Le Forum RIDM 2023, présenté par Netflix, dévoile les récipiendaires des bourses et soutiens de la 19e édition
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Le Forum RIDM, présenté par Netflix, a clôturé sa 19e édition le 22 novembre dernier. Elle a permis aux participant·e·s de prendre part à des activités de réseautage avec les professionnel·le·s du documentaire d’ici et de 18 pays, ainsi qu’à des discussions et des ateliers touchant les enjeux actuels de l’industrie. L’événement a aussi été l’opportunité de suivre des sessions de mentorat en groupe et de présenter de nouveaux projets devant des représentant·e·s de l’international.
À l’issue du Forum RIDM, certain·e·s participant·e·s de la cohorte du Doc Lab Montréal et du Rough Cut Pitch ont remporté des bourses et soutiens afin de les aider dans le développement de leurs projets documentaires. Les récipiendaires ont été annoncé·e·s lors d’une soirée de clôture en présence des partenaires et des participant·e·s.
Dans le cadre du Doc Lab Montréal, présenté par Warner Bros All Access Canada, 14 prix et soutiens ont été offerts aux participant·e·s canadien·ne·s et internationaux·ales :
LONGS MÉTRAGES
LE SOUTIEN OFFICE NATIONAL DU FILM DU CANADA (ONF), offert par le Studio documentaire du programme français de l’ONF, d’une valeur de 5 000 $ sous forme d’une aide au développement, a été remis à Chadi Bennani pour son projetAu-delà des vagues.
LE SOUTIEN NATIONAL FILM BOARD OF CANADA (NFB), offert par le programme anglais de l’ONF – studio Québec/Atlantique, d’une valeur de 5 000 $ sous forme d’une aide au développement, a été remis au cinéaste Bryan Angarita et sa productrice Sahar Yousefi pour le projetThe Bamboo Forest (Los Guaduales).
LE SOUTIEN T&S COOP, offert par T&S Coopérative, qui offre un rabais de 50 % sur des services de sous-titrage pour une valeur maximale de 800 $, a été remis par le jury à la cinéaste Widia Larivière et sa productrice Andrée-Anne Frenette pour le projet Geeks autochtones contre-attaquent.
LE SOUTIEN ROYAL PHOTO, offert par Royal Photo, qui offre une bourse sous forme de services de location d’équipement d’une valeur de 2 500 $, a été remis par le jury au cinéaste Benoît Massé et sa productrice Frédérike Labelle, pour Laurentides project.
LE SOUTIEN MAIN FILM, offert par Main Film, qui offre 2 000 $ en services de location d’équipement de tournage, 500 $ en argent et un an d’abonnement aux services Main Film, a été remis par le jury à la cinéaste Widia Larivière et sa productrice Andrée-Anne Frenette pour le projet Geeks autochtones contre-attaquent.
LE SOUTIEN CINEGROUND, offert par CineGround, d’une valeur de 5 000 $ sous forme de services de postproduction, a été remis par le jury au cinéaste Bryan Angarita et sa productrice Sahar Yousefi pour le projetThe Bamboo Forest (Los Guaduales).
LE PRIX ROGERS DOCUMENTARY FUND de 1000 $ en argent offerts par Rogers a été remis à Justine Martinpour son projet Les Dimanches.
LE PRIX EURODOC, offert par EURODOC, composé de 700 € en argent et d’une adhésion d’un an à EURODOC a été remis à lacinéaste Janaina Wagner et sa productrice Clarissa Campolina pour le projetThe Bag of the Night (A Mala da Noite).
LE PRIX FORUM RIDM de 1 500$ en argent offerts par le Forum RIDM a été remis à la cinéaste Sumie Garcia et son producteur Carlos Pazpour le projet Maps of post-truth.
Le jury long métrage du Doc Lab Montréal était composé de Gugi Gumilang (Directeur exécutif, In-Docs Doc By The Sea), Raul Niño Zambrano (Directeur artistique, Sheffield DocFest) et Pauline David (Directrice artistique et générale, Festival en Ville).
COURTS MÉTRAGES
LE SOUTIEN LUSSIER & KHOUZAM, offert par Lussier & Khouzam, qui offre 1 000 $ en services juridiques, a été remis à Sarah Seenépour son projet Orbites.
LE SOUTIEN VIDÉOGRAPHE, offert par Vidéographe, qui offre 500 $ en service de location de salle de montage et de numérisation ainsi qu’une adhésion d’un an à leur service, a été remis par le jury à Amélie Barrettepour son projet Le déménagement.
LE SOUTIEN ROYAL PHOTO, offert par Royal Photo, qui offre une bourse sous forme de services de location d’équipement d’une valeur de 2 000 $, remis par le jury à Ginger Le Pêcheur pour son projet Temporaire.
LE SOUTIEN L’INIS, offert par L’inis, d’une valeur de 500 $ sous forme de certificat-cadeau pour une formation, a été remis par le jury à Isabelle Kanapépour son projet Veillée funèbre en communauté.
LE SOUTIEN SLA LOCATION, offert par SLA Location, d’une valeur de 2 500 $ en services de location d’équipement de tournage, a été remis par le jury à Sarah Seenépour son projet Orbites.
Le jury court métrage du Doc Lab Montréal était composé de Aimé Majeau Beauchamp (cinéaste et représentant pour L’Inis), Rosie Charest (Directrice générale et responsable des ventes, Travelling Distribution) et Yvonne Ashley Kouadjo (Productrice de séries, New York Times Op-Docs).
Cette année, deux places du Doc Lab Montréal ont été réservées à des cinéastes autochtones émergent·e·s en collaboration avec Wapikoni. Suite à un appel à candidature, ces sièges réservés ont été offerts à Manuel Kak’wa Kurtness avec le projet Ut: le silence des canots et Isabelle Kanapé avec le projetVeillée funèbre en communauté.
ROUGH CUT PITCH
LE PRIX VITAL PRODUCTIONS ET HOT DOCS, composé de 1 500 $ en argent offerts par Vital Productions et une accréditation Industry All Access pour l’édition 2024 de Hot Docs (d’une valeur de 1 000 $) a été remis par le jury à Kinga Michalska etses producteur·trice·s Ashley Duong, Danae Elon et Paul Cadieuxpour le projet Nolandia.
Le jury du Rough Cut Pitch était composé de Bérénice Hahn (Agente de vente, Square Eyes), Claire Lasolle (membre du comité de sélection, FIDMarseille) et Inti Cordera (Directeur général, DocsMX).
À noter que le projet Billy, réalisé par Lawrence Côté-Collins et produit par Vuk Stojanovic, a été sélectionné pour bénéficier d’un mentorat en mise en marché offert par Madeline Robert, productrice, programmatrice et consultante de la directrice artistique à Visions du Réel.
Cette année, le Forum RIDM est fier de réaffirmer son engagement envers les cinéastes émergent·e·s des régions du Québec (hors-Montréal) avec la BOURSE TaCIC – TREMPLIN TERRITOIRES. En collaboration avec la TaCIC, FranC doc, Bande Sonimage, SPIRA et Paraloeil, cette bourse de développement de projet en région a été remise à Clarissa Rebouçaspour son projet Alessia, qui recevra un soutien complet et approfondi dans les diverses étapes de création de son projet documentaire.
Le Forum RIDM a été un franc succès grâce à la générosité de nombreux·euses collaborateur·trice·s, des partenaires, des participant·e·s, des représentant·e·s et des expert·e·s de l’industrie.
Merci aux partenaires du Forum RIDM
La 19e édition du Forum RIDM est rendue possible grâce au soutien de nos partenaires et collaborateur·trice·s. Le Forum RIDM tient particulièrement à remercier le Gouvernement du Québec, la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC), le Ministère de la Culture et des Communications (MCC), le Ministère des Relations internationales et de la Francophonie,Téléfilm Canada, le Conseil des arts du Canada, Netflix, le Fonds Bell, Warner Bros. Discovery Access Canada, Rogers Documentary Fund, le Fonds des médias du Canada, Aeroméxico, DOC Québec, l’Office national du film du Canada (ONF) et le National Film Board of Canada (NFB).
Le Forum RIDM, présenté par Netflix, vise à stimuler la production et la diffusion nationale et internationale de documentaires indépendants, en favorisant notamment l’échange d’informations et les rencontres entre les différent·e·s acteur·trice·s du secteur documentaire. Tables rondes, conférences et ateliers autour d’enjeux actuels majeurs réunissent pendant six jours plus de 400 cinéastes et représentant·e·s de plusieurs entreprises de production, télédiffusion et distribution.
Netflix est l’un des plus importants services de divertissement au monde, avec 233 millions d’abonnements payants dans plus de 190 pays donnant accès à des séries, des films et des jeux dans un vaste éventail de genres et de langues. Les membres peuvent visionner des titres, les mettre en pause et reprendre le visionnement autant qu’ils le souhaitent, n’importe quand, n’importe où, et ont également la possibilité de changer leur plan d’abonnement à tout moment.
La 20e édition du Forum RIDM aura lieu en novembre 2024.
Une tournée européenne pour SEPTIÈME FOIS, de Marie-Sophie (MaSo) L’Heureux, pour un film sur la violence intime financé par le public québécois
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Le 10 novembre 2023 dernier, la journaliste et productrice Marie-Sophie (MaSo) L’Heureux a eu la joie de voir Septième fois, son premier court métrage, accueilli par un public de 2000 personnes au Grand Rex de Paris alors que se tenait la première européenne du film au Festival Tous En Selle!
Relatant l’épopée cycliste Montréal-Gaspé de 1200 kilomètres d’une femme ayant annulé son propre mariage à quelques semaines de sa tenue pour s’affranchir de plusieurs années difficiles, Septième fois voyagera entre la France, la Suisse, la Belgique le Luxembourg et l’Italie dans le cadre de la programmation 2023-2024 de l’événement.
Création cinématographique réalisée en collaboration avec Ægir Médias (Thomas Doucet), où le vélo se révèle tel une métaphore, ce film de 22 minutes offre une plongée émouvante dans la reprise de dignité d’une femme qui souhaite à présent voyager léger et donner du courage, de l’espoir, à celles et à ceux qui n’osent pas encore franchir le pas… et partir pour de bon.
Septième fois est financé sans subvention culturelle mais bien grâce à l’appui plein et entier du public, de certaines organisations ainsi que de certaines personnalités publiques telles que Françoise David, Ingrid Falaise et Rose-Aimée Automne T. Morin. L’initiative de MaSo a permis d’amasser plus de 60 000 $ en moins de deux mois pour lutter contre la violence de l’intime.
De cette somme, 45 000 $ ont été versés directement par la productrice/scénariste à SOS Violence conjugale, et l’organisation a à son tour créé le Fonds Grand Départ en l’honneur de l’initiative de l’instigatrice du projet. La somme restante amassée a quant à elle été investie dans la production de ce tout premier court métrage de type « road trip introspectif », qui sera aussi projeté par le festival Tous En Selle! au Canada le 2 mai 2024.
« L’idée de faire un film pendant ce hiatus journalistique dans ma carrière m’est venue à la toute dernière minute. Ce n’était pas du tout prévu de réaliser un film. Je voulais seulement pédaler pour alléger le passé, celui que je traînais dans mon propre baluchon. J’ai fini par me dire que ce serait bête, alors que tant d’autres m’ont aidée à m’en sortir, de ne pas essayer d’en aider d’autres à mon tour. C’est avec cet espoir-là que j’ai eu l’idée de faire ce court métrage. L’accueil senti qu’on reçoit envers le film jusqu’à maintenant m’indique que j’ai bien fait. Paris, l’Europe, c’était bien au-delà de mes attentes. J’espérais simplement que ça touche au moins une personne qui aurait pu avoir besoin de ce film-là. » – MaSo
SEPTIÈME FOIS
Québec (Canada). 22 minutes, 2023. Idée originale et production : Marie-Sophie (MaSo) L’Heureux Caméra, montage et colorimétrie : Thomas Doucet (Ægir Médias) Scénarisation, texte et direction artistique : Marie-Sophie (MaSo) L’Heureux Narration : Marie-Sophie (MaSo) L’Heureux Protagoniste : Marie-Sophie (MaSo) L’Heureux Mixage sonore : Sébastien Girard Narration enregistrée au studio Le Devoir.
À propos de MaSo
Marie-Sophie (MaSo) L’Heureux est journaliste, rédactrice et narratrice depuis près de 18 ans. Elle occupe actuellement les fonctions de directrice adjointe de l’information aux actualités générales et politiques du quotidien Le Devoir. Chroniqueuse pour Radio-Canada, puis pour L’actualité durant la pandémie… elle est aussi infirmière de première carrière. Globe-trotteuse, critique de restaurants et ancienne rédactrice en chef d’un magazine médico-politique québécois, elle ajoute désormais le titre de productrice/scénariste à son arc aux mille cordes. Septième fois est son premier film.
À propos d’Ægir Médias
Ægir Médias est l’entreprise de réalisation du vidéaste et photographe français Thomas Doucet, basé à Matane. Septième fois est le premier film qu’il présente à Paris, sa ville natale. aegirmedias.com
Le festival de courts métrages en ligne Plein(s) Écran(s) est fier d’annoncer que Catherine Brunet sera la porte-parole de la 8e édition de l’événement qui se déroulera du 16 au 28 janvier 2024.
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Il s’agira de la deuxième expérience au festival pour l’actrice qui s’est faite connaître pour ses rôles autant au petit qu’au grand écran, allant de la série humoristique Le monde de Charlotte aux plus récents longs métrages 23 décembre et Farador.
« Nous avons tellement été inspiré·e·s par la fameuse citation de Catherine “Le court métrage, c’est punk!” pour notre prochaine édition, qu’il nous était impossible d’imaginer qui que ce soit d’autre pour l’incarner. Catherine partage des valeurs intrinsèques à celles de notre équipe et une passion contagieuse pour le court métrage, c’est donc avec plaisir que nous poursuivons l’aventure avec elle cette année. » – Ariane Roy-Poirier, directrice générale de Plein(s) Écran(s)
« Je suis très fière d’être de retour comme porte-parole de cette nouvelle édition qui s’annonce plus punk que jamais, remplie de nouveautés et tout à fait excitante. Plein(s) Écran(s), ce n’est pas juste le meilleur du court métrage québécois, c’est 100 % gratuit et ça se regarde partout, même dans le confort de notre salon! C’est l’occasion parfaite de découvrir des cinéastes émergent·e·s et de leur poser les questions les plus farfelues sur internet. Comment ne pas adorer ce festival? » – Catherine Brunet
Premier festival de cinéma sur Facebook, également présent sur son site internet et Instagram, Plein(s) Écran(s) rassemble les cinéphiles de partout au Québec et ailleurs, et les invite à découvrir des œuvres audacieuses en format court. Dès janvier prochain, le public aura ainsi la chance de visionner quatre films par jour, disponibles gratuitement pendant 24h, soigneusement choisis par un comité de sélection composé cette année des cinéastes Marilyn Cooke et Eli Jean Tahchi, ainsi que de la critique de cinéma Justine Smith. La programmation complète de Plein(s) Écran(s) sera dévoilée le mardi 9 janvier 2024.
Une nouvelle initiative originale pour marquer cette 8e édition
Ayant pour objectif de faire rayonner le contenu court d’ici, Plein(s) Écran(s) et sa porte-parole Catherine Brunet innovent avec La tirelire Plein(s) Écran(s), une bourse socio financée qui accompagnera les Prix du public afin de stimuler davantage la rencontre entre les cinéphiles et les cinéastes.
Encourageant les amateur·trice·s de cinéma à contribuer au foisonnement du milieu, Plein(s) Écran(s) s’engage à entamer la collecte de fonds en offrant une somme de 1000$ pour le Prix du public sur Facebook et de 500$ pour celui sur Instagram.
Pour le festival, cette initiative témoigne d’une preuve d’amour inconditionnel envers les cinéastes qui mettent de la magie dans nos écrans, alors que pour le public elle représente une façon tangible de soutenir les artisan·e·s du court métrage québécois en investissant directement dans leur avenir.
À propos de Plein(s) Écran(s)
Plein(s) Écran(s) est un organisme de diffusion dont la mission est la découvrabilité et la démocratisation du contenu court auprès du grand public par la promotion et le rayonnement des talents du court métrage au Québec, en région et à l’international. Ses différentes activités ont pour but de se servir de l’interactivité et l’immense portée des réseaux sociaux et des nouvelles initiatives innovantes pour offrir au court métrage une vitrine exceptionnelle.
La 8e édition du Festival Plein(s) Écran(s) se déroulera du 16 au 28 janvier 2024.
Mercredi le 18 octobre dernier, Guilhem Caillard et son équipe ont présenté les grandes sections de la programmation de la 29e édition de CINEMANIA
Voici les textes de présentation de Guilhem Caillard, directeur général & de la programmation, Anne De Marchis, directrice des communications, Diane Magnoux, directrice des partenariats et du financement et Audrey Latendresse, responsable de la programmation, accompagnés de quelques photos des films et celles prises à l’occasion !
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INTRODUCTION – Guilhem Caillard
Bonjour à toutes et à tous. Heureux de vous retrouver à la Cinémathèque québécoise, pour ce grand dévoilement de la programmation de la 29e édition de CINEMANIA.
Un festival de films, c’est beaucoup à la fois. CINEMANIA est d’abord une sorte d’écrin dans lequel sont réunis les meilleurs films du moment. C’est également une lecture des aspirations, des spécificités, des grands sujets de société qui traversent la Francophonie d’aujourd’hui, et en font cet espace riche et vaste qui nous tient tant à cœur. Un espace que nous espérons toujours plus ouvert et inclusif où le Québec et sa création émergente ne cessent de rayonner, d’inspirer.
Dans deux semaines jour pour jour, vous pourrez découvrir pas moins de 76 longs métrages francophones, fictions et documentaires, en primeur, puis une vingtaine de courts métrages, d’ici et d’ailleurs, soigneusement sélectionnés par notre équipe de programmation. Le Festival promet ainsi un voyage de 12 jours unique et passionné qui témoigne de la vitalité de la langue française sur le grand écran.
On vous en dit plus dans quelques instants, mais d’abord, voici la bande-annonce officielle du festival.
Bande-annonce :
FILMS OUVERTURE ET CLÔTURE
C’est le film événement LE PROCÈS GOLDMAN, signé par le français Cédric Kahn qui ouvrira le festival le mercredi 1er novembre au Cinéma Impérial en présence du réalisateur, avant de prendre l’affiche au Québec le 3 novembre.
Dans la pure tradition des “films de procès”, ce long-métrage coup de poing dresse avec réalisme le portrait d’un écorché-vif dans une époque qui voit naître de nouveaux groupes d’extrême droite. Présenté en ouverture de la Quinzaine des Cinéastes du Festival de Cannes en mai 2023, ce saisissant huis clos a pris le chemin des salles en France avec un important succès critique. Plus de 45 ans après les faits, l’affaire qui a fasciné la France fait encore grandement écho à l’actualité. Animé par Catherine Beauchamp, le Gala d’ouverture de la 29e édition est rendu possible par le Sofitel Montréal Le Carré Doré, hôtel officiel du festival.
D’ailleurs, je souligne rapidement que Cédric Kahn présentera aussi son tout dernier film, MAKING OF, qui a eu sa première mondiale àla Mostra de Venise en septembre dernier.
Quant au film de clôture, c’est SECOND TOUR d’Albert Dupontel qui sera présenté au Cinéma Impérial en première nord-américaine pour conclure la 29e édition de CINEMANIA le 12 novembre prochain. Une comédie dramatique sur le monde médiatique dans laquelle le cinéaste se met en scène dans le rôle du favori à la campagne présidentielle française aux côtés de la comédienne Cécile de France qui interprète une journaliste en disgrâce. La soirée de clôture est rendue possible par Air Canada.
Pour commencer, c’est avec enthousiasme que CINEMANIA lance une tout nouvelle catégorie dans sa programmation : le Gala Bell Média, qui sera consacré au nouveau film de Xavier Legrand, LE SUCCESSEUR, récemment présenté en première mondiale au Festival de San-Sebastian en Espagne. Le réalisateur de cette coproduction France/Canada/Belgique, majoritairement tournée à Montréal en 2022, sera accompagné des acteurs Marc-André Grondin, Anne-Élisabeth Bossé, Yves Jacques, Louis Champagne, Vincent Leclerc, ainsi que des producteurs Sylvain Corbeil de Metafilms et Alexandre Gavras de KG Productions, lors de la première au Cinéma Impérial le mardi 7 novembre. Couronné du César du Meilleur film et du Meilleur scénario avec Jusqu’à la garde en 2018, Xavier Legrand offre ici un nouveau thriller saisissant qui témoigne de sa maîtrise indéniable du genre. La sortie en salles au Québec est prévue en 2024.
NOUVEAUX PRIX
Par ailleurs, le Festival a créé de nouveaux prix au sein de ses 4 compétitions officielles, dédiés à la scénarisation notamment, et ce grâce au soutien de la SACD (Elisabeth Schlittler, délégué général au Canada ici présente) et de la SARTEC (Isabelle Desmarais, conseillère aux communications, ici présente). Bref, c’est un total de 15 prix remis en bourses qui seront décernés lors de la cérémonie de clôture, on vous donne plus de détails dans quelques instants.
Nous avons également le plaisir d’annoncer un nouveau lieu de diffusion pour la 29e édition, soit le Cinéma Moderne qui accueillera 13 projections du Festival.
SÉRIES TÉLÉ : FEM et KINO-KABARET
Cet automne, parmi les autres nouveautés, nous accordons aussi une place plus significative à la série télé en présentant les premiers épisodes de deux séries très attendues, dont FEM de Marianne Farley avec le comédien-chanteur Lenni-Kim Lalande et nous nous associons à Kino Montréal pour chapeauter notre tout premier Kino-Kabaret qui se tiendra le 2 novembre au MEM.
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LES GRANDES AVANTS-PREMIÈRES
Comme chaque année, les spectateurs pourront découvrir de nombreuses primeurs accompagnées par des invité.e.s de renom, en commençant l’actrice Karin Viard qui viendra échanger avec le public sur ses rôles dans 3 films : MAGNIFICAT de Virginie Sauveur, NOUVEAU DÉPART de Philippe Lefebvre et UNE NUIT d’Alex Lutz, clôture de la section Un Certain regard à Cannes. Les festivaliers auront d’ailleurs l’occasion de la voir lors d’une discussion croisée avec Antoine Bertrand sur la comédie au grand écran. Yolande Moreau sera également présente à Montréal à titre de réalisatrice pour LA FIANCÉE DU POÈTE qui marque son retour derrière la caméra après 10 ans.
Je poursuis avec plusieurs réalisatrices incontournables du paysage cinématographique francophone dont Jeanne Herry qui accompagnera son film choral sur la justice réparatrice JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES, puis Valérie Donzelli qui viendra pour le très attendu L’AMOUR ET LES FORÊTS. Une délégation de réalisatrices qui se complète avec Catherine Corsini pour LE RETOUR, mais aussi Victoria Bedos qui présentera son premier film en tant que réalisatrice, LA PLUS BELLE POUR ALLER DANSER.
En parallèle, plusieurs cinéastes confirmés accompagneront également leurs oeuvres tel que Stéphane Brizé avec HORS SAISON issu de la sélection de Venise, Thierry Klifa avec sa comédie LES ROIS DE LA PISTE mettant en vedette Fanny Ardant et Mathieu Kassovitz, ou encore Kim Chapiron avec son bouleversant LE JEUNE IMAM inspiré d’une histoire vraie. On oublie pas le franco-suisse Vincent Perez, connu pour ses rôles dans les classiques Indochine, Fanfan la tulipe, La Reine Margot avec UNE AFFAIRE D’HONNEUR, dans lequel il est également à l’affiche et qui sortira en salles partout au Québec le 26 janvier 2024.
CINEMANIA souhaitant faire cohabiter les talents émergents et établis, le public pourra aussi aller à la rencontre de cinéastes de la relève parmi lesquels : le belge Zeno Graton réalisateur du film LE PARADIS, présenté à la Berlinale cet hiver etNathan Ambrosioni qui vient présenter son deuxième long-métrage TONI, EN FAMILLE mettant en scène la lumineuse Camille Cottin.
Bref, ce seront ainsi 81 séances qui seront accompagnées d’artistes cette année, soit plus de la moitié des projections du festival.
Parmi les autres grandes avant-premières de la 29e édition cette année, mentionnons : BERNADETTE de Léa Domenach, première biographie de Bernadette Chirac, portée par nulle autre que Catherine Deneuve ; LE LIVRE DES SOLUTIONS de Michel Gondry avec Pierre Niney et Blanche Gardin, présenté à la Quinzaine des cinéastes du Festival de Cannes 2023 ; UN SILENCE de Joachim Lafosse, qui propose à nouveau une introspection des relations humaines, avec Emmanuelle Devos et Daniel Auteuil ; le très attendu UNE ANNÉE DIFFICILE, 8e long métrage du duo Olivier Nakache et Eric Toledano avec notamment Noémie Merlant, aussi à l’affiche du dernier film d’André Téchiné, LES ÂMES SOEURS, que vous pourrez également découvrir au Cinéma Impérial. Ou encore le film historique TIRAILLEURS de Mathieu Vadepied révélant une facette dramaturgique inédite chez Omar Sy.
À cette impressionnante liste s’ajoutent d’autres pépites que nous voulons souligner telles que SOUDAIN, SEULS de Thomas Bidegain avec Gilles Lelouche et Mélanie Thierry, adaptation sensationnelle du roman éponyme de la navigatrice française Isabelle Autissier. SIRA de la réalisatrice burkinabée Apolline Traoré, qui a remporté le Prix du Public à la Berlinale et qui est choisi pour représenter le Burkina Faso aux Oscars 2024. IRIS ET LES HOMMES, deuxième long métrage de Caroline Vignal qui nous avait charmé avec ANTOINETTE DANS LES CÉVENNES et qui collabore à nouveau avec Laure Calamy, aussi dans BONNE CONDUITE, une parodie policière de Jonathan Barré. Finalement, à ne pas manquer à l’Impérial, VOLEUSES de Mélanie Laurent, film d’arnaque dans lequel Philippe Katerine donne la réplique à Adèle Exarchopoulos, Manon Bresch et Isabelle Adjani.
Ces films seront tous éligible au Prix du Public Air Canada.
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LES COMPÉTITIONS
La compétition Visages de la francophonie – Audrey Latendresse
La compétition Visages de la Francophonie est une fenêtre sur la production francophone internationale d’aujourd’hui. Les 10 longs-métrages qui la composent sont aussi bien signés par des cinéastes établis qu’émergents qui abordent de front les réalités sociales et culturelles des pays francophones.
Jury : Toujours dans l’optique de créer des ponts entre le Québec et le reste de la Francophonie, ces 10 films seront visionnés et analysés par un jury exceptionnel co-présidé par un duo franco-québécois formé de Philippe Falardeau et de la comédienne française Emmanuelle Béart.
À leurs côtés, nous sommes très heureux de retrouver les réalisateurs et scénaristes québécois Geneviève Albert et Eric K. Boulianne, Manon Barbeau, cinéaste et fondatrice du Wapikoni Mobile, ici avec nous aujourd’hui, et les comédiennes Anne-Élisabeth Bossé et Sophie Mousel, qui accompagneront toutes les deux un film de la programmation, soit LE SUCCESSEUR pour Anne-Élisabeth Bossé et LES DERNIÈRES CENDRES, un western luxembourgeois, pour Sophie Mousel qui sera aussi accompagnée de toute l’équipe du film.
[box bg= »# » color= »# » border= »# » radius= »0″]À noter que, cette année, le public pourra aller à la rencontre de nos deux co-présidents du Jury Visages de la Francophonie. En effet, Philippe Falardeau présentera sa série documentaire choc LAC-MÉGANTIC : CECI N’EST PAS UN ACCIDENT sur grand écran, ici même à la Cinémathèque québécoise, une projection qui sera suivie d’une discussion animée par Jacques Beauchamp. Emmanuelle Béart, quant à elle, donnera une classe de maître le dernier samedi du Festival au Sofitel Montréal Le Carré Doré. [/box]
Les films de la compétition sont éligibles à 6 prix, dont le Prix TV5 Québec-Canada du Meilleur Film, le Prix Sofitel Montréal de la Meilleure Interprétation et le nouveau Prix SACD du Meilleur Scénario.
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La compétition Films du Québec – Anne de Marchis
CINEMANIA cherche constamment à porter davantage la voix des cinéastes et des artisans d’ici, et cette année, ce sera à travers 8 films québécois qui composeront la nouvelle compétition consacrée aux Films du Québec.
Commençons par le très attendu QUITTER LA NUIT de la québéco-belge Delphine Girard, lauréate du Prix du Public de la section parallèle Giornate degli Autori de la Mostra de Venise, un film sur les traumatismes et le processus judiciaire suite à une agression, qui met en vedette Veerle Baetens et Anne Dorval. Pour l’occasion, nous recevrons d’ailleurs la réalisatrice à Montréal.
L’équipe du film KANAVAL d’Henri Pardo avec Hana Sofia Lopes et Martin Dubreuil, sera aussi doublement récompensé en septembre dernier au Festival international du film de Toronto, est une histoire inspirée de celle du réalisateur dont la famille a émigré d’Haïti au Canada dans les années 70.
Poursuivons les premières mondiales: SUR LA TERRE COMME AU CIEL de Nathalie Saint-Pierre, voyage initiatique au cœur de Montréal avec Édith Cochrane donnant la réplique à la jeune Lou Thompson. TU NE SAURAS JAMAIS de Robin Aubert, récit fort sur la déclaration d’amour d’un homme en fin de vie à la femme qu’il aime.
SUCRÉ SEIZE, film choral sur l’adolescence de la comédienne Alexa-Jeanne Dubé, est l’adaptation cinématographique de la pièce de théâtre du même nom écrite par Suzie Bastien. Fresque mêlant fiction et documentaire, LES RAYONS GAMMAd’Henry Bernadet est une comédie dramatique tournée avec des jeunes du quartier St-Michel à Montréal. Suite du film La Terre vue du cœur (2018), L’OCÉAN VU DU CIEL de Iolande Cadrin-Rossignol et Marie-Dominique Michaud est une invitation à découvrir et comprendre la force d’adaptation du milieu marin. Pour les plus chanceux, la séance du 5 novembre au Cinéma du Musée sera présentée en ciné-concert avec la participation de musicien.nes de l’Orchestre Métropolitain. Enfin mentionnons que LE SUCCESSEUR de Xavier Legrand, présenté lors de la Soirée Gala Bell Média fait également partie de la compétition.
Le jury de la Compétition Films du Québec sera formé de 4 directeurs et/ou programmateurs de festivals :
> Amaury Augé, de l’ACID du Festival de Cannes
> Claire Diao, du Festival International du Court Métrage de Clermont Ferrand et du Lincoln Center
> Hugo Latulippe, du Festival de Cinéma de la Ville de Québec
> Alex Moussa Sawadogo, du FESPACO au Burkina Faso
Ensemble ils remettront 4 prix dont le Prix Banque Nationale du Rayonnement, le Prix du Jury Post-Moderne, le Prix SARTEC du Meilleur Scénario et le Prix de l’Union des Artistes de la Meilleure Interprétation.
Finalement, Elle Québec et CINEMANIA s’associent pour la création d’un nouveau prix transversal aux deux compétitions Visages de la Francophonie et Films du Québec, soit le Prix de la Réalisatrice. Il récompensera ainsi une cinéaste pour la meilleure fiction dans ces catégories.
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La compétition Documentaires – Diane Magnoux
Pour une troisième édition d’affilée, CINEMANIA propose une sélection de documentaires francophones éclectiques abordant des enjeux divers allant de l’environnement aux luttes sociales en passant par l’art et la culture.
Parmi les titres en compétition, on retrouve : PAR COEURS de Benoît Jacquot, éclairage du quotidien d’acteur et de la passion du théâtre aux côtés de Fabrice Luchini et Isabelle Huppert ; VIVA VARDA! de Pierre-Henri Gibert, chronique rafraîchissante sur l’œuvre et l’univers d’Agnès Varda, selectionné au dernier Festival de Cannes et au Tiff plus récemment; VOYAGE AU PÔLE SUD de l’explorateur-cinéaste oscarisé Luc Jacquet, présenté à Locarno, une nouvelle plongée au cœur de l’Antarctique ; SUR L’ADAMANT de Nicolas Philibert, Ours d’Or de la Berlinale 2023, film qui part à la rencontre d’adultes souffrant de troubles psychiques. Viennent s’ajouter à ces titres: JE SUIS LA FRANCE, coproduction franco-québécoise de Sarah El Attar, recueil de témoignages qui aborde la réalité systémique des violences policières; CHIENNE DE ROUGE de la journaliste suisse Yamina Zoutat qui nous propose de découvrir le sang sous ses différentes formes ; AU CIMETIÈRE DE LA PELLICULE du guinéen Thierno Souleymane Diallo, un road-movie qui nous plonge dans la genèse du cinéma francophone africain et L’OCÉAN VU DU COEUR, également en Compétition Films du Québec.
Cette année, l’initiative du Jury Documentaire, en partenariat avec le programme We Build Change, sera accompagnée par Rémy Khouzam, fondateur et associé de Lussier & Khouzam, cabinet légal montréalais spécialisé dans le droit des arts et de la communication.
Le jury de la Compétition Documentaire sera formé des jeunes professionnels de l’initiative We Build Change du Festival de Cannes qui remettront le Prix Planète +du Meilleur Documentaire.
Notre dernière compétition mais non la moindre, celle des courts métrages. Nous aurons le plaisir de vous présenter sur grand écran 16 courts métrages, 11 titres québécois et 5 internationaux, dont la grande majorité seront accompagnés par leur cinéaste.
En effet, CINEMANIA organise pour une troisième année consécutive « La Grande Soirée du Court Québécois », une occasion de réunir plusieurs artistes et artisans d’ici dans une ambiance festive pour découvrir le meilleur cinéma de format court au Québec. Les 11 films québécois sélectionnés par notre programmateur associé, Jason Béliveau, Rédacteur en chef de la revue Séquences et Fondateur du Cinéma Beaumont à Québec, seront ainsi projetés en deux programmes le 3 novembre prochain au Studio-Cabaret de l’Espace St-Denis.
Parallèlement, 3 autres réalisateurs traverseront l’Atlantique pour présenter leur film lors de la Soirée du Court International le 9 novembre prochain, ici même, à la Cinémathèque québécoise. À cette occasion, le public pourra venir à la découverte d’un programme de 5 courts métrages provenant d’Europe francophone.
Le jury de la Compétition Courts Métrages sera formé de :
> Gabrielle Boulianne-Tremblay, actrice et écrivaine
> Nicolas Gendron, acteur, critique québécois et membre de l’AQCC, ici avec nous aujourd’hui.
> Justine Lévêque, Directrice artistique du Champs-Elysées Film Festival
qui remettront deux prix : le Prix du meilleur court-métrage québécois Télé-Québec ainsi que le Prix de la critique AQCC du Meilleur Court Métrage, avec le soutien du Laboratoire de contenus La Marquise (toutes catégories confondues). Une troisième récompense, remise par un jury constitué de jeunes professionnels canadiens francophones, le Prix Francophonie des Amériques, récompensera le meilleur court-métrage, toutes catégories confondues (en partenariat avec le Secrétariat du Québec aux Relations canadiennes – SQRC).
Comme chaque année, les spectateurs pourront découvrir de nombreuses primeurs accompagnées par des invité.e.s de renom.
En commençant l’actrice Karin Viard qui viendra échanger avec le public sur ses rôles dans 3 films : MAGNIFICAT de Virginie Sauveur, NOUVEAU DÉPART de Philippe Lefebvre et UNE NUIT d’Alex Lutz, clôture de la section Un Certain regard à Cannes.
Les festivaliers auront d’ailleurs l’occasion de la voir lors d’une discussion croisée avec Antoine Bertrand sur la comédie au grand écran.
Yolande Moreau sera également présente à Montréal à titre de réalisatrice pour LA FIANCÉE DU POÈTE qui marque son retour derrière la caméra après 10 ans.
Je poursuis avec plusieurs réalisatrices incontournables du paysage cinématographique francophone dont Jeanne Herry qui accompagnera son film choral sur la justice réparatrice JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES, puis Valérie Donzelli qui viendra pour le très attendu L’AMOUR ET LES FORÊTS. Une délégation de réalisatrices qui se complète avec Catherine Corsini pour LE RETOUR, mais aussi Victoria Bedos qui présentera son premier film en tant que réalisatrice, LA PLUS BELLE POUR ALLER DANSER.
En parallèle, plusieurs cinéastes confirmés accompagneront également leurs oeuvres tel que Stéphane Brizé avec HORS SAISON issu de la sélection de Venise, Thierry Klifa avec sa comédie LES ROIS DE LA PISTE mettant en vedette Fanny Ardant et Mathieu Kassovitz, ou encore Kim Chapiron avec son bouleversant LE JEUNE IMAM inspiré d’une histoire vraie. On oublie pas le franco-suisse Vincent Perez, connu pour ses rôles dans les classiques Indochine, Fanfan la tulipe, La Reine Margot avec UNE AFFAIRE D’HONNEUR, dans lequel il est également à l’affiche et qui sortira en salles partout au Québec le 26 janvier 2024.
CINEMANIA souhaitant faire cohabiter les talents émergents et établis, le public pourra aussi aller à la rencontre de cinéastes de la relève parmi lesquels : le belge Zeno Graton réalisateur du film LE PARADIS, présenté à la Berlinale cet hiver et Nathan Ambrosioni qui vient présenter son deuxième long-métrage TONI, EN FAMILLE mettant en scène la lumineuse Camille Cottin.
[box bg= »# » color= »# » border= »# » radius= »0″] 81 séances seront accompagnées d’artistes, soit plus de la moitié des projections du festival.[/box]
Avant-premières supplémentaires
Parmi les autres grandes avant-premières de la 29e édition cette année, mentionnons :
BERNADETTE de Léa Domenach, première biographie de Bernadette Chirac, portée par nulle autre que Catherine Deneuve ;
LE LIVRE DES SOLUTIONS de Michel Gondry avec Pierre Niney et Blanche Gardin, présenté à la Quinzaine des cinéastes du Festival de Cannes 2023 ;
UN SILENCE de Joachim Lafosse, qui propose à nouveau une introspection des relations humaines, avec Emmanuelle Devos et Daniel Auteuil ;
le très attendu UNE ANNÉE DIFFICILE, 8e long métrage du duo Olivier Nakache et Eric Toledano avec notamment Noémie Merlant,
aussi à l’affiche du dernier film d’André Téchiné, LES ÂMES SOEURS, que vous pourrez également découvrir au Cinéma Impérial.
Ou encore le film historique TIRAILLEURS de Mathieu Vadepied révélant une facette dramaturgique inédite chez Omar Sy.
À cette impressionnante liste s’ajoutent d’autres pépites que nous voulons souligner telles que :
SOUDAIN, SEULS de Thomas Bidegain avec Gilles Lelouche et Mélanie Thierry, adaptation sensationnelle du roman éponyme de la navigatrice française Isabelle Autissier.
SIRA de la réalisatrice burkinabée Apolline Traoré, qui a remporté le Prix du Public à la Berlinale et qui est choisi pour représenter le Burkina Faso aux Oscars 2024.
IRIS ET LES HOMMES, deuxième long métrage de Caroline Vignal qui nous avait charmé avec ANTOINETTE DANS LES CÉVENNES et qui collabore à nouveau avec Laure Calamy, dans BONNE CONDUITE, une parodie policière de Jonathan Barré.
Finalement, à ne pas manquer à l’Impérial, VOLEUSES de Mélanie Laurent, film d’arnaque dans lequel Philippe Katerine donne la réplique à Adèle Exarchopoulos, Manon Bresch et Isabelle Adjani.
Ces films seront tous éligible au Prix du Public Air Canada.
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CINEMANIA PRO – Guilhem
Porté par le franc succès de sa première édition l’année passée en 2022, le volet professionnel de CINEMANIA revient dans le cadre de cette 29e édition pour offrir à nouveau un espace d’échange et de travail unique sur les grands enjeux entourant l’industrie cinématographique au Québec et à l’international. Au programme, des tables rondes, des conférences et des ateliers portant sur plusieurs thématiques d’actualité destinés aux professionnels qui se tiendront du 7 au 10 novembre inclusivement.
Le dernier volet que nous voulions aborder avec vous aujourd’hui est celui du Pays à l’honneur. Vous avez probablement vu passer nos annonces dans les dernières semaines, mais en effet, pour l’automne 2023, CINEMANIA a choisi de mettre en lumière la création suisse-romande dans tous ses éclats.
15 films à découvrir en primeur, toujours plus d’invités, une exposition photos qui vous fera découvrir l’arrière-scène de tournages de films d’animation dans le Foyer Luce-Guilbault, une discussion croisée entre le Québec et la Suisse questionnant les pratiques d’écoresponsabilité dans le secteur du cinéma et une installation artistique d’envergure sur la Place des Festivals où vous pourrez notamment assister à la présentation spéciale de COSMOGONY de Gilles Jobin, artiste multidisciplinaire de renommée mondiale.
Bref, un voyage cinématographique qui témoigne de la diversité et de l’innovation suisse dans toute sa splendeur. Quelques images pour vous donnez un avant-goût de ce qui vous attend.
Philippe Falardeau, co-président du Jury Visages de la Francophonie
Maintenant, avant de conclure ce dévoilement de la programmation, j’invite notre co-président du Jury Visages de la Francophonie, Philippe Falardeau, à venir me rejoindre pour dire quelques mots.
Merci Philippe, on est honorés que tu aies accepté notre invitation.
Toute l’équipe vous attend donc du 1er au 12 novembre au Cinéma Impérial, au Cinéma du Musée, au Cinéma du Parc, au Cinéma Moderne et à la Cinémathèque québécoise qui accueilleront nos 138 séances prévues et projetteront nos 100 films sélectionnés au cours de la dernière année.
Le court métrage d’animation La fille au béret rouge au FICFA
Inspiré de la chanson Complainte pour Ste-Catherine des sœurs McGarrigle
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Moncton – Office national du film du Canada (ONF)
L’ONF est de retour au Festival international du cinéma francophone en Acadie (FICFA), qui se tiendra du 16 au 24 novembre 2023 dans le Grand Moncton, avec un court métrage d’animation plein d’humour et de bonne humeur : La fille au béret rougede Janet Perlman, véritable ode à Montréal sur l’air de Complainte pour Ste-Catherine, la célèbre chanson de Kate et Anna McGarrigle.
À propos du film
La fille au béret rouge de Janet Perlman (5 min 35 s)
Production : Marc Bertrand pour le Studio d’animation du Programme français de l’ONF
Une jeune voyageuse emprunte le métro de Montréal. D’une station à l’autre, elle côtoie une foule colorée — comprenant même Céline Dion, Leonard Cohen et Maurice Richard ! —, devenant l’une des protagonistes d’un spectacle insolite et musical, émaillé d’incidents cocasses et inattendus. La vitalité, la créativité et la diversité montréalaises s’incarnent dans cette animation joyeuse et chaleureuse, qui défile sur l’air de Complainte pour Ste-Catherine de Kate et Anna McGarrigle.
Le film a fait sa première mondiale aux Sommets du cinéma d’animation à Montréal et a été sélectionné dans plusieurs festivals partout dans le monde, remportant une mention honorable – Prix de la Guilde canadienne des réalisateurs pour la meilleure animation canadienne au Festival international d’animation d’Ottawa.
Kate et Anna McGarrigle, Lily Lanken et Martha Wainwright prêtent leurs voix au film, dont l’adaptation musicale et la conception sonore sont signées par Judith Gruber-Stitzer.
À propos de la réalisatrice
Originaire de Montréal, Janet Perlman a fait du dessin animé humoristique sa spécialité. Dès son premier film, Fishbourne’s Guide to Better Table Manners, qu’elle a réalisé à l’ONF en 1976, à l’âge de 22 ans, son humour sophistiqué et absurde lui confère une place singulière. Elle signe ensuite Pourquoi moi ?(1978) avec Derek Lamb.La tendre histoire de Cendrillon Pingouin (1981) lui vaut une nomination pour l’Oscar du meilleur court métrage d’animation. Janet Perlman est d’ailleurs membre de l’Académie des arts et des sciences du cinéma. Elle réalise Penguins Behind Bars (2003) au sein du studio Hulascope, cofondé avec Judith Gruber-Stitzer. Elle s’intéresse à la résolution des conflits dans Dîner intime (1996) et La danse des brutes (2000). Après L’invasion des crustacés de l’espace (2005) et Monsieur Pug(2014), elle tourne La fille au béret rouge (2023).
KINOMADA, SPIRA et le Festival de Cinéma de la Ville de Québec (FCVQ) s’associent pour vous présenter une soirée de projection de courts métrages de Québec
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Cette soirée est le fruit de la collaboration entre trois piliers du milieu cinématographique de Québec, et elle promet de faire rayonner notre cinéma local et de mettre en avant les cinéastes émergent·e·s.
La sélection de films que nous vous proposons aborde une multitude de sujets passionnants. La plupart de ces œuvres vous seront présentées pour la première fois à Québec, vous aurez l’opportunité unique de les découvrir en exclusivité.
Que vous soyez un·e cinéphile passionné·e, un·e amateur·e curieux·se, ou tout simplement à la recherche d’une soirée mémorable, cette soirée est pour vous !
L’entrée est libre et ouverte à tou·te·s alors partagez cet événement avec vos ami·e·s et venez nombreux·ses pour soutenir le milieu cinématographique Québécois.
QUAND: 21 octobre 20h
OÙ: École nationale d’administration publique (ENAP)
555 Boulevard Charest E, Québec
PRIX: Gratuit
Une soirée festive aura lieu suite à la projection à la Charpente des Fauves situé au 206, Christophe-Colomb Est.
Le Festival du nouveau cinéma de Montréal est heureux d’annoncer les lauréats de sa 52e édition
Montreal Festival du nouveau cinéma (FNC) is thrilled to unveil the winners of the 52nd edition
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COMPÉTITION INTERNATIONALE – LONGS MÉTRAGES / FEATURE FILMS
Le jury Compétition internationale – longs métrages était composé de Sylvain Bellemare, Brigitte Haentjens et Émilie Serri.
Louve d’Or présentée par Québecor / Louve d’Or presented by Québecor
Meilleur long métrage de la Compétition internationale (15 000 $ en argent remis par Québecor) / Best feature film in the International competition ($15,000 cash from Québecor).
LOS COLONOS de Felipe Galvez Haberle
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Prix de l’innovation Daniel Langlois / Daniel Langlois Innovation Award
Récompense une œuvre de la Compétition internationale qui se démarque par son audace esthétique, son utilisation créative des nouvelles technologies et sa capacité innovante à aborder un sujet sensible / Recognizes a work in the International competition that stands out for its daring aesthetics, creative use of new technologies and/ or groundbreaking treatment of a sensitive subject matter.
INDIVISION de Leïla Kilani
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Prix d’interprétation / Best Actor or Actress Award
Meilleure performance d’acteur ou d’actrice de la Compétition internationale / Best actor or actress in a feature film in the International competition.
SANDRA UMULISA dans THE BRIDE de Myriam U. Birara
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Prix de la critique internationale (présenté par la FIPRESCI)
Le jury FIPRESCI était composé de Enoe Lopes, Rachel Ho et Andreina Di Sanzo.
Meilleur premier long-métrage, toutes sections confondues / Best first feature from any section.
HOW TO HAVE SEX de Molly Manning Walker
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COMPÉTITION NATIONALE – LONGS MÉTRAGES / FEATURE FILMS
Le jury Compétition nationale – longs métrages était composé de Christina Demetriou, Elad Samorzik et Hervé Le Phuez.
Grand Prix présenté par Post-Moderne / Grand Prize presented by Post-Moderne
Meilleur long métrage de la Compétition nationale (15 000 $ en argent remis par le FNC et 15 000 $ en services de location d’équipement et de postproduction remis par Post-Moderne) / Best feature film in the National competition (15,000 cash awarded by the FNC and $15,000 in equipment rental and post-production services awarded by Post-Moderne).
Meilleur espoir de la Compétition nationale (30 000 $ en services publicitaires remis par Québecor) / Most promising feature film of the National competition ($30,000 in advertising services from Quebecor).
SEAGRASS de Meredith Hama-Brown
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LES NOUVEAUX ALCHIMISTES – LONGS MÉTRAGES / FEATURE FILMS
Le jury Compétition – les nouveaux alchimistes longs-métrages était composé de Laurence Ly, Ryan McKenna et Lamia Chraibi.
Prix des nouveaux alchimistes / Nouveaux Alchimistes Prize
Meilleur long métrage de la compétition Les nouveaux alchimistes (1 000 $ en argent remis par Main Film) / Best feature film in the Les nouveaux alchimistes competition ($1,000 cash from Main Film)
ALLENSWORTH de James Benning
Mention Spéciale: CIELO ABIERTO de Felipe Esparza Pérez
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PRIX FIERTÉ MONTRÉAL – LONGS MÉTRAGES /FEATURE FILMS
Le jury du prix Fierté Montréal était composé de Charlie Boudreau, Antoine Damiens et Dr. Gregorio Pablo Rodríguez-Arbolay.
Prix Fierté Montréal / Fierté Montreal Prize
Meilleur long métrage 2SLGBTQIA+, toutes sections confondues (2 000$ remis par Fierté Montréal) / Best 2SLGBTQIA+ feature film, all sections combined ($2,000 awarded by Fierté Montréal)
LEVANTE de Lillah Halla and Maria Elena Morán
Mention spéciale : THE BRIDE de Myriam U. Birara
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PANORAMA INTERNATIONAL – LONGS MÉTRAGES /FEATURE FILMS
Prix du film pour la Paix – Prix du public Panorama présenté par le Réseau pour la paix et l’harmonie sociale / Peace Film Award presented by the Peace Network for Social Harmony
Meilleur long métrage de la section Panorama international ($2 000 en argent remis par le réseau pour la paix et l’Harmonie sociale) / Best feature film of the International panorama section ($2,000 cash from the Peace Network for Social Harmony).
CHIEN DE LA CASSE de Jean-Baptiste Durand
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PRIX DU PUBLIC TEMPS Ø – LONGS MÉTRAGES / FEATURE FILMS
Prix du public
Meilleur long métrage de la section Temps Ø / Best feature film of the Temps Ø section
MARS EXPRESS de Jérémie Périn
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PRIX DU PUBLIC TV5 – MEILLEUR FILM FRANCOPHONE
Prix du public
Meilleur long métrage francophone des compétitions nationales et internationales (Une bourse en argent de 1 000$ remis par TV5). / Best French-language feature film in national and international competitions ($1,000 cash prize awarded by TV5).
SOLEILS ATIKAMEKW de Chloé Leriche
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P’TITS LOUPS
Prix des P’tits loups / P’tits loups Award
Meilleur court métrage de la compétition selon un jury de cinq jeunes cinéphiles (8-12 ans) / Best short film of the competition according to a jury of five young moviegoers.
DRÔLES D’OISEAUX de Charlie Belin
Mention Spéciale: THE SPYGLASS de Malin Erixon
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FNC EXPLORE – PROJETS INTERACTIFS ET RÉALITÉ VIRTUELLE / INTERACTIVE PROJECTS AND VIRTUAL REALITY
Le jury FNC EXPLORE était composé de Ellen Kuo, Ana Brzenzińska et Martine Asselin
Prix Panorama
Meilleure œuvre immersive (1 000$ en argent remis par le FNC) / Best immersive experience ($1 000 cash from FNC)
OVER THE RAINBOW de Craig Quintero
Mention spéciale: CYCLE OF VIOLENCE de Felicia Bergström
Prix Horizon
L’œuvre interactive la plus novatrice (1 000 $ en argent remis par le FNC) /Most innovative interactive experience ($1 000 cash from FNC)
MENEATH: THE MIRROS OF ETHICS de Terril Calder
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COMPÉTITION INTERNATIONALE – COURTS MÉTRAGES
Le jury Compétition internationale – courts métrages était composé de Virginie BRUNELLE, Nahéma RICCI et Yan GIROUX.
Loup argenté
Meilleur court métrage de la Compétition (5 000 $ en argent remis par le FNC) / Best short film of the competition ($5,000 cash)
OYU d’Atsushi Hirai
Mention spéciale: 8 d’ Anaïs-Tohé Commaret
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COMPÉTITION NATIONALE – COURTS MÉTRAGES
Le jury de la Compétition nationale – courts métrages était composé de Simone BARDONI, Lisa HALLER et Maya SFAKIANAKI.
Grand Prix (présenté par CineGround)
Meilleur court métrage de la compétition (10 000 $ en services de de postproduction remis par CineGround). / Best short film of the competition ($10,000 in post-production services awarded by CineGround).
ÉTÉ 2000 de Virginie Nolin et Laurence Olivier
Mention spéciale : GABY LES COLLINES de Zoé Pelchat
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Prix du public présenté par SLA Location /People’s Choice Award presented by SLA Location
Meilleur court-métrage de la compétition (5 000 $ en location d’équipement cinématographique remis par SLA Location). / Best short film of the competition ($5,000 in film equipment rental awarded by SLA Location).
MOTHERS AND MONSTERS d’Edith Jorisch
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LES NOUVEAUX ALCHIMISTES – COURTS MÉTRAGES
Le jury AQCC Les nouveaux alchimistes – courts métrages était composé de Samy BENAMMAR, Jérôme MICHAUD et Marie-Claude MIRANDETTE.
Prix de la meilleure animation / Best animation Prize
Meilleur court métrage d’animation de la compétition présenté par TVPaint Développement (une licence professionnelle d’une valeur de 1900 $) / Best animated short film of the competition awarded by TVPaint Développement (A professional license worth $1,900)
ALIEN0089 de Valeria Hofmann
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Prix Dada National présenté par Main Film et l’AQCC /Dada National Prize presented by Main Film et AQCC
Meilleur court métrage de la compétition (500 $ en bien et services chez Main Film, 1000 $ en argent remis par l’AQCC et Main Film) / Best short film of the competition ($500 services at Main Film and $1,000 cash awarded by AQCC and Main Film).
BAIGAL NUUR – LAKE BAIKAL d’Alisi Telengut
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Prix Dada International / Dada International Prize
Meilleur court métrage de la compétition (1000 $ en argent remis par le FNC). / Best short film of the competition ($1,000 cash awarded by FNC).
BLOOM de Helena Girón, Samuel M. Delgado
Mention spéciale : BLANK PHOTOGRAPH de Hsu Che-yu
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RENCONTRES PANCANADIENNES DU CINÉMA ÉTUDIANT
Le jury courts métrages des Rencontres pancanadiennes du cinéma étudiant était composé de Hrafnkell STEFÁNSSON, Laura KAMUGISHA et Marc-Olivier BLACKBURN.
Grand Prix
Meilleur court-métrage étudiant. (Une bourse de 500 $ remise par le FNC et une invitation avec une accréditation industrie au Reykjavik International Film Festival (RIFF) 2024) / Best student short film (500$ grant awarded by FNC and an invitation, plus an industry accreditation for the 2024 Reykjavik International Film Festival (RIFF).
SUN, MOON AND FOUR PEAKS de Jin Kwan Kim
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Prix Jeune Loup
Meilleur court métrage étudiant de niveau collégial (500$ remis par le FNC). / Best short film of CEGEP students ($500 awarded by FNC).
DYNAMITE, TÊTE DE POISSON de William Brunelle, Anna-Eve Cusson, Yorann Lapierre
Mention spéciale : ALL IN de Rosalie Rémillard, Philippe Vanasse-Paquet
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FNC INDUSTRIE : FNC FORUM
Le jury du Prix Pitch Premières Œuvres était composé de Sarah Mannering, Camille Trudel et Clotilde Vatrinet.
Prix Pitch Premières oeuvres présenté par Netflix en collaboration avec Eurimages / Premières œuvres Pitch Award presented by Netflix in collaboration with Eurimages
Meilleur pitch parmi 8 projets canadiens de premiers longs métrages de fiction au stade du développement (Bourse de 10 000 $ remise par Netflix) / Best film pitch for 8 first Canadian feature fiction projects in development ($10,000 prize awarded by Netflix)
LES FLEURS DU DÉSERT de Nadia Louis-Desmarchais et Daniela Mujica (Ocho Production)
Mention spéciale: LES YEUX DE VERRE de Rafaël Beauchamp et Louis-Emmanuel Gagné-Brochu (Télescope Films)
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FNC INDUSTRIE : NOUVEAU MARCHÉ
Le Nouveau Marché est présenté par Netflix, Eurimages et Warner Bros. Discovery Access Canada, en partenariat avec la SODEC et Téléfilm Canada.
Le jury du Nouveau Marché était composé de Jeanne-Marie Poulain, Rémi Burah et Mike Maggiore.
Prix du jury, long métrage
Meilleurs longs métrages de fiction au stade du développement (25 000$ en argent remis par le FNC à chacun des projets) / Best feature film in development ($25 000 cash each, awarded by the FNC).
VIKA De Tamar Shavgulidze (cinéaste) et Tekla Machavariani (productrice – Nushi Film)
PLEASE BEAR WITH ME De Gabriela Serrano (cinéaste) et Gale Osorio (productrice – Archipelago)
Prix ARTEKINO International (6000 euros remis par ArteKino International)
PURPLE COTTON De Jasmin Tenucci (cinéaste) et Apoorva Charan (productrice – all caps Los Angeles)
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Les lauréats ont tous reçu une louve créée par l’artiste sculpteur Pierre Dupras.
Le FNC est présenté par Québecor et rendu possible grâce à l’aide financière de la SODEC, de Téléfilm Canada, du Secrétariat à la jeunesse du Québec, de la Ville de Montréal, du Ministère du Tourisme, du Secrétariat à la Région Métropolitaine, du Conseil des Arts du Canada, de Patrimoine Canada, du Conseil des arts de Montréal, du Fonds des médias du Canada, du Ministère de la Culture et des Communications, du Consulat général de France à Québec et du Conseil de l’Europe.
Le Festival remercie également ses partenaires privés, amis du festival, ainsi que les fournisseurs officiels et tous les distributeurs pour leur appui.
HARVEY sera présenté en salle le samedi 14 octobre à 13 h au Big Newport 4, dans le cadre du programme Teens & Short Tweens du Newport Beach Film Festival, en plus d’être projeté en première new-yorkaise à la salle Leonard-Nimoy-Thalia le samedi 21 octobre à 19 h 30 à l’occasion de la 19e édition du New York City Short Film Festival. Suivra une présentation en ligne du 3 au 19 novembre pendant le Chicago International Children’s Film Festival.
Le film poursuit son parcours aux États-Unis après une première mondiale au Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand, en France, suivie de plus de 60 sélections dans des festivals de partout dans le monde, de Saguenay (REGARD) à Stuttgart, d’Annecy à Zagreb (Animafest), en passant par Ottawa.
Prix et mentions
Premier Prix pour le meilleur court métrage d’animation
Flickers’ Rhode Island International Film Festival, États-Unis (2023)
Prix du meilleur court métrage de la compétition internationale
Buenos Aires Festival Internacional de Cine Independiente (BAFICI), Argentine (2023)
Prix du meilleur court métrage international de la compétition
Cortocircuiti Short Film Festival, Bari, Italie (2023)
Production : Marc Bertrand (ONF) et Reginald de Guillebon (Folimage), avec le soutien du Centre national du cinéma et de l’image animée ; direction du développement : Corinne Destombes (Folimage)
Court métrage d’animation tiré du roman graphique du même nom écrit par Hervé Bouchard et illustré par Janice Nadeau (éditions de La Pastèque), HARVEY met en scène un petit garçon qui raconte avec candeur le printemps où son monde a basculé. Par petites touches singulières, cette œuvre lumineuse jette un regard poétique sur le deuil d’un enfant à l’imagination débordante et sur sa façon d’échapper à la disparition d’un parent.
Le film a pu compter sur une équipe exceptionnelle, dont les cinéastes chevronnés Claude Cloutier et Marc Robinet à la supervision de l’animation ainsi qu’Olivier Calvert à la conception sonore.
Janice Nadeau a illustré une dizaine de livres et a remporté trois fois le prestigieux Prix du Gouverneur général du Canada pour ses illustrations. En plus d’avoir réalisé Mamie(ONF/Folimage, 2016), elle a également coréalisé Nul poisson où aller (ONF, 2014), deux films d’animation sélectionnés dans plus de 50 festivals internationaux et gagnants de plusieurs prix.
OASIS de Justine Martin, un court métrage au parcours remarquable, maintenant disponible sur New York Times : Op-Docs
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Travelling et Déjà Vu sont heureux d’annoncer la mise en ligne de Oasis, un court métrage documentaire au parcours impressionnant écrit et réalisé par Justine Martin. Le film raconte l’histoire de deux jumeaux à l’aube de l’adolescence qui voient leur relation fraternelle s’effriter alors que l’un d’entre eux, atteint d’un handicap de plus en plus marqué, reste prisonnier de l’enfance. Oasis est maintenant offert gratuitement surNew York Times : Op-Docs, et accessible partout dans le monde.
Grâce aux prix remportés au RiverRun International Film Festival (Meilleur court documentaire) et au Indy Shorts International Film Festival (Grand Prix du court métrage documentaire), le qualifiant pour les Oscars® 2024, Oasis a été soumis aux votes des membres de la section documentaire de l’Académie. Les 15 films retenus pour la short list des 15 courts métrages documentaires seront connus le 21 décembre prochain alors que les nominations seront dévoilées le 23 janvier 2024.
Oasis a connu un parcours festivalier remarquable. Après une première mondiale au Festival du nouveau cinéma, le film a été sélectionné dans plus de 65 festivals au cours de la dernière année, en remportant plus de 15 prix. Il a entre autres été remarqué à IDFA, DOK Leipzig et Clermont-Ferrand. Le film est également récipiendaire du Prix collégial du cinéma québécois (PCCQ) de la catégorie court métrage (2023).
Justine Martin est une scénariste et réalisatrice de 24 ans établie à Montréal et diplômée de l’Université Concordia en cinéma. Le rapport à l’enfance, le féminisme et la conscientisation environnementale sont des thèmes teintant ses récits. En 2022, elle réalise son premier court métrage documentaire, Oasis, présenté dans une soixantaine de festivals nationaux et internationaux et lauréat de nombreux prix. Carnaval est son deuxième court métrage documentaire et elle travaille aujourd’hui au développement de son prochain film de fiction ainsi que d’un long métrage documentaire.
Justine Martin est présentement finaliste aux Prix RÉALS 2023 dans la catégorie format court pour Oasis. Ces prix honorifiques, qui seront remis par l’Association des réalisatrices et réalisateurs du Québec (ARRQ) le 12 octobre prochain, honorent le travail des réalisateurs et réalisatrices qui ont fait preuve d’audace et d’originalité.
OASIS
Québec, Canada. 2022. 14 minutes. Version originale française avec sous-titres anglais.
Réalisation : Justine Martin | Scénario : Justine Martin | Direction photo : Myriam Payette | Montage : Félix Bouffard-Dumas | Direction artistique : Kayla Fragman | Son : Christopher Voyer | Musique : Louis-Joseph Cliche | Production : Déjà Vu (Louis-Emmanuel Gagné-Brochu) | Distribution : Travelling
Depuis 2007, Travelling, les films qui voyagent est un pionnier dans la distribution et la mise en marché de courts métrages, tant au Québec qu’à l’international. Représentant un catalogue de plus de 200 titres dont Brotherhood (nommé aux Oscars), No Crying At The Dinner Table, Oasis et Piscine Pro, en plus de récolter chaque année des centaines de sélections et de prix dans les festivals à travers le monde, Travelling s’est fait un nom dans l’industrie comme un acteur incontournable. Travelling se veut un creuset pour le talent et les nouvelles voix cinématographiques, un allié qui permet aux cinéastes de se consacrer à ce qu’ils font de mieux : des films.
Depuis avril 2023, Hugo Latulippe, réalisateur et producteur actif dans le milieu du cinéma documentaire et de la télévision depuis plus de 25 ans, s’est joint à l’équipe et à l’organisation de la 12e édition du Festival qui se tenait dans la vieille capitale du 13 au 17 septembre dernier.
Alors que le festival vient tout juste de se terminer, nous avons voulu parler avec lui et comprendre les objectifs qu’il visait cette année et recevoir a vif un court bilan de la plus récente édition.
Propos recueillis par Marc Lamothe
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CTVM.info — Parlons d’abord au cinéphile en vous? Quel genre de films vous branchent le plus au quotidien?
Hugo Latulippe —Un peu toutes les formes d’art en fait me branchent. Je vois, lis, écoute des trucs de champs très divers. Je fréquente beaucoup le théâtre et j’aime la musique symphonique, les concerts. Les arts vivants m’intéressent par-dessus tout en ce moment. Je suis aussi un littéraire, je lis énormément. Pour ce qui est du cinéma, plus j’avance dans le métier, plus je suis exigeant (rires). Je suis friand de cinéma indépendant. J’aime beaucoup les premiers films et leurs énergies. Parmi mes cinéastes favoris, je dirais spontanément Theo Angelopoulos, Jim Jarmusch, Raymond Depardon, Terrence Mallick et les frères Dardenne. J’aime le cinéma qui réinvente cinéma. Je recherche toujours de nouvelles propositions de narration.
CTVM.info— Vous avez participé à un magnifique incubateur de talents, LA COURSE DESTINATION MONDE de Radio Canada. Quels souvenirs gardez-vous aujourd’hui de votre passage à cette émission et sur l’impact de celui-ci sur votre carrière?
Hugo Latulippe —Cette aventure folle a eu un impact décisif sur moi comme spectateur et sur ma carrière de cinéaste c’est certain. Je me souviens de Denis Villeneuve qui comparait La Course à une catapulte à réalisateurs. (rires). J’aime l’image. J’avais à peine 20 ans et à mon retour on parlait de moi comme d’un « réalisateur » alors que je n’avais même pas complété mes études universitaires. C’était à la fois absurde et fantastique. Dans la vingtaine, on porte une énergie importante et on est en mesure de s’investir. Faire le tour du monde avec une caméra à cet âge-là, avec une carte-blanche absolue, je considère que ça été la grande chance de ma vie. Ce genre de défi te force à explorer divers mode de narration, justement. Comment raconter différemment chaque histoire? Entre 1994 et 1995, j’ai eu la chance de réaliser 26 films différents. Autant comme réalisateur que comme directeur général d’un festival de films, j’ai envie de faire voyager le monde, d’initier des dialogues de faire entrer dans la vie du monde de nouvelles formes de narration, de nouveaux imaginaires.
CTVM.info— On vous connait aussi pour votre implication dans la production et la distribution grâce à esperamos films. Quelles différences fondamentales voyez-vous entre la production d’un film et celle d’un festival international de films?
Hugo Latulippe —Lorsque je me suis présenté à la barre du festival pour mon entrevue, j’ai expliqué justement que je concevais la création d’un festival un peu de la même façon qu’une production cinématographique. On travaille avec une équipe où chacun a sa place, il y a une préproduction, une période intense de production et qui un après… De plus, particulièrement ici au Québec, la pratique du cinéma se fait comme au sein d’une famille. Je viens de cette famille, je la connais et je crois que je comprends bien le projet de vie de cette famille. Mon travail est une affaire de liens ; chaque production devient une histoire humaine. J’aime manœuvrer avec un petite gang de monde et le travail d’équipe. J’aime être entouré de monde, épaulé d’une équipe bien choisie. C’est toujours une aventure! Au-delà de la production, le travail de directeur de festival est une affaire de direction. Artistiquement et dans tous ces détails, la programmation doit avoir une couleur et une direction.
CTVM.info— Esperamos et votre œuvre de documentariste témoignent d’un volonté de parler des grandes questions de notre époque. Est-ce que cet idéal transcende aussi votre vision d’un festival de films?
Hugo Latulippe —Forcément! Mais en même temps, il faut tracer une certaine ligne. Quand je prépare un film, je pense à moi et à mon sujet. Un festival se conçoit en gardant le public en tête. Étant citoyen de mon époque, je souhaite témoigner de grandes questions car j’ai toujours cru que c’est notre devoir de citoyen de se mêler de tout. Et je pense que comme artiste ou comme directeur de festival, on a le devoir de se mêler ou de considérer les grandes questions qui traversent notre époque, à commencer par la question écologique. Je pense que les arts peuvent contribuer à l’enrichissement de la pensée. De manière libre et oblique, bien sûr. Toujours. L’art est libre. Ceci dit, je ne vise pas à faire du festival un véhicule politique ou militant, mais j’ai envie de développer ce qu’on va appeler « la personnalité du FCVQ ». Chaque festival doit trouver sa propre personnalité. Notre regard doit ratisser large mais notre personnalité propre sera cette lunette avec la quelle on regarde le monde et ce qui le traverse. Est-ce- que les films qu’on programme au festival contribuent à faire avancer la pensée? C’est ce qui m’intéresse, tout en gardant en tête qu’un festival est un service public. C’est pourquoi je suis si fier d’avoir ouvert cette année avec SOLO de Sophie Dupuis. Le film « parle «» autant qu’il est sur la coche point de vue cinéma.
CTVM.info— Est-ce que le fait d’avoir été juré et d’avoir voyager dans de nombreux festivals internationaux vous donnent un avantage en tant que Directeur général? Votre connaissance du revers du miroir vous offrent-elles une vision plus nuancée de l’expérience recherchée par l’industrie et ses artisans?
Hugo Latulippe —Clairement. J’ai été un peu partout, de Cannes à Sundance, mais je ne peux pas dire que les gros festivals fassent partis de mes meilleures expériences. J’aime les festivals de moyenne taille, comme celui de Namur par exemple. Le genre d’événement où l’on peut échanger, où les gens se rencontrent et où les salles se répondent. Vivre une expérience un peu plus familiale et dans un contexte festif où la ville est mise en valeur. Je sens que l’avenir des festival passe par ce genre d’expérience. Ce qui distingue réellement les festivals, c’est l’ambiance et la personnalité. Les films, on pourra toujours les voir ailleurs ultimement.
CTVM.info— Le festival était de retour avec une édition où le cinéma de fiction et de documentaire, local et international ainsi que le court québécois est fortement mis en valeur? Parlez-nous un peu de ce positionnement stratégique?
Hugo Latulippe —Ce qui était particulier cette année était le fait que notre sélection « étoile » du festival, nos tapis rouges tout comme nos classes de maitres, donnait à voir un cinéma dominé par des femmes de tous horizons. Le tout s’est construit naturellement, sans préméditation. On a réalisé après avoir bouclé la programmation que c’était ça le portrait de cette année. Et je m’en réjouis! Je célèbre ça! Car je pense que c’est le reflet de ce qui est en train d’arriver dans le milieu et, je le souhaite, dans le monde… Les politiques mises en place par les institutions fonctionnent. Plus politiquement, je suis d’avis qu’on est rendu à une autre narration du monde, à celle des femmes. Dois-je rappeller que depuis le début de cinéma (du monde) les hommes ont été ceux qui narraient le monde. Voyez où nous en sommes!
CTVM.info— Quel serait l’élément du festival que vous souhaiteriez particulièrement travailler ou développer au fil des ans?
Hugo Latulippe —Bonne question. Il y a une équipe à Montréal dont je suis le travail depuis les débuts vers 2010, le Cinéma sous les étoiles de Funambules Médias. J’aime l’idée d’une brigade qui amène le cinéma dans les quatre coins de la ville, dans les quartiers, vers les écoles, les institutions, les maisons de retraite, les milieux de travail… vers les gens. Je rêve d’une telle brigade à l’année ici pour desservir les quartiers, les arrondissements les écoles, les résidences privées pour aînés, les centres communautaires. J’aime l’idées de désacraliser le cinéma, de l’éloigner un peu des tapis rouges et des discours et de revenir vers le monde, vers les gens. Mais c’est seulement l’une de mes idées pour le FCVQ!
CTVM.info — Vous êtes revenus avec des projections extérieures et des événements gratuits. Parlez-nous un peu du retour des projections extérieures et de l’importance de celles-ci?
Hugo Latulippe —Les formats se confondent et il y a de moins en moins de frontières entre les formats. C’est pourquoi on tente de varier les expériences, certaines plus bistro avec de l’alcool comme Kino et d’autres plus glamour au Diamant. Le côté « street » est tout aussi important que l’aspect « glamour » au FCVQ. Notre diversité parle d’elle-même. Pensons à notre ciné-concert avec Gabriel Thibodeau, elle témoigne de la rencontre entre les arts, le cinéma muet et un orchestre à cordes. Cet événement en particulier me donne toujours des frissons car mon grand-papa était pianiste au cinéma en jouant sous les écrans noirs et blancs du quartier Saint-Sauveur à Québec, au début du siècle. J’ai une histoire personnelle, familiale, avec cette forme du cinéma…
CTVM.info— Vous impliquez-vous dans la programmation du festival? Le cas échéant, de quel manière?
Hugo Latulippe —C’est certain. Je pense qu’un bon directeur doit veiller un peu à tout, mais sans brider la créativité de tous ses collaborateurs. Je suis cinéaste d’abord et avant tout, comme pour un film, une production, mon mandat est de veiller sur une certaine direction artistique. La couleur et la personnalité d’un festival débute évidemment avec la programmation. Je me suis joint au festival en avril dernier. Le train était déjà en marche. Paul Landriau avait fait un super travail qui est au cœur de notre programmation 2023. À l’automne, nous prévoyons organiser un lac-à-l’épaule avec un groupe d’amis du FCVQ afin de réfléchir à notre avenir. L’idée sera de définir ensemble les grandes lignes de ce qui vient, de ce qu’on veut faire de cette manifestation cinématographique.
CTVM.info— Visez-vous surtout le public de Québec avec le festival où vous avez des ambitions internationales à court terme? Le cas échéant, quels seront les éléments d’une formule gagnante selon vous?
Hugo Latulippe —Mon premier cheval de bataille est national. Je travaille d’abord pour les gens de la grande région de Québec mais je travaille aussi pour le Québec et les Québécois en général. Mon motto est de faire du festival de cinéma de la ville de Québec un événement d’envergure nationale. Cette ville mérite un festival majeur! Nous savons que 85 % de l’industrie du cinéma au Québec est basée à Montréal. On ne peut pas ignorer cela. Il faut travailler avec toute l’industrie et faire en sorte que nos créateurs et créatrices, que l’industrie, converge vers Québec à la mi-septembre chaque année. Nous avons notamment débuté un partenariat avec Via Rail et Amiga Express en ce sens. Faciliter le transit entre toutes les régions du Québec et notre capitale nationale. En évitant d’émettre trop de GES, bien sûr! Parce que ça aussi ça fait partie de notre vision! Je veux rassembler les gens, c’est ça mon sport! Puis, l’idée est de raffermir et préciser notre positionnement parmi les festivals québécois et canadiens. C’est ce qui fait venir les gens… le public comme le milieu. Un événement irrésistible. Artistiquement pertinent, populaire et festif! Et un événement qui fait sens.
CTVM.info– En terminant, quel bilan dressez-vous de cette récente édition?
Hugo Latulippe — Je ne suis pas encore prêt à faire le bilan. Mon équipe va devoir examiner tous les aspects de l’événement et comptabiliser les succès comme les moins bons coups. On a besoin d’une couple de semaines pour ça. Mais je peux déjà dire qu’on a fait certains super bons coups. D’abord, le retour de notre spectaculaire cinéma en plein air à place d’Youville. Moi je dis… le plus beau cinéma du monde! Gratuit, devant les fortifications de Québec, avec food trucks et bar! Il fallait voir la soirée C.R.A.Z.Y. avec les acteurs du film qui s’étaient déplacés pour présenter le films aux centaines de gens assis sur la place! Il fallait voir les premières québécoises de SOLO et SIMPLE COMME SYLVAIN avec le Diamant plein à craquer… d’amour! Il fallait voir tous ces acteurs chouchous des québécois qui avaient fait le déplacement. Il fallait voir les séances documentaires suivies de conversations avec Roy Dupuis, Christine Beaulieu, Marie-Julie Dallaire… Il fallait voir nos deux heureuses gagnantes du Prix du public Jean-Marc-Vallée, Priscllia Piccoli et Laurence Turcotte-Fraser recevoir la statuette coulée par Marc Séguin des mains d’Alex et Émile Vallée les fils du mythique cinéaste. Bon, vous voyez… j’ai un peu de mal à me retenir de parler d’une édition enivrante!
L’ARRQ dévoile les noms des finalistes des PRIX RÉALS 2023
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L’Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec (ARRQ) vient de dévoiler les noms des finalistes de la 5e édition des Prix RÉALS. Ces prix honorifiques, créés en 2018, honorent le travail des réalisateurs et réalisatrices qui ont fait preuve d’audace et d’originalité en matière de réalisation dans la dernière année. Ils visent à reconnaître la prise d’un risque créatif.
Cette année encore le jury, composé de cinq réalisateurs et réalisatrices membres de l’ARRQ, a eu la chance de recevoir un nombre conséquent de candidatures, dont la qualité indéniable a rendu difficile la tâche de les départager.
Le gala de remise des Prix RÉALS 2023 se tiendra le 12 octobre à l’Agora du Cœur des sciences de l’UQAM, en partenariat avec le Festival du Nouveau Cinéma (FNC). La cérémonie sera animée par Catherine Beauchamp.
LES FINALISTES
Cette année, en plus des six prix habituels, l’ARRQ remettra à Denis Côté un septième prix exceptionnel. Ce Prix hommage honorera l’ensemble de sa carrière.
Prix RÉAL 2023, œuvre Art et essai
Laurence Ly pour Correspondance
Martine Asselin et Annick Daigneault pour Les pieds en haut : Lou
Rachel Graton pour La nuit du 4 au 5
Robert Morin pour 7 paysages
Yan Giroux pour Programme d’utilisation des patients standardisés
Prix RÉAL 2023, œuvre documentaire
Charles Gervais pour D.I.S.C.O
Hélène Magny pour Je pleure dans ma tête −
Kim O’Bomsawin pour Laissez-nous raconter
Patricia Beaulieu pour Femmes symphoniques
Zaynê Akyol pour Rojek
Prix RÉAL 2023, œuvre de fiction unique
Charlotte Le Bon pour Falcon Lake
Geneviève Albert pour Noémie dit oui
Lawrence Côté-Collins pour Bungalow
Monia Chokri pour Babysitter
Stéphane Lafleur pour Viking
Prix RÉAL 2023, format court
Emilie Mannering pour Brasier
Gabriel Allard Gagnon pour Sikiitu
Justine Martin pour Oasis
Marilyn Cooke pour Pas de fantôme à la morgue
Nadia Louis-Desmarchais pour Nid d’oiseau
Prix RÉAL 2023, œuvre non dramatique
Alec Pronovost et Dave Bélisle pour Club Soly
BAZ pour Barbada
Chloë Mercier pour La vraie nature : Au chalet pour Noël
Jean-Philippe Pariseau pour Salebarbes en Acadie
Marie-Hélène Tétreault pour Le gros laboratoire
Prix RÉAL 2023, œuvre série de fiction
Alec Pronovost pour Complètement lycée
Patrice Sauvé pour Larry
Sophie Deraspe pour Motel Paradis
Stéphane Lapointe pour Avant le crash
Yan England pour Les bracelets rouges
En plus d’un trophée conçu par l’artisan québécois Michel Leclerc, chaque gagnant ou gagnante repartira avec une bourse de 500$ et des services professionnels en audiovisuel pour un total de plusieurs milliers de dollars.
Alias Marie-Soleil fait sa rentrée sur les ondes de TFO!
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Vous souvenez-vous d’avoir accompagné le personnage de Marie-Soleil en chantant lorsque vous étiez enfant? Suzanne Pinel, la comédienne l’incarnant, fait l’objet du documentaire Alias Marie-Soleil disponible sur TFO.org et diffusé sur TFO le 25 septembre prochain, dans le cadre du Jour des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes.
Production originale TFO réalisée par la franco-ontarienne Émilie Martel (Kannon Films), le documentaire dresse un portrait de la carrière de Suzanne Pinel en tant qu’artiste et activiste pour les droits des minorités francophones. Le documentaire a été diffusé hier soir en avant-première à Orléans devant une foule déjà conquise. Cette collaboration du MIFO et de TFO a également permis au public de découvrir deux court-métrages de la relève, soit Je m’appelle Laurence de Maya Skabar et Pas juste des cheveux de Wanda Winni.
À l’issue de la projection, un échange avec Suzanne Pinel et la réalisatrice a été animé par Sébastien Pierroz, producteur d’ONFR, la franchise journalistique de TFO.
Synopsis Alias Marie-Soleil, production originale TFO, signée Émilie Martel (2023)
Alias Marie-Soleil est un portrait de Suzanne Pinel, l’une des plus grandes ambassadrices de la culture canadienne-française. Nous retraçons l’effet de son personnage pour enfants, Marie-Soleil, et la reconnaissance qu’elle a apportée aux francophones en situation minoritaire au Canada.
Ne manquez pas cette opportunité exceptionnelle de redécouvrir Suzanne Pinel, sous l’œil de la réalisatrice Émilie Martel et de découvrir les coulisses de ce documentaire captivant. Le documentaire sera diffusé sur les ondes de TFO dès le 18 septembre, suivi de sa mise en ligne sur tfo.org le 25 septembre (Visionnage gratuit).
Court-métrages – Cinéaste de la relève
Je m’appelle Laurence (5min44sec) – finaliste du volet étudiant du 6 e concours de courts-métrages Objectif Cinéma
Par Maya Skabar (actrice de Gang de Hockey)
Synopsis : Laurence a 8 ans. Née avec le syndrome KBG, une anomalie génétique rare à la source de sa surdité, elle démontre une grande capacité d’adaptation. Sa surdité ne l’empêche pas d’explorer le monde qui l’entoure, au contraire! Elle
manipule et observe à partir de tous ses sens et communique en langue des signes québécoise. Le parcours unique de Laurence est raconté avec douceur par sa mère, Julie. Je m’appelle Laurence est une fenêtre sur le quotidien d’une enfant attachante, pour qui les défis ne représentent pas un obstacle et ne définissent pas qui elle est.
Bio : Maya Skabar est une jeune comédienne de la région d’Ottawa. Fière Franco-Ontarienne, elle se passionne pour tout ce qui touche les arts. Maya est étudiante à l’Académie des arts de l’école secondaire Béatrice-Desloges. Son cheminement scolaire a été marqué par plusieurs disciplines artistiques, dont le théâtre, la danse, la photographie ainsi que le cinéma. Ayant cumulé plusieurs crédits devant la caméra, Maya s’intéresse aussi à explorer une autre composante de l’industrie. Ses inspirations sont tirées d’enjeux sous-représentés et qui portent des messages touchant la diversité. Maya poursuivra ses études postsecondaires en production dans le but d’exercer une carrière dans les différentes facettes du cinéma et de la télévision.
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Pas juste des cheveux (5min48sec) – gagnante du volet étudiant du 6 e concours de courts-métrages Objectif Cinéma
Par Wanda Minni
Synopsis : Pas juste des cheveux est un court documentaire réalisé et produit par Wanda Minni sur l’importance des cheveux dans la communauté noire. Elle s’inspire de sa propre expérience pour explorer les relations complexes que les femmes et les jeunes filles noires entretiennent avec leurs cheveux au long de leurs vies. Ce film nous fait découvrir son parcours, depuis son enfance, avec des cheveux défrisés, jusqu’au moment présent, à 16 ans, lorsqu’elle assume ses cheveux dans leur état
naturel. Wanda détaille comment une modification, qui peut sembler minime, entraîne des changements considérables dans son identité et un impact positif sur ses proches. Elle pousse davantage la narration tout en revenant à un visuel complexe, mais minimaliste ; son utilisation du noir et blanc ainsi que la présence de pellicule dans son court-métrage ne font qu’amplifier l’histoire qu’elle raconte. Cette jeune femme remet en perspective des questions sur l’apparence, la conformité et la vulnérabilité.
Bio : Wanda Minni est une jeune artiste noire dont la démarche créative est profondément influencée par son intérêt pour les sciences sociales. Dans ses œuvres récentes, elle aborde et souligne des questions sociales qui revêtent une grande importance pour elle, spécifiquement le racisme, le texturisme, le colorisme et ses répercussions dans la communauté. En s’appuyant sur la production cinématographique et photographique, elle s’est lancée dans un voyage d’acquisition de connaissances et de perfectionnement de ses compétences. Ces outils sont devenus des instruments indispensables pour exprimer la vision artistique de Wanda Minni et d’amplifier sa voix en défendant des sujets importants qui ont de réels impacts dans le monde. Dans son art, elle cherche à établir un lien entre l’individuel et le collectif, en entremêlant des expériences personnelles et des contextes sociaux plus larges. Cette jeune artiste croit au pouvoir transformateur de l’art en tant que catalyseur du changement, et elle s’impose en créant des œuvres visuellement captivantes qui visent à provoquer l’introspection chez les spectateurs.
À propos de Kannon Films :
Kannon Films vise à produire et réaliser des œuvres médiatiques de qualité qui raisonneront au sein des communautés francophones et anglophones partout au Canada. Nos objectifs sont d’inspirer, d’éduquer et de divertir différents publics par l’intermédiaire de projets documentaires et d’œuvres de fiction portant sur des sujets qui nous passionnent.
Notre société audiovisuelle déploie beaucoup d’efforts pour gérer chaque projet de la phase de conception à la phase de finalisation. Nous développons et scénarisons régulièrement de nouveaux concepts, que ce soit de façon indépendante ou en
collaboration avec des entreprises privées ou des diffuseurs canadiens. Nous établissons des relations avec des organismes communautaires, cherchons des commandites et déposons régulièrement des demandes de subventions et de financement. Durant les phases de préproduction et de production d’un projet, nous embauchons les spécialistes de l’audiovisuel, prévoyons notre calendrier et déterminons à quels endroits aura lieu le tournage. Finalement, nous offrons des services de postproduction afin de développer un produit exceptionnel qui ira au-delà des attentes de nos clients.
À propos de TFO
Des histoires qui forment notre demain. TFO est le média public franco-ontarien qui offre une expérience de découverte interconnectée de ses contenus éducatifs, culturels et actuels en français. Les publics, au cœur de la mission et de la vision multiplateforme de TFO, se voient ainsi grandir aux côtés de ses créations innovantes et primées. Fort de son mandat éducatif, à la télé, sur les plateformes numériques et par ses initiatives et applications mobiles, le savoir est au bout des doigts avec TFO.
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