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Mémoire du Centre Phi au ministre de la culture

L’ENTREPRENEURIAT CULTUREL À L’ÈRE NUMÉRIQUE
Dépôt d’un mémoire par le Centre Phi dans le cadre du renouvellement de la politique culturelle du Québec

 

Nouvelle politique culturelle

Vingt ans après l’adoption de sa politique culturelle, le Ministère de la Culture et des Communications procède actuellement à la refonte de son approche. La nouvelle politique reposera sur les acquis tout en prenant en compte les nouvelles réalités du milieu culturel, incluant l’évolution des pratiques culturelles, la mondialisation, les changements démographiques, la diversité culturelle et le développement des technologies.

 

À la croisée des arts et de la technologie, le Centre Phi profite de son statut unique dans le paysage culturel québécois pour soutenir le Ministère et lui exprimer sa vision, ses réflexions et ses pistes de solution en matière d’entreprenariat culturel.

 

Dans son mémoire remis le 26 août, le Centre Phi avance plusieurs propositions qui sauront certainement favoriser le développement et la pérennisation de produits culturels de qualité, destinés à un rayonnement national et international.

 

Les faits saillants

Voici quatre faits saillants pour trouver le point d’équilibre entre l’innovation, la croissance économique, la demande du consommateur et l’équité pour les créateurs et les producteurs.

 

1- Valoriser la culture comme un vecteur économique incontournable

Tous les chiffres le confirment : la culture est un moteur économique de premier plan, dépassant même le secteur aéronautique. Il importe que les acteurs du milieu culturel soient reconnus des agents économiques à part entière, des catalyseurs qui galvanisent la création, l’innovation, l’emploi et l’attractivité de notre province. Le Québec a tous les atouts nécessaires pour devenir un laboratoire propice à l’épanouissement de l’entrepreneurial culturel. Donnons-nous les moyens de nos ambitions.

2- Développer l’expertise entrepreneuriale des acteurs culturels

L’action gouvernementale doit favoriser la création d’outils d’accompagnement et de formations stratégiques récurrentes, accessibles aux travailleurs culturels désireux de parfaire leurs connaissances en entrepreneuriat, langage des affaires et commercialisation. En outillant adéquatement les acteurs culturels, ils tireront plein avantage des mesures fiscales disponibles, optimiseront leur approche de mise en marché et feront accroître le rayonnement du produit culturel. Le Centre Phi voit l’accroissement des connaissances en affaires des travailleurs culturels comme un soutien direct à l’entrepreneuriat culturel.

3- Dynamiser les modes et les programmes de financement

Les programmes de financement actuels ne reflètent ni le rythme du processus de création, ni l’hybridation des genres artistiques, incluant le volet numérique.
Les mesures de financement doivent être mises à niveau afin qu’elles deviennent aussi innovatrices et dynamiques que le secteur qu’elles desservent.

4- Intégrer les acteurs technologiques à la chaîne culturelle

La création, la production et la diffusion de produits culturels dans un environnement digital connaissent un essor fulgurant, sans pour autant générer de contrepartie correspondante. Les fournisseurs d’accès à Internet (FAI), les entreprises de moteur de recherche et les agrégateurs de contenu en tirent d’énormes revenus publicitaires, tout en produisant peu de contenu eux-mêmes. Le Ministère de la Culture et des Communications occupe une position privilégiée pour concevoir un nouveau modèle d’affaires, non pas en matière de propriété intellectuelle et de droits d’auteur, mais en soutien à la création et production de contenu. Le Centre Phi recommande l’introduction d’une contribution des FAI et autres acteurs technologiques afin de soutenir la production de contenu culturel. La participation envisagée ici serait minime, mais formidablement efficace pour mettre fin au règne de la gratuité et renforcir par ricochet la chaîne culturelle en y intégrant le maillon digital.

Nous avons confiance que le Ministère de la Culture et des Communications saura engager des actions concrètes et audacieuses afin de réussir le virage numérique et de faire rayonner le milieu culturel québécois à la hauteur de sa richesse et de son potentiel.

 

Le Centre Phi

Le Centre Phi, c’est des salles qui se transforment au gré des activités: lancement, conférence, colloque, projection, exposition, concert, spectacle, installation interactive. C’est des studios de création et de production, avec la technologie la plus sophistiquée, mise au service des besoins artistiques. C’est un centre multifonctionnel où l’art peut s’exprimer dans tous ses états. Et c’est surtout un lieu d’échanges, d’apprentissage, de découverte, de lancement, de tournage, d’enregistrement, etc.

Laurent Imbault, fondateur de GoodnessTV

LAURENT IMBAULT, FONDATEUR GOODNESSTV RÉPOND À QUELQUES QUESTIONS SUR CETTE INITIATIVE QUI SUSCITE DE PLUS EN PLUS D’INTÉRÊT

 

Q: GoodnessTv, c’est une Web télé consacrée au contenu positif et à l’engagement social. Parler de bonnes nouvelles, c’est souvent vu comme naïf, non?

R :

Je pense qu’au contraire, dans toute situation dramatique, il y a toujours quelqu’un qui travaille au bien commun, qui agit dans le sens contraire de ce qui se passe. L’être humain est capable du pire, mais aussi du meilleur, et c’est le meilleur qu’on veut mettre en lumière…

 

Q : Les Médias traditionnels ont commencé créer des sections « bonnes nouvelles ». À une époque on disait qu’une bonne nouvelle, ce n’était pas une nouvelle. Pourquoi pensez-vous que c’est maintenant différent ?

R :

Avec l’avènement des chaînes en continu, on revoit constamment les mêmes images. On peut donc facilement avoir l’impression que le monde va mal et ce n’est pas vrai. Il y a de moins en moins de guerres, elles sont de moins en moins meurtrières. Si on est constamment confrontés à des nouvelles négatives, on devient cynique et on perd espoir de pouvoir changer les choses. On a besoin d’un autre point de vue sur la réalité. GoodnessTv ne veut pas remplacer les médias traditionnels. Tout ce que l’on veut, c’est d’ajouter une autre perspective, celle des solutions.

Agisssons pour changer le monde à notre image et ne laissons pas l’image qu’on a du monde nous changer.

 

Q : Les institutions et les entreprises sont de plus en plus préoccupées par l’impact social de leurs actions. Le contenu de GoodnessTv s’inscrit-il dans ce courant ?

R :

Tout à fait. Nous croyons que le monde est en profonde mutation. Ça se voit, les gens se mobilisent, ils exigent des solutions aux problèmes de la pauvreté, de l’environnement et de la qualité de vie en général. Les entreprises n’ont pas le choix de suivre ce mouvement. Alors je crois que de plus en plus d’entrepreneurs, comme Alexandre Taillefer au Québec et Manuel Faber, le président de Danone, vont parler d’impact social. Parce que c’est un mouvement global qui doit impliquer autant les citoyens que les sociétés. C’est ensemble qu’il faut travailler.

 

Q : Faites-vous de la production originale ?

R :

On est à la fois un agrégateur de contenu pour des centaines d’organismes, une Webtélé qui produit des contenu vidéo, dont « La minute positive ». Ce sont de courts reportages sur des initiatives porteuses d’espoir, individuelles ou collectives, https://minute.goodnesstv.org/fr/ dans tous les domaines : scientifique, artistique, environnemental, économique, etc.

Et l’élément le plus novateur, je crois, c’est le « Call to Action ». À la fin de chaque reportage, on propose deux ou trois actions en lien avec le sujet. Des actions souvent assez simples à réaliser que l’on partage ensuite sur ses réseaux sociaux. On produit également des portraits de gens qui font une différence, avec une série qui s’appelle Fabricants d’espoir.

Les Productions GoodnessTv offrent des services complets de production, de la conception à la mise en ligne. L’avantage c’est que nous sommes à la fois producteur et diffuseur. C’est intéressant parce que c’est un clé en main.

 

PHOTO: de gauche à droite, les fondateurs de GoodnessTv, Katherine Adams et Laurent Imbault avec une partie des membres de l’équipe: Line Richard, Développement et Contenu et en bas de gauche à droite; Léon Coupal, Adjoint administratif, Guillaume Denis, Réseaux Sociaux, Karim Benaly, Stagiaire à l’information, Karim Lagryech, Stagiaire à l’information,

Et derrière la caméra; Christian Viel, Vidéaste-monteur

FANTASIA DÉVOILE UNE SECONDE VAGUE DE TITRES

KEVIN SMITH, MARILYN MANSON ET SHINSUKE SATO À MONTRÉAL POUR LA 20E ÉDITION DE FANTASIA

 

Alors que la préparation de sa 20e édition bat son plein, le Festival international Fantasia continue de se dévoiler. Ainsi, après avoir annoncé la venue au Festival des réalisateurs Guillermo del Toro et Takashi Miike, Fantasia est heureux de dévoiler de nouveaux invités de marque ainsi qu’une seconde vague de titres de sa programmation.

Première mondiale de KICKBOXER : VENGEANCE de John Stockwell qui sera présenté lors de la soirée d’ouverture le 14 juillet prochain au Théâtre Hall de l’Université Concordia, tout de suite après KING DAVE de Podz, présenté en première mondiale.

 

Kevin Smith, Marilyn Manson et Shinsuke Sato assisteront au Festival!

Fantasia est heureux d’annoncer que Kevin Smith, la figure de proue du cinéma indépendant américain, sera présent lors d’une soirée spéciale où sera projeté YOGA HOSERS, son plus récent long métrage. Avec cette comédie noire mettant en vedette Johnny Depp, Vanessa Paradis et Lily-Rose Depp, le réalisateur de CLERKS et TUSK signe le second épisode de sa trilogie canadienne « True North » et revient avec humour sur un sombre chapitre de l’histoire du Québec.

L’enfant terrible de la scène rock, Marylin Manson, sera également présent à Fantasia pour assister à la première mondiale de LET ME MAKE YOU A MARTYR de Corey Asraf et John Swab. En plus d’être producteur de ce drame de vengeance, Manson y interprète un rôle auprès de Mark Boone Junior, Niko Nicotera, Sam Quartin et Michael Potts.

Présent à Fantasia en 2013 pour LIBRARY WARS, le versatile cinéaste japonais Shinsuke Sato (GANTZ) sera de retour au festival pour la première canadienne de LIBRARY WARS : THE LAST MISSION, la suite de son opus de science-fiction. Dans ce nouvel épisode rempli d’action, on retrouve la Force de Défense des Bibliothèques, une équipe tactique qui, dans un futur proche, a comme mission de protéger coûte que coûte les derniers livres du Japon.

 

KICKBOXER : VENGEANCE sera présenté lors de la soirée d’ouverture!

Tel que précédemment annoncé, la 20e édition du Festival Fantasia s’ouvrira avec la première mondiale de KING DAVE de Podz. Cette projection sera suivie, également en première mondiale de KICKBOXER : VENGEANCE de John Stockwell (TURISTAS, INTO THE BLUE). Nouvelle mouture de la célèbre franchise d’action, ce film d’arts martiaux donne la vedette aux acteurs locaux Alain Moussi et Georges St-Pierre ainsi qu’à Jean-Claude Van Damme et Dave Bautista.

 

D’autres longs métrages internationaux présentés en primeur!

  • En outre, le Festival Fantasia est fier de s’associer avec la Polish Film Institute pour un hommage au cinéma de genre polonais. Ce volet thématique inclura la première québécoise de THE LURE d’Agnieszka Smoczynska, une comédie musicale fantaisiste ayant fait fureur au dernier Festival de Sundance.
  • Un facteur n’ayant que quelques jours à vivre fait un curieux pacte avec un esprit malin dans l’émouvant IF CATS DISAPPEARED FROM THE WORLD du Japonais Akira Nagai (première canadienne).
  • Jackie Chan est la tête d’affiche de la première nord-américaine de SKIPTRACE, la comédie d’action de Renny Harlin (DIE HARD 2) qui donne également la vedette à Johnny Knoxville.
  • Sélectionné au récent Festival de Cannes et présenté en ouverture de la section Camera Lucida, THE WAILING du Sud-Coréen Na Hong-jin (première québécoise) réinvente le drame policier en y apportant une tournure fantastique.
  • Le réalisateur Adam Nimoy assistera à la première internationale de FOR THE LOVE OF SPOCK, un documentaire portant sur la vie de son père Leonard, l’inoubliable interprète de Mr. Spock dans la série STAR TREK.
  • Choisi pour représenter la Corée du Sud à la dernière cérémonie des Oscars, le drame historique THE THRONE de Lee Joon-ik (première québécoise) reconstitue avec soin un tragique événement national.
  • L’Américain Mike Flanagan (OCCULUS, HUSH) marque son retour à l’épouvante avec la séance spéciale de BEFORE I WAKE, un drame surnaturel mettant en vedette Jacob Tremblay (ROOM), Kate Bosworth et Thomas Jane.
  • Avec la première canadienne de WHAT A WONDERFUL FAMILY, la légende vivante Yoji Yamada (TWILIGHT SAMURAI) dépeint avec humour le portrait atypique d’une famille japonaise.
  • Johnny Galecki (THE BIG BANG THEORY) combat littéralement ses démons intérieurs dans la comédie surréaliste THE MASTER CLEANSE de Bobby Miller (première internationale), l’un des succès du dernier Festival de South by Southwest.
  • Après avoir remporté le Goya du meilleur nouveau réalisateur pour EVA en 2012, l’Espagnol Kike Maillo se tourne vers l’action hyperréaliste avec l’exaltant TORO (première internationale).
  • Le prolifique Yoshihiro Nakamura pose un regard novateur sur le sous-genre du film de maison hantée avec la première québécoise de THE INERASABLE.
  • Enfin, l’habitué de Fantasia Johnny To revient en force avec THREE (première québécoise), un thriller entièrement tourné dans un hôpital du sud de la Chine

 

 

 

Sur ONF.ca, créations d’animateurs de la relève

Découvrez sur le site ONF.ca les nouvelles et singulières créations d’animateurs canadiens de la relève

Le programme Hothouse de l’ONF réunit chaque année des animateurs talentueux et prometteurs de tous les coins du pays

Le programme Hothouse de l’Office national du film du Canada en est cette année à sa 11e saison. Conçu à l’intention des animateurs émergents, il a contribué à lancer la carrière de certains des animateurs canadiens les plus réputés. En visitant ONF.ca, les férus d’animation pourront gratuitement faire la découverte de six nouveaux courts métrages conçus par la toute dernière génération des « finissants » de Hothouse.

Travail à distance

Pour la première fois, les participants avaient la possibilité de travailler à distance avec le studio d’animation oscarisé de Montréal par l’intermédiaire du centre de production de l’ONF le plus proche. Cette année, les talents émergents nous viennent donc véritablement de partout au pays : Curtis Horsburgh, de Victoria, Rhayne Vermette, de Winnipeg, Catherine Dubeau et Pascaline Lefebvre, de Montréal, Lorna Kirk, de Halifax, et Duncan Major, de St. John’s.

Found Sound 2.0

Les courts métrages de Hothouse 11 ont pour thème « Found Sound 2.0 » (« Sons dénichés 2.0 »), une reprise du concept à succès de l’an dernier, lequel consistait à trouver sur le Web des clips audio susceptibles de stimuler la créativité des participants. Cette année, le programme comporte un élément nouveau : les participants peuvent utiliser l’un des 14 clips audio présélectionnés ou proposer un extrait sonore de leur choix. Puisque « Sons dénichés » mise sur la satire et la subversion, les candidats utilisent la dimension sonore à leur guise pour enclencher une démarche de création : libre à eux de réinterpréter, de commenter ou de jouer avec le sens d’origine.

Cette année, c’est au réalisateur, animateur et concepteur originaire de Calgary Malcolm Sutherland qu’on a confié le rôle de mentor. Aujourd’hui établi à Montréal, Malcolm travaille dans les domaines du cinéma, de la télévision, des publicités Web et des vidéoclips. Il a pris part au tout premier Hothouse et est le premier ancien participant à revenir en qualité de mentor.

Films du Hot House 11

  • Fyoog relate un rêve à propos d’un train inspiré par des sons enregistrés dans une voiture du métro de Toronto. Cet hybride surréel d’animation image par image et de 2D est signé Curtis Horsburgh, de Victoria.
  • Lui, des dessins au charbon dépeignent de manière touchante la solitude et le bouleversement d’un enfant cherchant refuge dans une zone de guerre. Lui, le court métrage fort à propos qu’a réalisé Lorna Kirk, de Halifax, explore au moyen d’une voix anonyme et mécanique le sentiment d’impuissance qui pèse sur les réfugiés.
  • Un nouveau père apprend des choses sur la liberté d’expression et le pouvoir du lâcher-prise dans Petit Big Bang, créé par Duncan Major, de St. John’s. S’inspirant de la voix de son petit garçon de quelques mois ainsi que d’une voix adulte, le cinéaste a imprimé son film manuellement sur une ancienne table d’impression en utilisant des blocs de linoléum gravés à la main.
  • Partant de la voix impersonnelle d’une personne donnant un cours d’anglais, Tête-Mêle, de la Montréalaise Catherine Dubeau, présente une descente visuelle dans la folie propulsée par l’effort de garder sa tête, même lorsque cela semble presque impossible.
  • Inspiré par des enregistrements de bébés, Poupons, réalisé par Pascaline Lefebvre, de Montréal, jette un regard sur le comportement étrange des gens qui s’entraînent dans une salle de sport.
  • Une apparition se révèle à travers la pellicule dans OVNI, de Rhayne Vermette. La cinéaste de Winnipeg s’est inspirée de sons captant la découverte d’un mystérieux phénomène céleste. Les spectateurs ont-ils bien interprété ces signes ou ont-ils mal entendu le message?

 

Productrice, Maral Mohammadian

Hothouse 11 est produit par Maral Mohammadian pour le Studio d’animation de l’ONF. Jon Montes est le producteur délégué. Teri Snelgrove (productrice déléguée, Studio de la Colombie-Britannique et du Yukon, Vancouver), Alicia Smith (productrice, Studio du Nord-Ouest, Winnipeg), Paul McNeill (producteur, Studio de l’Atlantique, Halifax) et Kelly Davis (productrice déléguée, Studio de l’Atlantique, St. John’s) ont travaillé avec les participants dans leur territoire respectif.

Malcolm Sutherland

À l’instar de Malcolm Sutherland, certains des animateurs les plus applaudis du Canada ont fait leurs débuts dans le cadre du programme Hothouse, y compris Patrick Doyon, nommé pour un Oscar pour son court métrage d’animation Sunday/Dimanche, et Howie Shia, dont le court métrage Flutter, produit par l’ONF, a reçu le grand prix des entrées libres aux récompenses du dessin animé à Tokyo (Tokyo Anime Awards). Au total, 72 films ont été produits jusqu’à maintenant dans le cadre de Hothouse. On peut les visionner et se renseigner sur les participants des programmes antérieurs sur le site Web de Hothouse.

« Le Hothouse de cette année s’est révélé le plus difficile que nous ayons connu jusqu’à présent. Nous avons voulu adopter une approche plus populaire et rendre le programme accessible à des gens qui, pour quelque raison que ce soit, n’avaient pas le privilège de tout laisser derrière pour venir passer trois mois à Montréal. Mais comment allions-nous nous y prendre pour appuyer les cinéastes à distance et les amener à jeter les bases de futures productions avec le studio de l’ONF et la communauté du cinéma dans leur propre région, sans pour autant compromettre la qualité du stage, laquelle repose dans une large mesure sur le savoir-faire du Studio d’animation? La démarche a nécessité un important effort collectif auquel ont participé des équipes de cinq studios situés dans des fuseaux horaires distincts du pays. Nous avons découvert des talents incroyables : nous sommes on ne peut plus fiers. »
– Maral Mohammadian, productrice

Le Gala CLIP célèbre ses gagnants d’Inukjuak

Le COURT-MÉTRAGE des JEUNES D’INUKJUAK GAGNANT du GALA CLIP FERA LE TOUR DU QUÉBEC

 

4 jeunes de l’école Innalik d’Inukjuak (Nunavik) ont été récompensés ce 12 mai pour leur court-métrage Una Unikkaavut lors du GALA CLIP organisé par Fusion Jeunesse.

 

Una Unikkaavut

À la fois cri du cœur, ode à l’espoir et portrait intimiste à la mémoire de leur amie Sarah Patsauq, le film de Lucy Gailey Nappatuk, Bobby Idlout, Sarah Naqtai et Peter Nutaraluk montre une réalité difficile du Nunavik : le taux de suicide des jeunes Inuits — parmi les plus élevés dans le monde — est 11 fois plus élevé que la moyenne nationale.

 

Sur les écrans de cinémas indépendants

Leur message aura une portée bien plus grande que ce que les quatre cinéastes en herbe primés auraient pu imaginer : il sera diffusé au cours du mois d’août sur les écrans de plusieurs cinémas indépendants du Québec, dont le Cinéma du Parc, le Cinéma Beaubien, le Cinéma Pine, le Clap et la Maison du Cinéma, en première partie de tous les films présentés.

 

« J’ai été réellement impressionnée par la qualité des films qui ont été proposés par les élèves du secondaire dans le cadre de ce concours. En fait, j’ai été si emballée par le Projet Clip que j’en ai parlé lors du Souper annuel de l’Association des propriétaires de cinémas du Québec. C’est à ce moment que plusieurs propriétaires de salles ont proposé de diffuser gratuitement le clip gagnant sur leurs écrans. Grâce à leur générosité, ce court-métrage touchant, qui témoigne d’une réalité troublante vécue par des jeunes autochtones, bénéficiera d’un rayonnement inattendu », a affirmé Mme Ann Champoux, présidente de la Régie du cinéma et présidente du jury du GALA CLIP.

 

« Chaque année, Fusion Jeunesse travaille avec plus de 1 800 jeunes Autochtones, âgés de 7 à 18 ans, à Mashteuiatsh, Kahnawake et dans des communautés Cries et Inuites isolées comme Inukjuak. Tous les jeunes avec qui nous travaillons sont confrontés dès leur plus bas âge à des enjeux de santé mentale. Que Bobby, Peter, Lucy et Sarah prennent la parole et montrent à toute la province leur force de caractère et leur désir de vivre, c’est extrêmement émouvant et brave !», a déclaré Sarah Houde, directrice générale de Fusion Jeunesse.

 

650 jeunes participants

Près de 650 jeunes de 30 écoles du Québec ont travaillé plusieurs heures par semaine depuis septembre dans le cadre du projet CLIP de Fusion Jeunesse afin de réaliser un des trente courts-métrages en lice lors du gala. De l’écriture du scénario au montage, ils ont été accompagnés par des étudiants et diplômés universitaires en cinéma qui ont pu partager leur expertise et leur expérience.

 

Nos félicitations à tous les participants et aux lauréats :

 

  • Clip d’argent : Suicidal Wings (École Wiinibekuu – Commission scolaire crie – Waskaganish)
  • Coup de cœur du jury : Le kidnapping (École sec. Joseph-François-Perrault – CS de la Capitale – Québec)
  • CLIP cinéma d’ici : Un regard vers l’intérieur (École secondaire Louis-Riel – CSDM)
  • Meilleure direction photo : Fraternité (École secondaire Jean-de-Brébeuf – CS de la Capitale – Québec)
  • Meilleure direction artistique : Bitter Tea (John F. Kennedy High School – EMSB)
  • Meilleur son : Le survenu (École secondaire Saint-Henri – CSDM)
  • Meilleure trame sonore : Qui es-tu ? (École secondaire La Source – CSRN – Rouyn-Noranda)
  • Meilleur jeu d’ensemble : La compétition de danse (École secondaire Pointe-aux-Trembles – CSPI)
  • Meilleur montage : Démons (École secondaire Académie Dunton – CSDM)
  • Meilleur scénario : Projet S (École secondaire Honoré-Mercier – CSDM)
  • Meilleure affiche : De la haine jusqu’à l’amour (École secondaire Vanier – CS de la Capitale – Québec)
  • Prix du public : La retenue (École Kassinu Mamu)
  • Révélation de l’année : Émile Cartier (École secondaire Paul-Gérin-Lajoie-d’Outremont – CSMB)

 

Pour visionner Una Unikkaavut et les autres courts-métrages réalisés dans le cadre de CLIP

https://www.projetclip.ca

 

À propos de Fusion Jeunesse

Fusion Jeunesse est un organisme de bienfaisance québécois, gagnant de plusieurs prix et distinctions. Sa mission consiste à contrer le décrochage scolaire en créant des liens continus entre le système scolaire et la communauté, tout en implantant des projets pédagogiques, pratiques et innovants destinés aux jeunes à risque afin de contribuer à leur instruction, leur socialisation et leur qualification.

https://www.projetclip.ca

 

À propos de la Régie du cinéma

La Régie du cinéma relève du ministre de la Culture et des Communications du Québec. Sa mission première est de classer les films présentés au Québec et de faire connaître ce classement au public, notamment aux jeunes et à leurs parents, afin de les sensibiliser à la nature du contenu de ces films.

https://www.projetclip.ca

Les membres du jury , de gauche à droite : Mara Joly, Sarah-Anne Parent, André Dudemaine, Julie Breton, Elisabeth Locas, Ann Champoux
Gala Clip: Ann Champoux, présidente de la Régie du cinéma et présidente du Jury, et Gabriel Bran Lopez, président fondateur de Fusion Jeunesse
Trophées remis aux gagnants

FMC, rapport sur le concept de « découvrabilité »

LE FONDS DES MÉDIAS DU CANADA PUBLIE UN RAPPORT SUR LE CONCEPT DE DÉCOUVRABILITÉ DU CONTENU, EN PARTENARIAT AVEC TÉLÉFILM CANADA ET L’OFFICE NATIONAL DU FILM DU CANADA

 

Le Fonds des médias du Canada (FMC) vient de publier un rapport intitulé Découvrabilité : vers un cadre de référence commun, en partenariat avec Téléfilm Canada et l’Office national du film du Canada (ONF).

Ce rapport, également produit avec le soutien de CBC/Radio-Canada, propose un examen minutieux des composantes qui doivent être prises en considération dans la conception de la future stratégie canadienne en matière de découvrabilité du contenu.

Comme l’a souligné le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) à la suite de l’audience Parlons télé, la découverte de la programmation canadienne a acquis une importance accrue maintenant que les changements technologiques ont transformé les habitudes de consommation des auditoires et permis à des contenus de toutes les origines de contourner le système réglementé de la radiodiffusion. Ce phénomène a donné naissance à un nouvel enjeu appelé «découvrabilité du contenu» qui est souvent considéré, dans les milieux de la production audiovisuelle, comme le défi prioritaire que l’industrie aura à relever au cours de la prochaine décennie.

Le rapport est publié en vue du prochain Sommet sur la découvrabilité qui aura lieu les 10 et 11 mai 2016 à Toronto, dans le but de poursuivre les discussions sur les enjeux soulevés dans le cadre de l’audience Parlons télé. L’événement est organisé par le CRTC et l’ONF.

 

Le rapport peut être téléchargé ici:

 

LES ESCALES 2016 DU WAPIKONI MOBILE

LA SAISON 2016 DES ESCALES DU WAPIKONI COMMENCE

Depuis hier les studios ambulants du Wapikoni mobile ont repris la route vers les communautés des Premières Nations

 

11 communautés des Premières Nations

Les studios ambulants de formation et de création audiovisuelle et musicale du Wapikoni mobile ont repris la route des communautés autochtones hier matin. En tout, ce sont 11 communautés du Québec qui recevront ces ateliers qui touchent en moyenne 300 jeunes par année. Une escale au Panama, auprès des nations Kuna et Embera, aura également lieu du 20 juin au 4 juillet, en partenariat avec la Chaire UNESCO-McGill, Dialogues pour la durabilité.

 

Encadrement

Encadrés par deux cinéastes-accompagnateurs, un assistant-formateur autochtone, un intervenant jeunesse et un coordonnateur issu de la communauté visitée, les participants sont initiés à la scénarisation, à la réalisation et aux nombreux aspects techniques du tournage (caméra, prise de son et montage) avec du matériel de qualité professionnelle. Chaque participant bénéficie d’un accompagnement adapté à son expérience et à son rythme d’apprentissage.

 

Studios mobiles

Deux studios mobiles permettent aux jeunes autochtones de réaliser leurs courts métrages à partir de leur propre idée et d’enregistrer des pièces musicales originales. Ces œuvres, qui témoignent de leurs réalités, de leurs préoccupations, de leur humour et de l’immense richesse culturelle de ces nations, seront présentées fièrement devant leur communauté lors de la projection qui clôturera chacune des escales.

Traduits en plusieurs langues, certains de ces films rejoindront par la suite de nombreux auditoires partout dans le monde, comme récemment lors du Forum mondial de l’Alliance des civilisations des Nations Unies (UNAOC) qui se tenait à Bakou, en Azerbaïdjan, et dont le thème était « Vivre dans des sociétés inclusives : un défi et un but ».

Les escales

Consultez le calendrier des escales sur le site du Wapikoni pour connaître les dates des ateliers dans les communautés : https://www.wapikoni.ca/ateliers/liste-des-ateliers

 

À propos du Wapikoni mobile

Le Wapikoni mobile est un studio ambulant de médiation, de formation et de création audiovisuelle et musicale consacré aux jeunes des Premières Nations. Depuis 2004, plus de 3 900 participants de 20 nations et de 58 communautés au Canada et en Amérique du sud ont collaboré à la réalisation de 900 courts métrages traduits en plusieurs langues et récipiendaires de 120 prix et mentions dans de prestigieux festivals à travers le monde. Pour plus d’information, visitez le site https://www.wapikoni.ca.

La Boîte Noire : 39 000 films et séries télé offerts au public !

La Boîte Noire : 39 000 films et séries télé offerts au public !

 

Montréal, 5 mai 2016 – François Poitras, président-fondateur de La Boîte Noire annonce aujourd’hui la fin prochaine des activités de sa boutique vidéo créée il y a 30 ans.

Des premiers tours de manivelle des frères Lumière aux grands classiques hollywoodiens en passant par les œuvres les plus audacieuses des créateurs contemporains, ce sont 39 000 films, séries télé, documentaires ou films d’animation offerts dès demain aux collectionneurs et amoureux du cinéma à la recherche de ses coups de cœur.

Les causes de la fin des opérations de La Boîte Noire sont connues : la multiplication des fenêtres de diffusion du cinéma entraînant des changements importants des habitudes de visionnement prive l’entreprise des revenus nécessaires à sa rentabilité. Aussi, le maintien des activités de La Boîte Noire devient « mission impossible ».

Dès les tout débuts où François Poitras, bachelier en littérature entouré de ses 300 vidéocassettes accueille ses premiers clients, La Boîte Noire a traversé 3 décennies de la révolution du cinéma-maison, ouvrant 2 succursales, inaugurant un premier site Internet en 1995, publiant pendant 20 ans son guide vidéo annuel et multipliant les collaborations avec les éditeurs, diffuseurs et artisans d’ici.

Tout cinéphile possède un bout de l’aventure de La Boîte Noire, de cette histoire où s’entremêlent les découvertes, les coups de foudre, sinon le bonheur de revisiter les œuvres phares ou méconnues des maîtres du 7e art.

Ainsi dès demain, la célèbre boutique cinéma du Plateau Mont-Royal ouvre ses portes au grand public et offre en vente l’ensemble des titres rares ou introuvables de ses collections du cinéma mondial qui ont fait la réputation unique de l’entreprise.

39 000 films, séries télé, documentaires et œuvres d’animation, dès vendredi 11 h à La Boîte Noire, 376, Mont-Royal Est.

https://www.boitenoire.com

LA 17e ÉDITION DE MUTEK S’APPRÊTE À PRENDRE SON ENVOL

Ce matin au Musée d’art contemporain (MAC) dévoilement de la programmation et des projets de la 17e édition de MUTEK!

 

Le festival MUTEK annonçait ce matin les derniers ajouts à la programmation de sa 17e édition à Montréal. Du 1er au 5 juin, plus d’une centaine d’artistes d’une vingtaine de pays s’illustreront ainsi au Musée d’art contemporain de Montréal (MAC), épicentre du festival, au Métropolis, à la salle Pierre-Mercure du centre Pierre-Péladeau et en extérieur.

Riche en nouveautés et en exclusivités, la programmation de MUTEK 2016 propose 33 premières canadiennes, nord-américaines et mondiales. Pendant une semaine, Montréal et son printemps numérique vibreront donc au rythme de MUTEK, pris d’assaut par des artistes inspirés et innovateurs qui redéfinissent la création d’aujourd’hui et de demain. Le programme détaillé et l’horaire sont disponibles ici : https://https://www.mutek.org/fr/montreal/2016/schedule/night#day-2016-05-04

 

CTVM.info vous présente plus particulièrement l’activité du VR SALON #2 qui se tiendra au Centre Phi les 30 et 31 mai 2016.

 

VR SALON #2

Symposium sur la réalité virtuelle et exposition d’oeuvres ouverte au public au Centre Phi

Les lundi 30 et mardi 31 mai, MUTEK plongera dans la deuxième édition de son VR Salon, qui regroupe différentes activités portant sur la réalité virtuelle. Développé en collaboration avec VR Valley Network Montréal et présenté en collaboration avec le Centre Phi, le symposium du VR Salon mettra l’accent sur les applications créatives de la réalité virtuelle dans la culture, les médias et le divertissement. Plus de 20 conférenciers locaux et internationaux viendront présenter leurs projets novateurs dans les domaines des arts, du cinéma, du documentaire, du journalisme, du théâtre ou encore du jeu vidéo.

Parmi les activités à souligner : une table ronde présentera notamment les résultats d’ONF XP, un atelier exclusivement féminin explorant les défis conceptuels de la création en réalité virtuelle et mixte, organisé par l’Office national du film du Canada en collaboration avec le Partenariat du Quartier des spectacles et MUTEK.

Lancée dans le cadre du VR Salon, une exposition regroupant une vingtaine de films immersifs et expériences interactives se poursuivra du 1 au 5 juin, et sera accessible au public.

Conférenciers confirmés:

  • CLARA GARCÍA FRAILE, Me and the Machine (UK)
  • FRANÇOIS LÉGARÉ, Bell (CA) / JAMES MILWARD, Secret Location (CA)
  • KAREN PALMER (UK)
  • ELLI RAYNAI, Cinehackers (CA)
  • LIZ ROSENTHAL, Power to the Pixel (UK)
  • SARAH ROTHBERG, NYU Tisch School of the Arts (US)
  • Monique Simard, SODEC (CA)
  • LOUIS-RICHARD TREMBLAY, ONF (CA)
  • CÉLINE TRICART, Lucid Dreams Productions (FR/US)
  • SIMON WILKINSON, CiRCA69 (UK)
  • KLASIEN VAN DE ZANDSCHULP, Lava Lab (NL)

Pour plus de détails : www.mutek.org/vr_salon/2016

 

 

 

Festival Accès-Asie, des évènements à ne pas manquer!

Le mois de mai est officiellement reconnu comme le Mois du Patrimoine asiatique à travers tout le pays.

Pour l’occasion, le Festival Accès-Asie présente un large éventail de disciplines artistiques créant ainsi un environnement favorable à la promotion et la diffusion d’œuvres d’artistes émergents et professionnels d’origines asiatiques tout en contribuant aux échanges interculturels, interdisciplinaires et intergénérationnels entre les communautés asiatiques montréalaises et les québécois de toutes origines.

 

Voici quelques évènements au programme du Festival:

Conseil spirituel

Soirée cinéma muet et musique en direct, en collaboration avec Atelier Céladon

Jeudi 12 mai 2016 21 h, ouverture des portes à 20h

La Sala Rossa 4848, Boulevard Saint-Laurent Métro Mont-Royal 10 $

Cette année, le Festival Accès-Asie présente un volet cinéma muet de films japonais ainsi que le court-métrage d’une réalisatrice émergeante Ngoc Nau à travers l’événement Conseil spirituel. 

Ce programme original débutera par le spectacle saisissant du groupe Arashi Daiko, joueurs de tambours japonais. Place ensuite à l’envoûtement: deux courts-métrages et un long-métrage vous feront voyager vers l’autre rive. Ces films muets seront accompagnés d’une performance musicale en direct. Laissez-vous transporter par l’énergie de la composition et de l’improvisation: les musiciens Shota Yokose, Stefan Christoff, Amir Amiri, Jia Lu (Angela), YlangYlang (Catherine Debard) assureront la cérémonie en s’inspirant du caractère contemplatif des images.

 

Trouvés

Samedi 7 mai, exposition  »Trouvés », vernissage
Commissaire : Kakim Goh
Artistes : Aanchal Malotru et Margret Nielsen
Photographies, vidéos et installations
Lieu : Maison de la culture Frontenac de14 h à 16 h

Exposition TROUVÉSLe Festival tiendra une important exposition duo en arts visuel (vidéos, installations et photographies) mise en place par le commissaire Kakim Goh avec l’assistance de Catherine LaMendola et Elodie Lavergne, « Trouvés » est une exposition basée sur la recherche des histoires du Népal et du sous-continent indien qui explore l’usage artistique des objets trouvés et les thèmes de la découverte, de la reconnaissance et de la restitution.

Il s’agit de la première exposition internationale canadienne qui présente des vidéos produites par The Partition Museum Project en Inde, consacrée à la mémoire de la séparation du sous-continent indien en 1947 – ses victimes, ses survivants et son héritage durable. Mme Malhotra, qui est basée à New Delhi, fera le voyage transcontinental à Montréal pour présenter son travail à la première.

 

Sérendipité

Le Festival Accès-Asie propose aussi un évènement en collaboration avec le Vidéographe un projet de nouveaux médias appelé Sérendipité le 14 mai.

Sérendipité – Projections vidéos et concert, rencontre entre tradition et modernité

En collaboration avec Vidéographe et MAI

Samedi 14 mai 2016 à 15 h, ouverture des portes à 14 h

Montréal, arts interculturels
3680, rue Jeanne-Mance
Métro Place des Arts

 

Nathalie Lemoine

Nathalie-Lemoine-298x300Nathalie Lemoine (Kimura Lemoine) est un.e artiste féministe, conceptuel.le, et multimédia dont les thèmes privilégiés sont les identités (la diaspora, l’ethnicité, le colorisme, le post-colonialisme, l’immigration, les genres) et l’exprime par la calligraphie, la peinture, les images manipulées, la poésie, la vidéo et la photographie (démarche artistique). Kimura-Lemoine est aussi graphiste avec une expérience vaste et internationale en publicité et impressions.

 

Paul Tom

Paul-Tom-300x300Paul Tom est un cinéaste spécialisé en cinéma d’animation et documentaire et il est également monteur professionnel. Il est diplômé de l’UQÀM en communications et de l’Université Concordia en cinéma d’animation. Il a réalisé plusieurs courts-métrages et documentaires. Depuis quelques années, Paul s’est impliqué dans divers projets de médiation culturelle. Il a formé plusieurs personnes à l’utilisation de caméras vidéo, d’enregistreuses audio et des logiciels de montage vidéo.

 

Daïchi Saïto

Dai_chi_Sai_to_portrait_t-238x300Daïchi Saïto, natif du Japon, Daïchi Saïto vit actuellement à Montréal, Canada. Après des études de philosophie aux États-Unis puis de Sanskrit et d’Hindi en Inde, il se tourne vers la réalisation. Il est menbre fondateur du collectif Double Négatif, regroupement d’artistes montréalais consacré au cinéma expérimental.

 

 

 

Ivetta Kang

Ivetta-Kang1-168x300Ivetta Kang est une cinéaste née en Corée. Elle écrit et crée ses propres récits et le langage des images, en utilisant des images lo-fi et des sons
dispositifs poétiques de son cinéma. Elle a expérimenté sur les images superposées qui évoquent le concept de couches de temporalités de souvenirs et le présent avec des structures narratives non linéaires.

 

 

Huu Bac Quach, joueur du Erhu, Dan Bau et du Quena en compagnie de Guillaume Martineau, pianiste.

 

Huu Bac Quach – Musicien
Guillaume Martineau – Pianiste

 

Festival Accès-Asie, à découvrir:  https://accesasie.com

Entre la réalité et le virtuel, encore quelques ajustements

Entre la réalité et le virtuel, encore quelques ajustements

Un billet de Gilbert Ouellette, de Bientôt sur nos écrans, édition 2016 se tiendra à Montréal avec un premier Marché de réalité virtuelle !

 

Le virtuel s’immisce de plus en plus dans notre réalité de tous les jours. La vidéo en 360 degrés devient courante sur les médias sociaux et dans certains médias comme le Journal de Montréal ou le New York Time. Avec son portable ou sa tablette, on obtient des surcouches de visuel et de données sur des objets et des lieux de notre environnement quotidien. Et maintenant, on se plonge littéralement dans des univers fabriqués de toutes pièces, en s’isolant dans un casque permettant un parcours personnalisé et, parfois, déroutant (au point de provoquer des malaises chez certains avec le phénomène du VR Sickness).

Évidemment, les champs des applications, actuelles et potentielles, qu’offrent la réalité virtuelle ou la réalité augmentée sont presque infinis. Déjà, plusieurs marques tentent de séduire leur clientèle dans le secteur de l’automobile (Audi, Ferrari), de l’immobilier (pour les visites de lieux ou la visualisation d’un édifice à partir de plans), de la santé avec des opérations en direct, du commerce au détail, de la formation, etc.

Tout ceci, sans compter le marché du jeu vidéo qui se prête parfaitement à une forme de parcours immersif et interactif. Déjà, nos studios locaux fourbissent leurs armes et commencent à proposer des titres à la sauce VR comme Time Machine VR de Minority Media et Fated de Frima.

Pour avoir un aperçu global de ce qui se développe, les professionnels des médias, des contenus et du marketing pourront assister, le 1er juin prochain, au Marché de la réalité virtuelle de Montréal. Organisée en marge de la conférence Bientôt sur nos écrans, cette activité mettra notamment en valeur le savoir-faire de firmes telles que Félix & Paul Studios, Vrvana, Productions Figure 55, OVA, Turbulent, Beam Me Up, Imagine 360, Minority VR et Secret Location.

Ici comme ailleurs dans le monde, ce secteur de l’immersion et la réalité virtuelle connaît une croissance importante avec des investissements majeurs de quelques milliards, selon une étude de Goldman Sachs. Malgré tout, il n’en demeure pas moins que certains ajustements sont encore à réaliser pour que cette « nouvelle » façon de communiquer soit à son meilleur.

Au-delà des malaises occasionnés pour certains, les embûches d’un déploiement grand public se situent aussi au niveau des prix, des équipements et dispositifs, pour pleinement apprécier la réalité virtuelle. Par exemple, le casque Oculus Rift coûte plus de 600 $, sans compter l’ordinateur performant pour le faire fonctionner. Autrement, on doit se rabattre sur des boîtes en carton (cardboard) pour moins de 20 $ ou des montures à la Samsung Gear VR aux alentour de 140 $. Mais encore là, il faut disposer de téléphones mobiles de dernières générations.

Et, dans ce domaine comme dans bien d’autres liés aux médias et au marketing, le fait de proposer des contenus pertinents et une expérience sans bavure reste sans contredit la pierre angulaire. Et, il faut dire que dans bien des cas, on est encore à peaufiner la grammaire de ce nouveau langage. D’ici les prochains 18 à 24 mois, on verra bien comment le virtuel prendra naturellement sa place sur nos réalités quotidiennes.

Pour assister aux conférences et Marché de la réalité virtuelle organisé par Bientôt sur nos écrans le 1er juin prochain voici le lien de billetterie:

https://www.bientotsurnosecrans.com/reservez-vos-billets/

 

Festival de films pour l’environnement à St-Casimir

Ce vendredi 22 avril se met en route la treizième édition du Festival de films pour l’environnement (FFPE) à Saint-Casimir dans le comté de Portneuf.

 

Jusqu’au samedi 30 avril, amateurs de cinéma, d’environnement et de culture seront amenés à voyager dans plusieurs pays, sur terre, sur mer et dans les airs. Voici quelques raisons de monter à bord!

 

Premières mondiales
Parmi les 27 films sélectionnés pour la compétition internationale de films, plusieurs seront présentés pour la première fois au Québec. Parmi eux, Les bonheurs du soleil qui présente l’utilisation de technologie solaire en Afrique; une incursion dans un coin du fleuve St-Laurent avec L’archipel de Mingan – Le joyau caché; la réintroduction d’un oiseau de proie dans la nature dans Freedom, la légende des aigles; l’importance des Shipu (rivière) dans la culture autochtone.

Films d’actualité
Les festivaliers pourront visionner le documentaire Pipelines, pouvoir et démocratie qui aborde la question des projets d’oléoduc au Québec. Ce film connaît présentement un immense succès jusqu’en Europe. L’étiquetage des organismes génétiquement modifiés (OGM) faisant présentement la manchette, Bientôt dans vos assiettes! (de gré ou de force…) permettra d’en apprendre davantage sur ces nouveaux organismes et les pesticides qui y sont associés. Comment réagir face aux changements climatiques? Les apprentis sorciers du climat révèle des projets contestables d’envergure planétaire soutenus par des scientifiques.

Discussions avec des réalisateurs
Plusieurs réalisateurs prendront part à la projection de leur film, dont Olivier A. Dubois avec L’hiver à vélo, Maxime Girard avec Connecté sur l’électrosmog; François Rhéaume avec Réflexions et aussi MiK Landry avec Dégouttage. Christian Mathieu Fournier et Nadine Beaudet tiendront des projections-rencontres pour leurs films Nallua et Le chant des étoiles, ainsi que Jean Cloutier pour son documentaire Le bien-vivre simplicitaire : d’un café à l’autre.

Production de courts métrages
Pendant toute la semaine, le village de Saint-Casimir se transformera en un lieu de création cinématographique. Des centaines d’élèves de la région participeront à la création d’animations vidéo mettant en vedette des légumineuses. De plus, des cinéastes de tous horizons se donnent rendez-vous au Kabaret Kino St-Kazimir afin de réaliser des courts métrages en moins de 72 heures. Tous ces films seront présentés en grande première lors de la soirée de clôture le 30 avril.

Des personnalités
Pour marquer le départ de cette treizième édition du FFPE, Mylène Paquette et Geneviève Bilodeau animeront le Ciné-souper, sous la présidence d’honneur du chef Jean Soulard. Mylène animera aussi la soirée de clôture où les meilleurs films seront récompensés.

Le coût d’entrée par projection est de 7$. Le public peut se procurer le Passeport FFPE pour assister à toutes les projections au coût de 28$. Un Passeport Hébergement à 94$ donne aussi droit à une nuit au cours du festival.

 

Détails sur https://www.ffpe.ca ou par téléphone au 418-339-3222.

Facebook:https:// www.facebook.com/FFPESt-Casimir

Merci à nos principaux partenaires : le Secrétariat à la Capitale-Nationale, Desjardins de l’Ouest de Portneuf, la Municipalité de Saint-Casimir, L’auberge du Couvent et Spira.