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Le Mois de l’histoire des Noirs chez Phi

Le Mois de l’histoire des Noirs : prendre la parole chez Phi

Dans le cadre des célébrations entourant le Mois de l’histoire des Noirs, Phi accueille de nombreux artistes issus des différentes communautés noires. Une diaspora aussi mise à l’honneur avec la cinquième édition du Cinéma VR.

La 29e édition du Mois de l’histoire des Noirs met en lumière les nouvelles voix des communautés noires et la volonté de poursuivre les conversations de manière collective.  Au cours du mois de février 2020, un éventail d’artistes issus de la diaspora sont invités à s’approprier nos lieux et à prendre la parole. Dans ce contexte, Phi se joint aux discussions et aux célébrations dans une perspective de partage et de collaboration, tout en entamant un engagement durable envers les diverses communautés.

Programmation

 

 

Confabulation: connections

Série originale de récits véridiques montréalais, Confabulation propose des soirées articulées, une fois par mois, sur un thème différent. Animée par Kadi Diop et en collaboration avec le Black Theatre Workshop, cette édition met l’accent sur les communautés noires. Connue sur la scène de l’improvisation et pour son aisance derrière un micro, Kadi Diop dédie ses mots à la diversité et à l’inclusion.

 

Elles: leurs histoires

Initié par Tatiana Zinga Botao, Sharon James et Schelby Jean-Baptiste, Elles est un projet de série de photos rassemblant 20 artistes femmes noires du domaine de la télévision et des lettres. Ce collectif est un lieu de rencontre et d’échange qui a pour but d’entendre la pluralité de ces voix et ce qui les unies. Un événement en deux temps: une soirée d’ouverture de l’exposition ainsi qu’une journée consacrée à des discussions autour de la précarité du domaine professionnel qu’elles ont choisi.

Afro Drag: ancêtres passés, présents & futurs

BIG SISSY présente une autre facette de la drag avec la participation d’Aizysse Baga, Powetik Justice, LADX et Lulu; conception par Athena Holmes, conception artistique par Lydie Dubuisson et une conception vidéo par Chachi Revah. Afro Drag a été fondée en 2019 dans un souci d’augmenter la présence des artistes noirs à Montréal, au Québec et dans le monde afin de réclamer et responsabiliser l’espace pour les voix noires dans la drag. Un voyage interactif théâtral puisant des connaissances ancestrales pour tisser une riche tapisserie de l’histoire queer noire.

 

Conversations Noires: #BlackAbundance

Présenté par TD, imaginé et réalisé par Never Was Average et Phi, cet évènement se veut une rencontre expérimentale où créatifs, artistes, entrepreneurs et leaders communautaires prendront parole pour inspirer les nouvelles générations dans un esprit de collectivité. Au programme: yoga, jardin communautaire, Black Market de jeunes designers, conversations et ateliers. Les espaces de Phi seront ainsi animés d’une énergie rafraîchissante avec des activités créatives, inspirantes et captivantes. La mission des co-fondateurs de Never Was Average se veut de concevoir des expériences pour et avec la communauté noire. Conversations Noires rassemblera de véritables pionniers de la scène montréalaise incluant Marcus Troy et Naskademini.

Une Nuit au Jardin: #BlackAbundanceParty

Suivant l’évènement Conversations Noires, il y aura une soirée rythmée et propulsée par J.u.D. Le beatmaker sera accompagné de quelques invités spéciaux pour faire danser la foule dont DJ Chopz, DJ Laskway, DJ Kid Crayola et Judrick Saint-Fleur.

 

Yseult

Pour sa première fois à Montréal, cette chanteuse française noire présente son single Rien à prouver et un discours fracassant sur la prise de pouvoir des femmes. Très concernée par l’injustice entre le rôle des femmes et celui des hommes, Yseult porte un discours à la modernité sans complexe. Sa musique se nourrit de variété, d’indie rock, de psychédélique, de pop et de trap. En octobre dernier sortait son EP Noir, dont les rythmes addictifs servent des textes toujours bruts. L’amour, le passé, l’indépendance: c’est ce que Yseult a envie de chanter.

Cinéma VR: narrations noires

En parallèle du Mois de l’histoire des Noirs et en partenariat avec Bell, Phi assurera une programmation de courts-métrages en réalité virtuelle offrant une vitrine à la diaspora noire qui se prolongera au-delà des festivités de février. La programmation suivra l’actualité et portera sur des sujets profonds: changements climatiques, sécheresse, terrorisme, enlèvements entre autres.

*La programmation complète du Cinéma VR sera dévoilée sous peu.

Crédits photos: Confabulation (Alex Tran), Elles (Marcel Cristocea), Afro Drag (courtoisie de l’artiste). Conversations Noires (courtoisie de Never Was Average), Une Nuit au Jardin (Schaël Marcéus), Yseult (courtoisie de l’artiste) et Le Lac (Nyasha Kadandara)

Tous les détails et billets à centre-phi.com

 

Phi

Fondé et dirigé par Phoebe Greenberg à Montréal, Phi est un pôle artistique multidisciplinaire situé au croisement de l’art, du film, de la musique, du design et de la technologie. Tourné vers l’art et les publics de demain, l’organisme couvre le spectre des idées radicales en misant sur l’expérience collective, la responsabilité sociale et la participation de l’auditoire.

Phi englobe le Centre Phi, le Studio Phi, des programmes d’artistes en résidence et la Fondation Phi pour l’art contemporain. Grâce à une programmation éclectique et une prédilection pour la création de contenu, Phi favorise les rencontres imprévues entre artistes et publics.

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À l’occasion du Festival du film de Sundance, l’ONF présentera deux nouvelles expériences en RV et un documentaire autochtone primé

The Book of Distance, de Randall Okita, Chomsky vs. Chomsky: First Encounter, de Sandra Rodriguez, et Now Is the Time, de Christopher Auchter, présentés au Festival du film de Sundance

La sélection de l’ONF propose deux nouvelles expériences en RV et un documentaire autochtone primé

Le mois prochain, à l’occasion du Festival du film de Sundance, l’ONF présentera deux nouvelles œuvres en réalité virtuelle (RV), ainsi qu’un court métrage documentaire primé tourné sur l’archipel de Haida Gwaii, en Colombie-Britannique.

Établi en vue de reconnaître le travail des créateurs et créatrices qui tendent à repousser les frontières du récit à l’aide de technologies nouvelles et immersives, le volet New Frontier du festival présentera en première mondiale The Book of Distance, la première œuvre en RV de l’artiste et cinéaste torontois Randall Okita (Des ondes et des ombres), ainsi qu’un prologue au projet d’intelligence artificielle Chomsky vs. Chomsky: First Encounter (ONF/Schnellebuntebilder/EyeSteelFilm), une création de la réputée réalisatrice, cinéaste et sociologue des technologies des médias montréalaise Sandra Rodriguez.

Now Is the Time, dernier film en date du réalisateur, animateur et illustrateur primé Christopher Auchter (La montagne de SGaana), de la nation haïda de Vancouver, fera partie du volet du festival consacré aux courts métrages. L’œuvre a été présentée plus tôt cette année au TIFF.

  • The Book of Distance

En 1935, Yonezo Okita quitte sa maison d’Hiroshima, au Japon, pour se rendre au Canada. Puis, la guerre et le racisme viennent tout changer. Trois générations plus tard, son petit-fils Randall nous convie à un pèlerinage interactif dans le paysage émotionnel de l’immigration et de la famille pour recouvrer ce qui a été perdu.

The Book of Distance est la troisième œuvre de Randall Okita produite par l’ONF : il a auparavant réalisé l’animation innovatrice et maintes fois primée Des ondes et des ombres (2014), ainsi que le court métrage Ben Heppner : à travers la musique (2016) dans le cadre des Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle. The Lockpicker, premier long métrage dont il a signé la réalisation, a été couronné du prix Découverte John-Dunning par l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision. The Book of Distance est produit par David Oppenheim et par la productrice exécutive Anita Lee pour le Studio de l’Ontario de l’ONF à Toronto.

  • Chomsky vs. Chomsky: First Encounter

Prologue à une conversation opportune sur les principales embûches et promesses que présente l’intelligence artificielle. Séduits par la possibilité d’imiter l’un des cerveaux les plus célèbres de notre époque, nous faisons connaissance et conversons avec CHOMSKY_AI, une entité en cours d’élaboration conçue à partir de la multitude de traces numériques qu’a laissées le professeur Noam Chomsky.

L’artiste montréalaise Sandra Rodriguez, chercheuse invitée et conférencière au Massachusetts Institute of Technology, a réalisé des œuvres novatrices — documentaires, webdocumentaires et projets en RV et en XR —, notamment le cinquième épisode de la série web Traque interdite, une coproduction de l’ONF ayant récolté un prix Peabody et obtenu plus de deux millions de visites. Sandra Rodriguez a en outre agi à titre de directrice et de productrice de la création pour la version en RV de Manic, gagnante d’un prestigieux Golden Nica au Festival Ars Electronica.

Chomsky vs. Chomsky: First Encounter est produit par Sandra Rodriguez (EyeSteelFilm), Sebastian Huber (Schnellebuntebilder) et Marie-Pier Gauthier (Studio des productions interactives de l’ONF). Bob Moore (EyeSteelFilm), Louis-Richard Tremblay et Hugues Sweeney (Studio des productions interactives de l’ONF) ainsi que Michaela Pnacekova (Schnellebuntebilder) en assurent la production exécutive. Le financement provient du fonds Canada-Germany Digital Media Incentive, et les New Frontier Lab Programs du Sundance Institute ont soutenu en partie l’expérience grâce à une subvention de la John D. and Catherine T. MacArthur Foundation.

  • Now Is the Time (Maintenant plus que jamais),16 min

Alors qu’il n’avait que 22 ans, le sculpteur haïda aujourd’hui internationalement connu Robert Davidson a créé le premier totem érigé à Haida Gwaii, en Colombie-Britannique, en près d’un siècle. À l’occasion du 50e anniversaire de l’érection de ce totem, le cinéaste haïda Christopher Auchter remonte le cours de l’histoire pour revisiter cette journée du mois d’août 1969, lorsque tous les habitants du village d’Old Massett se sont réunis pour célébrer l’événement qui allait marquer la renaissance de l’esprit haïda.

En 2017, Christopher Auchter a réalisé son premier film, La montagne de SGaana, primé dans la catégorie du meilleur film ou de la meilleure série d’animation jeune public (6-12 ans) au Festival international d’animation d’Ottawa et consacré meilleur court métrage d’animation dans le cadre de l’Iron Giants Children’s Jury Prizes (14 ans et plus) au Seattle Children’s Film Festival. Now Is the Time est produit par Selwyn Jacob ; Shirley Vercruysse en est la productrice exécutive et Teri Snelgrove, la productrice déléguée pour le Studio de la Colombie-Britannique et du Yukon de l’ONF à Vancouver.

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Cinéma VR : une nouvelle programmation à l’affiche au Centre Phi

Du 29 octobre 2019 au 19 janvier 2020, Cinéma VR : épanchements intérieurs et narrations dystopiques en réalité virtuelle chez Phi

Que se passe-t-il quand des artistes contemporains comme Anish Kapoor proposent de repousser les limites de la réalité afin d’imaginer un nouveau terrain de jeu?

Sous le thème Épanchements intérieurs: Narrations dystopiques en réalité virtuelle contemporaine, le Cinéma VR invite les cinéphiles et les amateurs d’art à plonger dans l’univers immersif des artistes Anish Kapoor, Nathalie Djurberg et Hans Berg, Jakob Kudsk Steensen et Mali Arun à travers quatre courts métrages. La programmation du Cinéma VR sera à l’affiche dès le 29 octobre, parallèlement à l’exposition Cadavre exquis présentée par Phi en collaboration avec Acute Art.

*Pour un visionnement de presse afin de découvrir la nouvelle programmation, veuillez communiquer avec Myriam Achard (machard@centre-phi.com)

Œuvres au programme

ANISH KAPOOR – INTO YOURSELF, FALL
*Sans dialogue
*Première canadienne

Première oeuvre de réalité virtuelle d’Anish Kapoor, Into Yourself, Fall fait voyager le visiteur dans le corps humain en lui donnant la sensation de «tomber en lui-même». Au cœur d’une forêt, un grand trou noir nous emporte dans un dédale de tunnels où les murs semblent faits de chair et de muscle. Expérience viscérale où le corps et la technologie appellent à une introspection déboussolée, cette œuvre cherche à simuler le vertige par la représentation d’un labyrinthe qui sillonne en fait l’intérieur du Soi. En collaboration avec Acute Art.

NATHALIE DJURBERG & HANS BERG – IT WILL END IN STARS
*Présentée en anglais
*Première canadienne

Deuxième œuvre de réalité virtuelle immersive de ce duo d’artistes, It Will End in Stars évoque les fables et contes de fée de notre enfance. Le visiteur doit choisir son parcours entre le côté lumineux (le bien) ou le côté sombre (le mal), toute indécision ou tentative de retour en arrière ne servant qu’à accélérer l’arrivée au «paradis» ou en «enfer». L’œuvre marie les personnages sculptés distinctifs de Nathalie Djurberg avec des dessins au fusain, des textes et une trame sonore troublante signée Hans Berg. En collaboration avec Acute Art.

JAKOB KUDSK STEENSEN – AQUAPHOBIA
*Présentée en anglais
*Première canadienne

Lauréate de plusieurs prix, Aquaphobia utilise la réalité virtuelle pour connecter notre paysage psychologique intérieur aux écosystèmes extérieurs. S’inspirant de la phobie de l’eau comme point de départ, l’œuvre transforme notre perception du rapport entre les changements climatiques et les futurs niveaux des corps d’eau. Tout au long d’un voyage à travers le paysage, une entité aquatique en morphose nous suit, émettant des sons de plongée sous-marine et récitant un poème qui raconte la rupture entre le paysage et le visiteur virtuel.

MALI ARUN – MUTATIS
*Présentée en anglais
*Première canadienne

Dans cette oeuvre coproduite par Good Fortune Films et Seppia avec le soutien de mk2 Films, des hommes étranges en combinaisons jaunes pénètrent dans un jardin à la nature abondante et fascinante. Le gardien des lieux les guide vers un étang où on découvre le corps inanimé d’une jeune femme, puis deux, puis trois… Une lumière étrange semble soudain sortir du corps des femmes. Dans son œuvre située entre la fiction, le documentaire et la vidéo d’art, Mali Arun explore les croyances, les rituels et les mythes dont les hommes se nourrissent pour vivre et survivre. L’artiste présente actuellement sa première exposition individuelle au Palais de Tokyo, à Paris.

Cadavre exquis

Présentée du 29 octobre 2019 au 19 janvier 2020, l’exposition Cadavre exquis s’inspire du jeu artistique inventé par les surréalistes qui appelle à l’inconscient collectif pour libérer la puissance de l’imagination. Elle réunit les contributions d’artistes tels Marina Abramović, Olafur Eliasson, Laurie Anderson, Antony Gormley et Paul McCarthy, qui substituent la réalité virtuelle au papier afin de transporter le visiteur dans des mondes étranges et captivants. La réalité virtuelle offre une dimension nouvelle et immersive à l’art contemporain.

À noter que des visites guidées de l’exposition, sous forme de discussion avec un médiateur culturel, sont offertes les mardis et jeudis à 10h ainsi que les premiers dimanches de chaque mois.

À la Fondation Phi dès le 8 novembre

Cet automne, les amateurs d’art contemporain seront également ravis de découvrir les nouvelles expositions de la Fondation Phi pour l’art contemporain.

Dans la galerie du 451 de la rue Saint-Jean, Eva & Franco Mattes: What Has Been Seen, interpellera activement les contenus d’Internet, certaines pratiques comme le partage de vie, de même que nos sentiments et nos réactions quand nous regardons et partageons notre monde en ligne.

Au 465 de la rue Saint-Jean, la galerie présentera Phil Collins. Depuis la fin des années 1990, l’artiste construit un important corpus d’œuvres faisant appel à diverses pratiques sociales, communautés et régions du monde afin d’étudier la manière dont nous comprenons la culture populaire et y prenons part.

Images : courtoisie d’Acute Art (Into Yourself, Fall, It Will End In Stars) + Jakob Kudsk Steensen (Aquaphobia) + mk2 Films (Mutatis)

Tous les détails et billets au centre-phi.com.

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Phi

Fondé et dirigé par Phoebe Greenberg à Montréal, Phi est un pôle artistique multidisciplinaire situé au croisement de l’art, du film, de la musique, du design et de la technologie. Tourné vers l’art et les publics de demain, l’organisme couvre le spectre des idées radicales en misant sur l’expérience collective, la responsabilité sociale et la participation de l’auditoire.

Formé du Centre Phi, du Studio Phi ainsi que de la Fondation Phi, Phi provoque des rencontres inattendues entre les artistes et les publics grâce à sa programmation éclectique où création, réalité virtuelle, immersion et performance sont à l’honneur.

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Des oeuvres de Laurie Anderson, Marina Abramovic, Olafur Eliasson dans la nouvelle exposition du Centre Phi

Cadavre exquis: l’art contemporain à travers la réalité virtuelle au Centre Phi

Du 29 octobre au 19 janvier 2019

Plusieurs têtes d’affiche de l’art contemporain, dont Marina Abramović et Olafur Eliasson, font le saut vers la réalité virtuelle dans la prochaine exposition de Phi et s’aventurent sur le terrain exploré par Laurie Anderson, dont la trilogie est présentée en première montréalaise.

Pour sa deuxième et dernière exposition de l’année, Phi présente Cadavre exquis, une expérience remplaçant la feuille de papier par l’espace infini de la réalité virtuelle.

La nouvelle exposition rassemble des contributions individuelles d’artistes ayant choisi le médium de la réalité virtuelle comme nouveau moyen d’expression, dont les œuvres produites par Acute Art de Marina Abramović, Olafur Eliasson et Antony Gormley ainsi que les plus récentes créations de Paul McCarthy et Laurie Anderson, présentant ainsi l’art contemporain sous un tout autre angle.

Dépassant les canons conventionnels, Cadavre exquis invite les spectateurs, par le biais de la technologie, à voyager dans l’univers créatif de chaque artiste, à l’image de ce jeu collectif et artistique inventé par les surréalistes donnant souvent lieu à des compositions poétiques et fantaisistes mues par les forces de l’inconscient.

Ainsi, loin des impératifs de la raison, le spectateur navigue dans un récit mystérieux aux multiples interprétations possibles. Au cours de son exploration, la transmission d’impulsions et d’idées universelles le transporte dans des mondes étranges et captivants, fruits de l’imagination de ces artistes d’aujourd’hui.

La programmation:

Laurie Anderson *Première montréalaise de la trilogie
Enfin, pour la première fois à Montréal, les amateurs pourront explorer les trois volets de la grande trilogie d’œuvres complémentaires créées par la célèbre artiste américaine d’avant-garde Laurie Anderson en collaboration avec l’artiste taïwanais Hsin-Chien Huang.

  • To the Moon *Première canadienne
    Œuvre en plusieurs tableaux, To the Moon comprend Constellation, constituée par des formes de vie en voie d’extinction; DNA Museum, où des fossiles de dinosaures se transforment en Cadillac nourrie aux combustibles fossiles; Technology Wasteland, où une Lune dystopique est devenue un dépotoir d’objets plastiques et de déchets nucléaires; et Snow Mountain, inspiré des films d’aventure spatiale, happe le spectateur vers les profondeurs du cosmos.
  • Chalkroom
    De retour au Phi, la populaire œuvre de réalité virtuelle Chalkroom entraîne le spectateur dans une immense structure constituée de mots, de dessins et d’historiettes. Les lettres volent dans les airs, tombent en poussière et se reforment autour du spectateur libre de se promener virtuellement de pièce en pièce.
  • Aloft *Première canadienne
    Premier projet en réalité virtuelle du duo, ALOFT assoit le spectateur dans un avion qui décolle et se désintègre au-dessus de New York. Ce cauchemar appréhendé de tous est cependant vite transformé en exploration spatiale, alors que le spectateur se voit entraîné dans un vortex lumineux où ses mains devenues virtuelles peuvent saisir au choix de multiples objets et débris environnants…

Marina Abramović *Première canadienne
Rising
Produite par Acute Art, Rising est la toute première œuvre de réalité virtuelle de Marina Abramović. Dans cet appel à l’action aussi inquiétant que poétique, l’artiste sensibilise le public aux changements climatiques en l’amenant à observer et à «vivre» les effets irréversibles de l’élévation du niveau de la mer.

Olafur Eliasson *Première canadienne
Rainbow
Olafur Eliasson s’intéresse depuis longtemps à la relation entre soi et autrui ainsi qu’entre soi et la réalité environnante. Sa réflexion a richement nourri son œuvre Rainbow, un arc-en-ciel éphémère produit par des moyens numériques et dont la fonction multiparticipante est un aspect fondamental ouvrant la voie à la création de nouveaux espaces pour l’art en réalité virtuelle. En collaboration avec Acute Art.

Antony Gormley et Priyamvada Natarajan *Première canadienne
Lunatick
La première collaboration de réalité virtuelle d’Antony Gormley et de Priyamvada Natarajan, Lunatick, utilise des données recueillies par la NASA pour cartographier un voyage réel et interactif. Dans cette œuvre produite par Acute Art, le visiteur y est convié à quitter la Terre et à rejoindre l’espace en traversant l’atmosphère, la stratosphère et la ceinture d’astéroïdes.

Hsin-Chien Huang *Première canadienne
Bodyless
Œuvre solo du complice de longue date de Laurie Anderson, présentée en compétition durant la Mostra de Venise 2019, Bodyless nous entraîne dans le Taiwan des années 60, durant la loi martiale. Un vieux prisonnier politique passé à trépas se métamorphose en formes digitales et plonge vers l’au-delà avant que son fantôme ne revienne hanter les lieux de sa vie d’antan perdue. Mais pour combien de temps…?

Paul McCarthy
C.S.S.C. Coach Stage Stage Coach VR experiment Mary and Eve
Cette expérience virtuelle de Paul McCarthy, produite par Khora Contemporary, s’inscrit dans le grand projet à long terme de l’artiste, Coach Stage Stage Coach (ou CSSC), et conjugue un vaste éventail de médias, dont un film inspiré par le western du même nom avec John Wayne. L’artiste y imagine une nouvelle scène où deux personnages —et le spectateur— sont entraînés dans un cercle vicieux… Mettant à nu l’obscurité au cœur de la culture dominante, McCarthy explore les systèmes de genre, de politique et de culture populaire qui gouvernent notre monde de manière plus ou moins imperceptible. 16 ans et plus.

Koo Jeong A *Première canadienne
density
Produit par Acute Art, ce premier projet en réalité augmentée de l’artiste coréenne Koo Jeong A réunit les dessins 2D et 3D de son livre Nomos Alpha (2018) et de son compte Instagram. Ses croquis éphémères, poétiques et ludiques s’animent sous nos yeux et prennent une tout autre dimension grâce à la réalité augmentée. À l’aide d’un téléphone intelligent, les spectateurs peuvent activer ces œuvres géolocalisées à travers le monde.

 

Visites guidées

Nouveau cette année, Phi propose une visite guidée de l’exposition sous forme de discussion avec une médiatrice culturelle les mardis et jeudis à 10h ainsi que les premiers dimanches de chaque mois.

 

Partenaires

L’exposition Cadavre exquis est présentée en collaboration avec Bell, Hôtel William Gray et Tourisme Montréal.

 

À la Fondation Phi dès le 8 novembre

Cet automne, les amateurs d’art contemporain seront également ravis de découvrir les nouvelles expositions de la Fondation Phi pour l’art contemporain.

Dans la galerie du 451 de la rue Saint-Jean, Eva & Franco Mattes: What Has Been Seen, interpellera activement les contenus d’Internet, certaines pratiques comme le partage de vie, de même que nos sentiments et nos réactions quand nous regardons et partageons notre monde en ligne.

Au 465 de la rue Saint-Jean, la galerie présentera Phil Collins. Depuis la fin des années 1990, l’artiste construit un important corpus d’œuvres faisant appel à diverses pratiques sociales, communautés et régions du monde afin d’étudier la manière dont nous comprenons la culture populaire et y prenons part.

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Acute Art

Sous la direction de Daniel Birnbaum, Acute Art collabore avec les artistes actuels les plus fascinants dans une volonté d’allier technologie et vision artistique. Privilégiant actuellement la réalité virtuelle et la réalité augmentée, Acute Art produit des œuvres numériques originales et les rend accessibles à tous grâce à son application gratuite et à des collaborations artistiques. L’organisme est aussi un laboratoire d’art numérique qui explore de nouvelles techniques destinées à la réalisation d’œuvres expérimentales et qui trouve des façons originales de les diffuser et d’en faire vivre l’expérience.

Depuis 2017, l’organisme a collaboré avec Marina Abramović, Olafur Eliasson, Jeff Koons, Anish Kapoor, Nathalie Diurberg et Hans Berg, Christo et Jeanne-Claude, ainsi qu’avec d’autres artistes talentueux et primés.

Khora Contemporary

Khora Contemporary fut créé pour devenir un pont entre les artistes et les développeurs de réalité virtuelle, en assistant les artistes dans le développement et l’épanouissement de leurs visions imaginatives, alors qu’ils explorent les possibilités illimitées de cette forme artistique novatrice. Grâce aux dernières technologies et à une impressionnante palette d’artistes, Khora Contemporary est en voie de devenir un pionnier de ce nouveau média.

Phi

Fondé et dirigé par Phoebe Greenberg à Montréal, Phi est un pôle artistique multidisciplinaire situé au croisement de l’art, du film, de la musique, du design et de la technologie. Tourné vers l’art et les publics de demain, l’organisme couvre le spectre des idées radicales en misant sur l’expérience collective, la responsabilité sociale et la participation de l’auditoire.

Formé du Centre Phi, du Studio Phi ainsi que de la Fondation Phi, Phi provoque des rencontres inattendues entre les artistes et les publics grâce à sa programmation éclectique où création, réalité virtuelle, immersion et performance sont à l’honneur.

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La salle UXdoc des RIDM : du réel au virtuel !

Les Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) sont heureuses d’annoncer les œuvres qui seront présentées dans la salle UXdoc lors de la 22édition du festival.

La salle UXdoc, aménagée dans la salle Raoul-Barré de la Cinémathèque québécoise par le studio de design montréalais Kermesse, accueille des projets interactifs, des installations et des oeuvres de réalité virtuelle d’ici et d’ailleurs proposant de nouvelles écritures documentaires.

La programmation de la section UXdoc, où les thèmes de l’immigration et de l’écologie sont mis de l’avant cette année, est élaborée en collaboration avec Katharina Meissner (MUTEK) et Anne-Gabrielle Lebrun Harpin (labdoc UQAM). Du 15 au 24 novembre, le public pourra découvrir gratuitement les projets soigneusement sélectionnés. Plusieurs oeuvres bénéficieront également d’une navigation assistée payante en présence des créateur.trice.s et modérée par des membres du labdoc UQAM.

Trois ans après 24.24.24.Daniel Dietzel est de retour aux RIDM avec Beaver Lake, August 25th, 2018, Ciel Variable, une installation vidéo qui poursuit brillamment son exploration de multiples bandes temporelles au sein d’une même œuvre. Sur trois écrans, pixels et sons brouillés se superposent, puis émergent des plans apparemment anodins d’une journée d’été au Lac aux Castors.

Homestay de la Canadienne Paisley Smith évoque les enjeux liés aux attentes, aux préconceptions de l’autre et du pays d’accueil à partir du cas d’élèves étrangers accueillis dans des familles et des expériences personnelles de l’artiste. Aussi poétique que pédagogique et dramatique, Homestay réfléchit à la notion d’échanges culturels.

À l’aide d’un montage vidéo aussi court qu’incroyablement dense, l’artiste iranien basé à Montréal Farid Yahaghi nous invite à faire l’expérience à rebours de son immigration au Canada dans Limbo. En s’appropriant l’esthétique de l’égoportrait agrémenté de textes intimes et d’une voix off liant les événements, Yahaghi rend compte de la confusion existentielle qui accompagne un tel déracinement. Une œuvre autobiographique mémorable.

Webdocumentaire engagé, Bow’t Trail suit le parcours de la chorégraphe Rhodnie Désir à travers les racines de la danse afro-descendante. À partir de vidéos tournées au Brésil, au Mexique, au Canada, aux États-Unis et à Haïti, l’artiste et son accolyte documentaire Marie-Claude Fournier interrogent l’histoire, l’évolution des pratiques artistiques engagées de différentes communautés, ainsi que leur nature politique. Un voyage à la fois géographique, historique et artistique qui invite à repenser notre monde.

Stealing Ur Feelings est une expérience de réalité augmentée qui met à jour la façon dont les grandes compagnies désirent utiliser la technologie de reconnaissance faciale afin d’influencer potentiellement chaque internaute. De façon ludique et à partir d’un bombardement d’images, l’utilisateur est analysé par un logiciel qui en dresse un portrait-robot. À travers ce jeu, Noah Levenson met le spectateur en garde contre les dérives qu’une utilisation généralisée de cette technologie pourraient engendrer.

Expérience en réalité virtuelle tournée en plein cœur des Everglades, SwampScapes suit plusieurs spécialistes de cette région floridienne reconnue pour sa biodiversité. Kim Grinfeder, Elizabeth Miller et Juan Carlos Zaldivar présentent de superbes images tournées en 360°. Sur des voix qui célèbrent cet écosystème exceptionnel et mettent en garde contre l’impact de l’humain, SwampScapes cherche à mieux rendre compte des enjeux écologiques de notre époque et à réfléchir aux liens entre culture et environnement.

Hotspot allie réalité virtuelle et théâtre documentaire participatif pour mieux rendre compte de la réalité des centres de contrôle de migrants. Structurée en trois parties distinctes, cette expérience nouveau genre conçue par Patricia Bergeron porte sur le travail complexe qu’accomplissent les médiateurs lors d’interrogatoires dans les centres siciliens. Le projet Hotspot sera présenté exceptionnellement au Centre Pierre-Péladeau.

PAYSages sonores, réalisé par le collectif montréalais Trames, est le cinquième webdocumentaire produit par le volet RIDM Jeune Public. Ce projet interactif a permis aux 13 élèves de la classe de francisation de l’enseignante Brigitte Roy, à l’école Lucien-Pagé, de partager des souvenirs de leurs pays d’origine tout en explorant leur nouvel environnement à travers les sons et les mots. Avec le soutien de différents intervenants, les élèves ont réalisé l’intégralité du contenu, de l’écriture des textes au montage des capsules sonores.

L’école interactive Jeunes pousses UQAM X ONF présente Bulle, un projet qui nous transporte à Montréal en 2050, dans un monde où aucune mesure n’a été prise pour endiguer les changements climatiques. La solution trouvée par les humains pour survivre aux conditions environnementales hostiles : se mettre la tête dans une bulle. À une époque où nos gestes ont des répercussions sur le futur de l’humanité, chaque personne est maintenant responsable de son sort. Une présentation publique du projet en présence des membres de l’équipe aura lieu le mardi 19 novembre à 20h.

La salle UXdoc est présentée par le Fonds des médias du Canada en collaboration avec Bell Média, MUTEK et le Laboratoire de recherche sur les pratiques audiovisuelles documentaires (labdoc) de l’UQAM.

Seul festival au Québec entièrement dédié au documentaire, les Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) offrent au public le meilleur du cinéma du réel en rassemblant les grands auteurs et les nouveaux talents à découvrir.

La 22e édition des RIDM se déroulera du 14 au 24 novembre 2019

Informations : www.ridm.ca / info@ridm.ca

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Le nouveau cinéma dans tous ses états pour la 48e édition du Festival du nouveau cinéma

48e Festival du nouveau cinéma, le nouveau cinéma dans tous ses états du 9 au 20 octobre 2019

 

La 48e édition du Festival du nouveau cinéma se déroulera du 9 au 20 octobre 2019. Avec une programmation forte et audacieuse, le Festival permettra aux Montréalais, comme chaque année, de découvrir en primeur des titres phares primés dans les plus grands festivals internationaux, mais aussi de nouveaux auteurs du cinéma actuel, des œuvres et installations de réalité virtuelle.

 

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Ce ne sont ainsi pas moins de 318 œuvres, provenant de 72 pays et incluant 63 premières mondiales, premières internationales, premières nord-américaines ou premières canadiennes qui seront présentées tout au long de ces 10 jours de festivités. Comme thématiques fortes, le féminisme et l’environnement viendront ponctuer toute la programmation tandis que la gastronomie résonnera d’une manière événementielle.

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Films d’ouverture et de clôture

C’est le nouveau film d’Atom Egoyan, GUEST OF HONOUR, grand habitué du FNC, qui ouvrira cette 48e édition en grande pompe le 9 octobre prochain au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts. Thriller psychologique au récit complexe et passionnant creusant les thèmes de prédilection du réalisateur, le film met en vedette David Thewlis (Naked), Luke Wilson (La Famille Tenenbaum) et Rossif Sutherland (Urgences). Présenté en première mondiale à la Mostra de Venise cette année puis au Festival du film de Toronto, il s’agit du 16e long-métrage du réalisateur. Il sera distribué au Québec par Entract Films, en collaboration avec Elevation Pictures.

Rappelons également que lors de cette soirée d’ouverture, le FNC rendra hommage à André Forcier, l’increvable enfant terrible du cinéma québécois, en lui remettant une Louve d’Honneur pour récompenser l’ensemble de son œuvre et de sa carrière. Les films L’EAU CHAUDE, L’EAU FRETTE et LE VENT DU WYOMING, présentés dans des versions entièrement restaurées par Éléphant : mémoire du cinéma québécois, accompagneront la première mondiale du dernier long-métrage de Forcier LES FLEURS OUBLIÉES. Cette première sera d’ailleurs l’occasion d’une grande soirée festive à l’Agora le 16 octobre.

De plus, suite à la projection du film d’ouverture, en chemin vers le quartier général du Festival, le public aura la chance d’assister à l’inauguration en première mondiale de la projection architecturale MOONIYANG de Caroline Monnet sur la façade du pavillon Président-Kennedy de l’UQAM. Production du Partenariat du Quartier des spectacles, MOONIYANG sera présentée dans la section FNC Explore.

Par ailleurs, le 19 octobre lors de la soirée de clôture, rappelons que les festivaliers pourront découvrir en primeur CHAAKAPESH de Roger Frappier et Justin Kingsley. Ce récit documentaire suit l’Orchestre symphonique de Montréal et son célèbre maestro Kent Nagano partant en tournée dans la grande toundra nordique du Québec pour visiter les communautés cries, innues et inuites, et partager avec eux un opéra de chambre autochtone. C’est également lors de cette soirée qu’aura lieu la remise des Prix du 48e FNC, dont la Louve d’Or.

Produit par MAX Films, CHAAKAPESH sera distribué par Fragments Films.

Compétition internationale : Louve d’Or présentée par Québecor

Dans le but de faire découvrir les voix émergentes du paysage cinématographique mondial, cette section phare du festival met en lumière le regard singulier des cinéastes qui façonneront le nouveau cinéma de demain. Parmi les 14 films en lice pour la Louve d’Or, plusieurs premiers ou deuxièmes films qui se sont illustrés dans le circuit des festivals internationaux au cours de la dernière année : A WHITE WHITE DAY, Hlynur Pálmason (Islande, Danemark, Suède); ADAM, Maryam Touzani (Maroc, France) ; ADORATION de Fabrice du Weltz (Belgique, France) ; BEANPOLE, Kantemir Balagov (Russie); CANCIÓN SIN NOMBRE, Melina León (Pérou) ; DIVINO AMOR, Gabriel Mascaro (Brésil, Uruguay, Chili, Danemark); ECHO, Rúnar Rúnarsson (Islande, France, Suisse) ; J’AI PERDU MON CORPS, Jérémy Clapin (France) ; MICKEY AND THE BEAR, Annabelle Attanasio (États-Unis); MONOS, Alejandro Landes (Argentine, Colombie, Allemagne, Pays-Bas) ; PERDRIX, Erwan Le Duc (France) ; SOLE, Carlo Sironi (Italie, Pologne) ; SYSTEM CRASHER, Nora Fingscheidt (Allemagne); LA VIRGEN DE AGOSTO, Jonás Trueba (Espagne).

Compétition nationale

Faisant la part belle à la relève avec la présentation de 15 œuvres dont deux premières mondiales, la compétition nationale voyage avec les cinéastes québécois et canadiens de la Colombie-Britannique au Nuvanut en passant par la Nouvelle-Écosse et l’Ontario afin d’offrir le meilleur du cinéma national : L’ACROBATE, Rodrigue Jean (Québec/Canada) ; ANNE AT 13,000 FT, Kazik Radwanski (Ontario/Canada) ; ANTIGONE, Sophie Deraspe (Québec/Canada) ; BLACK CONFLUX, Nicole Dorsey (Québec, Terre-Neuve-et-Labrador/Canada); BLOOD QUANTUM, Jeff Barnaby (Québec/Canada); THE BODY REMEMBERS WHEN THE WORLD BROKE OPEN, Elle-Máijá Tailfeathers et Kathleen Hepburn (Colombie-Britannique/Canada, Norvège); CANADA, Ky Nam Le Duc (Québec/Canada) ; CRANKS, Ryan McKenna (Québec/Canada); EASY LAND, Sanja Zivkovic (Ontario/Canada); L.A. TEA TIME, Sophie Bédard Marcotte (Québec/Canada); MURMUR, Heather Young (Nouvelle-Écosse/Canada); LA RIVIÈRE SANS REPOS, Marie-Hélène Cousineau (Nuvanut, Québec/Canada) ; THE TWENTIETH CENTURY, Matthew Rankin (Québec/Canada); VAILLANCOURT : REGARDE SI C’EST BEAU, John Blouin (Québec/Canada) ; WHITE LIE, Yonah Lewis et Calvin Thomas (Ontario/Canada).

 

Les Incontournables

Cette sélection propose les œuvres des plus grands noms du cinéma, offertes en primeur au public montréalais. Les spectateurs pourront notamment découvrir la première canadienne de ADULTS IN THE ROOM, en présence du réalisateur franco-grec Costa-Gavras, qui offrira également une classe de maître gratuite le 13 octobre à 14 h au Cinéma Impérial; la première mondiale du long-métrage d’André Forcier, LES FLEURS OUBLIÉES; le dernier film d’Agnès Varda, VARDA PAR AGNÈS, ainsi que 13 autres films : ABOUT ENDLESSNESS, Roy Andersson (Suède, Allemagne, Norvège); ATLANTIQUE, Mati Diop (France, Sénégal, Belgique) ; DOULEUR ET GLOIRE, Pedro Almodóvar (Espagne) ; FAMILY ROMANCE LLC, Werner Herzog (États-Unis); THE INVISIBLE LIFE OF EURÍDICE GUSMÃO, Karim Aïnouz (Brésil, Allemagne); JEANNE, Bruno Dumont (France) ; LE JEUNE AHMED, Luc et Jean-Pierre Dardenne (France, Belgique);LITTLE JOE, Jessica Hausner (Autriche, Royaume-Uni, Allemagne); MARRIAGE STORY, Noah Baumbach (États-Unis); SORRY WE MISSED YOU, Ken Loach (Royaume-Uni, France, Belgique); SYONYMES, Nadav Lapid (France, Israël, Allemagne); TO THE ENDS OF THE EARTH, Kiyoshi Kurosawa (Japon, Ouzbekistan, Qatar); ZOMBI CHILD, Bertrand Bonello (France).

 

Temps Ø

Parmi les 22 films qui composent la sélection de Temps Ø, le public pourra retrouver de grands habitués tels que Quentin Dupieux avec LE DAIM, mettant en vedette Jean Dujardin et Adèle Haenel, ou encore le japonais Daisuke Miyazaki qui viendra rencontrer le public montréalais avec VIDEOPHOBIA. Également au programme, la version entièrement restaurée de CRASH de David Cronenberg qui sera là pour échanger avec le public suite à la projection. Le public pourra aussi découvrir plusieurs longs-métrages d’avant-garde dont : ANGEL OF THE NORTH, Jean-Michel Roux (Finlande, France); BACURAU, Kleber Mendonça et Juliano Dornelles (Brésil, France) ; BIRD TALK, Xawery Zulawski (Pologne); BLOOD MACHINES, Seth Ickerman (France, États-Unis); CHILDREN OF THE SEA, Ayumu Watanabe (Japon); COLOR OUT OF SPACE, Richard Stanley (Portugal, États-Unis); DINER, Mika Ninagawa (Japon); THE FATE OF LEE KHAN, King Hu (Hong Kong, Taïwan); GHOST OF THE GOLDEN GROVES, Aniket Dutta et Roshni Sen (Inde); HI, AI, Isa Willinger (Allemagne); JALLIKATU, Lijo Jose Pellissery (Inde); MA NUDITÉ NE SERT À RIEN , Marina De Van (France) ; MEMORY: THE ORIGINS OF ALIEN, Alexandre O. Philippe (États-Unis); MONUMENT, Jagoda Szelc (Pologne); NAIL IN THE COFFIN: THE FALL AND RISE OF VAMPIRO, Michael Paszt (Ontario/Canada); RAINING IN THE MOUNTAIN, King Hu (Taïwan, Corée du Sud); THE VAST OF NIGHT, Andrew Patterson (États-Unis); THE WHISTLERS, Cornelio Porumboiu (Roumanie, France); YVES, Benoît Forgeard (France). Le Prix du public de cette section intense sera présenté par La Pimenterie.

 

Les Nouveaux alchimistes

Issus d’artistes provenant de disciplines variées, les films qui composent cette sélection se démarquent par leur traitement peu conventionnel. Parmi la programmation, soulignons notamment la première mondiale de 1000 KINGS de Bidzina Kanchaveli (Allemagne, France, Georgie), en présence de ce dernier ainsi que la projection de VITALINA VARELA de Pedro Costa (Portugal, Cap-Vert), gagnant du Léopard d’Or à Locarno cette année.

9 autres longs-métrages, dont une première mondiale et trois premières nord-américaines, seront présentés au sein de la section : A MOON FOR MY FATHER, Mania Akbari et Douglas White (Royaume-Uni, Iran); BAIT, Mark Jenkin (Royaume-Uni); DER KINDER DER TOTEN, Kelly Copper et Pavol Liska (Autriche) ; THE GREAT TRAVELLER, Federico Hidalgo (Québec/Canada); THE HALT, Lav Diaz (Philippines); HAPPY LAMENTO, Alexander Kluge (Allemagne) ; LIBERTÉ, Albert Serra (France, Espagne, Portugal) ; RALF’S COLOURS, Lukas Marxt (Autriche, Allemagne) ; SERPENTÁRIO, Carlos Concerção (Portugal, Angola).

 

Panorama international

Cette section compétitive (Prix pour la paix présenté par le Réseau pour la paix et l’harmonie sociale et la Fondation de la Famille Brian Bronfman) fait la part belle aux destins singuliers tout en révélant l’état du monde actuel, du Japon au Brésil en passant par la Russie ou encore le Guatemala.

Parmi les 15 longs métrages, soulignons notamment le documentaire WOMAN de Yann Arthus-Bertrand et Anastasia Mikova (France), présents à Montréal pour l’occasion, qui propose de découvrir 2500 portraits de femmes issues de 50 pays différents pour réfléchir la condition féminine. Une projection bénéfice du film aura lieu le 18 octobre au Cinéma Impérial grâce à BNP Paribas et le Réseau pour la paix et l’harmonie sociale, avec le soutien de UniFrance et la collaboration de la Fondation de la Famille Brian Bronfman et du Winnipeg Film Group. Les profits seront remis au Native Women’s Shelter Montreal et au West Central Women’s Resource centre de Winnipeg.

Font également partie de la programmation du Panorama international : 37 SECONDS, HIKARI (Japon) ; ACID, Alexander Gorchilin (Russin); AND THEN WE DANCED, Levan Akin (Suède, Georgie, France); AREN’T YOU HAPPY?, Susanne Heinrich (Allemagne); DIEU EXISTE, SON NOM EST PETRUNYA, Teona Strugar Mitevska (Macédoine, Belgique, Slovénie, France) ; DIRTY GOD, Sacha Polak (Irlande, Royaume-Uni, Pays-Bas, Belgique); FERAL, Andrew Wonder (États-Unis); INDIANARA, Aude Chevalier-Beaumel et Marcelo Barbosa (Brésil); LILLIAN, Andreas Horvath (Autriche); MAKE ME UP, Rachel Maclean (Royaume-Uni); SO LONG MY SON, Wang Xiaoshuai (Chine); SYSTÈME K, Renaud Barret (France); TREMBLORES, Jayro Bustamante (France, Guatémala); THEY SAY NOTHING STAYS THE SAME, Joe Odagiri (Japon).

 

Présentations spéciales

En proposant des projections-événements et des rencontres avec des artistes, cette section nous donne à voir des œuvres atypiques, des projections festives, des restaurations et des documentaires. Les festivaliers auront ainsi l’occasion de découvrir THE SONG OF NAMES, le dernier film de François Girard (Québec/Canada), mais aussi HAUT LES FILLES de François Armanet (France), documentaire sur des musiciennes de la scène rock française évoluant au cœur d’une industrie patriarcale, ainsi qu’UNE JOURNÉE DANS LA VIE DE NOAH PIUGATTUK de Zacharias Kunuk qui braque les projecteurs sur l’exode forcé de familles inuites dans les années 1960 à Kapuivik, au nord de Baffin.

Gastronomie et cinéma

Dans le cadre de son volet Gastronomie et cinéma, le Festival proposera l’expérience Pupilles gustatives. Grâce à des billets jumelés le public pourra découvrir DOULEUR ET GLOIRE de Pedro Almodovar au Cinéma Impérial le 15 octobre puis se rendre au restaurant voisin Le Blumenthal pour déguster un repas inédit inspiré par l’univers du film.

Grande nuit Alien

Par ailleurs, rappelons également que le samedi 12 octobre, dans le cadre du 40e anniversaire de la saga ALIEN, le Festival offrira aux festivaliers une nuit blanche exceptionnelle au Cinéma Impérial afin de célébrer cette franchise légendaire mettant en vedette Sigourney Weaver. De 20 h à 6 h du matin se succèderont les quatre films de la saga originelle signés Ridley Scott, James Cameron, David Fincher et Jean-Pierre Jeunet. Événementielle, la nuit sera ponctuée d’animation par Gameloft, CHOQ.ca et la troupe Burlesgeek puis se terminera par un déjeuner offert à tous ceux encore debouts.

Films pour la planète

De plus, l’urgence environnementale s’incarnera au FNC à travers le cycle répertoire des Films pour la planète : sept fictions majeures qui changent notre regard sur le monde, traitant avec ambition, philosophie et poésie de thèmes interconnectés : biodiversité, climat, consommation, écoanxiété. Ce sera notamment l’occasion de redécouvrir THE LAST WAVE, Peter Weir (Australie), LONG WEEKEND, Colin Eggleston (Australie) ; POM POKO, Isao Takahata (Japon) ; SILENT RUNNING, Douglas Trumbull (États-Unis); SOYLENT GREEN, Richard Fleischer (États-Unis) ; TAKE SHELTER, Jeff Nichols (États-Unis) et WIND ACROSS THE EVERGLADES, Nicholas Ray (États-Unis). Suite aux projections, trois discussions permettront d’approfondir les sujets suivants : le militantisme avec Extinction Rebellion et La Planète s’invite à l’Université, l’écoanxiété avec Laure Waridel, écosociologue et co-fondatrice d’Equiterre et les alternatives en alimentation avec Bernard Lavallée (le nutritionniste urbain) et Caroline Huard de Loounie, créatrice de recettes véganes.

Histoire(s) du cinéma

En parallèle des primeurs et découvertes, cette section rétrospective permet aux cinéphiles de (re)voir sur grand écran des œuvres éternelles, classiques restaurés ou curiosités, en lien avec les thématiques annuelles du Festival ou l’actualité récente comme TALKING ABOUT TREES de Suhaib Gasmelbari (France, Soudan, Allemagne, Tchad) où quatre cinéastes soudanais décident contre vents et marées de ressusciter les salles de cinéma dans leur pays contrôlé par un gouvernement islamiste.

25 ans de K-Films Amérique

Depuis 1994, le distributeur indépendant québécois se dévoue aux cinémas nationaux de qualité. Ayant permis la découverte d’œuvres de près de 200 cinéastes d’ici et d’ailleurs, l’entreprise fondée par Louis Dussault fait depuis ses débuts la part belle au cinéma latino-américain, aux réalisatrices ainsi qu’à la relève. Pour l’occasion, le FNC présentera NUIT #1 de Anne Émond (Québec/Canada) et FAUSTA : LA TETA ASUSTADA de Claudia Llosa (Pérou, Espagne).

FÉMINISME ET CINÉMA : HOMMAGE AUX PIONNIÈRES ET PLACES AUX CRÉATRICES D’AUJOURD’HUI

Dans un souci de souligner le chemin parcouru mais aussi celui qui reste à faire, le FNC proposera une programmation de cinéma féministe, conjugué au passé et au présent sous la forme d’un hommage aux pionnières qui ont combattu et pavé la voie aux créatrices d’aujourd’hui. En cinéma comme en vidéo, dans la narration comme dans l’expérimentation, parfois avec humour, parfois avec horreur, parfois en chantant, toujours inventives et militantes, ces femmes ont ouvert un chapitre inédit dans l’histoire du cinéma. Le Festival présentera la version restaurée de L’UNE CHANTE, L’AUTRE PAS, Agnès Varda (France) ; le documentaire DELPHINE ET CAROLE : INSOUMUSES, Callisto Mc Nulty (France) ; MOURIR À TUE-TÊTE, Anne-Claire Poirier (Québec/Canada) ; LA CUISINE ROUGE, Paule Baillargeon et Frédérique Collin (Québec/Canada). Les voix des créatrices (et créateurs) du cinéma féministe d’aujourd’hui s’exprimeront quant à elles de manière transversale à travers toutes les sections du festival.

HOMMAGE À JEAN-PIERRE MOCKY

Cinéaste prolifique et défenseur d’un cinéma populaire de qualité, Jean-Pierre Mocky est décédé le 8 août dernier à Paris. C’est dans les années 1980 qu’il connaît un succès retentissant tant critique qu’auprès des cinéphiles avec Y a-t-il un Français dans la salle? (1982), puis avec À MORT L’ARBITRE que le FNC présentera lors de cette 48e édition avec une invitée de marque : Carole Laure.

Conférences, discussions, classes de maître et évènements spéciaux

15 ans du Wapikoni mobile

Le Wapikoni mobile invite le public à son rassemblement annuel entièrement dédié aux talents autochtones. En plaçant au cœur de sa mission le rayonnement d’une collection d’œuvres puissantes et le développement d’un collectif d’artistes inspirants, ce rassemblement promet de mettre en lumière 15 ans d’implication, d’expérience et de créativité les 10 et 11 octobre. Au programme : conférences et atelier sur l’expression artistique comme outil de transformation sociale et sociétale, la souveraineté narrative, l’émergence de nouveaux talents et la sensibilisation du grand public à la richesse des cultures autochtones. Également : lancement des courts métrages 2019 du Wapikoni, soirée festive avec Musique Nomade et Rétrospective de 15 films phares de l’organisme pour se rappeler le chemin parcouru avec la co-fondatrice Manon Barbeau.

Conférences Visionnaires par la Guilde canadienne des réalisateurs

Le 12 octobre de 13 h à 17 h à l’Agora Hydro-Québec du Cœur des sciences, trois discussions gratuites et fascinantes, modérées par la cinéaste Jeanne Leblanc, permettront aux professionnels et au grand public de découvrir les dessous des productions cinématographiques québécoises et canadiennes de l’heure en plus d’en apprendre davantage sur le métier de directeur artistique avec Patrice Vermette. Les discussions seront suivies d’un cocktail offert par la DGC/GCR. Invités : Jeff Barnaby (Blood Quantum), Marie-Hélène Cousineau (La rivière sans repos), Kathleen Hepburn (The Body Remembers When the World Broke Open), le directeur artistique Patrice Vermette (Vice, Arrival, Sicario), Federico Hidalgo (The Great Traveller), 
Sophie Deraspe (Antigone), Ky Nam Le Duc (CANADA), 
Sophie Bédard Marcotte (L.A. Tea Time) et
 Matthew Rankin (The Twentieth Century).
Cette journée de discussion et célébration à saveur locale et nationale se terminera par une grande fête NOUS | MADE, trésors nationaux avec l’actrice Caroline Dhavernas aux platines. Créée par le Fonds des médias du Canada et Téléfilm Canada, la campagne NOUS | MADE célèbre l’excellence des créateurs et créatrices du Québec et du Canada dans le domaine du cinéma, de la télévision, du jeu vidéo et du divertissement numérique, ici et à l’étranger.

Classe de maître : Felix & Paul Studios

Pour aller plus loin dans la réflexion sur les nouveaux médias, Félix Lajeunesse et Paul Raphaël du studio montréalais Felix & Paul Studios  offriront une classe de maître gratuite : Désapprendre les conventions cinématographiques pour de nouvelles possibilités immersives. Cette rencontre privilégiée se déroulera le 17 octobre de 10 h à 12 h au Cinéma Impérial dans le cadre des activités professionnelles de FNC Forum.

 

Soirées de la Louve

C’est à l’Agora, quartier général du Festival au cœur du Quartier des spectacles, que pourront se retrouver invités et festivaliers afin de prendre un verre et discuter des films qu’ils viennent de découvrir. Pour rythmer et animer le lieu, les Soirées de la louve offrent une programmation musicale et événementielle tous les soirs. Outre les soirées d’ouverture et de clôture des 9 et 19 octobre, soulignons en particulier la première date nord-américaine de la formation électro KOMPROMAT (Vitalic et Rebeka Warrior, de Sexy Sushi) le 13 octobre et le DJ set de l’actrice Caroline Dhavernas dans le cadre de la soirée NOUS | MADE, trésors nationaux le 12 octobre. Également au programme : 15 ans que ça roule! On fête ça avec Musique Nomade, dans le cadre des 15 ans du Wapikoni mobile le 10 octobre; FNC x Igloofest : nos DJ préférées qui, pour accompagner la projection du film HAUT LES FILLES, mettra de l’avant la scène électro féminine locale le 11 octobre; la Soirée moment de grâce, le 14 octobre, qui réunira l’équipe, le public et les invités pour un repas d’Action de grâce gratuit suivi d’un karaoké ; la grande soirée Les Fleurs oubliées qui suivra la première du film d’André Forcier avec une prestation du groupe Robert Fusil et les Chiens fous, ruches urbaines et dégustation d’hydromel du Domaine Desrochers ; Spotlight on Concordia Fine arts, une soirée multidisciplinaire présentant le travail de 25 artistes de la Facultés de Beaux-arts de l’Université Concordia le 17 octobre; et l’opéra du futur Chiiirch, présenté en collaboration avec POP Montréal le 18 octobre.

 

Courts métrages

Avec plus de 110 films issus d’une trentaine de pays, la sélection fera la part belle aux réalisateurs établis autant qu’émergents et dont le travail s’est démarqué au cours des derniers mois. De plus, ayant toujours à cœur de provoquer la rencontre et le dialogue entre les créateurs et le public, le festival offrira aux spectateurs des discussions autour du format court sur des thèmes aussi variés que la diffusion, la réalisation ou le cinéma autochtone. Ainsi, le 13 octobre à 17 h 15, les festivaliers pourront découvrir l’univers autant pince-sans-rire qu’engagé du réalisateur autochtone Darryl Nepinak. Après s’être retiré un temps du cinéma, ce dernier y revient pour réaliser une dizaine de courts-métrages pour l’ONF. La discussion sera animée par Serge Abiaad, distributeur pour La Distributrice de Films. Le 14 octobre à 17 h, le public pourra apprécier le travail de Caroline Poggi et Jonathan Vinel, jeunes réalisateurs français dont le 1er long-métrage Jessica Forever a été présenté au TIFF en 2018. La présentation de quatre de leurs courts-métrages sera suivie d’une discussion en duo animée par Émilie Poirier, programmatrice au Festival. Enfin, toujours le 14 octobre, à 19 h 15, le FNC présentera un programme de courts-métrages expérimentaux conçu par Jaime Manrique, du festival colombien Bogoshorts.

 

Les P’tits Loups

Les P’tits Loups sont de retour pour les petits comme pour les grands ! La Grande Kermesse des Ptits loups proposera projections et ateliers créatifs pour s’amuser et apprendre le 13 octobre prochain de 10 h à 15 h à l’Agora Hydro-Québec du Cœur des sciences de l’UQAM, le tout en accès libre et gratuit. Cette année encore, la programmation des courts métrages sera en partie compétitive, et le prix du meilleur court métrage sera décerné par un jury composé de jeunes cinéphiles de 8 à 12 ans. En plus des trois programmes de courts métrages, le jeune public pourra découvrir le long métrage JACOB ET LES CHIENS QUI PARLENT de Edmunds Jansons (Lettonie, Pologne).

 

FNC Explore

À travers différents parcours thématiques, FNC Explore exposera des œuvres interactives de réalité virtuelle, des installations novatrices ainsi que des films immersifs. Initiés dans le but de démocratiser l’utilisation des nouvelles technologies auprès du grand public, les parcours et installations seront proposés gratuitement et en accès libre. FNC EXPLORE se déploiera du 11 au 20 octobre prochain de 12 h à 20 h à la Grande-Place du complexe Desjardins, ainsi que dans deux nouveaux lieux : Hexagram-UQAM pour les œuvres immersives et l’Agora du Cœur des Sciences de l’UQAM et sa Chaufferie pour les expériences mobiles et événements spéciaux.

 

Rencontres pancanadiennes du cinéma étudiant présentées par Netflix

Les Rencontres pancanadiennes du cinéma étudiant (RPCÉ) auront lieu cette année du 14 au 17 octobre. 20 universités et école de cinéma au Canada participeront à la compétition de courts métrages étudiants. Dans le cadre de ces Rencontres en collaboration avec L’Inis, les étudiant(e)s et les représentant(e)s de chaque établissement auront la possibilité d’élargir leur réseau et d’échanger à travers de nombreux ateliers participatifs et tables rondes, auxquels participera aussi une école internationale invitée, la Universidad de la Comunicación (Mexique). De plus, soulignons que pour la deuxième année consécutive le Festival proposera aussi une compétition étudiante VR dans le cadre de la section FNC Explore, en collaboration avec l’École NAD, l’UQAM et l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue.

Engagement envers la relève

La pérennité des Rencontres pancanadiennes du cinéma étudiant (RPCE) est assurée grâce au soutien de Netflix en tant que partenaire présentateur de cette section. Plus qu’une compétition, les RPCE sont d’abord et avant tout une opportunité de rencontres et d’apprentissage pour que la relève cinématographique canadienne se découvre et s’inspire. Netflix rendra possible la venue d’étudiants provenant des quatre coins du pays pour présenter leur court métrage au FNC dans un contexte professionnels et participer à un programme intensif d’ateliers donnés par des créateurs inspirants.

 

FNC Forum

Le Festival invitera à nouveau les professionnels de l’industrie à se réunir lors du FNC Forum, qui se tiendra du 15 au 18 octobre prochain à l’Agora Hydro-Québec du Cœur des sciences de l’UQAM et à la Chaufferie. Ce programme professionnel axé sur la création, le financement et la distribution de films a pour but de favoriser les échanges entre les jeunes créateurs, les financiers et les diffuseurs, lors de rencontres, conférences et panels d’experts, créant ainsi des opportunités d’affaires pour développer de nouveaux projets innovants. Les sujets abordés seront multiples: du métier de programmateur aux marchés du sud en passant par la composition musicale et l’adaptation littéraire sans oublier la diversité et la création inclusive au cinéma et dans les nouveaux médias. Un après-midi sera également consacré à démystifier l’intelligence artificielle et ses potentiels artistiques. Plusieurs activités et conférences seront aussi organisées avec Québec/Canada XR une nouvelle initiative collaborative dédiée à la XR.

Toujours dans l’optique de contribuer au soutien et à la découverte de talents émergents  québécois et canadiens, Netflix remettra une importante bourse de 10 000$ dans le cadre du PITCH : PREMIÈRES ŒUVRES présenté par Netflix, une toute nouvelle séance de pitch consacrée aux projets de premiers moyens et longs métrages canadiens en développement.

 

Cartes blanches

Le Festival renouvelle pour une 8e année le projet des Cartes Blanches en collaboration avec Téléfilm, CineGround et Post-Moderne. Espace de création spontanée, les Cartes Blanches offrent une visibilité aux talents d’ici à travers une diffusion en primeur au FNC, puis une distribution en festivals et sur différentes plateformes. Cette année, le Festival a décidé d’encourager cinq cinéastes de la relève qui font preuve d’audace dans le fond comme dans la forme et qui se sont démarqués lors des précédentes éditions : MIRYAM CHARLES, L’album rouge ou l’intention poétique; KRISTINA WAGENBAUER, Aujourd’hui ou je meurs; RENAUD LESSARD, Automne mouillés; JONATHAN BEAULIEU-CYR, Pluie sur tôle volée; SCOTT FITZPATRICK, Screen Test 2 (MEG).

 

Prix et jurys

Au terme des 10 jours de festivités, le FNC remettra plusieurs prix pour chacune de ses sections et des œuvres qui les composent. Une nouveauté cette année : le Festival fait désormais partie du circuit du prestigieux Prix de critique internationale de la FIPRESCIFédération Internationale de la Presse Cinématographique. Au FNC ce prix sera décerné à un premier long-métrage issu de la programmation, toutes sections confondues, par un jury composé de trois critiques de la FIPRESCI : Ernesto Diezmartinez (critique et professeur à l’Institut de technologie et d’études supérieures de Monterrey), Jean-Max Méjean (journaliste) et Guillaume Potvin (critique pour la revue Séquences).

Le jury de la compétition internationale, qui décernera la Louve d’Or présenté par Québecor, le prix d’interprétation et le prix d’innovation Daniel Langlois est composé de l’actrice québécoise Caroline Dhavernas, de Brandon Harris, producteur pour Amazon Studios, et d’Hayet Benkara, consultante et programmatrice pour le TIFF.

Le jury de la compétition nationale, qui attribuera le Grand Prix présenté par Post-Moderne et le Prix de la diffusion Québecor, sera composé de trois personnalités de l’industrie internationale : Geraldine Bryant (exportatrice et responsable festivals pour The Bureau Sales); Boyd van Hoeij (critique pour The Hollywood Reporter et sélectionneur pour le Luxembourg City Film Festival) et Kasia Karwan (consultante et exportatrice pour The Moonshot Company).

Le jury longs-métrages des Nouveaux alchimistes sera composé de Miryam Charles (réalisatrice), Lou Scamble (photographe) et Marina Serrao (productrice). Elles remettront le Prix des nouveaux alchimistes présenté par Main Film et le Prix de l’expérimentation présenté par Mubi à l’une des œuvres de la section.

Du côté des courts-métrages, le Loup argenté de la compétition internationale sera remis par un jury composé de la réalisatrice Meryam Joobeur, de la productrice Fanny-Laure Malo et du réalisateur Raphaël Ouellet.

Le jury de la compétition nationale, qui remettra le Grand Prix présenté par CineGround et le Prix du public présenté par MELS, sera composé de personnalités de l’industrie internationale : Anne Gaschütz (directrice adjointe du Filmfest Dresden), Sanghoon Lee (programmateur au Busan International Short Film Festival) et Enrico Vannucci (programmateur à la Mostra de Venise).

Le jury des Nouveaux alchimistes – Prix Dada national présenté par Main Film; Prix Dada international présenté par Mubi et Prix de la meilleure animation – sera composé de John Blouin (réalisateur), Jaime Manrique (directeur artistique de Bogoshorts) et Mégane Voghell (photographe).

Par ailleurs, le jury des Rencontres Pancanadiennes du Cinéma Étudiant sera composé de Catherine Légaré-Pelletier (directrice générale du Festival Plein(s) Écran(s)), Kristina Wagenbauer (réalisatrice) et Ryan Badene (étudiant en droit, justice et société à Dawson College). Le jury remettra le Grand Prix, présenté par Netflix, et le Prix Espoir, présenté par Ulule et 123dcp.

Enfin, trois prix seront remis du côté de FNC Explore : le Grand prix innovation présenté par wrnch, le Prix Cinéma VR et le Prix de la relève étudiante présenté par Zú. Myriam Achard (Cheffe nouveaux médias et relations publiques au Centre Phi), Toby Coffey (responsable du développement numérique pour le National Theatre de Londres), Dario Laverde (développeur chez HTC), Anna Ticktin (Cheffe de l’exploitation Samsung XR Video) et Jean Dubois (professeur à l’UQAM et co-fondateur de Hexagram) composeront ce jury.

 

Billetterie et informations générales

La vente des billets est dès maintenant ouverte directement sur le site internet du Festival à l’adresse www.nouveaucinema.ca, par téléphone au 514.790.1111 ou au 1.866.908.9090. Ainsi qu’au POINT DE VENTE OFFICIEL situé au Cinéma Impérial, 1430 rue De Bleury dès le 9 octobre et tous les jours jusqu’au 20 octobre de midi à 18 h. Billets individuels, carnets de billets et passes sont disponibles à l’achat.

À partir du jeudi 10 octobre, les billets individuels seront également en vente dans les différentes salles du Festival : Cinéma du Musée, Cinéma du Parc, Cinéma Impérial, Cinémathèque québécoise et Cineplex Odéon Quartier Latin. Chaque jour, les guichets ouvriront une heure avant la première séance.

Les passes sont en vente aux tarifs suivants : régulier 200 $, étudiant/aîné 160 $ (toutes séances, sauf films d’ouverture et de clôture et sauf concert de KOMPROMANT, incluant un catalogue et une affiche), FNC Forum 1 jour 75 $, 3 jours 200 $, FNC+ (FNC & FNC Forum) 400 $. Quant aux billets : régulier 14 $ ; étudiant/aîné 10 $ ; enfant (- de 12 ans) 8 $ ; carte Accès Montréal 12 $ (sur présentation de la carte, pour toutes les séances dans toutes les salles du Festival, du lundi au vendredi) ; carte VATL, gratuité offerte aux accompagnateurs des détenteurs de la carte ; carnet de 6 billets à 70 $.

Dès le jeudi 10 octobre, les produits dérivés en édition limitée seront disponibles à la Chaufferie du Quartier général (Agora Hydro-Québec du Cœur des sciences de l’UQAM) et au point de vente officiel du Cinéma Impérial: l’affiche à 5 $, le sac à 15 $ et le chandail à 20 $. Le FNC est fier de cette nouvelle collaboration écoresponsable avec le studio montréalais Once Again pour la création de ses sacs et chandails faits de matières certifiées biologiques et produits localement. Des forfaits hôteliers sont disponibles, plus de détails à l’adresse suivante :

https://www.nouveaucinema.ca/fr/dormir.

La 48e édition du Festival du nouveau cinéma de Montréal (FNC) se déroulera du 9 au 20 octobre 2019. Dirigé par Nicolas Girard Deltruc, le FNC est présenté par Québecor et rendu possible grâce à l’aide financière de la SODEC, de Téléfilm Canada, de la Ville de Montréal, de Tourisme Québec, du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation, de Tourisme Montréal, du ministère de la Culture et des Communications, du Conseil des Arts du Canada, du Conseil des arts de Montréal et de Patrimoine Canada. Le Festival remercie également ses partenaires et fournisseurs officiels ainsi que tous les distributeurs pour leur appui.

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Le FMC lance la deuxième saison de sa série de balados Now & Next

Le FMC lance la deuxième saison de sa série de balados Now & Next

Le Fonds des médias du Canada (FMC) a lancé le premier épisode de la deuxième saison de Now & Next. Cette série originale de six balados présente des entrevues de fond avec des spécialistes qui parlent des tendances émergentes et de la transformation numérique du monde des médias et du divertissement.

Présentée par le FMC, Now & Next est produite par Katie Jensen et animée par Leora Kornfeld.

La série est disponible dans le site Web de FMC Veille, la chaîne YouTube du FMC et dans les principales plateformes de baladodiffusion — SoundcloudApple PodcastsGoogle PodcastsSpotify, entre autres. De nouveaux épisodes seront publiés toutes les deux semaines.

Parmi les thèmes qui seront abordés au cours de cette deuxième saison, mentionnons la collaboration entre humains et machines et le rôle de l’intelligence artificielle dans la production audiovisuelle, les tendances émergentes en sport électronique et les changements dans l’espace du cinéma documentaire.

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Dans le premier épisode de Now & Next, les auditoires pourront entendre Jack Zhang, un diplômé de l’Université de Waterloo qui a mis au point un système fondé sur l’apprentissage machine qui décompose un film jusqu’à ses éléments de base — des dizaines de milliers au total — pour en prédire les chances de succès. Et ce n’est que l’une des nombreuses fonctions du programme d’intelligence artificielle de Zhang.

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Tous les épisodes de la première saison de Now & Next, ainsi que les transcriptions des entrevues en français et en anglais sont disponibles sur le site Web de FMC Veille. Le FMC planche actuellement sur la deuxième saison de la version française de sa série de balados Futur et Médias, qui sera lancée prochainement.

Pour recevoir des nouvelles, y compris sur la publication de nouveaux épisodes de Now & Next, abonnez-vous à l’infolettre de FMC Veille.

 

À propos de FMC Veille

FMC Veille est un site entièrement bilingue tenu par le Fonds des médias du Canada (FMC). Il contient des analyses approfondies au sujet des transformations en cours dans l’univers de la télévision et des médias numériques. Il s’agit d’un conservateur d’information qui filtre toutes les nouvelles et présente une synthèse du bruit généré par la surabondance de données. Les lecteurs y trouveront des centaines de billets de blogue rédigés par les membres de l’équipe de la Veille stratégique du FMC ainsi que par des collaborateurs et des spécialistes du Canada et d’ailleurs, des dizaines de rapports de recherche, dont les rapports annuels sur les tendances, qui offrent un aperçu des débouchés qui se présentent aux producteurs et aux créateurs canadiens, ainsi que des écueils avec lesquels ils doivent composer. Ces rapports contiennent également des données sur les modèles de consommation audiovisuelle des Canadiens et des Canadiennes, et des grandes tendances mondiales. Veuillez visiter trends.cmf-fmc.ca.

À propos du Fonds des médias du Canada

Le Fonds des médias du Canada (FMC) favorise, développe, finance et promeut la production de contenus canadiens et d’applications pour toutes les plateformes audiovisuelles. En outre, il oriente les contenus vers un environnement numérique mondial concurrentiel en soutenant l’innovation de l’industrie, en récompensant le succès, en favorisant la diversité des voix et en encourageant l’accès à des contenus grâce à des partenariats avec les secteurs public et privé. Le FMC reçoit des fonds du gouvernement du Canada et des distributeurs de services par câble, par satellite et par IP du pays. Veuillez visiter cmf-fmc.ca.

 

 

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ONF – Quatre courts métrages d’animation et une expérience en RV à l’OIAF 2019

L’ONF propose quatre courts métrages d’animation et une expérience en RV aux auditoires du Festival international d’animation d’Ottawa (OIAF) du 21 au 25 septembre 2019

Première mondiale de Shannon Amen dans la ville du cinéaste Chris Dainty

Shannon Amen, un film profondément personnel à couches multiples s’inspirant des mots, de la musique et de l’art de Shannon Jamieson, une amie de Chris Dainty, se trouve à la tête d’une riche sélection d’œuvres de l’ONF au Festival international d’animation d’Ottawa (OIAF) 2019.

Le Festival international d’animation d’Ottawa, qui se tiendra du 25 au 29 septembre, accueille cinq productions de l’ONF : quatre courts métrages d’animation, dont Shannon Amen présenté en première mondiale, et une nouvelle expérience en RV.

Le candidat aux Oscars déjà primé au Festival international d’animation d’Ottawa Theodore Ushev est de retour au festival avec Physique de la tristesse. Oncle Thomas – La comptabilité des jours (Ciclope Filmes/ONF/Les Armateurs), de Regina Pessoa, est présenté en première canadienne à Ottawa après avoir récolté deux prix au Festival international du film d’animation d’Annecy.

Sans objets, première œuvre réalisée à l’ONF par l’artiste audiovisuelle et musicienne de Québec Moïa Jobin-Paré, fera aussi ses débuts canadiens à Ottawa. Le duo d’animateurs sélectionné aux Oscars Clyde Henry Productions, alias Chris Lavis et Maciek Szczerbowski, offre aux festivaliers et festivalières une incursion en réalité virtuelle dans leurs souvenirs d’enfance avec la coproduction de l’ONF et de Felix & Paul Studios Gymnasia.

Alors que 2019 marque le 80e anniversaire de l’ONF et le déménagement de son bureau central dans un nouvel espace au cœur du Quartier des spectacles, le Festival international d’animation d’Ottawa présente Onze moments animés avec l’Office national du film du Canada, composé de deux programmes de films compilés par le cinéaste et producteur chevronné Donald McWilliams.

Shannon Amen (15 min)

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S’appuyant sur les mots, la musique et l’art de Shannon Jamieson, Shannon Amen met au jour des témoignages éperdus, passionnés et empreints de souffrance : ceux d’une jeune femme submergée par la culpabilité et l’anxiété, qui lutte pour concilier son identité sexuelle et sa foi religieuse. Le film est à la fois élégie et thérapie : Chris Dainty recourt à son art (comme le faisait Shannon) pour en arriver à surmonter son propre deuil et son désarroi devant la perte de son amie. Il résulte de sa démarche, non pas un récit dominé par le chagrin ou axé sur la critique d’une foi trop rigide, mais la stimulante histoire d’un amour, d’une compassion, d’une amitié immenses, qui plaide pour l’importance d’une expression de soi sans contrainte.

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Shannon Amen a recours à un mélange unique de techniques et de formats, dont l’animation 2D, l’animation image par image et des plans d’archives, et est le premier film à faire appel à la « glacimation » (en anglais icemation), un terme qu’a inventé Chris Dainty pour désigner une technique d’animation employant des sculptures sur glace grandeur nature.

Chris Dainty est réalisateur, animateur et professeur au Algonquin College. Il crée également des sculptures sur glace grandeur nature pour le Bal de Neige d’Ottawa. Présenté en compétition officielle dans la catégorie Courts métrages – volet narratif, Shannon Amen est produit par Maral Mohammadian avec le producteur exécutif Michael Fukushima, pour le Studio d’animation du Programme anglais de l’ONF.

Physique de la tristesse (27 min)

Nous sommes tous des immigrants. Certains quittent des villes ou des pays, mais tous laissent leur enfance derrière eux. Tel le Minotaure de la mythologie, nous errons dans nos labyrinthes personnels avec pour seul bagage nos souvenirs, capsule temporelle portable remplie d’éléments disparates d’un passé à jamais hors de portée. Première œuvre entièrement animée selon la technique de l’encaustique, Physique de la tristesse, de Theodore Ushev, est inspiré d’un roman de l’écrivain bulgare Georgi Gospodinov. Le film dépeint la vie d’un inconnu naviguant à travers ses souvenirs de jeunesse en Bulgarie, lesquels le ramènent aux sentiments de mélancolie et de déracinement croissants qui plombent son existence d’adulte au Canada.

Le festival présente la version en langue anglaise de Physique de la tristesse, narrée par Rossif Sutherland, avec la participation spéciale de Donald SutherlandVaysha l’aveugle, le précédent film de Theodore Ushev réalisé à l’ONF, a été sélectionné aux Oscars et couronné Meilleur court métrage d’animation narratif et Meilleur court métrage canadien au Festival international d’animation d’Ottawa. Présenté en compétition officielle dans la catégorie Courts métrages – volet narratif, Physique de la tristesse est produit par Marc Bertrand avec la productrice exécutive Julie Roy pour le Studio d’animation du Programme français de l’ONF.

Sans objets (6 min 30 s)

Combinant des méthodes artisanales aux technologies numériques et analogiques, Sans objets, de Moïa Jobin-Paré, transfigure les formes d’expression : la photographie y devient gravure et le son, mouvement. Ode au toucher où le geste est magnifié et où l’image s’entend, le film est une méditation à la fois tonifiante et contemplative sur la tactilité. Le premier film de Moïa Jobin-Paré, 4 min 15 s au révélateur, a remporté huit prix, dont une Mention honorable dans la catégorie Meilleure animation canadienne au Festival international d’animation d’Ottawa 2016. Présenté en première canadienne en compétition officielle dans la catégorie Courts métrages – volet non narratif, Sans objets est produit par Marc Bertrand avec la productrice exécutive Julie Roy pour le Studio d’animation du Programme français de l’ONF.

Oncle Thomas – La comptabilité des jours (13 min)

Oncle Thomas – La comptabilité des jours aborde la relation privilégiée de Regina Pessoa avec son oncle. Ce film est un cri d’amour puissant envers cet homme marginal qui aura été déterminant dans la vie de la cinéaste, en plus d’avoir été son étincelle artistique. Le film a reçu le Prix du jury pour le court métrage au Festival international du film d’animation d’Annecy, qui a aussi remis le Prix de la meilleure musique originale au compositeur Normand Roger. Regina Pessoa signe ici son troisième film avec l’ONF après Histoire tragique avec fin heureuse (2005) et Kali le petit vampire (2012). Présenté en première canadienne dans le programme Panorama canadien, Oncle Thomas – La comptabilité des jours est produit par Abi Feijó (Ciclope Filmes), Julie Roy (ONF) et Reginald de Guillebon (Les Armateurs).

Gymnasia

Pénétrez dans le silence d’une école abandonnée… Entrez dans Gymnasia, un espace où vous attendent les apparitions fantomatiques de l’enfance perdue. Gymnasia est la première expérience en RV qui réussit à provoquer l’indéfinissable anxiété que l’on ressent lorsque la frontière entre le réel et l’irréel est brouillée au-delà de ce qui est concevable. Avec cette expérience cinématographique fusionnant parfaitement la vidéo 3D à 360°, l’animation image par image, les imagettes et l’image de synthèse, l’art de l’animation de marionnettes investit un territoire jusqu’ici inexploré. Il s’agit de la troisième association de l’ONF avec Clyde Henry Productions, après le court métrage d’animation image par image Madame Tutli-Putli (2007), réalisé par Lavis et Szczerbowski et sélectionné aux Oscars, et l’adaptation de l’histoire de Maurice Sendak combinant des prises de vue réelles à de l’animation Higglety Pigglety Pop ! ou La vie a sûrement plus à offrir (2010). Gymnasia est produit par Stéphane Rituit (Felix & Paul Studios) et Dana Dansereau (ONF).

 

Onze moments animés avec l’Office national du film du Canada

Donald McWilliams, cinéaste chevronné et producteur du documentaire animé sélectionné aux Oscars Sunrise Over Tiananmen Square, a préparé deux programmes portant sur l’ONF et ses artistes. Dans l’un, il explore la nature multiculturelle de l’ONF et du Canada. Dans le second, il se penche sur les pionniers John Grierson, Norman McLaren et René Jodoin, ainsi que sur leur adhésion à l’idée que l’on peut être à la fois fonctionnaire et artiste à l’ONF.

 L’ONF en bref

 L’Office national du film du Canada (ONF) produit des animations innovantes dans ses studios de Montréal, dans ses centres situés partout au pays et dans le cadre de coproductions internationales avec les animateurs les plus en vue de la planète. Il est également un chef de file en matière d’approches novatrices en stéréoscopie 3D et en contenu animé pour nouvelles plateformes. L’ONF a réalisé plus de 13 000 productions et remporté au-delà de 7000 récompenses. Ses animations ont récolté 7 de ses 12 Oscars, 6 Grands Prix au Festival international du film d’animation d’Annecy, en France, 4 Palmes d’or au Festival de Cannes et 2 Ours d’or à la Berlinale. Pour accéder aux animations primées de l’ONF et découvrir le travail des artistes et des artisans, allez à ONF.ca, téléchargez les applications de l’ONF pour appareils mobiles ou visitez Pause ONF.

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FNC Explore dévoile sa programmation

FNC EXPLORE dévoile sa programmation

Innovations, oeuvres immersives et réalité étendue (VR/AR/MR)

À travers différents parcours thématiques, FNC EXPLORE, qui évolue depuis maintenant 10 ans, inaugure deux nouveaux lieux pour cette 48e édition.

Initiés dans le but de démocratiser l’utilisation des nouvelles technologies auprès du grand public, les parcours et installations seront proposés gratuitement et en accès libre.

FNC Explore sera ouvert du 11 au 20 octobre de 12h à 20h à la Grande-Place du complexe Desjardins, ainsi que dans deux nouveaux lieux : Hexagram-UQAM pour les œuvres immersives et la Chaufferie de l’Agora du Cœur des Sciences de l’UQAM pour les expériences mobiles.

CONSULTEZ LA PROGRAMMATION COMPLÈTE

SUIVEZ FNC EXPLORE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX

CINÉMA VR ET OEUVRES 360

Propulsé par Samsung VR

Au Complexe Desjardins, venez découvrir gratuitement le cinéma VR et la programmation internationale.

Une séance de 45 minutes vous attend ! Vous pourrez profiter des oeuvres 360 comme Last Whispers : An Immersive Oratorio de Lena Herzog ainsi que The Rain that is Falling Now was also Falling Back Then de Christian Zipfel.

 

 

NOUVEAUX LIEUX POUR LES EXPÉRIENCES MOBILES ET IMMERSIVES

Dans les locaux de Hexagram-UQAM, laissez-vous transporter dans les courts métrages The Key de Céline Tricart et Battlescar – Punk was Invented by Girls par Martin Allais et Nico Casavecchia.

C’est à l’Agora et à la Chaufferie de l’UQAM que se retrouveront tous les événements et les expériences mobiles de FNC Explore.

 

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Le siège social de l’ONF arrive au centre-ville de Montréal

Dès septembre, l’ONF arrive dans le Quartier des spectacles, au centre-ville de Montréal.

L’inauguration officielle aura lieu en 2020.

Après 63 ans sur le chemin de la Côte-de-Liesse, l’Office national du film du Canada ouvre un nouveau chapitre dans son histoire en déménageant son siège social à l’Îlot Balmoral, au cœur du Quartier des spectacles de Montréal.

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Dès le 9 septembre et jusqu’à la fin octobre, près de 400 personnes — employés, experts, artisans et artistes — emménageront dans ces nouveaux locaux voués à la production et à la distribution de documentaires, d’animations d’auteur et d’œuvres interactives.

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Initialement prévue en novembre 2019, l’inauguration officielle du nouveau siège social se fera en 2020 afin que les travaux d’aménagement de l’espace public et de la salle de projection, toujours en cours, puissent être achevés. L’ONF tient en effet à ce que le public ait aussi accès à son espace lorsque l’inauguration aura lieu.

Pour leur part, les salles de conservation (« les voûtes ») et de numérisation de la collection seront déménagées en novembre 2019 dans un nouvel édifice de l’arrondissement Saint-Laurent.

Toute une expertise sous un même toit

Maintenant situé au cœur du centre culturel et économique de Montréal, le nouveau siège social de l’ONF continuera d’abriter toute une expertise de production et de distribution, de la conception à la distribution internationale. On y retrouvera des studios d’animation, de documentaire et de production interactive ; des installations de postproduction pour le mixage et le montage ; une photothèque, une bibliothèque et des archives ; sans oublier les équipes qui se consacrent aux festivals, aux ventes nationales et internationales, à la mise en marché des œuvres, aux services techniques, entre autres, en lien avec les 12 studios répartis à travers le pays.

Chaque année, l’ONF produit en moyenne près de 80 œuvres, en plus d’offrir, grâce aux programmes ACIC (Aide au cinéma indépendant du Canada) et FAP (Filmmaker Assistance Program), une expertise technique à plus d’une soixantaine de cinéastes indépendants.

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Au cours de l’année 2020, l’ONF inaugurera, en plus d’une salle de projection, un espace public ouvert aux auditoires, aux artistes et aux artisans, où seront programmés des activités et des événements spéciaux, un lieu où les gens de tous les âges et de tous les horizons pourront échanger de manière régulière et dynamique.

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Logé dans un édifice phare de la place des Festivals

Le nouveau siège social de l’ONF est situé dans l’Îlot Balmoral, qui appartient à la Société d’habitation et de développement de Montréal (SHDM) et qui est signé par la firme d’architectes Provencher_Roy. L’ONF occupe six des treize étages et verra son logo officiel, conçu pour être illuminé, coiffer le haut de cet immeuble prestigieux d’ici la mi-septembre. 

Les salles de numérisation et de conservation dans un nouveau lieu

Les salles de conservation et de numérisation de la collection seront déménagées au cours de l’automne 2019dans un nouvel édifice de l’arrondissement Saint-Laurent, au 4725, rue Cousens. Près d’une quinzaine d’experts continueront leur travail de conservation, de revitalisation et de numérisation de la collection, qui compte plus de 13 000 titres produits au cours des huit dernières décennies et qui constitue le patrimoine audiovisuel des Canadiens et Canadiennes. Cette collection que l’on qualifie de « vivante » est en grande partie accessible gratuitement en ligne sur ONF.ca.

Inauguration et rendez-vous avec le public en 2020 

Même si le déménagement des employés, des créateurs et des artisans s’amorce à compter du 9 septembre prochain, l’ONF organisera son événement d’ouverture en 2020. Le public, les artistes, les artisans et tous les collaborateurs actuels et anciens de l’ONF seront alors conviés à l’ouverture du nouvel espace public et de la salle de projection. Une rencontre de presse pour les médias aura lieu avant cet événement, afin de donner un accès privilégié à toutes ces nouveautés. À suivre !

L’ONF en bref

L’Office national du film du Canada (ONF) est le producteur public canadien d’œuvres audiovisuelles primées et créatives, qu’il s’agisse de documentaires, d’animations d’auteur, de récits interactifs ou d’expériences participatives. De St. John’s à Vancouver, les producteurs et productrices de l’ONF sont bien intégrés au sein des collectivités du pays et travaillent avec des créateurs et des créatrices de talent pour produire des œuvres innovantes et socialement pertinentes. L’ONF est un chef de file en matière de parité hommes-femmes dans la production de films et de médias numériques. Guidé par les recommandations de la Commission de vérité et réconciliation, il s’emploie à affermir la production autochtone. Les œuvres de l’ONF ont remporté au-delà de 7000 récompenses, dont 24 prix Écrans canadiens, 21 prix Webby, 12 Oscars et plus de 100 prix Génie. Pour accéder au riche contenu de l’ONF  et découvrir le travail des artistes et des artisans, allez à ONF.ca, téléchargez les applications de l’ONF pour appareils mobiles ou visitez Pause ONF.

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Troisième phase de Phi immersif, une programmation remaniée à Venise

Du 28 août au 7 septembre 2019

Phi présente la troisième phase de Phi immersif : théâtre du virtuel

L’exposition, qui s’est ouverte le 6 mai pour six mois et qui rassemble des talents de renommée internationale se tient en marge de la 58e Biennale de Venise.

La troisième phase présente une œuvre de réalité virtuelle signée Nathalie Djurberg et Hans Berg, une collaboration entre le sculpteur Antony Gormley et l’astrophysicienne Priyamvada Natarajan, et, en exclusivité, l’œuvre acclamée par la critique Believe Your Eyes de Punchdrunk International et Samsung Electronics America.

Regards sur les modes de consommation des nouvelles formes artistiques

«Un de nos principaux objectifs, c’est de faire rayonner les œuvres immersives exceptionnelles sur la scène internationale, explique Phoebe Greenberg, fondatrice et directrice de Phi. En présentant ces œuvres ailleurs, nous contribuons à la promotion des arts et de la culture par-delà les frontières. Chaque invitation, chaque collaboration, chaque lien tissé nous fait progresser vers ce but.»

Acclamé par la critique, l’inclassable Believe Your Eyes de Punchdrunk International et Samsung Electronics America est une expérience en 4D individuelle qui brouille les frontières entre le monde réel et le monde virtuel. Mêlant le jeu d’acteurs, le cinéma et une trame sonore complexe, l’œuvre entraîne le participant dans un univers onirique peuplé de fantômes. Lauréate en 2017 du Lion d’argent dans la catégorie Divertissement au Festival international de la créativité de Cannes, Believe Your Eyes a été présentée à Art Basel, à Miami et, pour une courte période, à New York et au Centre Phi, à Montréal. Elle revient en Europe pour la première fois depuis 2016.

«Nous avons créé Believe Your Eyes pour repousser les limites de la réalité virtuelle, indique Felix Barrett, directeur artistique de Punchdrunk International. Nous sommes ravis de collaborer avec Phi à sa présentation à Venise. Nous espérons que le public vénitien est prêt à vivre l’inattendu.»

Enfin, deux œuvres du programme original qui ont conquis le public s’offrent une prolongation: Rising, première œuvre de réalité virtuelle de Marina Abramović, et Rainbow d’Olafur Eliasson. Toutes deux seront présentées jusqu’au 28 octobre.

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Programme de la troisième phase de Phi immersif: théâtre du virtuel

Believe Your Eyes de Punchdrunk International et Samsung Electronics America (du 28 août au 7 septembre)

Believe Your Eyes est une expérience multisensorielle qui plonge le participant dans un univers onirique peuplé de fantômes. L’expérience en 4D à 360 degrés conjugue la technologie cinématographique et l’interaction en temps réel, brouillant les frontières entre le physique et le numérique pour faire vivre une expérience à la fois troublante et fascinante.

It Will End in Stars de Nathalie Djurberg et Hans Berg

It Will End in Stars est une expérience de réalité virtuelle immersive qui marie les personnages sculptés distinctifs de Nathalie Djurberg avec les dessins au fusain, les textes et la trame sonore ensorcelante de Hans Berg. La rencontre avec un loup dans une cabane au milieu de la forêt fait pénétrer le spectateur dans un monde déconcertant de contes de fées à moitié oubliés. L’animation interagit avec le spectateur, et les objets dans la pièce deviennent des portails ouvrant sur une autre dimension et menant jusqu’à un gigantesque jardin d’étoiles.

Lunatick d’Antony Gormley et de Priyamvada Natarajan

Casque immersif sur la tête, le spectateur commence son voyage sur l’île déserte de Kiritimati (l’île Christmas) dans l’océan Pacifique, une île menacée de disparition par l’élévation du niveau de la mer. Après avoir découvert une plateforme de lancement au milieu des palmiers, le spectateur se voit aspirer à travers les nuages jusque dans l’espace.

Rainbow d’Olafur Eliasson

Olafur Eliasson s’intéresse depuis longtemps à la relation entre soi et autrui et entre soi et l’environnement, un thème qui a profondément influencé Rainbow, phénomène naturel éphémère créé par un procédé numérique. Innovation majeure, la fonction multi-utilisateur ouvre la voie à de nouveaux espaces pour la réalité virtuelle dans l’art.

Rising de Marina Abramović

La première œuvre de réalité virtuelle de Marina Abramović, qui faisait partie du programme original, est présentée en prolongation. Rising expose le spectateur aux effets de la hausse du niveau de la mer. Un appel à l’action contre les changements climatiques aussi poétique que troublant.

L’exposition est ouverte chaque jour à l’exception du mardi, de 10h à 19h et l’entrée est libre.

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Phi présente des installations saisissantes à Venice Virtual Reality, dans le cadre de la 76e Mostra de Venise

En plus de Phi immersif: théâtre du virtuel, Phi présentera également deux installations en appui à autant d’expériences de réalité virtuelle qui feront leur première mondiale en compétition à la Mostra de Venise : BattleScar, de Nico Casavecchia et Martin Allais, avec Rosario Dawson, et, en partenariat avec RYOT, A Life in Flowers, une œuvre d’Armando Kirwin et d’Alison Klayman.

Installations de Phi à la 76e Mostra de Venise

BattleScar: Punk Was Invented by Girls​

Une production d’Atlas V, BattleScar: Punk Was Invented by Girls raconte une année dans la vie de Lupe, une Portoricaine d’origine vivant à New York à la fin des années 1970. À travers le journal intime de Lupe, le film retrace les événements de l’année 1978, où elle fait la connaissance de Debbie, une autre jeune fugueuse, dans une cellule de centre de détention pour mineurs qui lui fera découvrir la scène punk de la rue Bowery et les mondes secrets qui cohabitent dans le Lower East Side des années 1970.

A Life in Flowers

Présentée en partenariat avec RYOT, A Life in Flowers est une expérience de réalité virtuelle interactive et une installation artistique activée par la voix du participant, le projet associe le travail du célèbre sculpteur botanique, Azuma Makoto, et du créateur chevronné de la réalité virtuelle, Armando Kirwin. L’expérience permet aux spectateurs d’entrer dans un univers physique et de passer à une réalité virtuelle où ils peuvent explorer l’harmonie entre les fleurs et la vie humaine lors d’une conversation avec Azuma.

Pour en savoir plus, visiter phi.ca.

 

Acute Art

Sous la direction de Daniel Birnbaum, Acute Art collabore avec les artistes actuels les plus fascinants dans une volonté d’allier technologie et vision artistique. Privilégiant actuellement la réalité virtuelle et la réalité augmentée, Acute Art produit des œuvres numériques originales et les rend accessibles à tous grâce à son application gratuite et à des collaborations artistiques. L’organisme est aussi un laboratoire d’art numérique qui explore de nouvelles techniques destinées à la réalisation d’œuvres expérimentales et qui trouve des façons originales de les diffuser et d’en faire vivre l’expérience.

Depuis 2017, l’organisme a collaboré avec Marina Abramović, Olafur Eliasson, Jeff Koons, Anish Kapoor, Nathalie Diurberg et Hans Berg, Christo et Jeanne-Claude, ainsi qu’avec d’autres artistes talentueux et primés.

Punchdrunk International

Punchdrunk International est mondialement reconnue pour réinventer l’expérience culturelle. Cette firme a signé la production primée Sleep No More, présentée depuis 2011 à guichets fermés, notamment à Londres, à Boston et, récemment, à New York, où elle a célébré son huitième anniversaire. En 2016, elle s’est associée à Shanghai Media Group pour créer une nouvelle mouture de Sleep No More à Shanghaï, qui a battu les records de vente pour une production théâtrale et qui tient toujours l’affiche. Punchdrunk International a aussi remporté divers prix pour les expériences qu’elle a créées dans des environnements numériques.

L’entreprise a notamment collaboré avec Sony Playstation, Xbox, Virgin Media, Louis Vuitton et Media Molecule. Dans le cadre d’un partenariat exclusif avec Samsung Electronics America, elle a produit des expériences de réalité virtuelle inédites, dont Believe Your Eyes, gagnante en 2017 du Lion d’argent dans la catégorie Divertissement au Festival international de la créativité de Cannes.

RYOT

Ryot, lauréat d’un prix Emmy, est le studio-laboratoire d’innovation de Verizon Media, d’où sortent des expériences narratives, immersives et technologiques extraordinaires présentées dans le monde entier. Ryot est l’incubateur d’innovation qui révolutionne la création de contenu de nouvelle génération, des expériences de réalité mixte à la technologie de contenu dans un monde de 5G en passant par la publicité. En 2018, Ryot a créé un studio de capture de mouvements ultramoderne, qui a pour mission de concevoir de nouvelles formes de contenu. Ryot garde ainsi une belle longueur d’avance en matière de progrès technologiques. Trois de ses productions ont été en nomination aux prix Emmy: le projet de réalité virtuelle First Man VR avec Universal Pictures, le projet de réalité augmentée L.A Louvre et le projet de vidéo 360° Behind The Fence.

Atlas V

Des expériences immersives en réalité virtuelle et augmentée aux installations interactives utilisant l’apprentissage machine, Atlas V interpelle le public avec de nouvelles technologies, une esthétique unique et une conception immersive. Membre actif d’une communauté de technologues créatifs, Atlas V recherche et soutient les artistes indépendants qui réinventent l’art et la forme du récit. Son équipe a contribué à un grand nombre d’allocutions et d’ateliers, notamment le Sundance Lab New Frontier, le MIT Media Lab, Oculus Connect, Tribeca Storyscape, l’IDFA Doc Lab et AdWeek Europe.

Phi

Fondé et dirigé par Phoebe Greenberg à Montréal, Phi est un pôle artistique multidisciplinaire situé au croisement de l’art, du film, de la musique, du design et de la technologie. Tourné vers l’art et les publics de demain, l’organisme couvre le spectre des idées radicales en misant sur l’expérience collective, la responsabilité sociale et la participation de l’auditoire.

Formé du Centre Phi, du Studio Phi ainsi que de la Fondation Phi, Phi provoque des rencontres inattendues entre les artistes et les publics grâce à sa programmation éclectique où création, réalité virtuelle, immersion et performance sont à l’honneur.

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Phi dévoile sa nouvelle programmation à Venise

Du 22 juillet au 15 août Phi s’expose à Venise

Présentée en marge de la Biennale de Venise, la programmation continue de Phi mettra en vedette de nouvelles œuvres de réalité virtuelle par Olafur Eliasson, Anish Kapoor, Marina Abramović et plusieurs autres.

Phi annonce la seconde phase de sa programmation remarquée en marge de la Biennale de Venise, avec plusieurs têtes d’affiche de l’art contemporain ainsi que des artistes montréalais attendus au Ca’ Rezzonico.

 

Le mot d’ordre? Oser déranger.

Avec son programme Phi immersif: théâtre du virtuel présenté dans deux galeries, Phi annonce haut et fort sa présence en marge de la Biennale de Venise et continue de se positionner comme un pionnier dans la façon de consommer les nouvelles formes d’art. Le programme initial s’était greffé à la 58e Biennale de Venise pour accueillir la première exposition solo hors du Mexique de Renata Morales — une installation qui se voulait l’aboutissement d’une résidence de deux ans chez Phi.

Pour ce second volet, Phi collabore une fois de plus avec la plateforme de production et de distribution de créations interactives de réalité virtuelle Acute Art afin d’offrir aux artistes comme au public un terrain de jeu où ils peuvent explorer et interagir, favorisant le dialogue et la pensée critique par le biais d’expériences à la fois artistiques et technologiques. Les œuvres au programme dans la première galerie promettent de déranger l’environnement baroque du Ca’ Rezzonico Gallery sur les bords du Grand Canal.

Galerie 1: une présentation de Phi et d’Acute Art

 

Into Yourself, Fall par Anish Kapoor

Une première incursion en réalité virtuelle pour l’artiste Anish Kapoor, qui nous offre une œuvre viscérale où les spectateurs se voient entraînés à travers le corps humain, au point de tomber à l’intérieur d’eux-mêmes. Cette expérience de corporéité imite les sensations du vertige et dépeint les méandres au cœur de chacun.

Rainbow par Olafur Eliasson

L’intérêt qu’Olafur Eliasson porte depuis toujours aux rapports entre soi vs autrui et soi vs l’environnement influence profondément Rainbow — un phénomène naturel éphémère généré par un processus numérique. Une grande nouveauté, la fonction multi-utilisateur ouvre la voie vers de nouveaux espaces pour et vers la réalité virtuelle en art.

Rising par Marina Abramović

La première œuvre en réalité virtuelle de Marina Abramović qui a été présentée durant le volet initial, est un appel à l’action aussi poétique qu’inquiétant. Rising expose les spectateurs aux effets de la hausse du niveau de la mer afin de les responsabiliser face aux changements climatiques.

Galerie 2 : une présentation de Phi

Gymnasia par Chris Lavis et Maciek Szczerbowski

Un rêve à la fois sombre, troublant et étrangement beau. Cette expérience cinématographique en RV réussit à provoquer cette indéfinissable anxiété que l’on ressent lorsque la frontière entre réel et irréel s’estompe de façon inconcevable. Gymnasia signale la première collaboration entre l’Office national du film du Canada, Felix & Paul Studios et Clyde Henry Productions.

Gloomy Eyes par Jorge Tereso et Fernando Maldonado

Quand le soleil en a eu assez de l’humanité, il a décidé de se cacher et de ne plus jamais se lever. L’obscurité a réveillé les morts. Un jeune zombie appelé Gloomy et son amie vivante Nena tombent amoureux au point de créer une connexion profonde et indestructible.

Speculating Futures par Fvckrender, Miri Chekhanovich, Maryse Goudreau, Caroline Monnet et George Fok

Dans cette installation à trois canaux basée sur le climat géopolitique et les enjeux environnementaux actuels, plusieurs artistes se projettent 20 ans dans l’avenir pour présenter leur vision des scénarios que le futur nous réserve. Avec cette œuvre originale produite par Phi, d’une durée de 34 minutes, les créateurs souhaitent inspirer un désir de renouveau et d’action collective à travers l’art.

Tous les détails à phi.ca

Images: courtoisie de l’artiste (Gymnasia, Gloomy Eyes) + courtoisie d’Acute Art (Rising; Rainbow; Into Yourself, Fall)

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Acute Art

Sous la direction de Daniel Birnbaum, Acute Art collabore avec les artistes actuels les plus fascinants dans une volonté d’allier technologie et vision artistique. Privilégiant actuellement la réalité virtuelle et la réalité augmentée, Acute Art produit des œuvres numériques originales et les rend accessibles à tous grâce à son application gratuite et à des collaborations artistiques. L’organisme est aussi un laboratoire d’art numérique qui explore de nouvelles techniques destinées à la réalisation d’œuvres expérimentales et qui trouve des façons originales de les diffuser et d’en faire vivre l’expérience.

Depuis 2017, l’organisme a collaboré avec Marina Abramović, Olafur Eliasson, Jeff Koons, Anish Kapoor, Nathalie Diurberg et Hans Berg, Christo et Jeanne-Claude, ainsi qu’avec d’autres artistes talentueux et primés.

Phi

Fondé et dirigé par Phoebe Greenberg à Montréal, Phi est un pôle artistique multidisciplinaire situé au croisement de l’art, du film, de la musique, du design et de la technologie. Tourné vers l’art et les publics de demain, l’organisme couvre le spectre des idées radicales en misant sur l’expérience collective, la responsabilité sociale et la participation de l’auditoire.

Formé du Centre Phi, du Studio Phi ainsi que de la Fondation Phi, Phi provoque des rencontres inattendues entre les artistes et les publics grâce à sa programmation éclectique où création, réalité virtuelle, immersion et performance sont à l’honneur.

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