11 octobre à 20h à l’Agora du cœur des sciences suivi d’une fête avec les DJ SuperTaste.

Compétition internationale

Virginie Brunelle, Direction générale et artistique – Compagnie Virginie Brunelle
Yan Giroux, Cinéaste et gagnant de la compétition nationale en 2022
Nahéma Ricci, Actrice

Compétition nationale

Simone Bardoni, Directeur artistique – Concorto Film Festival
Lisa Haller, Directrice de la programmation – Atlantic International Film Festival et Programmatrice – Aspen Shortsfest
Maya Sfakianaki, Programmatrice – Drama International Short Film Festival, AegeanFF, AnafiFF

Les nouveaux alchimistes – AQCC

Samy Benammar, critique
Jérôme Michaud, critique
Marie-Claude Mirandette, critique

Les P’tits Loups

Dans cette section dédiée aux enfants petits et grands, les enfants de 3 ans et plus pourront découvrir NINA ET LE SECRET DU HÉRISSON d’Alain Gagnol et Jean-Loup Felicioli, ainsi que deux programmes de courts-métrages d’animation.
Cette année, la Grande Kermesse des P’tits Loups s’invite de nouveau à la Maison Théâtre pour accueillir les cinéphiles en herbe et leurs familles et leur offrir une journée complète de cinéma et d’activités gratuites, le dimanche 8 octobre 2023.

Le 10e anniversaire des Rencontres Pancanadiennes du Cinéma Étudiant

Cette année marque les 10 ans des Rencontres pancanadiennes du cinéma étudiant (RPCÉ). Durant trois jours, du 9 au 11 octobre 2023, l’événement offrira à une cinquantaine de jeunes de 29 écoles canadiennes des ateliers, des conférences et des activités de réseautage, en plus de la projection de leurs films en compétition. Une école internationale est invitée chaque année pour un programme spécial: cette année l’Islande est à l’honneur avec la visite de la Icelandic Film School. À l’issue de ces trois jours, deux prix – le Grand Prix et le Prix jeune loup – seront remis lors de la soirée de remise de prix des courts métrages du 11 octobre. Le jury de cette année sera composé de Hrafnkell Stefánsson, scénariste et professeur émérite à L’icelandic Film School, de Marc-Olivier Blackburn, responsable de distribution – Welcome Aboard et de Laura Kamugisha, scénariste, réalisatrice et productrice montréalaise; ancienne participante des RPCÉ.

Le campus critique

Pour la 2e année, accompagnés par trois mentors : Claire Valade (Présidente de l’AQCC), Bruno Dequen (rédacteur en chef de 24 images) et Marie Claude Mirandette (rédactrice en chef de Ciné-Bulles), 17 étudiants seront amenés à réaliser des critiques de films de la programmation et des entrevues. Le ou la rédactrice de la meilleure critique aura la chance d’assister au Festival La Rochelle Cinéma (FEMA – France) en juin 2024!

La 52e édition du Festival du nouveau cinéma aura lieu à Montréal du 4 au 15 octobre 2023. La programmation complète sera dévoilée le 19 septembre.

Le FNC est présenté par Québecor et rendu possible grâce à l’aide financière de la SODEC, de Téléfilm Canada, du Secrétariat à la jeunesse du Québec, de la Ville de Montréal, du Ministère du Tourisme, du Secrétariat à la Région Métropolitaine, du Conseil des Arts du Canada, de Patrimoine Canada, du Conseil des arts de Montréal, du Fonds des médias du Canada, du Ministère de la Culture et des Communications, du Consulat général de France à Québec et du Conseil de l’Europe.

Le Festival remercie également ses partenaires privés, amis du festival, ainsi que les fournisseurs officiels et tous les distributeurs pour leur appui.

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42e FCIAT – Des premières et une affiche percutante

42e Festival de cinéma international en Abitibi-Témiscamingue : des premières et une affiche percutante

L’équipe du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue attendait ce moment depuis longtemps! C’est jeudi 7 septembre, lors d’une conférence presse en direct sur Facebook, qu’elle a eu le privilège de nous dévoiler les couleurs et plusieurs composantes de la programmation de la 42e édition du Festival qui se déroulera du 28 octobre au 2 novembre 2023.

 

DÉVOILEMENT DE L’AFFICHE 2023 : UNE OEUVRE INTITULÉE LOLO-LOLA DE GÉRARD DUBOIS

 

 

L’affiche de cette année est une conception originale pour le Festival. Elle démontre une figure principale inspirée des personnages de Lola-Lola interprétée par Marlène Dietrich, dans le film l’Ange bleu de 1930 et d’Arlette Thomas (Lizza Minelli) du film Cabaret de 1972. Gérard DuBois est un illustrateur et artiste graphique reconnu pour son travail dans le domaine de l’illustration éditoriale. Originaire de la France, il s’est installé à Montréal en 1991. M. DuBois a travaillé pour de nombreux magazines tels que The New Yorker, Time, Rolling Stone, Le Monde, New York Times, pour ne nommer que ceux-ci. Au cours de sa carrière, il a reçu plusieurs prix et distinctions tels que le prix du Gouverneur général du Canada, le célèbre Hamilton King Award, et le Bologna Ragazzi Award. En 2018, Postes Canada dévoilait un timbre Gérald DuBois afin de souligner l’excellence de son travail dans une série de 5 timbres intitulée Grands illustrateurs canadiens. Ses illustrations ont été exposées en France, au Canada, en Italie, aux États-Unis et dans plusieurs grandes villes à travers le monde. On retrouve ses toiles dans des collections privées telles que celles du Rolling Stone magazine, de l’écrivain Stephen King et du réalisateur Guillermo Del Toro. C’est la designer graphique Geneviève Roy qui a adapté l’œuvre de Gérard DuBois afin de concevoir la 42e affiche du Festival.

 

EN OUVERTURE : L’ABBÉ PIERRE – UNE VIE DE COMBATS
DU RÉALISATEUR FRANÇAIS FRÉDÉRIC TELLIER

 

 

Samedi 28 octobre en soirée d’ouverture, le Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue présentera en première nord-américaine le film L’Abbé Pierre – Une vie de combats du réalisateur Frédéric Tellier produit par Wassim Béji et distribué par AZ Films. Ce film biographique sur l’Abbé Pierre brillamment interprété par Benjamin Lavernhe a reçu un chaleureux accueil au Festival de Cannes et au Festival du film francophone d’Angoulême.

 

 

EN CLÔTURE : DIS-MOI POURQUOI CES CHOSES SONT SI BELLES…
DE LYNE CHARLEBOIS

 

 

En première mondiale, jeudi 2 novembre en soirée de clôture du Festival sera présenté le film DIS-MOI POURQUOI CES CHOSES SONT SI BELLES… de la réalisatrice Lyne Charlebois et produit par Roger Frappier. Un film inspiré de la relation épistolaire passionnée entre le Frère Marie-Victorin (Alexandre Goyette) et la jeune Marcelle Gauvreau (Mylène Mackay).

Le tournage s’est déroulé de la Côte-Nord à Cuba en passant par Montréal. Le film met de l’avant la passion que les 2 personnages principaux ont l’un pour l’autre, autant que leur amour pour la nature. Le film est distribué par Les films Opales.

SYNOPSIS Dans les années 1930, le Frère Marie-Victorin a 46 ans lorsqu’il rencontre Marcelle Gauvreau, 23 ans, tous deux ayant frôlé la mort et partageant le même amour de Dieu et de la nature. Il devient son professeur, et elle devient son assistante. Leur amitié se transforme; Marie Victorin offre à Marcelle différentes lectures sur la sexualité qu’elle s’empresse de commenter de ses propres expériences intimes. Dans un échange épistolaire qui durera jusqu’à la mort de Marie-Victorin, ils explorent les désirs humains et la « biologie sans voile ».

 

CHAT MORT : UN COURT D’ANNIE-CLAUDE CARON & DANICK AUDET

 

 

Il nous fait plaisir de vous annoncer que nous présenterons le court métrage CHAT MORT à la soirée d’ouverture du Festival le 28 octobre. Le film a remporté le « Best narrative short film » au Festival Tribeca à New-York, le rendant éligible aux Oscars. Cette œuvre est une réalisation d’Annie-Claude Caron et de Danick Audet, tous deux originaires de Rouyn-Noranda. Ce film raconte l’histoire de parents (Léane Labrèche-Dor & Pierre-Yves Cardinal) qui tentent de protéger leur fille (Lilas-Rose Cantin) de la réalité de la mort, mais ils le font avec autant d’humour que de profondeur. L’excellente performance de la jeune Lilas-Rose a d’ailleurs été soulignée à Tribeca. Le film est distribué par La boîte à Fanny et Astrid Barrette Tessier.

 

AU BRUNCH-CONFÉRENCE :

KIM THÚY & CHARLES-OLIVIER MICHAUD

 

 

Le dimanche 29 octobre 2023 au Centre des congrès nous aurons la chance d’accueillir Kim Thúy et Charles-Olivier Michaud. Kim Thúy est une écrivaine québécoise de nationalité vietnamienne lauréate de plusieurs prix littéraires prestigieux pour son roman Ru. L’œuvre est adaptée pour le grand écran par le réalisateur québécois Charles-Olivier Michaud et sera présentée en salle à la fin du mois de novembre.

Charles-Olivier a réalisé plusieurs séries télévisées telles que Boomerang, M’entends-tu et Prémonitions.

SYNOPSIS : Après une dangereuse traversée en mer et un séjour dans un camp en Malaisie, la jeune Vietnamienne Tinh et les membres de sa famille sont acceptés comme réfugiés au Canada et arrivent à Granby où ils entreprennent leur nouvelle vie. Mais pour Tinh, s’adapter comporte son lot de difficultés. Déjà de nature timide et réservée, elle doit apprendre une nouvelle langue et s’intégrer à son nouvel environnement. Hantée par les épreuves du voyage, Tinh devra puiser au plus profond d’elle-même la résilience nécessaire à sa survie et son bonheur.

 

 

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ONF – Plusieurs cinéastes et artistes francophones de la grande région d’Ottawa au Festival international d’animation d’Ottawa 2023

L’ONF au Festival international d’animation d’Ottawa 2023

Des courts métrages inspirés signés par Janice Nadeau, Janet Perlman, Thao Lam et Kjell Boersma, Marielle Dalpé ainsi que Ryo Orikasa

Avec 19 productions et coproductions sélectionnées, dont 4 en compétition, l’Office national du film du Canada sera sous les feux des projecteurs au Festival international d’animation d’Ottawa (FIAO) 2023. La sélection de cette année met notamment en valeur des artistes de la grande région d’Ottawa, et les films en compétition s’inspirent d’œuvres littéraires, de la poésie aux livres jeunesse, en passant par la chanson. Plus grand festival d’Amérique du Nord consacré uniquement à l’animation, le FIAO accueillera les festivaliers et festivalières du 20 au 24 septembre.

L’ONF au FIAO en bref

  • Deux films en compétition dans la catégorie Narrative Short Animation : La fille au béret rouge (The Girl with the Red Beret) de Janet Perlman et Misérable miracle (Miserable Miracle) de Ryo Orikasa.
  • En compétition dans la catégorie Animation for Young Audiences (7-12) : HARVEY de Janice Nadeau.
  • En compétition dans la catégorie Animation for Teen Audiences (13+) Boat People de Thao Lam et Kjell Boersma.
  • Canadian Panorama (hors compétition) : Aphasie (Aphasia) de Marielle Dalpé.
  • Rétrospective, projections spéciales et rencontre : NFB HOTHOUSE@20, qui souligne les 20 ans du programme Hothouse, destiné à la relève en animation, et rencontre avec le Studio d’animation et de création interactive du Programme anglais de l’ONF.

Narrative Short Animation – compétition officielle

  • La fille au béret rouge (The Girl with the Red Beret) de Janet Perlman (5 min 35 s)

Programme « Short Competition 2 Gala » : jeudi 21 septembre à 15 h et samedi 23 septembre à 15 h

Production : Marc Bertrand pour le Studio d’animation du Programme français de l’ONF

  • La vitalité, la créativité et la diversité montréalaises s’incarnent dans cette animation joyeuse et chaleureuse, pleine d’humour et de bonne humeur, qui défile sur l’air de Complainte pour Ste-Catherine, la célèbre chanson de Kate et Anna McGarrigle.
  • Misérable miracle (Miserable Miracle) de Ryo Orikasa (8 min)

Programme « Short Competition 5 Gala » : vendredi 22 septembre à 19 h et dimanche 24 septembre à 15 h

Production : Emmanuel-Alain Raynal et Pierre Baussaron pour Miyu Productions ; Jelena Popović, Rob McLaughlin et Michael Fukushima pour l’ONF ; Nobuaki Doi pour New Deer. Le film est produit avec le soutien du CNC et de la résidence Ciclic Animation.

  • Inspiré des poèmes et des dessins d’Henri Michaux sur ses expériences avec la mescaline, Misérable miracle explore les limites du langage et de la perception, créant des correspondances entre le son, le sens, le trait et le mouvement.

Animation for Young Audiences (7-12) – compétition officielle

  • HARVEY de Janice Nadeau (9 min)

Programme « Animation Made for Young Audiences 7+ Kids Day @ OIAF Screenings » : mercredi 20 septembre à 11 h et 13 h

Programme « Animation Made for Young Audiences 7+ Gala » : samedi 23 septembre à 9 h 30

Production : Marc Bertrand (ONF) et Reginald de Guillebon (Folimage), avec le soutien du Centre national du cinéma et de l’image animée ; direction du développement : Corinne Destombes (Folimage)

  • Sélectionné dans plus de 45 festivals, dont Clermont-Ferrand, REGARD, Stuttgart, Annecy et Animafest Zagreb, HARVEY a remporté quatre prix et mentions. Ce film d’animation, tiré du roman graphique du même nom signé par Hervé Bouchard et illustré par la réalisatrice d’origine gatinoise Janice Nadeau, jette un regard lumineux et poétique sur le deuil d’un enfant à l’imagination débordante et sur sa façon d’échapper à la disparition d’un parent.

Animation for Teen Audiences (13+) – compétition officielle

  • Boat People de Thao Lam et Kjell Boersma (10 min)

Programme « Animation Made for Teen Audiences 13+ Gala » : vendredi 22 septembre à 15 h et samedi 23 septembre à 15 h

Production : Justine Pimlott pour le Studio de l’Ontario de l’ONF et Jelena Popović pour le Studio d’animation et de création interactive du Programme anglais de l’ONF

  • Le documentaire animé Boat People, coréalisé par Thao Lam et Kjell Boersma, emploie une métaphore frappante pour relater la fuite d’une famille sur les eaux tumultueuses de l’Histoire. Le film parle, au-delà du temps et de la culture, à tous ceux et celles qui ont lutté pour protéger leur famille ou leur communauté. Thao Lam, également autrice et illustratrice de livres pour enfants, a écrit et illustré un livre primé sur le même sujet, The Paper Boat.

Canadian Panorama

  • Aphasie (Aphasia) de Marielle Dalpé (3 min 45 s)

Programme « Canadian Panorama » : jeudi 21 septembre à 17 h et vendredi 22 septembre à 19 h

Production : Marc Bertrand pour le Studio d’animation du Programme français de l’ONF

  • Premier court métrage d’animation professionnel de la réalisatrice Marielle Dalpé, fille de l’auteur et comédien franco-ontarien réputé Jean-Marc Dalpé, Aphasie est une expérience sensorielle bouleversante qui nous plonge dans l’univers des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et confrontées à la perte du langage. Le film fera sa première mondiale au Festival international du film de Toronto (TIFF), et la version anglaise présentée au FIAO fait appel à la voix de la comédienne chevronnée Clare Coulter, qu’on a pu voir récemment dans la série Le village de Three Pines diffusée sur Amazon Prime.

Rétrospective, projections spéciales et rencontre

  • NFB HOTHOUSE@20

Pour souligner les 20 ans du programme Hothouse destiné aux cinéastes d’animation de la relève, la rétrospective intitulée NFB HOTHOUSE@20 présente une sélection de 14 de ses succès. Deux courts métrages issus de ce programme seront projetés avant chacun des sept longs métrages en compétition. Mentionnons les films de cinéastes d’origine ontarienne comme David Barlow-Krelina (The Visitor, 2012), Alexandra Lemay (All the Rage, 2014) et Paloma Dawkins (Piqniq Scientific, 2013).

  • Rencontre avec le Studio d’animation et de création interactive du Programme anglais de l’ONF

Le dimanche 24 septembre à 11 h 30 à la Cour des arts, le Studio d’animation et de création interactive du Programme anglais de l’ONF profite des 20 ans de Hothouse pour offrir un aperçu de ses processus de production. Le producteur exécutif Rob McLaughlin, les productrices Jelena Popović et Maral Mohammadian ainsi que les cinéastes Torill Kove et Eva Cvijanović feront une présentation informelle sur les différentes façons de travailler avec le studio.

Chaîne Festival international d’animation d’Ottawa sur onf.ca

  • Cette chaîne regroupe plusieurs des courts métrages d’animation de l’ONF ayant été primés au festival depuis 1976. Des bijoux à ne pas manquer !

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